Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 31 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xw47p8vn8z/
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4m" Année - M» 900 - Ed. 1 CINQ CENTIMES Samedi 31 Mars 1911 ABONNEMENTJPOSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique •t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMES 1RIELS; ceux-ci prennent tours les IJanv. 1 Avril \ Juillet 1 Octob. On petit s'«aDonner toutefois pour les deux derniers mois oit mêrre pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr. 3.00 - Mil.2.40 Fr. 1.50 - Mk.1.20 TIRAGE :IIO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. o.OO Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne - 0-50 La grande ligne LCO TIRAGE HIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Af-manil Journal ©uellrëien Ifuiépenferaî I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES. 45, RUE HENRI MAUS J DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN, 30 mars. — Officiel, midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au front d'Arlcis, la lutte d'artillerie a été vive. A l'est Se Neuville-St-Vaast, des régiments canadiens ont attaqué nos positions, à quatre reprises au cours de la nuit; ils ont été toujours repoussés en essuyant de nombreuses pertes; quelques prisonniers sent demeurés en nos mains. Des deux côtes de la route de Péronne à Fins, nos postes de couverture, après combat avec des effectifs anglais assez importants, se sont repliés sur la ligne Ruyaul-court-Sorel. Au nord de Soissons. des bataillons-français ont tenté en vain de gagner du terrain près de Neuville et de Margiv.il ; nos postes les ont repoussés en leur infligeant de nombreuses perles. Sur les rives du canal de Seine et Marne, des rassemblements entre Sapigneul et La Neuville annonçaient une attaque qui se préparait, mais qui fut enrayée par nos batteries. En Champagne, également, des troupes d'attaque françaises qui se préparaient ont été canonnêes efficacement. Dans la forêt de Pary (frent lorrain), nos dè-tmkements de choc, ont ramené 13 prisonniers des tranchées ennemies.. Théâtre de la guerre à l'Est. Gronoe d'armée du feldmaréchal général prince Léopold de Bavière : A l'ouest de Dimabourg, une attaque de plusieurs compagnies russes a échoué dans notre feu. Front d'armée de l'archiduc Joseph: et Groupe d'armée du féldmaréchâl général von Macbensen : Pas d'événem nts d'importance. Front en Macédoine: Des détachements de reconnaissance ont capturé au cours d'une poussée dans les tranchées françaises entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, plusieurs fusils à iir rapide et ^pondantes provisions de munitions. BERLINy 29 mars. — Officiel du soir : il pleut à l'Ouest et il dégèle à l'Est, ce qui fait qu'il n'y a aucun événement particulier à signaler> Rica de nouveau en Macédoine. Attaque contre la cote anglaise sud-est# BERLIN, 30 mars : ■ - - ;—- - —*- ge aêvànr ia ewV~Sï!«--i*sf■de l'Angleterre. Sauf le ■vapeur anglais armé « Mascotte », jaugeant 1,097 tonnes. brutes, qui a ê'té rencontré à 8 milles marins à l'est de Lowestoft et a été coulé par le feu d'artillerie, ni forces navekis ennemies ni vuisseaux de commerce a'ont été-en-vue. Sept hommes de l'équipage du vapeur « Marcotte » ont été faits' prisonniers.AUTRICHIEN VIENNE. 29 mars. — Officiel de ce midi: Théâtre de la guerre à l'Est. .4 part ime vive. _activité de nos détachements d'éclaire urs, il n'y a- rien à■ signaler. Théâtre de la guerre italien. Sur le haut plateau du Carso, des détachements d'assaut du régiment dinfanterie n. 64 ont pénétré dans les tranchées ennemies à l'ouest de fainmino; elles ont fait >0 prisonniers et capturé 2 mitrailleuses. Nos aviateurs ont .jeté des bombes sur le camp italien, près de Podsaboten. Théâtre de la guerre au Sud-Est. Situation inchangée TURCS GONSTANTiNCPLE, 30 mars. — Communiqué cjfic&t du 27 mars : En P 'rse la situa'ion est inchangée. rront du Tigre: A, la suite de la contre-attaque, annoncée dans nôtre communiqué d'hier, de nos troupes, opérant sur la rive gauche du Tigris, nn détachement ennemi fi été forcé à se retirer, en essuyant à cette occasion de graves perles. An cours de ces opérations nolis avons 'capturé 180 prisonniers, qui appartiennent àJa 3me division Lahour, ainsi que 6 mitrailleuses, 3 fusils automatiques et une grande quantité de grenades à main et de munition d'infanterie. Front du Sinaï : H a été constaté que l'ennemi a eu l'intention de déclencher une. attaque, -Le 26 mars, vers 2 h. 1,2 dans l'après-midi on a constaté la présence dans la Mer Noire de 6 vaisseaux, 3 torpilleurs, deux navires-girons, un petit croiseur auxiliaire ennemi ainsi que 3 hydro-avions, à une distants d'environ m40 km. de la côte. Un aviateur a jclê, sous résultat 3 bombes sur le terrain vague, à l'ouest de Terkoises. Nos aviateurs-se sont élevés ■ et ml lancé des bombes sur les neivires-giwns ennemis. L'eff'cadté de ces bombes a été constatée de diff/rents endroits. Au ccurs.d<- la lutte aérienne, qui s'était- engagée entre nos aviateurs. ei cettx de l'ennemi, nos avions ont su obtenir une sifualipi piépciidérante vis-à-irs de l'adveisai-re et lient fcj'r.é par leur feu de mitrailleuses à s'éloigner de «es mi'ires-gircus. L'adversàirç a. dû j descendre brusquement sur la mer. Tous nos avions sont .rentrés indemnes, après avoir réduit au silence le vtgoy.rtttx feu d'artillerie dirigé, contre eux par les navires ennemis par des jets de tombes. Sur te restant des fronts rien de particulier. FRANÇAIS PARIS, W mars. — Officiel, 3 h., p. m. : De la Somme.ft t-Aisne aucun changement de la situation. Lutte d'artillerie intermittente pendant la nuit.Nos troupes scit partout en contact avec Lis li-gn s ennemies. . An .cours des opérations de ces derniers jours ait sud de l'Cise, nous nous sommes emparés d'importants dépôts de matériel et de munitions, pans la soirée d'hier une pièce ennemie à longue BOftée s ïmci îepl obus sur Soissons, Dents la rê. tjion de Reims nous avens réussi un coup de main au nord de la PompeVe. En Argonne, aux Courtes-Chausses et en Champagne vers Tahure des tentatives ennemies ont complètement échoué sous nos feux. Sur h rive gauche de la Meuse nos troupes ont repris au coins d'un? attaque vivement mentet les derniers éléments de tranchée que l'ennemi tenait encore depiûs le 18 mars, dan$ les secteurs du bois d'Avocowt et de la côte 304. Nous avons fait des prisonniers. Aucun événement important à signal r sur le res'e du fr ni. PARIS, 29 mars. — Officiel, 11 h., p. m. : De la Somme à l'Oise journée rehlivement calme. Dans le secteur de Marginal la lutte d'artillerie a été active. Action d'artillerie assez violente vers Maisons-de- Champagne, à 1a côte 304 et en Lorraine dans la région d'Emberviesnll. Rien a signaler sur le reste du front. Aviation. — Dans la journée d'hier un avion ennemi a été abattu en combat aérien par un de nos pilotes, RUSSE 1 PETROGRAD, 27 nuns. — Officiel : Dans la région de Postawy, l'action d'artillerie a été plus intense, que d'habitude. Au sud-est de Ba-ranowitscki, dans la région de Darcwo et de Labu-sy, t ennemi a attaqué à deux reprises nos positions sur la rive ouest de la Schtschara, avep l'appui de feu d'artillerie ef de mines. La première attaque a été rejjoussée. Nos détachements, qui occupaient la rive ouest de la Schtschara, ont été refoulés sur la riva est. Au cours de cette offensive ennemie, des forces de combat aériennes ennemies ont incendié â deux reprises des ballons captifs. Dans la région du village de Sveia'itschi, à l'est dp Baranon'itschi et an nord-ouest de Kimpolung, notre feu a abattu deux avions ennemis, qui sont tombés dans nos positions; les aviateurs ont été faits prisonniers. Front en Roumanie: et Front du Caucase: Feu réciproque et reconnaissances d'édaireurs. ITALIEN ROME, 28 mars. -- Officiel ? Activité habituelle des deux artilleries, plus intense dans le sec?£u* de la.,frontière, sur le Frigùto, et à la lisière: nord du Karst. On annonce t?e a proximité, de.ljc'liii (lsonzo moyen), au sud-est de San Pietro (Goritzia) et dans le secteur de Lucari (Karst). Nous avons repoussé l'ennemi et avons fait que1 que s prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 28 mars. — Officiel : En poursuivant notre succès d'hier matin, notre cavalerie a occupé dans l'après-midi les villages de Villërs-Fanco'n, de Saulcourt, a fait plusieurs prisonniers et capturé 4 mitrailleuses. Hier, pendant la nuit, une attaque ennemie, dirigée contre nos nouvelles positions d'Equancourt, a été repoussée avec des pertes considérables. Plus loin au nord, nos troupes se soiit installées, pendant la nuit, en deux endroits de la roule Toignies-I.agnicourt. Aujourd'hui, elles ont gagné du terrain au sud et à l'ouest de Croiselles, où elles se sont heurtées à une vigoureuse résistance. Au matin, nous avons effectué des poussées heureuses â l'est d'Aixmou-lette, au nord de Neuville-St-Vaast. Le Discours du Chancelier Messieurs, Je me bornerai à choisir quelques sujets parmi le grand nombre de ceux qui onf été traités par Messieurs les orateurs. Qu'il me soit avant tout permis de remercier le Reichsfag au nom des gouvernements alliés, pour la solution rapide et aisée des propositions d'impôt. Par les décision# prises aitjourd'htS, le Reichstag a de nouveau bien mérité de notre pays. Il nous a procuré ainsi un réel moyen de gtterre qui nous remplit d'une confiance nouvelle. Messieurs, les péripéties historiques de Russie se trouvent à la tête des événements. Pour autant que nous sachions, l'empereur Nicolas est tombé vic-tine de sa propre faute tragique.Depuis de longues années,la Prusse et la Russie étaient unieo par une amitié devenue traditionnelle. Mais dans la maison des souverains russes, le dernier représentant des vieilles et bonnes relations était en fait descendu dans la tombe, en la personne d'Alexandre IL Oublieux des liens qui unissaient les pays voisins depuis un siècle, oublieux du fatt qu'aucune opposition d'Intérêts vitaux ne sépare les deux pays, le Tsar s'enlisa de pîu9 en plus dans les eaux de l'Entente et devint enfin tellement dépendant du parti de la guerre, qui dominait dans le régime autocratique, qu'il laissa sans écho l'appel de S. M. l'Empereur en juiPet 1914. Il existe parmi nos adversaires une légende favorite, notamment celle d'après lsqueile ce serait te gouvernement allemand qri aurait soutenu le régime autocratique réactionnaire en Russie "contré tout mouvement d» irjrrtâ. Depuis un sa déji>, j'ai déclaré dans ce rnêm.o Reichs-. iag, que cette affirmation se trouve en contradiciicn flagrante avec les faits. Lorsqu'en 1905, la Russia se trouva dans tine réelle détresse par suite de ]À guerre Japonaise et de la révolution qui en fut la conséquence, ce fut S. M. l'Empereur qui conseilla au Tsar, en se réclamant de leurs liens d'amitié personnelle; de ne pas s'opposer plus longtemps aux désirs légitimes de réformes de son peuple. C'est donc exactement le contraire d-2 ce que l'on affirme de nouveau maintenant, dans un but facile à percer. Le Tsar Nicolas a suivi un autre chemin,qui n'était ni conforme à ses propres intérêts, ni '& ceux de notre pays, Il n'y aurait pat ee de place pour des aspirations expansionnistes, da is une Russie s'oc-supant de sa consolidation Intérieure; or ces expansions l'ont entraînée finalement dans cette guerre, et ont pesé d'un poids si V urd sur l'ancien régime, qu'il est vraiment diffici! d'éprouver un sentiment nature! de pitié humaine, pour la maison souveraine qui vient de tomber. Nul no jurait dire quelle sera la tournure ultérieure de* choses, mais notre position vis à-vis des r,'«ements russes esj tout indiquée. Nous nous concilierons également a l'avenir au principe consistant ne pas nous mêler des affaires intérieures des pays étrangers. (Approbation.)De source malveillante on répand actuellement par tous les moyens et' dans le monde entier des informations d'après lesquelles S. M. l'Empereur voudrait anéantir la liberté à peine conquise du peuple russe et rétablir la domination iu T-ar sur ses sujets asservis. Le peuple russe ft 'a son ménage comme il l'entendra. C'est son affaire et nous ne nous en mêlerons point. (Approbation.) Tout ce que nous souhaitons, c'est que t'es situations puissent se développer en Russie, qui soient de nature à en faire un rempa.-t solide et assuré de la paix. (Vives approbations.) Si le nouve] état de choses doit faciliter un rapprochement nouveau, basé sur Iq ben voisinage, entre les deux peuples, nous le saluons avec jois. (Approbations.)Nous avons nous-mêmes assez souffert des péchés de l'ancienne Russie, qui couvrit J'atten'at meurtrier de la Serbie contre l'Autriehe-Hongrie, qui mobilisa contre nous en 1914 et qui, esi décembre 1916, fut la première parmi nos ennemis à refuser avec mépris notre offre de paix. Ce n'est pas le peuple russe qui a voulu cette guerre ; il peul être tranquille, nous ne nous mêlerons pas de ses affaires. Tout ce que nous désirons, c'est de vivre de nouveau et le plus tôt possible en paix avec lui (vives approbations) et d'une pa' ; conc'ue sur .de; bases honorables pour toutes les .parties. Messieurs, c'est prochainement' que se rassembleront les représentants du peuple américain, cor voqués en assemblée extraerdiraire du Congrès par le Président Wilson, pour décider de la guerr' ou de-'a paix entre le peuple américain et le peuplt ialleJ!rt2aii.r^êSNiîeï"î''Aiiusiqu», V f ;ïé~l a point en -"âujeurd hui. Jamais, elle n> désiré la guerr. avec l'Amérique, pas plus qu'elle ne la désire au jottrd'hul. Comment donc cela s'est-il fait? Maintes- fois, nous avril s dît aux Etats-Unis, que nou; avions renoncé à la guerre sous-marine sans ré serve, dans l'espoir que l'Angleterre serait amenés ainsi à observer les lois de l'humanité et des irai tés internationaux dans sa politique de blocus. Jt me plais à rappeler expressément en ce moment que cette politique de blocus a été qualifiés d'illégale et d'indéfendable (très juste) par le Présiden Wilson et par le secrétaire d'Etat Lansing. (Ecoutez I Ecoutez ') Nos espoirs que nous avons caress's pendant hui mois, ont été complètement déçus. Non sculemen: l'Angleterre n'a pas cessé sa politique illégale ei indéfendable, mais elle l'a constamment renforcée. Unie a ses alliés, elle a refusé avec hauteur notre offre de paix et a avoué des buis de guerre qui ne visent rien moins qu'à notre destruction et à celle de nos alliés. C'est pourquoi nous avons eu recours et devions avoir recours à la guerre sous-marine à outrance. Le peuple américain volt en-Ceci un- tr.o-tif de déclarer la guerre au peuple allemand,.avec lequel il a vécu en paix pendant plus de cent ans. Veut-il donc augmenter encore l'effusion de sang? Ce n'est pas nous qui en porterons la responsabilité. Le peuple allemand, qui n'éprouve ni haine, ni Inimitié pour l'Amérique, saura supporter et apprécier aussi cela ! (Bravo 1) Le gouvernement chinois a rompu ses relations avec nous. L'ambassadeur chinois a réclamé ses passe-ports. Nos relations avec la Chine ont toujours été des plus amicales et si ces relation» ont maintenant cessé, je n'ai pas besoin de voua dire qu'il n'y a pas ici une résolution volontaire du gouvernement c"ninoi9, mais que celui-ci n'a agi que sous la pression de nos adversaires. Les difficultés financières ont peul être joué également un rôle dans cet Incident; la Chine ne prt agir d'après sa volonté. Il s'agit pour nos adversaires de détruire également notre commerce en Chine et de s'approprier sans difficulté ce que l'ardeur et l'habilité allemandes s'y sent procuré depuis des dizaines d'année. L'issue de la guerre, je l'espère Eerme-ment, nou3 offrira l'occasion d'y rétablir ce qui a été détruit, aux frais de nos ennemis (biavo) ; nos relations amicales avec la Chine se rétabliront alors également et je voudrais exprimer l'espoir que la Chine conservera jusque là la force de résistance nécessaire contre l'avidité et l'égefràme de ses protecteurs actuels (bravo). Messieurs, J'ai peu à ajouter à nos communiqués relativement à la situation militaire. Il n'est pas question en ce moment de grosses opérations au front de l'est. La saison et les routes impraticables s'opposeraient ;• line grande offensive. Au . front de l'ouest les -opérations rétrogrades suivent leur cours méthodique et conduisent journellement vers une liberté d'action croisante. Le peuple entier en sera reconnaissant à nos troupes et à la direction géniale du général feld-ma.réchal Hinden-burg et du général Ludendorff (vive approbation). Nos troupes maintiennent tous les autres fronts avec une ténacité Inébranlable. La preùve en est donnée par le front macédonien, cû des troupes bulgares et allemandes se sont montrées, sous une forme brillante dans -!a défense contre lés attaques françaises de grand style. Au sujet de la guerre sous-marine, !e secrétaire d'Etat du département de la marins de l'Empire, » 1 donné ce matin, à ce que j'ai appris, des explications détaillées à la commission principale. I" veux ajouter de mon côté que la guerre sous-marine s'est développée aussi favorablement en mars qu'au mois de février (approbation). Tous les orateurs piécé-dents ont consacré la plus grande partie de leurs déclarations à la question de la politique intérieure. Je n'en ferai pas de même. J'ai suivi cette discussion au sujet de la politique intérieure avec la plus glande attention ; elles contiennent beaucoup de clr ses précieuses et des idées sérieuses. Et pourtant. Messieurs, pendant que je veus' écoutais atteiulvemfnt, l'idée m'est toujours revenue que nos guC; riers &e trouvent dans les tranchées, que nos soif-naviguent journellement sur la mer au péril de la vie de nos hommes, qtie notre population e'eit supporter des souffrances et la misère, que les ennemis nous assaillissent de tous les cotés et l'idu m'est toujours revenue plus vivace pourquoi je dois travailler? Que Vguerre prenne une fin heurdusïr (Très exact.) Messieurs, j'ai souvent fait dts déclarations d> taillées relativement aux. questions de la politique extérieure et au sujet de l'esprit dans lequel je veu:< m'en occuper dans le présent et dans l'avenir et je ne veux nî répéter ,ni paraphraser ce que j'ai Oit. Messieurs, au début de la guerre, nous avons étt tous d'avis, je crois même sans exception, que If question de la politique intérieure, a1'1 ^'it être une conséquence de ces événements de guerre, doit ètu remise à l'époque de la paix. Nous ëîi ns d'avis que cette guerre n'aurait pu è re supportée si loogt.'-tu-' par les peuples. Elle s'est maintenant prolongée Indéfiniment et de.ee fait lc9 vpinisns de quelques partis, au sujet de la question de 1a politique inté ricuie et au sujet de l'éprque à laquelle elle doi ' ê're entamée, oiît certainement changé sur quelque; points. Ces Messieurs ont souvciru fait ressortii que nous ne pouvions plus,'en ce qui concerne 1; polî.ique polonaise, s nger à maintenir le principe d'après une communication donnée hv r par le gou vernem&nt à la Maiscn des Seigneurs d?. Prusse, di remettre le tout juçqu'.t IVpcque de la paix et i sera ainsi probable que des questions, qui appartien nent au demaine du Reichstag, pourront êtte vidée; Plus tôt .qu'on, ne l'avait prévu à l'origine. Mais. Messieurs Je la gauche,,; Ce qui vous ton — .c vi.. «vu- -(cuiiiKj'iu rius. j-h la réforme dit droit- électoral prussien et vous 3e 8icnd>.2 que je m?ea eccu^e do suite. Messieurs j'ai exprimé, il y a peu de temps, à la Chambre Je députés prussienne, oiï cette question sera discuté" en son. temps, ia conviction que les luths latérreu res liées à la réforme du droit électoral.ne seraien pas équitables à l'heure où nous devons concentre toutffs nos forces pour nous défendre centre l'en nemi. Messieurs, les socialistes s vit d'un autri avis et nous avons entendu dire (cris li gauche) - je vous prie, laissez-moi dire, je veux justehren parler de ces" Messieurs qui se rallient aux socialîs tes. — J'ai compris'du discours du partî du peuph progressiste st du 'parti libéral national, que' veu; aussi, vous vous attribuez maintenant un peu plu: cette opinion. Il y a peu de temps encore, j'ai en tendu à la Chambre des députés prussienne, uni opinion contradictoire des représentants du mêmt parti (approbation) ; ces opinions sous ce rappor sent bien différentes. Il n'existe pas de - ccmmunù opinio. Il me sembk que .dans toute cet.e questi&i 1 on ne doit pas oublier qu'il serait inique que di modifier une Institution politique comme le d^ci ihecto;al à l'heure où des millions d'hommes, dat te droit électoral, doit, être modifié, se trouvent daai les tranchées. (Cris h gauche.. ,- Approb. à-droite.] Si je veux m'expiimer pratiquement, je devrai; 1 provoquer uçe lutte électorale pendant que lu gjan-de partie des électeurs sont en campagne? Le dopu té Noske parait y avoir trouvé un remède facile Si j'ai bien, compris il est d'avis que si le gouvernement- et la diète prussienne ne peuvent s'entendre au sujet de la réforme du droit électoral, le gouvernement devrait l'octroyer. Il me semble que. c'es son conseil (cris à gauche), Certainement, Messieurs, des octrois semblables ont été fréquents à toutes les époques, (cris à gauche). Egalemen en Prusse. Certainement, Messieurs, mds si l'épo que, à laquelle un peuple lutte pour son existence est bien l'heure appropriée pour octroyer ce drci électoral, j'ose en douter (approb. à droite). ]< vous en conviens et j'ai exprir. ' clairement citts opinion à la Chambre d.es députés prussienne. J'; ai dit que j'a'irais préféré faire la réforme demain Naturellement il est très séduisant de faire dépen dre une grande action politique de l'élan d'une gian de tension politique (approb. à gauche). Cela m< faciliterait beaucoup la besogne (approb. à gauche) Mais j'espère pourtant, Messieurs, que vous m< donnerez raison si je veux pesar de sang froid, dans ce moment où la guerre est ù sen point culminan et où il s'agit de concentrer toutes lea foi ces, si le; avantages immédiats d'une semblable action, ,s~ron plug grands que les désavantages qui s'y rattache» Inévitablement. Je dois'en tenir compte, même si j'apprécie hautement les împcnd.érabi'ités dont dépend le développement politique de notre peuple. Je m'en suis assez souvent expliqué en me bacant stu- mes convic tiona intimes et si Je .suis obligé de tenir compte de c.es considérations trè9 réfléchies — l'enjeu de h guerre est trop important pour qu'on puisse se laisser guider par des opinions — si Je dois exprime! cette opinion, il est injuste de me reprocher qtts j'exerce une politique de stagnation. Je dois auss bien soumettre mes actes et mes omissions au but s ardemment désiré de continuer la guerre jusqu'i une fin heureuse (cris : très exact à droite). C< n'est pas de Ta stagnation. Il v a de nombreux chefs d'armée qui renoncent à une offensive parci qu'elle peut nuire à l'ensemble des opérations mi lïtaîres tt ©'est ainsi, Messieurs, que Je n'ai pa; Ipu me laisser convaincre ju&qu a ce jour, notamment. même par les discussions d*5 ce jour (écoutez! s à gauche). Vous criez «Ecoutez I Ecoutez la Je crois | avoir' parlé d'après ma conviction et avoir exprimé simplement et. sans prévention aucune, les raisons de ma conviction ; si je ne puis me convaincre — et je ne le puis jusau'ici — que 1 intérêt du pays exige-' d'entamer .immédiatement cette >étonne, je dois y renoncer jusqu'à ce que j'en suis absolument convaincu (cris : Malhfur à l'homme d'Etat fy'-'i ne comprend rus les sMifs du temps). Je me le sui9 déjà dit aussi et ie le ressens sérieusement. Et vous qui préconisez la tolérance, vers «««si respecterez la Conviction loyale d'un autre h-otnme, au'ant que je re?pece votre conviction 'ovale. Messieurs, i! était- nature) qu'aujourd'hui où lc9 . question» de ia po'itiqué intérieure sont di-£uté>?s à différents points de vue, les urinions soient pa-r-- tagées. J; ne" puis écarter le dont? s'il est juste à l'heure actuelle, comme cela s'est passé chez quelques orateurs, de donner libre cour--, à son !»>nrc-rament d'une façon qui doit blesser fmvictioa J-s i!..;es partis (approb à J > i'e>. Je suis d'avla que nous devi ns remettre <>■ 'iB luttPpolitique jusqu'à l'or x;ue où nous p-wor-s no"<- claire-ffieut compte de notre existence future. Messieurs, il y a djas toute grande fiatîon d s moments «raves s le peuple allemand n'a jamais i-aw d?s «v menis plus gtaver, qu'à l'heure actuel!0, à cette heure où les opinions hostiles se reflètent r-artcut, notamment au moment, comme c'est le où des forces imposantes nous poussent vers da nouveaux régimes. Mais 11 s'agit de maintenir, au-dessus des différends d'opinion, le rrSie.ipe do l'unité . t cette unité se conserve si fenne et si in-ébran'able à toute heure dsne les, actes' héroïques de nos soldats, que la vdont' et la confiance do dot-n&r la victoire à notre Patrie, doit toujours noui unir et nous rendre invincibles «I F,îo<i le veut! (Vive approbation,) Dernières Depêches La Révolution eu Russie t P. '"Vutr? m • ; (ag. tëfrgg'. .^Péterfib.). --Des nouvelles parvenues de la campagne, confïr-> ment que les paysans organisent systématiquement 3 la milice, afin de remplacer leur propre milice. Ils ' créent de nouvelles autorités locales, convoquent des assemblées ccmmur-ales et expriment leur fer-t me-volonté d'appuyer le nouveau gouvernement et " de vendre les produits du sol pour l'approvisionnement de l'armée et d& la population. En beaucoup de gouvernements les paysans abaissent librement leurs prix. Un grand nombre d'assemblées local.-s t ont signé des montante pour organiser des assemblées politiques. C'est ainsi que dans le gouver-; nement de Perm, ils ont remis 50,000 roubles au î zemstvo.-. L'idée d'égalité de droits de la femme, fait du chemin dans les campagnes. Dans le gouvernement d'EkateiincsIaw, l.?s p.lysgns ont envoyé ; des- femmes en qualité de délégués au Ccmit-é exé-: CUtif de St-Pétersbourg. ! PétrograJ, 30 mars. Le « Djen », parlant des buts de guerre de la Russie, écrit que le peuple-: russe- libéré- doit poursuivre la guerre, mais àve'c ■ ; d'autres buiâ. Les discours concernant l'anéanfis-1 sement du militarisme prussien doivent cesser.D ho-- ' norabLes conditions'de paix doivent suffire à la Rus-' sie. La guerre de famine ne doit pas être poursuivie; c'est elle qui a renversé l'ancien gouvéme-! ment-, elle pourrait aussi renverser le nouveau. Une s paix honorable, qui nous permettra de développer ' pacifiquement nos moyens d'action et de jouir -des avantages que nous a, procurés la révolution, tel est notre but de guerre, et il est nécessaire qu'il soiî ; dès à présent po , ' "t ta connaissance du peuple allemand.: La Haye, 30 tnàrs. Dans Its milieux financiers d'Amsterdam, généralement bien renseign-és,- en persiste à croire qu^ la Russie conclura bientôt ririe • paix séparée avec l'Allemagne, Stockholm, 30 mars'. — On apprend de h'fiograd. que lé troisième joui de la révolution, l'énorme '"a" lais de justice a été incendié, ainsi qu'un certain ! nombre d'autres constructions. Par suite ele cet' in-: eendie; tous les dossiers de la justice ont été anéantis. La valeur des documents perdus, s'é'ève certes à 200 millions de roubles. Des milliers de prisonnier-- qui attendent l'instruction dé leur cause, de-. vront être relâchés bon gi é mal gré, toutes les préu-! ves originales, devant'établir leur ctilpabSit ', ayant été brûlées. | L'agence Radio apprend de Pétrog.da en -.lai dit ' 28, que le Comité des ouvriers et des militaires aiit-| si que 'e Comité des campagnards, ont ouvert des ' négociations- avec le gouvernement provisoire, à ; propos de là convocation de la Constituante. La date de cette' assemblée n'est pas encore fixée, mais il est des h présent certain, que l'armé? -- »;ei- -ia au vote. L'agence Reuter apprend de PétrograJ qt:s, le g':-néraf Ivanoff, qui a été arrêté jeudi à Klcff, sera transféré à Pétrograd. ; L'agence télégraphique de Pétrograd ann-ace q(.:t. les obsèques civiles de9 victimes de la révolution auront lieu vendredi, le 30 mars,sur l'énorme champ ; de Mars, en face du Palais de Marbre, où une cen-i taine de soldats du g"'iie sont occupés à creuser i une grande fosse. ^ Quatre ingénieurs conduisent! les travaux (te-ccnshuction du sépulcre commun, d'après les plans dressés par la Société des Architectes de Pé^. trograd et approuvés par les délégués des soldais et deg ouvriers. La cérémonie commeneere le matin • ) et durera Jusqu'il S heures du self,

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