CETT5IEME KKNEE. — N' 257, TIRAGE JUSTIFlfi S&GSS EXEMPLAIRES 'OIMQ -X;') fîf ? : ^©ITÎOM '3B MARDI 3.5 trtTIÎJÎ Ï9Ï5'. LE BRUXELLOIS A.isoi"srx*3'K:jvi:3siiv'X"S : 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal QTJLOti.c3Ll i~a. 3 22.ca.0jpouk.cls1.r1t REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE •55j F^xie Henri ;X4Cf.,-u.», -AS, Tîruxelle» Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes La Politique et I'Influence panslavistes dans les Balkans De grands changements peuvent surgir dans les pays du Sud-Est de l'Europe. Que vont faire les Etats balkaniques? Tant que lés "Turcs ne seront pas vaincus et les Dardanelles prises, personne ne doit leur reprocher leur expectative prudente. Car tous ont pour maxime qu'il faut conserver l'Empire turc d'Europe aussi longtemps que possible. S il est reconnu impossible de le conserver il ne leur faudra pas permettre à un grand pays slave de s'établir sur ses ruines. . La politique panslaviste dans les Balkans fut Pédant la guerre russo-turque,, en x87i-78. , L armée du tzar Alexandre il subit de graves échecs, la Itoûmanie la sauva, devaht 1 levnft, d un désastre certain, et c'est à elle que 1 armée russe doit d'avoir pu vàinôre Osiiian tacha et de marcher sur Oonstantinople. l7.f}fePuini°,'S-' h Ru?si-e régler Te sorï ïïes -L.ta.ts balkaniques i et de toutes les questions qui !Zi ' 15110 agit comme si elle était la seule puissance européenne .intéressé»; en Se ûo- fnr r"|;"in,'11'n "€s détiens balkani ques. Mie proclama l'indépendance ue la Serbie, de la Bulgarie et Su ïlontenegro et s'immis-cii même dans l'ndniinish-ation de la Bosnie-Her-qd elle destinait à ia Serbie et au Monténégro. Non seulement la Russie n'atteignit pas son but, mais l'Autriche-Hongrie reçut de l'Europe le mandat de les occuper. Et elle se les annexa ouvertement en. 190": ClVit pour cela que l'Empire tzariste songea depuis lors à transformer les Serbes en instruments de 1 équivoque politique russe contre l'Autriche. Après le traité de Bucarest, la Serbie, agrandie commença à favoriser la propagande panslaviste qui a pour cause et pour but de disloquer l'Au-tricke-IIougrie, ce qui mettrait fin a l'Empire •.«. «Ig^j^jsjionrjr. Les Serbes invoquent les droits nationalités. Le Monténégro, étant ans -1 un Elït Serbe, invoque les mêmes aspirations et affiche les mêmes visées. Avant la guerre balkanique de 1912, deux millions de Serbes étaient sujets de l'Empire ottoman. Il en reste, en Autriche-Hongrie, dans les provinces de Bosnie-Herzégovine et en Daim a fie. Dans le Banat de Temesvar ils sont mêlés aux Magyars et aux lîoumains. Enfin, ils 1>arleht à peii près la même langue que les Croates et les Slavons et se réclament d'une origine commune. Si l'on ajoute à ce "roupe les Slovènes au Nord et les Bulgares à l'Est, qui parlent des langues un peu différentes, mais proches parentes du serbe, on réunit toute une famille, tout un groupe de peuples slaves. Les Serbes de Serbie espéraient toujours que dans un avenir plus ou moins éloigné tous les sujets de race slave se grouperaient en Un seul peuple et, en attendant, ils s'efforcèrent de promoru voir, chez tous les Slaves, une même languie, une même culture, un même sentiment national.C'est la propagande panslaviste du Sud, soigneusement entretenue par eux ; de là tous leurs efforts pour propager le nationalisme au dehors du royaume serbe, de là les insurrections et les révoltes contre le pays dominant. Ce mouvement est dû, pour la plus grande partie, à l'action des a Sociétés de Culture et de Propagande », institutions qui sont à la solde de l'Empire russe et sont subsidiées par rétrogradé; Le développement intense en Serbie du sentiment nationaliste et la haine contre l'Autriche est l'œuvre de feu Hartwig, le ministre de Russie à Belgrade, qui n'a rêvé dans toute sa vie que la réalisation d'une plus grande Serbie par la dislocation de l'Empire austro-hongrois. D'autre part, le sentiment national serbe s'est développé sous l'influence d'une double série de faits : d'une part, l'organisation et les progrès du gouvernement démocratique, sous le règne du roi Pierre (Petar Ier). par la politique des radicaux sous l'inspiration du premier ministre serbe Paschitch; d'autre part, i'administration libre et bienveillante du gouvernement austro-hongrois vis-à-vis des sujets serbes et, en général, de tous les Slaves du Sud restés ses sujets. En 1906, pour la première fois, la Serbie osa résister ouvertement à sa puissante voisine. L'Autriche ferma alors ses frontières au commerce serbe et c'est ainsi que la c guerre des douanes » devint le premier acte de l'émancipation complète du petit royaume slave. L'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Empire austro-hongrois en octobre 1908 fut une date décisive dans l'histoire du peuple serbe. ■■■ i i i ' Depuis longtemps le droit d'occupc r et d'administrer ces deux provinces concédée j à l'Autriche par le traité de Berlin (1878^ é juivalait eu fait à une véritable possession en toi te souveraineté ; l'émotion inattendue qui s'en.para de l'opinion serbe et l'agita profondément n'en est que plus significative ; elle dénote le travail intense de formation nationaliste qui s'était opéré peu à peu dans les esprits, 1 t Le cabinet Pasehifch sut très habilement tirer parti de la situation et poser devant l'Europe, ce que l'bii appela uepuis : « La question serbe Dès lors, on vit se développer dans tous les rameaux du peuple serbe un sentiment de plus en plus vif d une communauté d'origine, d'histoire et de civilisation. En. Croatie même, un parti d union serbo-croate se créa et devint très puissant ; il prêcha l'évangile de la fraternité des Croates et des Serbes, sans qtle là pression du gouvernement magyar put s'y opposer. (Se rappelât le procès politique d'Agratn.) Telle fut la marche de la politique panslaviste en action. Les victoires des armées serbes dans la guerre des allié contre les Turcs et, plus tard, dans la guerre serbo-bulgare devaient naturellement avoir une répercussion énorme chez tous les Serbes et dans toute la famille des Slaves du.Sud. lia Serbie,doublée en étendue,ayant réuni tous les Serbes de l'Empire ottoman, partagé le Sandjak de Novi-Bazâr avec le Monténégro, dont elle devient la voisine-sœur immédiate et la tutrice, apparaît aux yeux des Slaves du Sud comme le plus puissant groupement que leur race ait depuis longtemps formé, comme le noyau autour duquel viendront se coaguler toutes .les fractionà éparses de la famille sud-slave. La Serbie,appuyée par la Russie, a gagné non seulement .en force matérielle, mais surtout en prestige aux yeux des Slaves de TKmpire <V' A ni ril'lVeT ■ dinand et de sa femme à Serajevo, le 28 juin 1914, était l'œuvre du slavisme tout entier. Le procès intenté par l'Autriche aux assassins fut le prélude de 1a. guerre actuelle, punition méritée par ce petit; pays slave, foyer de trouble et d'insurrection permanente anti-autrirhienne. Le Congrès de Berlin aura toujours une importance considérable dans l'histoire, car il eut le mérite d'avoir eu ce résultat d'empêcher alors la constitution d'un grand Etat slave dans les Balkans. De nos jours il est d'un intérêt capital que ce même principe fasse loi si l'heure du démembrement de l'Empire turc d'Europe devait sonner. Et ce danger d'une expansion slave dans les Balkans avec la possession des Dardanelles, sera une grave, menace pour la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce. Etranglés économiquement parla transformation de la mer Noire en un grand lac russe, ces pays cesseraient d'exister comme entités indépendantes et libres. Les Alliés d'aujourd'hui — parmi lesquels la France et l'Italie — redoutent au fond la menace du flot du grand -Empire russe qui débordera partout si les détroits des Dardanelles et du Bosphore tombent aux mains des Russes. L'Italie se méfie encore d'une extension le la puissance russo-slave dans la Méditerrahnée. Déjà la Serbie conquiert en ce moment l'Albanie qu'elle veut s'attribuer. Aux pays balkaniques incombe le devoir d'arrêter le péril de l'hégémonie de la Russie, leur implacable ennemi et pour que leur résistance soit efficace, une union des Etats du Balkans leur impose là formation d'une ligue ou confédération sur la base fédéraliste. Dans la prochaine union balkanique, le rôle d'arbitre seTa dévolu à la Roumanie, dont la pensée gouvernementale directrice est d'assurer aux Balkaniques le premier rôle dans le règlement lu problème des Balkans. Si la Turquie ne pouvait plus se maintenir en Europe par ses seules forces, l'3s Etats balkaniques devraient intervenir pour prolonger son existence. A tout prix il faut donc i [ilpêcher la formation d'un grand Empire russe i-.ir les ruines de la Turquie d'Europe. Il faudr ', en outre, que les Etats de la presqu'île balka: îr.nue restent indépendants de toute puissance firangère. Pour cela ils doivent comprendre que <3 rite indépendance dépend de leur union étroit . A. ce prix seul ils enrayeront des aspirations vrnslavistes vers le Sud. La création de la confé ;5k'ation des Etats balkaniques est donc à cette ! ;:EUre plus que jamais une nécessité urgente, c'est j "Cnr eux une question de vie ou de mort. Thomel JONESCO. DÊPÊCH'S LE BLOCUS Rotterdam. 11 juin. —Les cutt- ■ «nglais Qu Vive et Edward ont été torpillés hi«:' j>ar un sous marin allemand dans la mer du Nord. Le canot de VEdirard a été coulé par mégarde par le sous-marin. Les équipages des deux navires ont été débarqués à Rotterdam par un vapeur hollandais. i LoTîdms. 13 juin. — Le toyeur Intrepid, de Lowestoft, a été coulé par un sous-marin. LA GUERRE Oc AUTRICHIENS Théâtre de la guerre Nord-Est Vienne, 13 juin. — (Hier.)— Entre le Dniester et le Pi-util, les troupes de l'année Pflanzer ont de nouveau combattu plusieurs positions russes. Les localités de Jezierzany et Niezwiska, au nord d'Obertyn, ont été prises d'assaut. Nos ■ troupes 'victorieuses avancèrent vers Czernelica et y passèrent le Dniester à l'est d'Horedenlca. La-lesszczuki a été pris. Pendant la soirée et dans •la nuit. Içs Russes uiîipèrent contre cette ville des attaques désespérées, qui fautes re poussées arec té? pertes les plus consiu*''^es pour l'ennemi. Une attaque d'un régiment de cosaques échoua également complètement sous noire feu. Dans la Bulcovine, les Russes durent également abandonner leurs dernières positions au Pruth. Ils se retirent, vigoureusement poursuivis par nos troupes et avec des pertes considérables, au delà de la frontière de Vém/pire. Les combats d'hier de l'armée Pflanzer, nous valurent près de 5,000 prisonniers.Au sud du Dniester supérieur, les combats continuent. Une contre-attaque russe contre Stanislau a été repoussée. Zurawno, qui avait été évacué en raison de l'arrivée de renforts russes, a été repris hier par les troupes coalisées. Théâtre de la guerre Sud-Ouest Des combats d'artillerie isolés continuent à l'isonzo. Jusqu'ici, les Italiens n'ont pris pied sur la rive est du fleuve que sur .quelques points près de Monfalcone et Covnretto, se trouvant devant notre front. Hier, 'des détachements ennemis escaladèrent, dans 1rs heures matinales près de Plawa, les hautëurs orientales de la rive.mais ils furent refoulés, â la frontière de la Carin-thie, nos troupes ont-repoussé des attaques ennemies contre les passagey J/ni -■ la / du Monte l'arrrffrrr e' ..t\ ^ ï, * ;/ ■'£' :,/■/_ tives des Italiens de r. /a-mdre f onte Piano échouèrent. Pour le surplus, l'ennemi s'avance ANGLETERRE. — Pertes S.jiiloureuses Londres, 12 juin. — Le Daily K ws dit dans un article de fond : Les pertes ju : u'à^présent sont plus élevées que le chiffre du corps d'expédition à l'origine. Le journal rappelle pour mémoire que les pertes se chiffraient fin octobre à 57,000, le 2 avril à 100,000 et le 11 avril à 139 mille 347 hommes. La principale cause de l'augmentation terrible des pertes devait être le combat aux Dardanelles. Le journal termine son article : o II est évident que la continuation du combat avec de telles pertes est impossible pour une longue période. Heureusement nous savons que le combat ne peut plus être prolongé pour longtemps. La campagne eux Dardanelles ne peut perdurer dans sa forme actuelle pendant beaucoup de semaines, sans qu'une décision advienne. v Londres, 12 juin. — Le Daily Chronicle sup-pose Qu'environ la moitié des pertes totales, annoncées par M. AsqUith, sont comptées pour les combats aux Dardanelles. Londres, 12 juin. — La liste des pertes d'a-vant-hier contient les noms de 50 officiers et de 2.100 soldats. La liste des pertes d'hier compte 101 officiers, ainsi que 2,398 hommes. ANGLETERRE. Arrestation du capitaine de l'« Eitel-Friedrich » • Algésiras, 10 juin. — Un croiseur anglais a arrêté, à bord d'un vapeur il..lien, le capitaine allemand du croiseur auxiliaire Prinz Eitel-Friedrich, qui avait pu s'échapper de l'Amérique, déguisé en cuisinier. ITALIE. — En Tripolitaine Madrid, 10 juin. L'Impareial apprend qu'un vaisseau de ligne italien, 8 canonnières et quelques torpilleurs sont arrivés devant. Tripoli. D'après ce journal tous les détachements italiens seront retirés de l'intérieur de la V ditaine et ramenés à Tripoli. HOLLANDE. — Un aéroporté inconnu Tholen, 9 juin. — Un aéroplane r. 'ïvolé cotte ville ce midi à très grac.de haute i n'a pu en déterminer la national ;:.'. RUSSIE — Plaintes coi>! • i les Alliés Pétrograde, 13 juin. — Le So- ■■ li remja exprime le profond méeontentemer ce la population russe au sujet de la faiblesse et la dispersion des attaques sur le front de l'Ouest,oui laissèrent passer le moment propice, où l'ennemi était affaibli par les opération au front de l'Est. Le journal espère qu? l'offensive annoncée de-J'offre deviendra finalement une réalité. RUSSIE. — Pertes en officiers russes en Galicie Pétrograde, 9 juin. 1— Les premières dix listes - des pertes, dans les combats en Galicie, contien- »tn m tmiqués aflie; yen à peu vers nos positions dans quelques régions de frontière. C'est ainsi qu'il se trouve à Cortina d'Ampezzo, Fiera di Primiere et Borgo. ITALIENS Rome, 10 juin. — Il n'y a rien d'important à signaler de la frontière d,u Trentin et du Tyrol. Il résulte de nouvelles arrivées ici que les Autrichiens ont eu, dans les combats du 7, 8 et 9 juin, pour la possession du Freiltofel, plus de 200 tués et 400 blessés et ont abandonné 220 prisonniers en nos mains. Dans la nuit du 10 juin, les Autrichiens renouvelèrent leur attaque contre cette wosition, à laquelle ils attribuent une grande impovid7lVe- Le long de la ligne de Vlsonzo, nos troupes combait£nt encore vigoureusement mour vaincre la résistance aè V ennemi. FRANÇAIS Paris, 11 juin. — (1-5 heures). — Il n'y a rien d'important à d jouter au communiqué d'ivier soir. A l'est du Labyrinthe nous avons <enlevé plusieurs boyaux, près de la qrand'route d'Arras à Lille. Vans la région d'Uébuteme, nous avons élargi nos gains au nord et au sud du front d'attaque du 7 et fait la conquête de plusieurs tranchées. Nous avons fait sur ce point 100 prisonniers <et pris des mitrailleuses. Paris, 11 juin. — (23 heures.) — Nous avons consolidé nos posiUons en avant de Neuville-Saint-Vaast. Dans la région de la^Ferme Tout-Vent, au sud d'Rébuterne, nous avons organisé les positions conquises le. 10 au soir et dans la | matinée du 11. Nous avons fait 160 prisonniers, parmi lesquels un chef de bataillon ; en outre, de nombreux blessés ajjemands ont été recueil-Us daps nos ambidancës. Nous avons pris trous mitrailleuses et, attaqué les lignes ennemies sur une longueur de lit. . 9nLV une profondeur d'un kilomètre. TJne forte contre-ai- nent 8,330 noms. La. dernière liste date du 14 mai. RUSSIE. — La situation à Varsovie Le Glos Narodu du -l-juin apprend de Stockholm que le service télégraphique à Varsovie est supprimé pour le trafic public. Les correspondants de journaux ne peuvent plus quitter les hôtels et ne rien communiquer au sujet de la situation à V arsovie. AUTRICHE. -- Contre l'ennemi héréditaire Berlin, 11 juin. — On annonce de Laibach : Dans le duché de Carniole plus de 30,000 volontaires âa-és de plus de 50 ans se sont fait inscrire jusqu'ici pour la campagne contre l'Italie. AUTRICHE. — En Galicie Londres, 12 juin. On mande de Pétrograde au Times : Depuis que l'état-major général a annoncé l'avance de forces ennemies considérables au delà du Dnjestr, l'inquiétude règne au sujet du sort de Lemberg. Les journaux du matin du 9 juin annoncent que tons les préparatifs pour l'évacuation de la 'ville ont été exécutés. Les armées austro-allemandes, augmentant toujours en forces, seraient concentrées au Dnjestr, à 24 milles de la ville. On s'inquiéterait aussi au sujet de l'offensive de l'ennemi dans la direction de Kow-no. On espère en silence que les alliés détourneront les Allemands et les Autrichiens en Galicie. AUTRICHE. — Une défaite italienne Budapest, 11 juin. — Au Nord-Est de Gôrz une nouvelle attaque italienne a été repoussée, î Des centaines de tués gisaient devant notre front. " La retraite des Italiens s'effectua dans un ! grand désordre. Il est certain que les Ita-i liens, dans un désordre inouï, tirèrent sur eux-[ mêmes. Près de Ronchi, ainsi qu'au Ereikofel, î et plus loin au lac de Vola, les attaques italiennes. exécutées avec des forces considérables, furent repoussées. Une double noussée en avant tentée par une brigade italienne de la direction de Cortina et Amprezzo, dans la région du Teu-felst.ein, a été définitivement repoussée. TURQUIE. — Une défaite des Anglais i Constantinople, 11 juin. — D'après un télégramme de Bagdad la tentative des Anglais à marcher sur Tabris, a été repoussée par les troupes turques. TURQUIE. — L'attaque des Dardanelles Paris, 11 juin. — Le Journal déclare que la remise du commandement en chef de la flotte française aux Dardanelles au vice-amiral Nicol a des rapports avec l'activité plus vigoureuse de la flotte française aux Dardanelles. Il est probable qu'on v enverra des unités de la classe du Patrie et du Démocratie, de manière que la flotte française constituera une escadre. Par l'interven- v,mTLm taque prononcée le 11 au matin par l'ennemi a été repoussée. Dans la région de la Ferme Quen-nevières à l'est de Tracy-le-Mont, nos tranchées sont fortement établies au contact immédiat de, l'mnemd, qui n'a pas contzre-attaqué aujourd'hui et ne s'çst manifesté que par son artillerie.En Champagne, dans la région de Beauséjour, l'ennemi a renouvelé sa tentative contre les tranchées, théâtre des derniers combats, et dont nous demeurons maîtres. TURCS Constantinople, 13 juin. — Sur le front du> Caucase, les Russes, qui avaient été refoulés le 9 juin par nos contre-attaques dans leur marche en avant dans la direction d'Olty, perdirent en-viron 1,000 hommes dans une rencontre. Deux officiers et un certain nombre de soldats ont été faits prisonniers par nous. Au front des Dardanelles, l'ennemi tenta, dans la nuit du 9 au 10 juin, après minuit, d'exécuter des attaques près d'Ari Burnu, contre notre aile droite, maïs il fut refoulé avec des pertes considérables pour, lui. TJne opération, exécutée dans la même nuit? près de Sedd-ul-Bahr, var une partie des forces ennemies et qui tendait à s'approcher de notre aile gauche, resta inefficace en raison de notre feu. Le matin du 11 juin, nous avons détruit une mitrailleuse qui couvrait la fuite de l'ennemi qui se trouvait devant cette ailç. Nous vîmes une partie des troupes ennemies abandonner les tranchées, puis s'enfuir encore plus loin, Le 11 juin, le feu soutenu par moments près de Sedct^l-Bahr et Ari Burnu, continua encore. Nos batterie» de l'Anatolie bombardèrent le 10 juin, près Sedd-ul-Bahr des transports, des campements et des ponts de débarquement de l'ennemi. Le feu que ces batteries dirigèrent sur Vartillerie ennemie à l'ouest de Hissarlik, était très efficace. Rien à signaler des autres théâtres de la guerre: ' - ,AS5 tion de l'Italie, qui peut exécuter le blocus à la côte autrichienne, les Alliés ont pu retirer des unités de l'Adriatique. SERBIE. — La marche des Serbes en Albanie Rome, 12 jniîlt. — Corriere d'italia annonce : Un 'détachement dô Serbes a occupé Pepra-dez, Starce, Lagne, Keinenfca. Un autre détachement, qui comprenait également des Monténégrins, a occupé Pankatjai, Kuma, et s'est avancé jusqu'à Premesi. Il semble vouloir occuper Zao-rinasbene et pousser en avant vers Alessio. Les Serbes progressent également du côté d'Elbas-san. Ils brisèrent- la légère résistance qui leur fut opposée et occupèrent Tirana. On s'attend à une action immédiate contre Durazzo. Lisez en TROISIÈME .PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. ETRANGER FRANCE. — Les caisses (l'épargne. — Paris, 13 juin — D'après le Temps, l'excédent des remboursements aux caisses d'épargne en France, entre le 1 janvier et . le 10 juin, vis-à-vis des dépôts, s'élevait à 69,497,282 fr. ANGLETERRE. — Keir Hardie se retire. — Londres, 13 juin. — Le député Kair Hardie so voit obligé, pour des raisons de santé, do renoncer à tout travail pendant six mois au moins. ANGLETERRE. — A la Chambre des Communes. — La question des traitements des ministres. — Londres, 10 juin. — Dalziel (libéral), critiqua à la Chambre des Communes, reprochant aux ministres de vouloir répartir entre eux par parties égales leurs traitements à l'insu du Parlement. M. Asquith protesta contre le fait que la Chambre s'inquiète de l'empJoi personnel des traitements des ministres. Londres, 10 juin. — Le collaborateur du Daily News au Parlement décrit la scène qui s'est jouée à la Chambre des Communes lorsque la question des traitements des ministres fut tranchée. La Chambre était bondée et excitée. M. Asquith se mit dans une colère extraordinaire. M. Bonar Law était assis à côté de lui, sérieux et inquiet. Plus bas, était assis M. Churchill, la tête a.ppuyée sur ses mains. Le député libéra-J M. Kellaway s'écria que les listes des pertes de ce jour portait 100 morts et des milliers de blessés en Flandre; il continua ainsi : Nous ne faisons pas de querelles personnelles. Pour l'amour do Dieu, com- r

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