Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 09 July. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4nb4g/
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). I " ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. - Les réclamations concernant les abonnements doivent Être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois- 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 ' m. E A > A ^ M "C—' Le Bruxellois -*• -»■-» -m.-»" -A -w .*-* YT ^TT\ -a- -rr**. tr tjv i».-r rr -Kcr -ir-» w» "or» w TT» 7%, TMT *"r< ANNONCES Faits divers et Echos ....... La ligne, fr. 5 Ofl Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de 3a Caserne i tr* n tf+as - « n ts s e par jour RÊVES Les reves I Question d actualité brûlante! C: cun de nous ne fait-il pas depuis des mois, i rêves qui, hélas I ne sont trop souvent que d' freux cauchemars ? Qui n'a pas rêvé, t-es jor ci par exemple, d'avoir des pommes de te nouvelles ? Et combien de no<s concitoyens prennent leurs rêves pour la réalité et qui, leur réveil, s'empressent de narrer à leur ci cierge ou simplement à la «femme à jourm 'de. l'épicier du coin, comme faits réellement rivés, les rêves qu'ils viennent de faire ? Je ne vois donc pas pourquoi je ne me lais rais pas aller à dire quelques m-ots d'une qu tion souvent agitée, même par des esprits i se défendent de toute superstition. Certains ves, certains pressentiments se sont en ef trouvés conformes à ce que devait être un je la vérité et cela de façon frappante. En il que savons-nous du rêve, ce mystérieux pi liomène? Est-il une simple réaction inconscie] .des sensations ? Appartient-il à un domaine tal particulier? Il serait absurde de dire que rêve apporte avec lui ses avertissements et d' duire de là une sorte de loi. Mais on ne p< pourtant refuser créance à des récits où le ri se trouve avoir joué ce rôle d'avertisseur. Depuis que cette question est soumise a controverses des psychologues, bien des pai cularités vraiment singulières ont été con gnées. C'est ainsi qu'il y a quelques anné une société allemande, présidée par le Docti Muliex, avait groupé déjà nombre d'obser tions psychiques, les collationnant pour ainsi re, cherchant à en faire des documents d'étud A la façon dont le problème est abordé, ne npus trouvons là sur u.n terrain toujours ni veau et la matière est, en vérité, si bizar qu'on peut concevoir toutes les défiances, viie raisonnable serait impossible du reste nous nous mettions à attacher trop d'imp-tance aux rêves. Je me borne à constater que la psycholoj ne dédaigne plus de s'enquérir de ce qui f autrefois semblé amusement de bonnes fe mes ou inquiétudes naïves. Combien sont éloignés ces temps où un ho pie sérieux aurait cru au-dessous de sa dign 'd'enregistrer ses rêves ! Paul Bourget, il y a quelques années, c( tait, après avoir très probablement hésité à \ blier^ce souvenir, comment il fut troublé p fondement de la confirmation donnée à un ri qu'il fit à cette époque. Il se trouvait en I lie. Une nuit, le chroniqueur Léon Chapron, brillant écrivain trop tôt enlevé aux lettres, 'appàrait en rêve, gisant sur son lit de mo CepeJîSant qu'il était là, inanimé, Bourj croyait entendre — vrai rêve de journaliste ! des discussions de confrères sur celui qui < vait lui succéder dans la critique dramatiqi Or, à ce moment, il ignorait même que Cl pron fût malade. Huit jours après, il appren sa fin prématurée. Le rêve avait dit vrai. Un autre cas intéressant : M. Chaunoay-E pew, Américain pratique — comme sont ta les Américains — et milliardaire qui fut, aussi un «roi» des chemins de fer ou d'au çhose, a raconté que l'origine de sa prodigiei fortune lui vint, alors qu'il n'était que sim] ouvrier, d'un rêve pendant lequel s'étaient s< dain dessinées pour lui d'heureuses combin sons d'affaires. Citerai-je encore le souvenir rapporté par de nos savants médecins ? Il rêva un jour qu' de ses ancicas camarades, interne des h'ôpiir. 'de Bruxelles, était mourant dans une ville v sine de celle qu'il habitait alors et qu'il 1*£ pelait désespérément. Il eut à ce point, à s réveil, l'obsession de ce cauchemar, que, t< en -se raillant intérieurement de sa créduli il se rendit dans cette ville et s'informa, trouva son ami dans un hôtel, où il avait s'aliter au cours d'un voyage imprévu. Que prouvent ces histoires? Le hasard s< y joue très probablement le grand rôle. M, est-il défendu de les relever avec quelque térêt? C'est d'ailleurs à cette catégorie de yes réalisés que se rattache l'histoire d'un n gistrat français, M. Bernard, qui en attesta parfaite authenticité. Il était alors procureur de la République Lj'on et, après une session très chargée, il av été prendre quelque repos à la campagne, était grand marcheur et se plaisait à faire ■longues excursions à pied. Il lui arriva un je de s'égarer et quand il retrouva son chemin, constata qu'il était à une assez grande distar de son logis. Très fatigué par la marche, nuit étant d'ailleurs venue, il avisa une e berge solitaire, une auberge de routiers où se décida à pa'sser la nuit, bien que le gîte ;fût guère tentant. Il n'y avait dans l'auber que l'hôtelier et sa femme, dont les phys nomies n'étaient pas de celles qui inspirent c< fiance. Mais bah ! il était harassé, et une n est vite passée. Il s'accommoda de l'abri. Ap avoir rapidement dîné, un peu surpris de persistance avec laquelle le couple le regardf il monta se coucher. La chambre qui lui av été réservée n'était pas avenante : on y accéd par un Long couloir, très obscur. En examins sa disposition, le touriste s'aperçut qu'il y av ■une autre porte qu'il ouvrit : c'était en réal une porte-fenêtre à laquelle était attachée u échelle. Elle donnait sur une cour et se tri vait au-dessus de l'écurie. Bien que le lieu i assez sinistre, le magistrat s'endormit profi dément. Mais il ne tarda pas à être en pr à un tragique cauchemar. Il lui semblait qu essayait d'entrer dans la chambre par la poi fenêtre que, par prudence, il avait barricad' et que, par le trou de la serrure, il apercev de la lumière. L'impression fut si pénible qu'il se réveil et, en vérité, il se demanda si ce qu'il av cru entendre n'était pas une illusion. Il fut loi temps, avant de (pouvoir se rendormir. M; alors, le cauchemar se renouvela. « Je crus voir, je vis dans mon sommi cette chambre où j'étais. Dans le lit, moi un autre, je ne sais. La porte dérobée s'i vrait. L'hôtelier — mon hôtelier — entrait, long couteau à la main ; derrière lui, sur seuil de la porte, sa femme, debout, sale, guenilles, voilant de ses doigts noirs la lumi d'une lanterne. L^hôtelier, à pas de loup, s': prochait du lit et plongeait son couteau de le cœur du dormeur. Puis le mari, .portant cadavre par les pieds, la femme le souten; par la tête, descendaient l'étroite échelle... curieux détail : L'homme portait entre ses de: le mince anneau qui tenait la lanterne... » voyageur poussa un cri et ouvrit les yeux, faisait grand jour. Il sourit de ses halluci; tions en apercevant la claire lumière et qui l'auberge assez mal nommée 1'« Auberge < Amis ». M. Bernard avait oublié sa mauvaise nuit son rêve quand, quelque temps après, il dans les journaux le récit de la disparition m térieuse d'un avocat, M. Armand Gillet. 1 avait perdu ses traces depuis qu'un roulier i trait vu entrer dans une auberge, la famei « Auberge des Amis ». Ce nom frappa aussitôt M. Bernard et : aventure lui revint en mémoire avec persistan Bien que cette affaire ne fût pas de son r sort, car il n'occupait plus les mêmes fonctio il la suivit avec curiosité. Cette curiosité doubla quano il apprit que l'aubergiste et feipme, interrogés, niaient avec obstination ai hébergé M. Gillet. Ils déclaraient d'aille qu'ils ne disposaient que de deux chamb pour les voyageurs et que cette nuit-là tou deux avaient été occupées. Cédant à un sei ment assez explicable, il alla trouver le ji d'inçtriiriion rhnrcrA rlA d.ftrmn7rir la in^rî^ ni Jl JC«. J--"v- je-*- Ji- causer avec lui de cette disparition qui faisait grand bruit. Le hasard fit qu'il arriva au moment où la la- femme, mandée pour la seconde fois, était quelles donnée par le juge, répétant qu'elle ne savait af- rien, qu'elle ne pouvait donner aucun éclair-;rs- cissement. rre M. Bernard, admis à assister à l'interroga-; jui toire, l'écoutait, très ému; et, en effet, par unj à phénomène qu'il ne s'expliquait point, il «re-sn- vivait» son rêve. ie>> Ce fut instinctivement qu'il s'écria, s'adres-sant à la femme : — Vous parlez de deux chambres seulement. ?r" Et la troisième, celle qui est au-dessus de l'é-• curie ? rg_ L'hôtelière eut un brusque tressaillement. Et [et le magistrat, comme inspiré, continua : iur — M. Gillet a couché dans cette troisième it, chambre. Pendant la nuit, vous êtes venue avec îé- votre mari, vous, tenant une lanterne, lui, un lté long couteau ; vous êtes montés par l'échelle ; vi- vous, vous êtes restée sur le seuil de la porte le pendant que votre mari allait ég'orger le voya-in-, geur... Puis vous avez pris le cadavre, vous, :ut le tenant par la tête, lui, par les pieds ; vous ;ve Pavez ainsi descendu par l'échelle; pour vous éclairer, votre homme portait l'anneau de la ux lanterne entre ses dents... ti- — Vous avez donc tout vu! s'écria la tem-si- me épouvantée. iS> Dans l'écurie, sous un tas de fumier, on re-:ur trouva le corps d'Armand Gillet et à côté de lui, les ossements d'un autre voyageur qui, dl" quelques années auparavant, avait lui aussi myis-es- térieusement disparu dans la région. us Le rêve que M. Bernard retraçait, c'était donc )u~ la _ réalité ! Il avait rêvé un événement qui de-te> vait s'accomplir dans la chambre où il repo-La sait ! v Mettons qu'il y ait là des coïncidences 31 fort étranges. Le magistrat ne hasarda pas une autre hypothèse, et il ne se crut nullement doué du don de seconde vue. Ajoutons d'ailleurs aue r'e ces procédés d'investigation judiciaire ne doi-:ût vent pas être encouragés. Mais il n'arrive pas m- tous les jours (non plus qu'un magistrat ait, par un songe, comme dans les anciennes train- gédies, la révélation des affaires criminelles que ité la justice aura à éclaircirl Gin. ÎVliiO, >n- E L7t GUERRE ce Communiqués OMciels rt! ALLEMANDS ,et BERLIN, S juillet. — Officiel de midi : le- Théâtre cJe !a guerre à l'Ouest ie Groupa d'armées du prince héritier Ruppreeht ia- L'activité de lJartillerie s'est ranimée dans la lit soirée. Elle a revêtu, par moments, au cours de la nuit, une intensité assez grande des deux côtés le- de La Lys, au canal de La Bassée et de -part et us d'autre de la Somme. lui Vive activité de reconnaissance. :re De vigoureuses agressions ennemies -près de ise Merris et au sud de la Lys ont échoué. île Groupe d'armés au Kronprinz ailsmancî. A l'ouest de Château-Thierry, un vif duel d'artillerie a -persisté. Des agressions ennemies contre le secteur de un Clignon et au sud-ouest de Reims ont été refons-un sêes. U.K Le lieutenant Billik a remporté sa 22e victoire -11" aérienne. ^ BERLINj S juillet. Officiel. iut La guerre aérienne. té, Dans l'après-midi du 6 juillet, deux équipes Il d'aviateurs de marine du corps de la marine, sous dû le commandement du premier lieutenant de la réserve Kristiansen et du lieutenant de réserve ;ul Becht, ont gravement endommagé, devant l'em-lis bouchure de la Tamise, les sous-marins anglais in- « C 25 » et « B 51 » par des portées à coups de rê- bombes et le feu de leurs mitrailleuses. Des conta.- tre-torpilleurs ennemis ont tenté de remorquer les la deux sons-marins. « C 25 » a été observé à la fin in passe de sombrer. à BERLIN, 8 juillet. — Officiel du soir : ait Rien de nouveau des fronts de combat. La guerre sous-xnarine. BERLIN. 8 juillet. — Officiel: ji Nos sous-marins ont coulé dans la Méditerra-ce née quatre vapeurs et trois voiliers, jaugeant biut ja environ 16,000 tonnes. Yi AUTRICHIEN ne VIENNE, 7 juillet. — (Officiel). ge ; Comme nous n'aurions pu maintenir le delta du io- Piàve sans de lourds sacrifices, nous avons retiré >n- nos troupes engagées en cet endroit, vers la po-uit sition de digue sur la rive orientale du bras prm-:es : cipal. Ce mouvement s'est opéré dans la nuit du ,'a 5 au S juillet. L'ennemi a continué ses attaques Jî«. jusqu'à la rivière hier midi. A l'est du Monte Pertica, le vaillant régiment a,J d'infanterie d'Ottoean, n. 79, a repoussé des at-taques italiennes au cours de sanglants corps à î11' corps. lt,e En Albanie, les Français et les Italiens ont at-ne taqués nos positions de montagnes entre Devoli ïil" et Osum. Au cours du combat, l'ennemi réussit à remporter des avantages en deux endroits, qui lui furent néanmoins enlevés aussitôt en contre-on attaque. te- BUL&ABE SOFIA, 5 juillet. — Officiel. Front de Macédoine. a. Au nord de Bitolia, en plusieurs endroits à a;t l'est de la Czerna et 'sur les deux rives du Vardar, ,jr. duel d'artillerie, qui a été très violent par mo-jis ments. Dans la plaine devant les positions à l'est de Serres, engagements de patrouilles. Dans la boucle de la Czerna, un avion français a été con-01j traint, après un combat aérien, à atterrir derrière )u_ nos lignes. un TUBC e'® CONSTANTINOFLE, 6 juillet. bre Frorst de Paiesîine '•P- Activité combattive minime sur tout le front. ns Rien d'important à signaler sur les autres le théâtres de la guerre. int un FRANÇAIS T t"C j € PARIS, 7 juillet. — Officiels S h. p. m. jl Actions d'artillerie au sud de l'Aisne dans la la_ région de Longpont-Corcy. Les Américains ont jta exécuté des coups de main dans les Vosges et ;,,e ramené des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. et PARIS, 7 juillet — Officiel, 11 h. p. m. ]ut Aucun événement important à signaler au cours v's- de la journée. v ITALIEN ■se ROME, 6 juillet. — Au Piave intérieur, notre pression a été continuellement vigoureuse et ion acharnée. Au cours de la journée d'hier, nous ce. avons continué à gagner du terrain malgré la es- résistance tenace opposée par l'ennemi, $as à pas, ns, et nous avons atteint de nouveau la rive droite re- du Piava Uuova à la hauteur de Grisolera. De sa plus, iOO prisonniers, dont six officiers, sont tom- oir bés entre nos mains. ns Une vigoureuse contre-attaque tentée par l'en- res nemi plus au nord, dans la direction de Chtesa- tes Nuova, fut repoussée après un vif combat. iti- De violentes attaques répétées contre nos po- ige sitions à Portes di Salton (au nord-est de la inr Hr i-f, ha ) ph des attaaues d.e ■hatrouilles tentées + ■*-> w j*-* jk. jl v je. - sur le Cornova (Sasso Rosso), ont échoué. Nos forces aériennes ont été très vivement actives et ont jeté des projectiles sur des troupes ennemies et des points importants. De plus, deux avions ennemis o-,it été abattus au Piave inférieur. A i S heures après midi, l'adversaire, après cinq f jours de combat ininterrompu, qui était encore rendu plus âpre à cause ôjis embûches ennemies et des difficultés de terrain,, a été rejeté complè-L tement sur la rive gauche du Piave. Nous avons ainsi couronné brilamment notre victoire dans la première grande bataille de notre contre-action offensive et élargi l'enceinte autour de Venise. -ANGLAIS LONDRES, 6 juillet. — Officiel: Dans les environs d'Ypres, quelques engagements entre patrouilles noiis ont permis de faire des prisonniers. L'artillerie allemande a été active entre Vil-lers-Bretonneux et l'Ancre. -ôvO- DERNIÈRES DÉPÊCHÉS LES EVENEMENTS EN RUSSIE Assassinat ds l'Ambassadear ailëniaiiâ à MoscgiL Nouveaux détails. Moscou, 7 juillet. — Afin d'être sûrs de pouvoir s'introduire dans l'amoassade et d'être mis en présence du comte Mirbach lui-même, les deux assassins s'étaient fait annoncer, grâce à un passeport qu'ils avaient su se procurer,com-me mandataires de la commission de la lutte contre la Révolution et commencèrent à parler du procès d'un certain comté Mirbach, officier à Bucarest, qui est un membre; d'une branche hongroise éloignée de la famille, personnellement inconnu de l'ambassadeur. Ils s'étaient même munis des actes du procès. Ce n'est qu'au bouf d'un certain temps qu'ils tirèrent tous deux leur revolver et firent feu sur le comte, ainsi que sur le conseiller de légation, Riezler et sur le lieutenant Miiller. Aussitôt îprès avoir tiré, ils sautèrent à travers la fenêtre du rez-de-chaussée et lancèrent encore au cours de cette opération des grenades à main contre "l'ambassadeur déjà blessé. Les autres membres de l'ambassade ne furent point blessés. Les criminels s'enfuirent au moyen d'une auto qui se trouvait toute prête et sur laquelle la garde, surprise, fit vainement feu. J* Après que Tschitscherine et Karachan, aussitôt le meurtre connu, se furent rendus à l'ambassade pour exprimer leurs tilus vifs regrets au sujet du crime, qui ne s'adresse pas encore tant à l'Allemagne qu'aux Bolscheviki, Lenine et Swerdlow se rendirent à lei'j tour, deux heures plus tard, chez le président dû comité .central exécutif. Ils firent la même déclaration et assurèrent que tout ce qui était-jthumainement possible serait fait pour punir les"coupables. Depuis lors il a été établi que les assassins se sont réfugiés au quartier-genéral d'un groupe de révolutionnaires socialistes de gauche. La maison a été cernée par les troupes. Les chefs du parti socialiste-révolutionnaire de gauche Kamkaw, ICarlia et Spiridonow n'ont point fait jusqu'ici acte de préserce au grand théâtre où se trouvent assemblés tous les membres du Congrès des Soviets. ' Il est à peu près certain q\ie l'assassinat devait êtr£ le signal d'une révolte contre la domination des Bolscheviki. Une partie des socialistes-révolutionnaires de gauche unis au révolutionnaire-socialiste de droite Sawingow et ses agents de l'Entente, paraissent y être compromis. Sawingov/ est le chef du parti ententiste à Moscou et a des intelligences avec les Tchéco-Slo-vaques et les Menschewiki. Il fut ministre de la guerre sous ICerenski et l'arrestation d'un nombre considérable de ses partisans, opérée il y a quatre semaines environ, n'a manifestement pas suffisamment affaibli son organisation, attendu que les membres du parti révolutiomaire de gauche appartenaient également à la rommisiijn pour combattre la contre-révolution et que deux d'entre eux sont considérés comme les assassins. La responsabilité principale de ce crime honteux incombe à Sawingow, qui se tient momentanément caché et à ses commanditaires. Le gouvernement impérial a exprimé au gouvernement des Soviets de la façon la plus catégorique son espoir d'une poursuite et _ d'un châtiment exemplaire des criminels, ainsi que des criminels qui se trouvent dans la coulisse. Les socialistes-révolutionnaires de gauche avouent ouvertement le criais. Moscou, 7 juillet (soir). — Les socialistes-révolutionnaires de gauche ont avoué qu'ils étaient les instigateurs du meurtre de l'ambassadeur impérial. Leurs représentants enfermés au théâtre ont été arrêtés. Sur plusieurs points de la ville, des combats des contre-révolutionnaires se sont déchaînés contre les Bolscheviki et semblent jusqu'ici se dessiner à l'avantage de ces derniers. Tous les membres de l'ambassade et les autres représentants des autorités allemandes sont indemnes. La presse aiiemande Berlin, 8 juillet. — La «Gazette Générale de l'Allemagne du Nord» dit que si l'on soulève la question à qui .le crime profite, la piste mène aux puissances de l'Entente, dont les machinations consistent depuis longtemps à semer la méfiance et la haine entre l'Allemagne et le gouvernements des Soviets. La «Deutsche Tageszeituag» estime également que le gouvernement russe ne peut être mis en cause. La «Tâgliche Rundschau» est d'avis que personne en Allemagne ne coupera dans la lourde spéculation de susciter un conflit entre le gouvernement des Soviets et l'Allemagne. La «Gazette de Voss» pense qu'il n'est pas exclu de supposer que les assassins appartiennent à l'aile gauche des socialistes-révolutionnaires. Mais comme le meurtre d'un ambassadeur ne pouvait leur paraître _ un élément de succès contre l'Allemagne à lui seul, les instigateurs doivent avoir eu un autre but, notamment de tendre les rapports entre la Russie et l'Allemagne. C'est ce çiui a pu être l'intérêt des puissances de l'Entente et notamment de l'Angleterre. Le journal exprime l'espoir que le contraire de ce qu'elles voulaient se produira.Le «Berliner Tageblatt» demande ce que les puissances de l'Entente auront gagné par ce meurtre ^sans> influence sur l'évolution politique. Il est clair que ceux qui cherchent à satisfaire leurs sentiments de vengeance ou leur soif de représailles par le meurtre, voient en même temps des alliés dans les puissances de l'Entente. La «Germania» estime que l'attentat empêchera l'union avec les Puissances Centrales, annoncée par l'«Isvestija». Le «Vorwarts» dit que si le meurtre est dû aux excitations des Puissances de l'Entente, on ne se trouve pas en présence d'un habile coup d'échecs politique, car la situation de l'Alle-maçne envers la Russie s'en trouvera plutôt améliorée qu'empirée. Le journal estime qu'il s'agit d'un acte posé par les extrémistes nationalistes russes. La presse viennoise. Vienne, 7 juillet. — Toute la presse viennoise est indignée par l'assassinat de Moscou. Le «Fremdenbîatt» dit qu'il va de l'intérêt immédiat du gouvernement russe, puisque son honneur et sa considération se trouvent compromis par ce crime, de mettre tout en œuvre pour faire justice du sacrilège; il est indéniable que des provocations excessives émanent des ex^al- Hoc A a la P'iiïcid rJor»c 1» V»iif c\f» c4uir rnritrp 1pc Soviets parce qu'ils ont conclu la paix, plaçant ainsi les intérêts de leur patrie au-dessus des visées anglo-françaises. Et, alors même que, d'après les nouvelles sérieuses parvenues, le gouvernement russe était précisément sur le point d'en appeler à l'assistance allemande contre les velléités interventionnistes de l'Entente, il faut faire toutes réserves quant à juger des origines du crime jusqu'à ce que la lumière soit faite. Après avoir rappelé l'assassinat de Jaurès et celui du comte Witte, la «Neue Freie Presse» dit : « Ce crime doit émaner de gens qui voulaient provoquer une crise.dans les relations entre l'Allemagne et la Russie. » L' «Extrablatt» écrit : Chargé d'une mission de paix, il s'est attiré la haine du parti de l'Entente ; il est devenu sa victime, mais le but visé par cet acte sanguinaire n'est pas atteint. La nouvelle Russie ne songe pas à se lancer dans de nouvelles aventures de guerre. La «Reichspost» indique également comme instigatrice du ïneurtre l'Entente qui veut se préparer un nouveau front de l'Est, par son empiétement sur la côte de Murman et était mécontente de ce que les Russes se mettraient peut-être du côté des Allemands, ce qui dénotait l'accord complet entre le comte Mirbach et le gouvernement des Soviets. Le «Zeit» : L'Angleterre ne doit s'en prendre qu'à elle-même si un pareil événement apparaît comme du travail commandé par elle, car l'histoire de la guerre n'offre que trop d'exemples, combien la diplomatie anglaise hésite_ peu quant au choix des moyens; mais elle n'atteindra point son but. La paix européenne sera rétablie depuis longtemps avant que la Russie ne manifeste de nouveau l'envie" de se mettre à la solde de l'Angleterre.Kerenski précurseur de i'assassinat de Fvlirbach Berlin, 8 juillet. — On mande de Genève au «Lokal Anzeiger» : Avant d'avoir connaissance de l'assassinat du comte Mirbach, Kerenski avait communiqué à un reporter du «Petit Parisien» le résultat de ses observations ^expérience relativement à la grande activité du comte en Russie; l'influence personnelle de l'ambassadeur idlemand aurait été sans bornes en ces derniers temps ; il projetait des réformes absolument radicales dans tous les domaines, et dès lors, l'Entente avait intérêt à lui opposer immédiatement une contre-partie. Kerenski aurait donné, à ce sujet, des détails plus précis au gouvernement français.. D'autre part, on mande de Lugano.au «Berliner Tageblatt» que Kerenski sçrait attendu à Rome cette semaine. La conîrs-révoiutiCn en Russie Moscou, 7 juillet. — Les Tchéco-Slovaques ont occupé Sysraw et s'avancent en gros contingents unis à la garde blanche, dans la direction de Kuznekarl-Ransar. La nouvelle de l'occupation de Ransar par les Tchéco-Slova-queS n'est pas confirmée. Dans la région de la station de Kusa, des détachements du Soviet ont occupé plusieurs villages et marchent de l'avant. Entre Tagil et la fabrique de Yask, un combat s'est déchaîné entre la garde blanche et les forces armées des Soviets ; les combats durent depuis plusieurs jours déjà. Du côté de la garde blanche, 600 hommes, quatre automobiles blindées et un train blindé prennent part aux combats. Au front de l'Ou.al, Jes forces armées des Soviets ont battu les Tchéco-Slovaques et occupé Kaslin, à 125 verstes d'Ekaterinembourg et à 1G0 verstes de Tscheljabine. Ce succès assure aux coiB.maa.GOS cirs Soviets la -possession de la plus grande moitié de la région d'Ekaterinembourg à Tséheljabine. Une allianse russo-allemands? Vienne, 6 juillet. — D'après un sans-fil de Moscou, le gouvernement des Soviets s';est réuni en séance extraordinaire, l'apparition de Groupes i-,r>r"in;seç avart été signalée à Tc'iita (Tranibaïkalie). Dans le cas où les troupes japonaises et anglaises prétendraient occuper le pays, le gouvernement des S-oviets n'hésiterait pas à conclure une alliance avec l'Allemagne. La iutta des Soviets contra les Tohéso-Slovaquss De Bâle : D'après une dépêche de l'Agence Havas, Lenine a décrété la création d'un conseil de guerre, spécialement chargé de la répression du mouvement tchéco-slovaque. De ce conseil, font partie le. général Mouravieff, qui a été mis en liberté, ainsi que deux membres du commissariat de la guerre. Ncuvoiles de Finlande De Copenhague: D'après une nouvelle d'Hel-singfors, le Sénat a décidé de rappeler les classes 1892 à 18&3 qui avaient été renvoyées dans leurs foyers; la raison en est la situation troublée de ia Finlande septentrionale. La détention de Kamenew et Kovanko Moscou, 7 juillet. — Le Sénat finlandais a opiné en faveur de la libération immédiate de Kamenew et de Kovanko. Les combats à l'Ouest Berlin, 8 juillet. •— Dans la nuit du 6 juillet, des patrouilles anglaises, françaises et américaines ont attaqué sur tout le front de l'Ouest. Une grande patrouille anglaise a été abattue sous notre feu. Au cours d'une attaque nocturne, nous avons fait plusieurs prisonniers, surtout au cours de la défense contre des entreprises assez importantes de troupes d'assaut françaises au nord du canal du Rhin à la Marne. A la suite de leurs insuccès continus à l'ouest de Château-Thierry, les Américains ont attaqué le 6 juillet avec l'appui des Français. Mais les attaques franco-américaines réunies échouèrent de la même façon que toutes les attaques précédentes. Le gain des troupes américaines assez considérables engagées, se trouve sous un signe défavorable : Pertes sanglantes élevées sans le moindre gain positif. Un vapeur américain da -îS,003 tonnes coulé Washington, 8 juillet. — Le département de la marine annonce que le vapeur-transport «Ko-vengten» (ci-devant «Cincinnati»), de la^ ligne Hapag, jaugeant brut 16,339 tonnes, a été coulé dans la nuit de lundi, au cours de son retour, à travers la zone de barrage. Six hommes d'équipage sont portés manquants. Des passagers n'étaient pas à bord. Jusque mardi, le vapeur s'est maintenu au-dessus de l'eau. Aucun sous-marin n'a été aperçu. Evénements militaires de !a semaine clôturée au a juillet Le 27 et le 28 juin, poussée des Anglais et des Français respectivement sur la Lys et su: l'Aisne, aboutissant à l'extermination des Anglais à Merris, Merville et Vieux-Berquin, à la défaite des Fiançais entre Ambleny et Montgo-bert ; ces derniers avaient gagné un peu de terrain à Cutry, mais l'avaient reperdu dans leui vaine résistance à une contre-attaque. Ainsi, le général Foch ne parvenait pas à opérer ses reconnaissances et à sortir de l'insécurité quant aux projets énigmatiques de l'ennemi. Le 30 juin, vaine poussée française au suc de Saint-Pierre Aigle, suivie, du 1er au 3 juillet, d'attaques infructueuses au sud de l'Ourcq ainsi qu'à l'ouest de Château-Thierry; Le rapport de l'armée du 1er juillet indique, comme capturés depuis le 21 mars, 191,45< prisonniers non blessés (dont 04,939 Anglais entre autres 4 de leurs généraux et 3,100 dî leurs officiers) 89,099 français, entre eux 2 généraux et à peu près 3,100 officiers; le restant composé de Portugais, Belges et Américains plus 2,476 canons et 15,024 mitrailleuses. Au front de Macédoine, le 27 juillet, tenta tive infructueuse de pénétration ennemie dan les tranchées bulgares ; le lendemain 28, mêm extermination de troupes anglaises d'assaut qu voulaient arriver aux tranchées bulgares de Doi ran. An front de Palestine, canonnades réciprc ■ m i i!i j ^t.: j ques ; plusieurs victoires des aviateurs turcs ; progression d'un détachement turc jusqu'à l'embouchure du Jourdain, où la cavalerie ennemie, prise à l'improviste, fut disséminée sous le feu turc. _ Au front italien,_ vaines tentatives des Italiens de prendre pied sur la rive orientale du Piave. Dans les montagnes, répétition des combats locaux opiniâtres à la suite desquels les Austro-Hongrois _ purent maintenir leurs positions. Le 29 juin, attaque italienne, au haut plateau des Sept Communes, contre les positions autrichiennes du Col del Rosso et du Monte di Val Bella, tentative écroulée sous la canonnade autrichienne au Col del Rosso; au Monte di Val Bella, lutte acharnée ayant permis aux# Italiens de prendre pied dans la première ligne austro-hongroise, mais terminée par leur défaite complète et leur refoulement. Ces deux positions eussent, à la longue, exigé plus de sacrifices qu'elles ne valaient, d'où 'la décision prise de les évacuer de plein gré. Le 2 juillet, attaque italienne sur tout le front du Piave, avec feu continuellement croissant, mais sans réussii à prendre pied en un seul endroit, à plus forte raison à franchir le Piave. Ce, pendant que, dans les montagnes, les Italiens échouaient dans toute une série de combats locaux. Effets Us ia guerre sous-marins Berlin, 8 juillet. — Les ennemis de l'Allemagne doivent recourir à toutes sortes d'expédients contre les effets de la guerre sous-marine. On sait de longue date que les vieilles carcasses de navires à voiles utilisées comme greniers flottants ont été réfectionnées tant bien que mal et remises à la navigation. Dernièrement, un sous-marin allemand a rencontré un convoi d'escorte çompeirtant plusieurs vieux vaisseaux de ligne remis en service comme bateaux marchands. Or, un navire de guerre n'est nullement approprié au transport de marchandises; ses installations de chaudières et de machines ne sont absolument pas en rapport avec cette destination. Même après les transformations les plus adaptées à ce" changement de service, le vaisseau de guerre ne devient qu'un navire désavantageux pour la navigation marchande. Si, cela étant, les alliés persistent à opérer ces changements, on peut y voir la preuve de l'efficacité des sous-marins. Une visite à Arras Le préfet du Pas-de-Calais vient de faire une nouvelle visite à Arras. La ville conserve 426 habitants exactement qui déclarent être résolus à tous les sacrifices pour rester dans leur ville. Quand ils n'ont pas de pain, ont-ils répondu _ au préfet, qui s'enquérait de leurs besoins, ils mangent des pommes de terre. Le maire, M. ^Rohard,^ demeure au milieu de ses administrés, en dépit de ses quatre-vingts ans. A 1a préfecture, où l'on se disposait à enlever un obus de 220 non éclaté, tombé le matin dans la cuisine, résident le rédacteur et le jardinier, qui, à aucun prix, ne veulent quitter leur poste. Dans la journée, la ville est déserte, Içs habitants se terrent pour se garer des obus et surtout des gaz. Plus de commerce, les magasins ont été consignés. Le sort tïe Caiiïaisx et da ses co-détenus Berlin, 8 juillet. — On mande au «Berliner Tageblatt», de Paris viâ Berne, qu'à la prison de_ la Santé des détenus politiques, tels que Caillaux, Humbert et Turmel, se plaignent d'être entièrement exposés aux dangers des attaques d'avions allemands. Ils avaient demandé à Koavoir passer dans les sous-sols, lors des bombardements, mais on ne leur a pas donné satisfaction. A chaque explosion, ils souffrent de violentes commotions nerveuses, rendues plus pénibles encore par l'isolement. On se proposerait, paraît-il, de transférer Caillaux et ses co-détenus à la prison de Poitiers. Vaccination obïîgatoire des employés de l'Etat français On mande de Genève qu'un décret du gouvernement français ordonne la revaccination de tous les fonctionnaires et employés de l'Etat obligatoire. Nouveau crédit américain aux ailiés Berlin, 8 juillet. — Selon la «Gazette de Voss». les Etats-Unis_ auraient arcordé un nouveau crédit de cent millions de dollars aux alliés, qui, dans ces conditions, seraient leurs débiteurs pour 6,082,000,000 dollars. L'Entente et ia neutralité finlandaise Copenhague, 7 juillet. — La «Svenska Dag-bladet» est informée d'Helsingfors que le gouvernement finlandais n'aurait pas l'intention de publier la nouvelle déclaration de neutralité conforme aux désirs de l'Entente, mais que, comme il l'a toujours fait jusqu'ici, il observera une neutralité entièrement correcte. Il renonce également à envoyer des troupes en Ca-rélie russe; celles cantonnées à la frontière, dit-il, ne s'y trouvent que dans un but dé.'ensif rôtir rectification Vienne, 8 juillet. — Les journaux qualifient d'absolument injustifiées les rumeurs comme quoi il y aurait un remaniement dans le haut commandement austro-hongrois. La nouvelle_ aura manifestement été propagée par les milieux de l'Entente, aux fins d'amener le monde à une impression déterminée. Selon toute apparence, il s'agirait encore, dit le premier ministre Seidler, des manœuvres ennemies qui ne reculent devant rien pour s'efforcer de disjoindre les Centraux. L'Allemagne ei l'Es.*., .a.-} Kovno, 6 juillet. — La chevalerie de l'Es-thonie et les membres de la i représentation du pays se sont réunis le 2 juillet en Diète ordinaire. C'était leur première réunion depuis le début de la guerre : le capitaine de la chevalerie, M. von Bellinhausen, la plus haute autorité de la Livonie et de l'Esthoiiie, a fait rapport sur son activité durant la période écoulée depuis la précédente session de la Diète, qui remonte à 1914. La Diète a adressé à l'empereur d'Allemagne un télégramme lui exprimant sa reconnaissance pour l'accueil bienveillant qu^il a daigné réserver à leur adresse et aux délégations des diètes d'Esthonie et de Livonie. La elépêche lui exprime la conviction que le rapprochement de l'Allemagne aura une influence considérable sur l'avenir et la culture intellectuelle des deux peuples, appelés à se développer librement sous l'égide de l'Allemagne. L'Empereur a répondu qu'il était heureux de recevoir ces témoignages de loyauté d'anciens pays de culture allemande et qu'il espère, avec l'aide de Dieu, que la patrie allemande _ sera en mesure d'étendre sa protection bienveillante sur les nouveaux Etats. La « grippe espagnoie » en Angleterre La «Westminster Gazette» annonce que l'hôpital de Woking est rempli de personnes malades de la grippe espagnole. Leur nombre est si grand qu'on a dû construire des pavillons provisoires. Dans les comtés irlandais d'An-trim et de Down, plus de 8,0-30 ouvriers d'usine sont malades. D'autre part, l'«Holland-< sche Nieuws Bureau» apprend de Londres que l'épidémie da grippe espagnole continue à faire beaucoup de victimes. Pendant les deux derniers jours, deux cent-trente malades ont été ' recueillis dans les rues de Londres. Dans le centre et l'ouest de la Métropole, plus de 20,0c0 enfr>nts sont atteints de la maladie. A New-castle-on-Tyne, 7,000 à 8,000 enfants en souffrent ég'alement. La destruction des pétroie3 en Roumanie s On se rappelle que les troupes russes en re-; traite ne manquaient jamais de tout détruire .i sur leur passage. Eh bien, les Anglais ont or- - ganisé semblable dévastation lors de la retraite des Roumains. On n'a d'ailleurs pas oublié - qu'au siège d'Anvers, ils avaient fait couler ou Klardi 9 Juillet 1918. - N° 1353 ):■' ■ '' - —— ABONNEMENT DIX CENTIMES Mardi 9 JuiiSet 1913. - N° 13S3

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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