Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 10 March. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cn6xw48n52/
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- «o - *-< ABONNEMENT Bruxeîîes - Province • Etranger Les abonnements «ont reeas exclusivement Piir tous If3 BUREAUX DE POSTES. Le» réclomàtions cor.e^ro^t Iph abonnements doivaet êtrft A<lress4eft r.xcîasivoment au bureau de poste qui a délivré l\'iboanement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : l mois t Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr« 3.00 Tiraga : 125,000 par jour ' v Lé Bruxellois JOURNAL QUOTIBIBIST INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr, 6 Oj Nécrologie 3 o( Annonces commerciales , 2 of Annouces financières 2 PETITES ANNONCES : la gronde ligne 2 Ot Rédacteur en chef : René ARMAND. Rédaction, Administration, Publicité, Vente J BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne) Tirages 125,000 par jour " {flMUQSraVt' " • " nsr,--? ■ ywjnwryTCTPt L' HOMME SINISTRE (,) — Je vote pour Loubet ! Qui dotic jeta à la cantonade, en partant fvour Versailles, il y a sept ans, ce mot d'or-dfe qui, sans revêtir aucune apparence mystérieuse, venait de loin cependant? Tout le morde s'en souvient, ce fut Clemenceau.Aujourd'hui, ce même homme, réfugié «lans le Sénat qu'il méprisait jadis, n'attend pas le jour du Congrès pour énoncer son choix, car le danger est pressant, et nous l'entendons répéter depuis plusieurs jours avec une âpreté inquiète : — Je vote pour Fallières! Connaissant le prestige des chiffres adroitement présentés, il a fait de façon péremp-toire 1-e calcul de sa majorité : il considère le vote comme acquis, parce qu'il a désigné l'Elu de ce doigt fatidique qui avait fait surgir Loubet du néant. Et il a raison, car 280 députés et 120 sénateurs sont francs-maçons, c'est-à-dire domestiqués, c'est-à-dire soumis à une servitude dont on ne peut se faire une idée qu'en relisant dans Tacite la peinture de l'avilissement du Sénat de Domitien. Ceux-là obéiront au doigt et à l'œil du maître.Et Fallières sera élu, à moins que de cette bande de-400 esclaves ne s'échappe à temps une petite cohorte de clairvoyants qui, au risque d'être qualifiés de transfuges, veuillent bien Se souvenir à une heure grave qu'ils sont « Français d'abord ». Car le mot d'ordre que la franc-maçonnerie reçoit de Clemenceau, lui-même le reçoit d'Angleterre. Il n'est pas le pouvoir officiel, il est la puissance invisible qui dirige notre politique extérieure. Il paraît peu o.i pas au Grand-Orient, mais il fait marcher toute la franc-maçonnerie française sur les indications de Londres. Il est l'homme sinistre de la troisième République. Il suffit de relire l'histoire de ces trente dernières années pour voir que, partout où l'intérêt anglais s'est trouvé aux prises avec 'le nôtre, Clemenceau a surgi, et toujours comme porte-paiole attitré de la Grande-Bretagne.Gamhetta était franc-maçon, mais franc-maçon sons conviction : « l'esprit de la maison lui répugnait » et il disait de « ces intolérants qui prétendent combattre l'intolérance » : : — Ce sont des piètres comme les autres! Tant qu'il se borna à être anticlérical, la secte l'entoura et le soutint. Mais lorsqu'il voulut une France forte à l'extérieur, quand il voulut surtout intervenir en Egypte pour y soutenir les intérêts français en face des appétits britanniques, Clemenceau intervint ■ausjSixCfcc ■ «as- » - « Que la France, dit-il, s'interdise toute action au dehors et se borne à développer ses institutions démocratiques. C'est une page d'histoire glorieuse pour que nous nous en contentions. » C'était surtout la théorie de l'abaissement français au dehors, et à partir de ce jour il semble que tout effort pour réag:r contre cet abaissement porte malheur à celui qui le tente. Lorsque Gambetta veut, en effet, reprendre par la suite la politique traditionnelle » la France, dans cette Egypte aujourd'hui 'finitivemeat perdue, il meurt soudain de far; on que l'on sait (tué,'en 1382, à sa villa des Jardies par ta maîtresse la baronne Val-•r-sse^de la Bignc, qui lui tira une balle de revolver dans le foie. Le chirurgien Paul Bert l'acheva « par ordre », a écrit Lco •Taxil.) Après lui, Jules Ferry espéra, à la faveur d'une lutte contre le cléricalisme à l'intérieur, obtenir carte blanche de la franc-maçonnerie po jr faire à l'extérieur do la politique française 11 voulait fonder un vaste empire colonial, il songeait même pour cela à marcher d'accord a,vec l'Allemagne. C'était voit beaucoup trop loin, c'était surtout marcher dans les plates-bandes britanniques et, avec un acharnement que justifiaient les inquiétudes d'outre-Manchc, Clemenceau se dressa contre Jules Ferry et le renversa. Quand les scandales du Panama eurent réduit au silence pour quelque temps l'homme de i'Aiigieterie, Jules 1< erry, dont le nom sortait intact de la tourmente, se dispo.sa à reprendre le pouvoir et à continuer son œuvre. Il n'en eut pas le temps : le 17 mars 1S93, il mourut subitement. Faut-il maintenant reparler de ce complot contre le pays que fut l'affaire Dreyfus,complot dont se retirent aujourd'hui tant de Français de bonne foi qui commencent à voir clair? Aucun peuple n'apporta, pendant cette longue et lamentable période de notre histoire, autant d'acharnement contre nous que l'Angleterre. Nous étions la honte de l'univers! Il fallait nous boycotter! Ce fut une explosion d'indignation dans ce ver-:ueux pays épris d'humanité et de justice.Et, à travers la Manche, un Pactole invisible coula vers nos rivages. Aucun homme non plus ne porta à notre armée, à notre état-major, des coups plu= redoutables, plus haineux que Clemencau. Mais, pendant que nous nous épuisions dans cette lutte lamentable, plus funesto cent fois qu'une guerre civile, l'Angleterre, qui avait escompté notre impuissance, mettait la main &ur le Transvaal, après nous avoir infligé l'humiliation de Fachoda. L'idée d'aller au Nil avait, d'ailleurs, porté malheur à Carnot et la velléité de lutter contre le parti antifrançais avait été fatale à Félix Faure. (Tous deux périrent tragique- (1) L'Homme sinistre, que nous reproduisons ici,a paru dans l'«Eclair» de Pari9, quelques jours avant l'élection de Fallières à la présidence (17 janvier 1906). Fallières fut élu contre Doumer. Cet article auquel la signature du commandant Driant, le gendre du général Boulanger, donne un prix particulier, contient une appréciation très remarquable du « jusqu'auboutiste » enragé appelé & diriger les destinées de la France. £ On sait que le commandant Driant (le capitaine Lanxit, auteur du roman « La guerre ji'c demain »),est mort glorieusement à Ver-l'dun à la tête de son régiment, car il venait «èy». nommé colonel d'infanterie*. ment. Carnot jxrgnardé, en 1894, par l'anarchiste Caserio Santo, à Lyon, et Faure, tué en 1899, par une « congestion foudroyante » ( ?) dans le lit de sa maîtresse, qu'on a dit, à tort sans doute, être Mme Steinheil, N. d 1. R.) Aujourd'hui c'est fini; nous sommes rejetés loin du Nil, anglais de son embouchure à ses sources. La Grandi B '!tdgne n'a pli'5 rien à nous prendre. . pour le moment. Elle nous a enfoncé da M le pied cette épine du Maroc, et mis en fâcheuse posture vis-à-vis de l'Allemagne; elle couronne son œuvre par l'entente cordiale. Tel un puissant financier qui ruine un de ses voisins en me«ant à profit ses discussions de famille. Lorsqu'il le voit dans l'indigence, il lui sert une pension alimentaire et condescend même à lui faire quelques visites amicales. Aujourd'hui Clemenceau triomphe : c'est un grand patriote et il prend vis-à-vis de l'Allemagne des postures héroïques. Il a dit : « J'; vote pour Fallières ». Sovez sûr qv'il ajoute in petto : « L'heure est enfin venue pour moi de jouir publiquement comme premier ministre de ce pouvoir -que j'ai exercé si longtemps dans le secret des Loges. » Seulement, que les Français le sachent bien, notre oremier ministre, pendant la dictature de l'Homme sinistré, ce sera sir H. Campbell Bannermann. S'il y a une justice immanente, ce „.v\ifc vraiment pour elle l'heure de frapper ! Commandant Driant. LA GUERRE SSs&3 Ëasa Si .US il Eem Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du Md-maréelial général prince héritier Rupprccht de Bavière : BERLIN, 0 mars. — Officiel midi : Une action animée, de reconnaissances réciproques aboutit à de violents engagements d'infanterie à l'est 'de Merkem, à la forêt d'Houthulst, au nord-ouest de Gelityeli et sur la rive septentrionale de la Lys. De nombreux -prisonniers furent ramenés. Duel d'artillerie se ranimant fréquemment et qui s'est renforcé ■particulièrement au front de Flandre et au nord de la S carpe.. Au front du Groupe d'armée du prince impérial allemand et du Groupe d'armée du duc Albreclit l'action ne s'est ranimée que dans peu de secteurs. LCn représailles four les jets de bombés " par l'ennemi sur les villes ouvertes de Trêvesj Mamiheim et Pirmasens le 10 et le 20 février, nos aviateurs ont attaqué encore Paris au moyen de bombes pendant la nuit du S au 9 mars et ont obtenu une grande efficacité. Théâtre de la guerre à l'Est. Combats contre des bandes au nord et au sud de Birzula (à la voie ferrée Skmerinka Odessa). Les bandes furent dispersées. La guerre sous-marine. BERLIN j 9 mars. — Officiel : Sur le théâtre de la guerre septentrional, nos sous-marins ont infligé aux adversaires une perte de 20,500 tonnes brutes de tonnage commercial. Les succès furent obtenus en majeure partie à la côte occidentale française et à l'issue occidentale de la Manche. BERLIN j S mars. — Officiel : Nouveaux succès des sous-marins dans la région banée autour de l'Angleterre .- 18,500 tonnes brutes. Parmi les navires torpillés, deux vapeurs lourdement chargés furent frappés dans la Manche, au milieu d'un convoi puissamment protégé. BERLIN, 8 mars. — Officiel du soir : Durant la nuit du 7 au 8 mars plusieurs de nos avions ont attaqué à l'aide de bombes : Londres, Margate et Sheerness. Nous avons pu observer de bons effets. Rien de nouveau des autres théâtres de la guerre. AUTRïGhIEN VIENNE, S mars : Rien de particulier à signaler. TURC CONST A NT INOPLE, 8 mars. — Officiel du 7 mars ; Front de Palestine : Une attaque ennemie se développant contre notre position à l'est de Jéricho, a été anéantie déjà à lJiOO mètres devant notre front. Près de Arslon Bur-nu un chercheur de mines ennemi a essayé de s'approcher de la côte. Il a élé pris sous le feu de notre artillerie côtière et a disparu dans tin nuage de fumée, après avoir reçu quelques coups. BULGARE • SOFIA, 8 mars. — Officiel du 7 mars : Front en Macédoine : Entre Ochrida et le lac de Frespa nos patrouilles ont dispersé une patrouille française renforcée. Dans la boucle de la Cerna près du village de Do-bromir,quelques troupes italiennes qui cherchaient à atteindre nos -postes ont été dispersées par notre feu et ont abandonné quelques morts devant nos obstacles en fil de fer barbelé. Au sud du village de Hosi, dans la région de la Moglena l'artillerie ennemie a prononcé sans succès un coup de main durant la nuit. A l'ouest du Vardar plusieurs compagnies grecques attaquèrent nos postes avancés au nord de village de Ljumitza, après une violente préparatioti d'artillerie, mais elles furent reçues soûs le feu de votre artillerie et de nos bombes ainsi que par notre fusillade et par notre tir de barrage. Elles furent dispersées et subirent des pertes sensibles. Dans les avant-terrains au sud de Barahli-Djumdia notre artillerie a disperse quelques compagnies d'infanteries ennemie. Front de la Dobroudscha ; Armistice. FRA^ÇASS PARISj 8 mars. -— Officiel, 3 h., p. m. ~î Assea grande activité de l'artillerie ennemie devant la Pompelle et dans la région d'Avocourt. En Lorraine, nous avons re-, poussé un fort coup de main ennemi sur Moncel. Les assaillants qui ont subi des i pertes sérieuses, ont laissé une dizaine de , prisonniers dont un officier entre nos mains. Nuit calme sur le reste du front. I ITALIEN s ROME, 7 mars — Officiel : ; Le r opéraiions d'infanterie ont été entra-î Vé >s hier sur tout le front par le mauvais s temps. Nos batteries ont continué à tenir r sous leur feu des troupes ennemies en marche dans la vall le de la Brenta et dans le ; secteur du col de la Èeretta. Dans la vallée de Lag-irina et, au sud de Ponti-di-Piave, dans la plaine, feu roiil wt réciproque. \ ANGLAIS LONDRES, 9 mars. — Officiel • t L'attaque aérienne parait avo > été exécutée par sept ou huit avions ennemis, dont det'x arrivèrent sur Londres et y jetèrent des bombes. Les deuc premiers agresseurs s'approchèrent de Vile Thanet à 10 h. 35 du soir et survolèrent plus loin l'embouchure de la \ Tamise eji amont. Tous deux furent con-; traints à faire volte-face, avant d'atteindre ' Londres. Entretemfs, un tnisième avion survola à 11 h. 20 la côte d'Essex et se dirigea plus loin vers l'ouest, A 11 h. 1,5 on le signalait au-dessus de l'Angleterre orientale.Deux minute? plus tard il jetait des bombes sur les districts sud-occidentaux et nord-occidentaux A 11 h. 50^ un quatrième avion, qui survola également Essex, jeta des bombes au nord de Londres et continua alors son vol au-dessus d.c la ville dans la direction méridionale, laissant tomber ce qui lui restait de bombes entre 12 h. 20 et 12 h. 30 dans le district sepentrional. Les autres appareils ennemis, qui vinrent touj par la côte d'Essex, furent contraints à rebrousser chemin, avant d'avoir atteint Londres. Quelques dégâts furent causés aux habitations de Londres et plusieurs maisons furent démolies. Le nombre des victimes sera publié plus tard. Une dépêche officielle suivante annonce que d'après les derniers rapports de police, 11 personnes furent tuées et te. blessées. L'on craint qu'en outre, G tués gisent, sous l-'S ruine' des maisons.Tout.es les victimes sont enregistrées à Londres. —— Dernières Dépêches DEMISSION DE TR0TZKI Pofrrograd, 9 mars (ïteuter). — Trotzki a déposé son mandat dis mandat-aire du peuple pour les affa.iyas étrangères. Stockholm, 9 mnjÉf. — Badt-k, lo suc-cebwrtir de Trotzki,% commencé la réorganisation du ministère des affaires étrangères en congédiant tous les fonctionnaires de la. Chancellerie. Genève, 9 mars. — On parle de la, constitution d'un nouveau gouverne-ment russe ayant à sa tête l'ex-ministre Kit&cli-kine.ÏIECONCILIATION DE LA RUSSIE AVEC L'UKRAINE. Petrograd, 9 mars. — Le gouvernement d&3 Conseils a décidé en séance privée do tendre la main à la Rada d'Ukraine en guise de réconciliation. Se basant sur cette décision, 1© commissaire du peuple pour les affaires concernant les divers peuples, a publié un avis proclamant qu'il n'existe plus d'hostilité entre les paupJes russes et l'Ukraine. Démission du Cabinet espagnol. Madrid, 8 mars, -r Le 'Cabinet a démissionné.La guerre sous-marine. lierlin, 8 mars. —- Le vapeur mentionné comme coulé do la. Compagnie Ha-vraise Péninsulaire avait, d'après une communication du «Matins, un chargement do 6,000 tonnes de. nitrates à bord, d'une valeur de 10 millions, qui sont coulées avec le vapeur. Le vapeur était entré en collision avec un vapeur anglais et avait fortement endommagé ce- ■ lui-ci. Ne pas trop compter sur l'assistance japonaise. Genève, 8 mars (Router), Un remarquable article d© foncl du «Journal des Débats» met La. nation française en garde contre toute espérance exagérée eu une intervention japonaise. Il déclare qu'il serait erroné de. voir dans les résolutions votées à Tokio loa indices précurseurs d'une entrée en scène du Japon en Europe ; si ce dernier envoie dee secours sous une autre forme, ils ne seront., somme toute, pas bian considéra bles. Le Japon auraiit grand'peine à décréter la mobilisation générale; il peut constater en ce moment, par l'exemple des Etats-Unis, qu'^llei influence défavorablement la production nationale. Outre oet inconvénient, il faut bien se rendre compte do la pénurie de moyens de transport pour le service de corps ex-péditionnaires et leur ravitaillement. Les transports cîes Etats-Unis à destination de l'Europe occupent tout le matériel de l'Entente e; continueront à l'occuper. Bref, il r.e fiut pas s'attendre,sur îa foi des dépêches de Tokio, à un revirement des choses du jour au lendemain. L'action du Japon sera purement locale et restreinte ; il cherche tout bonnement à sauver en Sibérie ce qu'il j' a encore moyen d'y arracher au désastre, et se tient prêt pour l'éventualité "future,pour 1'ocoasiio.n favorable justifiant une marche vers l'Ouest. Le journal conclut i « Pas d'illusions, il n'y a que trop longtemps que l'Entente nous fait vivre dans un milieu fantasmagorique! & Pillage de l'ambassade anglaise à l'etrograd. Le <( Journal » apprend de Pétrograd que l'hôtel de l'ambassade britannique a été pillé par des soldats bolchévistea Rprès le déport du personnel diolosiatique. Une partie des documents placés =ûua scellés ont été ouverts et le restant a été brûlé, Le nouveau gouvernement en Russie, L' « Information » de Paris apprend de Pétrograd en dat<: du 4 mars qu'on parle avec assurance dans la capitale russe de la constitution d'un nouveau gouvernement sous la .Trésidence de ".ancien oiaistre Kichkine. la Conçrès dû» soïï.'is et »a .>aix. Le « Times » apprend de Pétrograd, à la date de mercredi, que le Congrès des Soviets ratifiera le traité de paix. Un livre blanc finlandais. De Stockholm : On mandî de Was*. que le Sénat finlandais publiera incessamment un livre blanc qui comprendra tous les documents ayant trait à ;a question ties îles Aa-land.Mortel accident d'avtation en Suisse. Vendredi, l'aviateur militaire suisse, lieutenant Pagan, et son observateur, le premier lieutenant Sclioch, ont fait une chute lors d'un vol d'essai. Les deux aviateurs ont été tués sur le coup. Grand iiwettdiô < n itYaace. Les journaux parisiens annoncent que les grands tissages Lesur à Mello (Oise) ont été partiellement incendiés, les dégâts s'élèvent à un million de francs. Au cours des travaux de sauvetage, deux soldats et un civil ont été blessés. La Chine et les Etats-Unis. De Copenhague : On mande de Washington que la Chine appuie la politique des Etats-Unis et que l'action chinoise se bornera à la défense de la frontière inandchou-rienneEnvoi de troupes anglaises en Irlande. D'après des nouvelles de Londres, plus de 10,000 soldats anglais ont été envoyés ces derniers jours, en Irlande. Poursîîiies contre le cabinet roumain. D'après une dépêche particulière de Jas-sy, M. Bratiano et les membres de son cabinet seraient traduits en justice. Les troubles on Mande. Reuter annonce que dans plusieurs parties de l'Irlande, des désordres, causés par les Fénians, ont donné lieu à des collisions. Un certain nombre de personnes, armées de bâ-torw, se sont emparées de ICiltamgh, une petite ville dans le district de Mayo,qui compte un millier d'habit?.n:s. DÉPÈCttES Madrid, 8 mars. Le cabinet a démissionné.Attaque aérienne sur Londres. Londres, 8 mars. — L'attaque aérienne d'hier soir était la première attaque d'avions exécutée pendant la nuit sans clair de lune. Peu d'instants après, le signa-Kd'alarme, on entendait un violent feu d'artillerie au-dessus de Londres, durant environ une heure. Libération de prisonniers allemands. Londres, 8 mars. — 750 prisonniers civils allemands libérés et 12 officiers sont partis de Boston vers la Hollande. L'échange des marchandises avec l'Ukraine. Vienne, 8 mars. — De la « Nouvelle Presse Libre » : La semaine prochaine la Commission gouvernementale se rendra à Kiew où des accords définitifs auront lieu. En ce qui concerne la centralisation du trafic des marchandises, une centrale agricole sera fondée à Leinberg, sous la direction du quartier-maître général auquel seront adjoints des représentants de la Centrale du trafic des céréales de guerre pour le pain, les fruits et de la Société générale autrichienne d'achat pour les autres vivres, ayant à leur tête des fonctionnaires du ministère du commerce. L« trafic par la mer Noire et par le Danube se fera par l'intermédiaire de la Centrale de la mer Noire, ayant son siège à Braïla et dirigée par un officier d'état-major général autrichien. Le trafic maritime par la mer Noire sera organisé par des représentants allemands, celui du Danube sera confié aux soins de la direction des transports austro-hongrois. Une république moldave Berne, 8 mars. — De Paris au « Progrès de Lyon » : Entre lo Dniester et le Prouth vient de se fonder une république moldave avec Kischinew comme capitale. -L'intervention japonaise en Sibérie Copenhague. 8 mars. — Du « Berlingske Tidende » : L'Amérique refuse de consentir à l'intervention japonaise en Sibérie, ce consentement étant opposé au but de guerre de l'Amérique. Stockholm, 8 mars. — On mande d'Ir-koutsk à la « Prawda » que plusieurs régiments d'infanterie japonaise marchent sur Irkoutsk. Les Japonais paraissent vouloir marcher avec leurs propres troupes, toutefois ils ont également des troupes chinoises à leur disposition. Toutes les lignes de chemin de fer et stations télégraphiques sont occupées partiellement par des Japonais, partiellement par des Chinois. Les Japonais sont maîtres à Vladivostock et à Kharbine. Les autorités bolchevistes ont été révoquées, les familles russes s'enfuient vers la Russie, mais les Japonais leur barrent la route. (Cette dépêche assez obscure demande confirmation, une opération contre Irkoutsk serait en effet une opération sur grande échelle. Irkoutsk est située à 1,800 kilomètres à l'ouest do Kharbine et à l'ouest du lac Baïkal. N. d. 1. R.) La rectification de la frontière Carpathe Budapest, 8 mars. — Du « Payuftr Hir-lap » : A la suite de la question ds ;ecUfi-cation de frontières, Averescu démissionnerait. Son successeur serait Marglti'oman, qui est considéré comme l'homme de l'avenir. La rectification ne concernerait pas seulement la frontière hongroisej mais aussi la . „ « - > ' J 1 j frontière autrichienne, la Bucovi'ne ne pou! i vant être laissée sans défense. La répression des troubles en Irlande, j Rotterdam, 8 mars. — Lord French', ex-généralissime anglais, actuellemen.l chai-gé du haut commandement des trouJ pes d'intérieur, est arrivé hi-eir à Ncv.rry (Irlande), accompagné du général Ma*1 hoai, commandant des troupes pour l'Irj lande. Il a été reçu par une délégation' de la Chambre de commerce et d'autred sommités, qui lui ont demandé de choi-i sir la localité comme s'ège du quartiei général. Lord 5 reaveh, dans sa réponse* j'. déclaré que l'on p'rsnait les mesures afin de mettre I' û~-inde en état de siège J Dissentiments et blâme au gouvernement anglais. Iloètardam, 7 mars. — Le eDaily News», au sujet des débats relatifs à la démission de 1 amiral Jellieoe, en arriva à conclure q. : le régime actuel est pluj tôi'. dictatorial que gouvernemental. Le «Morning Post» trouve que Jellicos a été grossièrement traité, que son départ et celui de Robertson doivent êtro attribués à des intrigues honteuses. Le «Da. ly Mail» qualifie le discours da Gatreon de ■•issu de calomnies ne repo<-sanfc sur aucvn fait patent. Du « Miaacohsfer Guardian i> : Aprèi lc3 déclaration-> de Carson, les couloir» du Parlement furent témoins de débats de toute une demi-heure au sujet d'une crise gouvernementale ; personne n'y était disposé à sppuyer le gouvernement, aussi ne pc-ufc-on nier que la position de celui-ci ait faibli. Carson, qui fut écarté $u gouvernement à cause de son attitu-j do quant à la question d'Irlande, atta-: aua le ministère au sujet de sa politique générale. Le Parlement belge convoqué à Paris. Genève, 8 mars. — On mande de Paris que, sur l'initiative prise au Havre, la Chambre belge a été appelée à réunir ses membres à Paris aux finis d'éclaircissements et d'échange de vues des représentants concernant les déclarations du Chancelier allemand. Prendront part aux débats, tous les députés séjournant en Angleterre, France et Hollande, ainsi que les dirigeants du Havre. Dans lea milieux diplomatiques on-attache lai plus haute por.ia politique à ces assises^ on prévision d'une séance secrète ou . t»c. > résolutions d'une importance décisive pour l'avenir de la Belgique. Lc3 aspirations pa; iCisfes en Angleterre. Londres, 8 mars. — L'assemblée qui eut lien, liier, à Londres, aux fins d'appuyer la motion Lansdowne, était présidée par M. Hirst, rédacteur à 1' «Eco-nomist», avec, comme assesseurs^ lord Ashton et les députés Jowetfc et Noël Buxton. Lord Parmoor, qui n'approuvait pas la première lettre de Lansdowne, avait déclaré par écrit se trouver d'accord avec la seconde lettre de ce dernier, laquelle, dit-il, caractérise les vues d'un bon politicien, et mérite pleine confiance. Le président partage également les opinions de lord Lansdowne, et va même jusqu'à exprimer l'espoir qu'il lui vienne, sans trop tarder, toute une série d'imitateurs ; ce que l'assemblé» applaudit vivement. M. Jowett propose de voter nne adresse de reraoreîments à lord Lansdowne. Le. député Lee Smith, de la Chambre des Communes, fait observer que le grand obstacle à la paix,' c'est que les alliés sont enfin parvenus à crée.r l'unité de direction ; que les conditions posées par l'Entente sont oih trancières, et que celle-ci aura, d'ail*' leurs, à faire face aux difficultés que suscitera, l'intervention japonaise. Pour terminer, on iiseute la possibilité d'organiser, dans toutes V:- régions du pays, des conférences tedis que cette réunion pacifiste, avec l'espar quo lord Landsdowne voudra bien en prends» personnellement la direction L'intervention de l'Entente et du Japon en Sibérie. Londres, 8 mars. — On mande de Washington au «Morning Post» que le gouvernement américain aurait repoussé la propasitisj». par laquelle le gouvernement japonais engageait, les Etats-Unis à se joindre aux autres puissances pour l'intervention en Sibérie. Zurich, 8 mars. — On mande le Lon dres : Lo «Daily Mail» est informé cM Tokio que les événements politique^ dJ ces derniers jours auraient susdite une vive agitation à la Bourse de cette capitale ; le gouvernement japonais aurai> interdit toute discussion publique rela tivement à la situation, et aurait su» pendu l'un des journaux quotidiens d« la ville. Amsterdam, 8 mars. — On mande d< Tokio au «Central News» que les délit bérations ayant eu lieu à Pékin abouti rent à la ïésolution d'établir un gouver nement indépendant en Sibérie orien taie, avec le prince Lvow comme prei m'ier ministre. Dans les- milieux londo niens bien informés, en émet des d-out^ quant à l'exactitude de la nouvelle; fou tefois, on juge une évolution des faiij en ce sens parfaitement possible. La guerre sous-marine. Berlin, 8 mars. — Le valeur mentionii comme coulé de la Compagnie Havraise PC ninsulaire, avait-, d'après uno communiq r année. ■ - Ed. 6 £)JX CENTIMES gjawanchB <0 Kiapa 19S8.

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