3"' Année - M. 743 - ! Ed. B CINQ CENTIMES Samedi 21 Octobre 1916' ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 0 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 2 Janv. î Avm 1 Juillet 1 Octo®. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : - '"'îois i Mois F'- 3.00 - Mk.2.40 Fr. 1.50 - Mk. 1.20 TIRAGE: 90.000 PAR JOUR ^ w Jlvn■ irrr Le Bruxellois ANNONCES — La liga® Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. .. 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 0.41 La grande ligne. ...... 0.71 TIRAGE: 90,000 par mu» I Rédacteur en Chef : 3MT£a.s?o «1 o SAI/M -Tin !■ !■ i iiiiiirmi-—^r"— —— ■■ g, Journal Quotidien Indépendant I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : 8 BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 20 octobre. Officiel de midi • IhedU-e de la guerre a l'Ouest. Groupe d'armé© du prince héritier Kupprecbi de Bavière. Par temps pin vieux, le duel d'artillerie sur les deux rives de la Somme, est animé. Au cours d une attaque, nous avons arraché aux Anglais la plus grande partie des tranchées qiH se trouvaient depuis le 18 octobre dans icurs mains à l ouest de la route d'Eaucourt-l'Abbaye le Barque. Vans la soirée, des poussées de détachements anglais ont échoué au nord île Cmirce!ette et à l'ouest- de Le Sars. On annonce complêmcntaiTCment que les Anglais, au cours des dernières grandes attaques, se sont servis également de quelques-unes de leurs automobiles blindées (TanksJ, tant vantées par eux. Trois d'entre elles, détruites par notre canonnade, gisent devant nos lignes. Théâtre de la guerre ù l'Est. Front du fcldmareebai générai prince Léo-pold de Bavière : Bavant les j'ositions prises par nous au nord de Siniawka sur le StPchod, plusieurs contre-attaques russes se sont écroulées avec des Tueries considérables pour eux. Au sud-ouest de Sivistelnilu, sur la rive occidentale de la Narajoulca, des bataillons allemands ont pris d'assaut une importante position de hauteur russe ainsi que ses lignes d'attache et ont repoussé avec des pertes sanglantes des tentatives pour les reprendre. L'adversaire a perdu ici de nouveau, llt officiers, 2050 soldats ainsi que 11 mitrailleuses. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans la partie méridionale des Garpathes boisées étendues, l'ennemi a été rejeté du, sommet du Mtrusului. Aux crêtes frontières de la Transylvanie, les combats continuent. Iheâire de la guerre des Balkans. Groupe d'armée du feldmaréehal général von iVfackeiisen. L'activité combattive sur le front de la Do-brudscha est devenue plus animée, 71 pi attaque serve dans le coude de la Gzerna a été arrêtée. Au nord delà Nul-.e Planina et au sud-ouest du lac de Doiran, des poussées ennemies ont échoué. Evénements sur nier. 1 , BERLIN, 19 octobre. — Officiel ; Ont été coulés par nos sous-marins clans la Méditerranée : Le octobre, le transport de troupes anglais viae « Franconia » (18,160 tonnes j, le 11 octobre, le vapeur-transport anglais armé « Prosshill »(ô,002 tonnes) avec un chargement de chevaux et des convoyeurs serbes, le 12 octobre, le vapeur armé anglais « Se. beh » (J/,600 tonnesj bondé de troupes. Les vapeurs « Prosshill s et « Sebelc » se trouvaient en route vers Salonique. Le 16 octobre un de nos sous-marins a bombardé avec succès les fabriques et les installations de chemin de fer à Gatanzaro (en, Ci1-labrCJ. , . AUTRICHIENS VIENNE, 19 octobre ; l'héàtre de la guerre à l'Est. Armée du général de cavalerie archiduc Charles. A la frontière méridionale et orientale de Transylvanie, les combats continuent. Armée dii ICklmarechal général Léopold de B3\iere. Les entreprises de nos troupes cl'avant-garde au sud de Sborow, ont été couronnées de succès.L'armée du colonel-général von Terszyanslci, a repoussé des poussées en avant, des détachements de la garde russe et au Stochod supé-• neur elle s'est emparée de quelques tranchées ennemies. l'héàtre de la guerre italien. Les combats dans la région du l'asubio, se sont renouvelés avec un acharnement croissant. La brigade Ligurienne renforcée de chaêscurs alpins a attaqué nos jjositions au nord du sommet. L'ennemi a réussi par endroits à pénétrer dans notre 'première ligne. Les braves régiments de chasseurs impériaux tyroliens n. 1 et n. 3 reconquirent, néanmoins toutes leurs positions, firent prisonniers un commandant de bataillon., dix autres officiers et lôS soldats; ils capturèrent <'n outre 2 mit railleuses. De forts détachements, qui se rassemblaient devant le versant dit Botte, furent tenus en respect par notre feu d'artillerie. Sur le restant du front combats au canon,par endroits. Nos aviateurs ont jeté des bombes sur Salcano et Castagnaviz-a. Théâtre de la guerre au Sud-Iist : Rien à signaler en Albanie. TURCS CONSTANTIN OPLÈ, 20 oc t., officiel du 19 octobre : Front de Perse. La, cavalerie ennemie a essayé de s'approcher de nous entre Hwmadan et B-d'/ir-Hama-dan, mais elle fut cependant refoulée avec des pertes pour elle. Nous avons fait prisonniers iluclques cosaques montés avec l'ensemble de leur équipement. .Vos détachements d'éc'ai-reurs qui avaient été envoyés cri avant dans la direction à l'est de Sa/cis vers Aserbetdschan, ont rejeté F ennemi, ont atteint la région de la localité Sair.o liale à I/O km. au nord-est de Salis et ont refoulé les effectifs de combat fusses qui venaient à leur rencontre. Un pelo- Iton de cavalerie ennemie a essayé d'attaquer nos détachements avancés au nord de Sakis, mais U a été repoussé avec des pertes pour lui. Front du Caucaso : Sur l'aile droite, escarmouches à notre avantage. Dans la région à l'ouest de Kighte, nous avons pris à l'ennemi une quantité d'armes, -de munitions et d'autre matériel de guerre. Au centre et à l'aile gauche, engagements de patrouilles-, favorables pour nous, au cours desquels nous avons fait un certain nombre de prisonniers, hue attaque prononcée par l'ennemi soiis la protection de mitrailleuses a cie repoussée. Des autres fronts j>as d'événements importants. FRANÇAIS PARIS, 19 ocl., 3 h. p. m., officiel ; Au nord de la Somme nos troupes ont organisé pendant la nuit le village de Scilly-SaU-lisel et consolidé les positions conquises aux abords de cette localité. Des contre-attaques ennemies partant de Saiiljsel ont été brisées par nos tirs de barrage. Tous nos gains ont été intégralement maintenus. Au sud de la Somme nous avons réalisé quelques progrès nouveaux entre la Maisonnette et Biaehes. hn Lorraine, tin coup de main ennemi sur une de nos tranchées près de Bure (nord-est de Litncvilleja été aisément repoussé. Aviation. — Dans la journée d'hier, nos avions, pendant les opérations au sud de la Somme, ont attaqué à la mitrailleuse les troupes ennemies dans la région, de Biaehes. Il est confirmé que l'adjudant Dorme a abattu le 10 un avion ennemi au nord de Péronne, ce qui porte à 11/ le nombre des appareils ennemis descendus par ce pilote. U n autre avion ennemi signalé comme sérieusement touché le même jour s'est écrasé sur le sol vers Beaulencourt,PARIS, 19 octobre, 11 h. p. m., officiel : Au nord de la Somme l'ennemi a tenté vainement vers 5 heures d'attaquer nos lignes au 'iioi d et a 1 est de SaillySaitlisel, Les tirs de notre artillerie ont disloqué au départ les va-c-xrmn Vt't. ara suçi rie ia ovmjuv »•,... -> - r- -compli de nouveaux progrès au cours de la journée entre Biaehes et la Maisonnette. Le chiffre total des prisonniers faits pendant les actions d'hier dépasse actuellement 3ô0, dont une dizaine d'officiers. Partout ailleurs, nuit calme. Armée d'Orient. PARIS, 19 octobre. Officiel : Dans la région du lac de Doiran, les attaques bulgares dirigées pendant la nuit du 17 au 18 octobre sur les positions alliées au nord de Dodjeli, ont été repoussées par les feux des alliés avec des pertes sérieuses pour l'ennemi. Dans la zone montagneuse de Dobropolje, la lutte se poursuit à l'avantage des Serbes, malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi.. Sur la rive gauche de la Çzerna, les troupes serbes ont enlevé au cours d'un brillant combat le village de Brod en entier. Une cinquantaine de prisonniers sont restés entre leurs mains. A l'aile gauche des alliés, la lutte d'artillerie continue avec violence. RUSSES ' PETR0GRAD, 18 octobre : Au sud du bourg d'Azdany l'ennemi, après une canonnade de nos tranchées a attaqué deux fois nos drtachements avec des grenades asphyxiantes, il fut toutefois repoussé par notre feu. Au nord de Korytnitza le combat se poursuit avec acharnement. Toutes les contre-attaques de l'ennemi ont été refoulées. Le valeureux commandant d'un de nos régiments d'infanterie, le colonel Ad joui après avoir déjà reçu une grave blessure, ayant repris son commandement a été de nouveau blessé aux deux jambes. Au nord de Kuropatmlci (Brze-zany) nos détachements ont enlevé par un coup de mam réussi les postes d'écoute ennemis. A Boloszoïcze, l'ennemi prononça des contre-attaques acharnées qui 6nt été arrêtées par notre feu. Au siul de Éoerocsmezoe, à Dorna-Watra, toutes les contre-attaques furent rejettes. Dans les Carpathes chutes de neige abondantes. Par endroits brouillard. Dans la Dobrudscha, notre artillerie a abattu un hydro-avion ennemi qui est tombé entre nos tranchées et celles de l'adversaire. En tombant l'appareil a fait explosion et s'est brûlé. BULGARES SOFIA, 20 octobre. Officiel du 19 octobre : Front macédonien : Entie le lac de Prespa et la voie ferrée Bi-toha-Florina, canonnade habituelle et combats d'infanterie qui se poursuivent. Une faible attaque ennemie contre Tarnava a été re-p'juisèe. Dam la vallée de Moglen-i et des deux côtés du Wardar, faible activité d'artillerie. Le calme règne au pied de la Belasïtza Plani-va. Au front de la Struma, vive action de reconnaissances et faible feu d'artillerie par intermittence. Un croiseur ennemi a bombardé stérilement sur la côte de la mer Egée les hauteurs dans les environs du village d'Orfano. Front roumain : Pas d'événements essentiels à annoncer sur tout le front. ITALIENS ROME, 19 octobre. — Officiel du 18 r Après que nos troupes curent brisé sur le l'asubio, la dernière résistance cie l'ennemi dans la région entre le Cosmagon et te Boite, elles attaquèrent hier des lignes au nord du ! Sommet. Après un vigoureux assaut, nos troupes s'emparèrent d'une redoute fortement organisée de l'ennemi, dénommée la corne du Pasubio. A ous avons fc.it 72 prisonnier $ et capturé des armes et des munitions. Nous avons laissé approcher à quelques centaines de mètres, des détachements ennemis, qu\ faisaient une contre-attaque, lorsque soudainement ils furent pour ainsi dire balayés par notre feu, d'ensemble. Durant la nuit l'adversaire a tenté de nouvelles attaques,mais il fut opiniâtrement refoulé avec de nouvelles et lourdes pertes. Sur le restant du front activité des artilleries : celle de l'ennemi décocha quelques coups de canon contre Asiago et Gorizia. ANGLAIS LONDRES, 19 octobre. — Officiel de l'armée du 18 après-midi ; Durant la nuit la pluie est tombée à verse; malgré cela nous avons fait des progrès entre la route d'Albert à Bapaume et Lesbccufs, et nous avons fait quelques prisonniers. Communiqué du 18 octobre au soir : L'attaque a gagné ce matin en extension sur le front au nord de (Jucudécourt et près de la butte de Yarlencourt. TTier nos avions ont exécuté trois raids au cours desquels ils endom ma gèrent des bâtiments contenant du matériel de chemin de fer et firent déradier un train. Quatre avions ennemis furent détruits au cours de combats aériens. Quatre de nos aviateurs ne sont pas rentrés.Communiqué de l'armée de Salonujue du 18: Au front de la Strouma notre artillerie lourde a canonnê avec succès le village de Buraklid-zuma où des mouvements ennemis avaient été signales. Au front du Doivan activité persistante de patrouilles. Des détachements d'armement ennemis ont été dispersés. ' ^Dépêchés à la note o>-C _ . New-York, 16 oct. (5I«roonigr. Wolff tardive m. trausui.J. — journaux de Washington commentent la note des alliés au sujet de la œn&ure de® envois postaux qui a été publiée hier ; ils estiment que celle-ci ne satisfait pas aux exigences du gouvernement, américain du 24 mai et cet de natare à créer des difficultés entre les Etiis-Ums et, les aliiéa par cét'ce situation peu gaiisfaisanie. Une dépêche de l'agence de renseignements Iîearst, de Washington, dit que la réponse à la réclamation américaine a autorisé certains cercles officiais à déclarer que le seu-i moyen efficace consisterait dans la. prise de mesures par le Congrès. Un article de fond du «World» commentant une note des alliés, l'appelle êhootée «t la qualifie de prétexte et se demanda oe qu'on pourrait bien faire pour enfoncer à coups de marteau une certaine dose d© cctrvpréheflskrn. dans le dur tempérament britannique pour lui faire sentir la bêtise et l'illégalité de sa façon d'agir qui est de nature à créer un maximum d'animosité parmi leg neutres et qui, en présence des événements militaires, n'est rien moins que de mise, peut-être la solution jxrarrait-eiie se trouver dams une dâscas^oa du Président avec Tes membres du Congrès. La confiance du roi Ferdinand. Berlin, 20 oet. — IvC « Berliner Tageblatt» mande de Vienne : Le roi Ferdinand de Bulgarie a déclaré ces derniers jours à une personnalité appartenant à l'un des Etats ai-iiés à la Bulgarie que la siluatioE militaire dea puissances centrales était très favorab^ et il rappela dans les termes les pltïg chaleureux la brillante tenue des troupes bulgare» et le concours précieux des allias. Il considère comme insensées 'œ assertions de la presse française au sujet de la mardhe de l'armée d^ Saloniqiie contre Sofia. La si'.ualion en Grèce. Le roi Constantin veut se rendre à Larissa. Le correspondant du « Daily Mail » mande d'Athènes : Le sort du roi de Grèce et de eon gouvernement tient à tin fil. Lorsque le président dts ministres Lambros a communiqué au liai que l'amiral français Fou m et s'était- refusé à mkiger les nouve'lea exigences des Alliés, il y eut une vive altercation: au cours de laquelle le Roi déclara que seul un complice de cet amiral aurait osé soumettre une note pareille à Eon Roi. Lambros se rendit ensuite au ministère des affaires étrangères où. ii déclara vouloir se retirer. Finalement il sk résolut à ne pas persévère r provisoirement dans sa décision. * Afsez tard dans la soirée lorsque les marins français Curent débarqué> Lambros ee rendit de nouveau près du Roj à Tatoï, où iî trouva toute la Gour en proie au désarroi et à l'ag Cation. Le Roi drekra : « 11 ne me reste rien d'autre à faire que de nie rendre à Larissa avec les miens. » Le premier ministre essaya en vain de faire renoncer le Roi 3 son projet. Il se rendit ensuite en toute hâte à Athènes et se mit à la recherche de Skouloucîis, Gounaris et Dragcnu-mis junior, qui se rendirent avec lui à ïatoï, et supplièrent le Roi de ne pas prendre uae décision irréparable. ( Sous l'influence de leurs arguments, le Bai, résolut d'ajourner son départ. En attendant on peiut voir dans le processus dos événements soa intention de tout préparer à Larissa en vue de la défense. Le correspondant du « Daily Mail » prétend, avoir appris qu'à l'une des stations, de Larissa, il y a 16,000 obus, 30,000 caisses de cartouches et 40 canons de campagne , clans deux autres stations il y avait de 4 à 5,000 fusils. ^ Berne j 20 octobre. — Le « Secolo « manu© d'At.hènes : On parle ici d'un nouveau débarquement de 6,000 hommes de3 alliée. Le roi Constantin fit mander l'ambassadeur angkia Elliot et lui promit de rappeler et de licencier les troupes grecques de TiieesalLe, si jes Alliés renonçaient à leur tour au contrôle de la police grecque. L'amiral Fournefc rendit visite au président du conseil Lambros. Apparemment les deux propositions auront pour conséquence d'ajourner les mesures suraiguës menaçantes. Le « Temps » ajoute ; Lami>ros chercha- à obtenir de F©iniiet la restriction des pouvoirs des officiers français charges du contrôle de la police dans les villes grecques les pLus importantes. A la, suite de discutions entre Lambros, Eiiiot et Guitlemin, Foumçt émit une réponse négative. Après avoir délibéré, le conseil des ministres grec fit savoir à l'amiral Fou met que le gouvernement acceptait les mesures de contrôle policière proposôss par l'EnteHte, da-us toute leur étendue. Les détails doivent'encore etre discutés avec l'amiral Fou met. L Entente et la Grèce. A ia Chambres des Communes. Londres, 20 oct. — Lord Robert Cecil, interpellé, a déclaré que d'après le traité de oa-ra-nti-e de 1 Angleterre, de la France et de°ia Russie de 1863, la Grèce forme un Etat monarchique indépendant et constitutionnel. Ce traité ne contient pss de définition d'un gouvernement constitutionnel. Les puissances garantes remplissent en tous cas les engagerne-nts pris par le traité. Sur une question quelles dtnMtrches le gouvernement fait pour rendre 1, ^ lie, e Les ij 1 ii rni c — l ■ s /u ^.. nOments français et russe, mais qu'il ne pouvait pour le moment faire aucune déclaration. Les conditions de paix. Rotterdam, 20 oct. — On annonce de Londres au «Nieuwe Rctterdamsche Courant», esi date du 18 octobre : Dans la Chambre des Communes, le libéral Ghnppli a posé la question s'il a été délibéré au sujet d'une manifestation commune dcg gouvernements de l'Entente relativement à des conditions dô paix qui concernent les alliés de l'Allemagne et qui ne seront pas négociées avec l'Altemagne, et qu'il serait conclu une paix séparée avec chacun de ses alliés. Lord Robert Ce-cil y a répondu par écrit de la manière suivante : « Je ne &uis pas disposé à faire une communication quelconque au sujet de négociations confidentielles qui ont eu lieu entre les alliés. » Le libéral Trevelyn a demandé si le gouvernement avait conclu avec ses alliés un accord garantissant Constamtinople à lia Russie comme conclusion à la guerfe actuelle. (Cris : Oh ! 0I1 !) Lord Robert Cecil répondit : a Je ne puis faire nâfeune communication (éoottfcez! écoutez! crisj au sujet, des conditions de paix éventuelles qu'après era avoir délibéré préalablement avec les alliés et avec leur consentement. Je ne doute aucunement qu'ils feront une communication à ce sujet, dès qu ils le jugeront- utile. » ltriand et les Poilus. Berlin, 20 octobre. -■ Le « Nordd. AUg. Zeitung » écrit : Le dernier discours de Briard a donné lieu, d'après un prisonnier fait au nord-ouest de Prosnes, à la lettre suivante, adressée à Briand par une compagnie du 88e régiment d'infanterie. ë M. Briand ae devrait pas avoir la bouche gi pleine avant de déclarer qu'il n'y a aucun Français qui n'aspire pas à la paix.Qu'il veuille bien se rendre au front et mettre son nez dans une tranchée, il y apprendra tout autre chose. I On a affiché îe portrait ele Briand, coupé d'un journal illustré, en y ajoutant les mets : A bas Briand. Aéroplanes aiSemaiuls au-dessus d'Amiens. Genève, 20 octobre. — Plusieurs aéroplanes allemands sont parvenus, d'après le « Nouvelliste de Lyon », à survoler Amiens pendant la-nuit du 16 octobre. Malgré le feu dns canons de défense, plusieurs bombes ont été jetées dans la ville. La question des vivres en Angleterre. Londres, 19 oct. — Dans un article de fond au sujet des débats à la Chambre des Communes an sujet de la question des vivres, le «Daily News» écrit : Cette question eat d'une importance décisive pour 1 issue de la guerre.Les Allemamlfc ont compté sur la- victoire par la puissance de résistance, ou ils ont espéré que les alliés seraient épuisés plus tôt qu'eux-mêmes, et- l'on doit avouer carrément que cette manière de voir n'est pas sans fondement. En ce qui concerne les vivres et, l'argent, la situât-on des allies est- bien moins assurée qu'au point de vue militaire. Les alliée ne sont pas en mesure de s'approvisionner eux-mêmca comme l'Allemagne. Ils devraient faire la guerre sur la base de l'or et le jour où ils ne pourraient plus faire cela, ils se trouveraient en péril. La question des vivre» est tout aussi ! sérieuse. Leg alliés défendent 'des fournitures d'outre-mor et par là même des moyens de transport; or, le but de l'ennemi est do restreindre 1 espace navigable dans de telles proportions, que les fournitures 11e puissent plus se faire. Les grèves en Irlande. Deux cent cinquante ouvriers gaziers chôment à Dublin. Les autres ont également dénonce leur contrat de travail, et les ouvriers deg transports menac 'nt de faire une o-rève du. sympathie «n cas où les exigences des grévistes ne recevraient pas un a-ccueil favorable. La guerre maritime. Berlin, 20 oct. (officiel). — La «Norddeat-scho Allgemeine Zeitung» écrit : Le gouvernement norvégien a publié sa réponse au mémoire de l'Entente, afin d'atténuer l'impression de son. ordonnance- du 13 octobre, au sujet dKa sous-miarins. Dans ce mémoire, il se justifie d'une part d'avoir interdit tout transit. Ofe tout séjour en territoire maritime norvégien; cl autre part, il nie son devoir d'émettre ' une telle ordonnance à l'égard des puissances belligérantes indistinctement. Il est à remarquer au sujet de cette déclaration que sa publication est en réalité évidemment dirigée contan I Allemagne; c est- pourquoi elle ne correspond pas à l'esprit d'une véritable neursiité. L'ambassadeur allemand a Olvr'jst-ia; 1 :,a a ô.o c-h,ar,rro en conséquence de protester contre la conduite diu gouvernement norvégien. Copenhague, 19 oct-, — Le navire à chargement complet norvégien «Olaf» est arrivé ici avec un équipage des prises composé de 5 hommes, parmi lesquels un officier. L© na-vir-ei avait été arrêté le 9 octobre dans la mer du Nord par un croiseur anglais et pourvu d'un équipage des prises chargé d'amener le navire à Stomcway. Le navire tut jeté dans la direction de l'Est par la tempête, de tell» sorte que l'officier anglais se vit obligé de confier de nouveau le commandement du nia vire au capitaine, qui le conduisit à Aalborg. (Reproduites de l'édition précédente.') Ultimatum de l'Entente au roi Constantin La Haye, 20 octobre. — Le « Times » annonce qu e le roi Georges, qui, ainsi que nous l'avons signalé, a eu un. entretien avec Grey, a fait, remettre un ultimatum au roi Constantin, dont l'acceptation par lui pourrait seule sauver sa dynastie.L'exc-:./ gence principale comporte : « Remise immodi-iv te du pouvoir à Vénizélos ». . D'autre3 journaux soulignent, pour ia'plupart an langage inconvenable, que c'est u-iio, dernière chance qui est ainsi offerte au Roi'. ^ Le « Daily Express » va même plus loin eiix écrit que l'on doit reconnaître immédiatement Vcnizclos comme chef de la Grèce, et arrêtAr le Roi. Toutes demi-mesures doivent être eon. sidérées comme haute trahison envers la Roumanie.AÀste>rdam,19 octobre.— D'après une feuil-le locale le correspondant d'Athènes au « Times », mande que l'ambassadeur anglais a eu hier un long entretien avec le roi Constantin. On attache une grande importance à l'entretien et l'on croit qu'il se .rattache à un retrait1 dts troupes grecques de Larissa. Salonique, 19 octobre (Router). — Comme il fallait- s'y attendre Politis a été nommé directeur aux affaires étrangères-près le gouvernement provisoire. Il est déjà entré en fonction.Transactions dans la navigation anglaise. La Haye, 19 octobre. — l^a reprise de la Wilson Line par la Ellerman Line, ainsi que les achats de naviTCs f?jts par le gouvernement australien, constituent la quatrième des importantes transactions maritimes qui ae sont effectuées depuis la fin de juin. Au début do la guerre, la compagnie New-Zealand et la Fédéral Company ont été reprise» par la Pe-ninsular à Oriental Cy. Vers la fia du mois d'août, la Fumess Withy Cy a repris la Prince Line. D'autreg transactions de la même nature ont eu lieu plus tard, tertes l'achat de la Northern Steamship C° par Pyman Watson, ainsi que certain mouvement clans le commer,î ce canadien dont toute la signification ne pouife être appréciée. D'après le « Times » tout ceci) fait- prévoir qu'après la guerre, le contrôle de la navigation britannique sera bien plus centralisé qu'avant ia guerre. Chez les ouvriers des chemins de fin-en Angleterre. La Haye, 19 octobre. — Le Greafc Western Railway » ayant congédié trois ouvriers qu'elle accusait d'un vol, 2,000 employés ont proclamé la grève p 'rlée et ne fournissent qu'une demi-journée de travail. Les marchandises, parmi lesquelles &e trouvent de produits alimentaires périssables et qui ne peuvent C-tre expédiés à "Lonclreg, s'accumulent. Il se. gâte journellement pour des milliers de £ diaV marchandises. Les employés de ïfc London-South-West Railway sympathisent avec leurs, collègues et ne veulent pas toucher aux mar^ chandises non expédiées par les ouvriers sabgp^ ! teurs»-

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