Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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29 October 1917
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s.n. 1917, 29 October. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6688g8gg2g/
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Bnnement postal, éd. e Hixclles - Province - Etranger ■lois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Bces bureaux de poste en Belgique à l'Etranger n'acceptent <;u,j des Wr abonnements TRIMESTRIELS: ceux-ci Y prennent cours les IJanv. 3 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mou 1 Mois l*r.3.00-Mk.2.40 Frt.50-Mk.1J20 TIRAGE :llO.OOO par jour Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr_ Nécrologie. ........ Annonces commerciales j > financières. . . PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne TIRAGE : IIO.OOO par jour Rédacteur en Chef : René Armand Journal Quotidien Indépendant M Rédaction, Administration, Publicité, Vente : | BRUXELLES, | ' ———————————————————— Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de la place Anneessens). COMMUNIQUES OFFICIELS ALLEMANDS BERLIN, 28 octobre. (Officiel de midi.) Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du feld-maréchal général prince héritier Eupprecht de Bavière : En Flandre/ l'action d'artillerie le long de la plaine de l'TsCr a été. plus vigoureuse que précédent niant, particulièrement près de Dix-tnvde. Entre le iac Blanlcaert &t la route Me-mn-Ypres, le du-cl d'artillerie s'est renforcé •par moments jusqu'à une grande violence.Dans la matmée, l'ennemi a renouvelé son attaque I d l'endroit nivelé où -il s'était introduit au oud-ouest de la forêt d'Houthulst, sans réaliser de plus grands avantages que la veille. Groupe d'armée du prince impérial allemand ; Au canal d'Aisne et Oise, l'action d'artûle-rie s'est renforcée près de Brancourt et d'Ani-ey-le-Château. Dans l'après-midi, d'importants effectifs français ont attaqué itos lignes en rangs serrés au l.'hcmin-des-Dames, à l'est de Filain et au nord-ouest de Brage. Partout, ils ont été repoussés avec des pertes sanglantes, près de Souain, Tahvre et Le Mesnil, en Champagne, nos groupes d'attaque ont exécuté des entreprises réussies. Sur la rive orientale de la Meuse, les Français ont entretenu une intense canonnade contre les tranchées gagnées par nous au b -is de Chaume, Théâtre de la guerre, à l'Est. et Front en Macédoine. Pas d'opérations de quelque envergure. Théâtre de la guerre italien : La poursuite rapide de l'attaque commune J b'isonzo a, h.er ériewe, réalisé un plein tuccès. Des effectifs italiens,qui tentaient d'em. pêch r nos divisions de sortir des montagne*, ont été repoussés par une poussée énergique. Dans la soirée, des troupes allemandes sont entrées dans Gividale en flammes, la première ville de la plaine. Le front des Ital.ens, jusqu'à la mer Adriatique , chancelle ; sur toute la ligne, nos corps d'armée sont à la poursuite. Gorit. kij la ville souvent disputée dans les bâtai!1''s de l'Isonzo, a éié prise aujourd'hui à la première heure, par des divis ons au-siro-hon-grotsrs. Le nombre, des ■prisonniers s'est porté à plus de 80,000. Le nombre des canons capturés s'est élevé à plus de 600. BEBLIN, 27 octobre. — Officiel du soir : Violente activ.té d'artillerie en Flandre. Sur la lisière sud-ouest de la forêt d'Houthulst, combats locaux d'infanterie. Du canal de l'Oise à l'Aisne, rien de nouveau. Pas d'opérations de combat de certaine envergure à l est. Au front italien nous avons fait également aujourd'hui de bons progrès. Le nombre des prisonniers s'est élevé de 60,C00 à quelques autres tiulhers. Le nombre des canons capturés s'est élevé à plus de 500. AU i RÏCHIEN, VIENNE, 27 oct. — Officiel .• Theatre de la guerre italien : La bataille livrée- contre les forces pr.ncipar les italiennes sous la direction suprême personnelle de S. M. notre Empereur et Roi, se développe dans des proportions colossales. A os troupes illustres et réputées de l'Isonzo et les forces de combat allemandes avançant avec une puiss.nce d'attaque invincible ont remporté un grand succts. La confraternité damnes des coalisés forgée sur des champs de bataille innombrables et scellée du sang des meilleurs des nôtres s'est de nouveau confirmée d'une manière incomparable. Nos troupes alpines des régiments d infanterie, de chasseurs impériaux et de gardes de Signe et du Tyrol, de vieille réputation ont eu ra son de l'ennemi et du terra,ii par leur opvmutre endurance et leur énergie, à l'Isonzo supérieur, dans les régions rocheuses du Bombon et de Canin et sur le Monte Stol. Au sud-ouc$t de Karfreit des jjrus-so-s.lésien,s ont pris d'assaut la Monte Matajur qui domine de loin la rég.on. En cet endroit de même qu à Tolmino ou s'est battu toujours et pur tout sur territoire italien. Sur te plateau de Dainsizza, les Italiens om défendu chaque pouce de terrain. Au cours de violents com0ats nous avo-ns eonquis les posit,ons ennemies au sud du Vrh, la hauteur 652 jadis si chaudement disputée près de Voaice et le Monte Santo dont les Ital.ens ont oant célébré la conquête comme ■prix de vxctoiripd'ins la ilme bataille de l'ison-to. Des fils de toutes les provinces de l'Autriche et de la Hongrie ont rivalisé d'entrain à l'attaque. Près de Canule et à l'est de ceite localité deux divisions austro-hongroises, ont rament à elles seules plus de 16,000 prisonniers et ZOO canons, .lu nord de Corizia nous nous trouvons sur i lionzo. bans le Fajti Hribt la 17e division hongro se qui garde victorieusement l'Isonzo depuis plus de deux ans, enleva à l'cn-nevu sa première ligne au cours d'un assaut par surprise. 5,500 Italiens tombèrCnt entre ses nains. Le nombre total dcs prisonniers s'est élevé à 60,000, celui du canons capturés à 500. 26 avions ènnemis ont cie abattus jusqu'à présent.l'neatre de la guerre à l'est et en Albanie : lten de nouveau. ■ BULGARES SOFIA 26 octobre : Front en Wlacédomc : Canonnades fréquemment plus intenses !'oprès-midi. Attaques de pa roudlcs de scntmfjlcs aux cours desquelles l'ennemi fut repoussé et perdit des prisonniers. Faible feu de divers on. un peu 'plus violent par intermittence à l'est de la Czerna. Deux bataillons ennemis, qui avançaient vers les vil lages de Nomandos et d'issal, ont été arrêtés par nos troupes de couverture. Sur le front en Roumanie, coups de canon isolés sur quelques points. SOFIA, 27 octobre. (Officiel.) Au front en Macédo.ne, pn-ès de Bratindol, à l oucsi de Ji'ttolia, notre artillerie a procédé nuitamment à une attaque. Il y eut plusieurs brefs tourbillons de feu dans la boucle de la Czerna; combats de feu de barrage dans les (-.ut/Cs secteurs . FRANÇAIS PARIS, 27 octobre. (Officiel de 3 h. p. m.) En Belgique, nos troupes poursuivant l'action engagée entre Driegrachte-n et Draaibank oih enle-vé de nouvelles tranchées ennemies au nord des objectifs atteints h.er. Notre offen-sive continue dans des conditions satisfaisantes, malgré les difficultés du terrain. On signale des prisonniers. Sur le front nord de l'Aisne, nuit calme marquée seulement par des act.ons d'artillerie intermittentes, notamment dans la région à l'ouest d'Ailles. Sur la rive droite de la Meuse, des coups de main ennemis sur une de nos tranchées au nord du bois de Chaume et en forêt d'Apremom, ont échoué sous nos itux. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation ; Dans la so rée du 25 octobre, des avions ennemis ont lancé une vingtaine de bombes de gros calibre sur Dunkerque; on signale une trentaine de victimes dans la population civile. PARIS, 27 octobre. (Officiel de 11 h. p. m.) •En Belgique, notre attaque commencée ce matin à 5 heures 15, s'est développse au cours de la journée avec un plein succès. De part et d autre de la rouie d 1 ■près à Dtxmv.de t no-us avons enlevé toutes les positions ennemies sur ■un front de quatre kilomètres tt une pnrfonde ur moyenne de deux, en dépit de la résistance opiniâtre de l'ennemi, qui a subi des pertes très élevées. Nous avons atteint à droite les lisières ouest de la forêt d'HoMhulst et conquis les > Jlyje.s de Verbrcmdv Smis. de As hoot, de Merckem et Rippe, ainsi qu'un grand nombre de fermes snl.deiuent fortifiées. Nous aïons fait une centaine de prisonniers. Sur le front de l'Aisne, fa.ble aainité de l'artdlene ennemie. Nous avons réalisé de nouveaux progrès en avant de l'éperon de Chévngny et occupé 'plus à l'est la ferme Froidmont. La lutte d'artillerie a *-té vive au cours de la je y r née dans la région des ■monts et sur la rive droite de la Meuse. Journée calme partout ai'leurs. ITALIEN' ROME, 26 octobre. — Officiel : Appuyée -par un puissant feu roulant, l'offensive ennemie contre l'aile gauche italienne a continué la nuii du 25 et hier avec une violence extraordinaire. Depuis le monte Maggwre jusqu'à l'ouest d'Au-zza, nous avons replié nos troupes sur une nouvelle ligne. En conséquence, nous avons été forcés de procéder à l'évacuation du haut plateau de Bainsizza. A l'est de Gor.zia et sur le Carso, la situation n'a pas changé. Hier, dix avions ennemis ont été descendus ou forcés à atterrir par nos amateurs. ANGLAIS LONDRES, 26 octobre. — Officiel:: Ce matin, à 6 h. 45, les armées anglaise et française ont pris l'offensive à l'est, au nord-est et au nord d'Y près.Les rapports annoncent que les troupes alliéts font des progris satisfaisants.Depuis les dernières heures de la nuit, la p me tombe en abondance. Un discours de Barthois à la Chambre française Pans, 27 oct. — Au tours de son intorjH.nation à la Chambre, Augagn'lïr a demandé à cormaîtae les motifs pour fcequtls Kiibot et Moutet étaient- sortis Au ministère, efc fit la déclaration suivante t « La France ne mèno pas une guerre ch: ocîi. quêtos et du tire t, mais 'iil'- veut une victoire pair laquelle les droits soient sauvegardés! .. Après s'être «tendu sur les bute de guarre de la, Fr&îw® et, sur la politique étrangère, l'orateur conclut son discours on diomt : « Nous croyons qu'une Lign-o d "s Nat ons signifierait l.a victoire, mais uns ligue entre notions Libres et. possédant des droits égaux. Le jour où ncs ennemis s'inspireront du droit, eer» ' un jour de victoire. » ; Paml&vê monte ensuite à la tribune et dé-o'-rtre qu'il ne rouvrira pas le débat sur la politique étrangère. L'orateur oftnelut en réclamant la confiance de la Chambre entière.Après une discussion générale, la Chambre vote l'ordre du j' Ur de confiance au Gouvernement par 288 voix contre 137. Au cours de la discussion, le nouveau ministre des Affaires étrangères Barthou, prend la 1»srole. Il insist: tout d'abord sur la nécessité maintenir l'union, puis il évoque l'allusion ! faite par Moutet à la « politique dep traités &e. ■ crets ». Barthou, tout en reconnaissant la nécessité de l'emploi de voies et moyens secrets, déclare qu'en décembre 1911 il avait exprimé : l'opinion qu'il y avait quelque chose de sub-vens'f dans le fait que des démocraties,ayant la libre disposition d'elles-mêmes, puissent être liées par des traités secret6. Depuis sept ans, la France se trouve liée de c<*tte façon, et il ne faut pas que cela sie reproduise. « La France, dit-il, a le droit do tout savoir maintenant. J'assume la terr ble responsabilité d'un ministre des Affaires étrangères et'je resterai fidèle à mon principe émis en 1911. >j Barthou fait ensuite l'éloge des armées alliées et déclare qu'il est plus particulièrement de son devoir de con- , solider l'union de la France avec ses alliés qui, avoc la Buss.e, subissent de dur s épreuves. Il mentionne les paro.es de K'renski et du ministre do La guerre russe au Parlement intérimaire, et la volonté de l'armée rusoe de se réorganiser et de lutter jusqu'au bout. Il réfute l'idée émise qu'il n'a plus la même confiance dans La nouvelle armée russe, comme autrefois dans celle du Tsar. Actuellement, l'armée a-mise oppose de La. résistance à La poussée allemande. Il constate avec joie qUe personne nj parle d'abandonner la Russie, et continue : « Nous sommes un* mm es à maintenir notre confiance en La Russie. » (Interruption d'Aibcrt Thomas : « Elle a besoin d'aide effective! ».) Barthou poursuit : « lia Franc: n'a jamaJs eu plus de raison d'avoir pleine confiance en la victoire. Le moment où les Etats-Unis entrent dans la lutte et, grâce à un admirable effort, nous envo.ent des soldats et du matériel de gu.rre, qui viendront prendre leur place à notre front, constitue un événement dont 't;'s conséquences sont incalculableis. Au moment où je vais prendre place dans la Confcirence d s Alliés, j'ai besoin de la oon-fiance et die lia sympathie de la Chambre, car nous sommes arrivés à une période die la guerre où, comme l'a dmt Lloyd George, l'offensive diplomat.qua de l'Allemagne demande à être surveillée. Nos soldats et ceux des Alliés ont brisé son esipnt d'opifemsivo militaire, mais son offensiTO diplomatique continue avec une particulier* insistance. L'Allemagne y voit son d rnier espoir Elle espérait conquérir la victoire au moyen de la guerre sous-smarine, qui ©erres constitua une d fiiculté et l'est encore, mats ce n'est pas un péril mortel. Réduite à l'offens ve diplomatique, l'Allemagne s'efforce d affaiblir le sentiment national de chaque peuple et d'exciter les partis les'uns contre les autres. C'est contre o- danger qu'il faut que nottg fassions front. La Conféranoe des Alliés va mettre au cjair les projets de l'Allemagne. A L'intérieur, la question de droit fera son devoir jusqu'au bout, jusqu'à La condamnation de ceux qui eut déshonoré la France et l'ont trahie. » Barthou e étend sur les habiletés al-l'mrrtdes vis-à-vis d'e nc-uti- ^, eu ce qtO-oon-c.rne les buts d" guerre, et fait sienne la déclaration de principe de l'ordre du jour de la Chambre du 15 juin dernier, affirmant, la nécessité du retour de L'Aie ace -Lorraine à sa vraie patr.e, de la réparation des dégâts causés et de l'établiss ment de garanties pour l'avenir. « L'AIsaee-L'rraine, dit Barthou, a 6té occupée quarante-quatre ans par l'ennemi avant que ne soient occupés par lui les départements qu'il détient actuellement depuis trois ans. Au point de vue du droit, il n'y a là aucune d-fféreisee. L'Alsace et la Lorraine ne font que des départements occupés par l'ennemi, qu'il nous faut déi'vrer, pour les rendre à leur véritable patrie. C'egt ainsi que j'op pcee la déclaration des droits de la France à La déclaration faite au Reictetag par Kùhl-mann : La Franco ne peut faire a VAUe-magne aucune concession en ce qui concerne l'Aisace-L rraine. N ni ,Jamaist ^Approbation.) Tant qu'un Français pourra tenir un fusil au bout de son bras, nous défendrons l'intégralité du territoire qui nous a été transmis par nos pères. L'Alsace-Lorraine est le bouclier de la France et le symbole de son unité. (Approbation.) Il faudra aussi que les Alemands réparent les dégâts qu'ils ont comm.s dans les régions occupées, sans nécessité militaire, et qu'ils fourni:®*nt de sérieuses garanties contre la possibilité d'un renouvellement de pareilles guerres. » Barthou déclare ne pouvoir préciser la nature de ces garant es. Aucun ministre des Affaires étrangères ne serait à même de s'étendre là-dessus. Mais en ce qui le concerne, il restera fidèle à l'ordre du jour do la Chambre, qui prévoit des garanties de paix par la con-ntitutien d'une Ligue des Nations. « Nous ne voulons*que notre droit, eonohit-ii, mais il faut que le droit soit "défendu pa.r la force des ar-rnes. » Albert Thomas dé-lare ensuite qu'il se-rallie au'x déclarations de Barthou relatives aux revendications de la France. Il dit que c'est La gloire de la France d'avoir proclamé la politi que du droit mdép'iidairmK'nt du sort des batailles. Si oïlo t.st victorieuse, La France doit dicter la paix en s'inspirant d s principes du droit et conformément aux vieilles traditions. Le président du Conseil répand que la Fra.u ce demande la misa en vigueur du Droit et qu'elle continuera h guerre avec la dernière . énergie jusqu'à la victoire. Barthou exprime ensuite son étc-nn.im ut que Thomas veuille savoir quelque chose de précis sur les garanties qu'il fallait exiger, pour briser le niLtarisme prussien. Une discussion de cette question est prématurée et serait dangereuse. La Cliambre, apics avoir accordé sa conJinw.i» au Gouverne ment par 288 voix contre 137, vote l'adjonction suivante à l'ordre du jour, pioposée par Ko députes Dutrceli et G..ih : « La-Chambre exprime aux soldais qui, par leur victoire, assurent le triomphe du Droit, sa vive reconnais-' tance. » COtâ?flENTA9i2ES L s seuls commentaires que l'on pu sse faire > à ce discours du ministre d's Affaires étrangè-rCs fr.mça s, c'est que, inaJhejimisemept pyUr 1 hti, la réaJit des faits ne vient' pas corroborer ses dires t't démontre au contraire que ses arguments sont dénués de t ute. base solide. Car, , tandis qu'il pariait, ks Allemands de leur côté J agi^s''ient, et démontrent d'éclaiantt' façon que leurs années saut encore pleines de vita-t l té, animées d'tni bel entrain, r'empl es d'es prit d'initiative, et que malgré les chocs formi. dabl-es que les Allemands sont obligés de sou-t( nir 3ur le front Ouest, contre la presque totalité des forces anglaises et françaises; ils trouvent encore moyen de distraire de leurs troupes de défense, un nombre de combattants suffisamment impesant pour battre en brèche et refouler avec véhémence le gros des armées de l'Italie. C'est une réponse d une tragique éloquence que les ai mes allemandes font là aux paroles ministérielles françaises! Berlin, 27 oct. — Commentant le discours de M. Barthou, Le « Vorwàrts » dit que la dis-cusaon à la Chambre française confirme l'opinion émise par M. von Kûhlmann quand il dit qu'il n'existe aucune queatioai sur laquelle un accord ne aoit possible, sauf la question d'Alsace-Lorraine. M. Barthou, Le mmistare des Affaires étrangères, s est intentionnellement servi de^ mêmes paroles qu'avait prononcées M. von Kuhlniann, mais en sens contraire. A la question : « L'Allemagne cèdora-t-elje l'Alsace-Lorraine à la France? », M. von Kiihl-mann avait répondu : « Non 1 Jama.s! » M. Barthou, posant la question : « La France pourra-t-Jie jamais renoncer à la conquête de l'Alsace-Lorraine ? » v répond : « Non! Jamais! » « Quand on lit attentivement son discours, dit le « Vorwàrts », on 6'aperçoat que les Français ne croient pas du tout eux-mêmes qu'il soit po.-sble que l'Allemagne kur rende 1A1-eace-Lorraine dians ks o.rconstances actuelles. Non seulement personne en Allemagne ne son. g; à leur faire cadeau de l'A lsace-Lor ra me, mais eux-mêmeg ne voudraient pas de ce cadeau; ce qu'ils veulent, c'est que l'Alaace-Lorraine soit le symbole de leur victoire sur l'Allemagne; ©e qu'ils exigent, c'est la victoire e le même. Non p. s une victoire résultée d'une tiéfcmse eff.cace et qu'ils pourraient, tout en assurant leur propre conservation, obtenir dès aujourd hui, mais une victoire de conquérants, une victoire à ce point complète qu'e-lle contraigne le vaincu à accepter des conditions qu'il sait être pour lui une profonde humiliation. C'est pour remporter o.>te victoire-là qu'ils veulent continuer la guerre. La France entend continuer à faire tuer des Français pour que des Allemands deviennent citoyens français, et non seulement faire tuer pour cela des Français, mais encore des Russes, des Anglais, des Ital ens, des Américains, des Belges, des Ser bes, des Roumains et des Portuga s. L humanité tout entière doit être jetée dans la gueule béante de l'enfer pour cette seule question d'AiGace-l^rraine. C est cela que -veut le gouvernement français, et m>:uheur usemënt il n'est pas en notre pouvoir de l'on empêcher. » Berlin 27 oct. — De La « Norddeutsche All-gemeine Zeitung » : Nous avons délivré l'Al-sace-Lorraine de ses ennemis. La vieille garde des frontières à l'ouest, qui a été volée à l'empire allemand au temps de la. désunion et de ia fa b!_sse de l'empire allemand, a fait reeour en 1871 à la mère-patrie à laquelle ehe a de nouveau été réunie. Ainsi sa trouve rétablie la s.t.uation véritable, de sorte que réellement il ne peut exister de question d'Alsace-Lorraine pour l'Allemagne. Ainsi s'exprime l'organe dea socialistes-démocrates, le porte-parole du parti pacifiste en Allemagne, qui s'est toujours déclaré partisan d'une paix selom la déclaration du Reiths-tag. Il s'ensuit que les discours des hommes politiques de l'Entente, iaitransigéants dans leurs buts de conquête, n'ont d'autre influence sur les milieux les m eux intentionnés de l'Allemagne, que de les convaincre que leur modération ne sert à rien et qu'il faudra bi n continuer cette guerre terrible tant que la voix de La raison ne trouve un écho dans le camp adversaire. Dernières Dépêches BriUsat succès défensif allemand en Fiaadie. Lorlin, 27 oct. — Le 26 octobre a été un jour do grand combat pour nos troupes de l'armée de Flandre. Le feu roulant qui s'est engagé vers 6 h. 45 du matin sur tout le front dtT combat, depuis Merckem jusqu'à &andvoorde, avec des allures de bataille, fut suivi de fortes attaques françaises, massées sur plusiers rangs de profondeur, dans la région de Draaibank, et anglaises au sud de La forêt d'Houthulst, à l'ouest de Zonnebeke et sur la route d'Yprfts à Menin. Environ dix divisions ont cherché à s'approcher péniblement de nos positions à travers la boue où elles s'enfonçaient jusqu'aux genoux. Là où l'adversaire réussit à pénétrei dans notre zone de défense, il fut refoulé dans ses positions de début par de fortes contre attaques. Le village de Gheluveld et le pare de Pezelhock, qui avaient été passegè.ement occupés par l'ennemi, se trouvent: maintenant de nouv.au solidement entre nos mains. Seul le v\liage de Draa.bank resta aux mains de-Français. Les attaques engagées vers m.dd ne purent pas davantage changer le sort de la bataille, qui peut être oonsidoiée comme un brillant succès de notre défend I)os troup s du Nord et du Sud ont rivalisé par leur défense opiniâtre et par leurs contre-attaques pronon cée., avec entrain; parmi celles-ci il convient dé c ter les Wurtembergeois, les Bavarois et 1-es Hanovriens. Jusqu'ici, on annonce 300 p.ison-nicrs.La question d'Alsace-Lorraine^ Les soldats français des minimes territoires occupés en Alsace par la France, qui tombent aux mains des Alîbinands, ee montrent trè, surpris et, très désillusionnés. 11 parait qu'il leur est impossible de se faire comprendre d s habitants. qui tous parlent l'allemand; les enfants auxquels la langue française a été imposée, sa servent d'intermédiaires, D ns o. s circonstances, la prétendue nostalgie de la population, vers la France, leur paraît peu digne de fo.. La plupart des prisonniers français &e montrent d'ailleurs totalement indifférents à la question d'Alsace-Lorraitne. ■Las biens ennemis aux Etats-Unis. Londres, 27 cet. — 11 résulte d'une communication officielle du gouvernement de Washington, que les propriétés de sujets ennemis, résidant aux Etats-Unis, ne seront pas confisquées. iU2e:i2iagne fournisseur oe pommes de ^eno de la Suisse. Berne, 27 oct. — La Suisse est dajis l'heureuse situation de pouvoir disposer d'un très important stock de pommeg de terre qui lui sont fournies par l'Allemagne et que l'on mei< en vente à Berne au prix de 6 francs ks 100 k. Les disponibilités sonc telles, que l'on peut ré." partir 100 kilofi par tête d'habitant. Les offres, en cette marchandise sont s. nombreuse s que la Centrale suasse est à même d'exécuter tout A3 les commandes dans le plue bref délai. La question du pa.pi,r eu baisse. Une vingDajne du represenianns deu journaux suiss-s se soint réunis, à Berne, sous la' présidence du conseiller 1 crierai bctakiieise,. pour étudier les moyens de limiter ia oomsom-' mation du papier de journaux. Plusieurs me. sures ont été proposées, entre autres la suppression de l'édition du samedi goar, fa suppres. e-.cn des suppléments du dimanche et l'mt rdic. llton de iaitaeer de nouveaux journaux, ces propositons seraient examinées par le département d'économie politique, qui convoquera une nouvelle assemblée avant de prendre aucune decis-on. Le uiscours de Sonnino et les intérêts de l'Italie. Frontière italienne, 28 oct-, — Le dermer discours à la Chambre ît-ali en ne, du ministre des AffaT-'s étrangères Sidney ISanniuo, qu, a été entraîné depuis dans la ahute diu cabinet Be-eelli, a été de nouveau marqué au coin de cette modération, qui a- toujours carac&er.oé siss harangues parlementaires. Tout en faisant la part des choses et en tenant compte du cadre dans lequel il se mouvait, Sonmno a jugé as-ez objectivement 1 s choses: dB|f|Knino est,me qu'il est împoceible de dis-HHp la question de la paix dans l'esprit et dans la lettre de la note pont ficale, j;»arce que des obstacles pratiquement- msuTmionc.a.bles s y opposent. A lui aussi, les propos;t>ems de paix des Puissances Oentraleg apparaissent comme'-une manœuvre haoïlement eaicu-é-, pour affaiblir le sentiment bel. qtfifl&chez l'ennemi et, à en juger par ses paroles, î^pourrait croire qu'il est.me que ce but est parti - 4 teint. D'après Lui, si l'on engageait des nege?^. dations sur la base de telles propositions des» Centraux, qu.i ne sera,ont pas à pivndre au sérieux, et si celles-ci échouaient, comme c'est à prévoir, il aérant alors, prétend Sonmno, im. pi.sa:ble de décider les p-eupks du groupe des Alliés à reprendre à nouveau les hostilités, et les gouvernements « démocratiques » des Al.iés se trouvo.ra. em placés dans la néoeesiité d'accepter les plus dures conditions de paix. En oe qui concerne lea buts de guerre de l'Italie, Scniuno d-t qu'Us se bornent a la l^xie; ration des « Irrcdenti », à l'obt ntion de frontières naturelles et à un oompromis avec los aspirations sud-sla-ves concernant 1 Adriatique, dont il ne révèle pas les détails. En ce qui con. cerne La question d'On^rit, Son.nino dut quo L'Italie n'a pas été sans exercer une certaine infiuence sur l'imprécision dans laque le Sonmno a tenu l'exposé de 9es buts de guerre. Le d-seours du ministre des Affaires étrangères d'Italie avait d'ailleurs une légère intonation de « ebant du cygne ». En réalité, le but principal de guerre de l'Italie ne résidait pas tant dans la délivrance des provinces italiennes d'Autriche, qui servirent cependant de tremplin de guerre, mais bien dans l'expansion de sa puissance sur terifi -■t sur mer vers l'Est, au prix de l'abandon définitif de ses droits et prérogatives dans la Méditerranée occ.dentale. A la fin de juillet 1914, le moment était venu où l'Italie aurait pu reconquérir a-vec une certitude presque m-athémataque de. succès, ses droits de prépondérance dan® La Moaiterranée„ A cette époque, îSonmno avait émis la théorie que, poursuivant s$s intérêts vitaux, l'Ital 0 devait admettre le cas d'alliance. A ce moment, il existait i noore évidemment l'espar Tjue le marquis di San Giuliano réussirait a empêcli. r la participation de l'Angleterre à la guerre. Mais lorsque celle-ci se produisit, Le revirement politique de Sonnino s'effectua, et o» tut pour beaucoup une surprise. L'offensive contre l'Italie. Opinions de la presse italienne. Berne, 27 oct. — Du « Giornale d'Ita-lia » : Nous conseillons vivement à l'opinion publique' de ne pas s'arrêter aux bruits alarmaïus. Il esfct vrai que certaines positions ont dû étire évaluée® sous la pression do l'ennemi, afin de pouvoir mi eux fixer la résistance des troup -s italiennes et de mieux pouvoir les organiser, ce qu'il convient d'inscrire à l'actif de la défense. Qu'on n'oublie pourtant point que certaines postions ne sont utiles que pour autant qu'elles puissent étr • b.en défendues, mais ne présentent qu'un caractère défensif minima dès qu'une assez grande tempête d'offensive se déchaîne contre elles. 1 Du « Corricn d-lla Sera » : Le communiqué' officiel a exposé carrément ce qui oppressât le cœur de tout Italien : l'ennemi, profitant; d'excellentes conditions cse tearain pour la concentration d- ses troupes, a su si bien répartir et dissimuler celles-ci que l'objectif véritable de l'attaque principale! n'ot.ait point, perceptible. Diverses iirconstaiicfs malheureu-' ses ont favorisé l'offert;.ve austro-homgroise-ailemande. Il n'est jamais possible de résinier* ;iu premier assaut d'une pression en masse, mais la résistance dev.ent encore plus problé-' matique iorsque les éléments eux-mêmes se font complices de l'ennemi. Le brouillard épais recouvrant la vallée de l'Isonzo et le veut ame. liant les ga-z ennemis dans nos lignes, ont paralysé partout la défense dans ses points vitaux.Le même journal écrit : L'offcnsive dCft' Puissances Centrales s'est déchaînée de tout son poids ctb de toute son opiniâtreté. Elle F née - N. 110.8 - Ed. S ^IffQ ÇjEffflMÇS ' Lundi 29 Octobre 1917

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This item is a publication of the title Le bruxellois: journal quotidien indépendant belonging to the category Gecensureerde pers, published in Bruxelles from 1914 to 1918.

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