Le courrier de l'armée

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s.n. 1916, 08 July. Le courrier de l'armée. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/db7vm43g41/
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LE COURRIER DE L,ARMEE paraissant les iYlardi, Jeudi et Samedi - Ce journal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron ou batterie reçoit dix, ou quinze exemplaires français et flamands. LÀ RÉSURRECTION D'UNE ARMÉE EN EXIL la Réorganisation hospitalière et sanitaire de l'Armés belge III.—La Rééducation des Grands Blessés (Test ainsi que l'Administration belge, après vingt mois de guerre, est parvenue à soigner aujourd'hui ses blessés et ses éclopés, au front el à l'ar-rie e. Mais elle ne se contenta pas de panser des pjciies et de guérir des malades ; elle voulut faire J).hs et mieux... et elle réussit. i il y avait, parmi les guéris, de pauvres soldats 'nurùés, estropiés, inaptes et qui semblaient con-'ciamnés, épaves humaines, à ne plus jamais pouvoir se rendre utiies, ni à eux-mêmes ni aux •au ; res. On comprit que la nation devait nlus que des ,soins à ces malheureux infirmes qui-s'étaient sacrifiés pour elle et qu'elle devait tâcher de leur rendre le moyen de travailler encore, afin que l'insuffisance de leur pension ne les mette pas à charge de la bienfaisance publique et que, d'autre part, ils contribuent, si peu que ce soit, à in reconstitution de la main-d'œuvre nationale. , On pouvait les classer en trois catégories : D'a-toord ceux qui, grâce à une opération complémentaire ou un traitement phvsiothérapique et orthopédique approprié, pouvaient récupérer une capacité fonctionnelle leur permettant de reprendre 'leur place dans le rang. 1 Ensuite ceux qui, atteints d'une impotence fonctionnelle définitive, totale ou partielle, pouvaient, à 'Ja suite d'une rééducation professionnelle, récupérer une certaine aptitude au travail leur permettant soit de s'occuper d'un service auxiliaire, soit idVxercer un métier. • Enfin, les invalides définitivement impotents. Pour ceux-ci, il n'y avait rien à faire et ils devaient fatalement rester dans les offices d'assis-(tance pour invalides de guerre. Pour les premiers, il fallait créer des Instituts phvsiothéra piques. Le 23 décembre 1914-, le ministre rie "la guerre inaugurait à Rouen l'hôpital Anglo-(Be.ige Albert-Ier qui aura bientôt à sa disposition, «m comptant les annexes de Saint-Aubirj-Elbeuf, Orival et Bonsecours.un nombre total de 2,150 lits. (Nous ne pouvons malheureusement, faute de place, ■expliquer en détail l'organisation exemplaire de 'ces institutions, mais les résultats obtenus mon-•treut indiscutablement la perfection de l'idée qui lies a créés et des méthodes qu'on y a employées. Eu dix mois, 2,900 convalescents ont été admis à [l'hôpital Anglo-Belge ; 1,170, soit 40 0/0, ont re-noint l'armée. Quant au problème social, il fallait le résoudre en créant des écoles de rééducation professionnelle. Des premiers essais tout à fait concluants Furent d'abord réalisés au Havre, au Dépôt des Réformés, organisé par M. Schollaert, ministre CfEtat et président de la Chambre des représentants. C'était d'abord un simple « home » où les invalides de guerre retrouvaient un « foyer » le couvert, le logement et les'soins médicaux. C'est aujourd'hui le Dépôt des Invalides ; un Institut de HHcano-éleetro-hydrothérapie y est annexé ; plu-Sieurs centaines d'invalides ont passé par le Dépôt •)ù fonctionnent actuellement 26 ateliers différents. Mais cela n'eût pas suffi. En juin 1915, après le ruji itriement des nombreux mutilés belges qui se ir.,uvalent en Angleterre, le ministre de la guerre «jéeida la création d'un établissement modèle de {rééducation professionnelle à Port-Villez (Vernon). 5);i y enseigne quarante-deux métiers différents, dont voici l'énumération : a) Travail du Bois. — Menuiserie manuelle et mimique, charpenterie, ébénisterie, modelage, articles de bazar, fabrication de cannes, sculpture sur bois. b) Travail du Fer. — Ajustage, tournage de nî'itaux, moulage. ' c) Travail du Cuir. — Cordonnerie, bourrellerie. sellerie. d) Travail de la Pierre. — Maçonnerie, coupe de pierres, tailles de pierres, sculpture, exploitation d'une carrière. J e) Dessin industriel. — Calligraphie, peinture #ir verre, gravure, peinture artistique, peinture d'imitation de bois et marbre, peinture d'enseignes. peinture de décors. f) Typographie.— Linotypie, lithographie, imprimerie, photographie industrielle, photogravure, reliure. g) Grosse Vannerie et Vannerie fine. h) Coupe d'habits et Confections. — Fourrure et tannage de peaux de lapins, mégisserie et ganterie.i) Tapisserie et Garniture. g) Brosserie. k) Electricité industrielle. 1) Constructions civiles. m) Chauffage mécanique. n) Coiffure. o) La technique de l'automobile et la conduite des voitures et camion s automobiles. p) Les métiers alimentaires. — La boulangerie, la boucherie et la charcuterie. q) Les métiers agricoles et horticoles et le petit éle-varje.Au début de 1916, une ferme modèle fut annexée aux établissements. Enfin, on donne aux soldats qui le désirent des cours de : Géographie et correspondances commerciales, anglais, sténo-dactylographie, télégraphie, etc.. ou bien on les prépare aux services des grandes administrations de l'Eut : Enregistrement, contributions, douanes, banques, etc. Les résultats sont excellents : 80 0/0 des invalides, môme gravement atteints récupérèrent une valeur ouvrière totale (45 0/0) — ou partielle (33 0/0). % * # Voilà ce qu'étaient devenus les Services sanitaires et hospitaliers de l'armée belge en fin d'année 1914 et voilà ce qu'ils sont aujourd'hui, en 1910. On dit que von der Goltz écrivit son livre : Gambetta et ses Armées, à l'instigation du vieux maréchal de Moltke qui, frappé des résultats extraordinaires obtenus par Gambetta dans la seconde partie de la guerre de 1870, voulait montrer aux Allemands ce que l'on peut obtenir en faisant appel à la nation dans un cas désespéré. Quel livre admirable ne pourrait-on pas écrire, plus tard, sur l'Armée belge !... Il semble qu'elle ait fait mieux 1 Sa situation à elle aussi était désespérée. Mais elle ne pouvait pas — elle — faire appel à la Nation... L'Armée belge était en exil, auprès d'amis puissants, très bons et dévoués, certes, mais en exil quand même... Elle souffrait douloureusement de n'être pas chez elle, au milieu de tous ses enfants de qui le dévouement généreux et inlassable l'eût puissamment aidée et réconfortée !... Et pourtant, voilà comment, à force de volonté, d'énergie tenace et d'organisation réfléchie, un tout petit pays, manquant de tout, s'est refait une puissance telle qu'il n'en eut jamais aux heures les plus belles de son histoire. (Fin.) René Duchateau. Le Sport an Front Match de Football Dimanche 2 juillet a eu lieu la finale du tournoi entre le 1er et le 2a escadron du B. 64 et l'équipe civile de l'Union Sportive de Bourbourg. Le premier match avait été gagné, le dimanche 25 juin, par le 1er esc. du B. 64, qui battit par 3 buts à 1 l'Union Sportive de Bourbourg. Le deuxième match s'est joué entre le B. 64 (2e esc.) et l'Union Sportive, qui fut vaincue de nouveau par 1 à 0. La finale mit donc en présence les 1er et 2e esc. du R. 64. La victoire est revenue au 1er escadron, qui s'adjugea ainsi le titre de champion du 1« groupe du B. 64. L'équipe victorieuse était composée comme suit : Paij (B), Gevers (cap.) et Seholberg (B), Plunus, Kestens et Alberts (H-B), Wauters, Richard, Van Hoeck, Van Hecke et Butler (F). Le 1er escadron du B. 64 lance un défii à n'importe quel escadron de leur division, et l'équipe du régiment du B. 64 à toute équipe de régiment de la division. — Ecrire à Constant Gevers, sous-Qiï. B, 04iler çsc. A travers Tout Pendant les quelques jours qu'il a passés à Londres, M. de Broqueville, chef du Cabinet et ministre de la guerre, a été reçu par ie roi et la reine d'Angleterre, qui ont fait au premier ministre belge 1e plus sympathique accueil. * * * M. Cuvelier, consul général de Belgique au Maroc, a été reçu par le Sultan, au palais de Rabat. Le Sultan pria le représentant du gouvernement belge d'être l'interprète, auprès du Roi Albert, des vœux qu'il forme pour q&eles succès de la vaillante armée belge continuent et pour que la victoire couronne bientôt ses efforts. # Dans une lettre d'une grande élévation^ M, Klo-bukcwski, ministre de la République près le Roi Albert, dit à Mme Waxweiler en quelle estime profonde il tenait le directeur de l'Institut de sociologie Solvay. « C'est, » écrit M. Klobukowski, « une forte intelligence et un b'eau caractère qui disparaissent. La Belgique avait trouvé en lui un défenseur admirable, dont l'ardent patriotisme était servi par une claire vision des maux soufferts par son pays et des moyens pratiques d'v remédier après là victoire qu'il pressentait prochaine. » Un hommage à l'armée belge. — Dans sa correspondance militaire du Times, ie colonel Repingtoa rend ainsi hommage à l'armée belge : « La coopération des Anglo-Français, » écrit-il, « s'est montrée parfaite, tandis que nos amis belges dans le Nord ont joue uu rôle utile en prenant sur eux une plut grande partie de la ligne el en frappant les Allemands de leurs çanons pendant le bombardemeç*' préliminaire. » *** Une ordonnance du gouvernement militaire français interdit, dans tout le département de la Seine-Inférieure, la vente, l'achat et l'usage des encres dites invisibles. De sérieuses contraventions attendent ceux qui tenteraient de contrevenir à la loi. * * * Mardi, sur la tombe de Lafayette, a eu lien a Paris une manifestation organisée par la colonie américaine à l'occasion de la Fête nationale des Etats-Unis. Le gouvernement belge y était représenté. Un membre de ta colonie, M. Charles Prince, y a prononcé un grand discours. Evoquant la guerre de la Révolution américaine, l'orateur a dit que « lAmérique. en 1776, luttait pour sa liberté, mais qu'en 1916 elle sympathise avec les Alliés dans leur mission libératrice ». *** C'est l'Autriche-Hongrie qui aurait, jusqu'ici, subi les pertes les plus lourdes depuis le début de la guerre. En effet, le gouvernement autrichien a remis à l'ambassadeur d'Espagne à Vienne une note d'après laquelle 29,000 officiers austro-hongrois et environ un million de soldats étaient prisonniers en Russie. A ces chiffres, il faut ajouter les 60,000 prison-, niers autrichiens faits par les Serbes, et les 40,00fc faits par les Italiens. Enfin, l'armée autrichienne compte deux millions d'hommes tués ou morts de maladie à l* guerre. . Les merveilles de la science. — On annonce que le savant italien Marconi a inventé un appareil qui permettra aux navires d'éviter les dangers de collisions nocturnes et celles provoquées par le brouillard. # * * Le major B... nous écrit : « J'ai lu avec intérêt votre article intitulé : « Le Chant de la Patrie «dans le numéro 282 du journal. «J'ai chanté dans ma prime jeunesse les strophes que vous reproduisez, et je me rappelle la musique qui ne manquait pas d'allure et d'entrain. Je me suis demandé si les papiers jaunis qui vous ont été confiés comportaient la notation. <r Quant à l'auteur anonyme, dites-vous, de ce chant, je crois, sans oser l'affirmer toutefois, que ç'est ruistoàea Sosset ». 8 Juillet 1916 Numéro 288 . . - - - - - - ■ ■ — jtar'PEV»"

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This item is a publication of the title Le courrier de l'armée belonging to the category Oorlogspers, published in Anvers from 1914 to 1940.

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