Le courrier de l'armée

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s.n. 1915, 08 May. Le courrier de l'armée. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk5914q/
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ÇmrnÊÊiÊÊmimKammummmmmmmÊÊammw ^ immirt'i i j> —B^mbbmhbw—Mfmn'wnnnmi COURRIER DE L'AIES paraissant les Mardi, Jeudi et Samedi Ce iouraal est destiné AUX SOLDATS BELGES ; chaque compagnie, escadron on batterie reçoit dix ou quinze exemplaires français et flamands. r p W| » i ^.W4»»fflr*saKBttag&gaB5mg^ J'i u n "«mu s PAGES DE GLOIRE SUR L'YSER LA BATAILLE III. — La Dernière Phase Les Allemands, tout en menaçant constamment a totalité du front belge qu'ils ne cessaient de 'iombarder avec une particulière violence aux abords des passages de Saint-Georges. Schoor-bakke, Stuyvekenskeike. avaient exercé jusqu'ici leurs principaux efforts vers Dixmude et vers Nieuport, les deux arcs-boutants de la défense. N'ayant pas réussi dans ces tentatives, l'ennemi mettait à profit sa grande supériorité numerique pour attaquer brusquement, le 22 octobre, le passage de Tervaete, qui se trouve i>rès ta route de Keyem à Stuyvekehskerke. Le bombardement préliminaire fut si intense et l'offensive qui lui succéda si violente, que les défenseurs de Tervaete, écrasés sous la mitraille et sous la nombre, finirent par fléchir. Une colonne allemande se rue par le passage ouvert et prend pied sur la rive ga> lie de l'Yser. La situation est sérieuse: si la percée s élargit, toute ia défense de l'Yser se trouvera < , péril. Aussi nos troupe"5 don* r'ipuisftmen'.i^i », »" 4 ont-elies un sursaut d'énergie magnifique. Bien qu'accablées sous un feu infernal, les batteries qui sont en position dans le voisinage de Stuyvekeris-kerke, tirent sans discontinuer sur l'ennemi, l'empêchant de progresser et des éléments de la 1" division s'élancent dans une fougueuse contre-attaque. Mais, fauchés par les mitrailleuses allemandes, nos soldats ne peuvent mener à bien ce premier effort. Qu'importe ! Il faut reprendre Tervaete a tout prix. Après un court répit, l'ordre est donné de contre-attaquer à nouveau. L'ardeur de nos troupiers est indescriptible ; indifférents à la mort, entraînés par leurs officiers dont le dévouement confine au sublime, ils s'élancent a travers la mitraille. Et cette fois leur attaque est couronnée de succès : l'ennemi qui avait franchi l'Yser à Tervaete est rejeté dans le fleuve; nos héroïques soldats réoccupent leurs tranchées. Pourtant, l'effort presque surhumain qu'ils ont dû accomplir a fini de les épuiser ; aussi les trou pes qui ont repris Tervaete sont-elles fatalement à la merci d'un retour offensif de l'ennemi, qui peut se produire à tout instant. Dans la nuit du 22 au 23 octobre, l'attaque redoutée se produit, avec des contingents frais ; après une dernière résistance, Tervaete reste aux mains des Allemands. Mais c'est le seul succès qu'ils remportent ; partout ailleurs, tant vers Nieuport que du côté de Schoorbakke et de Dixmude, de nouvelles attaques sont repoussées. *** La situation, néanmoins, est devenue critique. Le 23 octobre, heureusement, le premier renfort françaisesten mesure d'intervenir. A ce moment ]a pression ennemie s'est accentuée encore du côté de Nieuport, point sensible entre tous. Le bombardement de la ville est effroyable ; les troupes qui en défendent les accès depuis une semaine sont absolument exténuées : les premiers éléments de la 42* division française sont donc chargées de les relever : mais le tir de l'ennemi est si violent, JS9 — . - - JggBBgg"-l- . ■ ■ 1 LES MOTS SUBLIMES En exil. Un jeune garçon se lamente. Ses camarades sont paitis pour la guerre. Lui — hélas 1 il lui manque plusieurs centimètres — on ne voudra pas de lui. N'importe 1 II partira — et il part. Il arrive au corps : il est vraiment trop petit, — Prenez-moi tout de même, suppiie-t-il. — Tu es trop petit. Ton fusil serait plus grand que toi. — Eh bien! alors, donnez-moi un clairon! Ça. je saurai le porter. Je courrai devant les camarades et te souuerai la charge 1 que ces troupes ne peuvent traverser que lentement les ponts de le ville; le soi; .enfin, elles ont pu remplacer à hauteur de la ligne Lombartzyde-ferme Groote-Bamburgh nos soldats harassés. Entre-temps, la situation s'est, aggravée sur la partie centrale de notre frc.ii. L'ennemi a fait passera Tervaete des forces importantes ; il attaque à nouveau Schoorbake et, sous une poussée continue, il oblige nos troupes, malgré tous leurs efforts, à reculer pas à pas. Le soir du 23 octobre, celles-ci occupent une position de repli créée en arrière de la boucle que fait l'Yser entre Schoorbakke et Tervaete. Mais les unités des lre et 4e divisions qui ont livre de ce côté des combats incessants, n'en peuvent plus. L'intervention de troupes fraîches s'impose si l'on veut éviter la catastrophe menaçante ; de nouveaux éléments de la 42e division française arrivent. A dater du 24 octobre, ces troupes aideront puissamment les nôtres à contenir d'abord, à refouier l'ennemi ensuite. Du côté de Dixmude, la situation tendait également à devenir critique, du fait même que l'ennemi avait fait irruption sur la rive gauche de l'Yser, au Nord de la ville. i3nt les défenseurs étaient ainsi menacés d'être tournés. Pour parer à ce danger, une contre-attaque est exécutée vers Oud-Stuyvekenskerke par des bataillons de la 5e division et de cette héroïque brigade de la 3*. qui tient Dixmude avec les fusiliers marins. Brillamment exécutée, elle écarte momentanément le danger immédiat. Mâis les Allemands ne vont pas tarder à tenter d'exploiter le succès qu'ils ont obtenu à notre centre, en se jetant une fois de plus sur la tête de pont de Dixmude. Dans la journée du 24, un bombardement plus effroyable encore que les précédents, s'abat sur la ville, sur les tranchées, sur tout le terrain avoisinant ou s'élèvent les clochers de Caeskerke. Saint-Jacques-Capelle, Oude-Capelle. Sous cet ouragan de fer et de feu, dont la violence dépasse toute description, les défenseurs tiennent bon, en dépit des pertes, des ravages, des incendies, des ruines. Ils savent que cette tempête est le prélude d'une nouvelle attaque. L'ordre est venu de résister à outrance, de tenir malgré tout; on obéira. Vers la fin de ('après midi, les préparatifs ennemis se dessinent; les Belges et fusiliers marins attendent l'assaut, résolus à mourir sur place plutôt que de céder d'une semelle. Dans la nuit du 24, l'adversaire, en effet, faisait sur la tête de pont de Dixmude un effort gigantesque. Onze assauts sont dirigés successivement, presque coup sur coup, contre les secteurs Nord et Nord-Est de la position. Quinze assauts frénétiques sont poussés en même temps contre le secteur Sud-Est. L'un après l'autre, ils sont repoussés; au pied de nos tranchées s'accumulent les cadavres ennemis ; c'est dans la nuit noire, dans la boue gluante, une lutte effroyable et sans nom.L'ennemi vaincu, a bout de forces, cède enfin. Dixmudte reste inviolable. Mais dès le lendemain, le bombardement recommence, interrompu seulement par l'exécution de nouvelles attaques, l'une dans l'après-midi, l'autre dans la soirée, qui subissent le même sort que les précédentes. A dater du 26 octobre, des unités françaises viennent enfin, peu à peu, remplacer à Dixmude nos tronpes épuisées. Pourtant, les efforts de l'ennemi n'ont pas cessé de se produire contre le restant du front. A Nieuport comme à Dixmude. la résistance a raison des assauts les plus furieux. Mais entre ces deux points, Stances de Gloire D'autres furent très grands.Ils rêvent dans l'histoire. Ils montaient, yeux au ciel, prophétiques et beaux, Les sonores gradins qui mènent à la gloire, Et devant eux la foule allumait ses flambeaux. Ceux-ci, enfants encor, s'en furent au tombeau ; En silenee.ils sont morts,sachant, qu'à leurs mémoires L'oubli pèserait plus que le vol des corbeaux : Ils étaieut bien trop grands pour tes porches, ô gloire l M. HUTAYB IV/SA. petit à petit, pas à pas, les défenseurs ont dû reculer vers la deuxième ligne de résistance constituée par le talus du chemin de fer. Aidés par la 42* division française et des bataillons de territoriaux, nos soldats interdisenti'accès de cette position à l'ennemi. Celui-ci fait cependant des efforts désespérés pour percer cette ligne, comme il a pu percer l'Yser. À un moment, il a même pu croire qu'il y avait réussi. Une de ces formidables poussées dont il est coutumier lui a permis d'entrer à Ramsca-pelle, immédiatement à l'Ouest de la voie ferrée. Mais ce succès local est de faible durée. Le 31 octobre. l'ennemi était définitivement refoulé du village en ruines à la suite d'une contre-attaque splendide, menée concurremment par des bataillons de la division Grossetti et de nos 2e et 3e divisions. * * * A ce moment, d'ailleurs, un autre ennemi surgit, que les Allemands n'avaient pas prévu : l'inondation. A l'heure, en effet, où il devenait évident que les circonstances n'allaient plus permettre à nos troupes, même renforcées, de prolonger beaucoup leur résistance victorieuse, la commandement décidait de noyer sous les eaux la vallée de l'Yser. Puisque les sacrifices si héroïquement consentis jusqu'alors ne pouvaient nas suffire, on allait sacrifier jusqu'à la fertilité même du sol. On devine avec quelle angoisse, pendant que nos troupes luttaient jusqu'à leur dernier souffle, on suivit les progrès de l'inondation, qui lentement. heure par heure, gagnait du terrain, et, implacablement sournoise, envahissait les tranchées de l'ennemi. Il semble que celui-ci mit quelque temps a sa rendre compte du péril. Puis soudain, ce fut la débâcle. l'abandon de la rive gauche de l'Yser, la retraite pénible à travers les terrains inondés que l'artillerie bat de ses rafales. Des groupes entiers d'Allemands sont surpris par les flots, novés ou obligés de se rendre. D'autres sont pris sous le feu pendant qu'ils tentent de fuir et périssent ; deux pièces lourdes amenées sur la rive gauche et des mitrailleuses doivent être abandonnées dans la vase. L'ennemi paya lourdement le succès temporaire qu'il avait remporté. Dès ce moment sa défaite était consommée. La bataille de l'Yser avait virtuellement pris fin. Noire armée y avait perdu le quart au moins de son effectif combattant. Mais les pertes allemandes furem effroyables. 11 n'y eufplus par la suite que des actions locales. souvent ardentes, dues à l'initiative des forces franco-belges pourchasser l'ennemi des derniers îlots qu'il tenait sur la rive gauche, pour le refouier des avancées de Nieuport. Les nôtres se distinguèrent encore, à bien des reprises. Mais ayant échoué dans sa tentative de rompre nos lignes sur l'Yser, l'état-major allemand reportait son effort sur la région d Ypres ; il y éprouvait un nouvel et sanglant échec. Définitivement vaincu dans la grande bataille des Flandres, l'ennemi se résignait à sa défaite. Durant l'hiver, nos divisions se maintinrent sur l'Yser illustré par leur vaillance ; s'y relevant à tour de rôle, se réorganisant, pansant leurs plaies glorieuses, s'apprêtant aux grands combats futurs, sûres désormais de vaincre. Il nous reste à placer dans le cadre de la bataille que nous avons largement esquissé, ceux des •■oi-sodes les plus émouvants dont le souvenir impe is-sable demeure inscrit sur les emblèmes d'uuués VlXnAl'/fimn Antn» UViUX<jUW t/UUt tUULtO. AU CHAMP#D?HONiNjLLxI Régulièrement on peut lire dans les jotr^an* allemands des annonces, disant: «'A la dal< est mort au champ d'houneur en Belgique, le nommé... » On pourrait poser la question si, pour beaucoup d'Allemands, la Belgique n'a pas été plutôt un champ de déshonneur. Les douze rapports si bien documentés de la Commission d'enquête offi « >"c belge. it suffisamment appris de iu>- >n «h » ie> -..'Idats allemands se sont comportes en Belgique. 8 Mai 191 D Numéro 105

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This item is a publication of the title Le courrier de l'armée belonging to the category Oorlogspers, published in Anvers from 1914 to 1940.

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