■W^V^Vi He jftancoJBelae keu Quotidien d'Information en Canoues Française et flamande. PARSONS, Ltd., ie Bayle, Folkestone. Fondateur: Maurice LECOMTE. VENDREDI, 27 NOVEMBRE, 1914. LE CANAL DE KIELFORTIFIE. LES ALLEMANDS CRAIGNENT L'INVASION DES ALLIES. La Vérité sur le naufrage de f'Amiral-Ganteaume 2000 FEMMES ET ENFANTS TORPILLES PAR LES ALLEMANDS. En Belgique. ENTRE ANVERS ET BRUXELLtS. En Angleterre. COMMUNIQUE OFFICIEL ANGLAIS. Amsterdam, mercredi.— Le correspondant à Bruxelles du "Telegraaf" dit que les autorités allemandes ont décidé d'expulser tous les Anglais résidant encore à Bruxelles. La plupart de ceux-ci avaient déjà quitté Bruxelles après le début des hostilités, mais il en reste encore quelques centaines qui surveillent leurs affaires et leurs commerces. Un commencement a été effectué par l'arrestation de 300 Anglais qui s' étaient réfugiés dans l'Ecole Militaire et les autorités allemandes continuent à les arrêter où qu'ils se trouvent; dans plusieurs cas, les arrestations ont eu lieu en pleine rue. (Central News.) Londres, mercredi, 25 novembre. —Le Secrétaire de l'Amirauté publie ce soir le communiqué suivant : — Le 26 octobre, 1914, le vapeur de voyageurs "Amiral Ganteaume" se rendait de Calais au Havre, ayant à bord 2000 réfugiés non armés, y compris une grande proportion d'enfants et de femmes, lorsqu'une violent explosion eut lieu. Par un pur hasard, et la plus grande bonne fortune, le steamer britannique "Queen" se trouvait à peu de distance de 1' "Amiral Ganteaume" et parvint à sauver la plupart des passagers, parmi lesquels une quarantaine furent tués. Un examen ultérieur d'un des canots de sauvetage endommagés provenant du navire amena la découverte d'un'fragment d'une torpille allemande. La présence de ce fragment prouve que le navire fut torpillé par un sousmarin allemand. L'action de détruire volontairement et avec préméditation, en plein jour, un navire à voyageurs sans défense, pleins, de réfugiés est, som- s 120,000 HOMMES NOUVEAUX EN FLANDRES. Rotterdam, mardi. — Les renforts allemancja enj F|andres oonsjjfsten^ en trois corps d'armée, 120.000 hommes, forts en cavalerie et possédant 250 canons. (Evening News.) DES RECRUES DE SIX SEMAINES vue de tourner en premier heu notre me tout, le plus bel eçhantijlon de COlllU . i.L.t. Nous appre- à present. Le Press Bureau a publié hier soir le communiqué suivant : La situation reste sans changement. Les troupes indiennes ont vaillamment repris quelques tranchées qui axaientété perdues hier, et ont capturé troisofficiers allemands et plus de cent hommes, ainsi qu'un mortier et trois mitrailleuses. sent de plus bn plus Jes périodes d exercice des recrues. Elles ne prennent pas les hommes ciers de 17 et 18 ans, quoiqu'il^ ait quelques volontaires de cet âge; mais dans plusieurs gouvernements tous les hommes de 19 ans ont été appelés sous les drapeaux. Dans les régions industrielles les hommes de 19 ans continuent à travailler pour maintenir les usines en fonctionnement. Les jeunes soldats sont instruits pour partir au front en huit semaines; nous avons même vu la lettre d'un jeune homme qui n'avait ^ eu qu'une période très dure d'entraînement de six semaines. (Evening News.) Pétrograd ssager de l'Armée", parlant ducombat au nord de Lodz, dit que lesAllemands livrent attaque sur attaque, pour essayer de se frayer unpassage à travers les forces russes,mais sans succès. _ L'armée autro-allemande, dit-il, risque tout dans cette bataille, dont le succès ou l'insuccèsinfluera sérieusement sur l'avenirde la campagne. Sur le front de Galicie, l'offensive russedevient de plus en plus énergique et réduit l'ennemi à l'impuissance. Parmi les trophées pris a Czenstochowa, se trouve la voiture de l'Empereur Guillaume, avec son manteau bleu à l'intérieur. (Reuter.) LA VICTOIRE RUSSE A LODZ. Pétrograd, mercredi soir.— 'Les Russes peuvent être félicités d'une nouvelle et glorieuse victoire. On nice que, 48 trains spéciaux ont commandés pour emmener les pris mniers allemands vers leurs lieux de détentionet l'on déduit de ce fait qu'un corps d'armée allemand entier, au nombre de 45.000 hommes, a été capturé à la suite de la défaite de l'ennemi près de Lodz, sur un front de. 70 kilomètres. En ajoutant à cette mfornfetion le récent communiqué officiel annonçant la capture d'une batterie entière de eanons lourds et le récit des attaques de la cavalerierusse contre l'infanterieallemande et 1 artillerie,attaques qui ne sont possibles que quand l'ennemi est pris de panique et qu'il se trouve en dédre, on arrive à cette conclusion vidente qu'un coup fatal a été infligé aux Allemands pres de Lodz, démontrant Pannihifeitipn de p aiilq droite du groupe des forces allemandes de Plotsk. (Central News.) LES RUSSES DANS LES CARPATHES. :o HEROÏSME DES DESTROYERS BRITANNIQUES. Douvres, mercredi.—Il est affirmé à Douvres que pendant le combat sur la côte belge qui a eu lieu dimanche et lundi dernier, les destrovers britanniques s'avancèrent héroïquement tout proche de la cote afin d'attirer le feu des canons allemands qui étaient à terre. Par cette manœuvre, les positions de 1' artillerie allemande furent découvertes et les navires anglais ouvrirent promptement le feu de leurs canons de 12 pouces, avec un effet désastreux pour les positions allemandes. (Central News.) LES PROJETS DE L'ALLEMAGNE. novembre 24.— Le du "Telegraaf" à Assert" affirme que la plus grande activité règne clans l'administration supérieure allemande et belge à la stationde Landen. Dans le courant de la journée de dimanche, tout le personnel de la gare de Landen fut remplacé par des Allemands. Entre cettedernière localité et Nerwinden, une nouvelle ligne a été construite. On a averti la population civile que le trafic des chemins de fer serait réservé au service de l'armée pendant une quinzaine de jours. Le correspondant déclare aussi que 1 on s'attendcette semaine à de grands mouvements de troupes. (Reuter.) Paris, lundi.— L'impression semble se fortifier en France que les batailles du nord sont terminées et que les Allemands se préparent à faire un dernier effort désespéré pour briser la ligne des Alliés quelque part vers le centre entre Compiègne et Reims. L'on croit dans bien des milieux que Pennemi^ a abandonné Calais comme son objectif et se préparerait à nouveau à tenter un effort contre Paris. Dans la "Liberté", le lieutenantcolonel Rousset remarque que les Allemands semblent recommencer leurs attaques sur l'Aisne, près de Va illy et de Soissons. "De sorte que, après un mois, ils se voient obligés de revenir aux mêmes endroits qu'ils avaient dû quitter pour chercher à se frayer un chemin ailleurs, qui leur a toujours été fermé. T'ai dans l'idée que ce nouveau projet d'essayer de faire irruption vers Paris sera encore plus futile que le premier. Ils vont se heurter contre de redoutables ouvrages de défense qui n'existaient pas tous il y a un mois. Même s'ils réussissent à forcer leur chemin à un point, ils rencontreront une difficulté extrême à avancer, car notre situation dans Y Argonne est bien différente dé ce qu' elle était." (Morning Post.) — to: LES PORTUGAIS ET LES ALLIES. SOUS-MARINS ALLEMANDS. Amsterdam, mardi minuit.— Une dépêche privée arrivée de Berlin, prétend qu'un grand nombre de soldats du génie ont été envoyés de Kiel en Flandre et qu'ils travaillent actuellement dans les environs de Sluis en vue d'aider les autres ouvriers qui sont récemment arrivés à Zeebrugge. (Central News.) ■ :o: LA rnUTRALITE BELGE ET L'ALLEMAGNE. Amsto dam, mardi.—Le journal allemand "Norddeutsche Allgemeine Zeitung" publie des documents et des photographies qui prétendraient démontrer que la neutalité de la Belgique fut d'abord violée par l'Angleterre. (Central News.) Rome, mercredi.— Un messageofficiel de Vienne reconnaît que desdétachements russes ont traverse lesCarpathes et ont occupé la region dUngarisch Zemplen. (Central News.) :o: LE DUC DE SAXE-COBOURG. Amsterdam, mardi minuit.— Le Duc de Saxe-Cobourg-Gotha a échappé de près à la mort, quand il était en France sur le théâtre des opérations de guerre. Un obus éclata tout près de lui et selon un message de Cobourg, l'explosion tea *e commandant d'un régiment allemand nommé Von Burg qui était debout près du Duc et blessa deux autres officiers. (Central News.) L'ALLEMAGNE ET LA GUERRE. New York, mercredi.—Sous le titre:"L'Allemagne se prépare à une longue lutte" Y "Evening Post oublie une lettre de son correspondant à Berlin, datée du 4 novembre. Après avoir décrit les cérémoniepopulaires qui accompagnent le deoart de troupes fraîches vers le front, Lisbonne, mardi.—A la fin de la la Landwehr âgés de 40 a 50 ans ce D'aujourd'hui du Sénat portu- sont arrivés a Louvain et 1 on dit l'auditoire qui se trouvait dans qu'ilssont diriges vers le iront. Le fes t-bnnes Dublioues a faitune j sentiment général semblait être une manifestation enthousiaste en faveur erende dépression. (Exchange Spe- | des Alliés. (Reuter.)' cial,)] [" Registered at the G.P.O. "1 L«as a Newspaper.J mieux que personne le potentiel militaire, financier et économique de 1' Allemagne, sent le moment venu d' essayer d'obtenir un avantage marqué. Pourtant tout porte à croire que le sort en est jeté, et que, malgré sa longue préparation et sa formidable armée, notre ennemi est et sera incapable de briser l'effort des Alliés. A. M. €e Franco Belae" ■ iion ot Administration: The Bayle, i'OLKilSTONE. Téléphone: 203, Folkestone, is sold daily in: est en vente quotidiennement à: London, Shetheni. Birmingham, New-Port, Folkestone, Eastings, Kamsgate, Margate, Deal ;Asht'ovd, Canterbury, etc. Newsagents requiring supplies can obtain them through our wholesale agente. Les marchands qui désirent vendre notre journal 6ont priés de s'adresser à nos agentsen gros: , ^ En France. W. H. Smith and Sons, 180, Strand, London, W.C. Simpkin Marshall and Co., Orange-street, Leicester-square, London, W.C. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANCAIS. irahall and Son, Wholesale Newsagents, Temple House, Templeavenue, London, E.C. Voor Iloibnd zich wenden tot onzen a'igemeenen agent, Richard Kenaer, Renie! Claossenstiaat, 2, A'iissingen. Agents locaux du Franco-Belge. Paris, mercredi, 24 novembre. — Le communiqué officiel suivant a été publié aujourd'hui à 3 heures : De la mer du nord à Ypres, il n'y a pas eu d'attaque d'infanterie. Entre Langemarck et Zonnebeeke, nous avons gagné du terrain. Les troupes indiennes, clans les environs de La Bassée, ont repris sur l'ennemi quelques tranchées qui leur avaient été prises le soir précédent. De La Bassée à Soissons, il y a eu un calme presque complet. Nous avons progressé légèrement près de Berry-au-Bac et dans l'Argonne. X^Bethincourt, au nordouest de Verdun, une attaque allemande a été repoussée et un armistice demandé par l'ennemi lui fut refusé. Dans la région de Pontà-Mous-son, notre artillerie fut à même de bombarder Arnaville. Il n'y a eu aucun incident dans les Vosges. (Central News.) Paris, 25 Novembre, 11 heures dusoir. —La journée se passa tranquillement et il n'y a aucun changementtout le long du front. (Reuter.) :o: LES OPERATIONS DES SIX DERNIERES SEMAINES EN FRANCE. Paris, mardi soir.— Le Bulletin Mr. W. Petts. 192 and 194, North^own road, Cliftonville, Margate. Mr. J. Pain, 55, High-street, Ramsgate (also for "Folkestone Herald"). F. J. Parsons, Ltd., 14, Claremout, Hastings. En vente chez tous les Libraires régionaux, ainsi qu'à toutes les bibliothèques des gares do chemins de fer W. H. Smith and Sons. Le prix de l'abonnement au Franco-Belge pour la Grande-Bretagne et l'Etranger est de 3/- pour 4 semaines ou 9/9 par trimestre, franco. Publié tous les jours le matin, à midi, et à 4 heures. Tous manuscrits et informations doivent être adressés au Rédacteur en Chef et tout ce qui concerne la publicité aux propriétaires, à l'adresse: Franco-Belge, Folkestone. TARIF DES PETITES ANNONCES DU FRANCO-BELGE. un jour 3 jours 6 jour9 15 mots 6132 0 30 „102 64 6 •38 „133 35 6 46 „164 07 0 Traduction gratuite Prière d'écrire très lisiblement et seulement sur un côté du papier. Joindre le montant'avec 1' annonce. Adresse:—F. J. PARSONS, Ltd., "Franco-Belge" Office. The Bavle, FOLKESTONE. ZIE OP DE VIERDE BLADZIJDE HET OORLOGSNIEUWS IN VLAAMSCHE TAAL. Sar les deax fronts des armées publiera demain un document intitulé: "Un nouveau succès pour les Alliés." 11 y est dit que le formidable effort accompli au cours des six dernières semaines en Les cercles' militaires allemande ■ont laissé entendre que le Grand Etat-Major Général avait pris toutes ses dispositions en vue d'établir ses différents quartiers d'hiver en Flandre, au nord-est de la France, en Orienta e, en Pologne russe complètent- Allemands aient, massé 15 corps a armée sur 'la partie du front qui va de la mer à la Lys. (Central News.) :o Paris, Novembre 24.— Une note de victoire se fait entendre dans le "Bulletin "des Armées" aujourd nui au cours d'un long résume de six semaines d'opérations dans Le Nord de la France et les -Flandres. La tentativeallemande de tourneret par suite de percer la gauche desMliés a définitivement échoue. Lekronprinz de Bavière, le GeneralVon Fabeck, le Général Von Deimling et ie Duc de Wurtemberg, commandant les armées de la Lys versla mer, firent tout pour convaincreleurs troupes de la nécessite vitalede pénétrer à Dunkerque ou à Yprespar un coup décisif qui ouvrirait unchemin à leurs troupes pour lethéâtre est de la guerre. L Empereur luimême vint parmi lestroupes et les exhorta à faire unsuprême effort. Il leur dit qu ildésirait être à Ypres le premiermbre, pour laquelle date toutfut préparé à l'effet d'une proclamation solennelle de l'annexion dela Belgique. . Pendant trois semaines des renfdrts arrivèrent dans le nord de la nce par chemin de fer et automobile. Le 3 novembre, l'attaque allemande visant la capture de Dunkerque, Calais ou Boulogne, l enveloppement de l'armée française et l'arrêt des communications britanniques avec la mer avaient échoué, et les Alliés avancèrent sur l'Vser obligeant les Allemands a abandonner leur mouvement enveloppant à et commencer la bataille d'Ypres Les Allemands, apparem ment, voulaient le succès à < mix Us livrèrent assaut assaut à nos positions et essayer ent de pénétrer nos lignes par force du nombre. Les françaises et britanniques \rirent d'une gloire serait entrevoir, à première vue, que F Allemagne compte suspendre les hostilités durant la saison froide; cependant les faits de guerre sont complètement en désaccord avec cette supposition; en effet, ne voyons-nous pas l'Allemagne essayant de frapper un grand coup, et cela simultanément sur tous les fronts, à l'Est, <:ornme à l'Ouest. En Belgique des troupes fraîches, des renforts nouveaux et de la lourde artillerie préparent le siège d'Ypres et la marche vers Calais, ces deux places devant être occupées sous peu, à ce que pretend, non sans présomption, le general Von Baeseler. Dans le nord-est français, Soissons, Vailly-sur-Aisne, Reims et l'Argonne sont: canonnées avec rage, cela dans le but évident d'essayer une nouvelle tentative de trouée vers Paris; mais, comme la première fois, le général Von Kluck •et son armée courent très peu de chance de couper le centre de la defense du général Joffre. du teraux Von Conservant leur offensive sur le front Ouest les Allemands sont presque partout obligés à se maintenir sur la défensive du côte de 1 Est : en Prusse orientale ils essayent d'arrêter l'envahisseur près de Lotzen et de Sokjau, de crainte de voir le colosse russe s'avancer sur ko«enigsberg«, Dantzig et Thorn; en Pologne, au lieu de gagner rain vers Varsovie les gei Makkensen et von Hindenburg reculent de Lodz vers Kalish pourpreserver Posen et Breslau; en Gahcie les trompes geitmanoi-autrichnennes .assistent impuissantes à la chute de Cr^covie. tout sur r- la troupes se cou- împénssable. Dès le 15 Novembre, les attaques de l'ennemi étaient bien affaiblies e les positions des Alliés devinrent imprenables. Dans tout le coursde de d'une grande victoire. Et puis aussi, I ce| engagements, les armées alliées il ne faut pas oublier qu'au printemps l'armée allemande sera conside- L'on se demandera peut-être pourquoi, au début de l'hiver, les Allemands frappent ce grand coup, quand il leur serait si facile d attendre la douce température du printemps. Mais voilà justement le point capital. D'abord, depuis bientôt 4 mois que la guerre dure, 1 ennemi n'est parvenu nulle part a gagner un avantage important, et, comme au début de décembre le Reichstag va être convoqué, il devi ent de toute nécessité, en vue calmer l'opinion publique, a appui ter à la première séance la nouvelle ont combattu dans l'acc°rf le plusparfait et, comme le dit le Bulletin"rablement en moins bonne posture, ] [{esArnlées," l'assistance decisive attendu que l'Angleterre posséderailestroupes françaises prêtèrent deux millions d'hommes à lui opposer.'. ^ tr0upesbritanniques a termeen même temps que sa flotte in- ;scellelafraternité d armes tacte; que la France, bien qu elle ait ; lesAlllés . Les pertes aile- tués et blesses. , Depuis quelques jours, les operations n'ont guère consiste qu en bombardements de villes et de villages effectués par 1 artillerie, en arrière de la véritable ligne de feu. I! est à supposer d'après cela que les Allemands, se rendant compte ils avaient échoue ^ dans les Flandres, se préparent a livrer un orand coup ailleurs. Les troupes françaises sont bien préparées perdu environ 3S0.000 hommes, ! mandesontété très lourdes; elles compte à son actif la victoire de la ; (,éentcertainement 120.000 Marne et tient toujours Paris, que la \ ^ ^ w Belgique est en train de se reformer, grâce au volontariat, une nouvelle armée de campagne, que la Russie aidée par les rigueurs hivernales et soutenue par cette particularité même de sa race, habituée aux basses températures, va pouvoir avancer à grands pas, véritable avalanche, vers Berlin. Toutes ces considerations don"'Etat-Maior"' C et nent à réfléchir à l'Etat-Major htlz^&t^^ p=r fârtsrenfortsd' l'Empire germanique et connaissant artillerie. (Times). ?» LES ANGLAIS A BRUXELLES. Amsterdam, mardi soir.— L' "Handelsblad" apprend de la Haye qu'il n'y a plus de communications par chemins de fer avec Anvers et que les voyageurs ne pourront plus entrer en Belgique durant les jours qui vont suivre. (Reuter.) LES BELGES SURVEILLES. o: Amsterdam, novembre 24.— Lesautorités allemandes ont pris desmesures en vue d'empêcher l'enrôlement de la jeunesse- belge dansl'armée. La semaine pa^.îée, un certain nombre de jeunequi avaient essayé de rejoindre l'armée aunord de la France en fjurent empêchés et dix d'ent)Overpelt. Il en rés e les Allemands arrêtent actuellement touthomme et lui demandent de montrerses passeports. Les an neus passeports ne sont plus va h l'heureprésente. Les pou I gardésavec rigueur et des détachements decavalerie font des patrouilles poursurveiller le départ 1jeunessebelge. (Morning Amsterdam, lundi. NOUVEAUX L'ALLEMAGNE. Rotterdam, mardi.—Tous les 1 actuels tendent à montrer que nous sommes à la veille de quelque changement dans la conduite de la campagne des Flandres. Les modifications dans la disposition des ar/mees; allemandes ont été si grandes pendant la semaine dernière et si nombreux sont les renforts arrivant de l'est qu'il semble certain qu'un effort désespéré sera fait sous peu pour sortir de l'impasse actuelle. LES CHEMINS DE FER BELGES. Amsterdam, correspondant L'on affirme ici, de bonne si urce que la méthode présente de tranchées ou de forteresses de campagne sera abandonnée en faveur de rapides opérations. On semblerait dire qu'on essaierait de réintroduire les tactiques d'assaut, mais dans une forme plus violente qu'autrefois. :o Il est d'une clarté évidente, que dans l'opinion de l'Etat-Major Général, l'Allemagne n'est pas à même de pouvoir soutenir la., tension de ce qui revient en réalité a un siège à une aussi grande distance de ses bases et par un temps aussi mauvais. Fout le traficdes chemins de fer en Belgique est suspendu et il devient de plus en plus difficile aux civils de se déplacer. De Gand, j'apprends que sur des centaines de murs et de palissades, des flèches ont été peintes pour indiquer leur direction aux troupes. Les flèches rouges servent d'indication pour 1'artiÏlerie, les blanches pour la cavalerie et les bleues pour l'infanterie. Environ 17.000 hommes d'infanterie sont passés par I .iège pendant' ces deux derniers jours se dirigeant vers l'ouest. ] correspondant de Louvam nue la famine à l'état aigu menace cette malheureuse ville. La plupart des habitants n'ont que des nommes de terre pour nourriture qu ils mangent avec un peu de la-d ? Vu la rareté du charbon, du bois et du difficulté pour maigre ration. pétrole, on éprouve la plus grande cuire même cette Des familles s'arrangent entre elles pour former des petites communautés ahn d utiliser le plus économiquement possible leur pétrole pour le chauffage et 1 éclairage. (Daily News.) :o: LES TRANSPORTS ALLEMANDS. :o Amsterdam, mercredi.— Le "Telegraaf" apprend que six trains ont quitté Louvain aujourd'hui dans la direction de Bruxelles; beaucoup de marins, aussi bien que des soldats, se trouvaient dans le dernier tram, qui transportait une quantité de planches, de sacs et de petites embarcations. Lundi et mardi, 8000 hommes de DERNIERES NOUVELLES LA CORRESPONDANCE POUR LA BELGIQUE. Selon un télégramme reçu de Bruxelles par F Ambassade

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