Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

1027 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 19 April. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/st7dr2qt3n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

19 AVRIL 1914. TKENTE-ET-UN1EME ANNÉE. — N° 16. LE MOUVEMENT GÉOGRAPHIQUE ABONNEMENTS Belgique .... 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DD CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue Bréilcrode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo • Téléphone n° 564. Le quarantième anniversaire de l'expédition STANLEY à travers le Continent mystérieux. — w<x LES SEMAILLES ET LA GERMINATION : La découverte du Congo et de cent peuplades nouvelles. — La fondation de la Confédération républicaine des etats nègres du congo. — Le partage politique de l'afrique centrale. — L'arrivée des steamers et des locomotives précédés par la t. s. f. ai' coeur du continent noir. la liberté du travail et du commerce et le règne de la paix. (Dédié au « Daily Telegraph » et au « New York Herald ».) INTRODUCTION fL y a quarante ans, en avril 1874, Stanley qui venait d'assisier à l'inhumation des restes du Dr Livingstone, à Westminster-Abbey, s'entretenait des choses de l'Afrique avec MM. Lawson, propriétaires du Daily Telegraph, le grand journal de la Fleet Street. Ces derniers questionnaient celui qui, trois ans auparavant avait été, à la demande de M. James Gordon Bennett, propriétaire du New York Herald, retrouver et réconforter le bon docteur sur les bords du Tanganika, sur ce qu'il restait à faire pour compléter son œuvre de découvertes, au centre du continent africain. Et Stanley leur fit le tableau que nous avons graphiquement résumé pour l'illustration de ce numéro jubilaire A l'ouest, nos connaissances géographiques ne dépassaient pas Isangila, dans la région des chutes, point terminus de l'expédition du capitaine Turner, en 1816. Au nord, toute la région au sud du lac Tchad demeurait vide sur la carte; au delà du Nil, le Dr Schweinfurlh, à peine sorti, en 1870, du bassin de Balir el Gazai, n'avait pas poussé au delà du cours de l'Uele, dans lequel il avait cru voir le cours initial du Chari. Au sud, le iac Dilolo et le cours supérieur de quelques affluents du Kasai franchis par Livingstone, en 1857, et par Cameron, en 1874, marquaient la limite de nos renseignements. A l'est, nous étions plus avancé grâce aux célèbres expéditions de Burton et de Speke au lac Tanganika, de Speke et de Grant au lac Victoria, de Baker au lac Albert, de Livingstone aux lacs Bangwelo et Moero. Livingstone et Gameron avaient, en outre, le premier, en 1871, le second, en 1874, vu le cours imposant du Congo, à Nyangwe. Entre ces points extrêmes, un blanc immense, de plus de 1,200 kilomètres de diamètre en moyenne, dérobait le centre de l'Afrique équatoriale aux curiosités de l'Europe savante. Après Turner, Livingstone, Burton, Speke, Grant, Schwein-furth et Cameron, il restait encore une tâche colossale à accomplir : contrôleriez données scientifiques relatives à la question des sources du Nil; relier le Congo de Livingstone à celui de Turner et expliquer l'immense volume d'eau qu'il déverse dans l'Atlantique, en face de Banana ; tracer son cours, décrire la nature de son bassin, l'importance de ses populations, son rôle dans la pénétration future du continent.—Ne voudriez-vous pas compléter l'œuvre deLivingstone? demanda à Stanley le propriétaire du Daily Telegraph. Si nous vous chargions d'en résoudre les différents problèmes, penseriez-vous pouvoir le faire? 1 —Avant ma mort, il y aurait, certes, quelque chose de réalisé, répondit Stanley ; et si je vivais le temps nécessaire pour remplir nia mission, tout serait fini. i I Henry M. Stanley. Jiciiij' ivi. oi/ctuiey. M. James Gordon Bennett, du New York Herald, ayant aux services de l'explorateur des droits antérieurs, fut mis au courant de la négociation et un câblogramme lui fut envoyé : — M. Bennet voudrait-il se joindre au Daily Telegraph pour envoyer Stanley, en Afrique, compléter les découvertes de Speke, Burton et Livingstone? — Ail right ! répondit Bennett. Et voilà comment quatre mois plus tard, le 15 août 1874, Stanley repartait pour Zanzibar, inissionné par le Daily Telegraph et le New-York Herald associés, à l'effet d'entreprendre la circumnavigation des grands lacs de l'Afrique orientale, contrôler la question des sources du Nil et achever la découverte du Congo. Nous pensons que les résultats de cette expédition mémorable constituent la plus importante contribution de l'époque ii- contemporaine aux connaissances géographiques de la ,K Terre. Ils ont inspiré au roi Léopold l'idée du « Comité u d'études du Haut-Congo » et, par la suite, celle de la « Confédération des Etats libres du Congo ». I)e celte heure date le partage politique d'immenses territoires dansdesconditions pacifiques inconnues jusqu'à ce jour et qui sont toutes à l'honneur de notre temps. Les progrès de la civilisation ne sont plus pour l'Afrique de vains mots ; le travail forcé ne s'y constate plus qu'exceptionnellement ; le travail libre et o- la liberté du commerce sont les deux leviers qui vont régénérer un continent longtemps déshérité, terre d'escla-de vage. La locomotive, le steamer, la télégraphie en adiré vent l'évolution pacifique, sous des lois qui garantissent les droits des indigènes. En dépit de quelques tares qui en obscurcissent l'éclat, jamais conquête ne fut plus rapide et plus glorieuse. La direction du Daily Telegraph a jugé que le point de départ de tant et de si importants progrès méritait d'être rappelé. Jamais journal n'a pris d'initiative plus généreuse, plus féconde en résultats plus noblement humanitaires. Aussi, est-ce avec une légitime fierté qu'elle consacre à l'anniversaire de son pacte de 1874 avec Stanley et le New York Herald, line importante partie de son numéro du 14 courant. Le Mouvement géographique tient à honneur de participer à sa manifestation. I COMMENT STANLEY DÉCOUVRIT LE CONGO Stanley quitta Bagamoyo, en face de Zanzibar, le 17 novembre 1874. Il emportait parmi son matériel une barge de douze mètres de longueur qui se divisait en cinq compartiments étanches et qui fut baptisée : Lady Alice. Elle allait être la première embarcation européenne voguant sur les grands lacs de l'Afrique et sur le haut Congo, frayant la route à la flottille de bateaux à vapeur mis à Ilot pendant les quarante ans qui suivirent, entre Léopoldviile et Albertville. Le premier grand exploit du voyage fut la circumnavigation du lac Victoria entrevu par le capitaine Speke quinze ans auparavant et découvert par le même explorateur, en 18(>1. La Lady Alice fut remontée, mise en état et, le 8 mars 1875, la navigation commença. C'est au cours de ce voyage que Stanley rendit visite à Mteça, empereur de l'Uganda. Au mois de janvier 1876, l'expédition décrouvrit l'extrémité nord-est du « Mouta Nzigé », nom indigène de l'un des lacs du Nil, connu aujourd'hui sous le nom de « lac Edouard ». Six mois plus tard, elle arrivait à la rive du Tanganika dont Stanley entreprit également la circumnavigation, vaste travail qui lui demanda un mois et demi, du 11 juin au 31 juillet 1876. Enfin, au mois d'octobre de la même année, il atteint

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods