Le national bruxellois

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s.n. 1914, 18 August. Le national bruxellois. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k35m902t22/
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Mardi 18 août 1914, La publicité de nos offras ot demandas d'anploi et &s sujets est la plus csîisifcbîe'sn Bslji^us. 2&rae année, — N° 230. LE NATIONAL BRVXELLOiS ——!■' ii 11 " " ■' |||WWHWW)«I MiwriBMHifca^TH.inwmiiiri'irwwTOrHPfti-imwTWgmaKriiTiiiiiiwiii RUE MDNTÂGIte-AUX^EfBES-paTAGÈRES 12 m ANNONCES,! Le HÂÎfÛNAL est distribué au rez-de-chaus, Les annonces sont exclusivement reçués Sujets demandant place : ~l à 4 lûmes » , . ./r» OJ7& sée de toutes les maisons situées à Uintérieut « « NATIONAL », 12, Montagne-aui- '< jloo des bouIevards circulaires moyennant rembour- L- rbes Potagères. (Téléphone 118S) et (Chaque kcne supplémentaire : 40 centimes,? sement du prix du port, soit 30 centimes pal * > a <T2-I:r'TV€^T^ ïRT Réclames 3* page (avant Bourse), la ligne . . fr. l.£££S mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est iH.». ■■■!■ ■! h i ir Ville et faubourgs 1™ ou P-page . . . G et perçu 10 centimes par semaine, ou 50 cen* *, . . A a « Faits Divers .... S-OO ' v . . BnPeaiR ouverts 80 9 â 6 IieOPCS. Nécrologies :lal&*c 8.00 Urnes par mois, contre ticket-quittance. LA SITUATION la defense de Bruxelles Communiqué officiel : 'Des mesures très sérieuses ont été prises pour assurer la défense de Bruxelles et la 'mettre à l'abri de toute surprise.Il peut arriver qu'à la suite d'une action se passait même à une assez grande distance de la ca-pitale,des groupes plus ou moins nombreux j ,<le cavaliers ennemis, égarés par exemple, ; coient refoulés sur Bruxelles et échappent; dans une certaine mesure aux gardes des, /localités. Dans ce cas, ces groupes se heur- ] teraient inévitablement aux barages éta- ; blis autour de la capitale,barages bien gardés par des unités de gardes civiques armés | de Mauser et résolus à faire leur devoir. 1 Nous avons à Bruxelles 20,000 gardes bien I armés et approvisionnés en cartouches, et qui, depuis 15 jours ont été exercés et aguerris. Nul doute dans ces conditions que la capitale ne soit à l'abri d'un coup de main tout à fait improbable d'ailleurs, i Une bonne nouvelle : environ 800 défenseurs de Liège viennent encore de rentrer dans nos lignes, avec tous leurs officiers et gradés. Cette troupe a continué à tenir là- j bas le poste qui lui avait été assigné et ce n'est qu'à la toute dernière limite qu'elle a battu en retraite en bon ordre, la nuit, et qu'elle est venue s'embarquer en chemin de fer à 30 kilomètres de Liège oour rentrer a 1 armée. , Ce fait d'armes montre bien ce qu'on peut attendre de nos braves soldats. A propos de l'échec de l'attaque brusquee allemande, un journal de Paris du 16 coulant imprime ce qui suit : « La résistance des forts de Liège, la vaillance de l'armés belge et l'intervention de notre cavalerie ont eu pour résultat que depuis 8 jours, les forces allemandes sont accrochées sur la ligne de la Meuse. » ^ _ Rendons à César ce qui appartient à César : la cavalerie française bien que venue en Belgique, ne paraît pas avoir contribué à accrocher les allemands, à la Meuse. Ce s'était d'ailleurs pas son rôle. Tout l'honneur de l'accrochage et de 1 e-eBec de l'attaque allemande revient donc aux Belges et cela sans partage possible. C'est la première manche, nous l'avons gagnée tout seuls. La seconde manche va se jouer. Cette fois, nous serons aux côtés des alliés, et grâce à Dieu, nous sommes encore capables <*y apporter notre attout. LUNDI, 17 HISU1USS. ^Communiqué officiel : Contrairement au vœu du législateur de 1859 le gouvernement est demeuré à Bruxelles pendant la phase de la guerre durani laquelle notre armée s'est trouvée seul< pour faire face il l'ennemi. A présent que les armées amies sont su] notre territoire, le gouvernement a jugé qui son siège peut être sans inconvénient trans féré à Anvers conformément à la volonté d< ceux qui ont créé la grande position forti fiée. Ce n'est pas que les événements soie» plus graves. Nous enregistrons au contrai re un nouveau succès de nos troupes secois dées par la cavalerie française. Mais comme il est nécessaire que le trans îert se fasse normalement et qu'il n'y ai pas la moindre interruption dans l'exerci ce de la souveraineté, le gouvernement estimé qu'il était préférable de commence Je transfert des services des divers ministc res. Alors que leurs familles restent dans 1 capitale certains ministres vont donc rés fler à Anvers où les services de la guerr seront mieux à leur place pendant que l'ai meé est en campagne. Déférant au désir du gouvernement S. M la Reine et les princes s'installeront au p: lais d'Anvers, tandis que le Roi reste a milieu de nos vaillants soldats. Les serv ces du Palais continueront à fonctionner Bruxelles. j A la demande du Gouvernement, pli sieurs ministres d'Etat, notamment ceux i l'opposition, se fixeront provisoirement Anvers. ! LUNDI, 17 H. 20. ! [Aujourd'hui nos troupes ont, croyon nous, obtenu un gros succès. Un mouvi ment allemand qui se dessinait a été a: rêté. *** I La situation générale n'a jamais été aus ■bonne que maintenant, nous dit une aut rite militaire. t 'La situation de Liège n'a pas changé. Les allemands occupent la ville. Ils so libres d'y planter des drapeaux et de go jerner. Mais les forts tiennent et riposter LUNDI, 21 H. Les troupes allemandes qui ont échoué hier dans leur tentative de marcher, se sont retirées aujourd'hui sans combattre. L'échec subi par la cavalerie allemande «lu combat de Haclcn l'a rendue visiblement circonspecte. ( Dans la journée d'hier dimanche elle a marché avec prudence et s'est retirée sans s'engager sérieusement. Toutes les troupes allemandes signalées ces jours derniers sur le front de notre armée ont pris d'ailleurs une attitude nettement défensive et partout se retranchent. La journée d'aujourd'hui s'est donc passée sans combat ni rencontre d'aucune j sorte. * Un confrère résume ainsi la situation : Nous nous sommes avancés jusqu'à Zon- | hoven, à une dizaine de kilomètres de Hasselt et nous pouvons dire, en raison des g renseignements recueillis de source absolument digne de foi, que l'ennemi, qui s'était établi dans la capitale du Limbourg de façon à pouvoir presque .y soutenir un <; siège, semble se décider maintenant à aban- * donner la place. j Le gros de leurs troupes paraît exécuter en ce moment un mouvement vers Ton gros- * Maestjrioht-Eysden, c'est-à-dire qu'ayant # estimé la position insoutenable — et il iloit > avoir pour cela d'excellentes raisons que * nous soupçonnons, mais qu'il vaut rueux i taire — les Allemands se sont décidés à * partir dans d'autres directions. Si oe mouvement, qui ne faisait encore que se dessiner hier, devait s'affirmer davantage, c'est que, d'une part, toute attaque contre Anvers serait abandonnée et que, d'autre part, l'ennemi se sera vu con- b traint, une fois de plus, de changer son Eu- s< si'l d'épaule: la bataille, dans ce cas, nous n sera évitée aans tout le nord du pays et r c'est que nous aurons alors à nous défen- d dre pour éviter l'invasion jusqu'à Bruxel- t< les, mais là aussi les Allemands trouveront s: une résistance d'autant plus belle, pp. BeJU d cot>©, rw«irii-tycruiio tîç courage, de vaillau je q et d'héroïsme. . S C'est plutôt dans le sud du pays main- c tenant, semble-t-il, qu'il faut# s'attendre à o une grande bataille, si celle-ci doit se pro- o duire chez nous, ce qui n'est pas encore F tout à fait certain... 1 Bulletin officie! français j 17 août. g La Légation de France nous communique les renseignements officiels suivants : On confirme les succès de Blamont et de Cirey. . Les troupes françaises ont à nouveau tait reculer le corps Bavarois et ont franchi la frontière. Lors de la prise de Donon plus de 500 al- J lemands ont été faits prisonniers. Notre situation est excellente en Haute-Alsace.On signale de nouveau des actes de sauvagerie des allemands dans les villages de la Haut© Alsace qu'ils ont dû évacuer, en , Loraaine Française et annexée. Pont-à-Mousson a de nouveau été borner dé dans les mêmes conditions. On ne signale aucun mort. II n'y a que des dégâts matériels à l'hôpital et aux usines. En France on signale une reprise progressive du trafic des chemins de fer sur tous les réseaux, sauf sur celui de l'Est. Paris, 16. — Un communiqué du ministère de la guerre en date du 16 août, 23 h. 30 dit; Le mouvement en avant se développe sur tout le front de Rechicourt jusque Sainte-Marie-aux-Mines.Dans les Vosges nous avons enlevé Sain-! te-Marie-aux-Mines et nous avons progres-- sé jusqu'à la région de Saint-Biaise. Les troupes françaises qui occupèrent Do-! non avant-hier ont avancé. Leurs progrès " furent extrêmement rapides dans la vallée t de Schirmek, où nous fîmes^ mille prison- • niers outre les 500 d'avant-hier. De nombreux équipements ennemis ont été abandonnés. Nous avons pris dans cette région des canons de gros calibre, des " canons de campagne et des caissons, t Dans la région de Blamont et de Ciney . nous nous sommes portés jusqu'à la hauteur de Lorquim.Nous avons enlevé un con-1 voi d'une division de cavalerie allemande r comprenant 19 camions automobiles. Le moral des troupes est excellent. Malgré les pertes subies dans les divers engagements les officiers français ont la plus grande peine à retenir leurs hommes. • Contrairement à l'espoir de l'Allemagne e qui escomptait une défaite française déci- sive, rapidement amenée, lui permettant de se retourner ensuite contre la Russie, ' d'autres assaillants vont obliger l'AIIemar • gne et l'Autriche à engager une lutte qui ■" semble devoir prendre immédiatement de u sérieuses propçrtions. î- La mobilisation russe s'est effectuée avec ■ une rapidité remarquable. L'armée russe est maintenant prête, elle s'ébranle pour l'offensive dont les résultats se feront bientôt sentir. . i- Déjà la cavalerie russe a franchi la fron-e tière de Galicie. L'offensive contre l'Allemagne a commen-a vé simultanément. Bien que les allemands aient travaillé depuis un an à fortifier les places de la Vistule, il est douteux que les troupes allemandes comprenant de nom-s- breuses formations de réserve puissent ré-;- sister longtemps aux attaques des russes. La victoire de Dînant. Communiqué officiel français, 17 août : si La bataille de Dinant s'avère comme ur > gros succès pour nos armes. Notre cavalerie a repoussé en désordre sur la rive droite de la Meuse, les forces allemandes qu comprenaient une division de cavalerie d( at la garde, la 5® division de cavalerie appuyé< u- de plusieurs bataillons d'infanterie et d'un< t. compagnie de mitrailleuses* AUX CIVILS Le ministre ue l'intérieur recommanàf.', aux civils, si l'ennemi se montre ians leur région : De ne pas combattre ; De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à Vintérieur et de fermer les fe~ lêiresj afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation; Si les soldats occupent, pour se défendre, me maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, ifin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil ferait un véritable crime uue la loi punit d'arrestation et condamne, car il pourrait servir de rrétexie à une répression sanglante, au pillage it au massacre de la popvlation innocente, des [emmes et des enfants, *** De M. E. Nys, dans le « Droit International » : La théorie de l'occupation impose aux ha- volontairement en dehors de la coutume qui itants du pays qui est « occupé » dans le protège les sujets inoffensifs de l'Etat en- 3ns juridique du mot, des devoirs stricts; vahi. De son côté, l'Etat envahissant ne unis même quand il s'agit uniquement de respecte les sujets inoffensifs de l'Etat en- îgions où les forces ennemies exécutent valu qu'en vertu de la coutume qui le ga- es opérations militaires sans que leur au- ran 5 de toute attaque de la part de ces )rité soit établie de fait, la population pai- sujets : lorsque ces hommes se placent volon- ,ble a pour devoir primordial de s'abstenir tan r.ent en dehors de la coutume qui les ue'pour"lTïtat rovabSsant de leurs obli- Les habitants sont obligés de tenir une ations envers leurs sujets respectifs. La conduite réellement pacifique, de ne pren- outume qui s'est établie de ne diriger les dre en aucune façon part à la lutte, de s ab- pérations de guerre que contre les forces stemr de tout dommage aux troupes de reanisées de l'ennemi, est une garantie puissance occupante et de ne pas refuser our la sécurité des sujets inoffensife de obeissa>nce aux organes du ^ gouvernement Et"t envahi II accepte cette garantie, il ennemi. Si cette condition n est pas obser- nprofîte; si queU^s uns de ses. sujets vée il ne peut plus être question pour les ont acte de guerre envers l'ennemi, ils le habitants d une situation qui les mette ont à leurs risques et périls ; ils se placent 1 abri de tout prejudice. » LA GUERRE FRANCO- ALLEMANDE le bombardement du hangar des ce Zeppelins » à Metz.— Recul des Allemands en Haute-Lorraine. — 500 Allemands prisonniers et le massif du Donon occupé. "Une note de source officielle française donne maisons incendiées et des cadavres d'habi ;es détails sur les opérations du 14 et du 15 en tants fusillés encombrant les rues. ^ Alsace-Lorraine ; L'affaire de Blamont-Cirey a été parti culièrement brillante. L'action fut chaud-* Paris, 16. — C'est au milieu de l'éclate- et bien conduite. C'est vendredi soir qu'un* lient des projectiles et d'une canonnade in- de nos divisions a commencé l'attaque di interrompue que les lieutenants Cosari, Ca- corps bavarois qui dut se retirer dans la di pral et Prudhomme partis de Verdun ven- rection de Sarrebourg devant le doubl-dredi chacun à bord de leur avion, réussi- mouvement débordant des troupes françai rent à lancer leurs projectiles sur le hangar ses- Les Allemands ont subi des pertes sé des dirigeables de Frascati (Metz). Ils sont rieuses. Le moral des Français est exee] revenus sains et saufs et ont été citéB à l'or- lent. On signale spécialement l'énergie d dre du jour de l'armée. nos blessés et la confiance qu'ils conseï Les allemand commettent des actes de vent. sauvagerie inouïs dans les villages de la Nous avons occupé vendredi 1 importai: Haute Alsace qu'ils évacuent notamment à massif du Donon où nous avons captui Danneanarie où les Français ont trouvé les plus de 500 Allemands. (Communiqué de guerre, 23 h. 50.) Les Allemands ont attaqué Dînant. Leurs forces comprenaient la division de la garde et la première division de cavalerie avec un appui d'infanterie de plusieurs bataillons et des compagnies de mitrailleuses.^ Quand ces forces se sont trouvées sur la rive gauche, les forces françaises les ont attaquées. Cette attaque menée avec un brio magnifique a bientôt amené les Allemands à reculer. En grand désordre ils ont repassé la Meuse : beaucoup d'entre eux n ayant pu gagner le pont sont tombés dans la Meuse dont les rives sont escarpées et le courant assez fort. Il y a eu de nombreux noyés. # Profitant de ce désordre, un de nos régiments de chasseurs à cheval a passé la rivière à la suite des Allemands et les a poursuivis de près sur un parcours de plusieurs kilomètres. On a vu ce régiment, mettre en fuite et pousser devant lui des forces de cavalerie très supérieures en nombre. Départ d'une partie du Gouvernement pour Anvers. MM. de Broqueville, ministre de la guerre, Van de Yyvere, ministre des finances et Davignon, ministre des affaires étrangères, ont quitté Bruxelles pour Anvers. *% . La Reine et ses enfants ont aussi quitte Bruxelles pour Anvers. m ❖ * Les greffiers et des employés des deux Chambres suivent les ministres à Anvers. i Guillaume II à Mayence ' Une dépêche de Berlin, 16 août, 4 h. 30, > annonce que l'empereur est parti dans la s matinée oour Mayence avec le grand quartier général.. L'escadre autrichienne attaquée par l'escadre françaisi Nisch-Pressbureau, 16. — A 9 heures d matin, la bataille navale a commencé enti les flottes française et autrichienne soi Budva. L'escadre française venant du bui ouest a attaqué l'escadre autrichienne ( haute mer. Deux cuirassés autrichiens 01 été coulés. Un est en flammes. Un quatn me s'est enfui vers le nord dans la dire tion de Cattaro.La bataille a dure plusieu liatien ses lois ie la psrn Bruxelles, 17. — Le Comité d'enquête s l'observation des lois de la guerre signale faits suivants commis par les troupes allema des opérant en Belgique : 1. Certains soldats allemands ont cours de plusieurs engagements ou api ces engagements maltraité ou achevé c soldats belges blessés, désarmés et încaj bles de se défendre. Les faits de ce genre sont nombreux sont établis par les témoignages précis témoins oculaires multiples. 2. Des soldats allemands ont pendu éventré un soldat belge appartenant bataillon de3 carabiniers cyclistes et < fusillé un autre soldat belge qui soign son camarade. 3. Des soldats allemands ont pendu brûlé vif un vieillard de Neerhespen. D' très ont violenté des jeunes filles et ' enfants à Orsmael. Divers habitants d'C mael ont été odieusement mutiles. i. Les troupes allemandes ont _ à Hae ouvert le feu sur des ambulanciers ri vant leurs blessés; elles ont tiré sur voitures d'ambulance portant le signe d( _Oroix-Rougev La région ou l'on se battra. (de notre envoyé spécial.) DIMANCHE, 20 HEURES. Le raid de cavalerie qui s'est dessiné aur jourd'hui dans la direction de cette région fait peut-être partie du plan général de l'état-major allemand. S'agit-il pour celui-ci de faire tâter le pays de ce côté-là, c'est-à-dire à l'est de Wavre et de Gembloux, comme il l'a fait faire à l'est de Diest, de Tirlemont et de Jodoigne? S'agit-il de tenter l'offensive vers Na-mur i Ou bien simplement do créer uue diversion ? Toujottrs est-il qu'une colonne de cavalerie, forte de plusieurs escadrons, dix ou quinze peut-être, s'est avancée au sud de Jodoigne et de Jauohe.Elle est appuyée par de l'artillerie et quelques troupes d'infanterie.De petits engagements d'éclaireurs,quelques escarmouches d'avant^garde se sont produits au cours de la journée de samedi. Entre Chaumont-Gistoux et Opprebais, sur le plateau de Sart-Risbart, un escadron de nos chasseurs a été partiellement en contact avec l'ennemi ; engagement sans j grande conséquence. On signale du côté de Longueville six escadrons allemands et quatre bataillons d'infanterie. Dans cette direction également le canon a tonné quelque peu depuis 11 1/2 heures, ce matin, jusqu'à 4 1/2 heur res. j Vers la même heure, entre Longueville et Opprebais, s'égrènent des nuages de fumée que la forte brise porte au loin. Deux Un château a été pillé. _ | Quelques uhlans sont entrés sous bois près de Gistoux. Mal leur en prit; trois fu-( rent tués. ! La formidable auto blindée et armée d'une mitrailleuse Hotckiss, don de l'Angleterre à <la Belgique, ramène les dépouil-, les opimes de l'ennemi: des lances, un casque sanguignolent. D'autres uhlans, une vingtaine, s'aventurèrent jusqu'à Nil-St»-Vincent. Traqués par quelques gendarmes et des gardes civiques, ils s'échappèrent moins nombreux. Enfin, mais ceci sous réserves, les allemands, une fois do plus auraient signalé leur passage par un acte de barbarie en tuant trois habitants de la contrée. Il est très probable qu'un engagement d'une certaine importance se produira là- bas prochainement. Et nous engageons de toutes nos forces les Bruxellois à ne rien redouter d'immédiat ou de prochain en fait de raids d'allemands vers la capitale. L'état-major veille avec une admirable prévoyance.. —.— En prévision de la grande bataille. i J_*e uouverutjmem j"-- naux ce communiqué : e Au moment où s'achève la concentration de l'armée et où peut, d'un jour à l'autre. ® commencer la bataille armée, il est utile que l'opinion française se rende compte des conditions du duel formidable qui, par soi terrain et son dévelçppement, différen profondément des batailles d'autrefois. , Quand deux adversaires se heurtaien-" sur un front de vingt ou trente kilomètres la bataille revêtait un double caractère u elle était rapide et immédiatement décisi e ve. Avec un front de 400 kilomètres, il n ei is est peut-être pas de même. U est impossi 1- ble, de toute évidence, qu'un des deux ad le versaires prenne un avantage décisif sur li it totalité du front. Quatre cents kilométré b- d'opération n'ont pas d'un bout à l'autr c- de cette ligne la même fortune. es Nous aurons l'avantage sur un ou plu sieurs points, les Allemands auront ce avantage sur d'autres points. Il en résulte ra de part et d'autre, à 1& ^i11 choc, un sinuosité de ligne de bataille qui, le lende \ main et les jours suivants, continuera a s modifier jusqu'à ce qu'un des deux advei saires réussisse par la coordination de se llT mouvement et la masse de son effort, es prendre une supériorité qui disloquera 1 n_ front adverse et marquera la conclusion d la première bataille armée. . Ces observations qui sont de simple bo a-u sens et accessibles à tous, ont pour objet d ès préparer l'opinion publique à la réceptio es de ces nouvelles qui sont sans précedei •a- historique. L'opinion doit s'attendre d'abord a rec< et voir des nouvelles inégales, les unes tr< de bonnes, les autres médiocres, certain* peut-être mauvaises. , et Ce pour et ce contre sont inévitables y au l'étendue du front et le chiffre des effe >nt tifs. , . .. « ait Elle doit s'attendre, en second heu, a i recevoir de résultat décisif qu'après un d et lai assez long qu'on ne peut évaluer d iu- vance, mais qui peut durer huit jours les même plus. Cela encore résulte de la natu rs- des choses et n'a rien que de logique.^ Il paraît utile d'attirer sur ces considér len tions l'attention du public qui pourra air île- suivre avec plus de clairvoyance et p des conséquent avec plus de 6ang-froid, les pt i la ses du grand choc qui, désormais, ne s< rait tarder.; Le théâtre des prochaines opérations surterre La région des plaines et celle des montagnes. — Les forteresses françaises et les forteresses allemandes. — Pourquoi les Allemands veulent traverser la Belgique.La région dans laquelle les armées fran» çaises et allemandes se trouveront aux prises est limitée à l'est par le Rhin, depuis Bâle jusqu'à la mer ; à l'ouest par la Mer du Nord et le Pas-de-Calais; au sud par la ligne Genève-Paris-Dieppe. De Calais à l'endroit où la frontière française est la pLus rapprochée de Bâle on compte 520 kilomètres; de Paris à Bâle, à Strasbourg, à Coblence ou à Cologne il y a environ 380 kilomètres'; de Paris à Metz, à Liège ou à Bruxelles on en compte à peu près 300. La frontière française en son point le plus rapproché de Paris se trouve à mi-chemin entre Paris et Cologne, environ 200 kilomètres de chaque côté. Paris est à huit ou neuf jours de marche de Maubeuge ou de Sedan. Au point de vue militaire, l'ensemble de cette immense région peut être divisé en deux parties, celle où des troupes peuvent se mouvoir aisément, celle où la marche de grandes masses d'hommes est contrariée par des montagnes, des ravins et des forêts. Suivez sur une carte la rivière Oise depuis la Seine, près de Paris : vous verrez qu'elle se continue par la Sambre jusqu'à Namur, puis, par La Meuse, jusqu'à Liège., Entre cette ligne de cours d'eau et la mer, le pays est plat, entièrement uni vers la Hollande et la mer, très légèrement ondula A.11 crfcd oLn linrn.ia T jé/ro « v n 11 « r. ce, près de Langres jusqu'à son comment avec la Sambre, à Namur. Entre Paris et la Meuse la région est ondulée, partout praticable pour des troupes, sauf dans la forêt de l'Argonne, près.de Verdun, et dans la région belge comprise entre la Sambre et la Meuse, soit le triangle Maubeuge-Na-mur-Mézièros.A l'est de la Meuse tout le pays est montagneux et raviné, surtout entre la Meus» et la Moselle.C'est la région des Ardennes et de l'Eifel, peu peuplée, épaissement boisée, dotée de peu de routes et parcourue par une multitude de petits cours d'eau entre les montagnes. | Entre la Moselle et le Rhin s'élèvent deux chaînes de montagnes, le Hunsruck, près de la Meuse, et plus loin, les Vosges avec le Hardt qui les prolonge. Entre ces chaî-! nés de montagnes s'ouvre la vallée de _ la t Nahe qui constitue une bonne route militaire de Mayenoe à Saarlouis et Metz, tandis que, d'autre part la vallée du Rhin abonde en routes et chemins de fer. I Dans les années qui suivirent la perte de. l'Alsace-Lorraine, la France reconstruisit ses défenses vis-à-vis de l'Allemagne. On crut que la frontière,de Dunkerque à Long-wy, était protégée par la neutralité de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg. mais que des précautions particulières étaient indispensables entre Longwy et Bâle où, seule, une ligne conventionnelle sépare les territoires français et allemand. Dans cette région-ci les Français ont donc construit quatre forteresses de première classe, composée chacune d'une citadelle centrale entourée d'une ceinture do forts détachés d'un diamètre tel que toute une armée peut, en cas de besoin s'y tenir a l'abri des projectiles ennemis. Il est impossible de prendre d'assaut semblables forteresses: on xie peut s'en rendre maître qu'au prix d'un siège long et ! coûteux. Ces forteresses sont : Belfort-, ! Epinal, Toul, Verdun. ; | Belfort bloque la trouée entre les Vos-1 ges et le Jura, c'est-à-dire la route natu-■ ; relie menant de la vallée du Rhin à Lyon. ! Besançon qui se trouve 75 kilomètres plus ' bas est également fortifié de la même ma-' nière. : | Entre Belfort et Epinal s'étend une chai-'1 ne de forts couronnant les montagnes. De 1 même Toul est relié à Verdun par une chaî-" ne de forts et Toul ferme l'entrée entre la " ( Meuse et la Moselle. 3 ! De Belfort à Verdun on compte environ » ' 200 kilmoètres. Les 70 premiers kilomètres, ' I de Belfort à Epinal sont protégés par ces . I deux forteresses et leurs chaînes de forts ; t. de même pour ce qui concerne les 70 kilo-mètres de Toul à Verdun. Mais les 60 kilo-e mètres d'Epinal à Toul ne sont pas forti-- fiés. . a j Le plan français a toujours consisté à ras-. î sembler des forces imposanates des deux cô-s ! tés de cette ouverture de manière à pouvoir à: tomber en masses sur les Allemands qui e ' s'y aventureraient. De même l'armée fran-e çaise peut se grouper au nord de la ligne Verdun-Toul pour tomber sur une armée n passant entre Verdun et la Belgique, e A l'ouest, la France possède des ouvra-n ges do défense à Calais, Gravelines, Dun-it kerque et Bergen. Entre ces ouvrages et Verdun, c'est-à-dire tout le long de sa fron->- tière du nord, la France est ouverte : il n'y :s a là que deux forteresses, celle de Maubeu-is ge sur la Sambre et celle de Lille, toutes deux du même type .que les forteresses de u l'est. , . 3- Quan-t S l'Allemagne elle a ses prmcipa5 les défenses fixes sur le Rhin où les forte-16 resses de Wesel, de Cologne, de Coblence i- et de Mayence contrôlent les _ principaux passages. À ces forteresses fut ajoutée après 1870. celle de Strasbourg, tandis que Metz l'e et Thionville, sur la Moselle sont considérés comme un bouclier contre une première a: attaque française et comme une protection IS1 pour l'armée allemande pendant sa mobili " sation. • • Tel étant le théâtre général des opéra3

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