Le national bruxellois

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s.n. 1914, 15 August. Le national bruxellois. Seen on 23 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/086348hf04/
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/SamèaTÏ3 août 19U; v , t* publicité ctTnos ofe sfîsmïnîôs â'eîipîoi et de sàjeSTest ïi'plus öömÜImW* sa Bsl^Iqas. ■$4'°» année. —IV0227. fÇJE ^ONTAGNE-AUX-HeF[BE5-PoTA5ÈRE5 \% ._, ANNONCES: Sujets demandant place : i à 4 i^7n«, • . jf l/f .Pemaujiw et otfr<» d'tftnpïo» ; »• 4* pa^e dei a S lignes,»t (Chaque ligne supplémentaire 40 centimesJ Réclames 3* page /avant Bourse/, la ligne . . [t. Ville et faubourgs 1" ou 2* page ■ . ....et Faits Divers• y* i Nécrologies •. la ligne . . ■. • * -i ' Le NATIONAL est distribué au rez-ce-ebaus sée de toutes les maisons situées à l'intérieuf des boulevards circulaires moyennant rembour* sèment du prix du port, soit 30 centimes paf mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est perçu ÎO centimes pur semaine, ou SO centimes par mois, contre ticket-quiuance. —■ *- 0.75 l.GO l.oo '1.8Ö 4.00 8.00 ».oo Tes annonces softt-eictastomem reçues Çu « NATIONAL », 12, üontajme-auxHerbos Potagères. (Téléphone 11SJ3) et irAGEIVCE ÖAV4S. ■Sareasx werts de 9 a 6 heures. Çue valent et où sont les «Zeppelins»? Où est-elle maintenant cette flotte aérienne qui, en 24 heures, devait semer la terreur sur les côtes anglaises1? Elle est dans ses hangars et n'en sort pas quoique la tempête ne sévisse pas. Les Zeppelins avec leur masse colossale de plus de 20.000 mètres cubes sont des engins d'un maniement difficile au sol (entrée, sortie de hangar, ancrage, etc.), dès que le vent dépasse 10 à 12 metres à la seconde. Voilà le fait que les accidents de ces dernières années confirment. Il a donc fallu trouver un remède et ce remède, l'administration allemande n'a pas hésité et l'a appliqué en construisant un système nouveau de hangars tournants. En effet, la grande difficulté de la rentrée ou de la sortie dans le hangar fixe vient de la direction du vent, qui, dès qu'il dépasse 10 mètres à la seconde risque de plaquer violemment le dirigeable contre les parois (accident de Schaben, explosion du LZ I) ou nécessite un ancrage devant le hangar, ancrage dont le dénouement a été quelquefois fatal (perte du E-Z I). Le système du hangar tournant pouvant pivoter selon un angle de 45° permet, grâce aux deux entrées libres, la solution du problème pour l'orientation exacte selon le vent. On estime qu'un hangar tournant coûte le prix environ d'un Zeppelin, soit 1.500.000 francs. Une paille 1 L'Allemagne a donc dû. faire à ce point de vue, d'énormes sacrifices. Dans la vallée du Rhin on a édifié un hangar tournant pour deux Zeppelins : à Hanovre, Dusseldbrf, Cologne, Darmstadt, Mannheim, Metz, Lanr, et Friedrischhafen. Sur la frontière orientale, on en a construit à Kœnigsberg, Graudenz. A Biesdorf, il on existe un. Enfin les hangars construits par la marine à Wilhemshafen,Hambourg,Cuxhaven, Kiel et Heligoland, ont été prévus comme hangars tournants. AUX CIVI Le ministre de l'intérieur recommande aux civils, si l'ennemi se montre dans leur région : De ne pas combattre; De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à Vintérieur et de fermer les fenêtres afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation; Si les soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de Vévacuer, afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil serait un véritable crime que la loi punit d'arrestation et condamne, car il pourrait servir de prétexte à une répression sanglante, au pillage et au massacre de la population innocente, des femmes et des enfants* La neutralité is pays Badaii La Bulgarie neutre. — La Grèce neutre. — Un Roumain nous expose les motifs de l'attitude de son pays : la Roumanie neutre, mais amie de la France et de la Russie. De la Steiefiii à la Giatte Beige. M. Schollaert a reçu du président de la Skouptchina le télégramme suivant : Nisch, 11 août, 10 h., via Malte. Président du Parlement, Bruxelles, La Skouptchina nationale ^ serbe, pénétrée de sentiments d'admiration pour l'héroïsme de la vaillante armée belge dont la résistance glorieuse remplit d'enthousiasme tous nos cœurs, s'empresse d'envoyer au Parlement belge ses salutations chaleureuses et l'assurance des plus rives sympathies et de sa haute estime. Le président de la Skoup.tchina, A. NICOLITCH. M. Schollaert a répondu par ce télégramme : La Chambre des représentants de Belgique adresse ses vifs remerciements à la Skouptchina nationale serbe et à son président. Injustement attaquée, la nation belge, essentiellement pacifique, a pris les armes pour résister à son puissant agresseur. Sa vaillante armée saura assurer son indépendance. SCHOLLAERT, président de la Chambre des représentants de Belgique. Il GOEQBE iWHIWE # Avions en chasse. — Les Français se maintiennent à la crête des Vosges depuis cinq jours. — Espions allemands fusillés. — Prisonniers faits en Belgique et internés en France. — Un avion allemand lance des bombes sur des gares françaises. Lois et coutumes de la, guerre. Lo Comité d'enquête sur l'observation des lois de la guerre signale les faits suivants commis par les troupes allemandes opérant en Belgique et qui sont dès à présent établis par des documents officiels : I"» — Des officiers allemands ont, le 12 août 1914, confisqué 15.000 fr. se trouvant dans la caisse du Bureau de poste de Hasselt. L'encaisse du bureau de Tongres avait été antérieurement confisqué. L'encaisse des bureaux de poste provient, en majeure partie, de sommes confiées par des particuliers au service des postes pour être payées à d'autres particuliers. Dans ces conditions, la saisie de ces sommes ne peut être faite qu'en violation des articles 43 et 53 du règlement sur les lois et coutumes de la guerre. Le général de Voigts- Rhetz, délégué de l'Empire allemand à la Conférence de Bruxelles de 1874 reconnaissait déjà implicitement dans les termes suivants l'inviolabilité des fonds déposés à la poste : « On peut entendre par capitaux du gouvernement les sommes disponibles et les valeurs exigibles appartenant en propre et exclusivement à l'Etat, tels que le numéraire, les lingots d'or et d'argent, les fonds quelconques, etc. Tout ce qui se trouve dans les caisses de l'Etat mais appartient à des personnes privées ou à des corporations doit rester intact. » 2o — Le 11 août, vers huit heures du matin, M. Houbotte, pharmacien à Jauche, revenait en bicyclette de Hannut vers Jauche. A Jandrain il fut arrêté par huit hussards allemands, commandés par un officier. L'officier braqua son revolver sur lui et lui intima l'ordre de marcher devant la tête de son cheval, en disant : « Si un soldat tire sur nous, vous êtes mort. » M. Houbotte tenta de s'enfuir à l'approche des lignes belges, en abandonnant son vélo. Les cavaliers allemands tirèrent sur lui pendant qu'il fuyait; il reçut une balle dans la jambe gauche, une autre dans le pied gauche et aussitôt il tomba. Les cavaliers le rejoignirent et lui donnèrent plusieurs coups de lance. Il fut laissé pour mort sur place. Ce cas a fait l'objet d'une enquête spéciale de la Dart du Comité* aerre. LA SITUATION VENDREDI MIDI. Oommunîq-jo du ministère de la Guerre : De l'ensemble des renseignements recueillis depuis hier, il résulte qee la situation reste favorable pour nous comme pour nos alliés. En particulier les renseignements reçus de Lorraine sont très bons en ce qui concerne les Français. On s'attend à une nouvelle entreprise des Allemands contre nous, mais toutes les dispositions sont prévues pour la repousser comme il en a été fait pour les précédentes. D'après un bruit, le fort de Barchon serait tombé aux mains des Allemands. Le Ministère n'en sait pas un mot. VENDREDI, 15 HEURES. L'état-major n'a connaissance d'aucune reddition de forts de Liège. Tout ce qu'on a raconté à ce sujet doit être considéré comme tendancieux et faux. VENDREDI, 15 HEURES 1/2. Le caissier d'une banque de Liège arrivé à bicyclette à Bruxelles pour chercher des fonds, raconte qu'il est venu par nuy et îfamur: Il put sortir assez aisément de Liège, mais il éprouva les plus grandes difficultés une fois dans les lignes belges et à chaque instant il devait justifier de son identité. Les Allemands continuent à accumuler les préparatifs de défense contre un retour offensif. Ils donnent, cependant l'impression de se préparer à un départ précipité. Ils se hâtent de construire des ponts de bateaux sur la Meuse. Leur attitude envers les habitants de Liège n'offre pour le moment rien d'anormal. VENDREDI, 21 HEURES. L'état-major général do l'armée ne remet aucun communiqué à la presse, aucun fait de guerre ne s'étant produit pendant la Journée de vendredi. An quartier général, on confirme que te combat qui a eu lieu à Haclen a été extrêmement violent. Les allemands auraient eu de 2 à 3,000 tués. Les cadavres de chevaux allemands qui jonchent le sol «ont si nombreux qu'on songe à faire un Mener et à les brûler, le temps manquant four les enterrer. Leur putréfaction à l'air libre pourrait «onstituer un grave danger pour l'hygiène. À l'étaft-major général on dément également qu'un des forts de Liège se soit rendu Faux bruit VENDREDI, 22 HEURES. Tondrcdi après-midi des bruits alarmants se sont répandus à Bruxelles an sujet d'nne prétendue attaque allemande en force du côté de Dicst. On dément de source officielle ces bruits; à 4 h. 20, le Ministère de la guerre n'avait reçu aucune information relative à un grand engagement du côté de Diost. Des forces ennemies se préparent à l'offensive, mais elles ne comportent nullement la puissance numérique que d'aucuns leur ont attribuée. Les troupes belges sont en excellente position pour faire face à toutes les éventualités. Les nouvelles de l'armée française sont (Excellentes. Bulletin officiel français. Vendredi. Bruxelles, 14. — La Légation do France nous communique la note suivante : Malgré leurs efforts répétés les Allemands n'ont pu forcer la couverture française dans leurs combats d'avant postes. L'artillerie française continue à affirmer sa supériorité. Le combat de deux jours Bur Othain s'est terminé à notre avantage. Le 21e dragons allemand a été anéanti.Les allemands ont abandonné trois mitrailleuses, plusieurs caissons de munitions et une batterie d'artillerie. Neuf officiers et dix hommes blessés ou prisonniers sont entre nos mains. Lea Allemands ont commis de nombreu6es atrocités sur les blessés et ont fait marcher devant leurs troupes les femmes et enfants alsaciens. Les Allemands ont bombardé Pont à Mousson en tirant de leur territoire, faisant seulement des dégâts matériels peu importants. Le soi-disant bombardement de Bone et do Philippeville par^ le « Goeben » et le k BresLiu » a occasionné la destruction de quelques maisons et la mort d'un seul hom-* me Les deux navires ont fui partout le combat et n'ont pas osé arrêter le paquebot « Con8tanza » qui ramenait do Turquie et do Grèce des officiers français. ••• Paris, 14. — Le gouvernement de !a Hollande a renouvelé à la France, l'assurance de sa neutralité dans le conflit actuel. Officiel. — Un aéroplane français effectuant une reconnaissance en Lorraine a été poursuivi par deux avions allemands armés: il put s'échapper et regagner les lignes françaises. Ii était absolument indemne. La justesse du tir des soldats belges. — Un remarquable exemple. On signale ce fait — entre mille — qui prouve avec cruelle justesse nos braves soldats savent tirer. tUn lignard, posté aux environs de Lustin, voit arriver 6 uhlans. Il crie : «Halte» ; les uhlans continuent et notre lignard tire successivement les 6 balles dont est chargé son Mauser. Les six ennemis tombent. Il ne reste plus qu'à capturer les 6 chevaux qui sont ramenés à Namur* Attaque générale de 400,000 Autrichiens. Athènes, vendredi. 14 août. — 3 h. 30. — Quatre cent mille Autrichiens attaquèrent hier la frontière serbe et essayèrent de passer le Danube à Tekia, près de la frontière roumaine et à.Belgrade; la Save près de Chabatz, et la Drina près de Loznitza. La bataille sur toute la ligne fut acharnée. L'ennemi fut repoussé avec des pertesconsidérables à Tekia et à Belgrade. LesAutrichiens réussirent oependant, grâce àleur supériorité numérique, à passer la Save près de Ghabatz et la Drina près de Loznitza; Chabatz fut pris après une bataillesanglante; Loznitza résiste. Les Serbes sepréparent à livrer cette nuit une grandebataille et à repousser l'ennemi de la Serbie.(Indépendance.) Lettres de soldats. QUATRE ÉCLOPÉS METTENT EN FUITE QUATORZE HUSSARDS DE LA MORT. Nous recevons la lettre suivante ; Je m© trouvais, mercredi, à Jodoigne, en compagnie d'une quinzaine de camarades, malades ou éclopés; nous devions être dirigés vers l'hôpital de Louvain; des habitants de la ville vinrent tout à coup nous signaler que mdes cavaliers allemands avaient envahi la gare, et menaçant le chef de gare d'un revolver, ils commençaient à détruire les communications téléphoniques et télégraphiques. Aussitôt quatre d'entre nous se dirigèrent vers la gare aussi rapidement que le leur permettait leur état de santé. Devant la station, un des nôtres remarqua l'officier commandant le détachement allemand, qui était composé d'une quinzaine de hussards de la mort ; il lui cria de se rendre, mais l'officier, pour toute réponse, éperonna son cheval en déchargeant son revolver sur les nôtres. Une fusillade s'en suivit entre Belges et Allemands, au cours de laquelle ces derniers eurent quelques hommes blessés, qui néanmoins purent prendre la fuite en abandonnant sur le terrain sept lances dont nos soldats s'emparèrent. Voilà donc un détachement de 15 Allemands bien armés (lance, revolver et carabine), mis en déroute par quatre éclopés belges, dont voici les noms : MM. Pêtre, Georges, du 1er régiment de ligne; Meunier, Joseph, du service des transports 5e division Vanderstappen Charles, 5e chasseurs à pied; Wellens, Léon, 14e de ligne. SEUL CONTRE QUATRE! Un autre soldat, appartenant au 30e régiment de ligne, adresse à ses parents une lettre dont voici un passage : Etant de garde, le 11 courant, de 10 à 12 heures, dans un bois, à Gelbressée. près de Vezin, je vis arriver une automobile roulant a toute vitesse; dans l'auto se trouvaient 4 personnes habillées en prêtres^ je fis arrêter la voiture et je'voulus questionner ceux qui l'occupaient; ils ne me répondirent pas. Je leur demandai alors leurs papiers, les avertissant que s'ils refusaient ae me les montrer, j allais les arrêter comme suspects do se livrer à l'espionnage. Sur cette menace, l'automobile partit à toute allure. Je tirai quatre coups de feu; l'auto s'arrêtabrusquement et les 4 prétendus prêtres prirent la fuite. Deux furent tués par moi et les deux autres blessés. Ils furent arrêtés par mes compagnons du poste suivant... Tous les jours, je prie le Bon Dieu pour qu'il protège mes parents. J'espère vous retrouver tous en bonne santé. Que penser des « troubles » de Berlin? ... Les histoires de troubles qui auraient éclatés à Berlin par cuite de la hausse des vivres sont peut-être exactes mais peuvent parfaitement s'expliquer. Il est évident que depuis le jour de la mobilisation, Berlin a dû vivre de ses réserves. Nul doute qu'elles étaient insuffisantes, ce qui a pu provoquer des troubles. Mais dès que le matériel roulant sera disponible, Berlin reconstituera rapidement des réserves. ... Dans deux ou trois semaines les mers seront purgées des croiseurs ennemis, remarque un confrère de Londres. Déjà maintenant les risques sont minimes : l'Atlantique et la Méditerranée peuvent déjà être considérés comme libres et ouverts. Les vivres nous parviennent toujours par les eaux étroites de la Mer du Nord. Notre invisible flotte poursuit sa surveillance vigilante; les navires de guerre de l'ennemi ne manifestent aucun désir de livrer combat.Nous pouvons donc être assurés que ce u'est pas l'Angleterre qui mourra si cet horrible conflit se prolonge » Athènes, 13. — Les journaux disent que la Bulgarie ne mobilise pas et déclare qu'elle observera la neutralité. La Grèce demeurera également neutre et ne prendra aucune mesure militaire. ••• Un avocat roumain nous explique les motifs de l'attitude de son pays. Après avoir énuméré toutes les populations de race roumaine encore soumises à la domination étrangère, notre correspondant ajoute : Depuis l'année passée, la politique extérieure de la Roumanie est devenue, avec raison, opportuniste : des liens d'amitié se sont renoués à Constantza entre la Russie et la Roumanie. N'oublions jamais, surtout, que les sept millions de Roumaine du royaume de Roumanie sont des Latins; la France contribua largement au développement intellectuel de la Roumanie; à Paris, nombre de jeunes Roumains font leurs études supérieures; Paris, 14. — Communiqué du ministère de la guerre : Un avion français faisant une reconnaissance en Lorraine a été poursuivi par deux forts avions allemands, montés par trois personnes munies d'armes à répétition. L'aviateur français put échapper à la poursuite et rentrer dans les lignes françaises sans blessures. Parm les divers engagements qui se sont produits, il convient de signaler tout spécialement ceux où les troupes françaises prirent la crête des Vosges, et où elfes se maintiennent depuis cinq jours, malgré les contre-attaques des Allemands, vigoureusement conduites. Aux cols de Bonhomme, de Sainte-Marie et de Saales, les Français ont repoussé tous les efforts de l'ennemi, supérieur en nombre. Au coin de Saales les Allemands ont mis en ligne leurs formations de réserve à côté des troupes actives exténuées. Les formations de réserve furent obligées de se replier et de mettre bas les armes. INCROYABLE En règle générale, nos militaires sont choyés. C'est ainsi qu'un soldat d'un régiment nous envoie une lettre pour nous prier de transmettre à la population gantoise, les remerciements enthousiastes de ses camarades. Pourquoi faut-il qu'au milieu^ de ces témoignages si touchants, si patriotiques de nos populations, il y ait une tache? A X... (ville de la Flandre occidentale), des ^ soldats, ayant fait une étape de 35 kilomètres n'ont pas pu trouver, même contre argent, de quoi se restaurer 1 Ils ont dû tromper leur faim en mangeant des navets trouvés dans un champ. . C'est à peine croyav* entre la France et la Roumanie existent des affinités de race, et, pour ainsi dire, un lien de consanguinité, qui exercent leur influence sur la politique extérieure et la font tendre vers la réalisation de l'unité nationale de tous les Roumains... La grande-duchesse Tatiana, fille du Tzar, est la fiancée de tout le peuple roumain, qui se réjouit de la voir unie au prince Carol, fils du prince héritier de Roumanie. La visite du Tzar à Constantza, au mois de mai dernier, prouve que la Roumanie suit une politique indépendante. Certes, elle est neutre ; mais elle est aussi l'amie de la Russie et de la France. Le ministre de Roumanie à Bruxelles, en réponse à des bruits faux ou tendancieux, déclare qu'un télégramme officiel de son gouvernement Pa informo que la Roumanie entend garder la -neutralité et défendre ses frontières. Une section se rendit avec ses mitrailleuses. Les Français tiennent la vallée de la Bruche. .*. Plusieurs Allemands surpris en flagrant délit d'espionnage ont été traduits devant un conseil de guerre et fusillés notamment le maire et le receveur des postes de Thann. Deux bataillons français qui avaient pris le village de Lagarde en furent chassés par une contreattaque allemande très supérieure en nombre. Au cours des opérations autour de Liège, les Belges ont fait plus de deux mille prisonniers dont le gouvernement français a assuré l'internement. Les troupes françaises ont fait plus de 1500 prisonniers. Un avion allemand portant le drapeau français a survolé dans la matinée Vesoul et Lure et lança trois bombes sur la gare de Vesoul et deux sur la gare de Lure. Les dégâts sont insignifiants. La fusillade des troupes françaises a déterminé la fuite de l'avion. Les lois et couîinaes fle la And ai plfe Les personnes qui connaîtraient des faits précis de violation des règles du droit des gens ou des devoirs de l'humanité commis par les envahisseurs, sont priées soit de communiquer ces faits par écrit au Comité d'enquête sur l'observation des lois de la guerre, soit de se présenter au Secrétariat de ce Comité. Le Secréariat est ouvert tous les jours de 14 1/2 à 16 1/2 heures, 61, rue Ducale, à Bruxelles. Mes bien chers Confrères, Le zèle admirable de notre clergé nous a ému et édifié. Une légion de prêtres, séculiers et religieux, qui nous avaient spontanément offert leurs services pour Taumônerie mili* taire ou pour les ambulances, ont eu la douleur de se voir refuser le ministère qu'ils ambitionnaient. Dieu leur tiendra compte de leur intention généreuse. Des circonstances douloureuses peuvent surgir, qui leur permettraient, d'ailleurs, d'exercer leur ministère auprès de nos chers soldats. Nous ignorons tous où et quand se livrera la prochaine bataille, qui s'annonce ample et meurtrière. Les professeurs en vacances, les religieux qui en ont .reçu le congé de leurs supérieurs, trouvei ront alors 1 occasion de dépenser leur zèle., Ils devraient, dès maintenant, se munir d'un certificat d'identité, délivré par l'autorité communale, et y joindre, si possible, un portrait estampillé par la même autorié. Pourvus de ces pièces indispensables, ils se tiendraient prêts, soit à aller occu* per un fort, soit a se rendre, dès la première annonce d'un engagement, chez l'aumônier militaire principal, ou, à son défaut, chez un autre aumônier militaire, qui leur remettrait un brassard de la CroixRouge aux insignes du Ministère de la Guerre, et leur assignerait un poste au service des combattants. Monsieur le Chanoine Loncin, secrétaire de l'Archevêché^ se charge de fournir aux intéressés les insi tructions qui leur sont nécessaires. | Le cierge des paroisses atteintes par Yim* minence du danger, se porterait de même, sur l'heure, au secours de l'armée. Lui aussi doit être muni d'un certificat d'identité visé par l'administration de la Commune. i Ces aumôniers libres sont prévenus qu'ils ne peuvent compter sûrement, ni sur les vivres, ni sur les billets de logement réservés a l'armée. Ils partent à leurs risques et périls. A la guerre comme à la guerre ! Dans le clergé des paroisses, nombreux sont ceux qui souffrent d'êtro tenus dans leur presbytère, tandis que d'autres ont la faculté d'obéir à leur premier élan. Leur travail, pour être plus obscur, n'en est pas moins agréable au pon Dieu. Ils ont aussi une mission patriotique à remplir. Q,u ils se dévouent aux troupes cantonnées dans leur paroisse, qu'ils maintiennent le sang-froid de nos populations, les encouragent à terminer les récoltes, consolent les familles incruiètes ou éplorées, éclairent la piété des fidèles, contiennent certaines ardeurs inconsidérées à l'égard de ceux crue nous avons la douleur de devoir appeler « nos ennemis ». Les maisons d'enseignement qui n'hospitaliseront pas lés blesses', se rendraient utiles, en voulant bien recueillir chez elles les enfants des familles forcées de quitter leurs foyers. Elles sont priées de présenter leurs offres charitables à M. le Chanoine Van Olmen, secrétaire à l'Archevêché de Malines. A l'heure où. ces lignes vous parvien* dront, un choc violent aura peutr-être éclaté, écrasant des victimes par milliers. Un service sera célébré, au premier jour libre, dans toutes les paroisses du diocèse, pour le repos de l'âme de ces braves qui auront là sacrifié leur vie, peut-être le soutien de leur foyer, sur l'autel de la patrie. Aussi longtemps que dureront les opérations militaires, le même service se répétera, chaque semaine, avec une intention spéciale pour les nations alliées, qui confondent leurs intérêts et leur patriotisme avec les nôtres. Nous désirons vivement qu'il y ait, le 15 août, dans toutes les paroisses, une procession de pénitence. On y supprimera la musique, les bannières, les groupes costumés de jeunes gens ou de jeunes filles. Les Litanies de tous les Saints y seront chantées.) On y portera le très saint Sacrement. Redoublons de piété et de zèle, mes cher* Confrères. L'héroïsme soulève la nation. Associonsnous, de notre mieux à cet élan. Prions, faisons pénitence. Jeûnons, recommandons le jeûne aux familles chrétiennes, au moins un jour de la semaine, le vendredi par exemple. Encourageons les fidèles à rendre leurs consciences plus pures, leurs mœurs plus graves, afin qu'il plaise au Seigneur de bénir encore la clairvoyance de nos chefs et la vaillance de nos soldats.^ e Seigneur, mon âme monte vers Toi. ' € Mon Dieu, en Toi est ma confiance, et je n'aurai pas à en rougir. « Ne permets pas que mes^ ennemis se « moquent de moi : ceux qui tous atten« dent de Toi le salut, ne seront point frus« très. »j « Ad te, Domine, levavi animam meam. « Deus meus, in te confido, non erubest cam. t Ne irrideant me inimici mei : etenim « universi qui sustinent te, non confundenjtur. * (1) Au jour de la glorieuse libération de notre territoire, nous saurons donner au SaI cré Cœur de Jésus, à la très Sainte Vierge ' et à saint Joseph, un témoignage public denotre reconnaissance. Vous en prendreztous, avec nous, dès aujourd'hui, 1 engagement. mi Messieurs les Curés donneront connais' sance de cette lettre à leurs paroissiens, ou la leur ré&umeront, s'ils le jugent plus opportun. Je vous reste uni, chers Confrères, dans les sentiments de la plus étroite dileetion., ; f D. J. Card. Mercier, Arch, de Malices, , (1) Pb. XXIV, 1-3.j P. S. Les familles qui hébergent des militaires, des ambulanciers, des hommes de corvée ; les enfants des familles mises en détresse par la mobilisation sont dispensés de la loi de l'abstinence. Nous dispensons de la loi du repos dominical, les personnes occupées aux ouvrages de la défense de la position d'Anvers. Messieurs les Curés des^ grandes villes sont priés de vouloir distribuer la Sainte Communion, dès 5 heures du matin, à. l'intention des personnes pieuses et charitables qui ont à remplir un service très matinal J auprès de nos valeureux soldats blessés. J

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