Le national bruxellois

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s.n. 1914, 14 August. Le national bruxellois. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cj87h1fq75/
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24™8 année. — N° 226. La publicité do nos oSns at demnies d'à npbi et de sujets est h plus coasiifrible eu Balsas. Vendredi 14 août 1914. r^UE |^QMTAGNE-AüX^ERBE5*foTAGÈFlE5 12 Bjwxellois ANNONCES: Suj'cb damandanf place :i à 4 ligne** . . .fr.O.^S Demandes et offre» d'emploi • »l.OO 4* pa^e del à3ligna, • »l-OO (Chaque ligne «upplémentaif^ : 40 c«ntfm«*./ Reclames S*page (avant Bourse/, la ligne . . fr.l.ÖfiS Ville et faubourg» 1™ ou S* page . . . .Qd4.00 Fail* JDivcr». S.OO Necrologie» : la liane . . . • • S.OO Les annonces sont exclusivement reçues Çu « NATIONAL s>, 12. Montagne-auxaerbes Potagères. (Téléphone 11853) et il'AGENCE HA.V-A.S. Sureaax ©OYcrls de 9 a 6 beeres. BELGES DE HAELEN ET DÉGHEZÉE. gardés par des Belges légèrement blessés, femmes occupées au Grand-Palais des Les nôtres avaient pour leurs ennemis Champs-Elysées par divers services de la mille attentions, les réconfortant, les en- troupe refusent tout paiement, parce qu'il courageant, leur distribuant de grands ver ; s'agit, disent-elles, d'un travail patriotique. Des actes de courage sont signalés-quotidiennement à l'honneur d'agents des postes dans des localités de l'est momentanément occupées par les Allemands. Un silence presque absolu est gardé sur les opérations de guerre On ne sait presque rien de ce qui se passe en Belgique et l'onne sait pas davantage ce qui se passe le long de la frontière, depuis le Luxembourg jusqu'à la Suisse. Deux armées y sont campées, des deux côtés des montagnes : la seule indication donnée est que tout va bien pour les armes françaises. Dans ces conditions, Paris est plein de rumeurs contradictoires. Nul ne sait à quoi s'eu tenir et les soi-disant nouvelles volent de bouche en bouche. Les lèvres des reporters et des correspondants de guerre ont été closes. Que ne raconte-t-on pas I Des alarmés propageaient hier cett'ï nouvelle que déjà le grand hôpital du Val-de-Grâce était bondé de blessés. En réalité, à l'heure présente, il n'est pas arrivé à Paris un seul soldat blessé; au surplus aucun grand combat n'a été livre. Le Gouvernement a l'intention d'ouvrir des bureaux d'information où, sur présentation d'une carte indiquant le nom dn soldat et son régiment, ses parents pourront savoir, de source sûre, s'il est sauf, blessé ou mort. Le peuple français^ est calme, en ces heures tragiques. Mais il est unanimement debout pour la revanche attendue depuis 44 ans. Tout soldat que la France peut mettre en campagne est parti. C'est toute la nation qui est dressée vers la victoire. 50 uhlans prisonniers ont traversé Chani; pigny, près de Paris, se dirigeant vers PoiDariS toutes nos églises, dans tOUS les , tiers. Ils paraissaient enchantés de n'avoir TLs riaient d'une caricaiée par un journal qu'on . •i„ u t v„A'««„«x ir, ^„:x™ plus à combattre. ILs riaient d'ui sanctuaires, la foule se presse, la prière ,fureduKaif?eroublié Une caricature du " Punch „ de Londres. Bulletin officiel Français. •Mercredi. Bruxelles, 13. — La Légation de France à Bruxelles, est autorisée à démentir les faux bruits répandus au sujet d'unéchec français en Haute Alsace et qui ont trouvé écho dans un journal de Bruxelles. Le seul but de l'expédition de Mulhouse !meâtre de Linsraeau, près Landen. Il a raétait de détruire le centre d'informations ;coûté les scènes dont le village fut le théâfonctionnant dans cette ville. C'est volon-1 tre.tairement que Mulhouse a été évacué.Lundi matin, une patrouille belge ren- Les troupes d'avant garde françaises ont contra des uhlans aux environs du villageeu un engagement sérieux Elles ont résis-jetleur donna la chasse. Un des officiersté à tout un corps d'armée allemand.fut tué par un de nos soldats et la pour- En Lorraine il n'y a aucun mouvement i suite continua, important. Il est entièrement faux qu'un)Quelques moments après, arriva un nourégiment français ait été fait prisonnier à veau parti de uhians qui arrêta les habi- Les consuls français en Allemagne ont personne autre que les soldats n'avait tiré, été l'objet de traitements odieux de la partitoffrant tous les vivres et fourrages que LA SITUATION JEUDI MIDI. La victoire de Haelen confirmée. Communiqué du ministère de la Guerre : La victoire remportée par nos troupes hier dans la journée a été confirmée officiellement ï nous n*avons engagé qu'une division de cavalerie et une brigade mixte. Les portes des Allemands sont très grandes : ils auraient en environ les 3/5 de l'effectif engagé hors de combat. De notre côté, au contraire, elles sont relativement faibles : quelques tués à la division de cavalerie. Ce malin on .a signalé une pointe offensive des troupes "battues hier, vraisemblablement dans le but de ramener les blessés, les morts et le matériel abandonnés. Aucune surprise n'est à craindre pour nous: une uouvelle attaque serait repoussée victorieusement, si elle se produit. JEUDI 16 H. 1/2. Les Allemands repoussés une deuxième fois ce matin, près de Diest. On nous annonce que jeudi matin les allemands repoussés les jours précédents au nord de Liège et dans les environs de Diest sont revenus à la charge à Diest, au début de la matinée de jeudi et ont été vigoureusement repousses par nos troupes. Vers 7 h. V2 du matin un petit engagement s'est produit à Geet-iietz mais les allemands ont été repoussés. Les troupes belges ont évacué suivant un ordre de l'étatmajor les environs de Diest et se sont repliées sur Hautem-Ste-Margueritc. On dit que les allemands vont tenter de faire une trouée car ils ont beaucoup de difficultés à se ravitailler. Le but de leur pénétration en Hosbaye est de rendre libre la route par Herck-la-Ville pour passer leur lourd charroi et se diriger vers Namur. Dans les environs de Tirlemont la nuit a été oalme ainsi que la journée. On ne signale plus de troupes allemandes qui semblent s'être repliées sur Waremme. Un avion allemand a survolé jeudi vers 10 h. 1/2 du matin et 3 heures de l'aprèsmidi les troupes belges. Bruxelles et le raid allemand Un raid de cavalerie allemande sur Bruxelles par le sud et le nord, n'est plus à craindre. Toutes les avenues sont gardées par l'armée et la garde civique. Le vol de deux millions à Hasselt est confirmé. JEUDI, 17 HEURES. Défaite allemande, près d'Eghezfo, à NovitleTavidirs. Nous avons eu un combat ce matin, au sud, entre des troupes allemandes signalées hier et qui se dirigeaient vers Eghezée. Nos troupes les ont attaquées et les ont repoussées avec de très fortes pertes. (Nouveaux détails.) Le combat dit «d'Eghezée» s'est produit en réalité à Noville-Taviers à la limite des provinces de Namur et du Brabant, sur la ligne de Namur à Tirlemont Le village de Noville-Taviers a été le centre de l'action qui a été très vive et très chaude. Les troupes allemandes, composées en majorité de cavalerie, ont été surprises par nos soldats. Elles ont subi de très grosses pertes et ont dû se replier en hâte vers Huy. Nos troupes auraient pris uno automobile mitrailleuse et une batterie d'artillerie. Les régiments de cavalerie allemande qui ont été battus mercredi a Diest, comme ceux qui ont été repoussés jeudi à NovilleTaviers, constituent la grosse masse de cavalerie que l'Allemagne avait jetée sur notre territoire et qui devait ouvrir la voie au gros de son armée. Celle-ci est toujours retranchée dans les environs de Liège et au sud de cette place, vers le Luxembourg. La guerre déclarée entr l'Angleterre et l'Autriche. JEUDI, 18 HEURES. Londres, 13. Un communiqué du bureau de la presse dit : La guerre entre l'Angleterregleterreet l'Autriche existe depuis minuit (heure autrichienne). L'amirauté a envoyé l'ordre de commencer les hostilités. JEUDI, 22 HEURES. Aucune nouvelle n'est parvenue, cette après-midi, au Ministère de la Guerre où l'on continue à déclarer formellement la situation de nos troupes excellente, Le c< Premier » Anglais et sir Grey à M. le baron de Broqueville. M. de BroquevilLe a reçu la lettre suivante en réponse à une communication récente adressée au gouvernement anglais ; Eoreing Office.10, Dor wing Str. Londres. Mardi 11 août 1914. A Son Excellence Monsieur de Broqueville, Ministre de la guerre, Excellence, J'ai reçu avec le plus grand plaisir le message que V. E. m a adressé. Je m'empresse de vous faire part de toute l'admiration que je ressens pour le magnifique courage et l'énergie dont font preuve la nation belge, son Roi, son Gouvernement et son armée. Les souffrances qu'ils éprouvent leur valent ma plus profonde sympathie. La bravoure des belges, l'intrépidité avec laquelle 'ùi, se défendent, montrent combien vif est leur amour pour l'indépendance et la liberté ; c'est la meilleure preuve que l'Angleterre a eu raison de prendre parti pour la Belgique et de défendre le traité international. L'exemple que la Belgique a donné au début de cette guerre sera, j'en suis sûr, i un exemple pour les nations libres de l'Europe. Sincèrement à vous, H. H. Asquith. . A cette lettre étaient jointes les lignes suivantes : Foreign Office. Mardi 11 août 1914. Excellence, Je veux en toute cordialité m'associer à chaque mot de cette lettre du premier Mi-| nistre, qui part aujourd'hui à l'adresse de V. E. Sincèrement à vous, E. Grey. Un appel du Ministre de la Guerre à la population civile. Le Ministre ds la Guerre nous prie de mettre les populations en garde contre toute surexcitation à l'endroit des étrangers habitant la Belgique, quels qu'ils soient. Il rappelle notamment que la Belgique n'est pas en état de guerre avec l'AutricheHongrie. Il appartient à l'autorité militaire seule de prendre des mesures a l'égard des personnes suspectes, quelle que soit la nationalité à laquelle elles appartiennent. Appuyées par la garde civique dont la conduite patriotique est admirable et par toutes les forces de police dont le zèle est au-dessus de tout éloge, les autorités veillent avec un soin jaloux à la sécurité publique et privée. La population civile doit avoir la plus grande confiance et se borner à signaler aux autorités responsables tout ce qui lui paraît suspect. Ce serait méconnaître les intérêts belges que d'agir autrement. Français et Anglais On demande : où sont-ils? Les Français et les Anglais sont là où ils doivent être. La coopération qu'il nous ont promise se réalisera au jour voulu. Beaucoup de Français sont déjà à leur rang chez nous Ils sont arrivés de la façon la plus pittoresque : dans les autobus de Paris. Un détail : les célèbres turcos et spahis qui sont la fierté des colonies françaises et l'effroi des Allemands t donneront » un de ces jours. Et on sait combien leurs charges sont furieuses I Appel aux aviateurs. Les miliciens de la levée de 1914 qui ont subi avec succès l'épreuve professionnelle exigée pour être admis à la compagnie d'aviation, doivent se présenter immédiatement, munis du certificat d'aptitude qui leur a été délivré, au Gouverneur de la position fortifiée d'Anvers à l'effet d'être incorporés Ils obtiendront', s'il y a lieu, du bourgmestre de leur commune, un réquisitoire pour leur transport par chemin de fer ou par chemin de fer vicinal. UN TOAST Le 28 juillet 1095, à Anvers, le comte de Walnitz, ministre d'Allemagne à Bruxelles, disait, aux acclamations des convives belges et allemands : C'est en bonne voisine, avec intérêt et sympathie, que l'Allemagne a suivi votre marche en avant. Nos sympathies vous sont acquises ; elles convergent vers le même point que notre propre intérêt. C'est une Belgique forte que nous désirons, tant au point de vue politique qu'au joint de vue commercial. En passant, je puis dire que pour nous autres. Allemands, le maintien du traité de garantie conclu à la naissance de 1a Belgique actuelle est une espèce d'axiome politique auquel nul ne saurait toucher sans commettre la plus grave des fautes. Les nouvelles de Liège sont bonnes. Celles des environs aussi, — d'après un bulletin adressé hier soir au Département de la Guerre, à Paris. Les forts soutiennent toujours la lutte. Les troupes belges qui défendent la place se reforment à l'ouest et ont repris l'offensive. Les Belges auraient détruit les ponts des railways derrière les Allemands entravant leur ravitaillement. Due pré-jîoî on ûii général KoiL Un écrivain militaire, Lorenzo d'Adda, rapporte dans la t Gazzetta del popolo » de Turin une prédiction faite par le général Nogi, lors du siège de Port-Arthur. Le célèbre chef japonais, conversant, avec des officiers ^t des correspondants étrangers, aurait tenu à peu près textuellement ce langage: Je crois oue l'univers assistera cû*.u^ à. deux grandes guerres également terribles. La première, qui aura l'Europe pour champ d'opérations résoudra le conflit franco-allemand et la rivalité anglo-allemande. La France et l'Allemagne joueront cette partie décisive dans les plaines belges, fort probablement près de Waterloo, l'unique lieu susceptible de permettre le déploiement des formidables masses qui s'en treehoq lieront. La frontière de la France et de l'Allemagne, telle qu'elle existe actuellement^ est trop hérissée de fortifications pour que les deux peuples ennemis puissent la franchir. Le résultat de cette guerre ne me paraît pas douteux : les Français battront les Allemands sur terre et les Anglais infligeront à ces derniers une défaite maritime. Cette guerre sera la dernière lutte à main armée qui se produira en Europe Les Etats civilisés sortiront de cette crise tellement épuisés et effrayés qu'ils ne songeront plus qu'à constituer une sorte de coalition pour éviter à l'avenir tout événement de ce genre. J'ai prédit deux guerres. Voilà la premère. Quant à l'autre, elle mettra aux prises le Japon et les Etats-Unis dans l'océan Pacifique, et j'ajoute que c'est le Japon qui triomphera. Ainsi parla le général Nogi, il y a dix ans. Il TSItS Kl et le rapide « Breslau > ont cherché asile dans les Dardanelles et ont étr achetés par le Gouvernement turc. De notre correspondant de Tuinhout : Plusieurs prisonniers de guerre allemands, parmi lesquels trois officiers, avaient été transférés tout d'abord au châ teau d'Hoogstraeten. La garde civique de Turnhout était chargée de les surveiller. Les trois officiers allemands pouvaient circuler librement après avoir donné leur parole d'honneur qu'ils n'abuseraient pas de cette liberté pour s'enfuir. On avait procuré aux prisonniers allemands de bons lits, tandis que les gardes chargés de leur surveillance se couchaient sur la paille. Il était défendu à ces derniers de fumer. Des cigarettes et du tabac furent procurés aux prisonniers à leur demande. Devant des ennemis désarmés, les Belges ne ressentent aucun sentiment de haine ; ils pratiquent largement la charité chrétienne. En 1852, toute la flotte allemande, comprenant deux frégates à vapeur, six corvettes à vapeur et 27 canonnières fut cédée en vente publique par le conseiller privé Hannibal Fischer. Le nom de ce vendeur est encore aujourd'hui exécré en Allemagne. « Le nom de l'amiral von Tirpitz lui serat-i! assimilé? » demande le « Times t. En 1912, l'Allemagne tenta de vendre le « Goeben », et peut-être, le c Breslau » aussi, à la Turquie, mais celle-ci lui fit remarquer qu'elle n'avait pas de quoi les équiper. A présent, l'équipage y est. Cette transaction soulève des problèmes délicats. Les lois internationales stipulent que le transfert d'un navire de guerre, par un belligérant, à un neutre ne peut être considéré comme valide même si l'opération a lieu dans un port neutre et si le navire a été démantelé. De nombreux cas, bien connus, sont significatifs à cet égard. Ilya ensuite la question des équipages : ils doivent immédiatement quitter les navires. monte vers Dieu, l'expiation accompagna l'imploration. Dieu donne la force aux humbles. Â.ux humbles que la force bafoue. Aux humbles confiants dans leur bon droit, résolus à le détendre. Depuis dix jours, le cœur belge est gros d'émotion. Il est rempli de joie devant la bravoure des Belges. Il se hausse à la hauteur de tous les devoirs. L'exemple yient de très haut. Le Roi et le Chef du cabinet l'incarnent. Nos officiers, nos soldats provoquant l'admiration attendrie du monde entier. La charité belge se déploie dans tous les domaines. L'armée envoyée pour détruire notre pays en recueille elle-même les bienfaits. La grande parole du Chef de l'Eglise de Belgique a éclairé et échaufté les âmes. Dieu de nos pères ! Prends la Belgique sous ta protection ! Dans la guerre, qu'elle n'a pas voulue, comme dans la paix qu'elle réclame avec l'honneur , Dieu de nos pères , prends la Belgique sous ta protection ! Sans doute, la Turquie désire remplacer les deux dreadnoughts construits pour elle et qui sont entrés en la possession de l'Angleterre. Mais elle ne peut pas violer la législation internationale; d'immédiates reptations seront donc faites à la Tiltpar tes puissances de la Triple-Entente et leurs alliés. La Turquie n'a qu'une obligation à l'heure présente : démanteler et enfermer ces navires, dont les commandants, agissant évidemment sur des instructions venues de Berlin, ont pris une retraite sûre. € Nous aimons à croire, conclut le t Times », que les hommes d'Etat de la Turquie se rendent compte des grands risques que l'Empire ottoman courrait s'ils adoptaient une politique frisant l'agression. » Les leçons d'un petit peuple. La principale préoccupation des Allemands qui tombent entre nos mains est de savoir s ils vont être fusillés... Qui leur a dit que les Belges fusillent leurs prisonniers? Dans quel pays cela se passe-t-iU En Allemagne, n'a-t-on pas hor reur d'un pareil procédé? Bney Il en est de même d'un échec français pu blié en Allemagne A Diest, nous avons eu l'occasion de parler à des prisonniers allemands. Tous se déclaraient heureux de leur sort. Ils étaient des autorités allemandes. Certains ont été frappés et menacés de mort. On est sans nouvelles des consuls de France à Dantzig et à Nuremberg. L'ÉTAT DC GUERRE EXISTE ENTRE LA FRANCE ET L'AU TRICHE-HONGRIE à partir de la nuit dernière. Toute la France etst debout. Nous reproduisons ces constatations faites par un anglais : Les pessimistes qui disaient que l'armée française n'était pas prête et que les trou pes manquaient de provisions ont vu leurs prévisions complètement échouées. On manque un peu de bœuf, de mouton et de porc à Paris en ce moment, mais cela est dû simplement à ce que l'armée est servie la première et l'élément civil ensuite. L'esprit de toute la nation est magnifique. Les dernières classes de réservistes partent avec enthousiasme pour les divers centres de concentration. Ceux qui travaillent pour l'armée refusent, souvent, toute rémunération. Des Le NATIONAL est distribué au rez-de-cbau3 sée de toutes les maisons situées à l'intérieuf des boulevards circulaires moyennant remboursement du prix du port, soit 30 centimes po# mois. A l'étage ou au delà des boulevards, il est perçu 1 Ö centimes par semaine, ou 5** ""*•» limes psr mois, contre ticket-quutance. leur avait passé. Plus de 400 prisonniers^allemands ont traversé Champigny en un jour. Comment les Hollandais accueillent nos soldats. Nous avons dit qu'un détachement de lanciers ayant, par erreur, franchi la frontière hollandaise fut, selon les lois de la guerre, retenu prisonnier. Nos soldats furent dirigés sur Alkmaar. Sur tout le parcours jusqu'à la gare une foule immense les a acclamés aux cris mille fois répétés de : « Vive la Belgique 1 Vivent les Belges ! * La veille, des prisonniers allemands avaient traversé la ville au milieu O'un silence glacial. A l'arrivée des Belges à Alkmaar, un repas chaud leur avait été préparé et l'on avait eu l'attention touchante de garnir ia table de fleurs. Nos compatriotes ne sont pas, assuret-on, traités comme des prisonniers. Il leur a suffi de donner leur parole qu'ils ne chercheraient pas à quitter Alkmaar. Tous reçurent des cartes postales qui leur permirent de rassurer leur famille. ' Ce pi a été îait -i Linsmaai. Ce matin est arrivé à Bruxelles le bourg- tants inoffensifs, les accusant d'avoir tué l'officier. Malgré les protestations du bourgmestre, affirmant sous serment que Avant de quitter le territoire beige, le chef du détachement belge, lieutenant de Selliers eut encore le temps ue donner l'envol à un pigeon voyageur du colombier militaire de Liège, portant un rapport suocint. Ce rapport ne devait pas parvenir à l'état-major, car le pigeon a été trouve tué par une balle en gare de Vlodorp, '*ns ie Limbourg hollandais. Le pigeon porta t un ! anneau à une patte avec l'inscript,: »n 104 C.M.L. 104. A l'autre patte un tube léger contenait la missive conçue ainsi : « A 10 heures 45 bois S.-0., ferme Vogelsang (commune de Hombourg) 200 m. de la Clouse de H en ri-Chapel le à Merkhof. Je vais essayer de passer la route de Visé à Vaals et atteindre la frontière hollandaise ». l'on désirait, le commandant fit lier plusieurs hommes dans des meulettes de grain coupé pour l'engrangement et y fit mettre le feu I Ces hommes, des ouvriers occupés à la récolte, furent brûlés vifs. Tous les autres hommes furent obligés de marcher pendant de longues heures, de s'agenouiiler, de se pencher sous les commandements, tenus constamment en joue. Eutretemps des soldats mettaient le feu à quelques maisons et étables Dans une maison ils tuèrent le père, la mère âgée de 90 an3, une autre vieille femme malade et un fils en présence de l'autre fils prisonnier. Enfin, sur les instances du bourgmestre, les hommes furent relâchés au loin dans la campagne On leur dit de retourner chez eux et on les prévint que si une seule personne osait se montrer dehors pendant la nuit tout le monde serait massacré Le mardi matin, les Allemands avaient disparu Craignant le renouvellement de pareilles scènes, toute la population s'enfuit. Après plusieurs heures de marche, les malheureux purent arriver à la station de Jodoigne d'où, par Namur. quelques-uns gagnèrent Bruxelles. Le bourgmestre de Linsmeau est allé faire rapport à M. le gouverneur du Brabant. 6

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