Le national bruxellois

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s.n. 1914, 31 July. Le national bruxellois. Seen on 16 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1g0ht2h77b/
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... Vendredi 31 juillet 1911. La publicité da nos oSrôS et demandait d'emploi at da sujets est la plus considérable en Baltique. 24™ année, — N° 212. ANNONCÉSi Sujets demandant-place .1 à 4 lignes.Demandes et offres d'emploi : » 4* page de 1 a 3 lignes,» (Chaque liane supplemental?* : 40 centimes J Réclames y page /avant Bourse/, la ligne . . fr. 1.S5 Ville et faubourgs 1" ou & page . .:. . G et 4.00 n .Faits Divers.... . . . S.OO Bereasx ©sveris de 9 a b fieares. necrologies. u ugne......... . s.oo te NATIONAL est distribué au rez-de-chaus de toutes les maisons situées à l'intérieur' des boulevards circulaires moyennant rembouN sement du prix du port, soit 30 centimes paf mois. A l'étage ou au delà des boulevards, H est perçu 10 centimes par semaine, ou 50 can* limes par mois, contre ticket-quittance. 0.75 l.OO J.OO Us annonces sonl excrasivemeni reçues Vu « NATIONAL », 12, Montagne-auxHerbes Potagères. (Téléphone 1183) et il'AGEIVCE HAVAS. — Le régiment des grenadiers a repris, depuis vendredi matin, le service de garde du Palais et du Parc, que le 9e de ligne avait commencé à assurer pendant le dé' part de ce régiment pour le camp. Le conflit Itt Institut royal Météorologique. Bull.du 30 X tSituation atmosphérique générale, 8 h. du matin. ) Baromètre a. 0 degré et au niveau de la mer 761.3. — Température : Maximum de la veille, 17°2; minimum do la nuit, 12°U. — Température : Normale, 17°3. Maximum absolu, 'J2,°0\ minimum absolu, 9>3. — Déclinaison magnétique a midi à Uccle, i2°55.7. ; Ephémérideâ du 31 : Soleil, levor, 4.06, coucher, 119.31. — Lune, lever, 15.16; coucher, 22.39. La situation s'est assez notablement modifiée depuis hier Les plus faibles pressions, inférieures à 755 m/m. s'observent aujourd'hui sur lo nord-est de l'Allemagne et lo nord-ouest de la Russie, et les plus •tortes, supérieures a 763 m/m, sur les Iles Britanniques, la Bretagne, le Golfe de Gascogne et la péninsule hispanique. Le baromètre baisse très légèrement au nord-ouest de l'Ecosse et monte partout ailleurs. Le vent est faible ou modéré d'entre W. et N. sur ïk» contrées, où la température est comprise entre 12 degrés et 16 degrés 5. Prévisions : Vent faible; nuageux. LA SITUATION Jeudi midi. générale, ce matin, n'est j 'L'impression pas bonne. Hier, le Kaiser a tenu, à Postdam, une Conférence générale, qui s'est prolngée tard (dans la nuit. Y assistaient: le chancelier, les ministres de la guerre et de la marine, les chefs d'état-major des forces de terre et ide mer, les chefs des cabinets naval et miiitaire de l'Empereur. D'après les journaux berlinois, on doit'de plus en plus craindre d'être à la veille^ ^uut.^ niua.la-lo. D'a-ucuua re- prochent au Gouvernement de n'avoir pas (pris plus de précaution, en fait d'approvi'isionncments' et pour empêcher les exportations de céréales et de charbon. A Paris, la situation est considérée comme grave; on reçoit d'Allemagne des nouvelles touchant des préparatifs militaires -allemands. A St-Pétersbourg,on s'attendait hier à la publication d'un manifeste impérial: la (Russie ne fléchirait pas, elle serait toujours résolue à faire cause commune avec la Serbie. L'ukase a paru ce matin. Il est extrêmement significatif. Il rappelle sous les drapeaux : 1° Les réservistes de 23 gouvernements en "entier, do 71 districts et de 14 autres gouvernements ; 2° Une partie des réservistes de 9 districts fct de 4 gouvernements; 3° Les réservistes de la flotte do 64 districts, 12 gouvernements russes et un gouvernement finlandais ; 40 Les cosaques congédiés des territoires du Don, do Kouban, de Terek, d'Astrakan, d'Orenbourg et de l'Oural; 5° Un nombre correspondant d'officiers {réservistes, de médecins, de vétérinaires, .etc. En outre sont réquisitionnés un nombre Correspondant de chevaux, de voitures, et d'attelages des gouvernements et districts mobilisés. Ces mesures passeraient difficilement pour do simples mesures de précaution. Elles donnet tout leur sens aux paroles attribuées à l'ambassadeur de Russie a. Rome, au moment où, hier, il sortait d'un entretien avec ie marquis de San Giuliano : — Qui sait? Nous serons pout-etre obligés fie suivre le mouvement... , D'autre part, à Paris on prétend .que le La guerre austro-serbe : Les Autrichiens seraient entres à Belgrade. — Après le premier combat, les pertes serbes et autrichiennes. — La rentrée à Vienne de l'Empereur. — Les Bourses. — La situation financière de la Belgique. Explosions à Varsovie. Le» forces financières en présence en Europe. Conseils communaux : à Ucelc; à Saint-Gilles. Le départ des enfants du prince de Wied Le mystère de la Grand'Pafutl. Escrime : La Grande Semaine d'Ostende. L'ajournement du home-rule. AUX DERNIÈRES NOUVELLES : Aucune classe de réservistes n'a été mobi Usée en Allemagne. — Un combat d'artillerie sur le Danube. — Les assurances en oas de guerre. — Le rôle de l'Angleterre. gouvernement français continue à rechercher, avec les représentants des Puissances un terrain do conciliation. Un même es poir anime les efforts du cabinet de Londres. On vise à trouver « un terrain d'en tente sur lequel l'Autriche pourrait se pla cer sans avoir l'air d'être appelée devant un tribunal >. (L'Angleterre jouera-t-eîle un rôle de bel ligéranU Si lo « Times > est encore le tru chement du « Foreign Office >, elle jouera ce rôle au cas où la France et les frontières belges seraient menacées. « Nous ne pouvons, dit ce journal, voir la France écrasée par l'Allemagne, ni permetLi -. <£-ue t equijLiôre européen soit bouleversé au préjudice do la France, pas plus que l'Allemagne ne peut voir l'Autriche écrasée par la Russie ni permettre que l'équilibre européen soit détruit au préjudice de son alliée ». « Sil faut, ajoute-t-il, que cette cause soit jugée par les armes, nos amis et nos ennemis constateront que nous sommes capables jen Angleterre de nou3 'inir dans une comjmune pensée et une commune action. Nous avons eu à soutenir une grande guerre qui a duré un quart de siècle. Pendant tout ce temps il n'y avait plus de parti en GrandeBretagne ; cette union nous assura la victoi re contre le monde en armes. C'est cette union qui nous permettra encore de vaincre si nous sommes contraints de nous mettre en campagne ». Au fond, la note du « Times » sign ifiet-elle^ que si l'Autriche, secondée en cas de besoin par l'Allemagne, se bat avec la Serbie et la Russie, sa protectrice, et que la France se tienne à l'écart du conflit, l'Angleterre gardera la neutralité? Faut-il, au contraire, entendre que si la France se porte au secours de la Russie, 1''Allemagne ne pourra pas attaquer la France sans déterminer l'intervention de l'Angleterre? Jeudi, 4 heures. Nulle illusion n'est possible, à cette heure : tous les gouvernements < préparent tous les moyens auxquels il pourrait être nécessaire de recourir ». L'Angleterre n'a pas été la dernière à entrer dans cette voie. A Malte, la nuit dernière, les préparatifs militaires ont continué sans interruption. L'arsenal déploie une grande activité. Un état de mobilisation régulière a été prescrit. Grand va et vient des troupes. On a rappelé les officiers et soldats en congé.. L'ukase du Czar est formel. Le gouver- nement français, à son tour, a décidé la conserver cette paix verront combien le mise sur pied de guerre des troupes de tou- point de vue allemand est justifé et s'y raltes armes, de 4 corps d'armée, la concentra-] lieront. » tion des escadres, le rapatriement des trou-i pes du Maroc et de l'Algérie, la mise en;P- S. —- Nous ne saurions prendre note queétat de défense de plusieurs ports, notam- snas les plus expresses réserves d'une « noument ceux de la Méditerranée.' » lancée par la t Gazette de Franc- Un journal de Paris ayant annoncé ce' fer* > : l'Allemagne aurait douné 24 .heuresmidi lo rappel des classes des réservistes,^ la Russie pour opter entre la neutralité etune note officieuse le nie; des mesures, difc-jj* action 1• •.•#'-« elle, seront prises pour arrêter ces bruits[ aCette nouvelle n'est confirmée d aucunfantaisistes.côté...,.''. ,.,. u Du côté de l'Allemagne, on nous apprend'-.°?* après-midi, dans tous les milieux berque les troupes des garnisons de Bonn et lmols . onconsidérait la situation commed'Aixla-Chapelle descendent sur Stras1™ *»▼«• M„,, . âi, ,.. k™r s,- on. Ce matin a eu heu chez lo Chancelier camp d Klsenborn.En outre,ce midi.d'après,,,, it1„„♦ ™,-fi «r€ iw An2 Tr- i°^rv étt d TéSwfttóusrte ssSrrifiS par I empereur allemand d'opérer la mobi- V , • * ' o«««„««« Quant au bruit persistant que des mesures sérieuses relatives à la mobilisation ont été prises ce matin dans le deuxième Conseil tenu au ministère c'es affaires étrangères, on se borne à dire qu'on ne peut pas le confirmer. A Londres, les milieux diplomatiques semblent aujourd'hui plus i,cs*imistea. Tout dé- la flotte allemande, mais cette information a été déclarée inexacte par le même journal, dans une édition ultérieure, lisation générale de toute l'armée et de toute plusieurs autres personnages .*. Belgrade a été occupée par les troupes au trichiennes; les 44mo et 68me régiments au trichiens sont entrés dans la capitale serbe. ! pond, dit-on, de la réponse de l'Allemagne Le bourgmestre était la seul© des autorités à la proposition de chercher le moyen d'inencoro présente. De la population, 30 per- ! tervenir auprès de l'Autriche en vue de résonnes seulement étaient encore dans la ' ^ler le conflit ville, toutes les autres s'étaient enfuies. Le Jeudi, 6 heures. bourgmestre a demandé qu'on ne portât aucune atteinte à sa personne et qu'on respectât les biens de la population. L'officier commandant les troupes le lui a promis. La villo a très peu souffert du bombardement.. Jeudi, 5 heures. Les journaux russes considèrent que la situation est plus tendue, que les chances de paix s'affaiblissent d'heure en heure. La plupart font un appel prea?ant à l'empereur Guillaume « comme arbitre du moment ». D'après le « Retch », « il faut que les Puissances poursuivent les démarches. Il se- L'attitude de l'Empire allemand est fort raifcfou9ue , laFrance, 1 Allemagne, l Andiscutée. Des organes de la Triple-Entente guerre se lancent dans le gouffre de la prétendent que l'Empire allemand instigue SuerreParce^ue\ |Autriche-Hongrie estime l'Autriche en vue d'une conflagration gêné-, *uelaréP°nseserbe manque de sincérité. » raie. L'organe officieux de la- Chancellerie! Selonla* Volkszeitung *. de Cologne, il austro-hongroise y contredit absolument : estPlus<3ueProbable3uelamobilisation de « Les causes du conflit avec la Serbie re-i1,arméedemande sera ordonnée demainmontent ,affirme le * Fremdenblatt », à de jttafcm-longues années; elles ont leur source dam/Ufi. apprenons do Ber'in que Sir Gre7 it demandé à l'Allemagne quelle méle paraît la plus propre à assurer le tien de la Paix. -P ris, on no^.s ^rmonce qu'un véritar b!e affollement règne dans le monde financier. Jeudi, 7 heures. c Les préparatifs de l'armée russe don l'attitude hostile de la Serbie à l'égard de l'Autriche-Hongrie. Si la oblitique allemande a exercé une influence J.ans ce cas, cette influence n'a pu être naturellement dans le sens de la modération. La cause immédiate du conflit et de la rupture, c'està-dire l'attentat de Serajevo ne pouvait être prévue ni à Berlin ni ailleurs; elle ne pouvait être la base d'une politiquo quelcon que. Les efforts actuels de la diplomatie nenfcl'indication à l'Allemagne qu'une moallemande signifient ceci, et pas ^utre cho- bilisation est imminente, dit le « Lokal Anse : c'est la répétition de ?a politique grâce zeiger », jeudi après-midi. Pour les Etatsà laquelle l'Allemagne se rencontra avec intéressés le temps est venu d'adresser àl'Angleterre et empêcha une conflagration St-Pétersbourg une demande sur le but dodurant la dernière crise orientaletelles mesures militaires. Pareille démar- » A cette époque l'Allemagne intervint CEôanprès du gouvernement russe ne sepour localiser dans la péninsule balkanique ^eraprobablement pas attendre. » les complications belliqueuses. Vu la poiiti1 ^esprochaines 24 heures apporterontque de paix mondiale suivie par l'Allema' 8ansdoute une décision d'une immense signe aujourd'hui comme alors, i devrait re- gnification. Une personnalité, sympathiqueconnaître sans réserves partout à l'étranger auxd'eux Cours est partie de Berlin pourque l'Allemagne en repoussant comme inop- St-Pétersbourg: dernière tentative pourportune l'immixtion d'un tiers dans le liti- apporter une détente dans la situation,ge austro serbe poursuit une politique qui« ,-, - • est précisément dans l'intérêt de la paix en- â« . .,8 heures du soir tre les grandes Puissances, l'unique poiiti- APans ' Jus<*ue5heures de 1 après-midi, que propre à assurer la réalisation de ce à l'imPressiondaQSlescouloirs de la Chamquoi Ta presse française ne se lasse d'inviter Dr^ était nettement pessimiste. H semblel'Allemagne depuis quelques .'ours L'atti- que depuis un revirement sensible s'est protude de 1 Allemagne répond à son passé, de- duit. Ce revirement est dû à la nouvellepuis plusieurs dizaines d'années : elle suit d'après laquelle des conversations directesune politique fondée sur 1 amour de la naix• j. • • *j!x^xur *»f «v*. i« AAdr. a' « x i, , ,-,i7 pseraient maintenant engagées entre Berlin et sur le désir d un règlement des différends 1..0 • * r% '*. un-Auj en Europe. »et Saint-Pétersbourg. On voit là un grand Dire, contirue l'organe du comte Berch'symptômôd'amélioratioQetl' oaesPer« told, que l'Autriche-Hongrie se plie aux ex- °ju' unedétente ne tardera pas à se procitations do l'Allemagne, j'est sous-évaluer ^uire - la position de l'Autriche-Hongrie dans le I M. Malvy, ministre de l'intérieur, a décercle de ses alliés; l'Autriche cède, au con- ' claré publiquement que la situation était traire, au besoin impérieux de maintenir sa ! meilleure qu'on ne le prétendait et qu'il «ÎST 11 fa°4e .Puissance » araison de était permis de prévoir le moment où les ri^e dletSx°rfi^^reî H g ,UePé'i conversations s'orienteraient vers une solunode de paix, de recourir a la force des ar- Lu cui -vr „j. m • mes>tion favor able. No us avons reçu, a-t-il ajou- Le « Fremdenblatt » conclut : « Les ser-1té ' ducôtt d .e1,Allema£nedes nouvelles vices rendus par l'Autriche-Hongrie à la quenousu'08*008espérer, cause de la paix du monde lui donnent le j ^eudetemps après M. Augagneur tradroit d'espérer que tous ceux qui veulent ! versant les couloirs, fit une déclaration analogue ajoutant que, si l'on ne pouvait pas envisager la situation trop gaiement, rien no justifiait un pessimisme excessif. 9 heures du soir. L'ambassade d'Allemagne à Paris déclare que les bruits d'après lesquels il aurait été procédé en Allemagne à une mobilisation partielle sont injustifiés. Ces rumeurs ont probablement pris naissance à la suite du trait suivant: le correspondant d'un journal allemand à Paris a reçu un télégramme signé faussement: c le vice consul d'Allemagne », qui le rappelait sous les drapeaux. AUCUNE CLASSE DE RÉSERVISTES N'A ÉTÉ MOBILISÉE EN ALLEMAGNE. Une mobilisation même partielle ne pourrait du reste demeurer secrète. 11 h. soir. A Londres et à Paris, *Jes impressions sont moins pessimistes. Les négociations continuent en faveur de la paix, sur l'initiative du cabinet anglais, Sir Edward Grey le déclare ce soir aux Communes. Sans aller jusqu'à proclamer la situation moins grave, le chef du Foreign-Office déclare : « Nou3 n'avons jusqu'ici rencontré aucune difficulté auprès de ces puissances, quoi qu'il ne nous ait pas été possible d'engager une action diplomatique comme nous l'avions proposé lundi. » A Paris, dans les milieux politiques, on se félicite de voir se maintenir les conver sations entre les puissances et plus parti culièrement de voir s'engager des conversations directes entre l'Allemagne et la Russie. D'autre part, dans les milieux diplomatiques, on fait remarquer que jusqu'à présent les pourparlers n'ont abouti à au cune formule précise, à aucun résultat définitif, et que pareille tension ne saurait se prolonger. (Voir snite anx Dernières Nouvelles.) HUI JjWSMIK. Au Palais do Clnqmntenaire. Salon triennal de beauxarts. Avenue Defrô, 13. Uccle, œuvres de M. Raymond l - Rasse. De 10 à 5 h., à la salle des fêtes de la Madeleine, ru Duquesnoy, inventions, nouveautés et travaux des concours professionnels pour ouvriers de'divers métiers. Aux Ecoles Saint-Luc, exposition des travaux des élèves et anciens élèves : Institut Jean Bétbune, rue d'Irlande. 77. à Saint-GiUes, de 15 à 18 h.; rue des Palais, à Schaerbeek. de 14 à 17 b.; rue de la Colonne. 54. à Molenbeek, de 14 à 18 b_ C0NCERTS. — A 3 b., au Parc, l'Harmonie communale CONEFERENCES. — A 7 h. du soir, dans Its jardin de M. Jules Bricbard, avenue du Pesajje. 59. à Ixelles : « Insectes nuisibles aux arbres fruitiers. Greffe en écusson. Greffe des boutons à fruits. Exercices pratiques. SPORTS. — A l'étang du square Marguerite, parties de pôcbe au bénéfice de la Crècbe du Nord-Est. .-«^r Le Roi a reçu jeudi, le général Léman, à 5 heures. Le Roi n'ira pas à Namur, dimanche. — A la suite d'un conseil tenu jeudi matin, au Palais Royal à Bruxelles, il a été décidé qu'en raison des graves événements actuels, la cJoyeuse Entrée» des Souverains, à Namur, qui devait avoir lieu dimanche, serait remise à une date ultérieure. Le duc et la duchesse de Vendôme qui étaient les hôtes de nos Souverains au château de Laeken sont partis pour Ostende. Au Palais. — Demain vendredi matin, un conseil de cabinet sera tenu au Palais de Bruxelles sous la présidence du Roi. Le Bureau International de la Paix a convoqué télégraphiquement, pour vendredi matin, à Bruxelles, une réunion générale des dirigeants des organisations pacifistes à l'effet de prendre ensemble lea mesurée concertées que dicte la situation présente, notamment : action par la presse, appui au plan de médiation de Sir Edward Grey, démarches jointes des petits Etats menacés par une conflagration européenne. —Banque Nationale de Belgique. ■— Le taux d'escompte viennent d'être augmentéd'un pour cent. En conséquence, ils sont fi*xés ainsi qu'il soit: Traites acceptées 5 %., Effets de commerce non accoptés 5 1/2 %. Le taux des prêts et avances en comptecourant sur tonds publics nationaux estfixé à 5 %.8092-B8023 Dans la rue. — Mercredi, seconde jour» née d'attente et d'anxiété, seconde journée où le public se sent sous les pieds comme un volcan en ebullition et en écouto les grondements souterrains et sourds. Quelque accalmie cependant. Bien qu'on s'ar-» rache encore les journaux et que la moin-* dro édition spéciale vraie ou fausse soit enlevée, comme dans un pillage, c'est d'un esprit plus rassis qu'on parcourt les nouvelles. Les nerfs se sont un peu détend-us., Le fluide électrique qui s'amoncelait, s'est déchargé dans le sol. On espère. La guère semble devoir se localiser et avec les heures qui s'en vont et le soir qui aporoche, il semble que la vie reprend tout doucement son cours ordinaire. Mais la lueur d'espoir brill era-t-eïle encore demain? Çà et là, des groupes d'étrangers, russes, bulgares, roumains, on ne sait trop, au bord d'un trottoir, discutent. Dans les cafés, les stratèges en chambre ou en mansarde pérorent. Le geste large et tranchant. Ils arrangent l'échiquier européen avec maaestria et désinvolture. On est ahurri — euxmêmes aussi sans doute in petto —-qu'ils connaissent tant de choses que la diplomatie mondiale n'ait pour eux aucun secret et que tous les fils subtils autant que mystérieux de la stratégie et du haut corn1 mandement des armées européennes tiennent là, comme s'ils allaient les mettre en fonctionnement, pour dénouer ou enchevêtrer tout à coup la situation ; entre les dix doigts de leurs mains. —Semois « Le Sanglier », pour amateurs. En" oaquet de 0.20 0.30 ot 0.50 centime». 4631-521 Le logement des troupes. -— A raison des effectifs importants rappelés par le gouvernement, les casernes deviennent insuffisantes. L'autorité militaire va se trouver dans l'obligation d'adresser des réquisitoires aux communes pour le logement des hommes et des chevaux, conformément à la loi relative aux cantonnements des troupes et aux prestations militaires. Dans certains faubourgs de Bruxelles, S Molenbeek notamment, l'école communale a été transformée en caserne. Des matelas ont été déposés dans les classes débarrassées de leurs bancs et les soldats y ont été installés *** Une partie des grenadiers et dos carabiniers seront vraisemblablement logés aussi dans des bâtiments communaux. On sait que l'an dernier, suivant les instructions de l'état-major général de l'armée, toutes les localités d'une certaine importance ont été appelées à indiquer d'une façon précise, les places qui pourraient être mises à la disposition de l'autorité militaire, dans les écoles tant communale» que privées, les salles de spectacles, les grands établissements industriels, etc. - Agent de change,C.Sacré, 32 r. AntoineDansaert.Brux. Même M°° 98, ch. d'Ixeiles. 75 Un compte-rendu « neutre ». — Le «Soir»' publie un long compte-rendu du meeting socialiste de mercredi soir -, bous les détails v sont notés avec un soin minutieux et un lyrisme échevelé ; on y compare les trois couplets humanitaires chantes par « Victor » à un « choral de Luther ou à un chant Feuilleton du 31 juillet. tA ROBE DE LAINE PAR 3Senx-y BORDEAUX 1Le ton de la réponse fut si douloureux qu'instantanément je rapprochai cette énigme de celle du portrait. Cependant je dénichai dans un com assez mal éclaire — et je mo hâtai de réclamer plus de jour — le petit tableau italien auquel le régisseur avait fait allusion. C'était une « Annonciation », d'un coloris un peu assombri, nais étonnamment délicat, facile à attribue.' à l'école du Vinci. Le sujet était traité à la manière de l'« Annonciation » des Offices, à Florence où l'on a voulu retrouver la marque du ,maître. L'ange vient de s'acquitter du message dont il est chargé : il a déjà j arlé et il met un genou en terre devant la future mère de Dieu. Ah 1 que celle-ci est émouvante dans sa surprise, dans sa modestie et ; 6a gaucherie ! Elle croise lt-j mains sur la [poitrine, comme pour contenir son cœur qui , va sauter. 311e ne peut pas refuser un si i grand honneur, mais elle s'en trouve indi;gne;, elle est heureuse et succombe sous le j poids de l'amour divin, Aie offre eu Dieu ! (qu'elle va porter sa souffrance à venir. Jo demeurai longtemps fort troublé par une œuvre aussi achevée et, comme Marie, pleine de grâce. Puis un rapprochement s'g- g éra dans mon esprit. Le visage de Mme ernay, incontestablement, rappelait cet émoi, cette gaucherie modeste. Devant le peintre ancien, elle aurait y.i poser pour le personnage de la "iergo : même gracilité, même allongement du cou, même maigreur et même illumination des yeu-. aifarouchés. J'en fis la remarque tout haut. Mon gendre a acquis cette toile à causede la ressemblance que vous dites, m'expliqua M. Mairieux. Elle est frappante Peut-être. Et le régisseur détourna la tête vers ses bois comme sous l'influence d'une tristesse qu'il me prétendait cacher c„ qu'il ne m'appartenait pas d'approfondir. Par une délicatesse raffin-e et en prévision de commentaires vraisemblaoles, il eut à cœur, pendant que nous redescendions l'escalier, de me démontrer la munificence de son gendre, dont j'aurais pu douter à le voir luimême garder ses fonction subalternes : Nous n'habitons pas le château, mafemme et moi, bien que M. Oern-.y nous enait priés. Pourquoi changer nos habitudes?Dans cette immense bâtisso je ne me sentirais pas à l'aise comme c'ans notre pavillon : il y faut trop do jperspnnel. Par exemple, ilne veut pas quo je lui rende les comptes desa terre, sous le prétexte que co sont desrevenus assez modestes et difficiles h recouvrer. Et il m'a offert cussi Zéno, moncheval, qui est de la race de Tarbes rtrapuet vigoureux comme je les aime. Ne l'avezvous pas vu, a mon retour de promonade? Vous étiez rentré avant mon arrivée, Alos, voulez-vous que je vous conduisea son box? Jo dus, par condescendance, l'accompa- f ner à l'écurie, et admirer la croupe d'une ête brune, de méchante humeur, qui faillit ruer contre moi. Son propriétaire la calma avec des cajoleries, comme on fa^b aux personnes accoutumées à être flaltées. —Il n'y a pas plus 'oirx, m'assurat-il.Quand je suis sur Zéno et dans les bois dela Vierge, je me laisse vivre avec mes souvenirs. U m'expliquait ses dernières joies, amicalement. Ses Latitudes agricoles eussent trouvé, sans doute, à se satisfaire dans l'administration monotone du domaine, sans les ravages que le décès précoce do sa fillo avait provoqués dans sa paisible existence. Une question me ~int aux lèvres. Madame Cernay n'a pas laissé d'enfant? Oh! si, une fille, DiL-tte, notre petiteDilette. Mon gendre nous la confie l'été.L'hiver, il lui faut plus de soleil que nousne pouvons lui en offrir ici, à caase des arIbres. Elle va bientôt partir vec son père.Ce no sera pas gai. Tenez : elle passe làbas. Une enfant de six ou sept ans, les cheveux dans le dos, traversait rtn efiet la pelouse. Toute légère, elle s'échappait du sol à chaque gambade comme un oiseau qui s'essaie à voler. Dès qu'elle m'aperçut, elle s'enfuit. Mon hôte sourit, l'approuvant et la désapprouvant à la foi3 : —Elle est sauvage comme était sa mère.J'allais prendre congé, quand il me pria instamment d'entrer au pavillon : —Madame Mairieux serait charmée devous recevoir. Je m'excusai de mon mieux sur l'heure matinale, sur mon accoutrement. Il ne me lâcha pas, et je compris à son insistance ai| mable qu'il serait grondé s'i1privait sa ' femme d'une visite, bien rare dans ces paj rages. Ainsi, jo fus admis à connaître Madame Mairieux. Je supposai, njn sans malveillance, qu'elle m'avait guetté par la fenêtre, à la voir, malgré l'heure, déjà harnaichée de soie et de dentelle, à moins que ce jne fût en l'honneur de la messe. Certes, elle j avait du charme et de la conversation, mais I un charme un peu affecté, une conversation |de journal de modes et de revuo féminine. I Je lui préférai sans retard son mari q_n se | taisait et ou'elle paraissait dominer. Elle me parla de « Raymond » avec intimité, et, non sans une certaine satisfaction, du château qu'ils habiteraient du jour où ils le voudraient. —Mais M. Mairieux déteste lo luxe,mêmele confort. Et il faut bien «'coûter M. Mairieux. Car il n'écoute personne. Je me tournai du côté de M. Mairieux qui ne protestait pas. Avait-il en partage cette douceur propre à certaines gens décidées qui se dérobent iioliment à tout ce qui n'est pas conforme à leurs g ûts 1 Le désaccord du ménage sautait aux yeux, mais le gouvernement, contre les premières apparences, restait aux mains du mari. J'eus la confirmation du retour de M. Cernay : —Il vient toujours, dit elle, pour laToussaint. Et comme je me servais, pour la seconde fois de ma visite tau #cimetière, elle me demanda si je n'estimais pas bien médiocre le mausolée de sa fille. ..Ile eût désiré un monument plus considérable, des colonnades, un vase brisé, ou bien un ange en larmes, enfin quelque chose qui s'apercevrait d'un peu loin et représenterait de la douleur. — Non, non, intervint M. Mairieux, une dalle suffit. Mon départ fut toute une cérémonie. J'allais m'installer dans le voisinage, au rendez vous de la Sylye-Bénite, où mes bagages me devaient rejoindre. Je promis de revenir, de renouer connaissance avec M. Cernay qu'on ne manquerait pas d'avertir de ma présence. Au moment où j'enfourchais ma machine, la petite Dilette, do nouveau, traversa la cour au galop : ses cheveux déjà longs se soulevaient comme des ailes. Sur cette vision je tournais le dos au château de la Vierge au Bois. Etait-ce en Savoie Etait-ce en Daunhiné ? J'ai oublié de le dire. Mais à quoi oon le savoir? Je me souviens d'une ballade où revenait ce refrain : Etait-ce en Bretagne? Etait-ce en Irlande? Peut-être au pays du roi de Thulé... Si je ne précise pas davantage, chacun pensera que c'est en Savoie... Un soir, vers cinq heures, comme je rentrais de la chasse, un lièvre dans ma gibecière, une bonne fatigue das les jambes et l'estomac dans les talons, je trouvai à la Sylve un gamin qui m'attendait. Il était S orteur d'une lettre pressante. Madame [aireux m'envoyait chercher : elle me priait à dîner pour la brusque arrivée d^ son gendre qui ne s'était pas annoncé. De la SyîveBénite à la Vierge-au-Bois, il faut compter deux bonnes lieues. A la rigueur, on peut en faire les trois quarts h. bicyclette, par un mauvais chemin ou H'pn eet secoue, J'aurais préféré éviter cette marche de nuit rester paisiblement dans ma tanière où la soupe déjà mijotait sur le feu. Mais je ne sais quelle curiosité ou quelle vanité me poussait à revoir Raymond Cernay, le vainqueur, de Bétheny. —C'est bien, j'irai, dis je au petit messager. Prends les devants. Je change d'habits et je te rejoins sur ma machine. Il sourit d'un air entendu, car il montait un vieux clou sur lequel il ne se laisserait pas distancer. En #effet, je ne le revis pas* Lorsque je descendis dans l'avenue, le château avec son cloître était à demi plongé dans l'obscurité. Une seule fenêtre brillait., Je sonnai au pavillon qui, lui, resplendissait de lumières. J'avais endojî.é mon plus élégant costume de chasse dont je regrettai l'incorrection, quand J3 \l3 au salon Mme Mairieux en grande pompe de toilette et son mari tout gêné dans uue redingote qu'il avait dû retirer avec peine de l'armoire où elle était ensevelie Je commençais de redouter le smoking de M. Cernay, quand on m'informa, non sans ennui, qu'il ne dînerait pas avec nous. ■— Il vous présente ses ercuse:, m'expliqua Mme Mairieux. Une indisposition, la longueur du voyage... Le régisseur, plus sincère, me livra la vérité i Il a voulu demeurer seul. Le3 premiersjours il s'enfermo ainsi. J'avais bien prévenu ma femme. Et votre petite-fille, demandai-je, secache telle encore? (A suivre.) |Q__^___af_M___|___g_||a_|a_aaHu^

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