Le national bruxellois

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s.n. 1914, 06 August. Le national bruxellois. Seen on 23 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qz22b8wn76/
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Jeudi 6 aoül 1914. La publicité ds nos oSréS öt totvifai d'gn'pbi et 19 's'djats "dst la plas eda'slilr&bls en Beï^tie. 2i«*annee. — N° 218. La Ff», llslirre, raée de la Nation. PAugMerre protege la Belgique ♦ ^ Los fléaiaretions Hü ummmi aogiale. s'appliquent, dès aujourd'hui (mercredi), k refouler en commun le torrent germanique. La France, è qui nous devons Paöermissement de notre indépendance a ses débuts, la France reprend Pépée pour défendre la neutralité beige. L'Angleterre considère Pexistence indépendante de la Belgique comme un element essential de sa situation internationale; elle nous envoie ses legionnaires, devant qui palit, il y a un siècle, Paigle jusque-la triomphant. Le non! les huit millions de fois non, que le Roi a fait entendre en réponse a Pultimatum allemand, ont retenti avec un frémissement enthousiaste, dans le cceur de tous les Francais et de tous les Anglais. France, Angleterre, Belgique, confondent leurs efforts dans la même direction. L'épreuve sera longue peut-ètre, dure probablement, mais PAngleterre n'a été vaincue par personne; sa cause, notre cause est celle du Droit. La liberie du monde est en jeu, comme il y a un siècle; aujoud'hui, le trouble et le despotisme viennent non de Paris, mais de Berlin. rré prencf le parti ds I les liis et li FraD RNÉE DU 4 AOÜT A LIÉGE. Par diverses voies, les troupes anglaises ont été transportées du littoral au lieu de ralliement, — au cours de mercredi. Les troupes franoaises ont gagné le théa- tre des ëvénements par d'autres voies sud du pays, la nuit dernière. Partout Parrivée de nos allies est saluée d'acclamations. Le general French de passage a Bruxelles, Le septième corps allemand (40,000 hommes) attaque Liége dans le secteur Vesdre-Meuse; il est brillamment repoussé par une brigade beige, et poursuivi au dela de sa position de depart, en territoire hollandais. Soldats, !\ Sans la moindre provocation de notre'part, un voisin orgueilleux de sa force a déchiré les traites qui portent sa signature et violé le territoirs de nos pères. Parce que nous avons été dignes de nous-mêmes, parce que nous avons refuse de forfaire a Thonneur, il nous attaque. Mais le monde entier est émerveillé de notre attitude loyale; que son respect et son estime vous réconfortent en ces monients suprêmes. Voyant sont indépendance- manacée la nation a f remi et ses enfants ont ifcondi a la fronlière. Vaillants soldats d'une cause sacrée, j'ai confiance en votre bravoure tenace et je vous salue au nom de la Belgiquo. LVos concitoyens sont fiers de vous. Vous triompherez, car vous êtes la force mise au service du droit. t' César a dit de vos ancêtres : De tous les peuples de la Gaule, les Belges"sont les plus braves. Gloire a vous, armee du peuple beige. f Souvenez-vous, devant Pennemi» que vous combattez pour la liberie et pour ^os foyers menaces. k Souvenez-vous, Flamands, de la Bataille des Éperons-d'Or, et vous, Waltms de Liége, qui êtes en ce moment a Phonneur, des 600 Franchimontois. Soldats! Je pars de Bruxelles pour me mettre a votre têle. Fait au Palais de Bruxelles, ce 5 aoüt 1914. ALBERT. Les dèïut&lt 11 s de la perre. Les Serbes prennent autrement les choses. Ils se préparent, d'accord avec les Montenegrins a envahir la Bosnië oü is espèrent déchafner une insurrection. L'Autriche convoite 'e Mont Lovtehen, qui commande ie golfe de Cattar<\ mais ce mont est tenu par 20.0C0 Montenegrins qui tie sont pas disposes a s'ea *aisser déloger. La guerre a débuté Dar des menaces con Ire la sécurité des petites nations. Diman- c Pour le moment, conclut le Times », toute 1'attention est concenirée du cóté occi «he, PAllemagne viola le Grand-Duché de|dental des frontières allemandes. Cest la Luxembourg. Lundi, oe fut le tour de la' 3uelespremières grandes 'encontres se pro'Belgique'; on parle maintenant de la Hol- i duiront longtemps avant que la Russie pourra faire diversion dans le nord. L' Angleterre est résolue a tenir tête a PAllemagne; et la resolution a", so laquelle les troupes franchises se ren Jent au front est le meilleur augure du succes. » Jande et de la Suisse. Le prétexte invoqué par PAllemagne pour traverser la Belgique, a savoir que les Francais massent des troupes a Givet, n'est pas serieus. Elle a marqué la date oü les Allemands violèrent la neutralité de ia Belgique et pénétrèrent sur notre territoire, par Maes^ar^ Velkearaedt et t Givet, dit un confrère anglais, est une localité francaise: il n'y a aucune raison pour que la France n'v place pas des troupes, de même que PAllemagne en masse oü elle veut. chez elle. Au surplus. Givet est une vieille forteresse de YauDan, sans grande valeur. Toutes les Ardennes séparent ce point de PAllemagne. Une menace autrement sérieuse c'est le camp permanent d'Elsenborn que rAllemagne a établi il y a quelques années contre la Belgiquo et la France. > Les renseignements envoyés par le Gou tbricht, par Bley.berg,ïrernement beige a Londres ne laissent plus parktave*°kaucun doute sur les intentions allemandes:'. * i/errière la tranquilhté apparente de la sir Grey a nettement indiriaé aux Commu, Er<>ntiere dit l « Express », 1 invasion senes le3obligations qui, de ce chef, s'im- PreParait et^onl sait auiourd hui pourquoi leposent a 1'Angleterre.kronprinz etait a Aix-Ja-ChapeUe. ; Les collisions qui se sont produites en1 ,,1* Premier9 )nouvelle qui parvient esttrance avant la declaration de guerre sont lan .noncees qu.ttent, pour Ia plus grande part, la ligne du Danube et remontent vers la Galicie pour faire face k une avance russe. Les Autrichiens ont bombarde Belgrade, mais ne s'en sont pas emp --és : ds auraient, disent-ils, simplement vouiu bombarder le port naval, non la cité. Dès lors, PAutricheHongrie prête aux accusations les plus désobligeantes. i « La cause première alléguée aii%débutdes hostilités semble, dit le « Times », n'avoir été qu'un prétexte et Pon est enclin a ^roire que la menace * la Serbie fut, excluBivement, une provocation destine© & produire d'autreg é.Y.énements_ * ï& Le « Times» écrit mercredi matin, a propos de 1'intervention de 1'Angleterre en faveur dè la Belgique : Nous avons refuse de faire ce que Gladstone, en 1870, dasait que notre honneur et notre conscience nous dependent de faire. Nous avons refuse de rester témoin impassible d'un grand crime et de nous y associer. Nous coapibattons maintenant pour sauver un Royaume constitutionnel florissant, qui a toujours mérité notre amdtié, pout le soutenir contre une pretention qu aucun pays independent ne saurait admettre sans perdre ses libertés les plus essentielels. Nous tirons Tepee pour la même raison que nous Tavons tirée contre Philippe II, contre Louis XIV, contre Napoléon. C'est pout la cause du droit et de Phon- Entre une heure et demie et deux heures, le general French de 1'armee anglaise après s'être rendu aux bureaux de Pétatmajor de la guerre a pris place a la gare du Luxembourg, dans un train compose d'une machine, d'un wagon et d'un fourgon pour une destination que nous n'a- A!Éfil8 collie ies Belies. Le jreür contact. ce récit émou- Un honorable confrère fait vant : Mardi vers 10 heures et demie, arrivait a Liége la nouvelle que les Prussiens avaient franchi la frontière beige par Gemmeoiêh et Stavelot et qu'ils se dirigeaient sur Vise. Le 2ebataillon du 12» regiment de ligne ayant a sa tête le major Collyns avec les commandante de Burgrave, Francois et Go-defroid qui occupait Visé reg\it 1'ordre de leur résister en première ligne avant de se replier. La nuit du 3 au 4 aoüt nos soldats firent sauter les ponts d'Argenteau et de Visé.Celui d'Argenteau fut réellement envoyé a fond de Meuse tandis que celui de Visé s'effondrait sur une longueur d'environ 40 metres. Le 4, vers 11 heures du matin, arriva la nouvelle de Papproche d'une nombreuse cavalerie. Aussitót le major Collyns répartit les 450 soldate qu'il avait sous ses ord^es dans les emplacements abrités les plus fa-vorables.Le premier peloton de uhlans s'en-gagea sans defiance sur la route menant au pont. Un violent feu d'enfilade Paccueillit et Panéantit presque entièrement. A ce moment Pinfanterie allemande qui avait oocupé les maisons de la nve droite en aval du pont ouvrit le feu contre les nó-tres qui ripostèrent pendant prés de 3 heu res sans permettre a leurs aoversaires d'a-vancer. Ceux-ci firent alors donner leur artillerie : 3 batteries et quatre mitrailleuses. Lea schrapnels pleuvaient nombreux, mais sans faire de mal a nos hommes bien abri tés. A ce moment une civière transportant un blessé et accompagnée d'un grand drapeau blanc *a croix rouge traversa une des rues. MaJgré le drapeau et les cris des porteurs, lés Allemands ouvrirent le feu sur la civière. Comme les ennemis apparaissaient de plus en plus nombreux et que le feu de Partille- neur, c'est aussi pour protéger nos interets vitaux et immédiats. La Hollaoide et la Belgique doivent,pour une large part, leur existence independantc'v-li ce que, pour aucun motif, PAngleterre wËfj^fc tolérer que les cótes de la mer du NerS'et les mers qui la baigiient tombeat au pouvoir d'une grande monarchie militaire, quelle qu'elle puisse être. au En pareiUe matdère, nous ne poirvons •nous contenter d'assurances,d'engagièments oai d'obligations. L'Allemagne respecterait-elle davaoitage des engagements, envers nous qu'elle respecte ses engagements envers le Grand-Duché de Luxemnourg et la Belgitjue ? «Sa maniere d'agir a Pheure présente est la justification complete de Pkupérieuse nécessité de notre politique traOiitionineille. vons pas a indiquer. Le general French a été aalué d'ovations frénétiques et de cris de c Vive PAngleterre 1 i La garde civique qui surveille les voies et les ponts a rendu les hoameurs. rie devenait dan^ereux, le chef du bataillon donna 1 ordre de la retraite, conformément aux ordres qu'il avait recue. Cette fois les hommes, qui avaient fait preuve Upne discipline remarquable, hésitèrent. Ils étaient prêts a tout, sauf a reculer! La retraite se fit dans le meilleur ordre par Harcourt. Les Allemands se sentant menaces par le feu des forts de Pontisse, de Barchon et d'Evegnée qui leur avaient lance des schrapnels et des obus pendant la mêlee, n'osèrent poursuivre nos soldats.Au bout de quelque temps le bataillon avait repris ses rangs et chantait en marchant au pas. N'étaient leurs habits déchirés par les balies et leur visage taché de poussière et de poudre, on eüt dit un retour d'exercice. De nombreux flamands de cette troupe héroïque hurlaient le Lion de Flandre : « Zij zullen hem niet temmen! » Non, ils ne le dompteront pas I Un petit peloton oommandé par un sousofficier a infligé des pertes sérieuses a Pe tat major de Pavant-garde des envahisseurs. Poste a proximité du poteau indicateur situé devant Hermalle-sous-Argen teau ;le peloton découvrit un groupe de dix officiers d'etatmajor venant de la direction de Richele. Dès que ceux-ci furent arrivés a bonne portee, un feu bien dirigé les accu eillit. Seuls, trois officiers purent deseendre d'euxmêmes de cheval pour se jeter a plat ventre, nos balies avaient mis les autres par terre. Les Allemands avaient en ligne a Visé une brigade (deux régimente) d'infantene, une tres nombreuse cavalerie, trois batteries de campagne et quatre mitrailleuses. Au cours de eet engagement, nous ne perdimes que deux hommes, avec huit ou djx.blessés, alors que Pennemi a perdu environ 80 hommes dont plusieurs officiers. Nos troupes firent montre dun courage, d'un sangfroid absolument extraordinaire.. On peut s'attendre a de grandes choses de tels hommes. De nombreux civils de Visé se distinguèrent en aidant nos troupiers au milieu du sifflement des balie* M. Grey, ministre des' Affaires étrangères d'Angleterre, a dit lundi soir a la Chambre des Communes : Les obligations de PAngleterre vis-a-vis de la Belgique découlent du traite de 1839. Lorsque, en 1870, la guerre éclata entre la France et PAllemagne il ?ut question de la neutralité de la Belgique. Bismarck donna a la Belgique 1' assurance o,ue la Confederation germanique et ses allies respecteraient la neutralité de la Belgique a la condition que cette neutralité serait respectée par les autres nations belligérantes. C'était la reconnaissance, en 1870, par 'Allemagne, d'un traite sacré. Quant au point de vue de l'/-ngleterre, il fut exposé le 8 aoüt 1870, a la Chambre des Communes par Gladstone et a la Chambre des Lords par Lord Granville. Le traite de 1839 n'est pas un de ces traites conclus uniquement au profit de la Belgique ; il a été conelu aussi dans •'intérêt de ceux qui garantissent cette neutralité.L' honneur et les interets sont au moins aussi grands aujourd'hui qu en 18'0. Nous ne pouvons pas envisager nos obligations avec moins d'ampleur que le Gouvernement de Gladstone en 1870. Lorsque, la semaine dernière, la mobilisation commenca sur le continent, je tólégraphiai en termos identiques a Paris et a Berlin qu'il était essentiel pour nous de savoir si la France et PAllemagne respecteraient. la neutralité de la Belgique. Voici la réponse du^gojavernem ent fran^is : Le Gouvernement francais est résolu a reppecter la neutralité de la Belgique; c'est seulement dans Péventualrté oü quelque autre puissance violerait cette neutralité que la Fran ce pourrait être plaoée devant la nécessité d'agir de même, poor assurer sa defense et sa sécurité. Cette assnrance a été donnée plusieurs fois. Le Président de la Rópüblique Pa donnée au Roi des Belges et le ministre de France a spontanément renouvelé cette assurance aujourd'hui au ministre beige des Affaires étrangères. Voici la réponse du gouvernement aJlemand : Le secrétaire. d'Etat des 'Affaires étrangères est dans Pimpossibilité de répondre avant d'avoir oonsulte l'Empereur et le Chancelier. M. Edward Goschen, ministre d'Angleterre k Londres, a qui je fis remarquer qu'il était important pour nous d'avoir une réponse d'urgence, me dit qu'il espérait que cette réponse ne tarderait pas trop. Le ministre des affaires étrangères d'Allemagne donna alors a entendre a M. Goschen qu'il était douteux que le gouvernement allemand püt répondre paria raison qu'une réponse pourrait éventuellement contrarier dans une certaine mesure le plan de campagne de PAllemagne. J'ai télégraphié alors au gouvernement beige et j'ai recu de Sir Francis VilUers, notre ministre a Bruxelles, cette réponse : Le ministre des Affaires étrangères de Bel- (Communication de l'Etat-Major de 1'armee) : Les Allemands ont attaque mercredi matin les forts, dans le quadrilatère formé par la Meuse, la Vesdre et la frontière allemande. Une contre-attaque vigoureusement menée par nos troupes a été cou-ronnee de succes: Les Allemands ont été repousses et rejetés en Hollande. Leurs pertes sont considerables : plus de 3,000 hommes et 800 blessés. Toutes les attaques ont 'été repoussées victorieusement. Nos troupes ont été admirables. Ce ne fut pas une bataille de forteresse, mais de campagne. Le general Leman a manoeuvre avec infiniment d'esprit tactique. Ses troupes ont déployé une endurance rare. EÜes ont combattu sur un front tres éten du. L'attaque fut énergiquement menée partout. Nos troupes firent face avec heroïsme a des ennemis deux fois pfus nomfrreux. Certains de nos regiments sont retournés au combat deux et trois' £ois avec impétuosité. C'est le septième corps allemand, fort de 40,000 hommes, qui a été repoussé. Il est en ce moment en retraite et poursuivi. La déroute allemande est complete. gique me remercie pour votre communication il me declare que la Belgique défendra de toutes ses forces 'sa neutralité, qu'elle coinpte et desire que les autres puissances la respecteront et la soutiendront. Il me pria d'ajouter que les relations entre la Belgique et les nations voisines sont excellentes, qu'il n'y a aucune raison de suspecter leurs intentions, mais que le Gouvernement beige est* eonvaincu qu'en cas de violation, la Belgique est a même de défendre son territoire. (Applaudissements.) Un ultimatum a été adresse par 1'Allemagne k la Belgique, offrant a celle-ci des relations cordiales avec PAllemagne k la condition que Ie passage des troupes allemandes soit. facilité a travers la Belgique. La semaine dernière. nous avons été sondes, sur le point de savoir si nous ne nous contenterions de la garantie qu'après la guerre l'intégrité de la Belgique serait main*» tenue. Nous avons répondu que nous ne pouvions accepter aucun marchandage quand il s'agit de la neutralité de la Belgique. (Yifs applaudissements.) Quelques instants avant 'd'entrer a la Chambre, j'ai appris que le roi des Beiges venait r'adresser au roi George le telegramme suivant : Me souvenant des nombreuses preuves d'amitié données par Votre Majesté et par votre pré décesseur, de 1'amicale attitude de PAngleterre en 1870 et de la preuve d'amitié que vous nous avez encore donnée récemment, j'adresse un suprème appel a 1'intervention diplomatique du gouvernement de Votre Majesté afin qae l'intégrité de la Belgique soit'-sattvegardée. L'intervention diplomatique a eu lieu la semaine dernière. Mais que peut une intejv ventiou diplomatique maintenant? Noub avons des interets vitaux dans le maintien de Pindépendance beige et llntegrié du territoire beige est inseparable de cette indépendance. (Vifs applaudissements.) Gladstone a dit : « Nous avons dans le maintien de Pindópendanoe de la Belgique un intérêt supérieur k celui que pourrait faire supposer une simple garantie. Il s'agit de savoir si un pays ayant l'influence et la puissance de PAngleterre demeurerait immobile a Pheurc ou se perpétrerait 1© plus grand crime qui auraU jamais souilïé les pages de Phistoirc et si nous eonsentirions ainsi a devenir participants du crime. (Longs applaudissements.) Après mie suspension de séance, air £. Grey, a ajouté: Je desire encore dire un mot. Le ministre de Belgique a Londres me fait savoir qu'en réponse a un ultimatum allemand, la Belgique a declare qu'une violation de sa neutralité constituerait une violation flagrante du droit des gens et que 1'acceptation des propositions allemandes équivaudrait a sacrifier Phonneur d'une nation consciente de ses devoirs. La Belgique.est. fermement résolue a repousser une agression par tous les moyens en son pouvoir. Il me suffira de .declarer que Ie gouvernement a pris roette nouvelle en grave consideration. (Vifs applaudissements.) mimi, & liie On a retrouvé 800 allemands blessés dans les lignes belges. On prévoit, dans la nuit de mercredi a jeudi, la continuation de la bataille par le lOmecorps allemand.||l Le combat serait alors un combat de siège. Les Allemands renonceraient a la tactique. brusquée. .% La bataille de mercredi a été dirigée par le general Leman, défenseur de la place de Liége. Gloire a Leman! Gloire a ses hommes f COMMENT BHUXELLES RECOIT LA VICT0IRE BELGE DE MERCREDI. 10 h. 5. — Les boulevards du Centre sont noirs de monde. Tout a coup, comme une trainee de poudre, se répand la nouvelle : « Les Belges ont mis en déroute • un corps d'armee allemand. » Nous renoncons a décrire 1'explosion de joie patriotique qui accueille cette information. On crie, on chante la'c Brabanconne »; des inconnus s'embrassent... Jamais, on ne vit pareille 'manifestation d' enthousiasme; jamais, nous n'avons été émus a ce point; spectacle magnifique, troublant et réconfor- tant au possible. :Glojre a Dieu! Vive la Belgique. - -—:~~

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