Le nouveau précurseur: journal du soir

1264 0
11 February 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 11 February. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9g15w/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

^Ircredi 11 Février 1914 CIIVQ CENTIMES HO* année - rv° Le Nouveau Précurseur jft.BOisrisrBivmKrrs -âNVFRS Vin an 12.00 fr.; six moi* 6.60 fr.; trois mois 3.50 fr. iv'TKIEUR, ' 15.00 fr.; . 8.00 fr.; - 4.50 fr. SonLande » sa.oo fr.; - îe.oo fr.: - g.oo fr LUXEMBOURG, « 82.00 fr. . 16.00 fr.; - 8.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; • 21.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE & Ànv#rs au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPH08ES { . «'««4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS, J^3ST3Sr03STGE 3 - Obduusjbs, la petit® ligna, fr. O.SO Réclames, la ligrw. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . • l.OO Faits ravims, la ligne . . » 2.50 FciANOtiSiu», là ligno . . » 0.50 Chrokmub Anvers . . . . 3.00 Les cmî*oi%*e$ de ï étranger et du la Belgique 2+nt reçue* aussi par l'Agencé Hatas, 8, place des Mctrtyr», à Eruanilo*t S, Place d* hi Boum, à Parie, ni X), Uîffh Holbom, à Londres. LE FLAMAND A L'ÉCOLE PRIMAIRE i H . ««• I Presse" publiait hier soir la note ■ v»n'ie qui a toutes les apparences d'un 1,1 'Sùniqué fait par des députés cléricaux. ■1 troupe des membres flamands de la des Représentants, s'est réuni ce mar- V ci'i „ ,su Palais de la Nation. Etaient pré-<■ di lJia.1 °Vjf van Cauvvelaert, Van de Perre, "H -, iri,"-là' Haytnaekers, Borginon, Peels, Le- ■ Ervan Brussel, De Meestcr, Gieien, De . îhienoorit et Verachtert. HBU réunion commencée à 11 1/2 heures, a S ré jusque 1 heure et la discussion fut par ■ ïtints fort animée. ■ finalement, on s'est mis d'accord sur la sup-' ■ J„ion mots ..communes bilingues", con- ■ Srfc comme pouvant donner lieu à des abus. 'H I f croupe demandera aussi que les déroga- ■ r „ partielles autorisées, soient déterminées ■ Knrfs les besoins des écoles et des classes, ■ ir srréié ministériel inséré au ..Moniteur". '■ f i >s dérogations ne devront porter que sur .■iwelomération bruxelloise et sur les com-'■ muges de la frontière linguistique. V i.» membres sont presque d'accord sur le S Mie à présenter au ministre en ce qui concer-'■ Jj le pojat do savoir qui déterminera la langue fl T'ï,e groupe tient une nouvelle séance l'après-H midi. ■ D'après le „XXe Siècle" qui donne la note S du gouvernement. Celui-ci n'aurait pas con-'■ fenti à ces démarches des députés cléri-'I taux- la discussion interrompue it 1 heure, » avait''«pris hier après-midi et continue- ■ tait cet après-midi. ■ D'après ce journal il y aurait a déterrm-Sgerqui sera chargé — du père ou de l'in-iB itituleur — de fixer la langue véhiculairo ■ de l'enseignement. Les députés flamands, dit I l organe officieux du gouvernement, ont ar- fl rété une formule „sur laquelle l'accord ■ n'est pas encore réalisé". I D'après nos renseignements on est loin B d'un accord, malgré la reculade de nos trois ■ anabaptistes. „ ■ i) ne s'agit plus du tout d imposer le 11a- ■ mand comme langue véhiculaire dans tou- ■ les les écoles des régions flamandes, quelle ■ que soit en fait la langue la plus connue, ■ auvent la seule employée par l'enfant. C'est I la vraie langue maternelle qui devra être ■ employée, et l'on discute sur le point de sa- ■ voir si c'est le père ou l'instituteur qui dé- ■ terminera celle-ci. . I On voit qu'on est loin de i'outrecuidente ■ intransigeance manifestée au meeting I d'Anvers. H La reculade est complète. U • • I Cherchant un dérivatif pour détourner ■ l'attention publique de l'attitude contradic- ■ toiro des députés cléricaux d'Anvers, la I ..Métropole" s'empare de la lettre écrite par ■ les députés cléricaux de notre Ville et dont I lecture a été donnée dimanche au meeting ■ du Nederlandsch Verbond. I Elle en donne la traduction que voici: I Nous tenons à vous donner l'assurance et h B déclarer publiquement que nous considérons ■ le vote d'une disposition dans le sens de l'a-H mendement Franck-Van Cauwelaert-lluysnians ■ c iinme le droit incontestable de la population H flamande. Tels étaient d'ailleurs le but et le ■ texte de l'amendement Pécher. Dans ce sens B aussi nous avons voté unanimement en pre-H nière lecture; nous en ferons de même à la ■ seconde lecture et nous ne nous arrogeons de I ce lait aucun autre mérite que celui de res- ■ 1er fidèle à notre programme, ce qui est le ■ premier devoir de tout homme politique. I Vous voyez, dit-elle, en résumé, l'atti- ■ lude des députés libéraux anversois est plus ■ iairansigeante encore que celle de nos sec- ■ (aires flamingants. I C'est toujours le même système jésuitique ■ île mêler le vrai au faux et do cacher une ■ partie de la vérité. I Les députés libéraux d'Anvers déclarent ■ qu'une disposition dans le sens de l'amen- ■ dement Franck-Van Cauwelaert-Huysmans I est conforme aux droits de la population ■ flamande; M. Pecher, un des signataires de I la lettre, a du reste proposé un amendement ■ dans ce sens. ■ La loyauté la plus élémentaire imposait ■ 4 la Métropole de faire connaître à ses lec- ■ teurs cet amendement Pecher. Elle se garde bien de le faire parce que,ainsi elle prouverait elle-même que les députés libéraux d'Anvers, d'accord avec le bon sens, veulent que l'enseignement primaire soit donné dan3 la langue vraiment maternelle de l'enfant, autant que les circonstances le permettent. Cet amendement n'empêche pas les communes bilingues, ni même les communes flamandes, d'organiser des écoles primaires où l'enseignement serait donné en français aux enfants qui utilisent habituellement cette langue, même en pays flamand. Voilà l'équité, la justice et le bon sens; mais ce n'est pas cela que réclamaient les sectaires flamingants catholiques; ceux-là veulent imposer le flamand à tous les enfants des écoles primaires des régions flamandes.Il y a une énorme différence entre les deux attitudes. ZEDE Au Dehors ANGLETERRE Le discours du trône Hier, a été ouvert le parlement anglais. Le discours du trône, lu au parlement, traite des questions internationales, de questions coloniales et des questions simplement nationales. Sur le terrain international le discours du trône constate l'autorité de l'Angleterre, avec les autres puissances sur les questions albanaises et spécialement avec l'Allemagne sur les questions d'intérêt économique en Orient. Il bébute par l'annonce du prochain voyage du roi George à Paris pour resserrer l'entende cordiale avec la France. Parlant des Indes, lé discours signale la sécheresse qui y cause de grands ravages. Sur le terrain de la politique intérieure, le discours signale qu'un accord n'a pas été conclu entre la majorité et l'opposition au sujet du Home Rule; il annonce la continuation de la politique de reforme du parlement et de reforme sociale. La discussion Immédiate La discussion ouverte Immédiatement porte sur le Home Rule. Un membre de l'opposition signale le soulèvement possible de l'Uster si le Home rule est appliqué tel qu'il a été voté; il préconise une consultation nouvelle du pays. M. Asquith répond que toutes les récentes élections complémentaires ont été en faveur du home rule. La dissolution du parlement serait la négation du Parliament Act. L'oratèur ne veut se prononcer sur aucune de ces solutions. Mais si jamais l'on accepte l'une d'elles, il rie faudrait pas en conclure que ce sera parce que nous reconnaissons quelque défectuosité au bill du home rule, déjà deux foi3 voté. Ce serait simplement pour faire la paix, qu'il importe de ne pas regarder indûment. Le gouvernement essaiera de soumettre des propositions conciliantes et il ne repoussera aucun avis pouvant conduire à un règlement. Après les discours de nombreux orateurs, parmi lesquels M. Austen Chamberlain qui critique vivement lé gouvernement, la séance est levée à 10 heures 55. A la Chambre des lorda La Chambre des lords a ajourné sa séance à 7 h. 30 du soir, après un-débat sur l'adresse. Lords Glenconnor et Carriek avaient proposé un vote acceptant l'adresse et lord Middleton avait développé un amendement analogue à celui déposé par M. Long à la Chambre des communes. Lord Morley, répondit dans le même sens que M. Asquith. FRANCE L'Impôt sur lo revenu Le Sénat à entendu hier M. Caillaux, qui a prononcé un grand discours siir l'impôt sur le revenu et sur la réforme financière, telle qu'il l'entend. M. Caillaux, après avoir fait longuement l'historique de la question, expose que le nouveau système d'impôt doit être aussi productif que l'ancien. Il doit faire reposer les taxes sur des réalités et non sur des fictions. Lé tarif doit être progressif et les taux différents suivant la nature des revenus. „Nous devons nous inspirer du système fiscal anglais en l'adaptant à notre génie national." C'est de cette pensée que s'inspire le projet voté par la Chambre dont le ministre ne conteste pas, d'ailleurs, les défectuosités, mais qui doit, dit-il, subsister dans ses principes essentiels.M. Caillaux expose l'économie de son projet. Il déclare notamment qu'il n'aperçoit pas la possibilité d'exempter les revenus provenant des rentes françaises. Il affirme la nécessité de substituer à l'impôt inégal et arbitraire des patentes un impôt sur le sbénéfices industriels et commerciaux. Il termine cette première partie de son discours en rappelant les imposantes majorités qui, à la Chambre, ont voté les différentes parties -et l'ensemble du projet. La séance est suspendue pour permettre au ministre de se reposer. A la reprise de la séance, M. Caillaux critique le texte de la commission „qui, dit-il, aboutit à réformer incomplètement les catégories d'impôts séculaires sur les revenus fonciers et les valeurs mobilières, maintient les patentes et superpose aux diverses taxes un impôt, qualifié d'impôt sur le revenu". Le ministre affirme que ce système créera de graves injustices. Il critique ensuite le triple mode d'assiette de l'impôt (déclaration, taxation administrative, signes extérieures).préconisé par la commission. M. Caillaux estime que l'administration ne pourra faire un travail sérieux pour établir la taxe de 5 millions de personnes. Il faudra augmenter considérablement le nombje des fonctionnaires. Il est légitime de demander à ceux qui détiennent les trois quarts du capital de la nation et qui, h l'heure actuelle, sont moins taxés que les petits, un sacrifice supplémentaire. La simple transformation de la contribution personnelle et immobilière ne suffit pas. „Le gouvernement, dit en terminant M. Caillaux, demande au Sénat de se rapprocher du système de la Chambre. Il prie la haute assemblée de ne pas "entrer dans la voie du système de la commission, qui est difficilement applicable et d'adopter franchement le système fiscal le plus productif pour le trésor et le plus juste pour les contribuables. La suite de la discussion est renvoyée à jeudi.La défense laïque Le Sénat, réuni dans ses bureaux, a procédé à la nomination d'une commission de dix-huit membres pour l'examen: 1. Du projet de loi tendant à assurer la fréquentation régulière des écoles publiques ou privées; 2. Du projet de loi relatif à la caisse des écoles. La majorité des commissaires élus est favorable au principe du projet de loi. ALLEMAGNE En Alsace-Lorrralne La Deuxième Chambre du Parlement d'Alsace-Lorraine a repris ses séances hier après-midi, à 3 heures. Le gouvernement y assistait, pour la première fois. Le comte von Roedern a déclaré qu'il ne ferait pas de déclarations sur le programme général du gouvernement. Quant à la politique générale, le secrétaire d'Etat n'a rien relever de spécial, étant donné que cette politique sera faite par le statthalter, qui est toujours le comte de Wedel et dont les intentions son nettement connues. M. Ermel, socialiste, déclare incomplète la déclaration de. M. von Roeder. Il affirme que le chancelier avait amiuuoc au ixciohatug un programme nouveau pour l'Ail^ace-Lorraine. Or, le gouvernement vient de répondre que rien ne sera changé. Veut-on faire croire que la nouvelle méthode de la main-forte ne sera mise en vigueur que peu à peu? L'orateur reproche au gouvernement de ne pas avoir le courage de faire connaître immédiatement ce nouveau projet. M. von Roedern répond alors à l'orate.ur socialiste que le comte de Wedel continuant à être statthalter d'Alsace-Lorraine, le programme du gouvernement qu'il préside ne pouvait pas être changé. M. Frenken, le nouveau sous-secrétaire d'Etat à la Justice et aux Cultes, n'assistait pas à la séance. SUÈDE Démission du ministère Le ministère a démissionné. La crise qui a éclaté a été causée par la réponse du Roi aux paysans affirmant la nécessité d'augmenter la défense du pays. Le gouvernement demanda au Roi de l'assurer que le discours royal n'étail nullement un acte d'Etat et que le souverain n'avait voulu en aucune façon fixer son opinion avant l'examen constitutionnel du projel de défense. Le Roi répondit qu'évidemment, et d'après le Constitution, il ne devait prendre position sans entendre le mnistère. Le gouvernemet pria éga-lemet le Roi, si désormais il avait l'intentior de faire des déclarations politiques, de mettr< à l'avance le gouvernement au courant de e< qu'il avait l'intention de dire. Mais le Roi déclara qu'il lui était impossible d'adhérer à cctt< demande et qu'il ne voulait pas renoncer ai droit de parler librement à son peuple. C'est à ce moment que le ministère démissionna. Un nouveau ministère Le baron Geer, répondant à une question, a déclaré qu'il avait accepté la mission de former le nouveau ministère. On pense que la composition du nouveau cabinet sera connue bientôt.PORTUGAL Le programme du nouveau ministère Hier, M. Bernadino Machado, président du Conseil, a présenté h la Chambre des députés le nouveau ministère. Il donne ensuite lecture du nouveau Cabinet. Ce programme comporte l'amnistie des crimes politiques, des mesures de clémence pour les crimes contre la société et la révision de la loi de séparation. Il annonce que l'administration sera orientée dans le sens de l'apaisement des passions de parti. Les partis politiques M. Alexandre Braga,. leader des démocrates, offre tout son concours au gouvernement. M. Camacho, leader des unionistes, déclare que lui et ses amis donneront au Cabinet tout l'appui qu'il méritera. M. Almeida, leader des 'évolutionnistes, dit que l'attitude de son parti s'inspirera des procédés du gouvernement. ALBANIE Encore des combats Les combats continuent dans l'Albanie méridionale; d'après des nouvelles de Valona, les troupes grecques, ont occupé quantité de villages. A Miric, les soldats grecs ont arrêté un certain nombre d'hommes et les ont emmenés à Arzebo-Castro. Le village d'Olic a été bombardé pendant 4 heures par les troupes grecques, plusieurs des combattants ont été tués ou blessés; les autres se sont enfuis. Le prince de Wled et Essad pacha Essad pacha a reçu un télégramme du prince de Wied disant que le prince désire recevoir les délégués albanais entre le 18 et le 20 février.Les projets du futur prince Interviewé par le „Corriere d'Italia", l'aide de camp du prince de Wied a déclaré: "Les premières troupes albanaises se serviront de l'armement italien. Pour le moment, on s'occupera d'installer le plus grand nombre possible de lignes automobiles. Une sorte de conseil de la couronne représentant les diverses tribus tiendra lieu de Parlement. "Le Prince de Wied s'embarquera à Trieste le 24 février, sur un yacht privé, et sera escorté par une escadre internationale." Les compétitions austro-ltallenn® Le ,,Giornale d'Italia" considérait comme une victoire diplomatique pour l'Autriche le fait que le prince de Wied s'embarquerait à Trieste sur un navire autrichien. Il estime que la visite faite par le prince à Rome avant de se rendre à Vienne constitue pour l'Italie une l/UUl(/cnoat>on ov..'fiOCIllto, Une question plus importante est celle du choix de la capitale. Les influences italienne et autrichienne essaieraient, dit-on, de résoudre la queston chacune dans un sens différent. Un navire Italien attaqué Le „Giornale d'Italia" publie une dépêche de Brindisi disant qu'un navire marchand dans la traversée de Valona à Santi Quaranta a essuyé des coups de fusil tirés de la côte albanaise.Lo prince et lo Vatican On sait que la ..Tribuna" a annoncé que la visite du prince de Wied au Vatican n'aurait pas lieu. On assure de bonne source cependant que la demande d'audience aurait été faite par l'intermédiaire de l'ambassadeur d'Autriche. Néanmoins l'idée de cette visite qui avait été assez bien accueillie dans les milieux italiens, aurait été rendue assez difficilement réalisable en raison dés conditions posées par l'Autriche. Celles ?ci ne tiendrait pas à voir mettre en cause, sous une forme ou une autre, le protecto-! rat des catholiques albanais, toute solution à ce sujet dépendant en dernier lieu du Saint-Siège. Il est possible que la visite ait lieu au dernier moment. GRECE Une protestation | Les délégués de Castellorizo ont remis aus 1 ministres des puissances 'la résolution sulvan-| te: "Les Castelloriziotes, h la triste nouvelle ! que leur tle serait ramenée sous le joug turc. 1 votent une protestation contre cette iniquité el prient les grandes puissances de remettre l'IU à la Grèce. Au cas contraire, ils sont décidés b abandonner l'ile." TURQUIE La situation financière Les ministres de l'intérieur, des finances et des travaux ont délibéré mardi sur les moyens à employer pour parer aux besoins financiers urgents de l'Etat. Le ministre des finances a exposé les offres faites par divers groupes financiers étrangers au sujet d'avances. Le gouvernement, n'acceptera aucune offre sur la base d'une émission de bons du Trésor. Le droit des Arménlons Le patriarche arménien a communiqué hier au ministère de l'Intérieur les conditions suivantes de la participation des Arméniens aux élections législatives : 1. Fixation du nombre des députés arméniens selon le principe proportionnel ; 2. Présentation des candidats arméniens directement par le patriarcat; 3. Election des députés arméniens par les villes et les faubours indiqués par le patriarcat;4. Promulgation, après l'ouverture de la Chambre; d'une loi reconnaissant aux Arméniens le droit à l'éligibilité selon le principe et le-système proportionneliste. HAÏTI Lo calme Après l'élection du nouveau président et la constitution d'un ministère, le corps diplomatique a pris la décision de faire rembarquer tous les marins étrangers. PEROU L'élection d'un autre président Un décret du Congrès convoquera les électeurs en vue de l'élection d'un nouveau président. Les candidats à la présidence sont MM. Auguste Durand et Xavier Prado Ugarteche. JAPON Un vote de confiance L'affaire de la corruption de fonctionnaires de la marine japonaise par la maison Krupp prend mauvaise tournure. Elle a donné lieu à une motion de défiance envers le gouvernement qui a été rejetée à la Diète par 205 voix contre 105; la discussion a été très orageuse; des députés en sont même venus aux mains. La foulo manifeste La nouvelle du rejet de la motion de défiance contre le gouvernement a été immédiatement communiquée il la foule qui attendait dehors. La foule a tenté alors d'enfoncer les portes du Parlement. L'agitation a augmenté vers le soir. Des agents en civil circulent dans les rues pour prévenir les rixes. Les manifestants ont tenté l'attaque du bureau du journal gouvernemental ..Chuo". La police, sabre au clair, leur a barré le passage. Dans la bagarre il y a eu 4 blessés. Kal qiî'ortvotrc'oUr! W8#3g&iSK: -envers le gouvernement. Le froid très vif qui règne actuellement, le déploiement des troupes, l'attitude décidée de la police ont peu à peu réduit toute velleit<-agressive de la foule qui s'est dispersée à 1C heures du soir. Le budget de la marine La commission du budget de la Diète c supprimé,à l'unanimité, du budget de la marine une somme de 4,600,000 liv. st. qui avait pom objets de remettre à niveau de fonds permanen de la marine. Dépêche de Londres: L'agent financier di Japon à Londres explique que les 3 million! de liv. st. supprimés lundi étaient afférent: au programme de constructions navales d< 1916-1917 tandis que les 4 millions 600,00( liv. st. mentionnées dans la dépêche ci-dessui ont trait au budget de 1914-1915. Ils devaien servir à remettre à son niveau normal le fond: de la marine qui est resté bien en dessous d' ce qu'il devrait être parce qu'il a été très foa tement entamé par la guerre russo-japonaise AFRIQUE-DU-SUC A propos des grèves Lundi, à la Chambre des députés, M. Cres well, chef du parti travailliste a prononcé u discours défendant l'attitude des meneurs d la grève, que le gouvernement a fait déporte sans qu'une loi permette pareille mesure. A cette même séance, le général Smuts a dé montré que trente-huit attentats avaient ét commis ou tentés pendant la grève. Ces attentats comprennent trois explosion sur la ligne du chemin de fer, dont une ayar pour objet de faire sauter un train qui trans portait un détachement de troupes. BILLET PARLEMENTAIRE Le U février 1914: Mardi au début de la séance, la Chambre devait reprendre le vote commencé vendredi dernier sur un amendement au projet scolaire.MM. Terwagne et Branquart, deux médecins socialistes, avaient proposé d'imposer à toutes les écoles communales, adoptées ou subsidiées, une inspection médicale absolument gratuite, organisée par l'Etat. Cette inspection ne devait consister que dans l'examen des plans des écoles au point do vue sanitaire et sur l'hygiène de ces bâti-ments.G'était peu de chose.Au fond, le bourgmestre a la faculté en vertu de son droit de police, de procéder à ces investigations; mais on sait que dans toutes les communes cléricales, la volonté du bourgmestre se soumet à celle du curé. C'était peu de chose et cependant c'était encore trop pour les droitiers, qui ne veulent pas qu'une autorité civile quelconque, même celle de l'hygiène publique, ait quel-uo chose à dire dans les écoles cléricales. Ce sont des lieux privilégiés où même on a la faculté de rendre les enfants malades pour faire de sordides économies. L'amendement mis aux voix vendredi passé 7 heures du soir, on constata que la Chambre n'était plus en nombre; le vote dut être remis. Il fut repris hier. Cette fois, la droite était en nombre et l'amendement fui rejeté par 88 voix contre 42 et 3 obstentions-*• • La droite était en nombre non seulement en vue do ce vote, mais surtout à cause de l'interpellation au sujet des attaques contre les magistrats du Congo. On sait que la droite abandonne absolument le terrain de l'interpellation et fait le panégyrique de l'action des missionnaires catholiques dans notre colonie qu'elle prétend être injustement contrariée par derf magistrats et des fonctionnaires qui appartiennent à la franc-maçonnerie. Quand nôus1 disons la droite, nous ne visons que les plus sectaires des droitiers,. ceux qui suivent l'exemple de M. Woeste. D'autres, et parmi eux, le ministre àl, Renkin, protestent contre cette campagnj odieuse de calomnies contre nos dévoués coloniaux. Et l'on a vu cette chose étrange, le ministre des Colonies, attaqué par une partie do la majorité, être couvert d'éloges par lo chef du cabinet, mais immédiatement après être lâché par celui-ci, qui a fait un pompeux éloge de ceux qui l'attaquent constamment et ont juré sa perte. Mardi, le chef du cabinet, quoique rétabli reprises.il a donné des démentis à l'orateur des droitiers sectaires qui,dans l'espèce, était M. Van Cauwelaert, lo jeune et fougueux député clérical d'Anvers. M. Van Cauwelaert, pour achever son discours, a pris toute la séance. Ce discours est vraiment malheureux — nous allions dire honteux, — Dans aucun , parlement du monde, on n'eut toléré de pa-' reilles attaques,dénuées do toutes preuves, ■ procédant uniquement par des insinuations t contre toute la magistrature, toute l'admi-; nistration d'une colonie. i M. Delvaux a pu lo caractériser justement i en disant à M. Van Cauwelaert que son di-s- cours fera surtout du tort à la colonie, j Le discours lui-même n'est que la re-: production de? potins, des calomnies et des i accusations lancées par des missionnaires et spécialement par les jésuites contre lés ma-. gistrats du Congo. A maintes reprises, le ministre des colo-| nies — qui est bien le contraire d'un anticlérical et qu'on ne peut soupçonner d'appartenir à la maçonnerie — a interrompu M. Van Cauwelaert, lui disant qu'une en-3 quête sérieuse a démontré la fausseté de ces s calomnies. M. Van Cauwelaert continuait r imperturbable opposant le simple rapport d'un père jésuite à toutes les enquêtes offi-J cielles. C'est là la caractéristique do son dis-s cours: quand M. Vandervelde l'interrompant t oppose à l'affirmation de M. Van Cauwelaert le mémoire du ministre qui renversé ses allégations, le député clérical d'Anvers 1131 frailleton du «Nouveau Précurseur» 57 SANG DE RAITRE JL?JL2 JL a Grnnd Eienmn inédit PAR Félicien Wi%.CS^A. QUATRIEME PARTIE La marche à l'abîme D'autorité, lui faisant violence, il la ti J'Ms lui et l'entraîna hors des rangs de 'f'ule. Il ne voulut pas que les tristes perso alités des misérables fussent révélées a Pi'ns qui les entouraient et començait dt a trouver étrange l'accès de désespoir d'E nonne. Parmi ceux-là pouvait fort bien trouver un policier dissimulé sous le c stume civil. — Suivez-moi, Edmonne, lui disait-"iine voix douce... . Oh ! Jean lui répondait l'infortun Je ne peux plus marcher, mes jambes se c ''™nt, il me semble qu'un poids énon «l'presse ma poitrine et mo permet à pei a,! respirer. Mlle Ridley était 'une pâleur mortell larmes abondantes baignaient son ■ »age. _ Jean s'éloigna de quelques pas et, jet; s égards sur la route, s'écria : ~ 'J? ne le vois pas. Où donc est-il ? De qui parler-vous ? demanda faib cet la jeune fille. , ®'un de mes amis qui avait mis son ; tout près d'ici, le long de ce baraqi ment. Il devait m'emmener à l'issue de expériences jusqu'à l'hôtel où jo suis dos 1 cendu. Folisfier est peut-être parti avec lu ! sans m'allendre. ' Do Villeray aussitôt offrit son bras à Ed j monne, qui eut été incapable de faire u pas sans son aide, et tous deux s'éloignèren di> ce lieu où venait de se passer cet hor rible drame. Folissier n'étail pas parti. Il n'avait mêm pas vu le départ de Jean et d'Iîdmonne. Tout à son idée, i! contemplait froide nient, par-dessus les épaules des gens pia cés devant lui, les corps des deux traître: C'était sa revanche ! Terrible, lugubr sans casquette, la troisième, victime... I En cette minute, devant la mort des srt ra lcrats, des spoliateurs de son inventioi la sou cœur restait fermé à la pitié. a- Ils les regardaient fixement, Ionguemen Ve pour mieux se dire encore : — Ils ont voulu m'assassiner, ils l'ont ter d- té. ils m'ont volé... l'atmosphère mo veng se Tandis que des paroles apitoyées soi o- taient des bouches, sans une note discoi dante, lui, silencieux, inexorable, se rapaî: il sait du spectacle de la pâle mort qui frai pe. qui châtie ! 5e, Toujours dans le mémo calme, il che é- che des yeux, parmi le tumulte, l'homn ne sans casquete, la troisième victime... ne troisième traître sans doute I A quelques centaines de mètres du lieu i e. l'accidenl, un groupe compact lui indiqi 'i- l'endroit où Berckson a été momentanéme transporté. int Folissier y court. ,, Je veux savoir, se disait-il, où l'on ti ansporter cet homme. " le- Et adroitement il se faufilait parmi I curieux et arrivait jusqu'au premier rai iu- d'où il lui était facile de voir le „ mirac îe- loux blessé qualificatif par lequel, av 1 B3Eggmi—i wat-f i Iiiijwugwii iBiii'iHinr.-rwjMMMaaBi 3 son bon sens ordinaire, la foule avait dési gné spontanément Berckson. i Autour de l'Anglais, le médecin et les re. présentants de l'autorité so eoncertaion pour savoir où l'on pouvait le porter, i — Je voudrais bien pouvoir l'emmener i t l'hôpital, faisait observer lo docteur, mai - c'est bien loin et je redoute que les secous ses compliquent son état. Tout en lui parlant, il lui t&tait les poul e et constatait que les pulsations se ralentis saient. — D'autre part, disait-il, il n'y a pas d< temps à perdre... cet aviateur porte à 1 i. tête une blessure qui me parait de la plu e extrême gravité. 0 — Mais, docteur, s'écriait un gros mon sieur qui s'était avancé, si vous voulez, j ne demande pas mieux que de mettre un '' chambre et uu lit à votre disposition. — Ma foi, répliqua le médecin, si ce n'éta: t, pas trop loin ! — C'est tout près d'ici, fit l'homme gén( t- reux en montrant une maison d'assez bell B' apparence, à quelques centaines de mètre de là. — Qu'en pensez-vous, monsieur le con >- missaire '? Le médecin s'était adressé à un grar monsieur très affairé, qui répondit par u haussement d'épaules signifiant tout sin ie plement : „ Je ne sais pas. " le Pendant ce temps, Folissier, que ce échange de vues n'intéressait qu'à demi, i le put résister au désir de voir, d'examiner 1 ie vestiges du ,, Bélouine entassés tout pr nt des cadavres d'Auguste et de Beigrin. Au spectacle de ce merveilleux appare maintenant anéanti, son cœur se serrait ra Comme les enfants navrés de voir so r duire en miettes un superbe jouet mécan es que, il examinait les unes après les autr ig, les pièces essentielles du grand oiseau arl a- ficiel, dont il avait établi le plan après ta ec de veilles d'un travail acharné. Il palpait les toiles des ailes flasques, brisées, il s'ingéniait à retrouver une à une - parmi ces fôuUis, toutes les parties du „ Bé-t louine ". Pendant qu'il était plongé dans la joie vi-i ve de revoir enfin son „ Bélouine ", une au-3 tomobilo de grand prix s'arrêtait auprès di - groupe au milieu duquel gisait Berckson en proie à un violent délire. 3 En un clin d'oeil, l'Anglais était conforta- - blement installé dans la voiture qui filait ei emportant lo blessé. ; Une réflexion frappa soudain l'oreille di a Folissier ; s — On ne peut établir leur identité, disai une voix... — L'un n'est-il pas le baron Desealles ? e reprenait une autre. e — On ne sait pas...un agent de police fouillé les- morts et n'a trouvé aucune pièc t sur eux lui fournissant un renseignemen précis. — Et le blessé ? demanda un troisième e — J'ignore son nom... mais à coup sù s c'est un Anglais. Folissier chercha des yeux le groupe o :- se tenait tout à l'heuro Berckson. Il ne 1 trouvait pas, il s'était eiisporsé. d Alors un bavard de bonne volonté lui ex n pliqua qu'une voiture automobile emporta i- en ce moment, soit à l'hôpital, soit à son lie tel, l'aviateur qui respirait encore, t — Ah 1 réfléchit Folissier, je me suis lais le sé distancer, mais aussi notre blessé a èl ;s lestement enlevé. ^s Sans perdre une minute, il revint à l'Ilôt où il avait retenu sa chambre et où de Vi :il Icrav était également descendu. Là, un groom lui assurait que M. de Ville i- ray, accompagné d'une jeune fille, était pai i- ti avec un vieillard en automobile, os — Sais-tu où ils allaient, fit l'aviateur i- — Certainement. nt Et sans attendre une nouvelle question, jeune homme ajouta ; ***'-■ J ' rrwzj* • —■un*r wi — Le vieux monsieur a donné l'ordre ai chauffeur de retourner chez Mme Nolket'g suient. VIII RESTITUTION . Après le terrible accident, Berckson en ef fet avait été transporté au château de Mm Nolkerg. i l'dmonne qui sétait transformée pour ! circonstance en garde-malade volontaire ! était auprès de lui et le veillait ; il étai étendu sans connaissance, le visage, horri t blement pftle. Au plus vite, on avait envoyé un do mestique chercher un chirurgien. Celui-ci no venait pas et de Villeray,trè i inquiet, s'était avancé jusqu'à la grille d ï parc pour guetter son arrivée, t 11 se promenait de long en large, jnterro géant d'un regard anxieux la route" Soudain, une voiture apparut et, quelque r instants après, Folissier en descendait. .En peu do mots, Jean le mit au courai i de l'état du blessé, sans lui. révéler néar e moins sa personnalité. Tous deux se dirigèrent vers la pièce o était Berckson. t Une atmosphère pénible, chargée de v; - peurs d'éthor, 'régnait dans la pièce. Il avait là plusieurs personnes, mais nul i - parlait à haute voix...Les langues, semblai è i , étaient retenues par la crainte de troi bler le sommeil de Berckson, qui peul-êti d ne s'éveillerait jamais !... :- Les deux nouveaux venus restèrent à 1' cari, partageant l'embarras qui sembla p'.âner dans les esprits, embarras bien n turel, qui ne manque pas de se produi clans les circonstances do la vie où l'homr ? £:i trouve impuissant à soulager son sembl hle. parce qu'il ignore la source du m le qu'il a à combattre. • D'ailleurs le tableau qui s'offrait aux i 1 gards de Folissier était pour lui plein du mystère troublant do l'inconnu. Parmi ces personnes paraissant affaisées sous le poids d'une douleur violente, il ne reconnaissait aucune figure amie en dehors de Villeray. Aussi resta-t-il près de la porte d'entrée, ^ reportant l'activité de ses regards du mori-5 bond à l'exquise créature debout près de lui, sur le visage de laquelle on lisait une 1 immense commisération. £ Dans l'embrasure de la fénètre, Mac-Hyn-nc et Mme Kolkerg échangaient quelques paroles rapides et, semblaient discuter sur un sujet fort absorbant, car ni l'un ni l'autre ne s'étaient aperçus de l'entrée de l'incon-s r'u- j Et comme Folisier les avait observés avi-o quelque élonnement, de Villeray le tranqui-lif-a en lui glisant dans l'oreille : — Ce sont Mme Nolkerg et M. Mac-Hyn-s ne. En même temps,Jean et Edmonne échan-•l gea'ient un regard d'amour chargé d'une in- - finie douceur. — Et cette jeune fille si belle ? inter-ù rogea Folissier. — C'est ma fiancée, Mlle Mac-Hynne, eli - . Joan avec une certaine emphase, héureu: y de pouvoir donner ce nom à celle qu'il ; i 0 mait. A ce moment le véiHard éleva la voix e '- s'enima ostensiblement. Un éclair de sa 'e tisfaction passa dans ses yeux. Il v uaii el reconnaître Folissier. La présence de celui-ci semblait do m une tournure plus vive à sa conversa: • : qui tout à l'heure était si paisible. ® — Maintenant, disait Maei.-Hyiinc ave force, il n'y a plus à reculer... al e- (A continuer.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods