Le nouveau précurseur: journal du soir

1552 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 08 May. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2n4zg6gv0k/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Vendredi 8 Mai 191^ CSWQ CENTIMES 80m année — IV ISS Le Nouveau Précurseur jjVSOnsrTSTET^EâSTTîrj ; .wvim<? un an iS.OO fr.; six mois 6.50 fr.; trois moi» 3.50 fr. ^JSroim . 16 OO fr- • S.00 fr.; > 4 50 fr. INTI;p;i,;5" 1 sa oo fr - • -ts-oo fr.; . s.oo fr. mxBMMURG - SS.00 fr.j < 1S.00 fr.; . 8.00 fr. UNKM^POSTALE. - 42.OO fr.; « 81.00 fr.; • iO.QOfr. Tout abonnement sa poursuit jaaqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau (tel joumai et dans tous les bureaux des postes 011 Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPaaaES { *• «M { 39, VIEILLE BOUBSE. - ANVERS. AisrisroisrcrE s Ordinaires, 1apetiteligne. fr. O.SO Réclames, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » l.Od Faits divers, la ligne . . • 2.50 fikanc3êk£8, la ligne . . » 0.50 Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sotit reçues aussi par F Agencé Havas, 8, plat* des Martyrs, à Bruceeiles, 8, Place de 1 la Bourse, à Parist et 20, ffiah Hoibom, à Londres. Au Dehors ANGLETERRE un« entente concernant l'Ulster . ontrpvue a eu lieu mercredi soir, entre /^Asnuitti premier ministre, Bonar Law, MM; Hp ^opposition, et sir Edward Carson die' dateur de la résistance de l'Ulster au Wa5f la question du home rule irlandais, 'ftavue a été très longue. Redmond, chef de l'opposition nationale , ,uise n'y assistait pas. Mais il a été reçu irla Ifnlus tard par M. Asquith. "il1Sait qu'un entente est entrevue sur la ba-11 Site: l'Ulster serait exclu, pour un se V indéterminé, de la nouvelle organisa-1 «n ftique de l'Irlande; et toute opposition f°u riurt de l'Ulster cesserait par conséquent. de, a.P DaiTy Télegrapli . dit que jeudi der-tr M Asquith avait déjà reçu M Redmond f »'vS exposé au chef irlandais l'impossiln-1 té d'arriver t une solution de la question sans ÇS^"al6rsrallié>lama-Jl'ede voir de M. Asquith et aurait accepté Ene raie pour l'Irlande, exception faite de lu province de l'Ulster. A la Chambre des Communes Rétondant à une question d'un député con-JS l'adhésion de l'Angleterre au traité de Karest, le ministre des affaires étrangères « rfDondu que les négociations ne sont pas ter-Spç les différents pouvoirs intéressés possédant dés vues différentes sur la nécessité de re-ronnaitre les changements que ce traité com-Se ainsi que sur la forme et les conditions Sans lesquelles la reconnaissance serait faite. Un député demande au ministre des Affaires itraneères s'il a l'intention d'envoyer des m-j rtructions à l'ambassadeur d'Angleterre en Sine pour que celui-ci prenne en mains les în-l i^rèts des actionnaires anglais au sujet de ! ',\nglo-French Investment C° dont la direction ' » na°ssé dans des mains étrangères. Sir Edward Grey répond qu'il ne connaît de cette question que ce que la- presse en a publié et nu'il ne lui semble pas, d'après cette publication qu'il y ait là une raison suffisante d'intervention de la part du gouvernement anglais. ALLEMAGNE Contre l'espionnage * li suite d'un compromis conclu entre les partis bourgeois, la 19e commission du Reichs- j L a adopté définitivement la nouvelle loi sur , l'espionnage qui, comme 011 sait, constitue une ; aggravation considérable des peines prévues | pour les délits d'espionnage et ue haute tra- Uorénavant, quiconque aura, avec prémé- , diiation, porté à la connaissance d autrui des documents ou livrés des objets au sujet des-nuels le secret doit être observé dans 1 intérêt rie la défense nationale, sera passib e d'au moins deux ans de travaux forcés, ou, s'il y a des circonstances atténuantes d'au moins un /in de prison. , Les mêmes peines sont applicables aux espions au service d'un gouvernement étranger. Cependant, dans ce dernier cas, si la trahison a causé un grave préjudice à la défense nationale, son auteur sera passible des travaux forcés à perpétuité. Double écheo du ministère Le reichstag a adopté, à l'unanimité en seconde lecture, le projet de loi complémentaire relatif aux traitements dans le texte proposé par la commission du budget. Voici la gènése de ce vote. Le secrétaire d'Etat à la Trésorerie, M. Kuhn a proposé une loi augmentant d'une manière générale les appointements des employés et agents dans les différentes administrations de l'empire. Cette proposition répond, en principe, aux vœux exprimés à plusieurs reprises par la très grande majorité du Reichstag, mais la satisfaction donnée au parlement n'est que partielle La Commission du Reichstag estime, en effet, que les augmentations proposées par le gouvernement sont insuffisantes et majore les chiffres proposés. Le secrétaire d'Etat vient alors déclarer à la Commission qu'en forçant fles chiffres, le Beichstag compromet le projet tout entier, les finances de l'empire ne permettant pas de nou-velies dépenses aussi considérables. La Commission maintient ses chiffres et, ainsi modifiée, la loi vint jeudi après-midi devant le^ P.eichtsdag, De nouveau, le secrétaire d'Etat* vient combattra les changements apportés à son projet de loi el annonce que, si le Reichstag rattifie ces changement les gouvernements fédérés refuseront de ratifier la loi et celle-ci tomberait ainsi tout entière. Le Reichstag n'en reste pas moins inébranlable, et adopte & la presque unanimité les propositions de la Com mission. Le secrétaire d'Etat se retire en déclarant que ce vote est le rejet assuré de la loi par le Conseil fédéral. | Quelques instants après; la même Commission du Reichstag avait à voter sur une prposi-tion du ministre de la Guerre tendant à augmenter les appointements d'une catégorie nombreuse d'officiers de l'armée, — en tout environ 2 millions de mark. En présence de l'attitude du gouvernement dans la question des petits employés, la Commission rejeta entièrement les crédits pour l'augmentation des officiers, et, sur la proposition du rapporteur, le Reichstag, par une énorme majorité, en fit de même, «La responsabilité en retombera sur le gouvernement», déclarèrent plusieurs chefsv de parti aux membres du Conseil fédéral. Les Français expulsés drAlsacerLorralne Le «Matin» de Pans, affirme que les français résidant en Alsace-Lorraine viennent d'être avisés que leur permis de séjour ne seront plus renouvelés; ce permis n'est généralement valable que pour trois mois. Au ministère à Strasbourg on dit, que ce bruit est faux; qu'il serait impossible de prendre pareille mesure qui serait désastreuse. A l'office des affoires étrangères, à Berlin, on se montre très réservé au sujet des mesures prises par le gouvernement d'Alsace-Lorrame à l'égard des Français qui y sont domiciliés. On dit ne pas avoir de raisons de croire à un retrait général des permis de séjour de tous les Français, mais on ajoute qu'il est fort possible que les autorités locales prononcent des expulsions d'individus, par mesur de polices expulsions d'individus, par mesure de police intérieure, comme peuvent le faire tous les gouvernements confédérés, et qu'au surplus, à Berlin, on manque de détails précis sur cette affaire. De source allemande on affirme que plusieurs français résidant à Strasbourg ont été interrogés. Aucun d'eux n'a reçu avis que le permis de séjour ne lui serait plus accordé. Le «Temps» affirme toutefois qu'un assez grand nombre d'entre eux ont reçu un avis personnel leur annonçant qu'on ne leur accorderait pas le prolongement de leur autorisation de séjour. L'un d'entre eux ayant été demander des explications aux bureaux de l'administration, il lui fût répondu, parait-il: «Nous ne voulons plus de Français en Alsace-Lorraine.» DANEMARK Le voyage des souverains Le Roi et la Reine, se rendant en Angleterre, pour faire aux souverains anglais leur visite d'avènement ou trône, sont partis hier matin, pour Isbjerg, où ils s'embarquent à bord du yacht royal «Danebrog», qui sera escorté par le croiseur «Heimdal». Les souverains sont accompagnés dans leur voyage par une suite nombreuse, dans laquelle se trouve M. de Scavenius, ministre des affaires étrangères. A la gare de Copenhague, les souverains ont été reçus par les membres de la famille royale, les ministres et le personnel des légations de France et d'Angleterre. De Londres, les souverains se rendront à Paris, puis à Bruxelles et à La Haye, pour y faire également leurs visites officielles d'avénement au trône. RUSSIE A la douma A la fin de la séance à la douma,l'opposition a proposé d'ajourner la discussion relative à divers projets de loi parmi lesquels la loi fixant le nombre des recrues jusqu'à ce qu'une décision soit prise en ce qui concerne le grand programme militaire. | Comme la séance du soir avait déjà été réservée pour cette discussion, la proposition a été rejétée par 146 voix contre 64. Remaniement ministériel La «Gazette de la Bourse» de St-Pétersbourg enregistre le bruit de prochains changements ministériels auquel donne lieu le voyage simultané que doivent faire ces jours-ci à Livadia, où se trouve l'empereur, M. Goremykine et le sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, M. Krivochine regardé comme le futur chef du gouvernement. ESPAGNE Renforcement de la marine militaire Le ministre de la marine a déposé à la chambre un projet prévoyant un crédit annuel de 36 millions de pesetas pendant 9 ans consacrés exclusivement aux construtions navales. Le projet annonce qu'en 1915, 1916 et 1917 les travaux suivants seront exécutés dans les arsenaux nationaux: 1. Un cuirassé coûtant 70 millions sera mis en chantier prochainement et reçu en 1917; 2. Un second cuirassé sera mis en chantier en 1917; 3. Un croi.seur semblable, pour lequel un cré dit de 2 millions et demi est prévu jusqu'ei 1917 ; 5. Trois submersibles coûtant trois million chacun devront entrer en service en 1918. Un crédit d'un million est ouvert pour com mencer la construction de trois autres sut mersibles. Un autre crédit de 14 millions seri appliqué à l'achèvement des travaux de li loi navale de 1908. Divers autres crédits seront appliqués à l'ou tillage, notamment deux docks pour l'arsena du Ferrol, dont le coût sera de 11 millions pou l'un et de 14 millions pour l'autre. Un crédit de 9 millions et demi sera consa cré au dragage et autres travaux du port d ; l'arsenal de Cadix. Enfin, le ministre des tra | vaux procédera d'urgence au prolongement de voies ferrées des trois ports servant de base navales. ITALIE Manifestations anti-Autrichiennes Il y a quelques jours, à Tneste, des manifes ; tants italophiles furent gravement malmené par la police, ce qui souleva en Italie des inci dents et protestations nombreux. Ces incident et protestations prennent une certaine propoi tion puisque mercredi à Rome, le palais de universités a été troublé par des tumultes asse violents et que l'université a été fermée pa ordre du recteur. Les étudiants en groupe compacts ont longuement protesté dans la ru et quelques-uns ont réussi à rentrer de non veau dans l'université en forçant une port latérale. La police a été mandée et est entrée dans 1 palais de l'université pour empêcher de nou veaux désordres. Les étudiants ont protesté e envoyé une lettre au président du Conseï contre l'intrusion de la police dans l'universit puis ont organisé des protestations à traver les rues au cri de «Vive Tneste italienne!» L, police a dispersé la manifestation sur la plac Colonna avant qu'elle parvint sous les fenêtre de l'ambassade d'Autriche. A Naples ont eu lieu également des scène violentes et des conflits entre les étudiants e les carabiniers qui défendaient l'approche di consulat autrichien, rue Depretis. Dans le tumulte, le député Colajanni, qui s trouvait avec les étudiants a été malmené pa la police. D'autres démonstrations ont eu lieu égale ment à Parme, Venise, Pardoue, Milan, Turin Pise, etc. Entre socialistes et francs-maçons Le grand-maître de la franc-maçonnerie ital lienne, M. Ettore Ferrari, répond par une cii culaire dédaigneuse au vote du congrès so cialiste d'Ancône qui, mardi, à la presque una nimité, à invité les sections du parti à expul ser les francs-maçons de leur sein. Après avoir qualifié de dogmatique l'attitu de nouvelle du parti socialiste, le Grand-Onen ordonne aux vénérables de toutes les loges ita liennes d'Imposer à leur tour un dilemme ; tous les socialistes qui font partie de la secte qu'ils sortent du parti socialiste, ou qu'ils quit tent la franc-maçonnerie. Le grand-maître leur fixe un délai de quin ze jours pour qu'ils fassent leur choix. ALBANIE Pour apaiser le conflit A la demande du gouvernement Albanais 1. commission internationale d'Albanie a offei ses bons offices à M. Zographos, chef du goi: vernement épirote pour arriver à une entente M Zographos a accepté cette médiation e a fait arrêter la marche en avant des Epirotes La commission internationale de contrôle es partie jeudi soir de Durazzo pour Santi Que . ranta, où elle doit se rencontrer aves M. Zc , graphos. Des pourparlers vont être échangé | dans le but de régler la question de l'Epire. On reste sous les armes Une dépêche de Tirana à la «Neue Presse annonce qu'une armée composée de 10,000 A banais, qui se trouve aux environs de Tirane vient de recevoir l'ordre de se tenir prête marcher incessamment contre les bandes ép rotes. De leur côté les forces épirotes se concei 1 trent à Argyroccestro. | SERBII Les chemins de fer Orientaux L'officieuse «Salmouprava» de Belgrade,dar 1 un article de fond, au suiet des chemins de f€ i orientaux, écrit. «La Serbie ne renonce pas • la proposition française sur l'internationalis; tion, mais elle ne saurait accepter les propos . tions ultérieures austro-hongroises de natui 1 à modificier essentiellement cette propositioi : Comme propriétaire de cette ligne, elle cons ! dère qu'il est de son droit de faire de nouvelle i < 1 propositions à la société. Si elles sont acceptées, cela supprimerait tous les pourparlers, 5 internationaux; si elles n'étaient pas acceptées, elles seraient portées devant la commission financière à Paris. S'il n'y a pas unanimité pour la solution de cette question, la Ser-x bie a le droit de porter la question du rachat t devant le tribunal de La Haye. TURQUIE 1 r En Armenie Onze révolutionnaires kurdes, condamnés à 3 mort par la cour martiale de Bitlis pour la récente rebellion, ont été pendus hier à Bitlis, 66 3 accusés ont été acquittés. L'enquête continue. ETATS-UNIS L Le oanal de Panama En ce moment, M. Wilson achève de vaincre les résistances qu'il pourrait y avoir encore dans le Sénat au vote du bill Sims, adopté par 5 la Chambre, et tendant à l'abrogation de la clause du Panama Act, qui exempte le cabo-3 . tage américain des droits de péage du canal. Il n'est point douteux que la majorité du Sénat 3 ratifiera cette abrogation, moyennant la sim-1 pie adjonction au bill d'une déclaration affir-r mant la souveraineté imprescriptible des Etats-3 Unis sur le canal. Cette souveraineté d'ailleurs, 3 ' ni l'Angleterre ni personne n'a songé à la con-- ■ tester en demandant simplement que la clause 3 ■ d'égalité du traité Hay-Pauncefote fût respec-1 tée s ' Un autre acte heureux de la politique du président Wilson a été le traité avec la Colombie t dans lequel sont équitablement réparés les 1 torts clausés à cette République par la séces-à sion de Panama. Les Etats-Unis n'accordent 3 pas une simple réparation, morale, ils donnent 1 à perpétuité à la Colombie le passage libre 3 et gratuit à travers le canal pour ses troupes, ' 3 son matériel et ses navires de guerre; ils lui S reconnaissent des avantages commerciaux ap-3 préciàbles dans la zone du canal et le trafic t du chemin de fer. Enfin ils lui payeront une 1 indemnité de cent vingt-cinq millions de francs. \ MEXIQUE i La guerre civile continue La répugnance du général Carranza d'adhérer à l'armistice s'explique par les succès qu'il dit avoir obtenus dernièrement contre les troupes du général Huerta. Il a, paraît-il, battu 3,600 fédéraux près de San-Luiz-Potosi et fait à cette occasion 1,800 prisonniers. Il s'est ensuite emparé d'Acaponeta et de Tepec et fait de nouveau 1,700 prisonniers. Ces divers engagements lui ont laissé un large butin d'armes, de munitions et de pièces de campagne, principalement dans la déroute de la t colonne qui a évacué Monterey. Le représentant des constitutionnalistes à ^ Washington prédit emphatiquement l'mvestis-. sement de Mexico d'ici à un mois si l'avance 1 des troupes du général Carranza se poursuit , à cette allure. Les deux partis mexicains Pour pouvoir suivre plus facilement la mar- ; L che des événements au Mexique, il est nécessaire de donner quelques explications sur les forces des deux partis mexicains en présence. Aucune comparaison n'est possible entre les 1 opérations militaires qui se poursuivent au t Mexique et celles dont l'Europe pourrait être le théâtre, comme elle le fut dernièrement dans les Balkans, par exemple, ou celles même t . qui peuvent se dérouler en Afrique. 1. L'armée de Huerta, pas plus que celle des ré- j t î volutionnaires, n'est une armée, au sens propre que nous attachons à ce mot. Ce sont plu- | tôt des bandes équipées, ayant peu d'artillerie. , s Elles ne livrent pas des batailles en règle, et ont plutôt recours aux méthodes des. Boers pendant la guerre du Transvaal. Mais, dans le cas actuel, les forces du général Carranza se battent pour une idée; » celles du président Huerta souvent parce i i- qu'elles y sont forcées. Les révolutionnaires, qui sont aujourd'hui ■i complètement maîtres de la moitié nord du ; pays, se trouvent en outre un peu partout, j dans la moitié sud. Ils y sont bien accueillis 1- par les populations et y font facilement des recrues. La situation est toute différente en ce qui T concerne les troupes du général Huerta. Pour combler les vides qui se produisent dans les rangs de son armée, il a dû avoir recours à toutes sortes d'expédients. Un des chefs huertistes, le général Mass, s qui commandait à Vera-Cruz, disait, il y a T quelques jours, au consul de France dans ^ cette ville, qu'il ne pouvait pas s'opposer au l" i débarquement des troupes américaines, parce i" | qu'il n'avait que cinq cents hommes — dont e i seulement cinquante sur lesquels il pouvait L oempter, les autres quatre cents cinquante i- étant des forçats qu'il avait pris dans les lS , prisons des environs de Vera-Cruz. La médiation ^ < C'est le 18 mai que s'ouvrira à Niagara Falls, J au Canada, la conférence convoquée par les républiques médiatrices de l'Amérique du Sud. Autour de Vera-Cruz ( Le représentant de la Croix-Rouge télégra-phie à Washington que l'état sanitaire est satisfaisant à Vera-Cruz. On signale cependant quelques cas de pétite vérole. Le général Funston a informé le général Gar- , rison, ministre de la Guerre, qu'iT allait répar- j tir ses troupes entre La Vera-Cruz et Tejar. j Les Mexicains proposeraient en effet, dit-il, ] d'isoler le détachement américain qui garde i Téjar. Il est probable que le général Funston établira son quartier général à Tejar et que des marins seront de nouveau débarqués pour protéger La Vera-Cruz. Tejar est l'endroit où l'eau servant à l'approvisionnement de Vera-Cruz est puisée. Les Américains L'amiral Flechter à chargé son représentant de visiter les diffhérents ports du Golfe de Mexique, afin de faire hâter le départ des Américains pour les Etats-Unis par mesure de santé, pour leur épargner les rigueurs de la saison d'été prochaine. Un télégramme consulaire reçu à l'ambassade britannique à Washington confirme que ; . deux Anglais et un Américain ont été tués dans le voisinage de Guadaljara. Des bandits barrent la route à 2 Anglais et à 7 Américains. 1 Le canal de Panama Le gouvernement de la zone de Panama fait savoir qu'une compagnie d'infanterie a été sta- i tionnée à Pedro Miguel et une à Miraflores pour protéger les écluses du canal de Panama pendant la crise du Mexique. Les exploitations de pétrole Le général Huerta a ordonné à tous les fonc- 1 tionnaires de la région de Tampico de permettre aux employés des exploitations de pétrole de venir reprendre le travail. Le département d'Etat a été informé que ces exploitations étaient soigneusement protégées. ! Une lettre du général Villa 1 La lettre du général Villa au général Mass, < dans laquelle il refuse de se joindre aux trou- ; pes du général Huerta pour repousser les , Américains, a été écrite en réponse à un appel très ardent du général Mass, disant que tous les Mexicains, frères, devaient se rai- ( lier à la cause commune pour défendre l'in- 1 térêt national contre les Yankees envahisseurs. j Du commencement à la fin de sa réponse, le général Villa reproche amèrement aux gé- , néraux Mass et Huerta et à d'autres personnes la part prise par eux dans l'assassinat du général Madero, «assassinat, dit-Il, que — vous devez le savoir — nous ne pouvons vous pardonner, et qui sera la cause de votre perte».Après avoir dit qu'il n'aurait pas répondu , au général Mass si celui-ci ne l'en avait pas requis officiellement, en ajoutant que sa réponse serait un document historique, le général Villa déclare qu'il doit à la postérité une 1 explication de sa conduite, et il ajoute: «Maintenant vous voulez provoquer une guerre étrangère pour vous sauver du désastre qui vous attend dans la guerre civile. Les i constitutionnalistes entendent faire tout ce qui sera compatible avec la dignité nationale pour éviter une guerre étrangère. Mais si nous ne pouvons l'éviter, nous ferons face à deux ennemis: la puissance étrangère et nos compatriotes dépravés.» Succès des Constitutionnalistes Le général Carranza envoie la dépêche suivante:«Chihuahua, 6 mai. — Le général Gonzales m'informe que, le 5 mai, le général Torres a battu 3,600 fédéraux à Penazeos, près de San-Luis-Potosi, faisant prisonniers le général Ar-zamemi, avec tous les officiers de son état-major, capturant trois trains militaires, 1,800 prisonniers et une grande quantité d'armes et de munitions. Le général Obregon, qui opère sur la côte ouest, m'informe qu'il a capturé à Caponeta, à 180 kilomètres au sud de Mazatlan, toute la garnison fédérale qui s'est rendue, et qui était composée de 1,700 hommes. Nous avons pris 2,000 mausers, 3 canons, plusieurs canons à tir rapide et, ce qui est mieux, un million de cartouches. Le général Obregon a terminé ses préparatifs pour le siège de Mazatlan. La canonnière fédérale «Morelos», échouée â Piedra, a été détruite par notre artillerie. Les forces du général Gonzales, opérant dans le centre, ont surpris une colonne fédé- ■ale qui se repliait de Monterey sur Saltillo, it lui ont pris six canons et beaucoup de mu-îitions.»La prise de Mazattan Les Constitutionnalistes ont mis le siège devant Mazattan, port important sur l'océan Pacifique.Un aviateur, monté sur un biplan, a jeté nercredi une bombe dans les rues de la 'ille. Elle a tué quatre personnes et en a bles-ié huit. L'agent de Carranza à Los Angelès (Cali-ornie) apprend que Mazattan a capitule. Néanmoins, des sombats continuaient contre ine partie de la garnison que le général Guer-•ero repoussait peu à peu sur le bord de la ner. BILLET PARLEMENTAIRE Le 8 mai 1914. Nous voilà aux derniers jours de la session; c'est l'époque de l'expédition hâtive i'une série de projets de loi. Jeudi, après avoir adopté un projet de loi Dermettant aux fils d'étrangers nés en Belgique, de renoncer à la natioanlité belge ians un délai de deux ans, la Chambre a Dassé au vote sur l'aliénation de certains riens domaniaux. Au sujet des déplacements de l'enceinte i'Anvers à Eeckeren, M.Royers a insisté sur es observations qu'il avait présentées la /eille. «Je crains, a-t-il dit en substanee, que e prestige du département de la guerre, iéjà compromis par l'affaire des gros calons, par l'enquête, sans résultat, concer-lant les brebis galeuses et par les observa-iions de M.Buyl, concernant les adjudica-,ions illégales, sorte amoindri du débat concernant le projet de loi soumis à la Chambre.» A ces mots, le ministre a sursauté et lancé m «Quelle plaisanterie!)) sur un mode aigu. Cela n'a pas démonté M. Royers qui a 1 jouté: «(Il n'est pas étonnant d'avoir des mécomptes à signaler tel que celui des quatre-,'ingt-dix millions — jugez du peu! — si le iépartement de la Guerre affecte ses crédits iu maintien de l'intégralité des communes )u à leur esthétique.» Le projet a été adopté et la parole a été lonnée ensuite...aux secrétaires pour quan-ité d'appels nominaux. Parmi les projets votés ainsi à la hâte, figure celui qui modifie les limites entre Angers, Eeckeren et Austruweel; il a été pro->osé le jour même par le ministre de l'In-,érieur, et sur la proposition de M. Pecher, a Chambre a admis l'urgence. * * * Au Sénat, continuation de la discussion lu projet scolaire. M. Braun, sénateur de Bruxelles, jadis eune-droite, devient de plus en plus clérical genre Woeste. Il part en guerre contre les administra-ions communales qui prennent des mesures Dour faire fréquenter leurs écoles. Il existe ies comités scolaires et à ces comités on signale les enfants qui quittent l'école officielle pour que les membres puissent faire ies démarches à l'effet de déterminer les parents à maintenir leurs enfants à ces écoles. Cela ne peut pas être; c'est une entrave i la liberté, etc. Dans quelques années on présentera une loi punissant ceux qui oseront faire des démarches pour assurer la fréquentation des écoles communales. Quant aux écoles cléricales, on est libre d'employer n'importe quelle pression pour 3n augmenter la clientèle. C'est le beau régime vers lequel nous marchons. M. Vandenpeereboom a proposé d'augmenter le nombre et la durée des séances pour faire voter la loi scolaire. Une partie de la gauche a déclaré qu'elle ne se laisserait pas faire et qu'elle retarderait le vote de la loi par tous les moyens parlementaires. Sur la proposition de M. Goblet d'Alviella une commission a été nommée pour cher* cher une sç^tion. La droite'est dans une impasse; pour en sortir, elle n'a qu'a remettre le vote de sa loi sectaire. Y consentira-t-elle? Jean G08SINQ. LAPLUS FORTE Grand i^oman PAR ftobeptSAI^IVILLË !, Mais regardez cette photographie, lisez ces lettres. Il n'est plus permis de garder d'illusion. I t Le banquier ajusta son pince-nez et se mit j à examiner les papiers étalés sur la table. A mesure qu'il les lisait, son visage prenait une expression de vive contrariété. Quelques jurons s'échappaient de ses lèvres, accompagnés d'exclamations de ce genre: — Le maladroit!... Quel imbécile!... Peut-tn montrer une pareille légèreté? Pendant ce temps, les deux femmes le con-sidiraient en silence. Toujours triste, Angèle cependant avait , repris sa tranquilité. Mais Mme Frémont, de plus en plus in- | quiète, rougissait et pâlissait tour à tour, j M. Frémont cependant avait achevé sa lecture. — C'est fâcl^eux, très fâcheux! grommela-W1 entre ses dents. Puis apostrophant sa femme: — K.t toi, Amélie, à quoi songeais-tu en permettant à ta fillû de recevoir une aventurière?. — Pardon, mon père, interrompit Angèle, le vous ai déjà expliqué que cette femme a insisté pour me voir sous ïu'étcvfe d'un choix de dentelles que m'ofîrait mon,.. Elle allai dire «mon fiancé», mais sa reprenant:— Le comte de la Rochebriant. —, Maintenant, ne revenons plus sur ce su-et:Mon mariage est rompu... — Ton mariage rompu? Es-tu folle? exclama M. Frémont. Muette de stupeur, Angèle le regarda sans traître comprendre. banquier reprit d'une voix dure, impérieuse si iranchante: — Si tu t'imagineg qUP, gâ-Fce que tu as >u délicatesse de fouiller "les secrets $0 ;on fiancé, >to permettrai de renoncer â m parti magnifique, te trompes. — Mon père, est-ce bien vous ^e parez ainsi?... » Vous voulez sans doute m'éprouver? ...— Comment! voue venez vous même de ire ces lettres et vous me croyez assez dépourvue de fierté... — Trêve de grands mots! D'une amourette de jeune homme, d'une aventure banale et sans conséquence. Nous avons tous passé par là! Il était libre, son passé ne te regarde pas. A toi de veiller à l'avenir si tu es jalouse et si tu .tiens à ce qu'il te soit fidèle! Mais ce mariage me convient, il se fera, je le veux. Le comte de 1«. Rochebriant est le représentant de l'une de nos plus illustres maisons françaises. 11 eet allié à toutes les familles du faubourg Saint-Germain, D'ailleurs les bans sont publiés, les invitations lancées. Le scandale d'une rupture serait immense.-, Js regrette, répliqua Angèle, mais je ne puis épouseï- l'h^mmo que j'ai cessé d'aimer.— Tu l'épouseras sans l'aimer, ma chère, fit le banquier en élevant la voix. Tn oublies un peu trop que tu es mineure et qûé' tu un? dqig obéissance. Je n'oublie rien 'mon pt'f e, Mais vous n'avez pas le droit de me con traindre à un mariage forcé. M. Frémont iaissà tomber rageiisement ses poings sur la table. — Comment! clama-t-il! tu ow>-te rébelleri C'est trop fort! Mais nous allons voir, mademoiselle qui est le maître ici. Mais vous n'avez pas le droit de me con- Angèle le regarda attérée. Jamais son père, jusqu'alors très affectueux pour elle, ne lui avait parlé avec cette viôltjnëtt, Instinctivement elle recula. On eût dit qu'elle redoutait que cet homme cramoisi de fureur, aux yeux menaçants, et qui crispait ses poings, se livrât à quelque acte de brutalité. Se plaçant entre Sâ fille et son mari pour & seconde foig, Mme Frémont intervint. — Notre 'ejïlani a raison, G,^par(|, elle, avec une douce autorité. Nous avons le devoir de la protéger non le droit de la tyranniser. Il s'agit maintenant non seulement de son bonheur, mais de sa dignité de femme... bramer ne la laissa pas achever, et la voix rauque: — Toi aussi, tu t'opposes à ma vqlontél... Tu as donc complètement perdu la tête? Tu t'imagines donc que lorsque je t'ai | épousée'je n'avais jamais dp maîtresse? | — Monsieur interrompit vivement. ^Ime ! Frémont, respectez la présence de votre fille! : Mais se sentant aller à tous les emporte- ■ ments de sa nature grossière d'ancien aventurier de grand chemin, le banquier poursuivit avec fureur: — Je suis le seul maître!... J'entends être obéi.., Je le serai, sinon, gare ?i vous! Oui, mademoiselle, vous qui payez d'une si noire ingratitude toutes mes bontés, prenez garde! Vous verrez ce qui vous attend, si vous persistez a ïne fep&Vèïi de la somo. Je vous enfermreai dans un couvent jusqu'à votre majorité. Vous serez séparée de votre mère qui ignorera votre adresse. Sa voix devenait indistinctè, ses lèvres éumaient, de grosses veines sillonnaient ses tempes mouillées de sueur. Il était effrayant à voir. Brusquement il saisit son chapeau, l'enfonça sur sa tête et se dirigea vers la porter Avant de sortir, il se retourna une d.er-nière'fois;— Je vous laisse cette nuit pour réfléchir. Si demain vous êtes devenue raisonnable, je consens à oublier votre conduite. Mais si je vous retrouve dans les mêmes dispositions, je saurai ce qu'il me reste à faire. Et il sortit en faisant claquer la porte der-î:ièï;pObi ma pauvre mère! s'écria Angèle en se jetant dans les bras de Mme Frémont, ... Est-ce bien lui, est-ce bien mon père qu: s'est montré si inique? Les hommes sont donc tous bien mauvais' Mme Frémont poussa un douloureux sou pi,'. À voix basse, elle répondit: — Non, ma f-lie, tous ne sont pas mau vais. — Mais il en est qui §e cpQiept P0S maî ire#. Pour eux la femme est née pour souffrir — Voilà donc la raison de tes tristesse: que je ne pouvais comprendre. Cette fois, Mme Frémont ne répliqua pa: | et se contenta d'embrasser sa fille. ..Uw. . IV PicRRE DE LA ROCHEBRIANT — Au prochain mariage de notre ami cl la Rochebriant, n'écrig. ]euUs yiComle tfaverel en levant son Verre, où moussait e I pétillait le Ghamp&gïie, À son mariage, répétèrent à l'unisson ies voix des autres convives. C'était aux Champs-Elysées, dans un des cabinets particuliers du café des Ambassadeurs.Une quinzaine de jeunes gens y étaient réunis et achevaient bruyamment un plantureux repas, Qé goir-îà, en effet, M. le comte Pierre de la Rochebriant enterrait sa vie de garçon. Enterrement des plus joyeux; une heure du matin venait de sonner, et pourtant ces messieurs en étaient à peine au dessert. La plus étourdissante gaieté s'y était, toute la soirée, donné carrière. Depuis plusieurs heures, lazzis, hroeards, mots risqués, récits §caDrei»^ m succédaient sans trèya, * Je bois aux cheveux blonds de la future comtesse! poursuivit le poétique et déjà quelque peu gris vicomte de Saint-Clair. — Et à ses yeux bleus! fit un autre convive.— Au diable, la poésie! s'écria Faverel je suis , moi, pour 1§ prose. Kt brandissant sa coupe; Aux trois miliioiTts de la fiancée! — P-arçlom messieurs, fit d'une voix sèche et mordante Je comte de la Rochebriant, il , y a maldonne. Vous faites erreur. Ce n'est point trois, c'est quinze millions. — Quinze millions! répétèrent, StU^4ft>iia ; et d'une seule exclamation, Jç» convives! — Ce diable de la Rochebriant a-t-il de ia 3 chance! miyç.i^u^aifpaverel, . Vous vous extasiez sur une mise tte quinze millions! fit-il. Le comte de la Rochebriant esquisse Uï} souriret riomphateur. —- Grands naïfs, ÇVo^n^a-y-o.u^ que j'aliénerais ma po.ur. \ii\e pareiUa kimme? ; fs«ïn# triple en espérances! ? V' ilê véritable rumeur d'admiration s'é-t chappa de toutes les poitrines» — Sont-elles lointaines, tes espérances, demanda Faverel. — Ah! dame, mon cher, je n'ai pas été interroger le médecin de mon futur beau-père. Le comte Pierre de la Rochebriant avait, à cette époque trente ans. Très grand, large d'épaules, la taille élancée, les attaches déliées, avec une tête qui par la régularité de son profil, les tons bis-, très de sa coloration et l'ampleur du front ombragé de cheveux naturellement ondés, rappelait une médaille de bronze, il était impossible de trouver un ensemble qui réalisât plus complètement l'idéal de la beauté masculine, telle que l'ont de tout temps rêvée le peintre et le statuaire. Cette harmonie de contour et de lignes dégageait aussi l'impression d'un grand fonds de vitalité et d'une vigueur physique peu commune. Sous le tissu de l'élégant «smoking», sorti de che?. le. meilleur tailleur, se devinaient les muscles jaillisants des biceps et il y avait de la force dans les souples courbures de cette main fine, étroite, aux doigts fuselés, pareils à ceux d'une femme. Et pourtant ce visage si absolument impeccable de forme, manqa.it de cette mobilité nuancée de l'expression, qui trahit les mouvements de l'âme et prête tant de charme aux figures les plus ingrates. Enfoncés sous la proéminence de l'arcade sourcilière, les yeux, fendus er\ amandes, avaient un regard inquiétant qui étincelait ou s'éteignait à volonté sans jamais livrer le secret de la pensée et demeurant pour tous impénétrable comme un livre fermé. Jamais non plus,sur les pâleurs bronzés de cet indéchiffrable masque, la moindre rougeur qui dénonce des conflits inttrieurs- Mais aucune volonté ne saurait modifier les traits qui sont lç,§ indices d'un carac-tère.(A continuer.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods