Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 20 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm82n1r/
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Jeudi SO Aoûf li»14 CÎWQ CENTIME» 80"" année — IX" Le Nouveau Précurseur ABOisrtsrins^rExsrrs - ANVERS, un an 12.00 fr.; sii mois 6.50 fr.; trois moi» 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; » 8.00 fr.; » 4.50 fr. hollande, » 32.00 fr.; » 16.00 fr.; . 8.00 fr. LUXEMBOURG, . 82.00 fr.; » 16.00 fr.; » S.00 fr. UNION POSTALE, « 42.00 fr.; • 21.00 fr.s » 10.50 fr. Tout «bonnement se poursuit jusqu'i refus formel. ON STABONNIS à Ajivef» «a bureau (te JourruU et du» tous V» bureaux des fort» m Brifivw. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOIES { »* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3ST3ST OUST ŒS ; Orduuim*, la petite ligne. fr. 0.30 I Rèclaiœs, U ligne. . . fr. l.BO • 1 à 4 lignes . » î.oo Faits wykrs, la ligne . . *2.50 FraAj«ata*s, la ligna . . » 0.50 I Cmiornows Anvers .... 8.00 Lu tuutoticu de l'Oranger et de la Belgique toai reçues auui par l'Agtno* Savat, t. place da Martyr», * BrvmifUt. 8, Pitm de la Bowte, t fm*. à », BtgK Holbern, t Ltmdret. Les armées aux prises: riSi I titi les L'heure est grave. " i j - • ti°] L armee ennemie a envahi notre territoire et qu< a pu s'avancer à l'intérieur du pays. de1 L'armée belge, devant les forces supérieures ^ des Allemands, se replie en bon ordre sur An- ^ vers, alors que la bataille se poursuit sur les ma lignes du sud où l'armés française refoule l'ennemi.La bataille a commencé. ?ey le 1 Dans la lutte gigantesque qui est engagée il y n^s aura des revers, mais nous aurons aussi à enra- ia" gistrer des bulletins de victoire. Su Regardons l'avenir avec confiance. Le bon droit est de notre côté. Il finira par triompher de la félonie et de la ."r traîtrise. «. Nos alliés, fidèles à Sa parole donnée, sont à nos côtés pour nous soutenir et nous faire am vaincre. des Un cri. sorti du tréfond de notre coeur domi- p,f'( nera le bruit des armes: " Viyela Belgique!.,. ^■EMH5ES£a&HSKBHBHH3BHMBBÉK8nBaEB5iSSBn3B9HKBKn9RBMHBEHHi tées in© rinieir v la vers Sous les pîus expresses réserves: Faut-il croire ces nouvelles? On est tenté de Plusieurs soldats qui sont revenus ce matin dire que ce serait trop beau, d'autant plus que 1 " disent que des Français ont chassé les Aile- l'état-major n'a fait jusqu'à présent aucune (|e mands de Liège et que le drapeau français flot- communication dans ce genre. j ribl te dans (a Cité Ardente. D'autres disent qu'il IS ne serait cependant pas impossible que '1J.' en est de même à Louvain. Nous avons vu des l'armée française, très nombr&jse dans la „ soldats qui prétendent venir des environs de province de Namur et dans le Kainaut, jjt par Liège où ils ont été remplacés par des soldats poussé vers Liège pour couper là ï'armee allé, français. mande à sa base. j af|r ' vôii A ANVERS Un conseil des ministres Un conseil des ministres a été tenu hiei soir à Anvers. A l'issue de la séance, le communique officiel suivant a été fait: «Dans ia journée du 18 août, l'armée belge, établie sur la' position qu'elle a, pendant plusieurs jours, défendue vaillamment et avec succès, s'est trouvée subite ment attaquée'par des forces allemandes ■considérablement supérieures aux siennes Après un combat meurtrier, il a été dé cidé de transférer le quartier général à Ma-lines, puis à Anvers, et de replier l'arméf -de campagne vers l'enceinte d'Anvers, pi \ot 4e la défense rîationale. Ces dispositions sont conformes au plat traditionnel de défense établi depuis 1859 Elles permettent à la Belgique de cotiser wr&r une armée qui, bien qu'éprouvée pa ■de nombreux et valeureux combats, pourr: continuer, pour la sauvegarde de l'indé ipejKÎîvnc, à prêter une aide efficace, dan îla suite des opérations ide guerre, aux ar n-iées des puissances garantes. De plus, df'."- forces considérables assu rent la défene dO position .de Namur qui commande le pa^-;i8^ ('1- 'a Meuse. Convaincue de la j notice de sa cause c forte de l'approbation de i': - lence uni verselle, la Belgique continuera ,par 1 n nion patriotique de tous, à lutipr pour , droit et à défendre l'indépendance de so territoire.» Pour iss soldats blessés "M. F. V..., sous-lieutenant de la -gard civique, nous envoie la lettre suivante: .Nos hôpitaux soigent en cé moment non bre de soldats blessés. Il manque ceper idant à ces braves une saine distractior puissant auxiliaire de la guérison, c'est 1 livre. One la population anversoise envoi ■donc à tous les hôpitaux tout ce qu'elle ■en fait de I?vres. Nos pauvres blessés h -en seront vivement reconnaissants.» L'eau de ia Viiie M. Téchevin Desgnin fait faire tous le jou-rs des analyses de l'eau de la ville dar les divers bâtiments communaux. Ces an? lyses donnent les meilleurs résultats. Les hlessés arrivent Parmi les soldats arrivés cefye nuit, y avait fort peu de blessés, à peine que qne^-uns. Ce matin, d'autres trains 01 â»ïrci*£ énormément de soldats et si paru ceux-ci il y avait beaucoup d'éclppés e d'autres qui souffraient de courbatures ceux qui étaient vraiment blessés, pou vaient se compter. Aussi, le service d'ambulance de la Croi: Rouge qui est établi en permanence à.l; gare centrale et à la gare du Sud n'a ei que relativement peu de besogne, la plu part des hommes ayant pu gagner à pie< ou en tram les casernes et les hôpitaux. L'armée ss replie «n lion ordre Aussitôt la nouvelle connue, hie soir, à Anvers, que notre armée se repliai : sur Malines pour venir s'appuyer sur le forts d'Anvers, une grande foule se port à la g are centrale afin d'y attendre les p.r< i mi ers arrivants. Ceux-ci vinrent vers minuit. Disons d suite que, quoique très fatigués, aucun d ces vaillants n'était découragé, au contra L re, pleins de confiance dans l'issue final de la lutte pour le bon droit et pour la Pf 5 trie, ils ne demandent qu'à retourner a plus vite au combat. Nous questionnons quelques-uns des a: rivants. — La retraite s'est effectuée dans le rnei leur ordre, disent-ils, pas la moindre pan t que, et surtout pas de fuite. Nous non sommes retirés en combattant toujours. I nombre de barbares était par trop gran e pour entamer la lutte en rase campagn 1 Et puis, n'oublions pas que nous ne sou mes pas une armée offensive, mais bie défensive. Nous avons fait tout notre d voir, plus même, nous pouvons le dire, < la France nous doit une fière chandell puisque nous l'avons sauvée. 2 • Ave7,-vous livré un combat aujou d'hui? — Comment donc! Ce matin, près de Lo> vàî.*» .cela a été chaud, très chaud. Noi L' avons5 perdu beaucoup d'hommes, malhe c reusement, surtout du 5e et du 9e de Iîgn 0 des lanciers et des guides. Mais les Ail ! mands ont eu des pertes beaucoup pli 1 importantes. Syndicat de la Bourse des métaux s' l.es «éanccs hebdomadaires de la Boni s des métaux et charbons n'ont nullema l- été suspendues, nlnsl que le bruit en ave couru. En présence de la nécessité im[; | rieuse de procurer du travail à leur pc j sonriel,- <if nombreux chefs d'industrie o ! ou les 13 et 16 courant d'importantes ré ., i nions, où ont été arr/Stécs le? mesures u ! 1 gentes t prendre pour maintenir, " I olus large mesure, l'activité des usines. L . . démafOilte nécessaires seront faites sa: 11 j délai. [ Comité d'assurance des froments contre les risques de guerre Suivant nouvel arrêté ministériel qui paraîtra incessamment, les attributions du comité d'assurance des froments contre les risques de guerre sont étendues à la répartition pour compte du gouvernement, entre les moulins du pays, des divers froments exotiques réquisitionnés. Le comité a été avisé que la Banque nationale assure le payement du fret par chèque sur Londres. 11 est. aussi décidé que les dispositions de l'arrêté royal du 7 août courant, relatif à l'assurance contre les risques de guerre des froments américains mis à la disposition du gouvernement, au taux de li p. c., sont étendues aux achats d'avoine, orge et maïs de provenance américaine. La circulation Le lieutenant général Dufour, gouverneur de la position fortifiée d'Anvers, prie le bourgmestre de faire savoir à ses administrés qu'à partir de ce jour, à midi, les coupures de l'enceinte seront interdites à la circulation et totalement obstruées. Le mouvement des piétons et des véhicules de toute nature à travers l'enceinte s'effectuera exclusivement par les portes de la ville. Une bonne mesure La Banque de commerce nous prie d'insérer la lettre suivante: «Nous lisons dans votre numéro d'hier, sous l'intitulé: Une bonne mesure. Nous venons d'apprendre qu'une banque anversoise,la Banque de commerce, voulant aider ses clients, leur permet le retrait des dépôts bien au delà du maximum fixé par le dernier arrêté royal.» » C'est une erreur; la Banque de commerce s'en tient strictement aux termes du moratoire et l'applique dans les conditions arrêtées de commun accord entre toutes les banques de la place. » Ces conditions sont du reste assez larges pour permettre aux clients de faire face aux nécessités du moment.» Une lettre I:ne importante firme anglaise âïkess» la lettre suivante à un de ses 'clients an-versois:«Monsieur, » Nous craignons que personne au monde ne réalise à présent entièrement la terrible calamité qui a frappé l'Europe, mais nous sommes très fiers de la défense héroïque que votre patrie a faite. » Quant à nous, il y a plusieurs qui sont partis pour le front, ' et d'autres comme notre sieur M..., trop vieux pour y aller, se sont, fait enrôler dans la garde civile, afin de contribuer leur petite part au devoir.» La mobilisation progresse nuit et jour, calme, très dignifiée et très, très enthousiaste.» Impossible de prédire le temps que du-iïra cet état de choses, mais le jour, où les aVnées alliées célébreront ensemble la vic-tofse, et imposeront des conditions, afin d'ateurer le droit divin des êtres humains de re plus vivre dans la crainte éternelle, qu'm seul homme peut ainsi renverser tout cihonB» dans le monde entier, ce jour ap-porteia la récompense pour tout ce que nous tvons à supporter à présent. " Défont cœur, nous répétons: «Vive la brave Belgique! Vive la France et Vive l'An- i gleterréiA j ' ! Fuir l'enfant du soldat Nous atti\ms derechef l'attention de nos j lecteurs surjette œuvre si recommandable. j «Nos effora à ce jour, nous dit l'un des i membres du Tomité, ont réussi d'une faiçon j brillante. Noià sommes à même de secou- j rir suivant lu formule que nous avons i adoptée plus tA trois cents ménages. Nous ajoutons que ik demandes dépassent de j loin ce chiffre. Vous vous rappelez quelle j est la formule jvatique dont nous usons: j Chaque adhérentWengage à payer quinze { francs par mois A par enfant nécessiteux pour la durée de à guerre à toute famille dont le chef ou léâoution est'sous les àr-1 mes. Nous nous conterions de mettre le bienfaiteur et le bénéiiiaire du bienfait en rapport direct, aprè un contrôle minutieux. Nous écartons iinsi tout intermédiaire, nous évitons toues dépenses et toute perte de temps. Nous vous-saurions gré de bien vouloir -i nouveau signale)- les avantages de pareille opération. Notre comité s'est complété par l'adjonction en qualité de secrétaire de M. Alphonse Hertogs, et en quUité de membres du comité de patronnage îe Mmes la comtesse van der Straeten-Pmthoz; Arthur Van Mige; René Aurousseàu; Mlle Brant Van Straeten; M. Aug. Van Deun a mis à la disposition de notre comiU des quantités de vivres. Volontaires civile Sous ce titre vient de se const:t;ier, sous l'égide des autorités compétentes, un groupe de Belges. Le comité fait un appel vibrant à tous ies'Wmme,? valides, pour se joindre à lui, dans le but de rendre a notre ville et à la Patrie, le maximum de servûes dont ils sont capables, en se tenant, jiur et nuit, à la disposition des autorités \t organisations, qui auront recours à eix pour les aider dans leurs différentes misions, du- j rant lo hostilités. Le comité ajoute: Nous seroip appelés 1 entre autres à rendre les services'suivants: Ravitaillement de toutes espaces, surveillances techniques, correspondmce aile- ■ m&tute, uîigiyfrançaise et flamande, i des blessés hospitalisés dans noire' ville, j etc., etc. J Que tous, de tous métiers et de toutes prt\ fessions, ayant des aptitudes et la ferme volonté de rendre des services désintéressés se présentent au local, jardin d'enfants, marché au Lin, que les autorités ont mis à notre disposition. Toutes les personnes désireuses de s'engager devront se munir d'un certificat de bonne conduite, délivré par l'administration communale, et devront prouver leur qualité de Belge. Nous comptons sur le dévouement de tous. Vive la Belgique! Le comité recevra avec un vif plaisir, pour son service de correspondance dans les hôpitaux, tout le papier à lettre et cartes postales que l'on voudra lui envoyer. DANS LE PAYS Une proclamation du bourgmestre de Bruxelles M. Max, bourgmestre de Bruxelles, adresse ; à la population la proclamation suivante: Concitoyens, Malgré la résistance héroïque de nos trou-i pe>s, secondées par les armées alliées, il est à craindre que l'ennemi n'envahisse Bruxelles.Si pareille éventualité sé réalise, j'espère pouvoir compter sur le calme et le sang-froid de la population. Que l'on se garde de tout affolement, de toute panique. •Les autorités communales ne désertent pas leur poste. Elles continueront à remplir leurs fonctions aveé la fermeté que vous êtes en droit d'attendre d'elles en des circonstances aussi graves. J'ai à peine besoin de rappeler à mes concitoyens les devoirs, de tous envers le pays. ;Le's lois de la guerre interdisent ù. l'ennemi d,e forcer la population à donner des rénsei-g'nëments sur l'armée nationale et sur ses moyens de défense. Les habitants de Bruxelles doivent savoir qu'ils sont en droit de refuser de faire connaître quoi que ce soit, à ce sujet, à l'envahisseur. Ce refus leur est imposé daiis l'intérêt de la patrie. Qu'aucun de vous n'accepte de servir de guide à l'ennemi. Que chacun se tienne en garde contre les espions et les; agents étrangers qui chercheraient à recueillir des rense'gnements ou à provoquer des manifestations dans un sens quelconque. L'ennemi ne peut légitimement porter atteinte ni à l'honneur des familles, ni à la vie des citoyens, ni à la propriété privée, ni aux convictions religieuses ou philosophiques, ni au libre exercice des cultes. Que tout abus commis par l'envahisseur me soit immédiatement dénoncé. Aussi longtemps que je serai en vie et en liberté,' je protégerai de toutes mes forces, les droits et ln dignité de mes concitoyens; Je prie les habitants de faciliter ma tâche en s'abstenant de tout acte d'hostilité, de tout usage d'armes, de toute intervention dans les combats ou rencontres. Concitoyens, Quoi qu'il arrive, écoutez la voix de votre bourgmestre et maintenez-lui votre confiance. Il ne la trahira pas. Vive la Belgique libre et indépendante! Vive Bruxelles! 19 août 101i. Adolphe MAX. Saisie de dynamite J.a gendarmerie de Wetteren vient de faire irruption dans une villa des environs de ce village habité par une famille B..., d'origine allemande. Dans un réduit on a trouvé une grande quantité de dynamite, dont les occupants n'ont pu expliquer ia provenance. Le produit explosif a été saisi et transporté au greffe du parquét; le chef de la famille a été arrêté séance tenante, les autres membres sont gardés à. vue. Les Anglais en Belgique Le colonel Bepington écrit de Londres, mercredi matin: La force .expéditionnaire anglaise sous le commandement du général French est transportée par chemin de fer à certaines places où commencera la répartition de ces forces. •Comme le théâtre de la guerre dans le nord esr celui qui peut le plus rapidement être atteint par nous, il y a lieu de supposer que l'armée sera bientôt aux environs d'un champ de bataille historique bien connu de nous tous, Dans ces circonstances la situation, en Belgique, devient d'un intérêt capital. Nous avons appris hier que le gouvernement belge s'est transféré à Anvers. Cela est en complet accord avec le plan prévu depuis longtemps. •Les Belges estiment que In place d'Anvers peut, tenir un an contre 300,000 hommes. En tout cas, si elle était .temporairement isolée, : nous ne' déviions pas avoir d'inquiétude au | sujet de sa sécurité. Sur le littoral iMardi matin, un grand navire de guerre hollandais a croisé entre Fléssingue et Zee-brugge. Vers midi il avait disparu à l'horizon. Partout, le long du littoral, les routes et les ponts sont gardés. A Zeebrugge, le? installn-tions maritimes sont gardées par la garde civique de (Bruges, 'fous les voyngeurs se dirigeant vers ln frontière liollandnise doivent produire leurs pièces d'Identité. A Ostende, les chaloupes à voiles reprennent là mer. .Dans ou trois jours, toutes, seront parties. En effet, 1rs bateaux ;\ voiles des ports anglais de Yarmouth, Lowestoft et autres ont été -avertis qu'ils pouvaient librement nratiqifer la pêche dans la Mer du Nord. Dans' ces conditions, nos pêcheurs ont également décidé de prendre ln mer, d'autant plus que le prix du poisson, dérisoires il ya huit jours, se sonl maintenant consiédérab'ement relevés. Toutefois les chalutiers à vapeur resteront au nort. En effet, leurs lieux de pêche sont tvuj; éloignés, partant moins sûrs et ensuite le ravi taillemerit en charbon est impossible en ce mo ment. Si tous les chalutiers à vapeur français, an glais, allemands et belges doivent chômer pen dant plusieurs semaines, le poisson se sert m-ultiplié en telles quantités que nos pêcheur?» avant très longtemps, n'auront plus à se plaindre de la pénurie de poissons. Le théâtre actuel de la guerre La région dans laquelle les armées françaises et allemandes se trouveront aux pri-i ses est limitée à l'est par le Rhin, depuis Bâle jusqu'à la mer; à l'ouest par la mer du Nord et le Pas-de-Calais; au sud par la ligne Genève-Paris-Dieppe. De Calais à l'endroit où la frontière française est la plus rapprochée de Bâle on compte 520 kilomètres; de Paris à Bàle, à Strasbourg, à Coblence ou à Cologne il y a environ 380 kilomètres; de Paris à Metz, à Liège ou à Bruxelles, on en compte à peu près 300. La frontière française en son point le plus rapproché de Paris se trouve à mi-chemin entre Paris et Cologne, environ 200 kilomètres de chaque côté. Paris est à huit ou neuf jours de marche de Maubeuge ou de Sedan. Au point de vue militaire, l'ensemble de cette immense région péut être divisé en deux parties, celle où des troupes peuvent se mouvoir aisément, celle où la marche de grandes masses d'hommes est contrariée par des montagnes, des ravins et des forêts. Suivez sur une carte la rivière Oise depuis la tseine, près: de Paris: vous verrez qu'elle se continue par la Sambre jusqu'à Namur, puis, par la Meuse, jusqu'à Liege. Entre cette ligne de cours d'eau et la mer, le pays est plat, entièrement uni vers la Hollande et la iner, très légèrement ondulé au sud de la ligne J_iege-Bruxelles-Calais.A l'est de la ligne Oise-Sambre-Meuse, le pays est divisé par la Meuse depuis sa source, près de Langres jusqu'à son con-ris et la Meuse, la région est ondulee partout praticable pour des troupes, sauf dans la forêt de l'Argonne,près de Verdun, et dans la région belge comprise entre la Sambre et la Meuse, soit le triangle Mau-beuge-Namur-Mézières.A l'est de la Meuse tout le pays est montagneux et raviné, surtout entre la Meuse et la Moselle. C'est la région des Ardennes et de l'Eifel, peu peuplée, épaissement boisée, dotée de peu de routes et parcourue par une multitude de petits cours d'eau entre les montagnes. Entre la Moselle et le Rhin s'élèvent ! deux chaînes de montagnes, le llunsruck. , près de la Meuse, et plus loin, les Vosges j avec le Hardt qui les prolonge. Entre ces 1 chaînes de montagnes s'ouvre la vallée de j la Nahe qui constitue une bonne route mi- j iîtaire de Mayence à Saarluis et Metz,tan- j dis que,d'autre part la vallée du Rhin abon- j de en routes et chemins de fer. Dans les années qui suivirent la perte de l'Alsace-Lorraine, 1a France reconstrui- . sit ses défenses vis-à-vis de l'Allemagne. On crut que la frontière, de Dunkerque à Longvvy, était protégée par la neutralité de la Belgique, et du Grand-Duché de Luxembourg, niais que des précautions étaient indispensables entre Longwy et Bàle où, seule, une ligne conventionnelle sépare les territoires français et allemand. Dans cette région-ci les Français ont donc construit quatre forteresses de première classe, composées chacune d'une citadelle centrale entourée d'une ceinture de forts détachés d'un diamètre tel que toute une armée peut, en cas de besoin s'y tenir à l'abri des projectiles ennemis. Il est impossible de prendre d'assaut semblables forteresses: on ne peut s'en rendre maître qu'au prix d'un siège long et coûteux. Ces forteresses sont: Belfort, Epinal, Toul, Verdun. Belfort bloque la trouée entre les Vosges et le Jura, c'est-à-dire la route naturelle menant de la vallée du Riiin à Lyon. Besançon qui se trouve 75 kilomètres plus bas est également fortifié de la même manière.Entre Belfort et Epinal s'étend une chaî-• ne de forts couronnant les montagnes. De | même Toul est relié à Vesdun par une chaî-i ne de forts et Toul ferme l'entrée entre la ' Meuse et la Moselle. De Belfort à Verdun, on compte environ 200 kilomètres. Les 70 premiers kilomètres, de Belfort à Epinal sont protégés par ces deux forteresses et leurs chaînes de forts; de même pour ce qui concerne les 70 kilomètres de Toul à Verdun. Mais les 60 kilomètres d'Epinal à Toul ne sont pas fortifiés.Le plan français a toujours consisté à rassembler des forces imposantes des deux côtés de cette ouverture de manière à pouvoir tomber en masses sur les Allemands qui s'y aventureraient. De même l'armée française peut se grouper au nord de na ligne Verdun-Toul pour tomber sur une ar-même passant entre Verdun et la Belgique. A l'ouest, la France possède des ouvrages de défense à Calais, Gravelines, Dunkerque et Bergen. Enrte ces ouvrages et Verdun, c'est-à-dire tout le long de sa frontière du Nord, la France est ouverte: il n'y a là que deux forteresses, celle de Maubeuge sur la Sambre et celle de Lille, toutes deux du même type que les forteresses de l'est. Quant à l'Allemagne, elle a ses principales défenses fixes sur le Rhin où les forteresse de Wesel, de Cologne, de Coblence . t de Mayence contrôlent les principaux passages. A ccs forteresses fut ajoutée après 1879, celle de Strasbourg, tandis que Metz et Thionville, sur la Mos lie sont considérés comme un bouclier contre une première attaque française et comme une protection pour l'armée allemande pendant sa mobilisation. * " * Tel étant le théâtre général des opérations, on se rend compte de la signification des opérations allemandes à travers le Grand-Duché et la Belgique et de l'attaque de Liège. Le c<-.mte Moltke, chef du grand état-major allemand,'ou directeur général, sous le commandement de l'empereur, des mou-, v'ements des armées allemandes, ne veut "i""»' i1J pas se contenter de faire un effort pour franchir la frontière entre Longwy et Bâle où la France a soigneusement préparé sa défense. Il préfère contourner ces défenses et diriger ses armées par la voie la plus courte ve,rs Paris. C'est la ligne de Cologne. De grandes armées ont besoin de plusieurs routes pour se mouvoir ou plutôt de toute une contrée. La contrée choisie commence à Wesel sur le Rhin et sa ligne centrale est la ligne Cologne-Paris. Mais la région située entre la Meuse et la Moselle est montagneuse et peu peuplée. Or, les armées allemandes vivent de réquisitions, ce qui est le nom militaire du pillage. Elles s'emparent de la nourriture des habitants. Là où il y a peu d'habitants la nourriture est rare. Les Allemands n'ignorent, pas que la Belgique, au nord de la Sambre et de la Meuse est riche, populeuse, abondamment pourvue de vivres. ((Voilà pourquoi, conclut le Mor-ning Post, une partie de l'armée allemande traverse la Belgique: voilà pourquoi Liège est l'objet de si fougueux assauts.» Les guerres LES FRANÇAIS A SARREBOURC On assurait, mercredi après-midi, à la légation de France, que les troupes françaises étaient entrées à Sarrebourg. Sarrebourg est une ville de 10,(100 habitants située à 20 kilomètres de la frontière. Saverne est ù mi-chemin entre Sarrebourg et Strasbourg.UN APPEL AUX RUTHENES Une dépêche de Londres annonce que le grand-duc Nicolas publie un appel aux R11-thènes de Galicie, leur rappelant qu'ils sont les -derniers Russes «ncore sous la domination étrangère. LE «COEBEN» ET LE «GRESLAU» Une dépèche datée de iMilylène, 14, envoyée par un correspondant de R eu ter et retardée dans sa transmission, rapporte ceci: Les croiseurs allemands «Goeben» et «Bres-lau>, fuyant devant -la flotte anglaise, entrèrent dans les Dardanelles lundi soir. Le lendemain matin, les officiers allemands abordaient plusieurs navires, y compris un anglais, et -leur ordonnèrent de ne pas bouger. Us détruisirent une partie de- l'installation de télégraphie sans fil du navire français «Sa-jfhalien» qui avait à bord 600 réservistes. Des officiers turcs visitèrent les croiseurs allemands, et je les vis avec mes jumelles, . ajoute le correpondant, qui fraternisaient avec l'es Allemands. Le «Goeben» avança vers l'est, mardi. La rameur se répandit qu'il était acheté par la Turquie, mais on vit ce navire, le jeudi suivant, dans ia mer de Marmara' battant toujours le pavillon allemand. Le «Breslau», aussi sous le drapeau allemand, était encore dans les Dardanelles le jeudi. 'D'après des informations de source sérieuse, la Porte cherche à justifier les procédés arbitraires des Allemands, mais aucune explication n'arrive en ce qui concerne les croiseurs battant pavillon allemand. Les Turcs procèdent de la façon la plus arbitraire dans les Dardanelles, retenant plusieurs jours les navires de la Triple-Entente et les navires italiens sans explications. Il y n une censure militaire très sévère à Constant! nople. Les journaux y sont remplis d'articles violents contre l'Angleterre. A Smyrne, les Turcs ont saisi les propriétés des sujets anglais.UN PRINCE ALLEMAND SE FAIT NATURALISER RUSSE Un prince allemand, le grand-duc Michel de Mecklembourg-Strelitz, oncle du grand-duc ré-gnant, renonce h la nationalité allemande. Une dépêche de Saint-Pétersbourg annonce qu'un ukase du Tsar lui accorde -la naturalisation russe. LA NEUTRALITE SUISSE En dépit des promesses formulées par l'Allemagne de respecter la neutralité suisse, 300 000 hommes sont massés sur la frontière Cette inesure coûte 1 million de francs par jour. LA MORT DU GENERAL VON EMMICH EST CONFIRMEE 'D'après une dépêche de Copenhague en date de mardi, les journaux allemands confirment sans donner aucun détail, la mort du général von Emmich, commandant de l'armée qui a attaqué Liège. EN HAUTE MER PETITS ENGAGEMENTS A Londres, on annonce officiellement que quelques combats isolés ont eu lieu pendant la journée d'hier entre les .escadres anglaises en patrouille et de» croiseurs allemands en reconnaissance. On ne signale aucune perte. Une certaine effervescence se manifeste dans la partie méridionale de la mer du Nord. DANS LA BALTIQUE Le capitaine d'un navire norvégien arrivé à Grimsby déclare avoir rencontré 1S navires de guerre allemands dans la Baltique- mais il ajoute que la plus grosse partie do la' flotte de haute mer reste à l'abri des canons sous les fortifications de l'Heligoland. STEAMER ALLEMAND CONFISQUE De Melbourne, 1G août (dépêche retardéel-Le steamer du Norddeutscher Llovd «1 or-rame., qui n'a pas d'installation dé teléeia Bille sans fil, est arrivé ici et. a été confisqué-. UN SQUS-MARIN ALLEMAND DISCARtf T.e bureau officiel Wollf annonee que tP sous-marin allemand «r 15» n'est pas encore revenu de la croisière des sous-marins sur les cotes anglaises. Il admet que, ;,elon les ren-! bcignements dos journaux anglais, l'«u 1ô» tient avoir été coulé dans un combat avec des ni vives de guerre anglais.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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