Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 07 March. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m32n58dh2t/
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I f!^"aIlU di Y « t «ïmaiiche H Mars 1914 CIHfQ CEIVTI1UE8 80' année — PV» 6© et 6Î" Le Nouveau Précurseur AKOÏSTTSrETVŒnSTTS -un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. ^ïSjip'rm » 15.00 £r.; » 8.00 fr.; » 4.50 fr. INTERIEUR' , 32.00 fr.; » i6.00 fr.; » 8.00 fr. ho & » 32.00 fr.; • 16.00 fr.; » 8.00 fr. JiSwN POSTALE, • 42.00 fr.! - 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'i refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du Journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { n»»o4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AKTTTOÏI CES Ordinaires, 1a petite ligne, fr. 0.30 I Réclamer, la ligne. . . fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 ! Faits divers, la li#ne . . * 2^50 Financières, la ligne . . » 0.50 < Chronique Anvers • • • - 3.00 Les annonces de l'étranger ot de la Belgique scsU reçues aussi par l'Agence Bavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, S, Place d* la Bourse, à Paris, et 20, Bigb Bolborn, à Londres. "La Croix Mauve,, ! .inné nationale belge contre le oancer W L'assemblée genèrale du oomité " d'Anvers ultiS-midi a eu Heu, eu la demeure Ul liruesl unsar. rue ueruru, 1 assoiu-k . «a» au «uiiiius u Anvers ue la uamX nationale uunse contre le eau- U»dV«Ji uou * ...ancs était présidée par Mme Ernest !"'l avant a ses cuuss: auuo la uai'ouuo 'wi\verve et de SomMeJ Mme Bureau-mieele, Mme navenuli-Griaar, Mlle ,a",i une Jtuiiy Koun, le conne van uer et lu. iJaui uuywecuto. ,,1 i assistance: Mme uauiei ae wet-. "Tue liaiesuerg, comtesse Van (1er Suae-rSfcitl Mme JSi-neat Van Uer Lmuen, ; Joosiens, Mme Adeim van de Wetve, L nuucrt et HSi'man Usterrietli, Mue „ u«: uevers et Spiers. iOflite Van uer Su-aeten-Ponthoz re-la baronne van de W erve et de Sctui-: ulli a fien voulu accepter la présidence !i'iuiiueui, Mme Ernest Wisar et la presse. . nuyUreclits donne lecture de letLres reis (lu gouverneur baron van de vv er-,,t de somme, de M. le bourgmestre et ime lie Vos, du Dr Xerwagne, de M. BremS Lté permanent, des docteurs Jacobs et liereas, puis M. Huybrechts donne lecture l'un rapport très intéressant que nous ré- Oe comité central de la Croix Mauve, au ours d'une assemblée tenue à Bruxelles, le ' lévrier dernier, a été constitué comme uit- présidente : comtesse Jean de Mérode; ire~'ident: lieutenant générai baron Donny; iee-crésidente, Mme Jîrnest Grisar; secré-urcs; Mme Leurs de Rosée et M. Max Pas-uur' trésoriers: Mme Jacobs tKindt et M. avocat général Janssens. Le comité central era complété par les présidents des divers omites d'arrondissement, par les représenta de la commission officielle du cancer t uar ceux du comité d'Anvers qui, comme Me du lutur laboratoire, a droit, au même âre que la capitale, à une représentation péciale. En Belgique les statistiques renseignent ne moyenne annuelle de 4,500 à 5,000 décès ur le cancer, soit environ 73 o/oo de la nortalité totale, mais si on décompose ce ibiifre on trouve que pour les hommes il |st de 56 o/oo et pour les femmes de 90 o/oo le la mortalité totale. C'est-à-dire qu'en Belgique un homme sur dix-huit et une tonne sur onze meurent de la mort terrible lu cancer. [ La Croix Mauve aura une double mission: ille sera il la fois une œuvre de science et mue œuvre d'assistance. A cet effet, elle éta-lliraà Anvers un laboratoire central et dans tors centres du pays des stations d'obser-ralioti et de mioroscopiè. Leur mission sera l'étudier dans tout le pays les effets du ancer afin d'arriver à découvrir ses causes acore mystérieuses. Ils devront, autant que aire se peut, étudier chaque cas de maladie a notant les circonstances de milieu, d'by-jène, de profession dans lesquels il s'est itoduit et développé; la manière dont il a ivolué, le traitement qui lui a été appliqué il son résultat; ils devront chercher à déouvrir pourquoi certaines régions, certains [uartiers de ville sont devenus des foyers le prédilection de la maladie, pourquoi dans ertaines maisons tous les occupants, l'un iprès l'autre, meurent victimes du fléau. ,es indications recueillies par les stations le microscopie seront transmises au labora-oire d'Anvers où elles seront classées et où « poursuivront sans relâche par des spé-lialisles d'élite, voués exclusivement à cette âclie, les recherches et les expériences [u'elles suggéreront. Si la Croix Mauve se cantonnait dans le lomaine scientifique, elle ne ferait pas tout e bien qu'on attend d'elle. C'est pourquoi Ms n'hésitons pas à entrer dès les débuts it de la manière actuellement la plus effi-«e dans la voie de l'assistance aux cancé-fea A cet effet le laboratoire d'Anvers et Its stations de microscopie mettront grattement à la disposition des médecins et if ceux qui soignent les cancéreux les "yens de traitement que, pour une cause juelconque, les malades no pourraient se pleurer et nous pensons que cette aide, mi pourront bénéficier tous les cancéreux » pays, sans distinction de rang ni de forte, sera plus utile que celle qui consistent, comme quelques-uns l'ont suggéré, à Mer dès à présent des cliniques dont les «faits ne pourraient être étendus qu'à un 'pore limité de malades. Il est peu prati-Jue d y songer tant que la science ne possè-«a aucun moyen réellement efficace de «ailement. Mais nous avons à cet égard un ™j très sérieux d'espoir. Le radium. Les Derniers résultats sont à ce point encourait™ qu'ils permettent d'entrevoir dans le w™? ,un auxiliaire puissant dans le traînent du cancer. Si cet espoir se confirme, ijir°"rra" son?cr très sérieusement à l'é-(• 'ffiement.de cliniques et de dispensaires. I ' me reste à vous dire un mot des res-;r ''nancières que la réalisation de la PW Mauve exigera. L3ira d'abord de construire le la-L „ ot 'es stations de microscopie, de L »v°ir d'un outillage et de bibliothè-L.|jj'e?'Vi®es; d'acheter des quantités i j e ''adium, etc. A ces établis-|j[. . devra être attaché un personnel d'é-fcii. eyra se consacrer exclusivement à L,"11®® et être rémunéré en consé-jji' ™ur la Belgique entière l'œuvre ESj frjJj U0l'elnent plusieurs centaines de sur la générosité des Belges, il\r i j en"on des pouvoirs publics. De m nrnf i jC'?ur Jaool3S a songé à exploiter venu i Vi '.œuvre, la publicité. Il est par-dsn,, 011'enir le monopole de la publicité iihp, ,Us 'es bureaux de postes et télégra-ImBédé n°-'aume' 'e même monopole est dp» .h. à présent dans les trois quarts y h. ,ns d" fer vicinaux du pays; il en t'amivsK D pour beaucoup de lignes de lrav(J> : ur Pouvoir exécuter sans en-lauvs ? Proêramme, il faut à la Croix personnification civile. La propo sition de loi est déposée et son adoption c n'est pas douteuse. 6 Pour finir, remerciement au docteur r Jacobs. , Le comte Van der Straeten-Ponthoz re- j! mercie M. Huybrechts; puis il dit que la j tâche entreprise par la Croix Mauve est ar- e due et que pour la mener à bonne fin, il d faut réunir le plus d'adhérents possible. v L'assemblée désigne alors par acclama- y tions Mme Bureau-Van den Abeele, le comte 11 Van der Straèten-Ponthoz, le docteur Thie- £ ren et M. Huybrechts en qualité de délégués c nonlnnl le l^irÂr^ ♦ t( Au Dehors i t ANGLETERRE p t! Le Home rule c D'après le „Daily News", les propositions £ du gouvernement relativement à la question n irlandaise consisteraient à donner à chaque d district, non seulement de l'Ulster, mais- de r toute l'Irlande, le droit de faire savoir au tj moyen d'un referendum s'il désire être soumis ou non aux stipulations du Home rule. L'exclusion serait temporaire et ne devrait ^ durer que trois ans. Comme dans cet intervalle de nouvelles élections générales auront lieu, ® les unionistes, s'ils sont vainqueurs à ces élec-tions pourront, s'ils le jugent nécessaire, pro-longer l'exclusion des districts qui le désireraient.FRANCE Réponse à l'Allemagne Le ,.Matin" de Paris dans une note officieuse datée de St. Péterbourg, répond aujour-d'hui à la note dé la „Gazette de' Gologne" et prend position contre l'Allemagne. L'émotion . ressentie en Russie dit le journal, est d'autant plus remarquable qu'en général le peuple K' russe n'a pr;s l'habitude de prçnc^re position S dans les affaires étrangères. Les motifs donnés à'la campagne allemande sont les suivants: D'abord le traité de Commerce, que la Ri ssie nef renouvellera pas sous sa forme actuelle puisqu'il pèse lourd sur le commerce russe; ensuite le désir de l'Aile- a magne de voir voter pour le parlement Austro- ^ Hongrois le oudget de la guerre. On ajoute dans les milieux bien informés, j, comme trois.ème motif, le désir du gouverne- ' ment allemand de voir le Reichstag accepter un nouvel accroissement des armements. Quel-que soit d'ailleurs le mobile véritable, il est nécessaire qu'en Allemagne, on prenne bonne note de ceci: La Russie n'a pas la moindre velléité belliqueuse ni contre l'Allemagne, ni c contre l'Autriche-Hongrie. S'il en avait été autrement le suprême commandement de l'armée russe aurait profité du conflit balkanique pour envahir ces pays. L'accroissement continuel de rarm.;mént en Allemagne exige de E la Russie un effort correspondant, mais n'est g justifié par aucune provocation de la part de 2 la Russie. La Russie est décidée à ne pas ré- k pondre à la politique agressive de l'Allemagne. s Cependant il ne faut pas que l'on croie que la Russie ait ounlié les procédés de Berlin dans c l'affaire Limon Sanders. Lors de son séjour à s Berlin Kokotsoff avait reçu des dirigeants al- e lemands les plus formelles assurances à cet S égard, mais les promesses ne furent pas te- 8 nues. Finalement or doit bien se rendre l'idée F qu'en Allemagne on pratique une politique n dangereuse qui aurait pour but la prépondé- ®. rance de l'Allemagne en Europe. ^ La plus entière entente règne dans la Triple 0 Entente et si la Russie est bien éloignée de Q vouloir profiter de n'importe quelle circonstance pour amener un conflit, il n'en est pas moin certain qu'elle ne se laissera pas intimider par quelque menace que ce soit pour maintenir tout ses droits et sa dignité. „Le Petit Parisien", qui reçoit son mot ^ d'ordre du quai d'Orsay, parle dans le môme c sens. e „L'Echo de Paris" dit que la France doit r maintenir le service de trois ans pour que la r Russie ne seit pas forcée de céder à l'Allemagne. Car lans ce cas l'alliance Franco-Russe recevrait le coup de grfi.ee. D'autres journaux constatent que la crise ministérielle qui a éclaté récemment en Russie, n'a aucun rapport avec les mesures militaires que la Russie compte prendre pour assurer f, sa sécurité. c ALLEMAGNE \ Députés surveillés en Alsace A la 2me Chambre d'Alsace-Lorraine, M. Dru.mm a posé la question de savoir si le secrétaire d'Etat est infortuné que des députés . sont surveillés à la gare" par la police, à l'ar-rivée et au départ. M. Kronau, directeur, répond que les autorités n'ont pas connaissance de ce fait. Au cours, de la discussion, M. Kronau a toutefois déclaré que la police de la gare était chargée de signaler chaque jour un certain t nombre de voyageurs pour tenir son attention j en éveil et que tous les excès de zèle qui pour- j, raient être commis seraient réprimés. c Les fonds secrets u 'P La 2me Chambre d'Alsa'ce-Lorraine a voté par 25 voix contre 13 les'fonds mis à la dis- c position du statthalter, à savoir 100.000 mark. t M. I-Iackspill et l'abbé Wetterlé, députés du a centre, se sont abstenus. j AUTRICHE-HONGRIE J Un emprunt p Le gérant du ministère des finances de 9 l'Autriche, baron Engel, a déposé une demande d'autorisation d'emprunt de 374,520,000 cou- ' ronnes dont 30 millions pour lçs chemins de fer, 292 million' pour les frais de la dernière mobilisation, 52 mill.io.ns pour des dépenses militaires extraordinaire. L'obstruction tchèque c c La séance de rentrée de la Chambre autri- ^ chienne a dû être levée, après une heure de f manifestations bruyantes des Tchèques, dé- c cidés à une obstruction irréductible. La pro- r chaine séance a été fixée au 12, avec l'es- s poir d'engager auparavant de nouvelles négociations en vue d'un compromis germano-tchèque en Bohème. Les chemins de fer orientaux Les négociations relatives aux chemins de fer orientaux commenceront incessament quoique ï la date exacte et la modalité des conférences J ne soient pas encore fixées. ( Une personne . exactement renseignée sur la c question, a communiqué au correspondant de l'Agence Havas les données suivantes: ,,Les pourparlers s'engageront sur la base de la formule du comte vitali qui est un compromis entre la thèse autrichienne se référant au maintien du „statu quo" et la thèse | de l'étatisation par la Serbie des chemins de ( fer orientaux. « La formule du comte Vitali comprend une | solution à deux degrés. Le premier degré prévoit la formation d'un trust des chemins de fer ] dont le capital serait mi-partie français et aus- ] tro-hongrois, à raison de 50 % de leur parti- i ipation. Les capitalistes français ont déclaré tre d'acoord pour céder 5 % aux capitaux jsses. L'Autriche-Hongrie par contre a décliné net-îment la demande de l'Italie d'une participa-on identique à celle de la Russie sur sa part, ne certaine opposition a vu le jour en outre n Allemagne contre la formule Vitali à cause u tronçon Andrinople-Constantinople dont la aleur économique serait à la merci du-nou-eau trust. On croit cependant qu'un accord est itervenu depuis quelques jours entre l'Autri-ie-Hongrie et l'Allemagne à ce sujet, mais en n'a transpiré jusqu'ici des conditions de 3t accord. Le second degré prévoit la formation à l'in-irieur du trust d'une société serbe et d'une recque pour les lignes situées à l'intérieur de i Serbie et de la Grèce. C'est au sujet de la >rmation de cette société serbe que s'enga-eront les pourparlers prochains. La formule itali prévoit que cette société serait formée ar un capital versé *par tiers par les capi-tux austro-hongrois, serbçs et français, et le abinet de Vienne comme celui de Belgrade éclare être prêt à accepter la solution sous ^rtaines conditions. Ces conditions sont au ombre de trois: jonction de certaines lignes e Bosnie au chemins de fer orientaux; tarif kluit en faveur de l'Autriche-Hongrie et main- j en de la clause primitive de la convention à ual/re prévoyant que la (concession durera îsqu'en 1958. La Serbie ne semble pas déci- s 1 ée à accepter de telles conditions tandis qu'elle ; irait prête au cas où l'Autriche-Hongrie con-întirait à l'étatisation des lignes, à faire un ■ ccord général de toutes les questions écono- j tiques actuellement en suspens entre les deux 1 ays et à accorder des compensations sur 'autres .points. 1 ROUMANIE Ouverture du parlement j Le roi a ouvert hier en personne, la cession j parlement. Le discour du trône exalte le rôle joué par i Roumanie dans les derniers événements bal- ' j iniques. Il affirme que la Roumanie est la ■ indienne fidèle de la paix èn- Europe. ( TURQUIE La dette ottomane Le président du conseil £è la dette ottomane envoyé un télégramme au syndicat de déten-jurs étrangers des obligations turques signa- ( mt que lés Etats balkaniques, sans attendre . décision de la commission financière, ont îtrepris eux-mêmes la perception des revenus ; jministrés par le conseil de la dette et rele-ant le préjudice causé aux droits des déten- , iurs étrangers, . Un télégramme dans le même sens a été . iressé au président de la commission finan-ère internationale à Paris. < Le chemin de fer de Bagdad Dans son rapport sur l'année 1913, la eutsche Bank déclare que les travaux d,ii ; Siemin de fer de Bagdad sont si avancés que ! 00 kilomètres à l'est de l'Euphrate et 136 ( rlomètres sur le parcours de Bagdad h Samara > , 3ront livrés, cette année, à la circulation. Le rapport mentionne que, pour mieux con- i 1 entrer ses efforts en Asie, la Banque a céclé ! 3S parts dans les chemins de fer macédoniens j ; t dans les chemins de fer orientaux à un ; , l'oupe austro-hongrois et il ajoute: „Les né- , ociations avec la Turquie, l'Angleterre et la rance sur la question des finances ,et des che-lins de fer turcs sont près de leur conclusion L garantiront, nous l'espérons, une collabora- ' ■ on pacifique avec les deux grandes puissances scidentales pour le développement économl-ue et financier de la Turquié". ETATS-UNIS Le péage sur le canal de Panama La Commission du commerce de la Chambre es représentants s'est prononcée par 17 voix ontre 4 en faveur du projet abrogeant l'ex-mption pour les caboteurs de la marine amé-icaine des droits de péage sur le canal de 'anama. MEXIQUE Défaite des constitutlonnalistes On mande de Mexico au „Temps": Des in-)rmations de Torreon annoncent que les for-âs constitutionnalistes auraient été complète-tent défaites dans une grande bataille livrée ier. Les constitutionnalistes auraient laissé 400 iorts sur le terrain. Le bluff de Huerta Le bruit court à Mexico que le général Huer- 1 renoncera bientôt à la présidence et prendra : commandement de l'armée du Nord. Il serait smdidat aux élections de juillet prochain. Guerre de brigands Nous avons dit que les révolutionnaires, re-ennent prisonnier depui® plusieurs mois. M. ouis Terrazas, membre d'une richissime famil-; dont la fortune de 200 million de francs a été onfisquée et menacent de le mettre à mort si ne rançon de deux millions et demi ne leu.r est as payée. Le général Terrazas, père du prisonnier, an-ien gouverneur du Chinuahua et âgé de qua-ce-vingts ans, s'est rendu auprès du consul méricain du Chihua.hua, qui se trouve à El-'aso, pour lui demander de sauver son fils. Le onsul profondément ému, lui a répondu qu'il ji était impossible d'intervenir. Le général a éclaré qu'il irait lui-même à Ghihuahua; il réfère se faire tuer par le général Villa, plutôt ue de laisser celui-ci tuer son fils. L'attitude des Etats-Unis Suivant un télégramme du ,,Times" M. Bryan 3 serait prononcé hier devant la commission des ffaires étrangères du Sénat, au sujet de sa po-tique au Mexique. Il a assuré que la situation 'Huerta devient, de jour eh jour plus critique et ue, sous peu, la question mexicaine se résou-rait d'elle-même. Ceci prouve, que malgré l'af-lir.e Benson, le gouvernement des Etat-Unis ontinuera sà politique mexicaine. Dans aucun as il n'interviendra à moins qu'il n'y soit pous-é par l'opinion. JAPON Nouveau ministre M. Ooka, président de la chambre des re-résentants, a été nommé ministre de l'In-truction publique en remplacement de M. )kuda Yoshindo, qui succède au baron Matsu-a comme ministre de la justice. AFRIQUE-DU SUD Les députés On affirme à Johannesburg que la Fédéra-ion des ouvriers anglais au transport refusera le manipuler les marchandises de l'Afrique du 5ud si on ne lève pas le décret d'exil des chefs ravaillistes. Peut-être cette condition est-elle prématu-'ée car, jeudi soir, parlant à une réunion à ►lile End, dans l'est de Londres, M. Mourses-na, l'un des mineurs travaillistes déportés du. ?ua ae 1 Afrique, déclara qu il fallait que lui et ses camarades retournent dans le sud de l'Afrique. Dans le cas où ils seraient ensore arrêtés, ajouta-t-il, ils devraient avoir la certitude qu'aussitôt que cette nouvelle serait connue les travailleurs britanniques chômeraient mmédiatement. M. Watson, un autre mineur, parlant à Co-Qing Town, dans l'ouest de Londres, déclara 311e l'Union des fédérations du travail s'est réunie jeudi et que lës mineurs déportés ont reçu un télégramme leur demandant de conclure un arrangement avec les ouvriers du transport pour faire boycotter les exportations lu sud de l'Afrique en Angleterre. BILLET PABLEMEÏÏTAffiE Le 7 mars 1914. Hier, à la Chambre, discussion du budget le la Justice, auquel on a joint le projet du jouvernement pour augmenter les traitements des magistrats de première instance. Défilé d'orateurs demandant d'autres augmentations au profit du personnel adjoint )U inférieur de la justice. Le ministre de la Justice écarte toutes ces îemandes. Il voudrait bien augmenter les traitements des membres de la cour d'appel, mais à condition de réduire de 5 à 3 le nombre des conseillers siégeant dans chaque affaire. Mais comme les cours d'appel sont opposées à cette réforme qu'elles estiment iangereuse, le ministre les punit de leur jpposition en ne proposant pas la majoration des traitements des conseillers. Donc, il y aura des magistrats d'appel qui gagneront moins que ceux de première ins-,ance.Le barème proposé par le ministre ac-;orde aux présidents des tribunaux civils et lux procureurs du Roi, un traitement initial annuel de 10,000 francs pour la Ire liasse; de 8,000 francs pour la 2e classe et de ?,000 francs pour la 3e classe. Les vice-présidents auront 7,500 francs et >,500 francs, selon qu'ils seront de Ire ou de !e classe. Les juges et substituts 6,000 fr.; 5,500 fr. :t 5,000 francs. Les greffiers, 8,000, 6,500 et 5,000 francs. Les greffiers adjoints 3,600 fr.; 3,400 et 5,200 francs. Les juges des enfants et les juges d'instruction auront un supplément de traitement de 1,200 francs dans les tribunaux de .rç classe, de 800 dans ceux des deux autres îlasses. Ces suppléments sont portés à 1,600 fr.; [,100 et 900 francs après trois ans de fonc-,ion spépiale et à 2,000, 1,500 et 1,000 francs iprès 6 ans. Le ministre demande aux membres de la iro|te de retirer les amendements qu'ils ont jr&entés, ce qu'ils font avec une remar-juable docilité. Les amendements de la gauche sont tous ■epoussés, et le projet est adopté. Il en est ainsi du budget lui-même P4 donne lieu à quelques discours que per-ionne n'écoute. A 7 heures, le président déclare quo tous eg articles du budget sont adoptés. Le vo.te sur l'ensemble aura lieu mercredi. Jean QOSSINQ. i LeSalon de Bruxelles A propo9 de la future Exposition triennale de Bruxelles, la „Vereeniging van Ant-sverpsche Kunstschilders" vient d'adresser j à tous les artistes de la ville et de la pro- i vince une carte-circulaire par laquelle elle prêche une abstention complète,motivée par l'organisation de la dite exposition. A notre avis, l'Association protestataire a parfaitement raison d'élever la voix; et il convient même de le faire avec toute l'énergie possible. En effet, nos officiels viennent de renouveler le coup qu'ils firent déjà lors du Salon de Gand, à savoir que le comité organisateur de Bruxelles ne contient aucun Anversois, et que dans le jury il ne s'en trouve qu'un seul. C'est vraiment pousser les choses un peu loin; et, à la fin, cela devient révoltant. Anvers, que l'on nomme à si juste titre la métropole des Arts,.n'a-t-elle donc plus absolument voix au chapitre? Devons-nous donc continuer à être traités en bâtards dans les joûtes artistiques où nous avons le droit incontestable d'avoir une place? Il ne doit pas suffire qu'en haut lieu l'on édicté des résolutions insensées, pour quo chacun s'incline bénévolement. En somme, que savent-ils des aspirations artistiques d'autrui.les bonzes qui sommeillent là-bas, sous les coupoles ministérielles? Les plus fortes tètes ne sont pas toujours les tètes les plus fortes; et c'est de la barbarie que de vouloir avoir le monopole des jugements dans la matière qui nous occupe. A ce compte-là les Expositions triennales ne seront bientôt plus que des petites chapelles où trônent seuls des omnipotents qui ne distribuent qu'à leurs amis des faveurs auxquelles d'autres aussi peuvent prétendre.Car enfin, que dirait-on d'un corps législatif qui prendrait des décisions sur une question locale, sans consulter une notable partie des intéressés, ou tout au moins les représentants de ceux-ci? .Ce serait, non seulement de l'injustice, mais do la folie. Et c'est là, pourtant, ce qui se passe en ce moment pour la prochaine Exposition de Bruxelles. On a dit que les œuvres des vrais artistes perçent toujours et partout, et qu'elles n'ont donc pas besoin.de défenseurs pour être admises et appréciées aux salons triennaux. C'est une grave erreur, car nous connaissons des artistes de très grande valeur, des gloires de notre école anversoise, dont les créations ont été impitoyablement refusées à Gand. Voilà des faits indéniables qui n'ont rien de rassurant pour la prochaine Exposition. Le cri d'alarme poussé par la „Vereeni-ging van Antwerpschc Kunstschilders" est donc entièrement justifié; et nous pensons, comme elle, que l'abstention en masse des artistes anversois est le plus digno moyen de protestation contre l'abus qui vient encore une fois de se commettre. PENCIL. Nouvelles de l'Étranger 5 0' P Hommage suprême n v Tout espoir étant définitivement abandonné b de ramener à la surface le sous-marin A-7, dont n on se rappelle le naufrage dans la baie de f, Whitesand, le 15 janvier dernier, un service funèbre a été célébré hier au-dessus de l'en-droit où gît le navire avec tous les membres " de son équipage. V Une flotille de 13 sous-marins, de 3 contre-torpilleurs et de 3 autres navires, s'est rendue, divisée en trois colonnes, sur l'emplacement du sinistre. Un service réligieux a été célébré simulta- ^ nément à bord de trois navires. Trois salves j» ont été tirées., puis les trompettes ont sonné . le ..Dernier salut". P Les sans logis 1< 1< A New-York, le nommé Joseph Albers qui & se trouvait au nombre des ouvriers industriels d qui ont envahi une église, le 5 mars, pour se procurer un abri, a été condamné hier, à 30 jours de prison. C'est le premier jugement prononcé dans cette affaire. Le tribunal aura à juger plus de 200 accusés. H c Mort de Georges Vanderbllt c On annonce 'la mort de M. Georges W. Van- 5 derbilt, fils cadet du richissime M. W. H. Van-derbilt. , b Contre les spectacles Hoéncleux a Si Le ministre de la justice en France, vient de prescrire à M. Lescouve, procureur de la République à Paris, de déférer aux tribunaux correctionnels les directeurs d'établissements qui, après avoir été dûment avertis, persisteraient ^ à donner un spectacle licenoieux. Les reprê-sentants du ministère public devront requérir l'application de peines sévères contre ces délinquants spéciaux. P Les agentes de police IV Depuis le jour ou l'on nous annonça —11 n y a de cela quelque mois — que les Etats-Unis, n donnant une fois de plus à l'Europe un exemp'e d'initiative hardie, ouvraient une carrière nouvelle aux femmes, en leur permettant de deve- n nir ..gardiennes de la paix", nous avions été t. tenus minutieusement au courant des bons ré- v sultats de l'expérience tentée pour la première a fois à Chicago. n Les résultats étaient à ce point favorables gl que d'autres villes, New-York, Philadelphie, -y entr'autres, allaient entrer dans la même voie, nous disait-on, il y a une quinzaine de jours à peine. P Aujourd'hui, tout est changé, les gardiennes ^ de la paix, hier à l'honneur, sont maintenant V reléguées au second plan. D'après le corres- si pondant à New-York du "Daily Mail", vingt <1 "polieewomen" de Chicago, chargées du service d'ordre dans un quartier où se réunissaient des servantes en grève, viennent d'être affectées à un autre service par le chef de la police qui donne les raisons suivantes pour expliquer sa décision subite: „ Les polieewomen sont plus brutales que a leurs collègues masculins, lorquelles procèdent ri à des arrestations de femmes, et cependant, n malgré leur brutalité, elles ne possèdent pis n la force physique nécessaire pour mettre fin s aux désordres engendrés par les grèves." « Enfin, et ce n'est pas le moins piquant de l'histoire, non seulement les polieewomen sont s incapables de disperser les groupes qui se for- a ment sur la voie publique, mais leur présence ^ seule suffit pour provoquer des rassemble- p ments de curieux qui arrêtent la circulation, e Pour comble de malheur les polieewomen se d sont vues obligées, à plusieurs reprises, d'ap- £ peler à leur aide des agents de police à. cheval pour disperser la foule attirée par la vue. de femmes en uniforme chargeant d'autres r femmes pour les faire circuler. ^ Les pères et mères de famille américaines, s qui avaient déjà espéré assurer l'avenir de leucs jeunes filles en les lançant dans la carrière po- <j licière, vont sans doute être cruellement déçus, f NOS ÉCHOS a Le parti pris J Le correspondant anversois de la Chronique raconte à ses lecteurs, la capture J mouvementée de plusieurs voleurs, au mi- j lieu du bassin du Kattendyck par des agents de police d'Anvers. Le fait remonte à la . mi-février. J Il ajoute: „Je sais que le parquet prendra l'initia- £ tive d'une récompense à accorder à Vanden ! Bossch et à Valck, mais l'administration j communale, et l'honorable chef de la police, M. le bourgmestre De Vos, devraient j revendiquer avec fierté le droit et la joie de t remercier ces braves gens courageux, intré. pides." c Toujours le parti-pris contre l'adminis- [ tration communale d'Anvers. Le parquet ne doit pas prendre l'initiative . de demander une récompense pour ces deux c excellents agents. Déjà le 3 mars, nous avons s dit que le collège échevinal a décidé de solli- , citer une récompense honorifique pour ces ( agents. De plus, le 27 février, tous les journaux l'ont dit et seul Marc Grégoire l'ignore — le collège a alloué à chacun de ces braves une gratification spéciale de 100 francs. Si maintenant M. le procureur du Roi veut 1 faire quelque chôse pour eux, il viendra très i bon dernier. c . * . c Après la fête s Hier, en rendant compte du gala do la £ Croix Rouge, nous avons dit que le bénéfice I flottait entre II et 12,000 francs. Ce beau résultat fut bien dépassé. Le comité organisateur de la fête de la ( Croix Rouge nous communique que les recettes brutes ont atteint 16,185 fr. 20, dont il faut défalquer les frais s'élevant à 3.032 fr.50. Il reste donc un bénéfice net de 13,153 fr. 70 . qui seront versés dans la caisse de la section anversoise de la Croix Rouge. ( Ce superbe résultat s'obtint, grâce surtout aux larges souscriptions des banques, des maisons de commerce et maritimes et des , négociants. Aussi, le comité nous prie-t-il d'être son interprète pour remercier tous ces généreux souscripteurs, les personnes qui. par leur présence, ont rehaussé l'éclat de ia fête et les artistes, grâce au concours ' dévoué desquels la représentation a été si i brillante. t * » •' Le Sénat Le Sénat sera convoqué pour mardi pro-fiain. L'ordre du jour comportera le projet e loi créant une Société nationale pour la instruction d'habitations ouvrières;la pro-osition de loi modifiant la pension des mi-eurs;la proposition de loi limitant le tra-ail des machinistes d'extraction des char-_ onnages et le projet de loi relatif à -la li-" litation du travail des femmes et des en-ints.Après avoir discuté ces quatre projets, le énat s'ajournera vraisemblablement à nou- eau jusqu'à convocation ultérieure. * a • Conseil de milice Le conseil de milice de l'arrondissement 'Anvers siégera dans la salle de milice de hôtel de ville, les jours ouvrables, du lundi 5 jusqu'à et y compris le vendredi 20 mars, our les miliciens ajournés ou dispensés des :vées antérieures et pour les candidats vo~ mtaires de milice, et du samedi 21 au et y impris le samedi 28 mars, pour les inscrits e la levée de 1914. Les séances commenceront à 9 heures du latin. Le oonseil de milice statue en première istance sur les réclamations contre l'ins-^iption, sur les demandes d'exemption pour îuses morales, sur les demandes de dis-ense et sur l'admissibilité des volontaires e milice. Les séances du conseil de milice sont pu-liques, mais comme il est statué sur pièces a sujet des demandes d'exemption, la pré- mee des réclamants n'est pas requise. • • A l'Art contemporain Cet après-midi s'est faite devant un pu-lie d'élite l'ouyerture officielle du Salon de Art contemporain. Lo discours réglementaire a été prononcé ar M. C. Grisar, auquel notre bourgmestre i. De Vos a répondu en quelques mots. Nous avons remarqué dans l'assistance: le gouverneur de la province;Van Kuyck, otre échevin des Beaux-Arts; Lambotte, du linistère des Beaux-Arts; les députés Del-aux et Franck; Max Rooses, Aerts, Posse-liers, secrétaire communal; Melis, secré-lire particulier du bourgmestre; Van Nieu-■enhuysen, président du Cercle artistique; insi qu'un grand nombre d'artistes, notam-lent MM. Van Leemputten, Hageman, Ba-îleer, Hens, De.launois, Smits, De Graef, aes. Uu coup d'œil jeté sur l'ensemble de l'ex-osition nous permet de pronostiquer un eau succès. L'apport des œuvres de Smits, an Gogh, Baeseleer et quelques autres, ré-jrvo certainement des révélations inatten-ues.Nous en reparlerons en détail. • Un jubilé Une superbe manifestation dé sympathie eu lieu hier en l'honneur de M. W. Bach-îayer, administrateur de la Société ano-yme d'armement, d'industrie et do com-îerce, à l'occasion du 25me anniversaire de an entrée dans les bureaux de ces puissan-;s compagnies. Dos allocutions de circon-tance lui ont été adressées par M. Ch. Good, u nom des conseils d'administration, par I. K Van Havermaet au nom des collègues, ar M. H. De Visscher au nom du personnel t par M. G. Stahl au nom d'un groupa 'amis. M. Bachmayer a remercié en termes mus. De magnifiques œuvres d'art ont été ffertes comme gages de sympathie à l'heu-eux jubilaire qui par vingt-cinq ans de ibeur incessant et par ses belles qualités a u conquérir l'estime de tous. Le soir, un dîner offert par M. Ch. Good ans son somptueux hôtel de la rue de la 'épinière, en l'honneur du jubilaire, a clô-uré la fête. * • La défense d'Anvers Ce matin, par le premier train-bloc, sont rrivés à Anvers, le lieutenant général Da leuninck et plusieurs officiers de l'état-aajor général de l'armée. Ces officiers su-lérieurs allaient procéder à une inspection ninutieuse de tous les forts de la position ortifiée d'Anvers. Dans leur tournée ils seront accompagnés iar le général-major Dufour et par les hefs des divers services. On dit que cette inspection extraordinaire , été provoquée par le général Dufour qui . récemment pris le commandement supé-ieur de la position fortifiée. Dans un rapport très étudié et très détail-ê, il aurait signalé l'insuffisance complète les moyens de défense. Ce rapport et l'inspection qui en est la onséquenee,font énormément de bruit dans e monde militaire. 11 est très difficile d'obtenir des rensei-:nements précis, mais pour peu que l'on ause avec des officiers intelligents, on con-tate qu'à leur avis, la défense d'Anvers a té tout à fait négligée si pas sabotée ces lerniers temps. Question d'économie mal conçue. * * • Au Cercle Artistique M. Otto Neitzel fera jeudi 12 mars, à huit leures et demie, une conférence des plus ntéressantes sur Parsifal. Critique musical e la Gazette de Cologne, le Dr Otto Neitzel st des mieux placés pour traiter ce vaste ujet. Pianiste réputé, il accompagnera ses xplications et ses commentaires d'inter-irétations sur le clavier. La haute valeur du conférencier et sa naltrise font augurer une soirée artistique le premier ordre. « » « De nouvelle dettes Le budget extraordinaire de cette année itteint un chiffre formidable: 186 millions. II y a 75 millions pour les chemins de fer :t 50 millions pour l'armée. Mais il faut ajouter encore, au budget mi-itaire, dix millions qui figurent au chapitre les Travaux publics. Au Conseil communal A l'ordre du jour du Conseil communal le lundi prochain, que nous^ avons publié, 1 faut ajouter encore: Acquisition de qua-re élévateurs, n. 9, 10,11 et 12. Adjudication.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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