Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances

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04 October 1915
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s.n. 1915, 04 October. Le progrès: informations, industrie, commerce, finances, assurances. Seen on 21 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sx6445jc4p/
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J I / LUNDI 1 OCTOBRE 1915. L® Joanna!ne^'aéeupe pas §8& politique Mili innmil n hiii—miwintww^rrimrnnrni^in iii—i iwmw■■ ■—■iiiiiBm LE NUMERO : 10 CENTIMESWf\ iffiE^ «* 1T0 Abonnements : l*i moisFr. 3«C*0 'jtfLes abonnements partent dn JM de chaque mois) Atlmser twites les communications ê fit. leüireotmip du Pt ogrès //$ B* Anspach, US, BBVXEILES (|Bft ÉTAGE) BUMMIX ) en ssmaine ds 1a a 16 heures \ ledimaneheüB to nt2 heum JOURNAL QUOTIDIEN INFORMATIONSS INDUSTRIE - COMMERCE - FINANCES - ASSURANCES Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Petitas annonces 3 lie. jmin.) Fr.0.50 Chaque ligne supplementaire0.2p Reclames commercials 4epage0.40 »»3e page0.60 Faits divers. ...&$$ .1.00 Province 14$ Agglomeration2.00 Annonces judiciaires nécrologiques et financières a forfait La Semaine On rentre, oh rentre! Naguère, fout j chroniqueur se respectant un peu n'eütpas osé commencer son Article un premier octpbre sans pousser (si j'ose dire ce cri népété.* On rentrait, en effet, a cette époquie. D.'aucuns, retenus par les derniers beaux jours de septembre - septeanbre n'étaitil pas toujours beau, en ces temps recuXés ? — d'aucuns, done, s'étaient attardés au bord de ia mer. Les soirees étaient longues déja et fraiches, mais quels merveilleux couchers* de soleil ne pouvait-on pas admirer en ces premiers soirs diautomne ! Et Ie jour, sur Je sable, dans Ie vent piquant << sentant» déja 1'hiver, qu'il faisait bon, chaudement couvert, abattre des kilometres ! D'autres rentraient aussi, venant du bois, de la montagne ou de la plaine. oü, -depuis quelques semaines, ils poursuivaient les gibiers de plume et 'de poil. Adieu vïllégiatures ! adieu ^ chasses l adieu vacances ! On rentrait, on reprenait Je collier du labeur, 'pas toujours de tres bon coeur, mais on se faisait une raison et, peu a peu, repris dans Ie tourbillon, entraïné par la ritournelle des occupations ordin aires, on arriVait a oublier les bonnes semaines de vacances, de soi-disanl repos ! Aiujourd'hui, on ne rentre pas. On ne 'rentre pas, parce qu'on n'est pas parti; on n'est pas parti, parce que... Et cependant, on rentre, certains* tout au moins, rehtrent, pas tous de tres bon coeur non plus : les enfants rentrent en. classe. '"Yous souvient-il de Famertume de la dernière semaine de vacances ? Plus de jeux, plus .de joie. -G&té- tout cela, par ï'absorbante pensee : « Dans huit jours, . clans quatre jours, demain, il faut rentrer en classe*» ! Toute cette dernière semaine se passé en de tristes pensees, on songe a ceque l'on quitte* on réfléchit a ce que l'on va trouvei*. C'est une nouvelle classe, un nouveau professeur, peut-être de nouveaux caniarades. Que réservent toutes ces nouveautés, êtres et chose£ ? De quoi sera fait demain ? Et puis, il faut rechercher les livres, les cahiers, tout Ie 'bagage scolaire, et puis... et puis... Ie grand jour arrive et... on rentre. Mais, cette fois. les regrets sont moins cuisants. Les Vacances n'ont guère été des Vacances. La mer, Jia montagne, la campagne, qui s'en souvient ? Et il me semble que, cette année, nos petits écöliers ont du reprendre leurs études plus facilement, avec moins de regret, parce que Ie contraste était moins frappant et puls, surtout, jparce que tous les petits hommes, dans les heures gtravtes que, nous traVersons, m'al^ré l'insouciance de leur age, ont compris qu'eux aussi avaient un devoir, un grand devoir a remplir : celui de travaïller pour nous preparer une generation dont puissent être fiers les papas, les grands frères. On est rentrié! Et voici que les jours raccourcissent, nous annoncant Thiver. L'hiver ! La saison des joyeuses soirees, la saison des theatres et des fêtes, la saison des banquets et des ripailles, car l'appétit s'aigüjse a la dépensé de chaleur corporelle, et les longues soirees invitent a trainer iè. table, k manger et a boire. L'hiver, d'ailleurs, n'est-ce pas aussi la saison oü les vieux vinsl semblent meilleurs, la saison du gibier ? L'hiver ! Hélas, non, l'hiver n'est pas tout cela, l'hiver n'est plus tout cela. Jadis, peutêtre, mais l'hiver qui vient ne sera ni la saison des soirees joyeuses, ni celle des theatres, ni celle du gibier et du bon vin. La saison sera dure a tout Ie monde, elle sera morne a nous tous. Mais, voila jque je me laisse entrainer un peu loin par mon triste couplet sur l'hiver, alors que nous n'y sommes pas encore et que je voulais vous parier simplement des faits de la semaine. Il est vrai que pour l'instant Igj et depuis bien des mois ! — les faits de la sejm.aine se résument a bien peu de chose. Il y a bien eu Ie pénible accident de la rue des Richer-Claires, oü un malheureux a été tué .par un éclat de shrapnell tombe du ciel. Deux jours après, un avis-bericht de notre ff. de bourgmestre conseillait a la population d'etre prudente et de se miettre a l'abri quand elle entendrait tirer Ie canon. Ce système d'avis... après la lettre(de faire part) me semble releVer plutot de la methode curative (bien quene pouivant faire aucun bien a ceux qui furent frappés) que de la methode preventive qui, a mon humble avis, eüt . [été preferable.$0? Je ne demande évidemment pas quje « la veille du jour oü un incendie écla- tera dans la commune, on mette les pom pes en état », mais, en l'espèce, il y avait des precedents : ce n'étaj.i pas la première fois que nous récevions une visite aérienne, accömpagnée de pluie dangereuse. Une affiche publiée a temps eüt peut-être fait réfléchir quelques curieux incorrigjbles; qui salt si la mialheureuse victime de ces jours derniers, au lieu de se promeneiri dans la rue, ne se fut pas mi je a l'abri quelque part ? La methode preventive a dut bon, je Ie crois. '"K. ZlMIR. Lrife en deuxlème page : LA GUERRE Communiqués et Dépêches BOÜ1VL.. VOILA! LES IMpPORTUNS- Il y u, act,u\ellemeïit, mi tas de yens qui ijfakfct fjzen ou quasi rien a faire! Par èontre >il en est' cfiuie les néeessités de ia we qinotidienne abligient a tmjktiller 'dur. Il arrive Jréqpemnient que les seconds regmüent la visite des premiers et - naturelle ment — ceux-ci arrivent toujours au moment oü öeux-la ont Ie plus besoin de leur temps. Alors, les premiers profiient — sciemment on ineons ciemment — de Ge que les seconds sont empêchés par les néeessités de la co-ui'tolsie de les flanquer promptement a la parte. A tout bien considêrer. cependant, Messieurs les Iniportuns fajisant montre, en Voccurrence, d'un manque absotu de savoi.r-uiure, il n'y aurait nullement lieu, pour Messieurs les Importunes, de conserüer des ménagjements. Comme f e comprends les patrons des bureaux oü on affiche des fnuis innpérieux, enjoignant aux Importuns de cesser leurs import unites. Mon Dieül loin de 'mod la pensee de bOulo'.r condamner dux traoaux forces ceux qui preferent « farnienter »l Mafs que ceuxc\ tout au moins, ne preiendent pas faire partager, de force, leur oisi vete a ceux qui ont Ie désir de travailler! **%'$, Si on patvenait- a faire entrer pette simple et logique proposition dans Ie ciboulot de messieurs les Importuns, la die gagnerait de dnquante pour cent en facitités, en charmes^ en loisirs! M$u]s üoila, ces Messieurs qui n'ont rien lol faire, doiüent bien tuer Ie temps... {et pour y arriver, ils font enrager » lews contemporains. Il y aurait lieu d'examiner s'il ne coniMendrait pas d'afouier aux liïfènies une demande nouvelle : « Des importuns, deljvrez-nous, Sei- &;5Machin. L'influence de Ia guerre européenme '■ sur les annonces matrlmoniales A bien des points de vue, süron a tous,les consequences immédjates de la guerre furent examinees, dans ia piresse de tous les P^ys.§&>£ Il restait mie staüstique ü établir: celle des annonces, fniatrimxmiales, avant "et pendant la guerre! Un aVöcat oe Breslau 's'y est atlelé et publie Ie resultat de- ses investigations. Sans <4oute, en période normale, une insertion a la quatrième page des journanx peut être considérée comme un moyen, plutöt original, de découvrir Ie "Conjoint rêvé. Mais la guerre ayant, comme prévu d'ailleurs, raréfié Ie i masculin », bien des cér libataires n'ont eu d,*autre ressource que de recourir aux annonces. Une publication spécialement ^avoriöée des insertions de ce genre, fut prise coïnme sujet d'expérience. On dépouilla un numero de novembre 1913 un autre de janvier 1915, un troisième de mars- dernier. Le numero paru en periode de paix, contenait 467 annonces matrimoiiiales. Celles panics dans les numeros ëditcs en temps de guerre étaient iiu nombre de 131, soit 28 p. c. seulement. Les demandes émanant JtThommes, baissèrent de 271 a 69; done ae 30 p. c.; L'age des Candida ts au mariage of f re également des variations. En temps de paix, 19 p. e. des demandes émanaient de personnel agées de 20 a 30 ans. Durant la guerre, a peine 9 p. c. partent de cette categorie. Quarante-neuf p. c. des demandes. en temps de paix, contre 30 p. c. pendant la -guerre, expriment .les souhaits de candidats de 30 a 40 ans. Par contre, les célibataires de 40 a 50 ans,. ne manifestent, en temps de paix. leur désir de convoler, qu'a concurrence de 13.5 p. c. Tandis qu'en période de gUerre, cette proportion s'accroiL jusqu'a 25 p. c. Enfin, Ae pourcenxage des hommes ayant dépassé la. cinquantaine est monté ae 2.5 a 13 p. c. Conclusion: si la guerre développe-lecourage, son action s'etend aux « vieux Messieurs! s L'actlvité du,port d'Anvers N'est-ce pas plutöt r« inactivité» qu'ilfaudrait dire? Quoi qu-'il en soit, le port d'Anvers continue a abriter un certain mouvement de navires — tous d'intérieur bien entendu et pour la plupart affectés au ravi-taillement-. C'est ainsi que le 30 septembre, il est entre a An vers 18 navires et il en est sorti 44. Du travail .aux internes Au cours de l'hiver prochain, 60 internes belges trouveront du travail dans 1'industrie de la vanncrie a Tiel. Le Gouvernement prend les mesures nécessaires pour leur logement. • * On attend pour mercredi prochain, a Leerdam, 60 internes beiges, des camps dOldebroêck, Harderwyek et Zeist .erui travailleront dans les verreries- do cetf* v-Me. Ils logèront dans les baraques spécialement amen agées suSr le terrain 7des usfties, I La santé de MSiDelbekc !Le « Vaderland annoncait, dans son edition du 21 septembre, la mort de Julien Delbeke, bourgmestre de Roulers et membre de la Chambre des représentants. Cetfcè nouvelle est inexacte; M. Delbeke se trouve toujours en traitement a la clinique Em. Lauwers, a Courtrai. Son état est tres loin d'etre désespéré. Explorateurs On vjent de recevoir des nouvelles du célèbre explorateur auglais sir Aurel Stein. Dans une lettre datée du 8 aoüt et écrite au milieu des .montagiies du Kara-Kob-Painir le voyageur expose les résultatsarchéologiques de ses derniéres recherches dftns'les regions du Thourfan et du Leou-Can. Cent quatre-viiigts caisses pleines de debris de fresques et de manuscrits. ont été expediées de Kachgar (Inde)- et viendront enrichir encore la belle collection que le British Museum doit aux précédentes explorations de sir Aurel Stein; la vieille route des caravanes chinoises clans le bassfti du LopNor a été fixée avec précision; des ibuilles out révélé plusieurs aspects nouveaux . de Ia vie locale au septième et au huitième siècle de notre ère. Sir Aurel Stein suit actuellenient l'itinéraire par lequel se faisait le transport de la soie aux premiers temps de l'ère chrétienne. Il se propose de se rendre en Perse par Askabad et Meshed. EXTÉRIEUR AUTRICHElta«gème emprwait Vienne, 3 oefcobre. — La commission a donné hier son approbation pour le troisième emprunt de guerre autrichien, dans la forme de bons du tréspr de 5 1/2 pf c. ETATSnüJVISDe>art *de M. Dumb* - Wflshingüon, 2 oclobre. — L'ambassadeur anglais Spring Price a remis, hier, au département des affaires étrangères un laisser-passer pour rambassadeur austrolion-gnois Dumba- Un cycQane Nouvelle Orleans, 2 oetobre. — Jeudi soir, il y a eu icï un violent ouragan. II y a eu dix morts et 150 blessés. Les dégats matériels s'élèvent a prés d'un million de dollars. Des na vires ont subï des avaries dans 3e port. IneendBe a horrf Londres, 2 octobre. — Le navire américaïn «Vincent», de 1,900 tonnes, de la New England Shïö Cy -do. N^w-York1 , a ^tédétruit par suite d'ineendie. L'équïpage estsauvé. ;.:'{^T FRANCEFenueture des ir4>«ïi^res Genève', 2 octobre. — Le «Genevois »i mande que Ie gouvernement francais a ferme la frontière italienne pres de Ventimiglia. 'ainsi que la frontière francoes^a-gnole, a tout trafic CRECEEteclaoiii» Berlin, 2 ocLob&e. — La « Vossissche Zeilungi) apprend d'Athènes que la decision du roi otrdonnant les elections aux lies Imbrog, Tenedos et Castelloirïza sera bïentót suivie de l'annexion de ces lies. Les elections auront comme suite l'annexion de FEpire du Ncttld. HOLLA\DEService tülerraurpu Flessingue, 2 octobre. — On mande de Flessingue, que la malle «Mecklenburg!» a élé retenue, hier matin, par l'amirauté anglaise a Tilbury, de telle facon oue la Service swspeiuüii Rotterdam, 'S octobre. — Le service des vapeurs de la Batavia-Linie, ainsi que la ligne Harwich -Rotterdam, a été suspendu jusqu'a nou vel ordre. La (pêche -du harenj» La Haye, 3 oct. —. Dans la Frise oriëntale, oü la pêche du hareng était, a un certain moment, entièrement arrêtée, celle-ci est de nouveau si forte que les bras manquent pour ^-expedition. Beaucoup de femmes^ y travaillent moyennant cfees salaires de 5 francs par jour. ITALIËBoats du T*.ès

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