Le quotidien

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07 December 1915
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2° année, n° 318 rWBMCMMimM B&BÉQIÉBËeSSÜÉÉSfeatt î^e üümërö^ céntïiffcs; TVTar'dî 7 décembre 1915. presser toutes les communications- A I-A Difsçîion Qénâra? e ta « Quotidien ? ieui9 los DeüLUÓi, d^t beige blessé et ayant tout perdu, j'ai bligeance d'un ami anglais pour vous très huinblemeïit : Pourquoi les troupes c'ont-eiles pas soutenu la liei-.que?La .. 100,000 hommes de troupes anglaises senieut déjaiqué» sur nos quais et que le restant livrait ea queques jours ou quelques heures, 'fout awiy la crise se produisit. L'ennemi envahit la ■ L'année beige lutta pour sa vie, pour la loerté de son pays, pour défendre les remparts des tots de Liège, de Namur et d'Anvers, l'ourquci ODtinielle aucun secours de ses camarades an- quoi donc pas un seul de ces fameux ré- 6!nients ^'-giaisne vint-il en Belgique concourir a" moins à la défense d'Anvers? Messieurs, ce fait-là est indéniable.Le livre blanc publié par le Foreign Office contient, entre autres, «epêche suivante du 4 aoû 1914, adressée par le |D-stre des affaires étrangères d'Angleterre au bistre plénipotentiaire anglais accrédité à Brue3 > pour nous exhorter, nous Belges, à résister f 'dis les moyens aux envahisseurs, et pour nous *rantlrl'appui de l'Angleterre et une action comecontre les armées allemandes. Messieurs les C£abres des Chambres des Lords et des Commuai llsez j je vous prie, cette dépêche : [Sir Edward Grey à Sir F. VUliers, ministre d'Angleterre à Bruxelles.) Foreign-Office, Londres, 4 août 1914. *« télégramme .: ' veuillez avertir le gouvernement belge que, » cas où une pression serait exercée sur lui Allemagne en vue de lui faire abandonner sa ranté, le gouvernement de Sa Majesté attend y résistera par tous les moyens à sa disposi- Ajoutez qu'alors le gouvernement de Sa ' 'ule soutiendra daas sa résistance et qu'il ce cas, prêt à s'unir, si on le désire, à et à la Jb?ûnce pour offrir on même temps e une action commune conue "J- àR":' '-toute coiiuamte paa l'Atc magne et lui garantir pour l'avenir le maintien de sou indépendance et l'intégrité de son territoire, p Ltait-il possible d'assumer une garantie et une obligation plus formelles, de promettre plus solennellement que l'Angleterre soutiendrait la Belgique si celleci défendait sa neutralité contre l'Allemagne ï Mais, Messieurs, quoique les forts de Liège et ue Namur s'ensevelissent dans leurs ruines, quoique mes braves camarades de l'armée belge, s'accrochant à toute position qui semblait rendre possible ta défense de noue malheureux pays, tinssent tète souvent à des forces dix lois superieures en nombre, quoique la ville d'Anvers ne tombât, au pouvoir des Allemands que le 9 octobre (plus de deux mois après le commencement de l'invasion allemande), durant toute cette héroïque résistance, pas un seul cheval, pis un seul canon anglais ne vinrent à notre secoues, et cependant le corps expéditionnaire anglais presque tuut entier aurait pu atteindre i'Lscaut eu moins d'une semaine. Quant, à la grande valeur do l'année belge concentrée à Anvers, je n'ai qu'à m'en rapporter au témoignage d'un de vos propres historiens, dont ie livre, loue par votre eminent critique M. Belloc, débute par une préface due à la plume do votre lord Jftosebery. On y lit ce qui suit ; 2) c L armée du général Selliers de Moranville, battue mais non point brisée, avait cherché nu refuge derrière les forts d'Anvers. Avec les nouveaux volontaires, elle ne comptait probablement pas moins de 120,000 hommes, elle était abondamment pourvue de munitions, ^ canons étaient bons et remarquablement attelés, l'esprit Ou cette aimée était excellent et son ambition no se bornait point à couvrir Anvers. Lo 23 août, ell* se dirigea vers le sud et délogea les Allemands de Maliues. rendant les trois semaines suivantes, les combats se Iivlurent principalement dans un triangle, dont Anvers formait le sommet et dont la base était une ligne allant de Termonde à Aaerschot. 11 suffit d'un coup d œil jeté sur la carte pour voir à quel point l'attaque belge menaçait la ligne des communications de l'armée allemande. Les Allemands eurent uo fortes pertes, les Beiges également, ce qui ressort du fait que, dans l'espace d'une semaine environ, 8,000 blessés furent transportés dans les seuls hôpitaux d'Anvers. Sans doute, l'occupation allemande en Belgique aurait abouti à un échec complet si, a cette époque, l'Angleterre avait pu débarquer un corps d'armée à Ostende. Mais les Belges se rirent forcés de combattre seuls. » Pendant deux longs mois, Messieurs les membres des Chambres des Lords et des C'ommunes,mes vaillants camarades ont arrêté les masses allemandes. Durant ces deux mois, Anvers im la citadelle de la neutralité belge, que l'Angleterre s'était engagée à déiendre à nos co.és. Durant ces deux mois, la large voie fluviale d'A«r«m fut ouverte aux sa.s seaux anglais. Alais aucun secours n'arriva d'Angleterre, ides camarades et mon pays furent terrasses, sans que, pendant cette periode d'héroïque détresse, ia moindre aide leur lût prêtée. Ainsi que l'écrit l'historien que j'ai cité pius haut : « De jour en jour, presque d'heure en heure, la petite armée belge tournait ses regards vers l'ouest, d'où elle atténuait l'arrivée de ses alliés, la France et l'Angleterre » Pourquoi nulles troupes anglaises ne vin-rentelles au secours de la Belgique r1 L'hésitation de l'Angleterre lut la cause de la défaite française. Le gouvernement anglais n'a donc pas rempli, yis-à-vis de mon pays, sa promesse de nous sc^uaOer dans notre résistance contre l'Allemagne et de nous prêter immédiatement son assistance armée contre l'envahissement violent du territoire belge. Cette abstention, qui a eu de si terribles conséquences pour nous, tut aussi ia cause de la défaite que la grande année française es.nya sur la frontière franco-belge. Ce cô;é ue la catastrophe n'est jamais envisagé dans la presse anglaise, mais partout où des militaires français ou belges se rencontrent, cela se discute non sans émotion. Lu réalité, le fait de débarquer les renforts anglais en France au lieu de les envoyer au secours de la Beigique,a non seulement privé mon pays de protection, mais encore retardé la défense française. iN'ous savons que le corps expéditionnaire britannique pouvait arriver à Anvers en moins d'une semaine après le début de la guerre. Cette armée n'avait qu'à s'embarquer sur les transports et mettre le cap sur notre grande forteresse maritime. Là, tout était prêt : baraquements, subsistances, approvisionnements, d'excellentes positions fortifiées, bref, tout ce qu'il fallait pour une active intervention des troupes dans la lutte. Quand, au lieu de cela, les troupes anglaises furent dirigées sur Boulogne et le Havre, tout dut y être préparé et amené, notamment des trains de chemin de fer et autres moyens de transport par terre, pour gagner de lointains champs de bataille situés sur une frontière inconnue. Après que l'Angleterre, à la date du 4 août, eut déclaré la guerre, le corps expéditionnaire anglais, quoique composé de la moitié seulement des troupes qui aurait pu se trouver à Anvers le 10 ou le 12 août, ne réussit à rejoindre Farinée française que 'e 22 août, à Mous. Ainsi,tout le temps voulu fut 1. -oé aux Allemands pour conquérir Liège et Namur. C'est surtout cette dernière forteresse qu'il fallait tenir à tout prix pour assurer le succès ou la sécurité de la marche en avant des Français. Si le gouvernement anglais avait tenu sa promesse vis-à-vis de la Belgique et qu'il eût envoyé une armée à Anvers pour y soutenir l'armée beige, qui alors était encore debout, les Allemands, \oy.;.u 1 urs lignes de communications menacées d'un tel péril, n'auraient pu marcher sur la France. Alors, il n'y aurait pas eu de retraite anglo-française à Mons et Anvers serait encore à l'heure qu'il est l'imprenable rempart de la Belgique et des alliés. Je voudrais citer encore une fois l'historien anglais mentionné. Point n'est besoin d'expliquer pluslonguement comlL reuse cette erreur qui fit prendre au corps expéditionnaire anglais le détour long et ient par la Normandie et lesFlandres, et ne lui permit de prendre contact avecl'ennemi qu'à la date du 22 août. Mieux aurait valusuivre la route ordinaire, directe et logique, quiconduit par la Manche à Anvers, où le corps anglais aurait pu arriver avant le 10 août. Pendantces quinze jours gaspillés, la Belgique rencontrasa ruine et la retraite de Mon* faillit aboutir à laprise de Paris. L'hictorien déjà cité à ce sujet : c Si les alliés avaient réussi, avant la date du 15 août, à pénétrer assez loin en Belgique et àtenir, avec le concours de l'armée de campagnebelge, la ligne allant d'Anvers à Namur, notresituation aurait été extrêmement favorable. Notreflanc gauche s'appuyant sur Anvers aurait été invulnérable, la puissante aile droite des Allemands aurait été forcée de se déployer dans un espace res1 ïint ; t - -imur aurait e!.é défenduLment par ses forts, mais aussi par toutes les forces du oen tic gauche des alliés. Mais cette invulnérable position d'Anvers n'a jamais été occupée parce que l'année anglaise avait été envoyée en France et non en Belgique, bien qu'on eût solennellement promis de soutenir mon pays. Lt cependant, même en France, l'année anglaise n'était pas en mesure de seconder l'armée française et de l'aider à temps a porter un coup sérieux aux Allemands en marche sur Namur. Pas même à la date du 21 août, les Anglais n'étaient complètement concentrés sur le front français. Je reproduis encore l'appréciation do votre historien, déjà plusieurs iois cite ici : c Telle était ia situation des aiiiés, dans l'après-midi du vendredi 21 août, dans le nord de la France : le groupement des forces venait d'être terminé et les différents détachements du corps anglais étaient encore en route. Les Belges furent chassés de Namur, puisque ni les Français ni les Anglais ne ieur prêtèrent main-forte. Les Allemands occuperont la foi ter esse tombée. La chute de cette place a coûté 14,000 hommes à la Belgique, elle allait coûter plus encore aux alliés, car elle poussa un million de soldats à un doigt de l'abîme. » Messieurs les membres des Chambres des Lords et des Communes, je n'ai rien à ajouter à cette citation et n'ai, moi-même, plus rien à dire. L'absence des Anglais à Anvers; celle des Français à Namur, la retraite de Mons, l'occupation allemande de ia France jusqu'à l'Aisne, l'écrasement et la porte complète de ia Belgique, telles furent les conséquences do cette stratégie. La première aimée de la guerre fut pour nous désastreuse et gaspillée. Pouiquoi aucune armee anglaise no s'est-elle portée au secours de la Belgique? Je suis, Messieurs^ Votre solliciteur affligé, (Un blessé d'Anvers.) Londres, 6 décembre. — La dernière liste des pertes contient les noms de 41 officiers et de 700' hommes. . —>> *B-yG>—< BULLETIN BULGARE Sofia, ü décembre. (Bulletin du 3 décembre.) Après la déi'aibo écrasant© que les Serbes avaient essuyée, le £9 décembre, près de Prizrcnd, les débris de leur armée se sont retires vers D schako va et, en suivant le cours du Beli Drinis, vers Dibra et Skutari. Nos troupes ont continué la poursuit© des Serbes dans les deux directions. L© 3 décembre, celle de nos colonnes qui poursuivait l'ennemi le long du Beli Drinis, a rejoint les Serbes, qui occupaient une position sur ia rive gauche ue ia Ljuna. Les attaquant avec energie, elle les dispersa et ies obligea à battre de nouveau en retraite. Celle-ci a vit© dégénéré en débandade. Les Serbes ont abandonné, en cet endroit, 1ÜÜ canons et obusiers, ^00 automobiles, une énorme quantité de matériel de guerre, 150 fourgons du train ainsi que des uniformes et autres objets d'équipement en quantités telles que la route suivant le Beli Drinis s'en trouve barrée aux environs de Kula Ljuna. Dans la direction de Dschakova, ies troupes serbo-monténégrines se sont retirees et ont évacué Dschakova à l'approche des nôtres. L'ennemi a abandonné, ta aussi, b' canons. Notre colonne 1 a poursuivi vers Dschakowa. D'après ce que disent les prisonniers, le roi Pierre l'ut obligé de se faire porter sur mie civière, le sentier longeant la rivière Drina à l'ouest de Kula-Ljunu étant impraticable même pour les chevaux. y~4s>+±~'-\'■ BULLETIN AUTRICHIEN Vienne, b' décembre.(Communiqué d'hier) Front russe i Duels d'artillerie purement locaux. Fronl italien : Hier, sur le front de l'Isonzo, les Italiens se sont contentés de nous canonner avec plus ou moins d'énergie; près d'Oslavija seulement, ils ont tenté, nuit et jour, des attaques isolées, qui furent toutes repoussées. Sur le front tyrolien, l'artillerie ennemie a déployé une activité assez vive contre le secteur fortifié de Lardaro. Front du Sud-Est : Un engagement d'unecertaine importance vient d'avoir lieu prèsdo Lselebic. Le:uégrins ont été rejetés sur la frontière par un détachement venant de Foca. Au sud de Plevije, nos troupes ont repoussé de violentes contre-attaques monténégrines. Parmi le matériel de guerre capturé ù Plevije, il y a un million de cartouches et 100 châssis à munitions d'artillerie. Au sud de Novibazar, nous avons fait, hier encore, 000 prisonniers. BULLETIN TURG Constantinople, 6 décembre. — Le quartier général mande : Sur le front de l'Irak, nos troupes, après avoir fait 25 kilomètres le 2 décembre, ont continué la poursuite de l'ennemi en pleine déroute. La localité de Bagh Kalé, au sud-ouest de liuleL-Amara ia été occupée par les nôtres. Nous y avons capturé le remorqueur ennemi EL s aven, ainsi qu'une allège de 250 tonnes, chargée de vivres et de matériel de guerre de toute sorte. Nous y avons fait aussi quelques prisonniers. Le nombre des prisonniers faits en une seule semaine est de 8 officiers et 520 hommes. La canonnière Firiklesse capturée dernièrement a été débaptisée et s'appellera désormais Selma Pak, parce que les Angolais avaient tué les six desservants du tombeau de ce saint, petit sanctuaire situé près de la localité du même nom. Sur le front du Caucase, rien de nouveau. Sur le front des Dardanelles, les canonnades habituelles ont été entretenues pax les batteries de terre et de mer, mais, grâce aux énergiques ripostes de notre artillerie,, elles sont restées sans effet. Près de Kemikli Liman, un transport de l'ennemi, atteint par nos obus, s'est échoué, tandis qu'un torpilleur a pris BULLETIN FRANÜAZS Paris, ie 4 décembre (15 heures). — Nuit relativement calme. Quelques obus de gros calibre ont été lancés à l'est de Grenay et dans la région de Sapigneul. En Argonne, nous avons fait sauter avec succès une mine près de Vauquois. La pluie torrentiel ie a gêné le tir de l'artillerie. Paris, ie 4 décembre (23 heures). — Le mauvais temps continue a gêner les opérations. Canonade intermittente sur divers points du front. On signale quelques contacts de patrouilles en Artois. Lutte de mines assez vive en Argonne, à la Haute-Chevauchée et aux E far ges. En Wœvre, notre artillerie, par un tir très bien réglé, a démoli une grosse pièce qu'un oDseavateur avait signalée pres de Woinville, à l'est de Scànt-Mikiel. Paris, le 5 décembre (15 heures). — Rien à ajouter au communiqué d'hier. Paris, ie 5 décembre (23 heures). — Au cours de la nuit, l'activité de l'artillerie a été intense de part et d'autre. En Belgique, notre artillerie a exécuté des tirs eiucaces sur ies boyaux de ia région de Het Sas, où l'on signalait des mouvements de troupes ennemies. En 'Artois, nos batteries ont riposté avec énergie à un bombardement violent de nos tranchées au sud-ouest de Loos. Quelques obus incendiaires ont été jetés sur Arras, sans grands dégâts. Entre Somme et Oise, nos engins de tranchées ont détruit des postes ennemis au nord de Heroécourt et un abri de mitrailleuses sous coupole devant Tilloloy. La lutte de mines se poursuit à notre avantage dans la région de Frise, au bois Samt-Mard, à l'est de Tracyle-Val et sur les Hauts-de-Meuse, aux Efarges. BULLETIN RUSSE Petrograd, 'à décembre*. — Du grand Etatmajor : Depuis Riga jusqu'au Pripet, pas de changement. Dans la nuit du 2 décembre, nu, après des préparatifs d'artillerie intensifs,; attaqua .a viert» station de PuuczerewicZy au sud-ouest de Rafalowka (Ö ian.) sur la rive gauche du Slyr. Nos forces furent d'abord repoussées, mais le soir, vers 7 heures, elles rétablirent la situation et reprirent ia station précitée. Sur ia rive gauche du Styr., près du village de Semky-Siyr, au deià de Çzarjorysk (i4 km.), notre artillerie, par des feux concentriques eiucaces, infligea des pertes sérieuses à l'ennemi. Sur lo front, en Qalicie, au sud de NowoAlexinice (35 km. au nord-ouest de Tarnopol), notre artillerie a dispersé d'importantes concentrations de troupes autrichiennes. Des attaques ennemies contre 1© village de Brykuta, à l'ouest d© Trembowla (lo km. au sud-ouest), ont été repoussées 1© 2 décembre ; il en a été d© même d'attaques contr© Janowka, au nord-est d© Buczacz (9 km.). >■■■afl»-»a»--<■ ' ■■■' ~' BULLETIN ITALIEN Rome, 4 .décembre. — Du généralissime italien :. - .On signal© des engagements d© patrouilles dans ia région de Tonale, où des détachements ennemis ont été refoulés près d© l'hospice San Bartolomeo, et dans la vallée de Ledao, où un© attaque ennemi© contre la position qu© nous avons conquis© récemment, au nord de Pre, échoua. Sur les hauteurs du Mrzli Vrh, des masses compactes d'infanterie ont attaqué nos tranchées, par bonds successifs, après d© très violents préparatifs d'artillerie d© tous calibres. Malgré 1 effet meurtrier de notre feu précis et accéléré, des groupes ennemis pénétrèrent çà et là dans nos lignes, mais ils en furent bientôt chassés après un violent corps à corps. Après une lutte acharnée, l'ennemi a abandonné plus de 500 tués et 131 prisonniers, parmi lesquels trois officier.-.- Dans 1© secteur du Monte San Michèle, dans le Carso, quelques tentatives d'attaques ennemies ont été repoussées. Sur i© restant du iront, la situation est inchangée. LES POUKPÂULERS EN uUECE Le Times mande d'Athènes à la date du 5 décembre : Les ambassadeurs anglais et français ont rendu visiteà M. Skulidis. L'entretien a duré plus dune heure. Le but de la visite était d'annoncer la remise imminente d© la réponse d© ia yuadruple-Entente, qui est rédigée en termes conciliants. LA CONFERENCE DES ALLIES A CALAIS Reuter mande officiellement de Londres : Les ministres anglais Asquith, Kitchener et Balfour ont, aujourd'hui, 4 décembre, une conférence à Calais avec le ministre fra içàis Briand, le général Galiiéni et l'amiral Lacaze. Ils sont retournés, le soir même, en Angleterre. LE DISCOURS DE M. SALANDRA A LA CHAMBRE ITALIENNE M. Salandra a déclaré : (( En ce qui concerne La situation internationale, les déclarations de M. Sonnino ont été absolument claires. Il n'est pas de l'intérêt du pays d'être mis au courant d'autres détails. Le gouvernement se rend parfateneat compte du caractère seric-ux de la situation et de U nécessité de réaliser les efforts incessants, avec union. » La conhance en la victoire imaie n'est nullement ébranlée. » M. Salandra a ajouté que les énergies morales et matérielles, dont la participation très active est ia .pius nécessaire pour obtenir ia victoire, ne feraient pas défaut. « Il ne peut être remédié aux conditions regretta oies de notre intériorité topographique que par une guerre victorieuse, qui ne nous assure pas seulement la sécurité de notre pays, mais également la prépondérance de notre civilisation. Ce droit a imposer noire civilisation sans exclure l'influence des peuples qui ont droit à une sortie sur l'Adriatique, nous r^ par suite de la supériorité de notre pays, du territoire et du peuple, et par suit notre haute et ancienne culture. » (Vive approbation.) M. Salandra a reconnu qu'on doit accorder dès maintenant ies soins à ia situation économique future. On doit s'y préparer par une étude appropriée. Mais chacun reconnaîtra que la meilleure préparation économique est la victoire. Si les événements "ont rendu nécessaire la réduction de la liberté de la presse, la Chambre reconnaîtra que le gouvernement n'a fait usage de ses pouvoirs extraordinaires que dans une mesure restreinte, attendu que ie pays a gardé ie calme d'une manière admirable. La censure ne sera pas un instrument destiné à mettre le gouvernement à l'abri de la critique. L'orateur s'est réjoui d'avoir pu établir, personnellement, que le peuple italien, dans toutes ses classes, est persuadé, beaucoup pius qu'au mois de mai dernier, de ia nécessité et du caractère juste de la guerre, et qu'il se montre prêt, du fait de cette conviction, à faire tous ies sacrifices nécessaires pour la continuer. « Notre manne, a continué M. Salandra, est à la hauteur de la tâche qui lui est assignée, et ia poursuivra avec bravoure et avec conscience. (Approbation.) Les peuples de l'Adriatique savent que cette guerre est particulièrement ia leur. Par le fait, ils envisagent avec tant de force et de calme les sacrifices inévitables de cette guerre. » *** .Un© dépêche d© Rome, datée du 5, est conçu© en ces termes .: L© député socialiste Lucci a prononcé hier, à la Chambre italienne, un discours véhément ; ses accusations contre 1© Cabinet ont fait une impression profond© sur tout© la Chambre. Sans l'épargner, M. Lucci a déclaré ouvertement au gouvernement qu'il a presque mis en jeu l'existence d© l'Italie par son manque de perspicacité et sa légèreté. L'histoire jugera les jours néfastes de ia déclaration d© la guerre, quand les Italiens seront devenus plus capables d© discernement. L'orateur s'est tourné, avec véhémence, contre la yuaduple-Eiitente, qui a dupé l'Italie. La vérité est que la Quadruple-Entente n'a pas une direction et un© volonté uniques, attendu qu'elle est déjà maintenant déchirée par des intérêts contraires, qui se montreront demain plus profonds et plus dangereux encore. La vérité est que les puissances centrales et non ia Quadruple-Entente ont actuellement le dessus. Le discours est vivement approuvé par ie parti socialiste. Il est significatif que ia majorité n'a interrompu l'orateur à aucun moment et qu'elle l'a même applaudi à plusieurs reprises. LE VOTE DE CONFIANCE Le PARLEMENI'ITALIEN L© Corricre délia Sera mande de Rom© : Des 470 députés italiens, 450 ont voté.20 députés ne prirent pas part au débat, pour raisons de santé ou par suite d'absence d© Rome. 44 socialistes volèrent contre, ainsi qu'un diste indépendant Giucomo 1 un et le catholique Miglioli, tous les autres votèrent pour : La droite et 1© centre avec leurs partis, Pextrêmegauche, ies radicaux, les réformes soeiaiistes et les républicains. Avant ie vote, environ 10 députés ont quitté ia salle, y compris Capeili, Aguesi, Tebrico, Cerri, Giordano, Faicioni et Caragnari. Ce dernier étaitparti à eause d'un incident sans importance qu il avait eu avec le président, au cours de ia séance. ENTRETIENS DIPLOMATIQUES A ROME M. Sonnino s'est rendu ù la Consulta où il a délibéré avec les autres ministres sur les informations reçues d'Athènes. L'ambassadeur de Grèce, Coromilla, est venu également à la Consulta et a conversé longuement avec M. Sonnino. L'ambassadeur russe, baron Giers, et l'ambassadeur anglais, sir Kennel Rodd, ont participé à ces entretiens. LE PROCHAIN CONSISTOIRE Le Petit Parisien annonce que le cardinal Bourne, archevêque de uWestmunsler, parti pour Rome, est chargé d'un© mission spéciale auprès du Pape. * * * De l'agence Stefani : L© Pape a reçu en audience privée, l'archevêque d© Cologne, cardinal von Hartmann. LE GENERAL FOCH On mande de Genève : D'après une information de Paris, le général Foch, commandant les troupes françaises en Flandre, assumera, sans en avoir le titre, les fonctions d'inspecteur général ces armées françaises qui opèrent sur le théâtre occidental de la guerre. De cette façon, le général J offre ne serait plus astreint à de nombreux déplacements et pourrait rester en rapports suivis avec le général Gaiiiéni, ie maréchal French et le représentant militaire permanent du Tsar. l'armee grecque et les Ejections Le roi Constantin a envoyé à l'armée un ordre du jour, où il assigne comme devoir aux généraux d'engager les soldats à s'abstenir de toute politique au cours des prochaines élections. Un soldat ne peut s'occuper de politique. 'Tout soldat doit se pénétrer de cette idée qu à chaque instant il peut être appelé à remplir son devoir; il ne doit songer constamment qu'à cette chose. L'OCCUPATION DE MILOS D'après des informations d'Athènes, les navires grecs, en vertu d'un avis du ministre grec des chemins de fer, ne peuvent pius pénétrer dans l'île de Milos, qui est occupée par les Anglais. TRANSATLANTIQUES-HOPITAUX D'après une dépêche de Londres, l'Aquin lania et le Mauretania, les deux transatlantiques de la Cunard Line seront utilisés pour le service d'ambulance entre Liverpool et les Dardanelles. ENVOI D'OU AUX ETATS-UNIS La semaine dernière 17,175,000 dollars d'or et 2,300,000 dollars d'argent, provenant des Alliés, ont été importés aux Etats-Unis. 101,000 dollars d'or et 1,815,000 dollars d'argent ont été exportés pendant 1© même laps de temps. NOUVEL ECHANGE D'INVALIDES Le À', à'. C. mande de Flessingue : Mardi 7 et mercredi 8 décembre, se fera un nouvel échange d'invalides anglais et allemands. Les Anglais partiront le mardi de Flessingue et les Allemands y arriveront le mercredi. LE ROI FERDINAND A N1SCII De l'agence télégraphique bulgare : Le roi Ferdinand est allé à I\isch samedi, en compagnie du maréchal de ia Cour, général Savoiï, et d'autre dignitaires. 11 est descendu dans l'ancienne demeure du pnneehéritier Alexandre. Après s'être rendu dans ies divers bâtiments ou avaient été transférés ia Skouptchina et les ministères, le roi est rentré à Soda. 11 a distribué des cadeaux, en cours de voyage, aux ouvriers attachés k la ligne de chemin de fer. L'EXPEDITION PACIFISTE A L'AMERICAINE L'Agence Reuter mande de New-York que le steamer Oscar il, amenant i'expéuition pacifiste Oscar Fards, a levé l'ancre, dimanche. 11 emporte 140-participants, dont 54 correspondants de journaux et trois opérateurs de cinéma. Aucune personnalité américaine notoire ne se trouve à bord. (Trois opérateurs de cinéma 1 Nous ne doutons plus que l'expédition pacifiste Fords naît d'excellentes « yues » 1 — N. de la R.) LE SUCCESSEUR DU GENERAL JOFFRE Le correspondant, à Paris, du Berlingske Tidende (journal danois), annonce : Ai. Briand a déclaré que le gouvernement n'a pas l'intention provisoirement, de désigner un© successeur au général J offre, au commandement du front français. LA FLOTTE JAPONAISE DU PACIFIQUE La troisième ascadr© japonaise, stationnant dans les eaux chinoises, serait considérablement renforcée. On explique cettemesure par le fait que l'extension de l'influence politique du Japon dans l'OcéanPacifique exige le renforcement de se =moyens militaires. ___ ^m+tt^<* ECHOS LITTERAIRES, ARTî3TIQli£S ET SCIENTIFIQUES Mort d'un savant, victime de ta science. — Nous avons annoncé, il y a quelques jouis, la mort du DrBorger, directeur de l'Institut Pasteur de Vvetevreden (Indes néerlandaises). Un téiëgranu Reuter de Batavia nous apprend aujouid nui q; M. Borger est mort de la peste, contractée au eours d'expériences de laboratoire laites précisément par le savant pour oombaUre le terrible üómu qui dévaste le temloine des -Indes. # * * Mort d'un compositeur. — On annonce de Faris la mort de Samuel Rousseau, compositeur connu. Né à Neuvemaison (Aisne; le 11 juin 1853, il uivit les cours au Conservatoire de Paris, remporta en 1878 le goand prix de Rome, puis le pris Creusent, et en 1831, le prix de la viile de Paris. Il dirigea pendant plusieurs années la ma;Irisé de l'église Sainbe-CloUlde et les chœurs de la Société des Concerts du Conservatoire. Son œuvre capitale, la Cloche du Rhin, drame lyrique en trois acU-s, fut représentée à l'Opéra le 8 juin 1895. Outre des composition religieuses d'»ia caractère très personnel, on lui doit deux «.utres opéras : Dian&réli, représenté en 16Ti, eA 41 a preantet «A &** «n 13G&-

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