Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 20 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5m6251gk1r/
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23e ANN E. — Série nouvelle WYiinf».. muwmwtmm; — N*538 Le numéro: 10 Centimes (5 CSMT3MES AU FHCBNT) Mardi 20 Juin 1^16 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, me da la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 Directeur : FEftMS tyEURÀT . Toutes les communications concernant fa rédaction doivent être adressées 28Ur, rue do la Bourse, Le Havre. LOMDON OFFICE! 21, PANTON STREET Leicester Square, S. W. LE XXe SIÈCLE QuoticSien fcïeiye paraissent eu l~tovre ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: 0 fr. 40 la ligne Petites annonces 4° page: 0 fr. 30 la ligna Les petites annonces sont égalemen reçues à lo Société Européenne cîe Publicité, 70 rue- d". la, Victoire, Parts, qui en a le monopole pour Paris. gmaaM^wp»aii,iiii—il ntammBOÊÊiamammmmmmarmBtsam k responsabilité administrative st, les sanctions »c« Nous écrivions, il y a quelques jours, après M. Charles Hirmbcrt notamment, que la responsabilité individuelle et effective, (fondement et condition de toutes les entreprises industrielles et commerciales prospères, n'existait, chez les démocraties modernes, ni dans le chet des ministres, ni dans le chef des députés et sénateurs, ni dans le chef des fonctionnaires publics. La revue Le Correspondant, du 25 mai, publie une très intéressante étude, où M. Biard d'Aunet démontre, avec un luxe de preuves qui provoque tour à tour chez ie lecteur r«*imi,ration et la stuipèur, cette vérité redoutable qu'il faut pourtant regarder en lace. Les conclusions de M. Biard d'Aunet ne valent pas toutes polir la Belgique, mais la .Kefcii-que peut en prendre une bonne part. Pourquoi, indolents en temps de paix. trbuve-l-on les fonctionnaires insuffisant^ r-n temps do guerre ? C'est qu'à peine saisis par l'engrenage administratif, ils sont devenus des mandarins prisonniers dans leur mandarinat. Expliquons-nous. Ce qui caractérise le mandarinat, c'est la. possession assurée d'une situation offlciel-ie acquise à le. suite d'un examen ou d'un concours où le candidat a dû faire preiuive d'un effort de ttvémoire plus ou moins considérable. Inscrit. dans les cadres, le jeune mandarin est dé sonnai s à l'abri des fâcheux hasards. Ayant émargé une fois, il émargera tout.: sa vie. S'il ne commet des fautes énormes, sa sécurité ne court point, de risque. Même H peut compter sur un avancement régulier, «ar il est admis dans le mandarinat que quiconque s'est montré médiocre dans uin emploi inférieur pendant un certain nombre d'aimées est, de ce fait, qualifié pou1' remplir un emploi plus élevé. Si, dédaigneux des situations fout à fa.it subalterne^ le candidat veut affronter les épreuves les plus difficiles, celles qui donnenl ta.ceés à telle ou telle école, afin d'occuper un certain rang i'l*o son début dans 'e nmn-<Ja.rinat, il doit éliminer de ses études toute connaissance ne conduisant pas au résultat. Du jour où il est classé dans sa profession, un changement complet se produit dans sor existence. On ne lui demande plus que de îvi3Siduité. Cependant, le fonctionnaire dont de quelque ambition doit acquérir l'esprit mandarin. L'exemple des anciens et le souc: de ses intérêts con-cauirent à l'en imprégner. Cel esprit, que dans les ministères on appelle n l'esprit de la maison » et ailleurs esprit de corps, se signale par un profone respect de l'organisme officiel dont on fat partie et une parfaite indifférence pour It ■rendement utile «le cet organisme quant ar profit que le pays en pourra retirer. Ces' A. lui qu'on doit l'impossibilité de faire col laborer deux ministères à un même travail L'esnrit mandarin est un esprit d'isolemem collectif. II redoute le contact avec le mond< extérieur. 11 élève entre le mandarinat et lf nation, qu'il appelle « le public », des bar ri ères infnanch.issja.bles : çt dans le médita riroat même construit des cloisons étapehes destinées à prévenir la circulation des idé°s, la connaissance des faits, afin de rendre illusoire toute tentative d'union des bonnes volontés ou de coopération des capacités. La. réforme des mœurs politiques est 1( point de départ obligatoire des réorganisa tions nécessaires. Elle imposera au gouyer nement le devoir de trouver l'objet de 1 organisation dans le domine des réalités économiques. Et quand <• itte transpositior aura été faite, les joui'» i i mandarinat se (•ont. comptés, parce qp® .e principe de le responsabilité effective des fonctionnaires s'introduira dans l'administration. Une administration publique, disait, il j a quelques semaines, un ministre français, doit, fonctionner comme une maison de commerce bien tenue. Le commerce exige ur stage d'essai ; il distribue les fonctions après s'être assuré de la compétence. Enfin, il se réserve toujours la faculté de mesure! la rémunération des services à leur valeui et le droit d'v renoncer s'ils sont jugés in, suffisants. L'exercice de ce droit est réci proque. Le désir d'accroître son importance auj regards du public, celui d'occuper les tôtu-ladres d'emplois créés sans utilitlé appréciable ont encouragé le fonctionnarisme i multiplier los formalités adminis.ratives e la paperasserie. Il faudra donc établir la responsabil.it-personnelle d'os employés, étendue à la qua lité et à l'utilité des services ayant pou: sanctions le renvoi au la rétrogradation i un emploi inférieur. Ces sanctions, a.uiour d'hut, n'existent que théoriquement, l'irres ponsabilité est universelle dans l'Etat. Pour restituer à l'ordre social les <Vner gies qu'il a perd ces i! faut combattre : 1° 1; centralisation excessive, la tyrannie qu< les administrations centrales exercent su: las services de. l'Etat ; 2° l'enyahissemen de l'ètatisme, ennemi des initiatives -pri vées. L'extension abusive des attribution' et des ingérences de l'Etat n'es: pas sente mient une hérésie économique, c'est lâche minement vers un despotisme sournois anonyme, collectif, s'abritant derrière ii meismie de la légalité. C'est en un mot la d éafiscation progressive des liberté: publiques : 3° l'irresponsabilité cwivran les ÎKigligenoes, les défaillances et les par tia.litéis de tout ce qui exerce une fonction on groupe ou isolément, du haut en bas < la hiérarchie officielle. Rappelons q>je. même _ en Allemagne sous un régime -où la représentation natio na'c nie possède qu'une faible autorité et oi .la centralisation administrative est tri-, puissante, l'Etat laisse encore à l'individu « dans le domaine économique », une ass* large indépendance. Et pourtant, si admira Me que so;t .'l'organisation allemande, fou dée sur la suppression de l'esprit c.ritiotn et le fétichisme de l'Etat, nous ne pournion: commettre de faute plus grossière qu'en h prenant porr modèle. L'Etat allemand es devenu un « Maître suprême ». incarné ci un» personne dont l'attribut principal n'es ■ni la raison, ni t'i.nsTiir-ation, ni la supério rité, mais- la force. L'Allemagne, en dépi de quelques apparences, n'est qu'une im sconse usine à tout fabriquer, y compris li patriotisme, dirigée par l'Etat, organisé! par l'esprit de subordination. i Cette conception répugne à notre caractère.* * ± L'application du principe de reaponsabili-1-6 intvodiii'te dans l'administra Lion l'ran-çase sera le plus puissant -auxiliaire de l'esprit d'organisation dans sa lutte contre-l'é-tatisme. On est moins prompt aux entrepi'i-S'L'-S et moins obstiné à conserver des directions quand on sait qu'il faudra répondra des conséquences. Un ministre ne saurait être rendu responsable de tout ce qui se passe dans son administration. H faut, donc qu'il y ait des responsabilités au-dessous de lui. Dans la pratique, l'ôlnt de fait n'est point l'absence totale des responsabilités, mois l ^.bsen.^e de sanctions favorisée par un système. Il faut que la responsabilité puisse A!.re fixée ;. pour 'cela, il suffira d'organiser les -xvrvices die telle sorte que clique fc-nction-••■■ai,pe a (pn.rtir d'un cert-iin degré, « possé tnnt ses attributions propres », plus "•( i oins étendues, n'ait en dehors de celles -i. vis-à-vis de ses inférieurs directs, qu'un levoir de surveillance ci die conseil.surveil-nce dans le courant hai>iiuèl du service, ■onseiil dans les cas particuliers sortant de a pratique ordinaire Ce système, si logique,transforme en fn-v.aal intelligent Les mopotones occupations le la biureti-ucraiâe. Il n'est pas impratica-Me puisqu'il fonctionne depuis plus d'un liècle en Angleterre. Chez les Anglais, il y i une responsabilité chaque échelon. T.e •itoyen auquel un dommage a été causé peut, poursuivre on répnrrelion l'employé inssi. S'il s'agit d'un intérêt public au lieu l'un intérêt privé, la responsabidité est 'a même. T/A n.gleterre. : tou tefois avait fait quelques •ias dans la voie de l'étotiamé. Elle en est v-ien revenue depan-s ln s'iierre. Maurice des Ombiaux. las tenîgtivGS Mm à Iliyersiîa Se Gant! »0't Il parait, qu'en vertu d'un arrêté de von Bissing, l'Université de Gand, flamandiisée par décision boche, s'ouvrira en octobre' prochain. Un sieur Hoffmann, professeur de mo-ratet (!•!) - et Luxembour.^ois dyorigine, en aurait accepté le rectorat. Encore 1111 bonhomime que nous ne retrouverons pas en Belgique, au retour ! LES MAGISTRATS BELGES VICTIMES DES BOCHES —0— Encore trois d'entre eux frappés pour avoir fait leur devoir La magistrature belge, dont les membres n'ont, pas uessé de resnp.ir avec abnégation et patriotisme la tâche difficile de rendre la Ijusitiice stuis le régime allemand, est en butte aux mesures les plus vexatoires. Après M tScnoj'U,, vice-président du tribunal de lr® instance d.e Bruxelles; MM. Wolcffe,' juge d'instruction au tribunal de première instance de Liège, et Préherbu, juge de paix à Schaerbeek, viennent d être suspendus de leurs fonctions. M. Wouters, substitut du procureur du Roi à Gand, a été déporté en Allemagne. L'exercice des fonc-tioais judiciares, la liberté, l'indépendance du magistrat sont entravés, par l'arbitraire | du pouvoir occupant. L'internement de M. Wouters est, à cet égard, particulièrement, caractéristique. \1. Meert, professeur à l'Athénée de Gand, créateur, sous la protection des occupants, d'une œuvre d'assistance aux prisonniers belges destinée à susciter des Oi visions en-ire nos nationaux, avait, sans l'autorisation de l'autorité communale, orgar.isé une collecte à Gand. Le parquet, chargé de la poursuite des infractions, a mis M. Meert en prévention conformément aux prescriptions de i'arrêté du 22 septembre !S23. L'autorité allemande est intervenue aussitôt. M. Wou-. ters a été envoyé en Allemagne. Les vexations dont les Belges sont victimes ne font que croître. Les perquisitions, les saisies, les arrestations arbitraires et les condamnations prononcées par es conseils de guerre allemands se multiplient, sans parler des procédés inqualifiables dont nos compatriotes) sont l'objet. Malcxé tout, le peuple reste calme et. t goma'lle.ur. Il attend avec confiance l'heure des réparations. : La sa"ié de M. Max est bonne - et son moral meilleur encore Il y a quelque temps que nous étions sans 1 nouvelle du vaillant bourgmestre de Bruxelles. Celui-ci n'a plus le droit d'écrire à sa ' guise. Hier matin un de nos amis a reçu en ' effet de lui cotte lettre : n Ma correspondance, qui avait pris des ; proportions fantastiques, est devenue beaucoup moins importante. Je n'adresse plus en Belgique que deux lettres par mois et il ne ; m'àrrive de Bruxelles qu'un courrier très intermittent..1 ; i s heureux de pouvoir te dire que ma santé reste intacte, u Ma confiance aussi ». Vingt mois de prison n'ont, on le voit, altéré eh rien la foi patriotique et les espéran-L ces de ce vaillant entre les vaillants. : Four Is " hsaie " ds aos s'oiafs 1 , Incessamment, s'ouvrira à Sanvic, dans ' un superbe local mis à la disposition dru comité que préside Mme Renkin, par l'ad-mi-, nistralion municipale de^cette commune, un i Home pour nos soldats €n congé, | Les -organisateurs seraient pj.rticuiière-i ment reconnaissants aux lecteurs du XX° 1 Siècle oui pourraient faite au Home la Ubé-t 1-alité de quelques jeux : jeu- de jacquet, de - cartes, de dame, d'échec ; jeu de quilles t pour jardin, plaques de gramophone. Et si. par hasard, l'un d'eux possédait, > quelque .piano mécanique qui l'impcrtuire-■' rait, il mettrait en joie les futurs et si intéressants locataires du Home. PENSÉES ® ® e LA NEUTRALITE PERMANENTE 1 EST UNE SSRVITUDE DE DROIT ' PUBLIC, UN MAUVAIS CADEAU DE LA CONFERENCE DE LONDRES, UM CADEAU QUE DE L'AVIS DE NOMBREUX MEMBRES DU CONGRES NATIONAL LA BELGIQUE EUT DU REFUSER SI ELLE L'AVAIT PU. Lieut.-général BRIALMONT. (1882. Situation Militaire de la Belgique! liB portrait itacarilMlffleiwf ; pr is pïiaips ytasti, —)i0«—' Nos lecteurs se rappellent que lors d>. son voyage à Rome le cardinal* Mercier a accorde au peintre Besnard quelques séatn-côs où le grand artiste français a cou,moi. ce de peindre un portrait du grand prélat belge. M. Ilenry Cochin viont- de consacrer Ua.ns la « lle\ue Hebdomadaire » (n° du 3 juin) à ce tableau un très intéressant article qu'on lira avec plaisir : Tout est contraste. Pour finir, Besnard a entrepris de peindre le cardinal .Mercier.Son tableau n'es' pas terminé, mais avec une grâce amicale dont je lui sais un gré infini, il a bien voulu faire pour moi une rapide mais superbe esquisse. Je me réjouis de la faire connaître aux lecteurs . de la « Revue hebdoma-doire ». Ayant devant lui le grand Cardinal, plus que jamais Besnard a voulu faire du périrait un tableau d'histoire. 11 a raconté au monde à venir le sanglant et sublime martyre de la Belgique, en même, temps qu'il perpétuait l'image du prélat catholique qui a,été son infatigable ohampion. C'est une merveilleuse pensée. Le Cardinal est sorti de la Belgique captive, et il y est rentré. Devant son autorité morale, la force a cédé ; on sait avec quelle dignité simple, quelle finesse aussi, il a su se diriger parmi les fureurs et les rusés. Il est venu à Rome, précédé de la lettre solennelle de protestation de l'épiseoipat belge, témoin sacré lui-même des crimes que cette lettre avait flétris. Il est venu s'incliner et demander justice, devant le représentant du Dieu de justice Puis il s'en est retourné, calme, ('ans son pays, dans son diocèse, dans cette Belgique héroïque, qui supporte l'oppression, la prison, la fusillade, dans la foi et la sereine espéra n-je. C'est au cours de ce célébré voyage que Besnard a pu entrevoir le cardinal Mercier, s'entretenir avec lui, .prendre des indications et fixer ses traits. La vision est d'une noble simplicité. Le Cardinal est debout. Il est très grand presque un géant, un peu voûté, la tête pe-ite. L'œil est profond, grave et doux, ombragé par des sourcils qrui, comme les cheveux, sont d'un bJond grisonnant. L'ait i tmde est celle de la résolution calme. Il tient dans la main droite sa plume, et de l'autre un manuscrit : c'est- sa fameuse lettre pastorale, celle qui, l'an passé, .releva tant de cœurs et fit couler tant de larmes. I-e teint du visage est coloré. Le costume est peint, aussi de tons soutenus, la soulant-nodre, liserée et boutonnée de rouge. Le manteau card'inailioe est d'un rouge corail très vif Ces détails, que me donne le pein-tir-, sent nécessaires pour Lien concevoir l'ensemble extraordinaire et saisissant du tableau. La figure que j'ai décrit» est le centre d'une grande composition. Le Cardinal es dans une salle dont une grande baie s'ouvre à sa gauche ; par cette baie, on découvre une ville qui brûle : c'est Louvain, où le Cardinal a enseigné tant d'années Des nuages die fumée s'élèvent de l'incendie : quelques volutes se répandent jusque dans la salle, et sur leurs blanches teinies, apparaît, dresse, tout vivant, tout sanglant, celui-là vers lequel monte la prière de la Belgique et l'appel die son apôti e,.\'otrc-Sei-gneur Jésus-Christ lui-môme, cloué 6ur sa croix et couronné d'épines. Ce n'est pas la première fois que le peintre Besnard, .par une heureuse audace, a >sé introduire le Christ lui-même, souffrant m triomphant ,dans une composition où il voulait exprimer la souffnamce, la charité. 1 rédemption. C'est la plus grande beaiuti les scèn«s pein.es à l'hôpital des onfants à Beirck^sur-Mer. Dans le tableau qui s'achève à Rome cette année, on prévoit quel pourra être l'effet mmoiise de* cette représentation doulou eu.se, de cet appel direct et vivant au Dieu -lu Calvaire. Le Christ, très pâle, étend le mas derrière son serviteur pieux : de se >ra.s étendus tombe une immense bénrd.ie-•ion. La tète est douloureuse : 'a bouche -uiverte, prononce les paroles d'angoisse. • t'est l'heure du « Sdtio », ou du ,1 Lammc Subaotliani ». Presque l'heure du Tombeau C'est la veille de la Résurrection. » La « Revue Hebdomadaire » n publié en même t.emvs dé.l'esquisse de Besnard une remrod'iicjtion qui juisl-if-e les él'oges de M. I lein-ry Cochin. On prouve vraiment no Ire «'rand Cardinal dans une des atti'-ud...,--tume de prendre lorsque partent en public qui lui sont familières, celle qu'il a aonou-il insiste sur une pensée qui lui est chère. L'envoi du pain à nos prisonniers !)0« ïfc Comité central de l'œuvre d'assistance aux prisonniers beiges en Allemagne nous fait savoir aue l'interdiction d'envoyer du ! nain aux prisonniers belges en Allemagne ! nar colis individuels s'applique uniquement aux soldats sous-officiers et civils, et ne j coûcem» en rien les officiers P'Uir lesqueis ; le pé«iime antérieur reste en vigueur. 1 11 est, donc permis, comme par le passé. sonniers en Allemagne, par simples colis individuels. wbw 11 III I—IIOTIIIf—TTilTH "Bb tels lionnes \ ie pirat êîre yainens"? écrit un journal suisse en parlant de nos soldats »0« J Le rédacteur de la Gazette dfi Lausanne j jui vient de visiter le front belge a terminé numéro du 12 juin), la série d articles <, ,'r7 ni a consacrée par un nouvel hommage à l'héroïsme de nos soldats. Aous sommes 'leureux de le reproduire ici : Ramscapelle fut la dernière étape cl' non voyage sur le front belge. J'avais pt. 1 ,'oir toutes les runies intéressantes, mai-lombien navrantes, de ce qui reste de la Belgique et j'avais pu constater de 111c H-opres yeux dans quelles conditions i aînée du roi Albert ôpoosait une barri 1. , nfranehissable aux soldats du Kaiser. / ONE VJSiTE A L'HOPITAL Le lendemain de ma visite à Ra'mSctape! e, mon guide me reconduisit à La Panne 3Ù je devais terminer mon enquête par h rasite de l'hôpital de l'Océan, ancien hôtf transformé en ambulance, où des -médecin-t>elges et français arrachent chaque joui i la mort les soldats frappés par les bal tes ennemies. Cet hôoital est aménagé av e jn soin tout spécial. Grâce à l'appui de personnes charitables, des transformation: v sont effectuées quotidiennement et le blessés s'y trouvent véritablement trè-bien. II né m'est pas oossible d'entrer dan-les détails de l'aménagement de cet immen se lazaret, mats je dois dire pourtant que l'organisation du service sanitaire belge n laisse rien à. désirer. Autour du bâtiment principal, des salles spéciales ont été cons truites en planches et c'est là qu'on reçoit les soldats. Ce sont de vastes locaux, très bien éclairés, très proores, où les lits s'alignent à côté les uns dos autres, attendant les malheureux qui viendront les occuper. Les lies de réception, d'opération, le? salons, la chapelle, toutes ces constructions sont aménagées avec août et confort. I.es soldats v sont reçus avec une cordiale amabilité, les médecins, le» infirmiers et les infirmières essayant d'apporter un peu de consolation à ces enfants de la Belgique. l.E STOICïSMF. DE NOS BRAVES Tandis que je faisais ma visite, on m'a raconté diverses anecdotes montrant avec quel héroïsme ces braves supportent les opérations les plus douloureuses. A l'arrière du front, aux heures d'atroces souffrances, le petit soldat fait preuve de la même stoïque abnégation que sur la ligne de feu. Oui, ils sont braves les Belges ! Rien 11e peut arrêter leur fier patriotisme et a,ucune force ne les retiendra d'offrir '•eurs br;s et leur vie à la défense du sol natal dont ils 11e tiennent plus qu'un lambeau. Je n'oublierai jamais la. résolution tenace que j'ai rencontrée chez ces défenseurs du droit. Nulle nari. ie n'ai constata la mo'ndre trace de mécontentement ou de découragement. Par patriotisme, on se tait si une mesure parait iniuste et l'on attend la fin de l'affreuse mêlée ■ il sem toujours assez tôt pour réclamer. Aujourd'hui la seule chose qui importe, c'est de vouer son temps, son ardeur et son courage à la libération de la patrie. Un vérité, de "tels hommes ne peuvent être vaincus. Ils retrouveront, l'en suis cer tain, leur glorieux pays : ils rentreront dan: leurs fovers. Ils auront souffert les mairies plus terribles pour la civilisation du monde et sauront bien arracher, avec l'aide de leurs alliés auxquels ilfc vouent une profonde reconnaissance, toutes les cités qui leur furent arrachées, Anvers, Namur, Liège, Dinant, villes de gloire impérissable où la, guerre a causé des ravages incalculables Sis retrouveront Bruxelles, tous leurs villages et tous leurs biens. Il est impossible que la Belgique ne soK pa.s récompensée de sa bravoure. Depuis bientôt deux ans, ses enfants luttent sans défaillance comblant les vides -pie la mort fa i : dans leurs rangs, perfectionnant leur armement organis rit leurs cadres, créant une artillerie complétant les servees sanitaires. le parc d'aéronautique. Aussi est-il risible d'entendre l'Allemagne officielle prétendre que l'armée belge n'est plus une force qu'elle n'est plus en mesure d'opposer une résistance efficace. Tout au contraire, les soldats d'Albert I" sont là, à leur poste d'honnem-, toujour» gais, toujours enthousiastes, prêts par de nouveaux faits d'armes à convaincre l'ennemi ou'ils ne baisseront les armes que le jour, Datiemment attendu où le gouvrne inent impérial s'avouera lui-mOme à bou: de force i LES SENTIMENTS DU PEUPLE SUISSE En attendant l'heure « qui tout paiera ». nous autres Suisses, nous ne devons pa.--cesser d'aider de tous nos moyens une nation armée pour sauver son indépendance Notre attitude nous valu la reconnais sance unanime des Alliés. Nous avons et. reçu par le rrouve-rnement belge avec une affectueuse délicatesse .oui nous a proton dément touché. Je ne'veux nas dire qu i: n'existe pas en Belgique un certain regrei de ce que notre pays, nrotégé lui aussi pai des traités, n'a pas protesté quand l'Allemagne a violé le territoire belge. Mais or, sait* notre peuple bon, sain et généreu:-Ou'il continue donc à ne ménager ni soi argent ni ses forces pour adoucir, dans ! mesure du possible, le sort des soldat-belles. Prenons pour devise le mot de Val-lotton « le peuple sauve l'honneur » et continuons à être ce que nous avons été. un peuple qui aime la justice et se range du côté de ceux qui souffrent, non seulement pour leur liberté, mais pour la nôtre. Nous avons déjà reçu de nombreuses lettres, dont plusieurs sont touchantes, de compatriotes amis de la Belgiqup qui nous disent ce qu'ils pensent de cette nation héroïque. Ces lettres accompagnaient des offrandes grandes et netites, toujours généreuses oui feront plaisir à ceux auxquels elles parviendront, tilles soulageront des misères, elles adouciront des douleurs, elles nrocureront de la 'oie ou de la distraction aux soldats qui se battent pour la meilleure des causes. Et nous disons à us : Envoyez votre obole ! Le ciel de Bel-que est encore plein d'orage ; notre in-ssabie charité sera dans ce ciel une étoile nie où les Belges liront leur avenir, tout émissent de grandes et de belles espé-mees. mille fois méritées ! » Nous remercions M. Paul Calame, signa-ire de ces lignes, de l'hommage qu'il rend la vaillance de nos soldats. Nous le renierons aiissi des sentiments qu'il nous exrime au nom de ses compatriotes et nous prions de croire eue les Belges apprécient mouvement de généreuse sympathie dont s sont l'objet dans la Confédération lielvé-que.JÎSFAITS DU JOUh 1)011 Le nouveau. ministère italien s'est consli-ié par la collaboration de tous les partis, jcialistes officiels exceptés, et au milieu-de ••ntente générale. Le nouveau chef du ca-inel, .lf. Eoselii 0 déclaré aux journalistes Rome que la direction fondamentale de ! politique ne sera pas modifiée. VV W VV WWt'V Le, démobilisation a commencé dimanche Athènes. M. Slwuloudis a chargé les .ministres de rèce à l'étranger d'entretenir les chancel-■ries des restrictions maritimes cl de s'in-n mer de leurs intentions. AVWWWvlV On apprend de La Haye que le gouvcrne-ient hollandais compte prochainement com-lètement fermer les frontières à t'erporla-ion des vivres de toutes sortes, et cela afin e pallier le mécontentement croissant ex-rirné à diverses reprisas, ces jours der-iers, sous la forme de manifestations popu-lires. contre la cherté des vivres, cherté ni est due, en grande partie, aux immenses xpor.tations faites en Allemagne. Le gouvernement hollandais entend ferler ses frontières et maintenir celle mesure usqu'au moment où les prix reviendront u cours normal. liWVWWM V Un pas de plus vient d'être fait vers la )a<cification de VIrlande.' Le congrès nalio-1 a-liste a accepté les propositions de ,/. Lloyd Gcorrje — Ilome Rule restreint — omme base d'im accord provisoire. Le président Wilson a décrété l'appel sous es armes, pour le service de la frontière nexicaine, des milices bourgeoises des di[-érents Etats, s'élevant à 135,000 hommes. AAA VIA WVWV Le Gazette de Francfort reproduit une inhumation du journal roumain Dimineaia l'a près laquelle le gouvernement roumain i invité le gouvernement bulgare à donner les explications au sujet de la fernïeture de a frontière bulgàro-roumaine. Le gouvernement bulgare a répondu que ■elle mesure n'était que passagère et que la routière serait réouverte le mercredi suivant.tvwwvvwvv Suivant des informations de Sofia, les formalités relatives à la revision des passe-torts et la délivrance des feuilles de route seront désormais accomplies sous le con-'rôle des consuls allemands en Bulgarie. nelle mesure, qui durera jusqu'à la lin de 'a guerre, a été prise par les Allemands pour ■endre absolument sûre la surveillance des ■déplacements en Bulgarie, et trahit, maigre 'o"tet les assertions contraires, la mefiance me les Allemands éprouvent vis-à-vis des Pv-liares. jLfjg PRISE H C Les Russes seraie de Le Petrograd, 18 fuin. SUR LE FRONT DE L'ARMEE BROUS-îlLOFF, l'ennemi a opposé une vive resis-anee, lançant à maintes reprises des con-re-attaques qui, toutes, furent repoussces ivec succès. . ,. Serrant de près l'adversaire dans les di-ierses directions, NOS TROUPES CON rt-\UENT A PROGRESSER, l-MSAM DES PRISONNIERS, enlevant du butin. EN BUK0V1NE KÎER, A « HEURES DE L'APRëS-MIDI. -ES TROUPES BU GENERAL LET- JHITZKY, ONT ENLEVÉ D'ASSAUT LA fÊTE DE PONT DE LA V!L.LE DE GZER- .;0V1VZ~SUP. LA RIVE GAUCHE DU ÏROUTH SUR LEQUEL L'ENNEMI FIT SAUTER LES PONTS. iiis gisns G[[fé la villo à [zeniiti / NOS TROUPES POURSUIVENT L'EN-VEMi OUI B,\r EN RETRAITE VERS LES }0LS DES CARPATI1ES. \u cours de la prise de la tète de pont de "zernovitz, NOUS AVONS FAIT PLUS IF MIL LE PRISONNIERS. NOUS AVONS ■INLEVÉ DES CANONS DANS LA VILLE. EN V0LKÏN1E LES TROUPES DU GENERAL KALEDI-VK repoussent des contre-attaques achar-iées des forces ennemies qui comprennent Un échantillon de polémique "allemande .< IL N'Y A PAS-D'E7EQUE DE K!EL » La « Westminster Gazette » de Londres publiait le 29 mai les paroles suivantes -prononcées, disait le journal anglais, par « l'é-vèque de Kiel a : u .sous vouions remercier Celui 'qui n'est pas seulement le Dieu des Allemands, mais aussi de tous les peuples, pour la gracieuse aide qu'il nous donne en nous permet ant de frapper avec les torpilles de nos sous-marins1 tous les navires américains et autres qui transportent du matériel de guerre, à nos ennemis.Peu importe le nombre d'impudents Américains qui peuvent se trouves à bord ! » Cette édifiante notion die grâces — qu.i n'était pas la première sortie de la bouche d'un ecclésiastique allemand — devait produire aux Eta's-Unis l'impression quo I on devine. Aussi les journaux de Berlin firent-ils tous leurs efforts pour donner le change à -"opinion américaine. La « Vossischs Zeitung » essaya de créer une équivoque on disant qu'il n'existe pas d'évêque de Kiel et en conclut «rue les paroles aussi bien que la personne éta-ién.t une invention pure du journal anglais. Pas d'évêque, pas de sermon.Mais voici qu'aujourd'hui la vérité se dévoile sans écpu'ivoque possible. Le journal de Berlin a profité d'une dénomination inexacte de la « Westminster Gazette » pour nier, un fait patent Fies paroles qu'on a lues plus haut et qui sont bien Authentiques, on peut en effet l'es lire dans un article qu'a publié une feuille dominicale allemande, le u Slcs-vig-Holtsteinischer Sonntagsbote » du Si mai. Cet article fait partie d'une série intitulée : " L'état actuel de la guerre et l'Allemagne chrétienne » (mot à mot : « et nous chrétiens »). Si la « Westminster Gazette » a parlé de ii l'évéque de Kiel ». c'est sans doute qu'elle avait tiré son information du iouroal danois » Ribe stirts Tidemde » du 24 mai. qui, en effet, a publié une traduction littérale de l'ai ti le en question, sous le titre : < Un évê-qitt allemand sur la guerre » (En tysk R-is-kop om Krigen). Par évêque, le journal danois entendait le « surintendant général -i 'G encrai-superintendant, c'est-à-dire président du consistoire évangéliquc) du fttes-vig t car il le désigne nommément : rW le dooté'iir ■en tluroloî^ie Olvr. H. K al tan. ((_. 'le traduction du titre allemand est toute naturelle au Danemark, où exisent des évoques protestants). Si la « Vossische. Zeitung » doute de l'existence du personnage considérable qu'est le docteur Kaïtan. elle nour-'•a s'en convaincre en Irni rendant, visite à l'adresse indiiquée [bar le Dictionnaire alle-nand des contemporains vivants, le « \Ve,r i s t s 1. de 1914, page 79G : « 47, Beseler Ailee, à Kiel ». ..... Relever pne inexactitude détail, una dénomination imxurcpre ou une erreur de personne et s'en autoriser pour une dènégtv Uon générale, c'est un stratagème fréquemment employé dans cette suerre par les Allemands quand il s'agit d'esqujver une responsabilité fâcheuse, comme c'est bien le cas dans le fait actuel' où la presse de Berlin a justement men-tr, sous couleur de rétablir la vérité. f!>e radiotélésramme envoyé du poste, allemand de Nauen, le 1" îuin. complétait l'audacieuse manœuvre dont les Américains ne seront pas dupes]. ffensiire russe Œowrz nt à-75 kilomètres mberg 0« des ALLEMANDS AMENES MEME DE LA FRONTIERE FRANÇAISE. Les prisonniers allemands et autrichiens arrivent par équipes. Jusqu'ici, 70 officiers ! et 2,000 soldats avec 8 milraillcuses ont été amenés. Les Allemands ont lancé de furieuses attaques sur le village de Sbidinlii, sur la rive nord du Slockhod, que nous leur avons enlevé. Nous avons repoussé une attaque malgré le feu d'un train blindé ennemi. Les solnias d'un régiment de cosaques chargèrent de flanc, pjir deux fois, sous la commandement de leur chef Smirnoff, l'ennemi gui avait pris l'offensive et firent prisonniers deux officiers cl de nombreux soldais allemands. Elles prirent cinq mitrailleuses et sabrèrent un grand nombre d'Allemands, les autres furent mis en fuite désordonnée.Selon des renseignements complémentaires, au cours de combats livrés dans la période s'étendant DU 5 AU 7 JUIN, I.ES TROUPES DU GENERAL KALED1NE ONT FAIT PRISONNIERS 1.3(X> OFFICIERS, 10 AID9S-MAJ0RS ET 70.000 SOLDATS : ELLES ONT ENLEVE 83 CANONS. 236 MITRAILLEUSES ET UNE ENORME QUANTITE I)E MATERIEL DE GUERRE. EN GALICIE ORIENTALE Dans la région de la ■ rire droite de la Slnjpa, au nord de Boutchatclie, l'ennemi a pris l'offensive ,mais accueilli par nos concentrations de feux, il reflua sur ses tranchées.SUR LE FRONT NORD SUR LE FRONT NORD, dans la région silveslre, et sur l'e front de la Dvina, 'violent l'eu d'artillerie. Dans ces secteurs, notre artillerie a causé de graves dégâts aux tranchées adverses e! aux ouvrages ennemis sur le front de Duinsk, au sud-ouest du lac Narotch.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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