Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 18 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cc0tq5s99x/
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LE XX SIECLE ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique Un an, h. 9.00 Six mois . « • .... 4.a® Trots mois • ••«•« 2.88 Gr.-Duché de Luiemb. 20.00 jjniou yoital». ..... 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edfticn (6. h. soir) Edition JfJf (10 h. soir) Edition (minuit) ANNONCES ABfionces ordîn.. petite ligne . (L4f Réclames (3® page), la ligne, 1.59 Faits divers corps . . s» 4.00 Faits divers fin. « « » 8.00 Réparations judiciaires » 3«00 Nécrologies . « • • » SdOO Les annonces sont reçues su bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3B46 et 3t>&6 Instars-are omnia in Chrlsto Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles - - - - -- " : ES—'" ■ J1U - EDITI ON Un ukase socialiste aux ouvriers »o« Meuse d'être actionnaires Le ((Peuple» (n° du 13 mai) critique avec vivacité « l'actionnariat» ouvrier, fort à la mode en ce t€m>ps-ci, du moins dans les livres, depuis que M. Aristide Briand lui a donne son patronage. Il s'agit, nos lecteurs ne rignorent point, d'intéresser les ouvriers à la prospérité des entreprises industrielles en leur abandonnant gratuitement, pour chaque action de capital! remboursée par voie de tirage au sort, une action de -jouissance.C'est la participation aux bénéfices transformée en participation à la propriété. Le « Peuple » s'éleve énergiquement contre cette « hérésie ». Analhcma si fit, dit-il à ses auteurs, à ses patrons, à ses propagandistes. Ses raisons sont curieuses. Citons-les. « La formule conduit, dit-il, 1° à un accroissement de l'exploitation ouvrière par l'exaltation de la puissance de production ; 2° à l'isolement des ouvriers par entreprise, et à une tentative de rupture de l'intérêt collectif qui doit unir tous les travailleurs à travers toutes les industries ; et 3° à créer deci delà quelques privilégiés, matériellement ; à écrémer la classe ouvrière de ses meilleurs éléments, ce qui est une vieille tactique, percée à jour, qui ne peut avoir qu'un succès passager. » Le « Peuple s invoque donc l'intérêt collectif de la classe ouvrière contre l'intérêt individuel des ouvriers qu'on veut rendre co-propriétaires des sociétés industrielles en leur abandonnant des actions de celles-ci. Faites le sacrifice, leur dit-il, de votre intérêt personnel et immédiat; repoussez ce « plat de lentilles » dans l'intérêt de la collectivité ouvrière, qui sera un jour maîtresse, si vous savez attendre, de toutes les industries, de toute la terre, du monde entier... C'est proprement prêcher le renoncement et le sacrifice au nom d'une religion fondée sur des hypothèses et sur des prophéties uni quement. La résignation en vue de la vie éternelle, selon les apôtres du parti .socialiste, n'est qu'une mauvaise, plaisanterie. Mais, la résignation en. vue du collectivisme universel, à la bonne heure. Voilà un commandement auguste et raisonnable. Laissez-nous rire ! La vérité est que les apôtres de là religion socialiste ont peur de 1 actionnariat ouvrier comme ils ont peur de la participation aux bénéfices, comme ils ont peur de toutes les lois et de toutes les mesures qui tendent à rendre les travailleurs propriétaires. Eux aussi fondent des sociétés anonymes et des entreprises industrielles. Mais ils se gardent bien d'intéresser les travailleurs à leur prospérité. Dans ces sociétés purement capitalistes, une cloison étanche sépare les actionnaires des ouvriers. A preuve ces « filatures et tissages réunis » dont le •« XXe Siècle » publiait, dimanche, le mirifique bilan. Dix pour cent aux administrateurs et commissaires et douze pour cent aux actionnaires. Aux ouvriers,en dehors du salaire, rien. Imaginez un peu que les travailleurs se mettent à réclamer de Messieurs les capitalistes socialistes un traitement identique à celui des sociétés bourgeoises qui consentent à essayer « (l'actionnariat ouvrier », quelle révolution dans le parti de la révolution sociale!... H y a des gens qui se dispensent de faire l'aumône aux malheureux en faisant des phrases sur les hontes de la charité et sur les beautés de la solidarité. Messieurs les capitalistes sociaflistes, eux, consolent les ouvriers de n'être pas associés aux bénéfices et à la propriété de leurs entreprises en leur promettant la propriété universelle pour dans mille ou deux mille ans. Ce n'est pas moins comique. Propriétaires non plus... Autre variation, dans le « Peuple » du 16 mai, sur le thème invarié de « collectivisme rédempteur ». Le « Peuple » estime qu'il y a trop peu de propriétaires en Belgique. Thèse soutenable. Itemède du « Peuple» pour guérir ce mal : coMectivisation — comme dirait M. Royer en son langage — de toute 'la terre, c'est-4-dire suppression de toutes les propriétés et de tous les propriétaires. C'est le remède classique de la décapitation pour guérir la migraine... La plaie capitale de tous îes états modernes c'est, de l'avis des bons observateurs, l'incessant accroissement de la bureaucratie, maîtresse de l'Etat, des provinces, des communes, maîtresse de tout, souverain sans responsabilité, hydre à cent têtes, monstre qui ne pense qu'à lui et qui est persuadé que le monde a été créé uniquement pour lui. Pour bannir la misère de la surface du globe, Messieurs les docteurs du collectivisme proposent d'accroître encore le domaine de ce despote imbécile. Moyennant quoi, à les entendre, la justice et le bonheur régneront sur le monde!... Et voilà des gens qui traitent de stupide le dogme de la Sainte-Trinité ! •Si le « Peuple » osait, il défendrait aux ouvriers socialistes de devenir propriétaires, comme il leur défend de devenir actionnaires. Un jour ou l'autre, nous verrons ça... : +9+ Chronique Anversoise —»o« • Dimanche. L'EXPOSITION DE LA FEMME CONTEMPORAINE. Hier s'est ouverte l'exposition de la u Femme contemporaine », qui a pour but dé montrer aux jeunes filles dans combien de voies diverses peut s'orienter leur açti vité; la plupart des métiers et professions accessibles à la femme sont représentés grâce à la collaboration de nombreuses œuvres sociales appartenant à tous les partis politiques, du département de l'agriculture, du ministère des postes et télégraphes et de nombreuses maisons de commerce de Bruxel les et d'Anvers. M. Stevens, directeur général au Ministère de l'Industrie et du Travail, remplaçant M. Hubert, a «félicité: dans son discours inaugural les organisatrices d'avoir entre pris une œuvre cadrant- si bien avec 'es intentions du gouvernement, dont l'attention spéciale se porte en ce moment sur l'enseignement professionnel. Le délégué du Ministre a exprimé le vœu de voir ailleurs qu'à Anvers des initiatives privées se consacrer à une question, dont {'importance primordiale est démontrée par le succès qu'obtiennent les 40 cours du soir fonctionnant actuellement en Belgique. Comme à Seraing ! —>o«—• Les socialistes empêchent M. Hymans de parler à Liège De notre correspondant le 17 : Les libéraux liégeois avaient annoncé pour ce dimanche, à 10 Ih. 30, un grand meeting au cirque des Variétés, avec le concours de MsM. Deivèze et Hymans. Dans le courant de la semaine, le citoyen Troclet avait écrit à M. Van Hoegaerden, pour lui annoncer son intention de poser quelques questions aux candidats. Il lui avait été répondu que, bien que la conférence ne fût pas annoncée comme contradictoire, on lui accorderait cependant la parole après les discours des deux orateurs libéraux.On devait donc, étant donné l'expérience faite à Seraing, s'attendre à l'envahissement des locaux par les socialistes; cela ne manqua pas et, bien avant l'heure de l'ouverture oo la séance, la salle était comble d'un auditoire dont les gens de la « Populaire » formaient bien la moitié; ils occupaient principalement le pourtour et les galeries supérieures. M; Dsvèze prit le premier la parole et défendit le programme libéral en faisant surtout appel aux progressistes dont la défection pouvait être à craindre à cause do la présence de M. Van Hoegaerden, leur irréductible adversaire, en tête de la liste libérale. Le discours du député Folle-Avoine fut constamment haché d'interruptions par les socialistes, qui opposaient à st\s proclamations démocratiques le nom de M. Van Hoegaerden; l'orateur, dut maintes fois s'arrêter tant étaient bruyantes les huées à l'adresse de M. Van Hoegaerden qui tenait crânement tête à l'orage, semblant même défier les hurleurs par son attitude. Quand M. Devèze eut fini, c'était à M. Hymans de parler. Le leader libéral se leva donc, acclamé longuement par ses partisans. Mais au moment où il allait ouvrir la bouche, les socialistes se mirent à faire un tapage infernal, réclamant la présence de M. Troclet à la tribune. Pendant près de dix minutes, M. Hymans attendit. Mais le boucan ne cessa point; on continua de crier « Troclet! Troclet! », de taper des pieds sur le plancher, et on entonna 1' « Internationale ». Le citoyen Troclet parut finalement sur la scène, où il fut bruyamment applaudi par les siens. Mais les gros bonnets libéraux se consultèrent rapidement, et... décidèrent de lever la séance. Orateurs, candidats, etc. prirent leurs pardessus, cannes et chapeaux, en faisant des gestes consternés, et descendirent de la scène, pendant que les socialistes triomphants chantaient de plus belle et saluèrent leur départ d'une suprême huée... La salle se vida sans incident à midi moins le quart, et ainsi prit fin cêtt-e grande réunion libérale au cours de laquelle l'orateur principal, le chef du parti, ne put prononcer une syllabe 1 > BULLETIN POLITIQUE lût Un grand conseil politique convoqué par un télégramme du Tsar va se tenir incessamment à Livadia.Dans les milieux officiels de Saint-Pétersbourg, on affirme que dans la conférence qui va avoir lieu, et à laquelle assisteront les hautes -personnalités ■politiques, on examinera avec le plus grand soin tous les problèmes intéressant la politique de la Russie, et tout particulièrement sa politique intérieure, que les derniers incidents de la Douma ont singulièrement mise en relief. Parmi les questions qui retiendront Vattention de la conférence, l'une des principales est Vextension des pouvoirs du comité des finances, présidé par le comte Witte. On va même jusqu'à dire que l'empereur prendrait personnellement la présidence de ce comité, laissant au comte Witte la vice-présidence effective. — Le budget de l'Intérieur à été voté samedi, à la Chambre italienne, par un scrutin secret. Au dépouillement il y eut 235 voix pour, 67 voix contre. C'est, pour le cabinet Salandra, un réel succès, car on avait laissé entendre, au lendemain du discours de M. Salandra, que, grâce au scrutin secret, certains députés giolittiens se vengeraient de l'attitude de désintéressement et de sincérité que le président du conseil, ministre de l'intérieur, avait déclaré vouloir adopter dans les prochaines élections, attitude qui, à leurs yeux, devait être interprétée comme une désapprobation de celle du ministère précédent. — Les allusions faites par le Sultan, dans le discours du trône, à la question des îles, provoquent à Constantinople de nombreux commentaires. O11 y voit une réponse aux déclarations faites par le roi de Grèce dans une interview récente, déclarations d'après lesquelles un accord pourrait se conclure entre la Turquie et la Grèce sur la base de la décision des Puissances. Mais on y voit aussi la preuve que jamais le gouvernement ottoman n'acceptera de conversation sur cette base. Il n'acceptera jamais qu'une solution rétablissant les îles comme 'partie intégrante de l'Empire, sans aucune réserve. Dans ces limites,la T urquie accepterait uner combinais on d'après laquelle Vensemble des îles formerait un gouvernement spécial sur le type des autres provinces turques, avec toutes garanties d'une administration équitable. — D'après des nouvelles de Corfou, les pourparlers avec les Epirotes ont abouti vendredi soir. Le projet de traité doit être signé aujourd'hui„ i II li II ————MMMBM— qhronique du Jour LOGIQUE... Probablement navrée d'avoir laissé prendre les devants au « Peuple », la « Chronique » essaie de se rattraper en surpassant le moniteur socialiste, à l'endroit des Frères des Ecoles chrétiennes, en méchanceté et en grossièreté. Nous en prenons acte. Notons pareillement que la « Chronique » est sous le commandement de M. l'ex-citoyen Grimard. considéré comme un rempart de l'ordre dans certains milieux catholiques... Quant aux Frères des écoles chrétiennes, s'il est vrai qu'il s'est trouvé des brebis galeuses dans leurs rangs, nous sommes prêt à prouver que ceîles-ci sont moins nombreuses, proportionnellement-parlant, que les instituteurs anticatholiques condamnés pour délits contre nature. Mais il est entendu, n'est-ce pas ? que la folie excuse et explique tous les << malheurs » de ceux-ci ! Un penseur libre en délicatesse avec la morale, s'il n'est pas fou, constitue un simple accident. Tandis qu'un religieux qui tombe est 1) entièrement responsable, toujours, et sans la moindre excuse ; 2) engage tonte sa Congrégation. La logique de l'organe de M. Grimard est sublime... . ïO« DANGEREUSE LITTÉRATURE H nous est pénible de devoir dénoncer comme immoraux.et dangereux pour les mœurs des articles d'un journal avec qui, bien qu'il soit furieusement anticlérical, nous nous sommes trouvés d'accord pour défendre la dignité de la presse et l'indépendance des journalistes. Ce journal est la « Dernière Heure », qui publie, assez souvent, hélas! des contes que personne ne voudrait, pour rien au monde, laisser tomber sous les yeux de ses entants. Sa (( nouvelle littéraire » du 16 mai est un modèle du genre. « Je nie flatte de ne pas être bégueule » nous écrit, en nous envoyant le morceau, un de nos amis ; « mais si ce n'est pas de la gravelure, qu'est-ce que c'est »?... La « Dernière Heure » est lue par beaucoup de jeunes gens qui y cherchent des informations sportives. Nous considérons comme un devoir d'avertis les pères de famille.iOC LA TOiSE DES SOUVERAINS Le roi de Danemark qui mesure 1 m 97, est, au point de vue de la taille, un des plus grands souverains du monde. Il est facile de s'en rendre compte, par comparaison, dans la cathédrale de Ros-kilde. Là, se trouve un pilier sur lequel treize souverains ont inscrit leur taille. Le premier — le plus grand — est Pierre le Grand, qui les domine tous; mais, Umfc de suite au-dessous, vient le roi de Danemark actuellement' régnant. Viennent ensuite, et dans cet ordre : le prince Georges de Grèce, Alexandre III de Russie, Christian IX, le roi Georges de Grèce, Frédéric VIII, le roi Edouard VII... Avant ce dernier souverain nous arrivons à des tailles communes, encore que ifort honorables.Ni le Roi des Belges, ni le tsar de Bulgarie, ni le roi d'Espagne ne se sont mesurés sur ce pilier, où, même à côté de Pierre le Grand et de Christian X, ils feraient très bonne figure. LES NOUVELLES Au Musée Commercial M. P. May, ministre de Belgique au Mexique, se tiendra à la disposition des intéressés belges au Bureau.officiel de renseignements commerciaux, rue des Augustins, 15, à Bruxelles, le mercredi 27 mai, de 10 à 12 et de 14 à 16 heures. Le navire-école L'Association Maritime Belge a reçu un radio-télégramme du navire-école «l'Avenir» signalant son passage, à la date du 14 mai, à 25°10 de longitude, sous l'Equateur. Tout allait bien à bord. A la gare de Schaerbeek On sait que l'on exécute en ce moment d'importants travaux à la gare de Schaer-beek en prévision de la jonction Nord-Midi. On va y établir notamment, comme dans toutes nos grandes gares, des couloirs souterrains. La construction de la première moitié de ces couloirs a été approuvée en février dernier. L'adjudication publique est fixée au 10 juin. Le délai d'exécution est de 200 jours, soit huit mois. En admettant que l'ordre de commencer les travaux soit donné pour le 1er juillet, les travaux seront normalement terminés fin février 1915. Le montant du devis, estimatif est de 350,000 francs. Le monument Léopotd fl .Les présidents du Sénat et de la Chambre vont publier ces jours-ci les noms des cent quatre-vingts personnes constituant le comité chargé d'organiser la souscription nationale destinée à élever un monument au roi Léo-poîd II. Ils ont déjà reçu la promesse de concours importants qui, ajoutés aux deux cent mille francs du roi Albert, donneront très vite à la souscription l'élan nécessaire. Lorsque ce comité sera formé, les gouverneurs de province seront vraisemblablement invités à constituer des comités régionaux qui faciliteront la tâche de l'organisme central et assumeront la charge de recueillir les fonds. La question du choix de l'emplacement préoccupe toujours les initiateurs de ce projet. On songe, paraît-il, à édifier le monument à la place du Trône. Il est depuis longtemps question de désaffecter 'les écuries du Roi qui s'étendent de la place du Trône jusou'au jardin des Académies. On profiterait de la circonstance pour raser ce bâtiment et y placer le mémoriall. a——« Un cadeau aux sinologues belges Son Exe. Lou-Tseng-Chiang, ancien ministre des affaires étrangères, venu l'autre jour à Bruxelles pour remettre au roi Albert les insignes de l'ordre du « grand médite » a doté notre pays d'un exemplaire de la célèbre encyclopédie chinoise, connue de tous les sinologues. Commencé il y a plusieurs siècles, ce formidable travail représente aujourd'hui un grand nombre de volumes."Son Exe. Lou-Tseng-Chiang a pu non sans peine se procurer une édition complète de cet ouvrage, et il en a fait cadeau à l'Office international de bibliograj^iie de Bruxelles. yçrzppmsm mi—piiimwi1 M , , ,| n, | n1 iW1 I HWh'nmiiMll LES Elections françaises et la statistique —— LA VICTOIRE N'A TENU QU'A QUEL Q U ES MILLIERS: D E VOIX SUR DOUZE MILLIONS D'ELECTEURS. — M. DE MACKAU, DOYEN D'ACE DE LA CHAMBRE.(De notre correspondant) Paris, le 16 mars 1914. UEcho de Paris publie une liste de 42 circonscriptions, dans trente départements divers, où le candidat du bloc a battu son concurrent à 100, 200, 300 voix, parfois moins encore, en tout cas à une majorité inférieure à 600 suffrages. Le total des majorités des 43 élus représente 12,088 suffrages. Pour que le sort changeât et que ces 43 blo-car'ds fussent remplacés par 43 députés de l'opposition, et que la majorité de la Chambre fût modifiée, il eût suffi d'un déplacement de 6,087 voix. * La « Libre Parole» publie une autre statistique qui ne concerne que le second tour de scrutin; Dans quarante quatre circons criptions, au ballottage, l'écart entre le blocard élu et son concurrent a été inférieur à 1,000 voix. Ces 44 blocards qui ont triomphé n'ont à eux tous réunis qu'une majorité de 20,462 voix. Il aurait donc suffi de déplacer 10,232 suffrages pour que la poussée à gauche fût transformée en une poussée à droite. Ce n'est point pour en tirer de vaines consolations que jje signale ces statistiques, mais pour montrer à quel point est grave ; La responsabilité de ceux qui ont prêché l'abstention ou pratiqué la politique du piiv. Les socialistes se glorifient bruyamment de leurs 102 élus. Cependant, l'examen des chiffrés devrait bien leur inspirer un peu plus de modestie. Il n'est pas un seul, parmi les 102, qui ait obtenu la' majorité des i électeurs inscrits. Parmi les 62 qui ont triomphé au ballottage, plus de la moitié n'ont passé qu'avec des majorités relatives de quelques voix — moins de mille. Beaucoup même n'ont pas obtenu la majorité des votants. Voulez-vous quelques exemples)MM. Lebev, élu dans la première circonscription de Versailles par 6,0M voix sur 28,337 inscrits ; Rognon, dans la quatrième circonscription de Lyon, par 6,586 voix sur 15,687 inscrits; Locquin, à Nevers, par 9,760 voix sur 23.225 inscrits ; Came'lle, à Bordeaux, par 8,551 voix sur 28,-124 inscrits; Reboul, à Montpellier, par 7,449 voix sur 21,280 inscrits; Raffin-Du-geji'S, à Grenoble, par 6,921 voix sur 18,897 inscrits, etc. La radicaux unifiés mêlent leurs cris d'allégresse à ceux des socialistes. Et cependant ce sont eux qui ont payé les frais de la victoire du drapeau rouge. Leurs alliés leur ont enlevé 23 sièges, dix aux radicaux indépendants ou aux républicains de gauche, quatre aux progressistes et deux aux conservateurs ou aux libéraux. Ceux-ci n'ont d'ailleurs pas à se plaindre, puisqu'ils ont de leur côté, pris trois sièges aux socialistes.et qu'en particulier Hs ont conquis l'une de 'eurs citadelles, Montmartre-Clignancourt.Presque tous les succès remportés, dimanche dernier, par les socialistes, sont la conséquence des désistements en leur faveur des candidats du parti radical unifié. Il se trouve, en effet-, que les gains réalisés par les amis de M. Jaurès correspondent précisément au chiffre de ces désistements radicaux.Ces désistements sont intervenus dans 33 circonscriptions. Dans cinq circonscriptions sur ces 33, les électeurs radicaux n'ont pas obéi en nombre suffisant au mot d'ordre, mais, dans 28, ils ont suivi, en majorité, les indications de la rue de Valois et assuré le succès des révolutionnaires. J'ai déjà dénoncé la haute fantaisie des statistiques du ministère de l'intérieur. Un de nos confrères a fcu l'idée ingénieuse, mais indiscrète, de confronter les résultats fournis, cette année, par la place Bcauvau et ceux provenant de la même source aux élections générales précédentes, en 1910 et en 1903. En 1S06, le ministère de l'intérieur affirmait que les progressistes étaient écrasés et déduits au nombre de 66. En 1910, toujours d'après le ministère de l'intérieur, les progressistes subissaient un nouveau désastre et semaient encore sur le carreau 27 de leurs partisans. En 1914, troisième et effroyable déconfiture; ils ont 21 morts à pleurer. Si de 66, vous retranchez 27 et 24, reste 15. Les progressistes ne devraiént donc plus être que 15. Cependant, M. Malvy, du fond de son cabinet, en compte 59 vivants dont il donne les noms. D'où sortent-ils?. Avec un petit effort de* clairvoyance, il en aurait bien trouvé sept ou huit de plus. *•* Le Nestor de la nouvelle Chambre, celui qui présidera la séance d'ouverture, et conseillera paternellement aux jeunes Téléma-ques d'être bien sages et bien appliqués, est le baron de Marckau. Il a 85 ans, et non 93 comme on l'a dit par erreur. Il naquit à Paris en 1829. Son père, l'amiral de Mac-kau, était député de Lorient en 1830. Il commanda l'cscadre française lors du siège d'Anvers. Pair de France en 1841, ministre de la marine et des colonies de 1843 à 1847, il fut promu amiral cette dernière année, et entra au Sénat impérial en 1852. Le vénérable doyen de la Chambre est le seul député qui ait fait partie du Corps législatif, où il siégea de 1866 à 1870. Ce n'est qu'en 1876 qu'il fut renvoyé au Palais Bourbon comme député d'Argenton qu'il n'a cessé de représenter, depuis cette époque. Il devint, en 1885, président de l'Union conservatrice, puis de l'Union des droites, prit une" part importante au mouvement boulangiste, et fut l'un des premiers à se rallier à la politique de Léon XIII. Il est inscrit au groupe de l'Action libérale. ^ Ce vieillard aux belles boucles d argent, à l'impériale éclaircie, au regard hantai» ot un peu impérieux, a tout à fait grand air. Les années ont neigé sur sa tête sans la courber; il a encore Don pied, bon œil, et ^e cerveau sain. On ne s'occu}*> plus beaucoup de lui depuis quelques années ; mais il eut l 'honneur, en son beau temps, d'être aussi discuté, aussi violemment attaqué que M. Pioiv, et à peu près pour les mêmes raisons. A. VH-ey. L'école laïque et la formation des électeurs en France Un aveu significatif M. Gustave Téry, journaliste « anticlérical a mais indépendant, écrit dans son journal hebdomadaire 1' « Œuvre », du 7 mai 1914, sous le titre « moralité », les lignes éloquentes qu'on va lire et auxquelles nous nous reprocherions de rien ajouter, hormis de îes recommander à l'attention de nos propagandistes : MORALITE. Nos lecteurs n'ont pas oublié ce chef-d'œuvre de cynisme qu'est la lettre des conseillers municipaux de la Fcrté-Bernard a leurs administrés. — Not'maît, niôsieu Kâyô nous a rapport?; 107,170 francs 'a dernière fois; nous ne, pouvons pas avoir de député d'un meilleui rendement. Gardons-le donc, et ne nous occupons pas du reste. Le reste, c'est la France. Mais les journaux de M. Caillaux s'ê crient : — Et puis après? Est-ce que ce n'est pa?5 la même chose partout ? En effet, la vénalité des élus et des élet-teurs est devenue la règle générale. Tout notre -pays est à vendre par petits morceaux : nous assistons en période électorale à un vaste lotissement de 5a République. Ce qui est étonnant, dans le tranquille &veu des édiles fertois, ce n'est pas qu'une poignée de naïfs petits bourgeois puissent penser avec cette bassesse. Ce qui est éton-lant, c'est que personne ne s'en étonne. Ce qui est navrant, c'est qu'aujourd'hui presque tout le monde pense à la même hauteur. <( Et puis après? C'est la même cfhose partout... » Hélas ! Mais c'est ici que se pose sous une nou velle forme, aussi directe, aussi précise, aussi angoissante, notre «grande question» L'école laïque a déjà formé vingt-cinq ou rente générations d'électeurs; est-ce donc elle qui leur a fait, je ne dis pas cette âme, — le mot est trop noble pour un tel objet — mais, comme parlent nos cuistres, cette • mentalité » platement et salement utili« taire 1 Sont-ce là les «citoyens» que nous fait votre «instruction civique»? Et que peut devenir un peuple à ce point dénué de tout idéal ? N'expliquons pas autrement le succès et les progrès du socialisme. A tant d'esprits déflorés, stérilisés et rétrécis par l'enseigne ment d'une morale, qui tient toute dans la misérable règle de l'intérêt composé, les imaginations collectivistes, comme l'a vouait Presscnsé dans son testament, apportent un équivalent mystique, un semblant de « religion », un paradis terrestre en trompe-l'œil... Et c'est aussi un trompe-le-cœnr, pour l'homme qui reste encore capable de regarder plus haut que son ventre, et cherche vainement à satisfaire son éternel besoin de. croire et d'espérer. Gustave TSRY. n — L'iffiiislâilaliÉe -—lOi— MADAME CAILLAUX EST INCULPEE D'HOMOCIDE VOLONTAIRE AVEC PREMEDITATION Lundi dernier, M. Boucard avait clos son instruction et transmis au parquet lë dossier de l'affaire Caillaux. Depuis lors, le procureur de la République a lui-même étudié/ minutieusement les interrogatoires et les témoignages. En conclusion de ce travail, il a renvoyé hier au juge d'instruction le dossier où il a pris ses réquisitions. Le procureur de la République requiert contre Mme Caillaux des poursuites pour homicide volontaire avec préméditation. L'inculpée, en face du magistvat, s'était, évertuée à écarter une telle charge. Elle n'avait visité Gaston Calmette, disait-elle, que pour lui réclamer des lettres intimes. K> elle n'expliquait plus le meurtre que par une crise d'exaltation, presque de folie. iLes avo cats, Mes Labori, de Pachmann et Lebeau, tâchaient de confirmer cette version. Ils interprétaient selon la défense de leur client/ l'achat du revolver, et voulaient démontrer par les occupations de Mme Caillaux durant la journée du 16 mars, que Mme Caillaux n'avait aucunement .l'intention de tuer le directeur du «Figaro». Mais le procureur a estimé qu'il ne devait pas rejeter cette charge, et que le jury serait, maître de résoudre la question. En consi'1 quance, M. Boucard rendra, probablement aujourd'hui, une ordonnance conforme au.\ réquisitions du procureur. Cette ordonnance renverra Mme Caillaux, pour assassinat, devant la chambre des mises en accusation. Il appartient au procureur général de fixer la date des débats, soit à la deuxième ses sion de juin, soit à la première de juillet. Le Moniteur ENSEIGNEMENT. — A Lauwe (Flandre occid.). — Instituteur en ehef ,1,400 fr., logement et jardin. Eventuellement, sous-instituteur, 1,100 fr. Demande à l'adm. communale avant le 25 mai. UNIVERSITE DE LIEGE. — Un cours d'as-syriologiè est institué près la faculté de philosophie ét lettres de l'Université de Liège. Ce cours s'ouvrira au commencement de l'année académique 1914-1915. M. Prickartz, docteur en philosophie et lettres, est chargé de faire le cours dliistoire ancienne de l'Orient, en remplacement de M. le professeur Chauvin, décédé, et le cours d'assyriologie. CHEMINS DE FER. — MM. Sevram, commis principal, et Neirinck, commis de première classe, sont promus au grade de chef de dépôt COLONIES. —M. Cooreman, ministre d'Etat, membre de la Chambre des représentants, est nommé membre du comité financier en remplacement de M. Van de Vin, décédé. Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, 17 mai. Le vent est modéré, du nord-est, sur nos contrées, où la température est comprise entre 13° et 17°5. Prévisions : Vent N.-E. à E., modéré; «beau. o LES Prochaines élections législatives LA CAMPAGNE ELECTORALE A LIEGE. Ainsi que nous l'avons signalé dès le début, la lutte se circonscrit à Liège entre les socialistes et les libéraux, les premiers étant bien décidés à ravir un siège aux seconds, et ceux-ci s'évertuent à tenter le repêchage des modérés qui, en 1912, ont appuyé les catholiques. A remarquer que cette bataille se livre autour d'un mandat, et que les questions de1 principe ne sont invoquées qu'accessoirement pour les besoins de 'a polémique. L;élément flottant qui, il y a deux ans, s'est détaché du libéralisme modéré, n'a, cette année, aucune raison d'y revenir, au contraire, puisque les deux candidats qui se disputent ie siège douteux, M. Journez et le citoyen Lambrechts, sont des personnalités impopulaires au sein même de leurs partis respectifs et dont le vulgaire et grossier anticléricalisme les rend également antipathiques.Mais il y a autre chose : les profondes dissenssions personnelles qui régnent aussi bien che& les libéraux que chez Tes socialistes ne sqtH un mystère pour personne. Bien des radicaux sont furieux d'avoir vu M. Van Hoegaerden imposer sa présence en tête de liste en bousculant ce pauvre M. Neujean qui, seul sortant, était tout désigné pour y figurer. Et il répugne profondément à nombre de doctrinaires do se voir obligés d'aider à l'é'ection d'un Journez, un sectaire toujours prêt à tendre la main aux révolutionnaires. D'autre part, il est de notoriété publique qu'à la a Populaire » divers clans se disputent la prépondérance, dirigés par des citoyens rivaux qui cherchent à s'abattre l'un l'autre. 11 y a tant de mécontents parmi les partis d'opposition, qu'on reconnaît bien quelques chances au candidat « Narèn^-di-Boure », dent la popularité grandit chaque jour et qu'un journal estudiantin patronne avec une ardeur impétueusement joviale ! Le célèbre camelot liégeois, qui est d'ailleurs un très honnête homme, et qui fait partie d'une société de tempérance est aussi appuyé par tout un monde de gagne-petit, marchands ambulants, etc., qui se livrent en sa faveur à une active propagande personnelle. Quant à l'autre candidature isolée, celle de M. Léopold Eloy, elle n'exercera pas la moindre influence sur le scrutin. En présence d'adversaires qui s'c::tredéchirent, les catholiques donnent l'exemple d'une union aussi parfaite qu'on eût pu le souhaiter, et qui a été encore consacrée vendredi soir à une grande conférence, présidée par M. Tschôffen, au cours dè laquelle MM. les représentants de Ponthière et Goblet ont paru tour à tour sur la scène du cercle démocratique St-Remaole et ont fait applaudir la gestion du gouvernement catholique. Somme toute, le travail aidant, nous avons de bonnes raisons d'escompter pour, le 24 mai, sinon le gain d'un 5e siège, du moins un accroissement notable de voix à (Liège. UNE BROCHURE INTERESSANTE A cette époque où les questions électorales occupent l'opinion, nous nous. faisons un plaisir de signaler, aux propagandistes, une exÇellènte plaquette de M. Léopold Van den Broeck sur le « Mécanisme de la R. P. ». Ceux d'entre eux qui sont appelés à siéger comme témoin, notamment ; ceux aussi qui, à un titre quelconque, ont mission de centraliser les résultats auront leur travail considérablement simplifié et facilité par la lecture de cette brochure. « Le Mécanisme de la R. P. » par M. Léopold Van den Broeck, est en vente chez MM. Dupagne-Counet et fils, rue de Bruxelles, 33 et 35, à Namur. — Prix : 35 centimes. LE BILAN DU MINISTÈRE DES CHEMINS DE FER, POSTES, TELECRAPHES ET MARINE. Sous ce titre un excellent journal électoral énumere toutes les réformes réalisées depuis 1912 pour le personnel des chemins de fer, postes, télégraphes et marine. Il y a une édition française et flamande. Il sera envoyé gratuitement.Prière d'adresser les commandes, immédiatement au cercle ouvrier Ste-Barbe, rue Gauthier, 31, Moien-beek. et d'indiquer le nombre et l'édition qu'on désire. LA PROCLAMATION DES RESULTATS A « PATRIA » Le bureau de l'Association catholique et Constitutionnelle de l'arrondissement de Bruxelles siégera à « Patria », rue du Marais, 23, pour la réception des résultats des élections législatives, le dimanche 24 et le lundi 25 mai, de 5 à 11 heures du soir. Les membres auront accès à Patria sur présentation de leur carte do membre; et les catholiques non membres, sur présentation d'une carte d'entrée qu'ils peuvent se procurer au Secrétariat et chez les membres du comité directeur et les présidents des ' Associations Cantonales affiliées. : La province —— LES RELATIONS ENTRE CHARLEROI ET CAND On nous écrit : « A la fin de ce mois, le train direct dit a balnéaire » circulera entre Charleroi et Gand et vice-versa. L'horaire du retour, train n° 1900, est fixé, comme précédemment, partant de Gand-Sud à 16 h. 34, cc qui oblige les voyageurs de quitter Ostende par le train n° 3046 à 15 h. 10, alors qu'il y fait encore une chaleur suffocante. Nous demandons instamment à M. le ministre Segers de bien vouloir faire examiner la possibilité d'obvier à ce grave inconvénient en apportant quelques pctitps modifications a l'horaire de ces trains, et ce, avant leur mise en marche. , ,, ,, Pour ce faire, il suffirait : 1° d'avancer d une dizaine de minutes le départ à Ostende du train n° 3050, actuellement fixé à 17 h. 08. Cela permettrait un arrêt à Bruges et l'arrivée à Gand-Saint-Pierre vers 18 heures; 2° fixer cette dernière gare comme point de départ du train n° 1900 et l'horaire de ce train, non plus à 16 h. 34, mais bien à 18 li., c'est-à-dire deux ou trois minutes après l'arrivée du train d'Os-tende n° 3050. Ce petit changement d'horaire de ces deux trains serait très heureux. Non seulement il permettrait aux voyageurs de séjourner à Ostende environ deuxheures de plus, mais ,surtout, le train n° 1900 vers Charleroi, partant de Gand-Saint-Picrre a 18 h. 02 ou 18 h. 03, assurerait les correspondances suivantes en arrivant à : Sottegem, à 18 h. 28, dans les directions de Renaix et Audenarde ; Grammont, à 18 h. 50, dans les directions de Lessiries, Ath et au delà ; Enghien, à 19 h. 10, dans les directions de Qassily, ctc; LUNDI 18 MAI 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE N» I30

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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