Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 06 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3dc73/
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23" ANNEE. — Série nouvelle. — N° Q86 Lie Numéro : 1Q centimes (S centimes au Front) VENDREDI 6 JUILLET 1917. PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone i Central 33-0<5 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Ferna.iidL NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28te Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France. 2 fr. 50 par mois — ...... 7 fr. 50 par trimestt Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois . 9 fr. par trimestre LA GUERRE VUE DE LONDRE SES MÊMES, 6ES UICIIM (De notre correspondant particulier' Lroncires, 2 juillet La commission d'enquête vient de f blier son rapport sur l'expédition Mésopotamie qui se termina par chute de Kut-ei-Amara aux mains c Turcs et la reddition du général Tow &hend avec les débris de son armée. La lecture de ce rapport est poigns te. C'est un des épisodes les plus hor blés de cette guerre féconde en hcureu. Le retour des b.essés, tel qu'il est déc -par un témoin oculaire, parqués da das bateaux à bétail, les uns débout, i autres étendus côte à côte, certains m nis de couvertuaos, d'autres sans rie la plupart baignant « dans un étang dyssenterie », vous donne l'impressi d'un efïroyal#e cauchemar. N'est-ce là que l'abomination mêr de la guerre, la souffrance résulta toujours du choc fratricide des hosmm contre d'autres hommes ? ou bien d vices d'organisation, des confiances ii prudentes, des défauts de prévoyanc se trouvent-ils à la source die ce dé&ast dont les brillantes victoires du génér Maude n'ont pas effacé le souvenir ? O'est pour trancher cette question qi la commission d'enquête a été cons' tuée. Elle a réuni les éléments sur le quels pourra se baser la réponse. Ce que sera cette réponse, notre in te tion n'est pas de le dire ici. Admiroi cet instinct de loyauté innée qui fait qi le peuple anglais, même à ses he re-s les plus sombres, veut savoir la v ri té, poiîr puiser en elle une nouvel force. Admirons ce bon sens robuste sûr, qui Fe méfie des discours officie et des optimismes de commande. Ma bornons là notre tâche. Le Parleragj britannique est saisi du problème. C'e % lui -qru'il appartient d« le résoudre * tt. a A l'heure actuelle, à la vérité, on r fiait pas encore si le sujet sera discu à la Chambre des Communes. Qu'il-soit ou non, la pression du Parlemei forcera le gouvernement à agir. Dès mercredi, d'ailleurs, M. Bom I.aw, parlant au nom du ministère, décLaré « que des mesures seraient pr ses immédiatement pour voir dams qu sens il y avait lieu d'agir ». Sous sa forme volontairement impr< cise et modérée, la phrase .exprime ui idée très nette : des sanctions saror prises. M. Bonar La.w, bien qu'il soit le port paroles régulier du gouvernement c M. Lloyd George, n'a pas beaucou parlé pendant ces derniers mois : ma chaque fois qu'il s'est levé, c'était poi prononcer des discours nécessaires, i quand ces discours annonçaient des ai tes, chaque fois les actes ont suivi. Je le répète, nous n'entendons pt discuter ici l'expédition de Kut-e Amara. Le point important est, qu' l'occasion d'une entreprise gouverni mentale, des critiques se sont élevée un rapport a été fait, des sanctions var intervenir DES ACTES. ET NON DES MOTS. Il n'est pas possible d'exagérer l'in portance qu'aurait l'instauration d'un telle politique. Il faudrait la rapprocha de ce que nous écrivions l'autre jou d'après un grand journal anglais, su « les hommes qui gagneront la guerre : C'est la même tendance, traduite dar un autre domaine. Chacun jugé par se œuvres. Et les œuvres de chacun jugée: Plus de ^monopole aux parlementa res, plus d'omniscience aux avocats. *U ingénieur à la tête du service des tram ports, puis du service des construction navales : général d'abord, amiral er suite. Pourquoi pas, s'il est l'homme m cessaire, avec l'autorité qu'il faut 1 -Un général de vingt-sept ans. Pourquc pas, s'il sait commander à des colonels — Le général en chef actuel de l'armé canadienne, en 1913, vendait des terre dans le Nouveau-Monde. La belle affai re, s'il est aujourd'hui 1® meilleur de soj armée. * * * L'Angleterre est pratique. Elle veu finir la guerre ; pour cela, la gagner pour cela, distribuer ses forces ai mieux de ses intérêts. Les exemples ci-dessus sont frappants Ne les croyons pas trop uniformémen généralisés. Gardons-nous de l'admira tion béate et endormeuse. Notre affec tion même pour nos grands alliés nou in détournerait. Reconnaissons qu'ici comme ailleur: la sanction consiste souvent à écarte d'un poste quelqu'un qui s'y est révéli incapable... nour lui confier un posti plus important ou plus honorifique. De même, lorsqu'on décide de mettri h la têtë d'un département d'affaires ui industriel, i! arrive nue la réalisatioi de cette initiative excellente laisse à dé çirer ; on choisit quelqu'un qui, voili Ç trente ans, fut un homme d'affaires in portant, mais se retira au bout de tro lustres, après fortune faite, ne conse vant plus qu'une activité nominale. Il n'importe. Quand de pareilles e reurs se produisent, l'Anglais finit p; les reconnaître, et par les corriger. C'e ~ peut-être sa plus grande force. Et s'il avait vraiment, dès maintenan a réussi à instituer pour toujours, à i ** base de sa politique, ces deux princip< actifs : des compétences, des sanction on peut être assuré qu'il aurait réaliî un progrès/ immense, qua beaucou pourraient envier. CUTT. IU- ■■■ ■■ m» ■ WWW I LES flUiEfJANtë | eoijÉre le CleFqé belge ns ' es u- Le courage patriotique d'un vicair bruxellois condamné par les Boches >n La Revue de Saint-Louis en Campagnt qui continue à être par son excellente tenu ne fit par son intérêt soutenu l'un des mei nt leurs journaux — ne faisons pas de jalou: es — publiés au front beige, nous apport es ■ dans son dernier numéro des détails émoi n_ vants sur l'arrestation et la condamnatio e de M. l'abbé Jules De Voghel, vicaire d l'église N. D. de la Chapelle, à Bruxelles , 1 °t. frère de plusieurs officiers de notre a) mée. Nous citons notra confrère du front : ;i- « M. Jules de Voghel fut arrêté, le 30 mai à 6 heures du soir, dans le plus gran .iccret. Impossible pour la famille d'obteni un rense.gnement quelconque sur 1 endro: fl- où il était détenu. Après douze Jours de dl 2$ marches inutiles, il fallut bien se résouidr ie à faire des recherches dans toutes les pr M>ns. Finalepient on le découvrit à Anvers •7" li avait obtenu le régime de la pistole f é- jou_ssait de la grande consolation de pouvoi le célébrer, chaque jour, la Sainte Messe. So: gi. moral n'était nullement ébranlé ; ceux . rapprochaient pouvaient constater qu'il n'a f» \ait rien perdu de cette franche gaité qu 15 tous sas amis lui connaissaient. Et ceper; dant, son action patriotique ayant été quai. .1 r.éc de haute trahison, il n'ignorait pas qu'i encourait la fatale senteno». 1 levant le tribunal, il fut admirable d8 iei tneté et d'adresse ; il poussa l'héroïsme ju£ qu'à prendre tout sur lui pour soulager se ^ompagnuns d'infortune. Son avocat étai émerveillé et ne le cachait pas. 16 La réquisitoire réclamait la peine de morl l- Le verdict infligea à l'accusé « vu 'ses anté 1 cédents, sa conduite et son caractère de pr? Le tro » douze ans de travaux forcés. lt . Notre ami alors s'e&t levé et a remercié se: juges d'abord de lui avoir conservé la têti parce qu'il désirait voir rentrer son Roi bien aimé à la tête de son armée où servent s sa a frères, et ensuite de lui avoir donné douz« i- Pal]Ç# lu®, si la peine avait été plu: i] ôg"ère, il aurait pu croir® qu'il n'avait pa: " asseiz fait pour sa patrie. peine rentré dans sa cellule-, à Anvers i- Jules De Voghel fut transféré à Malines oi l-0 î- avait a répondre à de nouvelles accusa lions qu; lui valurent encore six mois d'em lt prisonnement. A la caserne des lancier», transformée er î- prison, sa sœur, arrêtée le 3 mai et condam e nee à deux mois de réclusion sous prétext< de correspondance avec l'ennemi, vint le re P joindra. On leur défendait de se voir Grâct là cependant à l'intervention de S E lé card1 r nal Mercier, qui vint les visiter et leur'ao . porter le témoignage de son admiration e - d» sa sympathie, Mil» De Voghel put rendrt visite a son frère et communier de sa main et même assister dans une cellule, transfor ■S J'* * clàapelle, à sa messe. j_ S. E. alla même personnellement donnei i3'are?'? . prisonniers des nouvelle' a de leurs héroïques enfants. î- . Lt) ® Juillet M. le vicaire De Voghel étail î viui* rre v-n 17 du même mois Voghel rentrait dans sa famille Arec la reru» d'où nous extrayon» ces lignes, saluons respectueusement ces vaii-ljiiits qui ont i^ien mérité de la patrie ^ 1 "" ' —rttt-■■ ■ , . La mort de M. Schailaeri s n/ M ,î aTéké c41é33ri' en la chapelle da Dépôt des Invalides, à SainU-Adresse, un • service funèbre pour le repos de iim* d. 1 M. Schollaert. M. l'abbé Dubois officiait, n entoure des aumôniers belges. Un grand !- nombre de Belges avaient tenu à s unir S aux invalides pour rendre un dernier hom- mage à leur grand bienfaiteur.. On reinar-?,uai' au P^mier rang de l'assistance - Schollaert, M. le ministre et • Mme Helleputte, M. et Alm© de M&ret „ M. le ministre d'Angleterre, MM les mi-< nistres Poullet, Carton de Wiart et Ue-B baert, les généraux Daruette et de Grunne 3 le député G i liés de PéJichy, M Buisseret' - le commandant Couche, représentant lé l ministre des Colonies ; MM. Collens et Van Parys, représentant le ministr» des Chemins de fer. Les chants liturgiques ont été exécutés par la chorale du Dépôt des Invalides. ■ Un service solennel pour le repos de > l'âme de M. Schollaert sera célébré le lundi 1 9 juillet, à 11 heures, en l'église Notre-Dame, à Calais, par M. l'abbé Van Se;*--. velt, aumônier principal du comité o.ffi-i ciei des réfugiés belges. Le comité invite . tous les Belges de Calais à y assister. .1 . - i , Les p'Ii de l'icdiiale française r* 5 L'Académie a partagé ainsi le prix rie poésie (4,000 francs) dont le sujet était : ) Ode à la France : 3,000 francs à M. Paul ! Rougier, professeur au Conservatoire de 1 Lyon, et 1,000 francs à M. MauTice Levei. 1 Le prix quinquennal Emile Augier (5,000 - francs) est attribué à M. Gaston Dévora, 1 pour sa pièce l'Envolée. v LES SOIRÉES DE STOCKHOLM U : *. teille Bupaiis t. 1EC0W.IT L'EUlUilli S ,1 L'îîFP.IISi Jï.îiC, 1E ïtK îlîlIJ, 3, ié p t'est le «Yorwaertss qui !e révèle avec émotion Les Nouvelles de Maastricht du 21 jui ont publié la traduction suivante d'un ai . ticls publié dans le Telegraaf sous la s gnature de notre confrère flamand Monet I « Dans le Yorwaerts de lundi derniei 1? correspjindant de ce journal à Stoct hojm raconte la soirée charmante qu ia délégation de la Social-demokratie a itmande a passée en oamp%nie de VéarJandaiiS, des Scandinaves et d belge Camille Huysmans. « La correspondant commence pa dire qu'il y a quatre ans q,ue fidèle camarades de l'Internationale ne s't taient plus trouvés réunis, et continue e 1- « Mais hier soir après une journée d c, travail et de fatigue sur le sol extra-net, e tre, C'ETAIT, POUR QUELQUES HEV 1- MES, ABSOLUMENT LlS>MME AUTRE II FOIS. Là était assis, à une table ave e des sujets des puissances centrales, ave !' îles Suissess, avec des Hollandais, w, jeune homme élancé, vif, qui pouvai s entrete av& chacun dans sa langu maternelle : le secréterire du Bureau in s Urnational socialiste CAMILLE HUYS i h'AN S, MEMBRE DE LA CHAMBRl \ BELGE. « Ce n'était pas une séance officielle . et dans l'intérêt réciproque, on doit in sister sur ce que ce n'étaient pas de t délégués allemands et que ci n'était pa 1 le belge Camille Huysmans à côté d> j qw les délégués allemands étaient as . sis, mais que c'étaient des socialiste. 9 ayant bien leur opinion mais pas d, " mandat, et c'était le secrétaire interna l lional de La Haye, où il avait pu veni en son temps qv..and il est sorti de Bel - gique envahie. 3 « On ne parla qu'incidemment de lt 1 guerre et la question Belgique fut seu iement effleurée. Le thème principal fu . comme jadis le Socialisme vivant a van et après. Cependant, le sort du pays qu , s'clerui d'Ostende à Herbesthal ne pou * rail être complètement passé'sous si - hnce, ei IL EST INTERESSANT D'EA s RETENIR COMMENT CE DEPUTl : P.ELGE RECONNUT OUVERTEMEN1 l L'HUMANITE ET' L'ESPRIT DE JUS TICE DE FEU LE GOUVERNEUR ■ GENERAI VON BISSING, BIEN QUI: ! CE NE FUT QU'EN COMPARAISON . DES GRIEFS QU'IL A CONTRE D'AU TRES MEMBRES DE L'ADMINISTRA J 2ION ALLEMANDE. » ' « Si peu sympathique que soit le rôle ; joué depuis quelque temps par Camilk ■ Huysmans, il semble cependant inimaginable que, en présence d'Allemands, ; il ait pu rendre hommage à l'humanité et l'esprit de j,ustioe de von Bissing, le • Gouverneur qui a fait oublier le "duc , d'Albe lui-même, l'homme de la mort , d»; Miss Cavell et de douzaines de héros belges, l'homme des impositions de ^ guerre et des réquisitions qui ont ruiné la Belgique, l'homme de la désorgani sation systématique des» administration* i belges et de la restauration de l'esclavage souis forme de déportations ;• de von Bissing qui dans ses écrits posthumeis a reconnu lui-même que toute sa politique de terrorisme et de désunion avait pour but l'assujettissement définitif de la Belgique «1 l'Allemagne. » Nous n'ajouterons pas un mot à c& commentaire. ■■ ■■ ■ * 111,1 1 ^wvwv JUSQU'AU RHIN! Tel est la mot d'ordre que 1>« président d.s ia Chambre de commerce ninéincaina, M. Wal-ter Berry, a fait applaudir mercredi, au banquet du Palais d'Orsay, par son auditoira d'hommes d'Etat et d,e généraux. Reproduisons la péroraison du discours de M. Walter Rerry : C'est d« l'ûutre-Rhin que pendant un demi-siècla vous sont venus, surprenat votre bonne foi, votre loyauté, des êtres qui, comme de la vermine, vous ont rongés et infectés. C'est de l'Outre-Mer' qu« vous viendront des amis dévoués, sincères, efficaces, pour fonder avec vous le plus beau trust, la plus belle association économique qui ait jamais existé au monde, l'Association franco-américaine. Monsieur le Maréchal, Messieurs de la Commission, à Wost-Point, à New-York, vous avez vu, défilant devant vouâ, nos soldats américains — les premiers de nos dix millions de conscrits — ces soldats qui bientôt, oui bientôt,' descendront les Champs-Elysées, le général Pe.rshing en tête. Oui, mon général, nous vous verrons bientôt à la tête de vos bataillons en rout» vers le front ojù, pendant trois héroïques années, le mur d'airain français a résisté à tous les assauts — vers ce front qui, nier, était sur la Marno, qui, aujourd'hui, couronne les falaises de Vimv, de Craonne ■><t de Messines ; et qui, demain, s'étendra glorieusement iur les bords du Rhin français ' / 1 Pour le repos de nos soldats Nous y revenons, car la cause n'est pa " gagnée encore. Et nous ne saurions troi ver, pour la plaider, argument plus émoi vant que cette simple lettre qui nous vieri du front et que nous donnons telle quelle Monsieur, it ne suis ni un écrivain, ni un savant ti mais un simple volontaire du 4 août l\)li •- qui suis assez régulièrement les article .- du XX* Siècle. J'ai lu aussi celui de mara : 26 courant : « Le ménage de nos soldais >: Tout .ce qui est demandé dans cet art, cle est tris beau, Monsieur. Mais à quo bon cercle militaire, jeu, bibliothèque q, quand on n'a pas le temps d'y aller ? Non . nous ne demandons pas tant, nous savon 3 bien qu'à cause de la difficulté de ravi taillement, nous n'avons pas tout ee qu'i ,Xuqus faut. Nous avons patience ; nou '* lavons bien qu'il faut aller au travail T Mais ce que nous nt comprenons pas, c 'es g que personne rfa encore trouvé le moyei i- de faire travailler les soldats qui sont prè, ■ des tranchées, pour que ceux qui sont ai repos ne doivent pas faire des kilomètre, e pour y aller. Nous savone qu'il faut de lt . discipline ; mais nous ignorons la néces . sité de faire faire l'exercice à des homme. •_ qui reviennent des tranchées pour trois o% ,, quatre jours. Nous ignorons pourquoi " après trois ans de guerre, les homme. doivent préférer le danger des tranchée. J à ce que l'on appelle le repos. . . . f (Censuré) - Je crois que nous avons, après trois an: l de guerre, le droit que l'on n'exige de nou; que le nécessaire, mais pas l'inutile. Nou: ; ne demandons qu'à nous dévouer pouî , reconquérir le pays. Mais nous demandant aussi à ce que nous soyons traités . . ; Censuré ...... [ comme des homems qui se sacrifient, et c qui l'on doit des égards... » ; L» cœur admirable de no» tsldats «si . tout entier dans ces quelques lignas : ri-. vant, palpitant, souffrant, hélas TCes héros d'une guerre sans gloire sont prêts à don-B&r leur vie : ils l'ont offerte si souvent Tout au plus, demandent-ils qu'on îeui ! tienne compte des peines endurées ; qu'on . sa souvienne qu'ils sont des hommes, qu'on r les traite comme tels, qu'on lpur accorde , le repos auquol ils ont droit. Nul ne lira • cette lettre sans en étire ému ; les bons " chefs — ils sont nombreux — j trouveront un encouragement à faire mieux encore, ; à s'occuper davantage encore de leurs hommes ; à ceux, rares par bonheur, qui ' oublient ce que c'est la guerre et quels de-' voirs elle impose aux officiers comme aux . soldats — puisse-f-elle inspirer quelques remords et beaucoup de bonnes résolu-; tions. ■ ■www—' - SIMPLE CONSTATATION Quand le sel de la terre s'affadit... Nos lecteurs se rappelleront qu'à la fin die 1916 nous avions accueilli une lettre exprimant des plaintes sérieuses au sujet dô la façon dont certains aumôniers militaires comprenaient leur mission. Cette publication nous a été reprochée dans certains milieux comme un crime impardonnable. Nous nous y attendions. Nous ne la regrettons pas cependant. D'autres moyens ayant été vainement rni> en œuvre pour attirer Tatention sur une situation déplorable, nous avons cru que oelui-là du moins, malgré ses inconvénients, pourrait être utilement employé. Des mesures judicieuses prises deipuis lors nous permettent de croire que noua ne nous étions pas trompés. Quant au mal que nous dénoncions, il était si peu imaginaire que nous avons pu en lire ces jours-ci l'aveu mélancolique dans le journal Notre Belgique, fondé et rédigé par quelques dévoués aumôniers de l'armée belge. Voici ce que les lecteurs de ce journal ont pu lira il y a quelques jours dans un article où on remarquait avec peine qut le sentiment religieux sst en „baiss* dans notre armée : « A-t-on fait, dans le monde ecclésiastique, tout ce qui pouvait être tenté pour empêcher le ralentissement de l'élan superbe qui, à un moment donné, emporta l'Ame de nos soldais vers les sommets religieux ? eux qui avaient en mains des moyens multiples pour combattre efficacement l'indifférence religieuse, qui, peu d peu, gagnait tous les rangs de l'armée, les ont-ils mis *n œuvre pour enrayer le mal ? Je n'ai pas la mission de redresser des torts, s'il en existe ; rf %e me sied pas de suggérer des méthodes, si l'on en man que ; je me borne à faire une simple constatation. Et, avec Bardés, je constate douloureusement que « la vie religieuse des armées n'est plus et qu'elle était en 1914 et 1915. » Qu'on se re.porto à ce que nous avions publié et on verra qus le passage que nous venons de reproduire ne fait qu'exprimer au moyen de périphrases ce qui a été dit dans nos colonnes en termes plus précis. Notre correspondant avait parlé clair pour être compris. Nous sou-haitons que l'écho fait après six mois à son cri d'alarme soit compris lui aussi, et qu'il soit aceusilli av«c moins de préven tion... 18,300 PRISONNIERS ont été capturés par les Russes en deux iours Les Autrichiens prévoient de nouveaux combats f Petrograd, 4 juillet. — Communiqué di grand état-major du 4 juillet, front occi dental. Dans la. direction tie Kovel, cîuel d'ar tillerie. Dans la direction de Zciotchoff no partis de reconnaissance ont enievé dan ta région du village de Codotf onze mi 1 a<!leuses allemandes. tins automobile blindée aVemande qu tentait cfe pénétrer dans la région o" Vyschky a été chassée par notre artillerie A l'est et au sud-est de Brzezany, corn g a d'artillerie d'une intensité intermittente. Notre groupe d'otfensive n'a opere au jourd'hui aucune attaque. Nous avons te poussé par des teux de mousqueterie et d< mitrailleuses des contre-attaques de l'enne mi du côté du village de Netchischtchow. PENDANT LES COMBATS DES 1" El 2 JUILLET, NOS TROUPES ONT CAPTU RE TROIS CENTS OFFICIERS ET DIX HUIT MILLE SOLDATS, ET ONT PRIS VINGT-NEUF CANONS ET TRENTE TROIS MITRAILLEUSES. Front du Caucase. — NOS TROUPES A LA SUITE D'UN COMBAT ONT PRIS LA VILLE DE PENDJVIN. Dans la mer Noire, ur. de nos torpilleur: vieux type, a touctié, le 30 juin, uno mine placée par l'ennemi depuis quelques jours Rétrograde, 5 juillet. — Voici le commu niqué officiel de ce jour : FRONT OCCIDENTAL. — A l'est d« Brzezany, l'ennemi, ayant attaqué nos avant-pcctee, a été repoussé par notre fei d'artillerie- A l'est de Lîpitza-Qoinaia, l'ennemi, afwèe une préparation d'artillerie, a aita qué nos positions à deux reprises ; il a été repoussé chaque fois. FRONT DU CAUCASE. — Après l'oscu pation de Pendjawin par nos troupes, l'en-nanti s'est retiré sur les hauteurs à l'est et à l'ouest de cette localité. MER BALTIQUE. — Le 3 juiMet, neuf appareils ennemis ont survolé la partie sud de l'Oesel où ils ont jeté 24 bombes qui ont manqué leur but, l'attaqué ayant été déjoué par le feu concentrique de notre flotte et des batteries latérales. L'aveu autrichien Les Autrichiens ne cherchent plus à cacher l'échec que viennent de leur infliger las Russes. Voici le dernier communiqué officiel autrichien, daté de Vienne, 3 juillet : Au sud-ouest de Zborow, l ennemi a réussi, grâce à la mise en ligne de forces considérablement supérieures en nombre, à faire fléchir une portion limitée de notre front que nous avons ramenée sur une position d'arrêt préparée à l'avance. Dans des combats pénibles et vaillam ment soutenus, les troupes austro-hongroi ses n'ont cédé que pas à pas à la pression IVWV • i de la supériorité numérique, rendant aim - possible l'intervention des réserves pour l rétablissement de la situation et de l équ, libre des forces. Il n'y a pas eu d'autre 3 attaques sur ce point. Près de Konduchy plusieurs fortes ten [ tatives ont été repoussées avec des perte sanglantes pour l'assaillant. i Dans le secteur de Brieiany, les Russe i ont été contraints par les éch»cs subi jusqu'ici et par leurs fortes pertes à mar { quer un temps d'arrêt. Celui du 4 juillet au soir s'-exprim - ainsi : Près de Brzezany de violentes attaque. '■ exécutées par de forts contingents enne ■ mis ont été repoussé avec des pertes san glantes pour l'assaillant. Les Busses n'ont pas attaqué le sectew . au sud de Zborow. Le communiqué allemand Voici le communiqué allemand du ! juillet, 14 heurs : FRONT PRINCE LEOPOLD BAVIERE — En Galicie orientale, activité minime Combats locaux sur les hauteurs de Brze zany, où les Russes ont été rejetés di i quelques entonnoirs. i Secteurs voisins sans changement. ■ FRONT ARCHIDUC JOSEPH ET MAC KENSEN. — Activité plus vive par en ' droits. (Radio.) Le Sovdep vote DES FELICITATIONS A L'ARMEE Petrograd, 5 juillet. — Le Conseil dei ■ délégués des ouvriers et soldats de Petro grad discutant le commencement de l'offen sive, a voté par 472 voix contre 271, un< résolution félicitant l'armée et assurance le prolétariat-la soutiendra dans se tâche par tous les moyens dont il dispose La résolution termine en déclarant : Votre offensive donnera à la révolutior russe des forces nouvelles dans la luttt pour la paix mondiale. — Cinq membres de la Douma ont décidé de s'engager dans l'armée russe. — Une délégation de la huitième armée est allée protester à Péhrograde contre l'attitude des maximalistes et leurs tentatives pour provoquer l'émeute. LES lAUTRICHIENS S'ATTENDENT A UN REDOUBLEMENT D'OFFENSIVE Amsterdam, 5 juillet. On télégraphie à- Vienne du grand quartier général autrichien que les Russes n'ont pas moins de vingt divisions sur un front de cinquante kilomètres et que des attaques eh troupes compactes sont à la veille de se produire. (Radio.) Bruges et Licltemlle luMés pr les Anglais Londres, 4 juillet. ICommuniquè de l'Amirauté) Notre service aérien a bombardé 'es docks de Bruges et les dépôts de munitions de Liclite-rvelde da-ns la nuit du 2 juillet et le 3 au matin. Plusieurs tonnes d'explosifs ont été lancées. De bons résultats ont été observés. Tous nos appareils'sont reve nus indemnes, ■ - wiw» '■ " A PARIS Le Méiro jusqu'à 11 heures Un avis ds la compagnie Suivant les déclarations faites par M. Hudelo, préfet de police, concernant la circulation du Métropolitain, on a affiché jeudi matin dans toutes les gares ce nouvel avis : * A partir <lu 6 courant (demain vendredi), le service des trains sera prolongé tous les soirs jusqu'aux heures fixées pour les Jeudi, samedi et dimanche. ■ www ... . Un soldat beige est, à Rouen, victime de son imprudence Mercredi soir, un soldat belge, l'infirmer Appoll, de l'hôpital-Militaire de Bon secours, a voulu sauter sur La voiture du iramway qui venait de quitter l'arrêt du Pont-Corneille. Renversé par le marche )ied arrière, le mallieure«K est tombé sous a remorque. Il en a été retiré grièvement >lessé et perdant du sang en abondance Jn taxi l'a transporté à l'hôpital belge de 3onsecours ; Appoll a le bassin litterale-nent écrasé et ne survivra pi'obablemsnt jas à ses blessures. Sur le front occidental COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Activité assez grande des deux artille* ries dans la région de Moronvilllers, tfe Prunay et de la côte 304. Rien à signaler sur le reste du front Un avion ennemi, atteint par nos tirs de mitrailleuses, est tombé au nOfd-ouesî de Moronvilliers. 20 heures- Lutte d'artillerie au nord de l'Aisne, également dans la région Hurtebise-Mom-ment et sur la partie nord du bois de Beau-Marais ; en Champagne dans la ré< gior. du Cornillet et sur la rive gauche de la Meuse dans la région de la Cote 504. Reims a reçu 400 obus. Rien à signaler sur le reste du front. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Nous avons légèrement avancé notre ligne au sud-ouest d'Hoilebecke, sur un front d'environ 600 mètres. Des coups de main exécutés, avec succès, la nuit dernière, vers Wieleje et Nieu> port, nous ont permis de faire un certain nombre de prisonniers. 20 heures. Rien à signaler sauf une grande activité do l'artillerie de part et d'autre en do nombreux points du front. COMMUNIQUE BELGE Au cours de la nuit et de la journée actions habituelles d'artillerie sur tout le front. ■ 1 — XVVVVfr I !■ m Lire en 4« paga : LES DEPORTATIONS DANS L'ARRONDISSEMENT DE NAMUR. LES LIMITES DU DOMAINE DE LA SCIENCE.

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