Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 11 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk37797/
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L'UNION DANS L'ACTION ViNGTIEME ANNEE — N° 223 ANNONCES Annonces ordin., petite Iigne .G.40 Reclames (3* page), la ligne.1.59 Faits divers corps . . »4.00 Fails divers, fin. . . »3.00 . Separations judiciaires »3.00 Necrologies . , . , »&A0 Les annonces sont recues au bureau du journal Telephones 3B46 et 3686 Insta,i>2'are omnia in Christo b centimes le numero Redaction et Administration : 4, impasse de laFidélité, 4, Bruxelles Felicitations! de Sötiverains 8' a notre Roi -»o«- 'Les renseignements publiés cidessousnous sont communiqués par le grand êtatmajor de l'armée beige ou par le ministèrede la guerre, et sont par conséquent OFFICIALS.>: Lundi, 11 heures du matin. Statu quo. Les troupes alliées avancent méthodiquement. Le plan d'ensemble des deux armées ennemies se dessirié et l'on doit s'attendre d'ici a quelques jours a une rencontre générale. Pour ce qui concerne l'armée beige, les conditions paraissent bonnes et répondent entièrement aux previsions de l'état-major. On a de bonnes nouVelles de Liége. Le département de la guerre a recu d'un commandant de fort un rapport tres complet donnant les meilleurs renseignements sur l'état des forts et la santé des hommes. La population liégeoise est calme. Le public ne doit pas s'alarmer s'il apprend qu'une poignée de unlans est apparue a tel ou tel endroit ainsi que le bruit en a couru dimanche pour les environs de Bruxelles. Ce sont ordinairement des cavaliers perdus et qui se rendent a la première sommation. Il y en a ainsi de tous les cótés. Leur presence ne signifie done rien au point de vue stratégique. Que la population ne se laisse pas davantage ^mouvoir par l'annonce d'un raid de cavalerie. Les abords de la capitale sont tres bien gardes a ce point de vue. Le bruit a couru qu'un majpr des grenadiers a été arrêté. C'est un bniit aussiodieux que mensonger. =>--•-fes•-—i-< Le peril national récoocllle les sarlis —o- ■ On assiste a Paris au spectacle dont les Belges ont donné l'exemple dès la première foeure de la crise que nous vivons. La-bas comme chez nous, toute la nation se dresse dans un élan d'unité admirable qui réconcüie tous les partis qui se combattaient bier. M. Georges Clemenceau dépeint, dans un bel article de 4' «iHumme Libre», l'&me et la vaillanoe de la race qui révèle, lo danger venu, «es plus nobles qualités : t De l'obscure mêlee des partis, écrit-il, le Frangais de cette heure a jailli, d'une pièce, plus grand et plus fort, sÜencieux, souriant, avec des yeux chargés d' energies invincibles, qui crient que l'histoire de France ne peut pas s'arrêter. Les femmes l'ont vu partk et n'ont pas pleuré. Les petits enfants sont devenus graves. L'adolescence devance i'appel, ceux que l'age trahit sauront être au- danger. C'est l'heure mystérieuse oü quelque chose se fait en nous, qui rejette au kun toutes scories pour faire place a la grande coulée du métal, que ni fer, ni diamant, ne sauront entamer. Et lorsqu'un jour, après des épreuves suxhumaincs, toutes ces ames, fatiguées d'héroïsme, sé ren;contreront*sous; la grande voute bleue d'une patrie renouvelée, il faudra que, de tant de coeurs qui furent ennemis, se refasse une ame de France, oü les dissentrments qui sont la condition de la vie se rejoindront, solidement ancrés en un fond d'unanime soüdarité si étroite que rien oe puisse l'ébranler. Une plus belle patrie au sortir du creuset. j Mêmes nouvelles de tous les points du Irays. Partout la mobilisation se fait dans un ordre admirable, dont il faut féliciter le ministre de la guerre et particulièrement ie general Joffre, qui l'a préparée. Il nous vient de cette fprte organisation, d'une methode si süre, un récpnfort pour aujourd'hui, une espérance pour demain. > En voila assez M. Maurice Barrès, lui aussi, célèbre, dans V tEcho de Paris»,l'union étroite de son pays et il en montre un symbole dans une reunion tenue vendredi a la Sorbonne. Il s'agissait d'organiser les seoours et on voyait la,parmi des personnalités de tous les partis, Mgi Odelin, délégué de l'archevêque de Paris, coudoyer M- Jouhaux, secrétaire de laC. G. T.• Qu'on fasse la chasse aux esfiions, c'esll parfait, mais gardons-nous de T'affoiemens et de la funeste manie de voir des espion» partout. Il semble vraiment que, sous Tempire d'un affolement que rien ne justifie, oa voit maintenant des espions partout. Dee gens d'une honorabilité parfaite sont surveillés, traqués, parfois molestés. Motif 1 aucun. Les bruits fes plus fantaisistes courent les rues. On dénonce jusqu'a des officiers. Oa chuehote que certains d'eatre eux auraieas déja été jugés, condamnés et passés par lee armes. Dans toutes ces histoires pas un mot de vrai. Cela est déja ridicule et cela devien» dra odieux. -.t II faiit que cela- c?-sse .; autant par raisQR_ de dignite, que par raison de calme et de sangfroid dont nous avons besoin. 1} gB-frg&. ^a « J'ai vu dans ma vie bien des assemblees déiibérer, écrit iM. Barrès. Elles étaieat toujoujs divisées en partis. C'est, je crois, Ia première fois que je vois des gens chercher la vérite en commun. Il y a la, eii même temps que ■ jj *i j des chefs de groupements politiques, les pré1' sidents des plus grands corps de l'administra jjonr On peut penser Quelle ^precision solide apportent dans la discussion'des homms tèls que le premier président de la Cour de cassation, le premier président de Ia Cour des compteB, le syndic des agents de change. Mais ce qui est unique, inoubliable, c'est la profondeur et le sérieux de l'émotion oü baigne tout ce debat. Les hommes qui sont réunis ici ont conscience que Ia presence de ceux qui hier étaient léurs adversaires est des plus utiles. On se sak d'autant plus gré' qu'on était plus éloigné. Chacun de nous comprend que ce comité ne peut valoir que s'ü est tel que chaque Francais y trouve l'homme dans lequei il a Ie plus «■.oniiance. Chacun cherehe a prouver sa bonne volonté en offrant ses moyens d'actïon, et surtoai en nc repoussant pas ceux du voisin. ~- Je tiens a votre disposition un local tout agencé, dit M. Hanotaux. — Et nous, dit 1'cAction frangaise», nousvous proposons tout un personnel. Les socialrstes approuvent qu'on leur adjoigne, dans un des sous-comités, un jeune prêtrc de l'archevêché. — Ah! des jeunes prêtres^dit Mgr Odelin,nous n'en avons plus. Ils sont tous a l'armée. ... Cette reconciliation absolue, tout évidente dans^la salie de la Sorbonne, et puis cette arrivée a Mulhouse, quelle resurrection de la France 1 En chassant ses divisions et en refoulant son vainqueur, elle s'est deux fois régénéree. La Franoe est rentree en France. Nous ne l'avioas jamais perdue de vue, mais c'était une figure aérienne qui planait au-dessus de nos têtes, a portee de notre regard, loin de notre embrassement. Elle nous animait, elle nous échappait. Nous en parlions sans en jóuir. Entre tous les Francais, les barrières du passé sont rompues, comme ces poteaux-fromtières que les Alsaciens, disent les dépêches, viennent de jeter bas. » N'est-oe pas comme ehez nous T . —f^3'^> La laéda de France au roi des Belges L© commandant Duparge, de la legation franoaise, vient d'etre chargé par le gouT^érnement die la Républiquie de remettare au roi Albert Ia módaffle mliitaire, la plus haute recompense qi/on puisse remettne a uin general chef d'armée. Paris, 10. — M. Messimy, ministre de Ia guerre, a adressé le rapport suivant au Président de Ia République : « La vaillante armee beige, sous le commandement supérieur de 8. M. le Roi des Beiges, après avoir victorieusememt résisté daas-Liége a l'assaut de troupes ennemies tres supérieures ea nombre, s'apprête a soutenir, a cöté des troupes franco-angïaises, le ohoc dies troupes allêmandes qui ont envahi le territoire beige au mépris des traites. Il m'a paru qu'il convenait de rendre un eclatant hommage a i'héroïsme de l'armée beige et aux bnllantes qualités militaires du Souveraini éclairé qui les commanide em conférant a S. M. le roi Albert la plus haute distinction que puisse recevoir en France un officier general, la médaille militaire. J'ai fait prepare* «lans ce sens \e> projet de décret ci-joint et j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien le rcvêtir de votre signature. Veuillez, etc. Le décret siginé par le Président de la Réputttique est ainrsi congu : Art. I. — La médaille militaire est conferee a Sa Majesté Albert, roi dies Beiges. Art. II. — Le ministre de la Guerre et Le Grand Chancelier de la Legion d'Honneur sont chargés,' ohacun en ce qui le concerne, de l'exócution du présent decret. NOUVELLE DEPÊCHE DU ROI ALBERT AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Au télégramme que le président de la République lui avait adressé pour lui faire part de la decision du gouvernement conféranit a. la viHe de Liége la croix de la Légion d'honneur, le roi des Belges a répondu par la dépêche suivaaite : Louvaü», 7 aoüt. M. Raymond Poincaré, président Répuibüqu* francadisie, Pards. Je vous prie de tranemettre au gouvernement de la République les remetroiements de la ville de Liége. Liége, le pays et l'armée tout entière cootinueront a faine vallamment leur devodir. ALBERT. >——>—•♦•—«o>«> BeMes m?sm ;o trance coinine en Bekiflie ^999 En Belgique, c'est toujjours dans nos églises que 1 on peut surprendre l'ame la plus secrete et la plus haute de la Patrie. Maintenant, dans ces jours terribles et sublimes que noustraversons, il en est ainsi plus que jamais. On ne peut entrer dans une église sans y trouver des fidèles en prières. Au matm, le banc de communion est envaJri a toutes les premières messes, aussi bien par des hommes, des soldats nombreux, que par des *emmes ou des enfants. Après la grand'messe du dimanche, sitöt l'a Amen» des orgues a la Benediction, éclate l'harmonie puissante de la aBrabanconne». Et comme il est encore souvent des communiants aux Déja la glorieuse mort militaire a envoyé vers Dieu bon nombre de nos défenseurs. L'Eglise les suit de ses prières- ferventes. Ce lundi matin, a 7 heures, dans l'église royale de NotreDame de Laeken, fut célégré le premier «Requiem » pour les martyrs de la Patrie, les victimes de la plus injuste agresr sion. . Les communions furent nombreuses, presque autant que l*assistance. Il faut faire nonneur de cette ■ patriotique et généreuse initiative a la fille d'un lieutenant-colonel qui fut uh de nos glorieux volontaires de 1830. Une quête couvrira les frais du «Requiem» célébré désormais tous les lundis, a ftglisé royale de Laeken, pour les victimes de notre première guerre de defense nationale. Mais*i heureuse et sd glorieuse que soit la mort du soldat, e'est le droit des mères, des parents, des enfants, de demander a Dieu de leur conserver encore la^ie des êtres chers. Ces prières si legitimes, si sacrées, emplissent, nous l'avons dit, tous nos temples, et recherchent avec preference ceux consacrés a la Vierge, Mère douloureuse, consolatrice des affligés, divine protectrice dè la Belgique. Un drapeau national, au plus haut de la tour de Nat*e-Dame de la Chapelle, convie les mère® a venir pleurer devant cette image de NotreDame de la Solitude, évoquant la détresse de Marie après la mort du Sauveur. A SatüteGudule, la foule vient s'agenouiller tout le long du jour devant Notre-Dame de la Délivranc©... La chapelle, tout ardente de cierges, de Notre-Dame d© Bon-Succès, a l'égfise du Pinistère, relevée en ces derniers temps par un zèle pastoral^ mlassable, semble, de son nom, promettre a, la plus juste des causes Ie bon succes des armes belges. Pour l'antique église du centre histonque de Bruxelles, la paroisse de Saint-Nicolas^ pary a exposé au luïrieu- d6 .14" nef,"dés le commencement de la crise, l'image de NotreDame de la Paix. On le sait, dès le xir8siècle, nos pères avaient consacré dans cette église une image sous o© titre leur promettant une paix qu© le péril des temps leur rendaït plus nécessaire et desirable eneqre. Une étude patronnée par la Société Archéologique et. due a la science du cure actuel de la paroisse, rappelait, il y a deux ans, comment' Notre-Dame de la Paix fut mêlee a toute l'histoire de Bruxelles et du Brabant. 0'est' ppour elle, qu'alors que nos provinces saluaient enfin l'aurore d'une paix tant désirée, notre historique Grand'Place voyait écrire en lettres d'or l'invocation historique répétée a l'autel de la Viergê de Samt-Nicoias : A peste, fame et bello, libera nos Maria Pacis. Aujourd'hui. il n'est rien de si émouvant qu'une visite a l'église de Saint-Nicolas. Elle est du matin au soir, toujours remplie de femmes en adorations, la plupart suivant le conseil sublime de Bossuet : « Versez devant Dieu des larmes avec des prières. » Elles prient, elles pleurent, songeant a ceux qu'elles aiment et qui combattent; leur douleur, devant Dieu, pesant en faveur de la patrie, non moins que le sang et les armes des combattants. ec ae gaz Dieu, déja, les a en partie exaucées. Déja nous avons affirmé notre droit a l'indépendance de fagon qu'on ne puisse plus nous le contester et qu'on admire I'héroïsme beige dans le monde entier. Déja c'est nous, nous seuls, qui avons arrêté pendant le temps décisif, le temps qu'il fallait, l'incorrigible ennemi de la paix. Ces résultats sont acquis et nous demeurerons toujours. i Ils nous donnent droit de songer déja aux devoirg de notre reconnaissance envers le ciel. Malgré tous les pillages, nos temples sont pleins encöré des témoignages de la reconnaissance de nos aïeux. Ce sont des lampes, des chandeliers précieux, des cceurs, des couronnes d'or, exprimant la reconnaissance des villes et des provinces. Songeons. déja, en dehors des lentes et difficultueuses initiatives officielies, a ce que les fidèles de Belgique feront pou-r exprimer leur reconnaissance a Marie, après f'agression de 1' empire protestant. Il semble qu'ils voudront qu'un exvoto soit offert a une église bruxelloise, sans doute celle de Notre-Dame de la Paix, et a ce pèlerinage de Hal qui défendit toujours le Brabant contre l'invasion ennemie. . *** , Pour mieux prier et mieux esperer, rap- pelons-nops que oethe terre beige, envahiepar l'eninenii hérétóque, refusant préoisémentI'HonneuT dö a la Mère de Dieu, se trouvepartout marquee au signe de aes sanotttadres,de ees pèlerinage®. Notre-Dame de Chèvremont et Notre-Dame de Foy, prés Dinant,vienneot de bérair nos ppemieres armées. A Vautre bout du pays, Notre-Dame de Lombartzyde, de Mariakerke, des Dunes protègent le littoral. Nos viUes : Gand, Bruges, Le leapp'i! fait... et Gelui flll Jura s inagae Le vent est faibie d'entre sud-est et sud•ouest• sur nos contrées, oü la temperature est "■comprise entre 17°5 "et 24°o. Previsions i: Vent S., faibie; beau,

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