Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 27 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hh6c24rq6t/
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LE XXe SIECLE RÉDACTION & ADMINISTRATION Z8t» rus de la Bourse — LE HAVRE Téléplione : Le Havre n° 14.05 directeur : FERMA NESEÂ7 Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées Q8x",rae de la Bourse, Le Havre. LOrcDON OFFÏCE: 21,Panton Street (Broadmead House) C ABONNEMENTS Frano° 2 fr. 50 par mois. M 7 tr. 50 par trimdatra Hors France.. 3 fp. » par mois. .. 9 fp. » pap trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7 sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sup le Continent: Les 3 lignes 0 fp. 50 La ligne supplémentalpe o fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Ouotidien belge paraissant au havre ieiBilirtillafiiii! Nous avons reproduit hier uta passage d'une interview accordée par le roi Alixvrt è. M'. Henry Hall,collaborateur du New-York World. Nouis en avons aujourd'hui un texte pius complet sous les yeux et nous1 nous--emipressons d!e le traduire. M. Herary Hall s'est dame entretenu pendant une heure avec le roi Albert de la lutte que la Belgique li vre pour défendre son honneur.« Il eslt Roii,, dît-il, des pîieds à la tête, mo-«alcii te n.t, intellectuellement, physiquement.» Actu'eHamant on n'exagère en riien quand oai dut que le mi Albert, de tous les hommes engagés dans la présente guierre, est le plus cher au: cœur de tout véritable Américain. Ses sentiments démocratiques, sa camaraderie avec ses soldats, la simplicité de sa vie, son courage ont produit unie impression profonde die ce côté de lABantrqufe. » An. cours de sa conversation avec M. Hall, J& irai Albert regretta que certains journaux lui! avaient prêté toutes espèces de déclarations ampoulées contre l'empereur allemand et -de valmtiairdtoes. sur « ce que nous ferons quand nous serons entrés en Allemagne. » — Je n'ai pas besoin de vous dire, ajouta le Roi, que c'est là de l'imagination pure et simple. et cela m'ennuie tout autant que cela afflige tous ceux qui me souhaitent du 'bien. LA SURPRISE FEINTE DE L'ALLEMASNE Prônant texte de la dernière entrevue du ministre de Belgique à Berlin avec M. von Jagow, au sujet de lanuelie d'es versions di-■verses ont été répandues en Amérique, le troi Atbetit dit : f — Aucun honnête homme n'aurait pu agtr autrement que je l'ai {ait. La Belgique r ■ne s'est jamais départie pour un instant ni dans le moindre degré de la neutralité la. plus stricte. Elle a toujours été l'amie loyale de toutes et de chacune des Puissances qui cl ont garanti notre neutralité. P Au début, VAllemagne avoua franchement ' que, en violant la neutralité de la Belgique, elle agissait mal, mais à présent, à cause de v sa campagne de propagande dans les pays neutres, une tentative est laite de jeter une v tache sur la Belgique et de la vouer au mé- f; Uns parce qu'elle se serait départie perfide- v ment de sa neutralité par la conclusion d'une o. prétendue convention anglo-belge,autour de laquelle on fait tant de bruit.. - » Je puis dire que personne en Belgique n'a attaché le'nom de convention entre les gouvernements anglais et belges à la lettre que le général Ducarne adressa au ministre de la Guerre à Bruxelles et qui donnait des détails sur les échanges de vues complètement libres (entirel.il informai conversations) tr qu'il avait eues avec l'attaché militaire an- qi tliais. p; » Mais j'étais tellement désireux d'éviter d* même le semblant de tout ce qui pourrait vc être interprété comme étant contraire à la neutralité, que j'ai fait communiquer à l'ai■ te. taché militaire allemand à Bruxelles tout ce m, que l'on cherche maintenant à exploiter tant ce contre nous. pr m Quand les Allemands ont fouillé nos et archives, ils savaient exactement ce qu'ils nu trouveraient et leur « méprise » actuelle et leur a indignation » sont feintes. » de a : LA SEVERITE DU ROI bli le Le correspondant diu New-York World tait i remarquer q-ue, derrière la conduite calme br< et émouvante diu Roi, il y a une volonté de du fer et une farce redoutable d'énergie latente, ma Il est adioré par son état-major, mais il est dei craint encore davantage. yj " Certain jour, dit le journaliste améri- p, [. caiim, j'avais invité un de ses officiers à aller '] avec moi à Adinkerke pour prendre le thé tel avec Miss Maxime Ellâot qui peut se flatter pa. aujourd'hui d'avoir atteint l'apogée de sa ,atr carrière puisqu'elle est le Seigneur Grand I \ Amiral de la Flotte des navires de secours nio américains. Rien ne pouvait faire plus de de» plaisir à cet officier et comme il n'était pas> gut de service pour plusieurs heures, il avait à. 1' tout le temips nécessaire. Il me remercia, I [ mais (Déclina l'invital'ion disant que, si dé- a é sîreux qu'il fût de m'accompagner, il savait lem que le Roi n'approuverait pas /un .< five diti. ocloelc tea » an temps de guerre. Ce ne se- se 1 rout pas sérieux et il serait fâché. Et comme a un regard je manifestais mon étonne- — ment : « Oui... mais c'est que vous ne l'avez jamais vu- on colère 1 u L. LE JOUG DU MILITARISME PRUSSIEN Lo Roi paraissait partiouiliènement triste Ll quand il painlaitt die l'Allemagne. Il dit qu'il , étert un peu Allemand lui-même, q-ue ses Aux grandis-pères étaient Allemands et que c,f" sa femme était Allemande et il s'était plu {S°T à nourrir 1'espoàr que le peuple allemand ™ secouera.it le joug d.u imiitairtsme prussien u Mais il ne croyait pas qu'il le ferait parce ve'1' quai avait beaucoup voyagé en Allemagne '?ue et qu'il en connaissait bien le peuple II sait '' qu'on, lui a enseigné que les Allemand® sont K®?: des êtres supérieurs et une .défaite écrasante . seule peut détruire leur foi dans ceux qui a el lies sacrifient en leur affirmant que la Force russ cueut tnoirupiher du Droit I man I Carf CE QUE FIT LE ROI I r'oup Quand la crise fut imminente, conclut le roml Roi, i avais espoir que les traités internatio- a naux suffiraient ù <otéger la BeU/ique.Quoi ia m qu'il en admeiulraU. il n'y avait aucune di- riali vergence de vues sur ce que le peuple belqe «nui ferait. La violation de notre territoire fit /»« r l union de tous les phrtis politiques el, mal- [ube gie que nous eussions été pris par surprise | nffir) nous fîmes de notre mieux et nous opposâ- „n „ mes toute la résistance dont nous étions ca- ' Râbles. Telle est la façon modeste dont le roi Al-9®rt ni exposa. Ici situa-tuon, mais à ses sol- I Le. «S 1,1 avait <m : ci Avant de conquérir la discu Belgique, ris devront d'abord me passer sur une i le corps » et oe fut littéralement vrai Si à dé; 1inondation allemande ne s'était pas per- \ aucrr e.1 availt pénétré en France, coinir, i r2'A''bert serait mort en combattant pour î!,ase dernier pouce de territoire " C'est sa conception du devoir, dit M New*-' Mail, et rjuand sa,conscience lui a dicté son * oi I fevoff, û l'exécule .sans hésitattan s^s Le oiain.te et sans aucune considération de ce oers d çuo cela p<Ait lui coûter. » I La Joyprîée serbe i Les maîtres d'école de France ont, dans ÏHIS ,se ^ vendredi, exalté devant leurs Serbie grancieur et l'héroïsme de la petite deJa Serl}ie, e'est la nôtre, à rip^inr celle de l'indépendance avi M 1 la di3nilé tes peuples. Et T^vi -f ,s la, rapproche de nous ! Depuis Knc«Min ?' i tepuis la défaite sanglante de in j V. ' a Serbie souffrit persécution pour subïffuLnf'l iJibe,rtê lui fut ravie- Elle celui ,M T,ÎZ ° le iOU° le plus odiel,x' te fL lî mms• lnalgré les tortures, H,réïifJJe feWA ?Ue resl" le bastion de la nm?J e" Orient. Ne fut-ce point aussi dlnUlr A,re d?s humiliations et. de la domination étrangère que celte période de trois ou quatre longs siècles el n'est-ce point K,„, plm- sa!?ée révoltes, comme le furent aussi celles de Karaqeorges et de Mt-Mch Obrenovitch, que nous rompîmes nos SS-'- ,X, 10urs lraQiqués d'août, l'aigle impenale des Habsbourg fondit sur elle comme l aigle des Hohenzollern nous planta les serres dans la chair. Mais comme les Paysans simples et nirux de la Serbie, les i*™. Pacifiques et débonnaires se batli-rent en héros et, ainsi que demain le soleil de la Victoire se lèvera sur la Grande Serbie, il éclairera la plus grande Belgique. -» — ILS VEULENT LA BELGIQUE LE « VORWAERTS » PROTESTE Une dépêche de Copenhague, 25 mars, dit 3™ P1™éimque au sujet des futures condi- al°emandePaiX S<3 poursuit clans la Presso Le joarnal conservateur et agrarieh la aumiéro'du " éCr" dans son I « La possession de la Belgique est une ' tnnt iTn ? °U ^ 11î?rt pour 'Allemagne font la puissance mondiale est liée i l'occu- Vord".. 6 naVaIe SUr la mer du Le journal socialiste de Berlin, le « Vor-vaerts », proteste contre cetle affirmation : " ^,e peu,Ple, ^tier, déclare-t-il, doit s'éle-anfnJhC résoI.lJl101} contre des projets aussi antastiques. Il est regrettable de les f.rou- ,TOnnoSrim >ans un des pius importants ■iganes du parti conservateur, u ~ - >|' Leurs mensonges | Forts de notre bon droit, beaucoup d'er tre nous ne parviennent pas à comprend!-que tant d esprits loyaux dans certain pays neutres témoignent encore à l'égari • BelgKjue de beaucoup de défiance voire d'hostilité. Il faut, pour s'expliquer ce triste malen tendu, comme te disait ici-même M. Coore man, avoir pu apprécier jusqu'à quel poin ces pavs neutres ont été trompés par h pi opagand-e allemande sur des faits simple; et essentiels que nous croyons, nous, con nus de tout le monde. Un de nos amis nous montrait hier une des brochures où la «Gazette de Francfort! a réuni sous le titre « - - Grosse Krieg „, tes depeches et communiqués officiels pu-rgQ^ernement allemand depuis le début de la guerre. ^ Aux pages 87 et 88 de la seconde de ces du 8 AmiTn i„rTVt 'r P^b'^ations •? i , exte de 1 ultimatum allemands. la Belgique. Ce texte est suivi de ces deux henes : » A CETTE NOTE r F r.mi- REPONSlfT' belge N'A fait AUCUNE Tournez la nage. ,< FRANCS-TIREURS » tel e^ le titre qui s'étaie en tête de là page 89 consacrée à un récit horrifique des atrocités belges. Voilà tout ce que, jusrru'au 9 août, l'opinion de beaucoup de pays neutres .a connu les protestations et de la résistance héroïque opposees par la Belgique et son armée i 1 agression allemande. Depuis six mois, ce travail de propagande été poursuivi avec une ténacité tout al-' CT™6"1 s'étonner, dans ces con-I I®? efforts P0"!- faire la lumièi'-i >e neui-tent à tant de préventions. LES FAITSDU JOUR La capitulation de Przemysl a vraiment eu à, tous égards des conséquences considérables. En Autriche et en Hongrie, elle a cause une veritable consternation. Le maior Morath, télégraphiant de Vienne au Tage-, admet que l'armée russe, retenue jus-qu ici devant Pzremysl pourra maintenant venir renforcer les forces russes du front et que la chute de la place accroîtra le prestn/e de la Russie, ])arliculièrctment chez les neu- I très. Il esl visible, en effet, que l'opinion en Italie comme en Roumanie et en Bulgarie a 6te fort im<pressionnnéc par ce succès russe. Les nouvelles défaites austro-alle-mandes prévues en Bukovine el dans les Ca, pallies ne pourront que hâter l'évolution heureuse révélées dès maintenant par beau coup de symptômes. En AUemanne, il semble que le peuple commence à s'en rendre compte. A Berlin il U a eu une grande manifestation contre la guerre et on y a acclamé le député socialiste Lieblmecht qui vient d'être appelé sous les drapeaux pour avoir osé dénoncer les excès du militarùme. A Hambourg, à Lubeck et dans d'autres villes du Nord on a/frelie des placards portant les mois ■ .'i Du pain ou la paix 7 ». WVW»>Wl Le Parlement canadien a voté, après une discussion qui n'a pas duré dix minutes nne résolution autorisant le gouvernement a dépenser 500 millions de fra-ncs pour la guerre au cours du prochain exercice qui commence le 1er avril. 1 Le transatlantique Niagara, venant de New-York-, est arrivé au Havre, meroredi i 21 heures. Le Niagara avait à son bord, 41 nassa-jers de seconde classe, soit au tnl.al 177 j>a<, ' sagers. 1 1 ■a fmffosiirt is fri v ~ - I chafnRt>i aUra fJuarante ans Ie 8 avril pro-« Excelsior »> écrit à ce propog : cadeau d'anniversaire recevra le nno 1 I I0'de Belgique, qui aura quarante ans le 8 avril prochain ? une,expression d5ancienne jurisprudence que l'on a un peu oubliée : c'est irf!',5uiiran 'e Roi 11, qui désignait une iVifffnc'i6 quarante jours, pendant laquel'e , lollensé ne pouvait venger son injure. eJLBlenW '. P"nce, la quarantaine le roi 1 vol? Î.1T,? 1 A'?rs' vous commencerez à hn L u châtiment sur ceux dont la 1 botte insulta voire noble oatrie. Roi !» r0' Albert a luarante ans... Vive le t J l < h Seine rk$ Jelps VÉjffe ii§i blessfe (De notre envoyé spécial au front) La Reine ne cesse de s'occuper très activement des blessés belges. Nous l'avons vue pendant que les obus s'abattaient de tous côtés sur la ville de Fumes, prodiguer ses consolations aux blessés civils, sans se soucier du danger. 1 .r,°ill.ré1C£??m,eot, Sa Majesté s'est rendue a i nùpital d évacuation d'armée et v a Dar'é aux blessés. Elle a ensuite visité en détail un de nos trains sanitaires, qui sont, comme on lésait un véritable modèle du genre. Un hôpital volant anglais, annexé au nôtre, a également reçu «<a visite. ,. K^ine vient de consacrer une ajprès-mi-iLfe- V1S- 6 d'e Plu'sieur« de nos hôpitaux nS.S-a,r^ OUu.Glle s'est intéressée aux nstallations du cabinet dentaire.Sortant d'un aS moment où. passait un e^ment belee, elle a été acclamée av=c .ntliousiasme par les braves fantassins Dans un autre hôpital divisionnaire, la ?n ^ aUlev.S 6st a-PProcIlée et penchée sur in pauvre brancardier qui venait d'être ame-îe sur une civière. Cet amené, homme cou-m^X' 3Vf ^^aPP15 d'une balle à la tête, 111 moment ou il relevait un b'essé. Alors il ivait presque perdu ocninaissance ; l'un des nédecins lui dit : p La Reine est à vos côtés ! Le blessé tourna léffèrement la tête vers eine e t les yeux illuminés de joie, réu-issa.nt toute ses forces, murmura : — Quel honneur, quel honneur. Majesté our un petit brancardier comme moi I A. M. Bnssi géMmiyy WpidEs DES ARTILLEURS BELGES DONNEIV DES FÊTES DE CHARITÉ — Uo comespomdant du front nous écrii La belle humeur et le bon cœuir de ni ■vaillants soldats sont assurément leurs ve tus les .plus caractéristiques'. Us font guerre, en- braiv-es, une chainson aux lèvre et, cependant, leur cœu.r s'attendrit, aux n: seres du pays dévasté, leur suggérant li iplus touchantes initiatives. Les artilleurs de la 89° batterie vienneo encore d en fournir la preuve. A E. petit village sitdé pas bien loin d^ tianchees emnemn-es, nos artilleurs ont di CLde die jouer Ha comédie au profit dies nulles nécessiteuses du pays envahi. En u tour dJe main, pendant les heures de nuit < de repos, sous la direction de l'adjudant d I (premier _ maréchal-des-logis chef, du che du fourrier et des maréchaux-des-logis, u,n gramge, dépendant d'une des rares ferme enc-ore dlebout, a été transformée en saiil (de spectacle, conforta,ble , pimpante et cc guette autant que peu-t l'être ce qui avoisin ie iront. C'est là q,ue nos arbi-l;leifrs ont eu la bonn. lortuine d'entendre et d'applauidir acteurs e auteuis : chants patriotiiques, monologue de circonstance, chansonnettes comiques romane es diu pays, touit cela leuir a fait ou iblïer un iinstant les rigueurs et les vision; sanglantes de la giuerre ; cela se terman< par une comédie dont les artistes de hasar* ont été longuement applaudis. Puis, on a fait la quête, après la fête, dam uin tailipack d'artilleur : le compte fait, on \ a trouvé 20 fr. 25. Ge n'était déjà, ipas ma-pour de pauvres-diables de soldats, en campagne dJepuiis huit mois. Mais voici q-ue les camarades des 85° e\ 86° batterie belges apprennent lia chose et •clema/riident em grâce une seconde représentation. Le premier m.airéchal-des-logis chef, qui a été le manager de Tentrepirise, accède a leur vœu, bien que ses fonctions militaires soutint abso-rbanies. La représentation a lieu devant une salle comble, et chacun veuge si ^on,ôi-eu/sement à la collecte que l'on atteint jf çhiffire de 70 fr. 36, que nos braves ont décidé de faire parvenir au XX0 Siècle qui se chargera de la répartition. Nous ne salirions dire combien ces- fêtes ont réchauffé le cœur d'e nos intrépides artilleurs. Ils sont plus confiante que jamais ians la victoire prochaine ; ils. sont plus uniis que naguère, et leur affection poiuir eurs chefs, qu/i ont honoré ces fêftes die leur présence, s'est encore accrue. Biwo à touis ! Non contents de verser leur samg pour ■purs compatriotes, ils leur donnent encore 'argent de leur pauvre bourse. De quelle fertu sont donc pétries ces âmes-là ! La Guerre Aérienne UN SOUVENIR DU PASSAGE DES ZEPPELINS Paris. — Une bombe lamcée par un zeppelin a été trouvée hier à Courbevoie. Elle était d'un très grand modèle prête à fonctionner au moindre déplacement. L'engin a été ouvert dans la matinée démonté et transporté au laboratoire municipal. Elle est constituée par une sphère métallique de 35 centimètres de diamètre environ ; elle pèse environ 70 à 80 kilos. UN ZEPPELIN ENDOMMAGE Le correspondant du Daila/ Mail dans le nionl de la France télégraphie que le zen-pelin, gravement endommagé, dont on a annoncé l'atterrissage à Liège, dimanche matin, serait un des deux aéronefs nui u-vaierat pris part au raid sur 'Paris. ' Dernières Nouvelles Ooffimusi^ué efâcial français Paris, 26 mars, 15 heures. La j'ournée du 25 a été oairne sur la plus ?ranaie partie du front à cause d'une pluie >resiqu.e contenue. ENTRE U\ MEUSE ET LA MOSELLE, les tan.ta.tiivies d'attaque de l'ennemi ont été Bellement et immédiaiiement rtepeussées. jotamment deux attaques dians le bois de .ansewjye et dans le bo's des Cau,res (au de eVrdun), trois attaques aux Epar-;es et dieux au bais Le Prêtre. DANS LES DARDANELLES O Athènes, 26 mars.—On mande de Ténédbs, ne le dragage des minés a continué toute !a uit sous la protection des navires Une viole?!., tenu M.e sévit depuis quel-jours. Elle continue à rendre les onéini-ons difficiles. Le commandant français a déclaré qu'au-m sacrifice n'arrêtera les Alliés dans leur arche en avant dans les détroits. Le <{ Journall d'Athènes » annonce q>u nq heures du soir, huit bâtiments des flot-s alliées sont entrés dans les Dardanelles GROS SUCCÈS RUSSES DANS LES CARPATHES —o- Petrograd, 26 mars (Officielle). — Nous progressons à l'ouest du Niemen. •Sur la rive gauohe de la Vistule, 1a. situation na pas subi de modification. Dans les Carpalhes, noire offensive évo'ue \ ers Bartfeld et Ujok, avec un succès com-piet pour nos troupes. Le succès que nous avons remporté dans la région du col de Loupkoff, où nous avons enlevé d'assaut la position, sur la crête Jes monts Beskid, est décisif. Nous avons, dans la journée, fiait prison niei's 100 officiers et 5.600 soldats. Nous avons pris, en outre, une dizaine de mitrailleuses. LES INQUIETUDES AUTRICHIENNES O Venise, 26 mars. — La population de Cra-covie avait reçu l'ordre d'évacuer la ville avant la prise de Przemysl. LE VOYAGE DU GÉNÉRAL PAU Bucarest, 26 mars. — Le général Pau est parti hier après-midi pour Sofia où il sera reçu par le tsar Ferdinand. ENCORE UN SOUS-MARIN ALLEMAND COULE —o— Londres, 26. — L'Amirauté a de bonnes raisons de croire que le sous-marin allemand U-29 a été coulé avec son équipage. Le sous-marin allemand « U-29 » avait coulé six navires marchands près des lies Scilly. Il était commandé r>ar le capitaine Meddin, ger, qui, avec un autre sous-marin, avait détruit les croiseurs « Cressy », « Aboukir » et u Hugues ». Le vapeur hollandais u Medea », allant de Salonique à Londres, a été torpillé et coulé au sud de Beachy-Iiead. par le sous-marin allemand « U-28 ». Un vaisseau britannique a recueilli l'équipage.UNE ENQUÊTE OFFICIELLE DÉMONTRE LA FAUSSETÉ DES ACCUSATIONS . ALLEMANDES Washington, 2G mars.— Une enquête officielle, au sujet de la plainte du comte Bens-dorff, accusant des fabriques américaines de fabriquer des balles dum-dum pour lea Alliés, a démontré que cette plainte était absolument fausse. SstSSigl&evïj tPrvtm M TYPE D'ALLËMANI Mensonges et fanfaronnades d'un diplomate allemand Poursuivant ses interviews publiées clam; l'Echo de Paris, M. C. Ibanez de Iberi publie des déclarations intéressantes de M von Richthoten, conseiller d'ambassade e fils de l'ancien ministre des affaires étran gères. it II est regrettable au plus haut point, î dit notamment ce familier de la Wilihelm stras se, q\u,e Je droit international ait élt viole de toutes parts dans cetto guerre, et. tant pour l'avenar de l'humanité qu'au ooini die vue dies relations entre les peuples, Il er résultera mai/ntes suites fâcheuses. La violation de la neu.traliié du Luxembourg esi iusli{iée au point de vue juridique par le consentement tacite du gouvevnemeni Luxembourgeois et aussi par le {ait d'avoir accepté une indemnité. » Quant à la violation de la neutralité belge, ce n'est plus le moment den parler. Toutes les personnes initiées aux secrets de la poJlitiique étrangère savaient depuis '1/ongternps que le gouvernement belge avait Livré son pays (sic) et décidé, pour le cas d une guerre franco-allemande, de quel côté il se rangerait. La Belgique n'a pas le droit de se plaindre de son soirt sous quelque \orme qu'il se présente ou qu'il se soit présenté.Dans ce cas comment expliquez-vous Tes paroles prononcées par le Chancelier dans la séance du. 4 août ? — L'explication est bien simple : le chancelier savailt parfaitement à quoi s'en tenir soir les agissements du gouvernement belge mais à ce moment-là il espérait encore amener la Belgique à composition et les reqrels ixpnmés ne l'étaient que dans le but de oréparer l'avenir ». M. von Riohtoffen, qui parle ainsi en- janvier, n'ouiblie qu'une chose : c'est qoie M. ron Bethmann-Holhveo-, lui-même, a déclaré au mois de novembre à un journaliste imericain qu'au mois d'août il n'avait pas es preuves du crime du gouvernement eilge. Tous ces menteurs devraient bien se métré une fois d'accord. M. von ^lehtoiffen n'est d'aiUleurs pas »lus heureux quand il veut prédire l'avenir ue quand iil écrit l'histoire du passé. C'est ainsi qu'en janvier, iil se flattait en finir tout de suite avec la Russie et de îter au printemps un mûlflion d'hommes tir la France. Et voici les conditions de paix que ce iillion d'hommes aurait imposées. « Nous voulons, dit M. von Richtoffen, >nclure avec ces deux puissances (la Fran-> et la Russie), une paix honorable sur les ises suivantes : « cession à l'Empire de . Fliaudre allemande (sic), et retour à la rance des populations alsaciennes, de race ançaîse, soit dix mille habitants environ!! uant à Metz, nous le gardons, bien enten-i. L'Allemagne ne peut céder cette forte- 1 sse. » Du côté russe, retour au « statu io ante bellum ». » Ces tractations auraient pour nous, en- ! 3 autres avantages, celui de nous permet- ' 3 d attaquer l'Angleterre à forces égaies. » ^ « — Veuillez, lui dis-je, me donner votre ' ■înion au sujet d'e la politique suivie par monarchie austro-hongroise. - Nous avons tous cru que l'Autriche t ■ait écrasée par les Russes dès le pre- r er choc (mêmes paroles que M. von r izt); or, la monarchie dualiste irésiste ^ore, mais la situation est périlleuse et c ra. sans dire qu'on le comprend à Vienne!! d - Avez-vous entendu parler, lui dis-je de ti ïociations entreprises par la Ballplatz s îs le couvert d'un tiers, dans le but de iter une paix séparée avec la Russie ? Ci - Vous me posez là une question bien a .iscrete. Savez-vous quelque chose de pre- à cet égard, ou prétendez-vous obtenir "■ moft des 1-évélai.ions ? fait-il sur un ton, " licieux. n( - Je désirerais connaître votre opinion; tr is je sais d'une façon précise qu'il - a et une tentative die faite, et je sais le nom or la personne chargée de ces négociations m cieuses. - Quel est ce personnage ? Pouvez-vous ai: lement me dire la première lettre de son i ? fait M. von Riichtoffen. „0 ■ Je ne le puis . C'est regrettable, car je crois que nous séf is en vue la même personne ». Co: Les responces a von Le démenti officiel du gouvernement français Nous avons donné hier la partie essentielle de la note officielle française iY®on-aiaint aux allé^laiions du généi'al allemand 5 von oernnardi et qui trouve que la France > n a jamais voulu violer la neutralité belge. \ oici une autre partie de cette note qui t est très suggestiive : Les variantes de notre concentration A la concentration, la totalité des armées irançaises eiuu orientée lace à l'Allemagne . et rien que lace à l'Allemagne. Cela est si vrai que, lorsque fut connue la vio.ation de la neutralité belge par les troupes allemandes, l'état-major français dut prescrire des variantes au plan de concentration.L éventualité de ces variantes avait été naturellement, étudiée ; car de nombreux indices nous avaient permis de redouter la belge Par rAlleina&ne de la neutralité Lorsque cette violation fut accomplie et que le gouvernement belge (4 août, Livre jaune, page 161) nous eut demandé notre appui, 1 action de notre deuxième armée lut etendue jusqu'à la région de Verdun ; a quatrième armée fut intercalée entre la troisième et la cinquième, sur la Meuse : la cinquième glissa vers le nord-ouest, le ong de la frontière belge jusqu'à la hau- i teur de Fourmaes. En outre, deux corps de la deuxième ar-mee te 18 et le 9«, furent transportés de son n Nanc* vers Mézières et Hir- Dans cette direction, également, furent envoyées les deux divisions d'Algérie et la division du Maroc. Enfin un corps de cavalerie reçut l'ordre de nénétrer en Belgique pour reconnaître tes colonnes allemandes et ralentir leurs mouvements (6 août), trois jours après que cetles-c1 avaient violé la frontière belge (irace à cette variante, l'état-major fran- ?a'vr en éH.t de faire face à l'ouest de 'a Meuse au choc allemand en y amenant nos forces principales. S'il y avait eu de sa part préméditation, ce brusque déplacement de nos troupes n aurait pas été nécessaire et nous aurion, pu arriver à temps pour interdire à l'en-t1?' ®",®®!S1(Iue le passage de la Meuse. ' n détail peut servir d'illustration à cet argument péremptoire : notre corps de couverture de gauche, le deuxième c'est-a.-d're celui d'Amiens, était, en vertu du olan de concentration, non point face à la , frontière belge, mais dans la région de i Montm éd^-Longuyon. La concentration de l'armée anglaise 1 Quant à l'armée anglaise, son concours 1 ^°-u^a eté as,suré qu'à la date du 5 août, f c.est-à-dire après la violation de la fron- . îere belge par les Allemands, accomplie 1 te d août (Livre jaune, page 151 ) r _ La concentration de l'armée britannique " . est effectuee en arrière de la place de p Maubeuge, du 14 au 24 août. P Jidres divers confirmant les intentions du a gouvernement français s Le 30 juillet, le gouvernement français, !i nalgré les mesures militaires de l'Alîlema-'ne donne l'ordre à nos troupes de cou- b erturo de se maintenir à 10 kilomètres de v. a frontière. ^ r*6 ^ août, une seconde instruction près- ^ rit à nos troupes de laisser aux Aile- ^ lands l'entière responsabilité des hostili- ce ês et de se borner à repousser toute trou- ri e. assaillante pénétrant en territoire fran-aïs.Le 3 août, un nouveau télégramme près- m rit d une façon absolue d'éviter tout mei- Ou ent sur la frontière franco-belge. Les i u •oupes françaises devront s'en tenir éloi- Cl nees de deux à trois kilomètres. en Le même jour, 3 août, un nouvel ordre PG infirme et précise les instructions du 2 P° mt. mi( Le 4 août, un ordre du ministre de la ex terre porte . pn « L Allemagne va tenter, par de fausses oei •uyeHes de nous amener à violer la neu- téJ. alité belge. Il est interdit rigoureusement Çoi d une manière formelle, jusqu'à ce qu'un ou are contraire soit donné, de pénétrer pui âme par des patrouilles ou de simples aut va h ers, sur le territoire belge, ainsi l aux aviateurs de survoler ce territoire » • S Le 5 août seulement, à la demande du tim uvernement belge (formulée le 4) les Les ions et dirigeables français sont autori- tioT ! à survoler le territoire belge et nos re- fac- maissances à y pénétrer. not, Leur appétit APRES LA BELGIQUE, LA HOLLANDE, Lt DANEMARK ET LA SUISSE !... M. Auguste Deschamps, professeur à la Faculté de Droit et au Conservatoire national des Arts et Métiers, écrit, au « Journal des Débats », à propos d'un récent articl* sur l'Allemagne et la guerre : «La maOïberureuse et héroïque Belgique sait trop, hélas, à quel point les rêves des Allemands doivent être pris au sérieux. J'ai toujours pensé que le gouvernement impérial avait, en dépit rdes apparences, escompte la résistance des Belges... Mais ce n'est pas seulement à la Belgique FrXwienr d'fpu,s longtemps les Allemands. Tredenc List, en 1841, insistait avec force, dans <i Son Système national d'Economf politique .. sur ce que l'AlGemagne ne pour, ra se considérer comme « parfaite » au point de vue territorial, que quand ello pourra user de « tout le littoral des lin bouchures du Rhin aux frontières de la Po- mSk»y rC»mPRSi HolHande et le Dane-S» aussi serait bien n niwl ma??6; Et enco,'e Ia « Suisse ». „ 'iProclame List, <i si l'Allemagne avec n «° ' .aYec la Hollande, la Belgique (le Danemark qu'il ne mentionne pas ici mais ou il mentionnait tout à l'heure) et la Suisse, constituait une robuste unité nour^ff'f6 " ?* » l'Allemagne rope. » arantlr une longue paix à l'Eu- Cela se pourrait faire « d'une manière conforme au droit... au moven de traités librement consentis ». Mais si ces petits Etats ?4sant ono,,rrAlCi0mprendro qu'i'1 fist inté- ressant nour 1 Allemagne de « corri<r01-împerfections territoriales » ? Eh bien! mie onlez-vous n il n'est pas permis de méconnaître cru un territoire bien arrondi est un des nremiers besoins dés nationTmie e des,r „ de satisfaire c» besoin %i < Ûri- fier »'la guerre.a»f°'S mêm° » ^ ^ Un mystère pliilatÉlioae éclaira L'ORIGINE DES TIMBRES ALLEMANDS SURCHARGES « SCHWEIZ » Nous lisons dans la Gazette de Lausanne ; Le mystère des timbres-postes allemand * lurcharges n Sclnveiz », signalés par « Le 'aa^r'î^ Pp1Pans,.le.J8 décembre dernier, est S T* sensationnelles sont ieïr de RA?a '?la,san.tel,ie d'un collection-nntan+ h Imprudence sans exouse et ?■ 'J'soitable que l'auteur, phila-îliste distingué et membre d'une société ^ imbrologie, pouvait parfaitemenTbien e nnïiions"11!10 <?'e-/a P?rtée pofil-ifI»e de ses mtataons. Le fait, saisi d'abord avec em- « 'Par }a Presse française, fut ex-donna iî,ement fr CeWe <1'Outre-Rhin,qui de la Pe^'^ie ennemie, ttatbuant naturellement à la France J'émis-on des timbres. La fausseté de ces accusa-ons réciproques est aujourd'hui évidente Les spécialités en question sont an nom-e de quatre : 3, 5, 10 et 25 centimes sur Tes ^h^t,°W'raaPQIldant6s en Pfennigs. Ce^ a no,r^ n ont jfimnis convain-u s timbre,logues. Car le mot '« Schwe™» se tr6s diffôl"en(s u que 1 Allemagne imprimait sur les sé rianf 4i?itX"r°'?nies,et cfne ''on voit roain-îile nw tlmibrfs d occupation de la Bnl-ot wntim» fiJ>ar '. ^ «^iffre-valeur et le ot centimes figurent ici en lettres latines -las surcijaTïîes doubles connues S iCe ,0U.r lles timbres allemands — une. Levant, Maroc. — sont entièrement caractère typographique d'un, même tv-. Mms: fi faut reconnaître que le soin ap-rte à 1 impression, la position exacte des >ts et des chiffres, d'analogie frappan-.e istant, à première vue, avec les «Beigieno >vi60ires étaient de nature à confondre IX qui n apportent amx nouveautés phila-? T1 llne a^en l'ion passagère. On con-t des lors l'émotion qu'a pu susciter, ici là, la nouvelle, avec photographies À !'a> . de [ existence de ces timbres soit disarfr hentiques. In point encore. Le tirage clandestin des cinveiz )t serait minime. Néanmoins, les bres circulent actuellement en Suisse collectionneurs ne voudront pas sancl iner. par l'achat, la vente et l'échange ilo similés sans valeur, une initiative que ■e neutralité réprouve et condamne. 20" ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 136 Le numéro : 10 Centimes Samedi 27 mars 1915 , -

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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