Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 30 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vt1gh9ch7z/
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23e /NNI'E.— Sérit nouvelle. N'629 Dimanche 30 Juillet 1^16 RÉDACTION & ADMINISTRATION 3ter. rua il !» Bonrai — LE HAT8E TÉLÉPHONE :n*64 BSLOE BUREAUX A PARSS • $3, m J«an-Jacque s-Rousseau, 33 LONDON OFFICE * 11. PANTON S TREET Leicaster Square, S. Ht. Directeur : fSÏiS'I SEIRiT MVWlVUMtl tO cent, le ^1° LEXXESIÈCLE • ABONNE M ENT S Franco 2 fr. 50 par mo!'^ » T fr. 50 par tri ^nS8tr« Angleterre.. 2 sh. 6 d. par m0|3 • .. 7 sh. 6 d. par. trirneslr» Autres paye. 3 fr. — pn / mois » • 8 fr. — p/ir trimestre PDBLl(\,fTÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites an'Aonce» sont également reçue* a. la Société Buropecssc «« publicité, /0. vue {g Victoire, Paru, qui en a le fi M nopole %,our Parts. -WJK £3 cetnt au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris mw «»ww!L«!i!iamcpTJi awreBBWMmiiMHmpaaMaaMMaBBMmMMBMMWiiii m L'Espagne at la guem Comment les Allemands ont utilisé la presse espapole (Correspondance particulière doi XX" Siècle.) ■Madrid, le 23 juillet. Les Allemands ne se sont pas consentes de cana-sser les carlistes ek de faire d'à C'or-reo Espanol l'agence officieuse do leur ambassade. Ils ont trouvé le chemin dia cœur. Un homme politique des plus en vue du parti conservateur me disait* ; l'ambassade distribue! tous les mois à Madrid 250,000 francs aa moins. Ce n'est pes beaucoup, mais ici peu suiffit. — Il a tant de moyens de s'assurer an journaliste, tout en lui permettant de £ar jfaronner avec son diismtéressement : am nonces, insertions payées, abonnements pris par grosse quiantdtt'i, etlc., etc.! l ie. catholique madrilène auteur do la forte t>r< tehuire : <*< Coings de fouet au Correo Es] yanol », déclaie avoir .appris d'une per-soi ine très au courant de1, la cuisine de ce journal, que l'Allemagne lui avait demandé 20,(XX) abonnements. Il est, évidemment d.i-ftciije de vérifier l'exactitude de ces chiffre». Le» intéressés peuvent expliquer que l'argent des 20,000 souscripteur»? fut, donné ]>ar un inconnu, pour répandre « la bonne tresse ». Un fait pourtant ei't certain El (\irreo Espanol avait un tirage si réduit avant 'a guerre, que deux employés suffisaient pour porter tous les jours aux gares de Mkidnd les exemplaires "vendus eu. province. Or, depuis la guerre, ce ne sont puis deux employés qui portent le journal, mais deux vo tores attefees de superbes mules. Cela sup^wse -un accroissement de tirage qu'on ne ,neut exagérer. Je sais d'ailleurs <y:e les abonnements giatuits sont devenus très faciles. \ f Sans avoir,mis le nez dans !a. cuisine secrète du CorreV Espanol; il suffit de prendre .n'importe quel* numéro pour le trouver asservi à l'or allemand. Y-es <i Pildoras (pilules) aJ-emanas », lee « mà/iuinas ai cm an as» s'étalent en de kolossaies annonces à toutes îîes pages. Il est devenu illustré. Les clichés ^représentent des mortiers do 420 ; des cuirassés, des pi inces, des génà ra-ux germains ,y sont expuosés en première j^age et l'explication casiHllane, est souvent en contradic-Hfcm. a-vôC Tcxpiic-atiorn AHeanoj.'-de Ht bgpf la figojee. Les journalisiev du Correo m'ont pas en le temps de se rendre maître s fàe la languie tudesqjue. Cela viendra. R»e>a [De résiste à l'amour. I Le XX' Siècle a déjà conté l'aventure- de ce (SFermaxtez, directeur du Correo, à qui l'aya-iiassa/fc afletmainde fit un cadeau de 4,000 pe-.-sefas qui provoqua la jalousie fie tous ses '«jborvkHmés. Ils dénoncèrent 1',accapareur. ■Ayant éié à la peine de, l'encens* «ruent jour-fenaJier du kaiser, « allié de Dieu. », ils vou-3&ie«t être à l'honneur de la p Citée trébu-'«hante. Le délégué d« don Carlo b en Espagne, le marquis de Gerralbo. dut intervenir. On obligea Femandez à restituer li?s 4,000 pesetas. Dans uai communiqué à se' feuille, il avoua qu'en effet « il avait reçu en cadeau die premier de l'an, à titre die de ta et pour ■qu'il «m dispose librement, la >iomme de $000 pesetas » qu'il devait emplejyer, ajou. tait-il, à l'envoi d'un correspondant sur le théâtre de la. guerre. Personne ne le crut. II se décidait, pour éviter le scandale des •simples, à restituer ïa aorame. * sk ± 'A côté du Correo EspaftOi, il fats1, ranger parmi les organes catholiques et gjsrmano-philes de grande càrcolatiori la Gace. ta del Norte, qui parait à Bil'bao. Elle doit, a jt-on, sa création aux Jésuites qui ont près <Y° là. à Peusto, une Université florissante. Sa i^er-jnaaiophilie n'a pas été dépassée par El Correo lui-même. J'ai ouï dire à Bilbao qu'eN'e recevait, sous forme pudique, des mensualités abondantes de la colonie allemande. Il serait difficile de le prouver, mais ici aussi, les pilules allemandes, Les machines •altemandes, le pommades allemandes sont journellement proposées aux lecteurs en de colossales annonces, même en première page. On lui envoie des articles de Hambourg, de Rerfin, dé Colo-gne... Qui croira <jcœ cet accaparement est « à l'œil » ? Un autre journal de droite a été, dès le débat, tout dévoué à la Germanie. De nuance conservatrice, il n'a pas d'étiquette confessionnelle. En ce moment, A. R. C. est le quotidien le pins lu de toute l'Espagne et il laisse loin dèrrîére* lui El Imparcial et. même la Correspondencia. Il est illustré comme Eiccelsior,' forme un cahier de dix pages et ne aotite que 5 centimes. Outre l'information téâéiphonkyue et télégraphique des agences, il publie tous les jours des correspondances des principaux pays. C'est, avec l'illustration, ce qu; fait son originalité et. son succès. Il ftst, surtout le journal de l'officialisé mili-tairie. des avocate et des intellectuels, des rentiers et des hommes d'affaires. Cest, l'A. B. C. qui a reindu les meilleurs services à l'Allemagne, parce qu'ils ont été les plus habiles. La direction et le fond du journal sont nettement germanophiles. Certaines correspondances des pays occupés par les Allemands en Belgique et en France, resteront une honte pour leurs auteurs 'à pour l'organe oui les a insérées. N"a-t-il pas eu le toupet d'imprimer que les Français sous la botte germaine ne s'en trouvaient pas plus mal ? Mais ce çu'il a drt dp la Bel-gfque, dépasse l'imagination. I^es Allemands auraient, paraît-il, tiré parti de ce p jys inex-rpioité avant eux. Un jour, un- de? plumitifs h la solde de A. B. C. osa écrire que les femmes belges savaient maintenant répondre aux sourires des officiers et des „soldats teutons. Cette infamie attira au journaliste 3a protestation indiignée du ministre dyt Belgique a Madrid. A. /?. C\ avala la pilule. Un autre correspondant' du même quotidien a publié une a]>ologie de la violation i'e la neutralité de ce pays qui lui a vaiù une, rec-. tificcitio-n vibrante die la part du recteui ' du Rémmaira de Madrid, M. Zaragtteta, âniden élève de l'Institut de philosophie de L.ou-vain.A côté de ces manifestations de, germano-philisme viraient qui encombrent .4. B. si publie d«s articles favorables h la " Belgique, à la France et aux Alliés. On. varJ e beaucoup oeux d'.4:ortn (Martinez Rmv,), un député mau ris te. Leur tendance francophile m'en parait parfois un peu uni'atérale. Si la cause des Alliés n'est pas par-dessus tout la cause de la justice et oie la civilisation en face du militarisme et de l'absolutisme prussiens, les à-ciMés ne méritent pas de passionner. \ussi !>ien ces considérations sont d'ordinaire justes et. intéressantes^, car Azorin a de la lecture. Il connaît autant que cri feue parisien toais les auteurs depuis Mcisîtiiigne jusqu'à Sainte-Beuve et Taine, mais ce francophilïsme se noie dans le fleuve qui emporte la banque- de .4. B. C.. ïl y a" un mots le ridicule et souvent odieux critique militaire qui signe Armando G-uorra a disparu de la manchette de A. B. C. Ç'a été un beau tapage chez: les germanophiles. El Correo Espailol-, qui s'y entend, a a&tusé B. C. d'être vendu pour, cinq millions au Times... Armanrk» Guerra a échoué à El Débat e. prgsne infég'Hsie déguisé dont la ger-rrianoplîÉe'est ma'fns discrète et où il a ses coudées (plus fra.n r-h'os. On m'a assuré que cette mutation était duie à de hautes inier-ventions qui aufaifent obtenu un résultat opposé dans la Van<_yuurdia de Barcelone. tuls MoSifiSî., £a célébration • lu 21 Juillet à gnixelles — »Q« COMMENT LES BOOHES PRÉTENDENT JÙSTIFiER L'AMENDE D'UN MlLi.ION BE MARKS Pour annoncer que la ville de Bruxelles était frappée d'une amende d'un million de marks et pour justifier ce nouvel acte de brigandage, le lieu+entant-général Hurts, nouveau gouverneur militaire du Brabant, a adressé à M. l'échevin Lemonnier, f.f. de bourgmestre, la lettre suivante : , « En nresençe des circonstances sous lesquelles la Belgique vit en ce moment, le gouverneur-général crovait oue la population sérieuse aurait spontanément renoncé à célébrer ouvertement la fête nationale belge. Malgré celui et vu l'expérience de l'an dernier, il publia un arrêté ayant pour but de prévenir to.nte manifestation par des éléments Légers et turbulents. » De plus, les auioiités municipales de Bruxelles, d'une manière loirale. an&Liiu-e.. uwuxei eut appui aux pres criptions des autorités allemandes de telle manière que jusque dans la soirée tout incident regrettable pxit être évité, quoique la partie irréfléchie de la population eût essayé d'exciter les crtovens, en distribuant des pamphlets, à ne' pas obéir ù ces prescriptions. La police allemande, n'intervint pas pour empêcher le port de ruban s verts, 3'ordre public n'étant pas troublé. Mais lorsque, dans la, soirée, le cardinal Mercier traversa la ville en auto, des démonstrations eurent lieu, en oontravemtion directs avec les ordres allemands et ayant le caractère d'excitation à la rébellion et à des actions inexcusées. Voas conviendrez avec moi, Monsieur, le Bourgmestre, qu'aucun pouvoir d'occupant n'aurait toléré ce défi. C'est pourquoi j'ai propoisé à Monsieur le gouverneur trénéral d'infliger une amende à la ville, de Bruxelles. Le gouverneur a accepté ma proposition est fixé l'amende à 1 million de mark. Le gouverneur général a fait reroarauer que c'est uniquement en considération du concours lova', des autorités municipales pour le maintien de l'ordre que l'amende imposée est si minime. '» Cert humour à l'adresse des gens qu'on vole est d'une lourdeur bien teutonne. Nous manquons encore de détails sur leâ manifestations auxquelles fait allusion le général allemand, mais les premières précisions que sa lettre nous apporte justifient les réserves que nous avions formulées au sujet des premières dépêches de Hollande relatives à la célébration du 21 juillet à Bruxelles. Nous ne tarderons sans doute pas à connaître la vérité complète sur ces nouvedlese manifestations du patriotisme admirable des Belges opprimés. Les soUiits Mps internés en Suisse LA CELEBRATION DE LA FETE NATIONALE On nous écrit de Ley.sin : « La fêiC de l'.Indépenûance nationale belge du 21 juillet a été célébrée dignement à Leysin. La journée com mença par le chant du « Te Deum », en l'église caAnolique, auquel succédèrent « La Brabançonne » et « Vers l'Avenir ». Cette oéinémonie religieuse fut très imposante. Une séance (musicale réunissait le sou dans les salonss de l'hôtel du Mont-Blanc les officiers suisses et leurs dames, les officier* et soldats des '.nations alliées internés à Leysin., La colonie belge et les colonies des pays de l'Entente. Des artiste baises. Mlle Lea de Perre, di théâtre royal de Bruxelles-, et le baryto.1 Liétry, du grand théâtre de Genève, s'y firert entendre dans des morceaux choisis et obtin rant Le plus grand et le plus légitime succès De sa belle voix, Mlle de Perre chanta ; ravir « Louise », « La Fauvette » et le « Sa lut à la France » de la « Filin du Régiment » qui .lui valurent une ample moitssoii de bra vos. la belle ei grande artiste Bruxellois* avait bien voulu venir de Lausanne apporte] un rayon de bonne gaieté aux soldats belge-malades.Une mention spéciale r>t un cordial merc sont dus au gracieux concours que voulu: bien prêter une artiste/ française, Mlle A M&rix, ' virtuose du piano, qui obtint ur succès bien mérité. t . . Avec beaucoup de brio. M. Vergnaud dii une jolie et vibrante poésie de sa compo sition rappelant la noble attitude du peu pie belcre, 1a. loyauté, la bravoure, l'hé roïsme de son Roi. Les airs nationaux des pavs de l'Enten te, de la Belgique et de la Suisse termi oèrent cette petite et, touchante fête qui 'î Son rieur aux orerariïsKÙecrs : officiers, sol dats et colonie belge. » \ Celui-là est le plus fort 1 qui a l'initiative à la guerre... Les Russes continuent à tailler et à bien .tailler on plaine cliair autrichienne. Le:-voici entrés, tambours battant et enseignés déployées, à Birody, qui est k 80 kilomètres .lu nord-est de I^emberg. D'autre part, en Volhyrae, au nord-ouest de Louûsk, en direc-tioii de Ko vol, ils cuit rompu le front de von Linsiîigen, capturé 9,000 prisonniers, deux Généraux, 46 canons, et leur cavalerie po-ur-sust, te sabre haut, les troupes austro-allemandes en déroute. La double victoire russe est.-avouée par l'ennemi. Les résuLtats les pl'us certaine et les plus immédiats d'un aussi grand succès, c'est, d'abord, te, raptflre de "fout le vaste front ooncave, si Laborieusement rétabli par le iîénr'/red von Linsingen, grâce aux huit divi-"i09>s allemandes de renfort, rapnelées de Verdun, et aux deux divisions autrichiennes 'îe renfort, rappelées d'Italie. Après la prise die Loutsk par le général Broussiloff, au i effet, les Allemands et Les Autrichiens ont ! dù retirer des Balkans un gros de leurs forces ; une partie de l'année de von lvoe-wess. a été transportée dans les Carpathes pour couvrir les avenues de la Hongrie et plusieurs de ses éléments s'y sont, du reste, déjà fait battre dans la région de Ivirripo-lung el de Kirlibaba. De leur côté, les Turcs ont l'offensive russe d'Arménie sur les bras et doivent envoyer des secours en Galicie et en Transyivanie. Les Bu-fgares sont donc seuls'ou piesque seuls en'.Macédoine, alors qu'ils ont aussi quelque inquiétude pour leur frontière du côte de la Roumanie. Vodena, au nord de quoi les Serbes ont I'vré combat, est- situé à quelque 75 kilomètres à l'ouest de Saloniqiuie," non loin de la frontiere de Serbie, sur les premiers contreforts-des montagnes. Il est certain, que toute offensive partant de Salonique en direction de Monastir exige, pour être cou- début de juin, le front ennemi avait été df dhiré ; mais von Linsingen recousit tar bien que mail la déchirure ; aujourd'hui, 1 front est rompu die part en part, et il n'y pltus de fil pour le recoudre, car les effectif de combat auitrichiens ne cessent de s'affa blir,tandis que les effectifs russes ne cesser de se renforcer. L'autre résultat immédis et certain de la double victoire russe, c'es que les armées Boehm-Ermolli et, von Bott mer, postées depuis Brody jusqu'aux appr< ches die Tarnopol, puis des approches d Tarnopol jusqu'aux avancées de Stamslai sont menacées d'une prise à revers par 1 menace russe en direction de Busk et c Leni'berg. Un coup d'œi-1. jeté sur la cart fait apparaître clairement cette menace m s'aggrave encore du fait que les principale voies ferrées par quoi sakravitailent Bophn ftrmolli et von Bothmer rejoignent à Bus et à Lemberg l'a voie ferrée de Doubao 1 long de quoi s'avancent victorieusement le Russes. Dans une aussi grave conjoncture, Gui laume II a annelé A son secours Le Gran Turc et celui-ci, obéissant jusqu'à la mor — perinde ac rarfaver, — lui envoie, pi raîtnil, deux divisions qui, par ailleurs, vor bien lui .manquer, ciar, en Arménie, Ka: . poiutli et. Diarbé'kir sont en péril et les cos* ques galopent déjà, A l'ouest d'Erzindjaa sur la chaussée die Sivas, où ils ont fa ■ prisonnier tout un état-major ottoman. * sfc •* L'éveil du front de Macédoine, manifas! ' par une chaude et brillante action accompli 1 par la brave armée serbe, a été salué du 1 grand cri de joie. Jamais le moment n'a été plus propice. Ej •-J1 verte sur son flanc droit. ' la possession des t crêtes du massif montagneux çui borde la e voie ferrée de Salonuque à Monastir et qui a, domune l'entrée de la vaste plaine où e-t ^ bâtie cette dernière ville. h Si, vraiment, l'offensive serbe doit 'ira it suivtie d'une offensive générale de l'armée .] du général Sarrail, l'unité d'action sur 4 î'unrté front sera réalisée d'une façon éclatante et qui ouvre au large la porte aux pius gratiids espoirs. Toute 1-a puissance de nos ennemis n'a résidé jusqu'ici que dans ce fait qu'ils pouvaient porter successivement-.leurs coups sur chacun des fronts. Le chronique ur militaire du Tiid, — jous?tial hollandais .germanophile, — reconnaît sans am-iî^s' ,yue l'Entente possède maintenant i un tia tive^ stratégique e.t que celui-là est le plus fort k la guerre qui possède cette initiatives., Cette vérité est d'évidence, mais 1 aveu est intéressant. Il pasfsera de bouche en bouche et jettera, avant qu'il soit long-I temps, dans le camp de nos ennemis, la i dsemoraMsa.tiom qui est le ferment de toutes 1 les défaites. m A v- ! /En Picardiei, les trowpes britenTJâqjues pos-sèdent ma,inUsnan,t, par la conquête de Lon-gueval et du Ibois Delville. toute la deuxième position allerruandc et un solide pivot sur quoi peint, progresser tout teu,P échelon de gauche. L'effoii-f, admirable se poursuivra ■ il ne sera plus Laissé aux Allemands ni trêve ni rc-pit. La lutte sera encore longue, ftrirè et sancïîiante, m ais elle épuisera Fennemi lie an coup pins qu'elle ne pourra épuiser les A.ni'% QV7Î ixrssèdrot ime énonne supériorité .mimériqruipu Pawl GROK"AF,HT. Au pilori. 1 LE RECTEUR ET LES PROFESSEUR DE VON BISSING i Le Bulletin des Lois et Arrêtés du juillet contient le décret suivant de V . Bissing ; Le sieur E. Lahousse, professeur or naire à la Faculté de Médecine de l'U: versité de Gand est nommé secrétaire Conseil académique de cette univers pour le restant de l'année académiq 1915-1916 et pour l'année académique 19 ; : 1917. Le sieur E. Haerens, ingénieur en ch ' directeur de 1n classe des ponts et clia sées, tenant rank de professeur ordina ! à la Faculté des Sciences de l'Université Gand. est chargé des fonctions de dir teur-a.dministrateur de cette université de directeur des écoles d'architecture ci . | te, des arts et des fabrications attachées t l'université. Il conserve ses autres qualit Le sieur P. Hoffmann, professera- orrii. nairc à 11 Faculté de Philosophie, et lettres de 1 Université de Gand. esro nommé recteuer die cette université pour le res-' de l'année académique 1915-16 et pour les 3 années 1916-17, 1917-18 et 1918-19. Nouvelles sportives LES SPORTS AU FIlOiVT Mardi 18 juillet, un match a mis en pré- wuce !D^es -efIulPf's dc joueurs de i nalle du B. 131 : tes Wallons et les Fla-mands. Le jeu fut passionné et très disputé; les Wallons furent vainqueurs de justesse par 15 jeux à 13. .Voici la composition des deux équipes • Wallons : Bouchon, Alfred; Simon; Marcel; Leriche, Joseph; Bmhez, Vital; Crom-brn, François. Flamands : Verharççen, Victor; Belgrosso, Guillaume; De Launoit. Jean: Cornand Vie- ' tor;.De Brucker, Jean. **• Qui s Intérêt i Voir . es isifip «s jfsfœ? Mrstff ? ME FEUILLE EMBOGSÉE W BRUXELLES RÉCLAME LA SÉPARATION ADMINISTRATIVE ! —-O— Il y a un fait dont les Belges, quels qu'ils soient, ne pourraient trop se convaincre. A'mesure que les événements mâ-itaires ruineront les espoirs de conquête de l'Allemagne, ses gouvernants multiplieront leurs efforts pour conjurer les rigueurs de la. do. faite et faire, suivant une expression familière, la part du feu. C'est certainement d'ans cet esprit qu'ils envisageait actaielle-meiit l'occupation de la BeLgi-que. L'opinioj j. allemande reste résolument'impérialiste <tl annexionniste, mais nous dootons que besAJ-foup de chefs allemands se flattent encore ae la Belgique, qu'ils s'étaient fixée oontme on des premiers buts de'la-guerre. Les plus ciies premiiers buts de !a guerre. Les plus attdiacieux d'entre eux continuent à espérer que la Belgique leur sera du moi-fis asservie économiquement. Les plus clairvov &nts re- 1 npnoent à nous imposer aucun li^pi mais attendent de nous-mêmes que n/ans tous mettions à leur merci. De là, les campagnes allem<»ndies pour empêcher la Belgique de deverjr grande et forte. Noiis avons vu les jou /iiaux d'outre-Rb>n s'acharner à dissuader- tes Belges de renoncer au carcan de la. i jeutral-ité. Leurs efforts n'ayant guère obiern de succès, nous voyons la, presse allemande ou embochée se rejeter surtout sur nos divisions intérieures, suprême espoir du Boc^he. Jamais on ne l'a .yUe aussi empressée à exploiter nos anciennes querellos de. langues. Il faut voir, par exemple, co mrr/e les journaux qui, dans notre patrie dévastée, portent la laisse et. la muselière bo"he«, s'etïommt de peiisuadiei*, en ce moment, ntrs compatriotes que l'in-té-rêt de leur pa>ys 'réclame {>our le gouvernement- de la Fmwdlre et de la. Wallonie uà régime de1 séparation administrative. Pour défendre cette thèse, une feuille K.K. comme la Gazet van Brthssel qui, dans son numéro du 13 juillet, prenait la défense du Herr Hoffm ann, recteur de l'Université ean- « A cr-rr i LT. S&iPI - .-*r- T ' lêC des tny,ors (te sympa f h#... pour les Wallons.(Test <{1 l'&lle avait trouvé dans u.n journal -pari®*n.'un argument, inespéré à l'appui de la consisrne de la kommandantur. L7n de ses collaborateurs, qui signe ti Scheî-ftemanir. », part du, principe, d'ailleurs faux, que le» Flamands ont indiqué leurs préi'é-veiiras -pour lia séparation administrative. Il enregistre avec, joie l'adhésion donnée à Va même revendication par un Wallon dans un journal parisien et. en conclut nu'i-I doit y avoir en Belgique d'autres Wallons pour son sen.timen-t. Et le bon «nôtre dp tes inviter à fonder- aussi un. journal pour défendre leurs idée». « CNJ 'ils fassent, dit.la Gaset van. Brussel, caitenx'ire leurs voix pour aboutir h un svs-ième. fédéra tif qui- donnera satisfaction à tout le mondé. » C,a.r la farouche feuille flamingante n'a pltis, tout à couip, qu'un d'ésir, celui de réconcilier tous les Belges : « Ijes dieux races qui composent la, popi*-lation belge n'ont, aucune haine l'une pour l'autre. Il est certain que les Wallons se rapprochent -beaucoup plus des Flamands que dés Français. Avec ces derniers ils n'ont qu'une similifcudie de langage. L'idéal, pour tes Wallons comme pour las Flamands, serait de vivre libres las uns et les autres, dans une commune patrie. Les différends linguistiques seraient aplanis diu coup. » I, _ Voilà ce que ta Gazct van Bvssel a pu imprimer sous la visa de la censure allemande ! Qu'on se rappelle le traitement in-Oiaé1 a Alfons Sevens et à tous les patriotes be-tees qui ont prêché l'union de tous contre l'enmemi commwn. et on comprendra quS a intérêt à voir-instaurer en Belgique cp que Gazet van Brussel appelle un sv-gtème f^ératif. Nous aussi', nous voulons que les Flamands et les Wallons vivent libres dans un/» commune patrie, mais nous ne voulons pp.s qu'on cherche cette liberté dans un régir ne cfflii séparerait, par une muraille de CVidne deux morceaux de Belgique, parce que 'noua sawns cp;e chacun de cps morceaux fierait à la merci de l'ennemi qui n'a pu nons dévorer lorsque nous lui avons opposé une Be'gique snns fissure. Jamais notre patrie n'aura eu autant besoin ou.'aju lendiemain de sa libération de concentrer fo-utes ses forces et d'éliminer tout senne de division et de faiblesse. Due tes Belges s'en sinuviennent chnque fois qu'ils se trouvant devant, une nra.nceuvre, d'où qu'elle vienne et de quelque intention «u'efle naisse, qui aura.it pour résultat de diviser oe que Le malheur a uni. Notre vie et notre liberté à tous, Flamands et Wallons, sort à ce prix. Ed. L. LA CANNE DE KITCHENEK ET LE TILLEUL DE WELLINGTON On annonce de Londres qu'une canne - ayant appartenu à lord I-Citchener a été vendue 4,325 francs. On sait aussi qu'un autographe de lord Kitchener a été vendu un prix fabuleux. Cela n'étonnera point ceux qui connaissent 1e culte voué par les Anglais à 'aeurs grands hommes, — culte qui; dans l'histoire, s'est notamment manifesté pour lord Wellington. On sait, que 1' « Iron Duke » passa toute la terrible iournée de Waterloo, à cheval, sous un tilleul magnifique qùj éta;« planté tout près du carrefour la chau^éo de Bnixelles et du chemin d'Ofiain En IS"1' te tilleul, qui était criblé de balles, de tes- -■cavens et. de boulets fut abattu et débité en netits cubes dont on fi», des « souvenirs » €elà rapnorfa plus de 200,000 francs — ce oui représente bien au prix où" est l'argent : .aujourd'hui un demi-million. Les Jésuites belyes tt'3'qaés par les Boches lk 'JfflHSTlI es p!se sas Un c orrespondant belge du « Tijd » (n" du -1 .!' n îlot) écrit à. propos de la déportation i F ' Dubar que les Jésuite^ sont pai-ti-miti e .rament traqués par les Boches : Quarante Jésuites belges, dit-il, ont ié jà été jatés on prison et trente condamna «s, parmi lesque's vingt à des peines sé- *es. Combien on tes surveille" de près, o tème quand ils montent en ohaii*e, cela s 'est vu il n'y a pas longtemps à l'église ' fu Gésu à Bruxelles,, rue Royale, d'où un Père Jésuite a été traîné au cachot parce qu'il avfcit fait'une opposition d'ordre gé-néiv;l entre te pouvoir basé sur l'amour et là domination fondée «ut la force. Une de leurs personnalités les plus marquantes vient d'être déportée en Allemagne, où elle fera douze années de travaux forcés. C'est le préfet du grand collège, îe R. P.. Dubar. Antérieurement il a déjà été em/prisionné pendant un mois pou»-avoir râpjvdé à dès recrues beiges les devoirs cfu'ePes ont à remplir vis-à-vis du Roi. Una autre fois il fut acquitté, mais peu de temps anrès il fut condamné à trois mois parce qu'il avait publié sans le visa allemand une biographie du Père de Gironde.La lourde oeine qui le frappe actuet'e-ment est le résultat d'un procès où il fut inculpé de collaboration à la » Libre Be'-gique », la petite feuille spirituelle dont éditeur et rédacteurs tardent soigneusement le secret, et qui tourne si bien tes Allemands en ridicule. Le' Père Dubar avait la réputation d'en être te principal rédacteur,'et vraiment les bons mots et les mystifications qui y paraissaient sont dignes de la grande finesse d'esprit qu'on lui reconnaît. Les Allesmands furibonds, et qui sentaient très bien lea coups d'épingle — te petit journal est servi régulièresment par la poste à von Bissing — ont espionné vainement pendant des mois le préfet du grand collège. Une allusion inconsidérée d'un des initiés fut enfin pour les détectives allemands l'occasion de lui intenter te procès dont il est aujourd'hui )a victime. Il a cependant laissé derrière lui des parents spirituels — également revêtus de l'habit des jésuites, dit-on — qui cont.inue-r-otn s»» «nvK. A fh m év. te:« .numéro, l'on lire : A suivre ; » %— J. <40~- , u €ii j{elvétie ïïne visite i!s soldats internés Les milles fe llsultsli « A Brienz, sur le lac; de Thoune, une jolie hôtellerie, Claire et riante, avec de larges fenêtres ouvrant sur de spacieux balcons, qu'un graciepx rideau de verdure relie aimablement' au sol, tel est le lieu d'internement d'une trentaine de nos compatriotes, heureusement échappés aux géôles allemandes.Nous montons l'escalier qui conduit aa premier étage où sont assemblés les soldais dans leur salle de réunion .et à mesure quî nous'gravissons les degrés, se fait plus perceptible la, musique touchante d'an discours sympathique ci; emu dont tes échos arrivent, jusqu'à nous. Nous nous arrêtons sous te charme et. nous prêtons l'oreille. Nous .entendons parler de la Belgique et dt sa noble attitude, des sacrifices qui ont été imposés à ses enfante et de l'héroïsme qu'ont montré ses glorieux soldats : « Tcnt » cela, percevons nous, a suscité la sympa-)i thie bien naturelle de la, Suisse ; tout cela » a fait, que nous admirons la. Belgique » faites à votre tour; soldats belges, ce qui » dépend de vous pour que nous vous av » niions ; faites en sorbe, que quand vous » quitterez ce sol hospitacer nos papula-» tions vous regrettent ». - Cela était dit en termes calmes et mesurés, d'une voix que le manqftr d'habitude de manier la langue française faisait un peu hésitante mais que l'on sentait aussi palpiter d'une émotion contenue : le capitaine Siucki, 1e distingué commandant de Ja région d'Interiaken, faisait ses recommandations à nos compatriotes internés dans la région de l'Oberland, dont il a 1a. direcSen C'était, fait par un homme de ccrar, te • commentaire imagé et vivant, paterne? mais ferme des ordres donnés par les autorité militaires suisses aux soldats internés-en Helvétic. Tous ces beaux gas étaient devant M. épuisés peut-être par une déprimante- et affaiblissante captivité de près de vmïjf mois mais leur regard franc et clair .brillant mais, docile indiquait leur, volonté.de revivre leurs, espoirs certains .; c'était vraiment virt touchant et réconfortant, spectacle cme rte les'voir si pleins du désir de bien faire, si soucieux de suivre tes prescriptions de leur chef, edx que, pendant vingt mois les, tortures les plus médiévales et les régim^ tes plus barbares, organisés par une discipline d un autre âge, n'avaient pu abattre, eux dont la ténacité têtue et l'endurante résistance avaient jusque dans leurs cachons bravé les ordres du plus féroce des conorn. lismes. • Un qui regrette le. -«c traiu-bloc u Leur morhl et leur confiance dans l'a ven t» du pav6 sont au dessus de toute expr 4<?iûn tous ces braves gens ont pour la plu- Aart Mi, blessés ; ils furent, transportés en Allemagne dans les conditions les phis r,ffreilL«. " mais malgré un calvaire de plus d'une an' née et demie, ils brûlent presque fous du dé sir*de rejoindre l'armée de ce.mpame e> i;aller partager à nouveau avec leurs cama" rades tous tes périls du front. •, Ah le train" bloc. Monsieur, me disait un de nos "anciens grenadiers, si je pouvais <n, nouveau en iaire partie ! .» Et cependant quels-sou,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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