Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 10 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mw28912w79/
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23e ANNÉE.-— Série nouvelle.—N° 578 Le numéro*. ICI Centimes (5 CB3JTIMES AU FRONT) Samedi 10 Juin 7:916 RÉDACTION & ADMINISTRATION JSto rus de !a Boa® — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n' 14,05 Sirectear : FESHAKD SEUStA? Tcoles tes communications coneerna/t la rédaction doivent être adresseco 98u,}rne de la Bourse,Le Havre. LONDQN OFFICE: g1, Pantcn Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Francs 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmostrê $ngleterra»... 2 ch. ©«2. par rasid. » îsft.îrf. par teimeatfr ftatres . S?5r jjiav s2s5& » . orr. d par trimflstrt» PUBLICITÉ 3'a«fr9sser à l'Administration yurntB au Havre ou à Londr&t, Ainoncos 4* page: Ofr. 40 !a ligne Patite9annoncesV pago: Ofr.301aIIgn® Les petites annonces sont également \ reoaes à La Société Européens do Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, <fH' en a Le monopole pour Paris. Quotidien fc&eipe paraissant au i~tavr« Littérature pieuse , et esprit francais A PROPOS D'UN LIVRE RECENT Nos lecteurs ont lu avec intérêt un articl-consacré par M. Raoul Narsy dans notre numéro du 18 mai à l'u Humanisme dévot",: de l'abbé Brémond. Nous sommes certains qu'ils goûteront plus encore la paye sui vante où notre distingué confrère parisien analyse avec finesse l'influence du tempérament national sur la littérature pieuse 4e la France à la veille du grand siècle : Une histoire de la piété française par les livres qui l'ont formée, c'est un aspect de ïiotne histoire tout court ; c'est un élément de connaissance faute duquel le mouvement intellectuel et social de notre pays ne saunait être complètement embrassé et, même, pour partie, nous diemeurts inintelligible. Notion om peu méconnue, à laquelle M. Brémond nous rend plus attentifs. C'est un premier service ; ce n'est pas le seul. Dussent s'étonner bien des gens fis goût, il nous révèle d'étroites affinités entre la littérature religieuse et la littérature pro-iaae, et, dans l'évolution de l'une et de l'jautire, le plus constant parallélisme ; il nous amène A reconnaître, enfin, que cette production édifiante porte la marque et atteste, dans la dévotion même, le caractère àe l'esprit national. 1 Qu'on l'entende bien., cette allégation ne vise pas seulement les « spirituels » notoires : un Gerson, un François de Sales ; les illustrations de la chaire ou de la controverse : les Bossuet, les Fénelon, chez qu: elle se vérifie avec éclat ; elle ne se limite pas à quelques grands noms, ni à une période particulière, elle s'applique aux plus modestes des minores, elle s'étend à toute la lignée. La piété française procède fie l'esprit français et le reflète ; il n y a pas là une rencontre exceptionnelle, mois une réalité permanente et profonde- Cest ce que montre «îléjà, avec une incomparable puissance convaincante, non seulement par l'analyse critique, mais par les textes les . plus explicites, le premiers volume de l'Histoire littéraire du sentiment religieux en France et qui est consacré à ce que M. Henri Brémond appelle l'Humanisme dévot. 4,'j» Un humanisme dévot ! Quoi ! ce grand mouvement intellectuel et artistique ^e la Renaissance, cette ferveur, ces curiosités, ces enthousiasmes', cette émulation créatrice nés du contact d'unie antiquité non pas tout à fait retrouvée, mais plus largement connue et mieux sentie, cette vaste civilisation, cette profonde rénovation des esprits auraient affecté jusqu'à l'expression de ce qui semble le moins susceptible de changement, la piété ? La littérature de dévotion aurait ses'it renaissants », ses humanistes 7 Oui. C'est un fait, . Et après tout, il n'y a point là de quoi tant s'étonner. Où s'était conservé, a travers les siècles, ce qui avait pu survivre de la connaissance antique ? qui avait soustrait à la fureur dévastatrice des Barbares le-legs auguste de la culture gréco-latine . «mi en avait fidèlement gardé le dépôt et ?ui l'avait fait fructifier dans ta mesure compatible avec Jes temps, si ce nest PEglise et les hommes d'église, les universités et les monastères ? On est trop porté, sur la foi de heux-com-oommusns chaque jour davantage controu-vés, à exagérer l'ignorance dans laquelle serait resté le Moy en Age à l'égard du génie -classique ; à croire qu'il n'a goûte et utilise mie eux des grands écrivains anciens qui ■pouvaient servir à. l'expression de la doctrine chrétienne et à son apologétique; on eroit trop, en un mot, qu entre le Moyen Kae et la Renaissance, il y a comme un„ solution de continuité, ou, encore, qu ils sont ïun à l'autre presque comme le jour ei la nuit. La vérité c'est que la culture médiévale et notamment la culture ecclésiastique et monastique, étaient infiniment plus imprégnées d'e la connaissance des Ietres anciennes, familières avec un plus grand nombre des œuvres maltresses do 1 antiquité que l'on ne le suppose communément M. Brémond a fort opportunément, et avec une louable vigueur, attaque de front ce tenace préjugé dont sont imbus tant d es-rrrit.s même cultivés. La Prenais s ance est une magnifique époque rl'éclosion, maus le-Ter-rain était préparé en partie et de' l0"°u® 'fijate ; l'opulente moisson qui lève alors n est «as due uniquement aux semeurs de la onzième heure et, pas plus dans le domaine de l'esprit crue dans celui de la nature, u n'v a de génération spontanée. Lorsqu avec «tî entraînement plus vif, une curiosité plus avide et comme avec des yeux nouveaux, les hommes de la Renaissance se pressent à te découverte et à l'enchantement, des .chefs-d'œuvre antiques, ils ont eu des précurseurs ; ils ont des émules parmi les docte®* de la science sacrée et clans le silence studieux cîes cloîtres. Nova et votera. Voix du passé, aspirations nouvelles peuvent Amteenent captiver des âmes formées, aux disciplines médiévales. Pmir recueillir la Jeçon civilisatrice des penseurs et des poètes de' la Grèce ou de Rome, en vérité, comment ceux qui v seraient restés hostiles ou qui y auraient été inaptes seraient-ils précisément les disciples rie Pierre cte Blois,dHiWebcrt (fo Mans, de Boèce, de Bernard de Chartres, rie Pierre Damien dp, Gerbert. de Jean (le Salisbury et de tant d'autres clercs illustres, vèritaMea humanistes avant l'humanisme T ± ± La littérature de piété a eu ses huma-niistes • il y a un humanisme dévot, voilà ce que'M Brémond nous a révélé, ce qu'il dégage, définit et caractérise avec une précision qui ne laisse rien d obscur, ce dont il nous rend juges, enfin, en nous initiant à la' Vie intérieure, h l'action directrice, à (l'œuvre absorbante dtes écrivains les plus représentatifs de oe mouvement. Figures singulièrement. originales, natures étonnamment riches que celles-là. Etienne Binet, Rioheome, Garasse, Yves de • Paris, Pierre Camus et la nombreuse pléiadio fi'aïu.tèurs qu'il rassemble en cortège à la suite de saint François de Sales, noue les ignorions pour la plupart, ou, à peine savions-nous les noms de quelques-uns. Quelle gratitude ne devons-nous pas à M. Bré- Smnnd qui les anime devant nous ! Combien ils sont attachants, quelle vitalité en eux, quelle abondance de sève, quel relief ! Et comme iîs sont aut.hentique.ment de leiur temps, du temps de Sadulet et de Pic de la TMimndole, de Ronsard et d'Erasme. Humanistes, certes, par l'avidité du savoir, par l'étendue des curiosités, par un certain bouillonnement dans l'activité où il entre j„ plus d'audace que de mesure et souvent plus re d'enthousiasme que de goût. Humanistes. «„ non pa.s quoique dévots,mais en même temps M que dévots ; " humanistes dans la dévotion même. Ils ne sont pas des humanistes, inter-,n mittents, tantôt s'abandonnant aux ivresses iC-. des doctes et tantôt se reprenant, se repense tant presque, comme d'un égarement,d'avoir un instant sacrifié à l'attrait des nouveautés. Non ; il n'y u pas deux hommes en eux, es ou, si l'on préfère, il n'y a pas de cloison de étranche qui" sépare en eux l'homme pieux nt et l'homme cultivé, l'humaniste et 1<-, dévot, nt fis sont les humanistes dévots; il y a un lit humanisme dévot et une littérature pieuse m d'humanistes. m ,® p„ Avec beaucoup de netteté et de finesse, L' M. B-rémond fait voir en quoi cette littéra-,. tare consiste spécifiquement et quels signes , | distinguent l'humanisme dévot non seuie-, _ ment de l'humanisme purement naturaliste " et païen, mais encore de Vhumanisme sim-,, plement chrétien. . Celui-ci, fidèle au dogme, à l'esprit de l'Eglise, tranche, par là, avec l'humanisme "" tout court, qui est esentiellement, comme dit bien M. Brémond, « une tendance à lo glorification de la nature humaine ». L'hu-maruste chrétien a perçu ici l'excès et ii ' " s'en écarte ; mais c'est du christianisme ' même, c'est de l'Evangile et des enseigne-' ments de l'Homme-Dieu qu'il tient cet' har-L ' monieux équilibre de sa raison et de sa sen-svWlité, cette virile notion de sa liberté e] " de sa dépendance, de son éminente dignité t d'homme éclairé par une religion d'amour, cette allégresse, devant la nature, d'un être pour qui, même quand il voit au delà, l£ monde extérieur existe. Aussi, des vérités comme les vertus chrétiennes, celles ]. sur lesquelles ■ il mettra le plus volontiers l'accent sont celles qu'il a reconnues comme plus attentives S, sa fai blesse, plus épanouissantes pour lo cœur, r celles qui attestent davantage la fraterniti u" des hommes et la bonté infinie de Dieu fl est homme, et, avec le poète latin, i veut que rien d'humain ne lui soit étranger Et de même, toute tendance .toute doctrin* qui ne font pas à son intelligence et à soi nd cœur une part suffisante, le trouvent défian la ou positivement hostile. C'est pourquoi, avei 5s, jne égale résolution, nous le voyons ré a- fraictaire à l'esprit de la Réforme, comm< ■as au rigorisme janséniste : l'un et l'autre m-t font trop peu de cas dé l'homme et leur dun ;a- intransigeance perd tout caractère dliuma its raité; ci Le système qu'ils combattent, dit ce des humanistes chrétiens M. Brémond, ils je- le jugent faux parce qu'il est inhumain. > on Ces caractères sont communs à l'huma s ? nis-me chrétien et à l'humanisme dévot Assurément, l'un n'est pas l'autre; mais « toi qui les différencie ce ne sont pas les ten •a- dfrnces, c'en est l'application. Le premiei ■re estt « plius spéculatif que pratique», i! is- cherche « le vrai et le beau, plutôt quq, 1< es saint »; il s'adresse « à l'élite plutôt qu'i > ? la foule ». Changez le point de vue, modifie; et te dessein poursuivi, appliquez à un autn re objet, à un autre public, le tour d'esprit hu !St maniste, qu'il s'agisse de la recherche dt >jr- saint, au heu de celle du beau, et voici l'hu monisme dévot. Ecole de perfection spiri n- tuelle, doctriaie théologique «affective» tout* iu- tournée vers la pratique et qui veut attein lie dire tous les fidèles, même les plus simples lie en d'autres tenues, et c'est l'expressive for sé muile de M. Brémond : « l'humanisme dévq£ ! u i appliqué aux besoins de la vie intérieure je- met à la portée de tous et les principes e on l'esprit de l'humanisme chrétien », en » ne * * nt Or. en définitive, qu'est-ce là, que son la ces principes et cet esprit, sinon ceux qu :é- (36terminent notre tempérament national e ue caractérisent notre littérature ? Confiant il- «sanc la raison, goût d'une liberté réglée m- idéalisme tempéré de bon sens, horreur d< ti- l'enflure ; le naturel, la clarté, la simpli ité oité, la sincérité ; l'aptitude à dépasser ls particulier, à en dégager le général et l'uni ec v-ersel; ce don de compréhension et de sym ce oa-thie, cette sensibilité si fine et si plein* •s- rtf discrétion, cette tendresse si délicate e ne si Inngeïnwif. humaine, ne sont-ce pas là les >r- qualités distinctives die notre race et celle; ue q.ui vont trouver leur point d!e pe,rfectior ist -ans notre littérature classique ? Ce son n- elles que M. Brémond nous fait reconnaît» ne et saluer, dans les orientations coneo-r i) liantes de l'humanisme chrétien et dévot ec rapprochés, sinon confondus, dans la « reli-us sien de la souffrance humaine»; ce soir x. elles, encore, qnii marfpient d'un si profonc nt •araciére de générosité, de charité, d'huma-es nité, la piété confiante, pleine d'élan et (le "é- nansiuétude dés maîtres, <îes guid«î« d'e ls >c- spiritualité, à l'aube du grand "siècle. Raoul NARSY. •ix .-«S:. UiE DEUXIÈME LISTE OE PRISONNIERS BELGES MOUS VENONS DE METTRE SOUS ; PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRISONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE- : MAGNB. GETTE LISTE COMPREND DES 1 NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS. ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CONTRE L'ENVOI DE 0 fr. 60 (SOIXANTE CENTIMES) EN UN BON POSTAL,AU BUREAU ' DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 2Ster, LE HAVRE. NOUS NE DOUTONS PAS QUE CETTE ] LISTE OBTIENNE AUTANT DE SUCCES ' QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS- ! NOUS CEUX QUI DESIRENT SE LA PROCURER CE NOUS ENVOYER SANS RE- ' XAP-D LEUR SOUSCRIPTION. , lliilMBliiiillâ m DE NOS OFFICIERS BLESSÉ AU CHAMP-D'HONNEUR D'après des nouvelles arrivées au Havre, les autos-canons belges ont pris une part brillante aux batailles de Galicie. Un des officiers qui les commandent, le capitaine d'artillerie Roze, a été assez gravement blessé. Le général commandant les troupes a vivement félicité l'officier belge pour ?a vaillante conduite. LÉSFAiTSÛU JOUi L'attitude de la. Grèce justifié depu quelques fours /de ' tels soupçons que i Grande-Bretagne et la France ont dû prei dre des mesures de précaution ; la Grandi Bretagne. par exemple, a interdit Cexpo tation dû charbon en Grèce. IWWVWWV*! L'Amirauté allemande a attendu la ci tuve du Reichstag pour annoncer la per du dreadnoiujht Lutzow el du croisei. Rostock dans la grande bataille navale. C< aveu tardif a produit, disent les dépêches c Hollande, une mauvaise impression en AU magne, où Von avait encore, malgré tou Vhabitude de se fier aveuglément aux con muniqués olficieis de Berlin. IWWMiWW La grève générale en Norvège a con mencé le 7 juin. Elle comprend 120,000 0' vriers ; 80,000 autres ont déjà quitté le tr-vail à la suite d'un lock-out proclamé pc les trons. Cette vaste grève frappe touti les branches de l'industrie, excepté les ch rnins de fer. Le chômage comprend égal ment les ouvriers employés par l'Etat les municipalités, de sorte que les lignes < tramways sont aiTétées. La situation e considérée comme très grave. ha-wwwwii Le Parlement français a voté le-projet ( loi instituant Vheure estivale pour une d rée de trois mois ; Vavance d'une heure au\ lieu la nuit du H au 15 juin. [ Les condoléances l de la Belgique à ia Orande-greiaps r LA REPONSE DE M. A3QU1TM V e M. de Brwquieville a reçu la. repense su,i- â vante au télégramme de condoléances qu'il j; avait adressé à l'occasion de la mort tra- e gique de lord Kitchener : !- « Je prie Votre Excellence d'accepter mes u chaleureux remerciements pour votre mes- [• sage de condoléances à l'occasion de la perte douloureuse que ce pays a éprouvé g par la mort de Lord Kitchener. La sympa- t- tliie du peuple belge pour la défense des 'n 'justes droits duquel nous sommes entrés * en guerre nous confirmera dans notre dé- ^ termination de la mener jusqu'au bout. ;j Asquith. » Le socialiste du kaiser Sudekum reconnaît que l'Allemagne est assiégée Nos lecteurs connaissent Sudelcum et sen zèle impérialiste. Ses aveux touchant les difficultés économiques où so débat l'Allemagne ne sont pas suspects. Lo député socialiste "vient de publier, dans le Bcrliner Tageblatt du 4 juin, um article où il se déclare partisan de la. mesure . préconisée par le dictateur des vivres von Bntocfci, c'est-à-dire l'alimentation collective et centralisée pour vaincre les difficultés dta ravitaillement de l'Allemagne. Il demande donc l'organisation de cuisines communes, mais soutient que, pour donner des résultats favorables, ce système doit s'appliquer à toute la popu3atiôn' : exception ne serait faite qu© pour les malades et les voyageurs. Les « massenspe.ise » ne devraient pas être réservés aux classes pau-vr.es.Au cours de son argumentation, il reconnaît que l'Allemagne peut être comparée à une place assiégée et que la première mesure efficace dans un siège, lorsau'on connaît le nombre d'habitants 4 nourrir, est do faire un- recensement scrupuleux des denrées disponibles. Or. cela n'a pas encore été fait convenablement en Allemagne. Il reconnaît aussi que si les pommes de terre et les céréales suffisent pour tenir jusqu'à \a récolte, la viande est rtès rare et qu'elle restera rare r encore quelques moi6. Quant à la graisse, elle est insuffisante. Une manifestation hollandaise ontre l'annexion de la Belgique D'après YAlgr.mecn Handelblad, un grand îmbre de Hollandais bien connus, saints. etc., ont adressé un manifeste aux >utres, contre l'idée que \K Belgique pour-,it. perdre, son, indépendance. Il y à là une confirmation de ce que nous ■ans écrit touchant les alarmes trop justices que causent aux Hollandais clair-yvants les appétits de l'Allemagne, 1 r^Iksnagne aux abois M. Jean Herbette intitule un remarquable article de l'« Echo de Paris » (S juin) : Le 5 coup de barre de Guillaume IL C'est un . coup de barre à gauche. Du moins ça en h l'air. M. Herbette note très justement que M. de Bethmann-Hollweg, promu chance- - lier pour rompre avec la politique du prince . de Biilow, qui consistait à gouverner avec une majorité parlementaire où les partis de gauche devaient être eux-mêmes majorité, s'engage dans la voie qui a coûté le pouvoir à son prédécesseur. Rien de plus évident.M. de Bethmann-Hollweg a constitué une majorité parlementaire. Les conservateurs et une partie des nationaux-libéraux en , sont exclus. Y admettra-t-on les hommes | , du Centre? D'après un de Ieura principaux organes, la «Gazette populaire de Cologne», ils n'auraient pas applaudi le chancelier. Sans doute se souviennent-ils que le Bios du prince de Btllow avait été constitué, non seulement sans eux, mais contre eux. D'autre part-, les socialistes et les radicaux ont applaudi à tout casser. La majorité parle-. me'ntaire de M. de Bethmann-Hollweg est , une majorité de gauch« et d'extrôme-gau-p che. Le chancelier se promet de jouer sur b j velours, comme on dit vulgairement. Les , crédits pour la guerre seront votés par tous les partis : ceux de droite parce que, guerriers et annexionnistes par tempérament • t 1 par position, il ne leur est pas possible d'agir autrement; ceux de gauche et d'extrAme-gauçhe parce aue le chancelier est désormais leur homme et au'ils se flattent, en le soutenant de leurs votes, de faire échec à . la n réaction n. Les socialistes votent les crédits pour la _ guerre parce qu'ils veulent lutter contre les r politicien* de cor^ctytflte (c'est-à-dire les coav ? servateurs et les libéraux) disait il y a quel-_ que s jours la socialiste Chemnitzer Volks-_ timme (2 iuihl Sur quoi la socialiste (■ Fïu- 1 manité » (8 juin) observe, non sans mélan-g colie : « comme si Von pouvait craindre que conservateurs et natiânàux-libéraux refusent ia.vnttis 1rs crédits ! ». L] « Humanité » voit très bien crue les socialistes allemands s'impérîalisent bien plus que l'Empire ne se démocratise ! g Ceci est un aspect de la farce. • Ce n'est pas le plus sérieux, ni le plus 2 important, ni le plus dangereux. X A Il y a gros à parier que M. de Bethmann-Hollweg et Guillaume II espèrent autre chose de leur coup de barre à gauche. Ce 8 n'est pas seulement aux démocrates de l'Empire allemand qu'ils veulent ainsi jeter l'hameçon. Ah! s'ils "pouvaient persuader, en France, en Angleterre, en Russie, pour ne rien dire de la Belgique, un certain nombre d'illuminés que l'Allemagne naviguant désormais à pleines voiles dans" les eaux do la - démocratie, les nations de l'Entente pour-1 raient, sans honte et sans péril, traiter enfin - avec elle, ou tout au moins prêter l'oreille à ses porteurs d'olivier ! ç Des porte-paroles de l'Entente, ou soî-di-. sant tels, ont dit et imprimé que l'Entente t ne fait pas la guerre à la nation allemande, g- mais au militarisme allemand, c'est-à-dire 1 b la caste guerrière des hobereaux nrus-5 siens. Eh bien ! voilà cette caste vaincue, s politiquement du moins. Au Reichstag, elle n'a plus rien à dire. Mis au pas par la rude volonté de Guillaume II et de son ehance-liier, l'es représentants des jonckers sont ré duits à l'état d'une minorité hargneuse.mais impuissante, et son appétit conquérant ser-vira de repoussoir à la modération du gouvernement impérial. L'Entente ne fait la guerre que pour transformer,pacifier, démocratiser l'Allemagne? C'est chose faite. La Quadruple Entente est servie. Si le moment n'est pas encore venu de déposer les armes, il approche. Si l'Allemagne n'est pas encore vaincue par les armes des Alliés, ceux-ci peuvent marquer à leur actif une victoire de la démocratie et du régime paiiemen-i taire sur la caste des hobereaux et le oou-5 vernement des jonkers. Entre ce triomphe . et la libération de l'Alsace-Lorraine, y a-t-il en France un seul socialiste, un seul'démocrate qui puisse balancer? Pour les démo-\ c rates russes, à qui cet exemple promet les ; plus beaux jours, elle vaut bien la Pologns J et la Lithuanie. Et qu'est-ce que cela neut . faire aux Belges que leur pays, condamné . k retomber dans les chaînes de la neutralité, reste désarmé vis-à-vis de l'Allemagne . puisque l'Allemagne de demain, parlemen-, taire démocratique et nar conséquent pacî-' fique, sera radicalement différente de l'Aile-, magne d'hier?... a Le Roi de France ne se souvient pins des injures du duc ^d'Orléans » disait le bon Louis XII. Il parlait des injures qu'il avait souffertes. Quand l'Allemagne parlementaire espère que les Alliés et particulièrement. les Belges oublie-" ront les injures de l'Allemagne "impériale, c'est,'de nos injures à nous qu'elle se flatte " d'obtenir le quitus. C'est le souvenir de ^ Visé, de Louvain, de Termonde, de Dînant [ et. de Tamines qu'elle croit effacer dans nos [ cœurs. ^ Tel est., il n'en faut pas douter, Va tout \ dont ces joueurs aux abois, tenus en échec i sur tous les champs de bataille et voyant t approcher la fin de leurs ressources. esr>è-; rent, à défaut du succès, une issue honorn-' ble. Clausewitz, rappelait l'autre jour le major Moraht. a écrit qu'il faut demander , la victoire à la politique quand on ne neuf, nlus l'espérer de la guerre. Guillaume TT et. son chancelier connaissent aussi bien leur Clausewitz que le major Moraht. > ! Malheureusement pour eux et leur tardif ■ artifice, une guerre.barbare a édifié les plus j naïfs sur le péril allemand et sur ses sources profondes. L absolutisme impérial et h \ sauvagerie de la caste militaire en est. une. Ce n'est pas la-seule. Même si le régime ■parlementaire et la démocratie avaient toutes les vertus que d'aheuns leur attri- lumn-f t'Arllomoerno rT^mnpraiirrir» «în Par. I lement do Francfort ne fut guère moins belliqueuse et mums pangermaniste que l'Allemagne de Bismarck! — combien d'années de parlementarisme seront nécessaires oour dissiper l'ivresse où deux siècles de despotisme militaire ont plongé la nation allemande? Derrière le rideau parlementaire, pendant que des compères parleraient sur le devant de la 6cène, pour amuser ou illusionner les badauds, les acteurs continueraient de préparer la tragédie guerrière, la tragédie sangkinbe. « il existait décidérnent, entre la race allemande et les autres races européennes de telles différences MORALES que le conflit ne pouvait manquer d'éclater un four on l'autre », disait le « Temps » de mardi. Nation ou peuple serait plus exact que racé. Mais peu importe. L'essentiel de ce jugement est au-dessus de toute contestation. La guerre actuelle n'est pas un accident, mais un phénomène aussi inéluctable, l'Allemagne étant ce qu'elle est, que la naissance et les ravages du typhus dans un organisme où pullule son microbe. Nous voiei loin de l'égalité des morales et de l'équivalence des civilisations ! Les débris de ces idoles, trop longtemps adorées, jonchent la terre couverte du sang dp leurs viciâmes. Oui, la barbarie allemande est une maladie morale : notre Maurice Dewulf Ta démontré, l'année dernière, avec autant de fores 1 que d'é.loqueure. Sa source a été décrite ef analysée : c'est l'idée que le peuple allemand dans son ensemble se fait" de lui-même et du monde, promis p sa domination par sa suoérioritê sur tous 1rs peuples de la terre. U îbiurera, il guérira sans dont* quand M. da Bethmann-Hollweg aura autc risé son Parlement à faire e< h défaire Tes ^ ministres !... Pour le guérir, il fant eom-1 mencer par le vaincre, le dompter, dimi-| nuer sa force, puis surveiller ses retours, 1 fatalement provoqués nar ses désirs d^ re-' vanche. Telle est la dure condition faite a l'Europe, qui l'a laissée grandir, pour !:i grandeur l'Allemagne et immoralité. Il faut nue l'Kurope s'y soumette ou abdi-; que devant l'Allemagne. : M. Llovd Georges disait il v a rm*Inue° L iours au directeur do « Dailv Cbronicle ». \[. Robert ., qui a publié les paroles du grand ministre dans le « Journal » de 8 juin : « La victoire au'il nous faut, c'esl » ia défaite mifi'aîre de l'ennemi parce rrne » seule une victoire ainsi obtenue entrai » nera la destruction du militarisme prus-» sien et protégera la civilisation contre » retour d'une agression qui a pour résulta' » les ealnmifés aetue^s ». Admirable re ponse d'un homme d'Etat vraiment digne de ce nom h la comédie du Chancelier et df " ^on Empereur... 3 f Fornand NEURAY. . QUAND LA MANGEÛSRE EST VÎBE,., : Adieux significatifs : du Reichstag L# Reichstag s'est ajourné su Sé sspfera i bre. Sa dernière séance, penmet de croiii que cet ajournement est prudent. On y -■ entendu le vice-chancelier H«.fferidh et le : députés Haase et Hoffmann échanger de : propos extrêmement vifs. Comme -Hass i annonçait que la minorité sori-Histe refose - rs.it dé voter les crédits dw guerre, M. HeU . ferieh lui a reproché très vertement de teni - davantage », défendre ne» principes socia . listes que l'existence de la nation. Hasse , contesté au vice-chancelicr le droit d'ètr - aussi arrogant en constatant qu'il n'avai - jamais été capable de donner au peupie all< - mard un programma financier cru "un hou i me beaucoup moins important que lui n'etl - pas manqué de réaliser. 5 Haase n'en continue pas moins, par ai i leurs, à servir tes intérêts de l'Allemagn • en réclamant une paix sans annexion d at 3 cutie sorte, c'est-à-dire la ssuûe paix all< - mande qu'on puisse encore espérer à Be s lin. t Tjs discours d'3 clôture du présîsfent d - Reichstag1 est significatif à cet égard : ^ « Les importants événements des dël ni»rs jours, a-t-il déclaré, rapprochent d& i , paix : Chute de Kul-el-Amara et du fort c Vaux, et victoire autrichienne contre lit! s Me- i La victoire navale du Jutland \ la foi dans la supériorité invincible de 1 flotte britannique. Vous mônis^ais h benr Z «a le combat, confiants dans la victoire c 5 l'Alleinagne. » i Comme on lit dans ces paroles tpja la p&î est en ce moment pour ! Allemagne la si - prtme pensée. On ne peut plus la réeonfo fer qm'en lui faisant espérer que cette pai s est proche, et pour lui laisser croire qt i. cette paix sera une os.ix victorieuse, le pr s sident du Reichstag en est réduit à mvoquî i quoi ? Knt-el-Amara, un succès sans tel t dcmaèn, ln chute de Vaux acîietee de rrri p. Iéers ds cadavres allemands depuis tro I- mois qu'on l'avait annoncée b Berlin, ut avance awtrie-hie-nne aujourd'hui enrayi p et inné bataille navale qui a. réduit la flot t 1 de von Co^peille à l'impuissance pour pli sieurs mois ! Pas un mot, naturcîlemen e do la rtetoire russe de Gnlicie... e oi.lii h quelles eoriditions >.mpire aîl nrand per^t encore faire fiâhire ds. vai! queur ! VICTOIRES RUSSES EN VOLHYNIE ET EN GALICIE a'VV\a\\\<VtVVW/V»AA/VWA-WAM/WMM> La ville de Lootsk est reprise LE FRONT AUTRICHIEN ENFONCÉ SUR LA STRYPA INFÉRIEURE En quatre jours, les Russes ont fait 51.000 prisonniers et oris de nombreux tr-ODhées [ Telrograd, S juin. — Officiel — Nos trou- i . pes développant leur offensive DANS LA 1 DIRECTION DE ROVNO-KOVEL en talon-l nant l'ennemi culbuté, ont enlevé, à la suite d'un combat, la région de la VILLE DE i LOUTSK et ont occupé la ville elle-même, i En maints endroits, nos troupes se sont i emparées, non seulement de la ligne des ■ rivières Ikva et Styr, mais, les ayant tra- ■ versées, elles continuent leur offensive. EN GALICIE, SUR LA STRYPA INFE-I R1EURE, notre infanterie, appuyée par le ■ feu de l'artillerie, a enlevé, par une poussée ■ énergique, de puissantes organisations en-: nemies sur le front TrzyboukhoQlsy-YazIo-i vetz. Nos troupes sont arrivées tout près de ' la- ligne de la rivière Strypa. i En outre du total de 40,000 prisonniers et ■ des trophées signales hier, nous avons fait i de nouveau, au cours des combats d'hier, ■ 58 officiers et environ 11,000 soldats prison- ■ niers" ; nous avons enlevé encore un nombre de canons et de mitrailleuses qui n'est ' pas précisé, des dépôts d'armes, 'des cui-• sines roulantes et du matériel téléphonique ; Les résultats des combats qui se sont déroulés du i au 7 juin en Volhynie et en Galicie permettent dêià de considérer le succès ■ réalisé comme une victoire importante d.e nos armes, nui a déterminé l'enfoncement ■ profond' du front fortifié de l'ennemi. Vendredi 9 juin. Victoire russe h Loutsk et sur la Strypa inférieure ; victoire italienne sur le plateau du Setts Communi. Les Grecs do la Grèce Àntiaue eussent dansé le Péan et orno la staîue d'Apollon. La guerre nous a appris la sagesse et celle-ci est mère de la circonspection. Nous ne danserons donc pas le Péan, — dont, au surplus, nous ignorons le pas et 1e rythme, — et nous ne pavoiserons pas mêmr comme on lo fait à Berlin. Nous avons cependant le droit d'espérer que la journée nous apporte tes orémisses d'un été de gloire. L'entrée des Russes à Loutsk — ville de 25.000 hialîitants, nœud de routes et tête de pont sur le Stvr, — ouvra à nos alliés un large cliamp d'entrsprises. Si la mar-cha en avant des Russes devait se poursuivre craelques jours encore, nous les reverrions, comme aux premiers jours de la guerre, Dénétrer par la Galicie septentrionale et marcher sur Lemberg. On se sou- | vient que, vainqueurs, 1e 13 août 1914, à 1 Sokal, les Russes entraient, le 5 septembre I I9unàkn^fs' A L<n^ Russes^ k a vo1 d'oiseau au nord-est de Lsinherg ; majs jj est à que les Autncniens ont organisé d-~s no-, sitions successives de repli ,ur les li^ea d eau de la Polonka et de la Lipa qui couvrent encore la frontière de la Galicie Cft pendant les terribles pertes essuyées paï 1 ennemi ont dû terriblement désorganiser - es unîtes 6t il faut beaucoup d'energie dans les troupes et beaucoup de décision Sernent Pour qu'une armée vaincue ec enfoncée se ressaisisse. uf-tin de fétregrad ne parle noini des opérations entreprises plus au sud dans e secteur de Tarnopol, c'est-à-dire en Ga-^",e( onentale sur la Sereth. Ce secteur peut être considère comme le centre de la ligne de bataille et il se pourrait bien oim les Russes attendent là pour donner un nôu-veau coup de boutoir que leur aile droit* (Loutsk-Donbno) et leur aile gauche fStrw pa inférieure) aient fait encore plus dê progrès. C'est ia tecticrue traditionnelle ; fixer 1 ennemi, le déborder par te3 ailes et tenter de l'envelopper. Sur la Strvpa inférieure, les événements ont ainsi été fort heureux. La Strypa affluent de gauche du Dniester, coule du norfl au sud, à travers toute la Galicie orientale^ perpendiculairement au Dniester. Dans le secteur méridional de la Strypa, sur une distance d'une dizaine de kilomètres, entre Trzyboukhovtsy (Trybuch< we suj- certaines cartes) et YaElovitz (où JaKlowic), les troupes russes ont atteint le bord de là, rivière. Si celle-ci pouvait être- franchie^ toute la ligne de défense autrichienne sujç la Sereth et la Strypa courrai* risque d'êlxa prisa à revers. 11 convient évidemment de ne point précipiter son jugement. Les armées ne merchen.8 point au. gré de l'imagination. Cependant, 1^ bulletin de Pétrogrnd contient aujourd'hui une phrase qni fait naître de grandes esp& rances ; il annonce, en effet, qne « la victoire remportée en Volhynie et en Galicie a déterminé l'enfoncement profond du front fortf' fié de l'ennemi. » Les Allemands ont mené plusieurs attaques dans le nord du front russe, tenu par les armées du général Kouropatkine et du général Evert-, Jusqu'à présent, ils ont été déçus dans tontes'leurs entreprises. S'ils ont là 49 divisions, — dont trois divisions autri- I chiennes,—-cette année,suffisante -pour résister, ne paraît pas en nombre pour constituer une ou plusieurs masses de choc, d'autant

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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