Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 February 1916
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s.n. 1916, 29 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cf9j38mh6x/
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LE XX SIECLE rédaction & administration {gin rna ds la Bourse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n' 14.05 Direcieup : FERMD HS3SÀÎ reûtes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées s8»'}rue de la Bourse,Le Havre• LONDON OFFICE: g1 jpanton Street n RI D 8 ABONNEMENTS (France 2 fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 par trlmostro Angleterre 2sh. 6d. par mois. » 7sh.6d. par trimestre Autres pays.. 3fr. » p&r mois. • . 9 fr. » par trimestre » £ I S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petites annonces-** page: 0fr.30laligne Les petites annonces sont cgalemen reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. Quotidien be!ge paraissent au Havre Le danger d on lise austro-allemand nvmuwui M Ruckmans-Betz, dont les lecteurs d KX0' Siècle ont déjà eu l'occasion d'apprecie \p talent a écrit à l'intention de notre journi ''article ci-dessous; On y retrouvera, expr m ces dans une langue à ta {ois claire < forte des idées que nous nous félicitons d iclcndre depuis un an et plus. Il est beaucoup question de la paix ctepu quelque temps, Livres, journaux, conf rences, sont consacrées a ce .sujet. Mai: chose surprenante, ce ne sont pas les aJ-lu îtni se livrent à l'examen de cette question C'est en Allemagne et, dans certains jpaj neutres, chez des amis de. celle-ci que il c narle le plus de .la paix. folle préoccupation nouvelle montre qi l'Allemagne sent la fragilité de ses succe éphémères, l'inanité de victoires bruyan ment, célébrées, dont les seuls résulta sont de nouveaux efforts pour terrasser d< «nnemis qui .restent insaisissables et fe mes comme le roc devant ses attaques 11 l'ieuses et désespérées. L'un des publicistes les plus Jjnliants qi possèdent nos ennemis, Maxumlien Ha den, a formulé l'aveu de la nécessité d uj prompte victoire pour l'Allemagne. Cest cri de désespoir d'un homme qui sent v nir la débâcle, qui vaudrait l'enrayer et q espère sauver du naufrage qu il entrev< tout ce qui peut encore être sauvé. On «H prend parfaitement cette angoisse d:«n a'V air qui s'annonce si sombre pour l'Allen) gne. On sent la terreur qui s'empare •l'âme de ce patriote désireux de conserv< lalors qu'il en est temps encore, tout ce q la Patrie a d'essentiel à sauvegarder, inèr au prix d'un abandon de toutes les conqi les faites depuis le début des hostilités, ce que dit Ilarden est bien l'expression ce que pense aujourd'hui l'Allemagne te entière. On ne peut que s'incliner (leva les sentiments qui dictent cette abdicaiti d'un peuple qui croyait pouvoir dominer monde et qui loin d'atteindre son rêve est réduit à craindre pour sa propre ex tence nationale. C'est donc pour les Alliés, plus que mais, une obligation de conscience de ri 1er sourds aux appels qui .leur viennent divers côtés, par des voies encore délai qées et officieuses, il est vrai, mais qui «ont de jour en jour plus pressantes et pl tentatrices. On peut prévoir le moment des propositions précises leur seront fait par des intermédiaires autorisés et où c conditions, savamment travaillées pour ] Tâître attrayantes, leur seront présenté Ge sera le cas de rappeler l'adage antàei « Fcmeo Danaos et dona ferentes ». L'Allemagne a su merveilleusement p narer la guerre. Ses rares facultés d'orga eatian ont fait de cette -préparation une a vre remarquable. Nous avons été su!rç> ipar la guerre. Il ne faut pas que rte soyons surpris par la paix. Et sertout ): «ie paix qui nous serait offerte par l'Ai magne, C'est à nous de lui dicter les a étions auxquelles nous consentirons à < poser les armes et non pas à elle de no en fournir les éléments. Les offres de l'Allemagne pourraient bit tût être particulièrement dangereuses, c eUe a préparé avec une grande habileté 1 solution de sa politique dans un sens < rendrait des offres de paix, en appairen. très généreuses, aeceptabies à la fois p les Alliéis et par .son peuple. L'AUenïaig ;se rend paxfaitemnA compte qu'elle ne poi Hait offrir la paix sans s'engager à évacu les territoires qu'elle occupe. Elle sait q k» sera là une des .premières conditions,11 seulement de la paix, mais même de la pi f*bilité d'entamer des conversations à f «sujet. Elle doit donc être résignee, d maintenant, à atemdoiuien ces conquêt glojQentanées^ J *% Mais comment faire comprendre au pe rfle ailtemand, comment lui faire admet l que cette lutte affreuse, tous les deuils, te des les ruines qu'elle a entraînés, auraie pour résultait l'abandon de ce qui seul pc compenser tout ce que le peuple a souîiu (pour l'acquérir : un accroissement du t< aâtoire et de la puissance des Alàemanc [Pendant des années les ipangermaniistes,] aiguës de tourtes espèces qui puluilent en i kmagne ont proclamé que l'Empire «erv; comprendre tous les pays d origine gerrr bique, tous les peuples de langue alterna rie. Le rêve d'hégémonie mondiale de Je îuace a peu à peu, mais très complètemei irutoxiqué ce peuple. Quel réveil s )1 s £ percevait que tous ses sacrifices about iûat à une immense hécatombe, à une r rie"linancière presque complète, sans c cune compensation, sans aucun accrois1! ineîit pour son pays. Les dirigeaats altemaiids ont pariai ment compris la nécessité de donner uni £ ment à ce désir de dominations qu- on rversé dans l'esprit du peuple. Dès qu ont vu leur échapper la victoire, ils c cherché ailleurs la solution qui leur p mettrait de sortir de cette difficulté, et S'ont trouvée. On connaît mal encore les dessous c négociations qui se sont poursuivies dep uuetaies semaines entre Berlin et v icn. mais on sait qu'elles tendent à. une uni plus intime des deux empires, à une fus: nui serait pour le second une absorbsi déguisée, une main mise complète do part de l'Allemagne. L'issue de ces pour fers serait prochaine ; ce plan, develo; Rvec nne grande habileté, serait à la ve de sa réalisation. ri ne faut pas se dissimuler la gravite d pareil fait. La formation d'un bloc au considérable par l'étendue des terri loir rimimensità et la variété des ressourc iles populations qu'il unirait sous une d;r nion commune et puissante, conslituei H» danger permanent pour la tranqui! et la sécurité futures de l'Europe. f>uandi on voit ce que la Plusse a faire de l'Allemagne, comment elle a su sufBer son1 esprit et imposer ses méthoi 6. tous ces tieuples germaniques autrel sii contraires à cet esprit, à ces ~>éthod <m peut se demander ce que serait un £ pre dirigé par elle et comprenant, en p de l'Allemagne,; l'Autiriclk-Hongrie t' t Et cette solution, serait très-prochaine ' d'anrès les derniers renseignements reçus. La réalisation de cette formidable association serait presqu'un fait accompli. 9fE * A On savait, depuis longtemps, que la Hongrie avait partie liée avec l'Allemagne. N-offi" pas qu'une sym'pvathie spéciale attirât ïes magyiars vers les Allemands. Mais c'est un sentiment négatif qui les avait portés . vers leurs alliés du nord. Le Hongrois hait m 'l'Autrichien et c'est la haine qu'il porte à " celui-ci qui faisait et fait encore le l'ond cîe 1 son1 attirance vers l'Allemagne. G -La main-mise de. l'Allemagne stfr l'Empire des Habsbourg aurait un immense retentissement dans toute l'Allemagne. La réalisa-,s tion" dp cette absorbsion impressionnerait f ) assez celle-ci pour que l'abandon des terri-^ ioires étrangers conquis depuis le début de s la guerre, devienne possible. Que serait pour »• des Allemands une Belgique hostile, une •s .Pologne indomptée, auprès de la réunion n \ la mère Patrie des Allemands d'Autriche ? Ce serait là vraiment la grande Alle-e mifagne réunie dans sa totalité sous le sceip-is tjre des Hohenzollern. Ce serait l'unité alle- mande dans toute son intégrité. s Unie perspective si brillante pour des :S Allemands se,rail de nature — perusc-t-on à r- Berlin — à faire admets par le peuple l'a-i- bandloni des conquêtes réalisées jusqu'ici. Cest .possible. C'est même probable. Les ie Allemands onifc un dégoût, de la guerre et r- un désir de la paix qui croissent de jour en ie jour, lous les témoignages concordent pour le établir que ces sentiments se manifestent e: « Piira en plus _ nettement dans toutes les ui classes de la. société, sauf dans la caste mi-iit litaire qni vit et grandit par la guerre, il- Le gouvernement de Berlin, courrait cer-e- tamement cette disposition des esprits II a- sait qu'il devra donner satisfaction à ce'dé-le sir de voir la guerre- se terminer bientôt.. :r, La manceuvre pcxlitique, presqu'accompli h ne ce jour, lui permettrait de 1B faire si les ne allies entraient dans cas vues. lê- H est donc nécessaire, plus mie jamais Et pour ceux-ci d avoir une politique ferme et de clairvoyante. La formation du bloc austro-ut allemand., même si elle était payée de la nt restitution de tous es territoires occupés i>ar 3n ennemi, ne trouverait pas en cette résille tufton une compensation suffisante aux dan-en gers futurs qui en résulteraient A ce bloc is- « faut opposer celui des Alliés résolus à ne pas permettre a constitution d'un vaste ;a- empire central, capable de reprendre dans if3 de domination de qiu ij -erait naïf de croire évanouis narce ir" w n am?Cr^ P'1 se réaliser cette fois Te 63 Mn p??rsl"\I P31" l'Allemagne date de 'trop US loin, il a Otc poursuivi avec trop de wrsé- Où Vl-raniCe ponr être jamais abandonné C'est es contre ta qu il faudra se prémunir et l'on 68 Jamais trop de précautions poui )3. empêcher le^ retour des tentatives allem&n- «•. peup^^* ® et ^'"dépendance des . i E Y CK'MAN-BiETZ. | ""îâOHKS iîjillMÏifK; iis "ot< w . A rapprocher de ce que nous ecrivaiÉ v-m- ■!?1frEHr1 de nos lecteurs, savant orienta-lé- 5?,, et ,?r?fon? psychologue, ces réflexion; us j„ i'«yaborajeuir du k Correspondant » (n> du go févirer) à propos de l'intervention rou-n marne : ar k,".."' c'?stIa'11 moment, où la Russie sem-'é- ïï!" 1 6pTfs ?a ïH'lse de Praemysl et de Lem ni „?' prê,te S: marchei- triomphalement sui ;e, est que la Roumanie était le plus disposée i ^ se decider, c est alors que le concours de sor ne eùt été le pius facile à obtenir. Le; ir- diplomates de l'Entente, qui semblent de bier cr étranges psychologues, ont répété à cetts ue fpotfue avec 1a. Roumianie teur faute habituel 3n e. ils ont ipensé, à ce moment où le succès is- tlly semblait assuré, que son concours r.'é tait pas nécessaire et qu'il n'y await .pas be ès som de faire des efforts pour s'assurer an te 33 appui. C est à 1 instant où la fortune des armes es contraire qu'ils s'agitent, promettent, sollici tent avec insistance. Dès que la vie-ttsre re vient à nos drapeaux, ils reprennent leur dé u. smvolture. Je ne veux pas entrer ici, on ne re me le permettrait probablement pas d'ail i> leurs, dans^ les détails de ces promesses fai nt tes, puis débattues, piuis reprises, puis re ut données, offertes pins tond. C'est larnentabh .rt ridicule. On écrivait ici dernièrement qu« ,r. dans cette guerre sans précédent, dans cett; !s catastrophe inouïe qui aiSfecte le monde en es lier, il est curieux de constater qu'il n'a pas l1- surgi un seul -homme de mérite réoïie»>en ùit supérieur, un homme qui fasse figure de fi- gra,nd homme. Ce n'est certes .pas dans ly n- diplomatie q-u'on en troapepa la monnaie. > | LESFAITSDUJOUR UMWIW u- La Chambre luxembourgeoise a voté une ;e- motion de confiance au nouveau ministère, par oO voix vontre'l, et 5 abstentions. -0" uvwwwi a Le gouvernement allemand a adressé à ite Lisbonne une énergique protestaiotn contre .nl, la saisie des bateaux allemands dans les ,r. ports portugais. ils Cette sàisis a d'ailleurs causé m Aile. magne une très vive irritation et las four-[es nom d'outre-Rhin fulminent contre un acte jis qu'ils considèrent, comme une violation de ta. neutralité ou même comme un acte d'hos-on tilité. ou JWVWWl/WJ on On dit à Washington que le gouverne-la ment allemand aurait décidé de reporter à une date ultérieure la reprise del a guerre 'Pé sous-marine, qui avait étc fixée au l«f mars. Ile Le comte Bernstorff, interviewé, n'a voulu ni conformer ni infirmer cette nouvelle. un ssi _________ | HO HaVRE ?" »0« lté UN BATIMENT TORPILLE su in. Dans 1 après-midi de dimanche, un sous-les marin allemand a torpillé un dragueur de ois mines. es, Pris en remorque, il n'a malheureuse-m- ment pas pu g-agner le port à cause du lus mauvais temps et a coulé. >U|, ' L'équipage a été 6auvé et on n'a eu à dé pjorer que d«ux blessés lég«ïS, t Les socialistes et la guern ))0(( ■■■ - Liebîmeoht tient à maintenir l'unité dn parti socialiste allemand On télégraphie de Stockholm au n Temps (n° du 28 fé\Tier) : « La uSozial demokraten », dans son n méro d'hier publie une interview de Lieb neclrt qui sera cea'tainemfenit fort discuté Le leader du groupe socialiste allemai dissident croit que l'unité de l'a Sozialdem lira-tie allemande ne sera pas -ébranlée p les 'poJêmiiqjies actuelles : « Ces divergence a-trél dit, sont dues à des circonstances p'-saigèresi. d'Mais la minorité dont fait par: Liebknecht ne songe nullement à créer i parti séparé. Les intérêts économiques i profctariat exigent le maintien de l'unii Ain sun'p-lus cette minorité est absolume hétérogène et ses memlires refusent les ci dits de guen-e pour dies motifs divers presque contradictoires. Aussi l'unité de Sozialdein«Aratie allemande restera intac Les déciairatione de Liebknecht inquiète le® socialistes suédois pour l'avenir de l'I temiationaje. Car, disenltls, comment i Her\"é -ou- un. Vandervelde, pai- exemp acceipteraient-ils die rester dans la ntôi organisation qu'un Heine et un Sudekum ' Oni voit q.ue Liebkneclit se charge li même de réduire à ses vraies proportions i sursauts d'indépendance dont d'aucuns ( tenté d'exagérer la portée. Les ouvriers É Milan infligent lin canoufiet aux socialistes hostiles à la guerre On connaît les leçons sévères infligi par les ouvriers anglais aux socialistes ; ovfdsitss impénitents lors de l'élection Merthyr et en d'autres circonstances . Des manifestations analogues se prod sent an Italie où le parti socialiste offi< continue à travailler de toutes ses for contre la participation du pays à la guci La « Gazette de Lausanne » signale d< son numéro du 27 février urne élection t aussi significative que colite de Meirtlr Voici' comment s'exprimie le correspe dant italien du journal suisse dans une tao datée dii 21 février : u Un signe des temps est l'élection conseil communal da Tmrro qui a én 1 liier. Tuero est une commun^ qui don,st.i un faubourg de Mailanri et dans lequel dom 1'éléimtent.ouvrier ; c'est donc une citad) du socialisme, en effets le parti sociali y doamitoait en maître absolu. H ne l'est pl Le parti socialiste est resté, dans son seimMo et officiellement, neutraliste et c traire à la participation de l'Italie à la gi re. Hier, las élections portaient nature m'eut swr la question- de la guerre-. Tu a connu la sumprise des bombandeme aériens. Le parti socialiste y a été bal hier, à piate couture. j> LES BELGE8 vos par un prisonnier iranp SURPRISE ET RECONNAISSANCE Le deirnier numéro tdiu Correspondant févurer) nous apporte un témoignage i chant de la sympathie réservée par la po lation belge aux prisonniers français lors leur douloureux passage à travers ne pays. Ces passages sont extraits du carnet d ; sapeur-aviateur français tombé aux ma des Allemands au débutt d'octobre 1914 revenant d'avoir bombairdé Cambrai, verra que ce vaillant a gardé de notre p< on souvenir à la fois mélancolique et rec ■ naissant ; | n ...Bruxelles est atteint vers midi. N ; vel arrêt <fe six heures au moins et acc chage dfe trois autres jrains de prisonnif n Vcrdoun kapout, glapit un hystériqu* tôt© de chacal. 80,000 hommes pris. Pc iMpout. 100,000 Russes prisomniers.. Anv morgen [demain] kapout. » Les tiouvie! ne produisent pas grand effet. Paris et A' doun nous laissent très calmes ; quan Anvers, nous la croyions encore impre, bte ! Partout des Belges, des jeunes gens s tout. Comment se sawt-ife laissés prends Comment n'ont-ite pas fui la marée m tante des trarbares pour se reformer p loin et défendre leur pays ? Ils rôdent < des ballats des voies de garage, maintei îi distance par des garde-voies, avec ' mimes inquiètes de fauves traqués qui missent sous le joug. Jusque derrière massives traverses de chemins de fer tîi sées en palissades épomtées, les yeux coi aux l'entes, ils nous regardent passer. I petite 'fille, son tablier gonflé de provisio attend patiemment usie distraction 'te sentineète. pour accéder au wagon. U oembl-a, je ne sais pourquoi, que cette tant sj'mbolisait sa patrie profanée, la sistone-e, le mépris de l'envahisseur, p était la fierté de son attitude. On était arrivé à la fin' du jour : là-b dans le crépuscule orange, roulaient quart d'heure en quart d'heure de sour, détonations : les derniers coups de car d'Anvers qui sonnaient le. gias de la I gique. De toutes les fenêtres, de toutes maisons. surgissent en hâte des hommes des femmes qui poussent, des acclaniatu en notre honneur, brandissent au nez t Allemands le drapeau tricolore, des pi cartes enthousiastes à la gloire des Ail contre les vainqueurs. C'ÉTAIT SI TC CHANT, SI NAVRANT, Si DIFFÈRE SURTOUT DE L'ACCUEIL FROID D POPULATIONS FRANÇAISES, Qu'il n'cl pas un homme de notre fourgon, mû parmi les plus brutes d'apparence, qui pleurât devant ces marques de sijmjtall, les dernières avant la terre d'exil, qui en ctnaient à jamais en nos cœurs l'espoir i branlable do la victoire ! Cette liait sera la dernière ea tel anate... ». 1 Le retour É Mal Mm >*,«' — „ les mmmm rnmum DU FM BE ME L1-k-0.Kl (Correspondance particulière du XXe Siècle Rome, 24 février. s. Ce fut inoubliable. s- L:es journaux avaient simplement ai: 10 noncé que le cardinal Mercier quitterai j*1 Rome à heures par le diroct de Florence l'.u C'était plus que suffisant. Dès 14 heures L- la gare était bondée de monde. Un servie "•t de police dut être organisé pour frayer u 'é- passage au Primat de Belgique, qui arriv •p à 14 heures 40 dans l'auto mite à sa dis _la position pendant son séjour à Rome pia -c- l'ingénieur Rayneri. A peine la foule eu elle aperçu le petit drapeau belge qui fio n" tait à l'avant de l'auto, qu'un cri tarmide jn ble retentit : <c Vive la Belgique ! Vive ] lc' cardinal Mercier ! » ;le Son Eminence était souriante et trè émue en même temps. Elle ne s'attend a pas à une telle manifestation, si spontané^ ? si chaleureuse, si imposante. Elle descend inl de l'auto suivie par le distingué Mgr va Roey et par l'aimable recteur du Colley belge, Mgr de T'Serclaes. Les chefs de gare s'avancèrent et pr tentèrent leui-s hommages au cardina pendant que la foule se serrait autour r lui et que les plus rapprochés lui baisaiei la main. Les carabiniers et les agents c ■ police eurent grand'Deme à contenir ; m foula ^ J'ai vu des femmes du peuple s'appr cher les larmes aux yeux et lui baiser l'a: , n«au comme raie sainte relique, d'autr : ; embrasser son manteau, des hommes m ine pas catholiques s'agenouiller devai cette cmiinante -personnalité, Symbol© v Jls vant de la résistance à la violation d Droit. Et de toutes parts, on crie : « Voi ,r aurez la victoire, la Belgique sera libéré ' vive la grande Belgique, vivo le cart na.1 ! » Un groupe de 'dames offre des fleui (j!, d'autres danios avaient fleuri le compar jpy ment réservé à l'illustre voyageur, lyj. Le cardinal traverse très lentement ■mc grand hall. An fond, il est attendu par i ,jje groupe de journalistes italiens et étra pjg gers. M. Ravasini, secrétaire de l'Associ tion de la presse italienne fait flotter i drapeau - belge, ceilui que lo député Ve on_ meersch avait jadis offert au syndicat d ^r. correspondants. La \ision des couleurs Ue. la Patrie a fortement ém,u le cardinal. j.j.q prend entre ses mains un laijibeau et il n,t,s serre longuement sur sm cœur, tu — Merci, merci, dit-il, combien de et ' ®e.s je pourrai raconter à mes chers co citoyens. —, C'est alors que M. Carry, président l'Association) de la presse étrangère pi nonça le discours suivant : « Au.moment où Votre Eminence s'a t prêté à quitter Rome et l'Italie, permet! aux représentants de la presse italienne étramgène de vous présenter ses vœux po un heuroux retour en Belgique. En r« t-rant près de votre peuple si dureme éiprouvé. dites bien que le cœur du mon entier- et spécialement celui de l'Italie pi pite à I'nnisson avec lui. Tous, nous cos pâtissons à ses souffrances et applaud t-a sans à son indomptable héroïsme. Il y ^u" une Providence pour les nations cornn PV* pour les individus. La Belgique lutte de souffre avec trop de'ndurance et de cc 1116 rage et elle subit un martyre trop d pour qu'elle n'obtienne pas bientôt les i ,un parations qui lui sont dues ; le droit pe ms être par moments violé et écrasé, mais finit toujours par triompher. En rentra un au milieu de vos chers diocésains de M iys îines, vous leur apporterez, Eminence, 1 cho des inoubliables manifestations d'affi t-ion et d'estime qui vous ont accueilli pf tout et spécialement sur cette terre de F ,u" me qui n'est pas seulement la terre de l'£ T°~ et de la beauté, mais aussi celle du dn ls et de la justice. Au revoir après le jo ; a de la revanche et de la victoire. » !n3 Le cardinal répondit qu'il remerciait presse qui, depuis la première heure, av; les manifesté ses sentiments sympathiqu ,er" pour la Belgique-. Il dit aussi aa recon-na ' a sance pour l'accueil qne l'Italie lui av; "a" réservé, car cet accueil est une ' nouvè preuve des sentiments du peuple italien -ulr' faveur du peuple belge. 0 - Dans le groupe des journalistes, on i I*11" marquait les représentants de tous ! Ju^ grands journaux de Rome et d'Italie, M ïur Vanneufvi-lle, MM. Mesnard, Vauchez lus d'autres. MM. les députés Vermeersch le,s Destrée étaient aussi présents et le cari GL>" nal leur serra cordialement la main. Les dépêches d'agences vous auront dé ®s" singalé la présence des diplomates belg .lus et de nombreux personnages officiels. I!!fi A l'intérieur de la gare la foule rempl n®> sait le quai. Le cardinal ne parvint que d ■n ficilement à gagner son compartiment i me geryé, et lorsqu'il y monta, de nouvelles £ -1;- clamations retentirent. ré" On agitait les drapeaux, les mouchoii î"° C'était un délire. La plu(n-e est insuffisa te à décrire une telle manifestation. Le c£ dinal remerciait de la fenêtre die son \v de gon ému aux larmes. Jes A l'heure précise le signal du départ f «i donné, le train s'ébranla et les acclam le'- tions ne sessèrent que lorsque le train f 'as bien loin. '-1 Le colonel Morel et le commandant M [sure furent très acclamés, à lo. sortie de tes 1 sçare : on cria : « Vive la vaillante arm '»- 'belge, vive la Belgique ! » tés journée historique, inoubliable. Tous 1 U- jaamaux drainent des longs comptes re ''T dus. Dans 1' « Osseirvatore Romano (o ES tient en tait lignes.. Poverello ! UN DISCOURS DU CARDINAL „ A FLORENCE ne ic, En réponse aux compliments qui 1 ta- étaient adressés par les pensionnaires i té- l'Institut de Bagno à Ripoli, le cardinal prononcé les paroles suivantes d'arden ve confiance : « Je forme des yœux, avec une âme chri tienne, une âme honnête, pour la victoire complète de l'Italie. Mon cœur, comme le cœur de chaque Belge, bat à l'unisson avec le cœur de tous les Italiens. Je sais que l'Italie souffre du sort d-e la Belgique, que I toutes les villes de cette belle Italie ont manifesté leur douleur et leur indignation pouir l'agression de mon pays ; mais nous avons confiance en la grandeur de notre cause, Dieu est avec nous. » J dis à notre mère l'Italie, à votre patrie, à vos fanrilles, mies plus sincères espoirs. Vous prierez pour la libération de ia Belgique. Je prierai pour l'Italie, pour la victoire. complète de sês armes. Vous et nous, nous prierons tous pour le triompihe ) de la civilisation, de la justice et du droit. » DE BQLOQNE A LUCEANE Le cardinal Mercier est arrivé â Bolo-" gne vendredi soir et y a passé la nuit chez ' le cardinal Gusmini. Il est reparti siam'Sdi • matin et s'est rendu à la gare, accompag ié '• du vicaire général et d'autres notabilité' e A la gare, le cardinal Mercier fut l'objet 1 de chaleureuses manifestations. Des da-a mes lui offrirent un bouquet de fleurs aux couleurs de la Belgique. r Le cardinal est parti à huit heures pour f Milan, où il est arrivé à midi vingt. Il a "" été reçu par le consul et le personnel du l" consulat de Belgique et chaleureusement e acclamé par les personnes présentes. La fille du consul lui a offert un bouquet ? d'oeillets avec un ruban aux couleurs bel-ges.'• Le cardinal Ferrari est venu à la gare '' saluer le cardinal Mercier ; les deux car-n dinaux se sont embrassés très cordiale-6 ment, puis le cardinal Mercier a pris place dans un wagon réservé du train de Chiasso qui est parti à midi 40, au milieu des accla '> mations de la. foule, abritant des mouchoirs l® et criant :.« Vive la Belgique 1 » pendan i que le cardinal répondait : « Vive l'Italie 0 Vivent les alliés ! d a Le cardinal est arrivé à Lucerne le soii à 8 h. 48 et v passé la nuit ; il a célébri D" la messe dimanche matin- dans une chaipelîi 2~ privée. îS 1 UNE REVUE AU FRONT is "0« e, i- Non pas une revue de nos vaillantes uni lés passée par Sa Majesté, mais une revu s de tous les types intéressants du front et d ;j. l'arriéré passée — juste retour des .chose d'ici-bas — par nos vaillants d&fenscurs '1" •e l'r cliassèiurs à pied. L'auteur, M. Léo-Duc m v avait mis tout son esprit, : les interprètes q. Mme de Cléry. Piet-je Anibreville, Duviviei a_ Cohttan's Denis, Simon, Woiters, Hue, Des m met, v mirent tout leur art, et 1' « Ecussor r. vert à la Panne » obtint un gros succès bie mérité. Les intermèdes, notamment le je chansons de M. Reuvet, les morceaux de A y Vanderhiaegeii, l'excelleint baryton de-l'C je néra de-Monte-Carlo, et les acrobaties de frères Zim's, furent aussi très applaudis. 0 Le produit de 1a. fête a été versé- à la Crois n_ Rouge. Dans urne grande ambulance du front, ni ^ -tre com',i»Ariote M. Reuvet avait organis di'auitre part une matinée Cin'éma-coiicei doîit tous les blessés furent ; ençlïaïiités'. P- * ^ 6e fàssraal ne tseai ûSs»® cessai ar qm rn S1MMSS ©si .5 PJBHN1 m Aagîeêepre, 5 ceets es de EoSIsmâs le œfismérQ. ii- mmm BGURE ™{o) Communiqué officiel français uutàiluTDS mm Paris, 28 février, 15 heures. EN BELGIQUE, nos batteries ont bombardé les organisations allemandes en face de Steenstraele. EN CHAMPAGNE, dans la région de '« ferme de Navarin (nord de Souain), l'ennemi a, réussi à pénétrer par Un coup de main dans quelques éléments de notre ligne avancée et de notre tranchée de soutien. DANS LA REGION DU NORD DE VERDUN le bombardement continue avec intensité. surtout dans te secteur du centre et vers notre droite. Aucune tentative nouvelle à la cote du Poivre. Hier, en fin de fournée, les Allemands ont tenté à plusieurs reprises d'enlever le village de Douaumont: leurs efforts se sont brisés contre la résistance de nos troupes que les assauts les plus furieux n'ont pu ébranler. La situation est sans changement au fort de Douaumont qui demeure étroitement encerclé. Lutta moins vive sur les plateaux au nord du village de Vaux. EN WOËVRE, l'ennemi a pris. hier soir cl au cours de la nuit, une attitude plus af-• tive. La station du chemin de fer, prise et, ' reprise par des attaques et des contre-attaques des deux adversaires, est restée en notre possession. Toutes les tentatives 1 contre la cote 355, au sud-est d'Eix, ont été ' impuissantes à nous en déloger. Plus au sud., l'attaque allemande contre Manheulles , a complètement échoué. Notre artillerie contrebat énergiquement le bombardement ennemi sur tout l'ensemble du front. DANS LES VOSGES, nouc avons 6om-bardé plusieurs cantonnements ennemis dans la région du Ban-de-So/j fiLa^sfation de chemin de fer dont rairia : île cam'iiTuniqué est vraisemblablement situé® ? sur la voie ferrée Verdu-n-Metz. — I,e vit-3 lage d'Eix est à 8 kilomètres à l'est de Ver-i dun a.u r-iod des Côtes-dn-Meuse qui domi-, nent. la WoSvre. Ces combats, qui ont lien , iClasis celte légion, se rattachent donc direo-. iement aux opérations menées au nord: d® - Verdun, et tenteraient à prouver -me les Ai - Lem'ands étendent l'aire de la lutte.] LA T. S. F. EN" ESPAGNE Madrid, 28 février. - Un- fonctionnaire est s parti démonter la station de radiographie fonctionnant à San-Felice-de-Guix-ols, 'dans " la province de Gérone. D'autres stations ont été saisies sur d'au-très points. e .£ MOtl .UN SINISTRE EN MER Londres, 28 février. — Le vapeur n Tri-gnac », allanjt de Nantes à Newcastle, a ' coulé vendredi dans la mer du Nord-, à la f suite "de deux explosions qui coupèrent là navire en trois. I On croit que 22 hommes de l'équioage, 4 passagers français et un pilote de haute 1 mer se sont noyés. "■ aggaasJ - r - -- — :—^ La bataille de ¥erdun et U- 1 v «■ ï ha tefFibleroêlée continue é- • l LES FRANÇAIS TIESIEAT LEUR POSITION PBIFSLE -rt ' n.SAT UKT.'Siï2JÊK.VIIT,'. ar ... Lundi 28 février, midi. L'éclatante bTavowre de l'armée française et la maîtrise de son commandement ont ®s jusqu'ici conjuré l'immense péril. ■?; Voilà huit jours que 1 on se bat dans une l, «mer d» feu», qui brûle les bo;-s, les vij: lages cl les bataillons, et la fureur sauvage în de la ruée allemande n'a d égalé que lad-. mira.be constance de la défense française. ®". Les divisions françaises <te \ erdun ont (iis-ijuté qua'tre jours durant, 1 avant-la=nie et 71;' les positions accessoires organisées en re-c tuait de celle-ci. Depuis trois jours, elles lu -,e' teint avec le soutien des corps de renfort, sur'la position principale. Cette position • X principale, jalonnée par Vaeherauville la côte du Poivre, le fort do Douauiaonit et le fort de Vaux, paraît défier mvincible-Q ment te assauts d'un ennemi qui, malgré r ses vertus militaires, lien a pas moint !î" pë;'du un peu le souffle. _ la. pression terrible exercee par 1 ennemi siur son a-Be gauche entre Douaumont e Vimx est paé un sim,ple coup d cc-.I n' jeté sur la carte, i ^ ^al?s r- ? ' : a" I ^ 1. a- f at ■ a- ' i s l*'ran- îe r.ai""— ail dire du communiqué de diman-ihe ''3 liei»res — ont ruiné toutes les entre-™ prises de l'cmtemi entre Douaumont et at ^ ^Unà remarque : Lorsqu'on parle des forts do Verdun, et notamment des forts de Douaumont et de Vaux, ce ne sont pas là des expressions ayant un sens militaire, ai mais bien plutôt un sans topographiq-ue. 11 le v a -belle lurette que le « camp retranché » a de Verdun est devenu la « région fortifiée » te dg Verdun et que les Français ont organisé ; sa défenseï autrement que par des coupoles S- ji'acier dans ^ics massifs <je béton, Le fort . de Douaumont, c'est en réalité la cote 379, de Douaumont c'est en réalité la cote &SS toutes nos notions sur la défense des places doivent être révisées. D'après la Gazette de Cologne, l'offensive sur Verdun marquerait, la fin de ia guerre de- tranchées, et la bataille s'étendrait sur d'autres points <fti front occidental. C'est, sans doute, là un langage hafoile pour détourner leg Français d'un envoi de renfort® importants siur le secteur attaqué. Mais il suffit-die savoir que les Allemands omit massé devant Verdun plus de 200 bataillons et qu'ils n'en ont pas plus dt. 1,300 de la mer du Nord à la Suisse pour juger s'il est pofr sii-ble à 1 ennemi de multiplier de tels ccmpa de bélier. Paul CROKAERT. -DOlt " La situation est bonne " dit M. Briand D après le Figaro, M. Briand, président du Conseil, a déclaré, dimanche, -à 3 heures, dans les couloirs de la Chambre des députés, que la situation militaire est bonne et que les troupes françaises, pleines d'entrain, font preuve d'un moral admirable. Les réserves françaises sont puissantes et prêtes à recevoir les chocs les plus vigoureux.M'aigré le ralentissement des attaques de l'ennemi, on reste persuadé, dans les milieux militaires,que l'offensive allemande ne touche pas à sa fin. La lutte engagée peut se poursuivre quelques jours encore. LES EVENEMENTS PRENNENT UNE TOURNURE FAVORABLE Le chroniqueur militaire du Temps écrit : n Nous avions envisagé, dit-il, la possibilité de l'abandon de la ligne Froidetcrre-Douauimont et notre repli sur celle de Bel-eville-Souviile;Vaux. eu faisant remarquer Mardi 29 Février 1916 Le numéro \ tO ^ 22'ANNEE. — Série nouvelle.- -N' 4T7

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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