Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 January 1916
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s.n. 1916, 16 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 04 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/319s17tm3k/
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22e ANNÉE.-— Série nouvelle -N* 455 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU PI©HT) — ... i m.. - m mu mm ■ i ■ m m ». .m m n «imiiiBiiin—Tinir-nn ii 11 n irniTi~nrrrrrwiiinfTWf Dimanche 16 Janvier 1916 ÎÉDACTION & ADMINISTRATION fptir rie de la Bsnrso — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n" 14,0! Sirectsw : FERMD îfSïïHAT l'on tes tes communications .concernai la rédaction doivent être adressée 38**3 rue de la Bourse,Le Havre, LONDOiM OFFICE: E15Panton Street (Leicester Square s. w), LE XXe SIECLE Oyotidien beioe paraissant au Havre abonnements Franc®. 2 fr». 50 par mol8. » 7 fr. 50 par trlmesti*® Angleterre.... 2 sh. G d. par moio. » .... 7sh.8d. par trlmostre Hollande.. 1.25 florin par mois. » ;. 3.75 fïor. par trimestre, âutres pays.. 3 fr. » par mole. • •• 9 fr. » par trimestre publicité S'âtfrâssur à l'Administration du journal a.j Havro ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Patitesannonces4* page: Ofr. 30la ligne Les petites annonces sont égale me m reçues à la Société Européenne de publi ai té, 40, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris, Un portrait de la Prusse qui n'a pas vieilli EsA, PUVSSE 2JJV Î8Î4 « _o- l - Vremia » laissait entendre que le iraction-„it de l'Allemagne est désormais la condition de la paix et du repos deilEurope. Ce serait le retour a la pofctijuc. de . Sielieu, de Louis XIV et de Oioiseul m -heureusement abandonnée par la RejrrtU tion française, puis par le premiei ] oond Empire. De cette politique M. ^cjues j Biiinville a démonte les res»oi ts et analjsç le mécanisme. Et M. Paul Degctamel, taw «feisrswss. wnseiiler à la France uno poWiciue exclus. V^ni8^US? évfd°enee avait convaincu du roi Louis , Nous venons de relire les ..m£m?rrancc nu Congrès' de "vienne^La plus claire intelligence de l'état de rBuro^ de la ^sition^de la France et de l'ambition dePrussey éclate à chaque page- En dépit m* 6'£Scr à une aJmimtai sans m -it»nctp nrvur le maître diplomate, pour nu Jiile" et vigoureux réaliste qui sut parler < avec autorité dans une aœemhlée pré.-nue, sinon hostile, s i.mçsci ^ des Poliit ; rmos ialo'ux ou ennemis de la fciance, et ( renlaoer son pays, vaincu, humilié, appau- eumpéennas. Rarement on vit lutte: plu poignante, pins captivante, plus dramau que. Si Talleyrand et la Franceen sor -vtint victorieux, le roi Louis XVIII y tut ; pour quelque chose. Les monarque à son représentant sont. des modèles de précision, de cderte, d inteUigeMe. politique. Ce roi podagre ^u,_ pendant , foute sa jeunesse, h l'écart des affaires pu | b'itrues émigré dés le début de la Révolu-UoîT puis obligé de mendier un asile jus- ( qu'en 1814, aux rois de l'Europe, qui ne lm i ..'-n;..avent pas les affronts, trouYt, ,ian- ( s'on intelligence naturelle et ««^ut dans , les traditions de sa race une lucidité \iai- à régler par les fr iDlomates réunis à Vienne était le sort de la &xe que la Russie et la Prusse brûlaient rie «ë oartager. Le Roi de Saxe avait été I allié do l'empereur NaipoltenCroitrm que Louis XV1I1 va lui faife rigueui ? las un moment, la rancune ne balance, (Jans son .^nrit l'intérêt de la France. Cest sous la légitimité qu'il a fondé son droit au trône de SCS ancêtres, ainsi que sa pretenhon à Ctre non pas l'oblige, mais le opnfrere et l'égal des souverains de l'Europe. °c- tasion lui sera bonne pour en affirmer et fortifier le principe. En faisant soutenir par SReprésentants au Congrte de Vienne les intérêts d'un souverain dont la defau-n'a pas détruit le droit, c'est sa propre eau « qu'il plaide, et c'est l'intérêt de la Fran-w qu'il défend. Louis XVIII «m,prend qu'en relevant le trône de Saxe et en défendant l'intégrité de ce royaume, il . le trône de France et la France Bien établi sur ce principe, que les souve raina ne pouvaient contester sans t affaiblir eux-mêmes, Talleyrand gagna la bataille. Persuadée que l'annexion de la baxe rendrait la Prusse dangereuse pour 1 Eure-pe et pour elle-même, 1 Autriche, a la.11 , se rallia à l'opinion du représentant de la France Hélas ! les Saxons de 1914, comme ceux de 1870, l'ont singulièrement oublie. \4iâ un extrait des instructions adressées par Louis XVIII à ses représenton s à Vienne Le portrait que le Roi trace de la Prusse n'a pas vieilli, sauf que ce qui était prévision il v a cent ans est réalité auipur-d hui On dirait qu'un accent prophétique résonne dans cette forte page s il ne ^Uaii voir dans l'accord des ^dictons do 18U avec la réalité d'aujourd hui 1 e 1 et d une expérience politique formee a 1 étude et aux leçons de l'histoire. « En Italie — éorit te Rai — c'est l'Autriche qu'il faut empêcher de dominer, en opposant à son influence des .influences contraires ; en Allemagne, c'est la Prusse. La constitution phvsique de sa monarchie lui fait de l'ambition une sorte de nécessité. Tout prétexte lui est bon. Nul scrupule ne l'arrête. La convenance est son d'roit. C est ainsi que dhns un cours de soixante-trois années, elle a porté sa population de moins do quatre millions de sujets à dix millions, et qu'elle est parvenue à se former, si l'on petit -ainsi parler, un cadre de monarchie immense, acquérant, ça et là, des territoires 6paa<s, qu'elle tend à réunir en s'incor-iporant ceux qui les séparent. La. chute terrible que toi a attirée son ambition ne l'en a pas corrigée. En ce moment, ses émissaires et ses partisans agitent 1 Allemagne, J«ui peignent ta France comme prêio a 1 envahir encore, la Prusse, comme seule en état de la défendre, et demandent qu'on la lui livre pour la préserver. Elle aurait voulu avoir la Belgique. Elle veut avoir tout ce qui est entre les frontières actuelles de la France, la Meuse et le Rhin. Elle veut Luxembourg. Tout osl perdm si Mavence ne lui est nas donné, Elle ne peut avoir de sécurité si elle ne possède pas la Saxe. Les alliés ont. dit-on, pris l'arrangement de la replacer dans le même état do puissance où elfe était avant sa chute, c'est-à-dire avec dix mèUions de sujets. Qu'on la laissât fai-tê, bientôt elle en aurait vingt, et l'Allemagne tout entière lui serait soumise. Il est donc nécessaire de mettra un frein à son ■ambition, en restreignant d'abord, autant qu'il est possible, son état de possession en ■Allemagne, et, ensuite, en restreignant son influence par l'organisation fédérale, n i» Prusse veut la Belgique, la Meuse, Je Luxcmbûurq ! Est-ce hier ou il a cent que ces mois ont été écrits ? Si la Prusse, en 1814, n'a rien eu do tout cela, ce fut gîte à l'effort de la France, qui prit sa (revanche à Vienne, en 1814 et en 1815, de Paris et de Waterloo. Il n'est pas interdît de croire, bien au contraire, que la troisième République, après la victoire que tant de signes annoncent, ne sera_ pas moins clairvoyante que le Roi Louis XVIII et oxt'el'le réussira « à restreindre l'état de possesswn de la Prusse en Allemagne, ainsi que son influence par l'organisation fédérale... n Da Lettre de l'Epîscopat belge le " times" en souligne la force et le courage —0— Le document dont nous avons achevé lier la publication fait véritablement sensation. Tous les journaux en reproduisent le larges extraits et louent le courage des ivôques belges réclamant justice pour leur peuple martyrisé. . On aura une idée de 1 émotion que cett-»rotestation épiscopale est appelée a pro-iuire dans le monde par cet article elo-juent que le « Times )) lui a consacré : a II semble à peine possible crue .les cardi-îaux et évêques calholiques d'Allemagne ei d'Autriche puissent ignoier >a demande que Leurs frères belles leur adressent selenneiie-nent. cardinal Mercier et ses suffrag^t. .'appuient sur des raisons que _ ne peut sai^ yncombre mépriser aucun honnête homme, ei assurément aucun prêtre chrétien, ils 1 appuient sur les impérieuses obligations de la 01 naturelle et de la loi chrétienne en mati^e 3e devoirs de tustico et de chante. Ils en appellent aux prélats des Puissances Centrales; en ,ant que membre de la même bghse, astreint-îussi qu'eux-mêmes d'une façon toute Dar leurs serments de consécration et les de-t-oirs de leurs hautes, fonctions, à pratiquer ce^ irertus fondamentales et à les inculquer a leur. du ai lies. Les évêques belges affirment que leur peuple a été accusé à tort d'un crime commun ït atroce par les-plus hautes- autontés^llenwji-des avec la sanction expresse ce I«mpereur d'Allemagne, et que ces calomnies ont ete ap prouvées et répàces par des journaux, de. fcrrvains et des associations catholiques dAlle ma^ne. Ils apposent à ces accusations un de-menti direct et positif et font appel m g naux et évêques d'Allemagne et dAutiicn pour qu'ils les aident à instituer sur les faits. La méthode qu ils proposent, ces la constitution d'un tribunal dont la m™tlé membres seraient désignes par la luéraKh e ecclésiastique belge, et 1 alI,tre„17;™anrl?^ive( hiérarchie ecclésiastique. aus!f>-allemande avec un président que nommerait la hiéia.ane: ec cléslastique d'un Etat neutre. ,Lcs^ Allemand, appelleraient tels témoins qui) leur plairait et les évêques belges s'engageraient à produ'n tous les prêtres des paroisses otnl y» eu de. massacres, et à les inviter a faire leur déposi tion sous serment. Tous ceux qui ont été^les« dans leur honneur, aussi bien que ceux qui ont été lésés dans leur personne °u leurs b«ns le cardinal Mercier le rappelle à sœ œnfrera du Sacré Collège, ont droit à la réparation 1< plus complète possible. « Non remittilur pacca tum nisi restituafur ablatuin ». Par 1 organe d< ses évêques. la Belgique réclame cette !^Pa^ tion à l'Allemagne comme une affaire de sim pie justice. Les évêques allemands et autri chiens osent-ils repousser sa demande <ilun enquête sur les faits qui servent de base à œtU réclamation ? Ils ne peuvent trouver relup dans le silence. Le sileiœe, le consentement e la défense du tort causé re'MJcrU ceux qui ei sont les auteurs complices du péché qu ils cher chent à couvrir ou a excuser- Au suiplus, 1 péché de tels complices est un péché qui s continue. Les accusations mensongères conlr la Belgique sont chaque jour repetées, et a ue Eicrue lie peut obtenir des autorités civiles oi militaires aucune occasion de lc?/°P®"s^r'uf; évêques ont constamment demande une enquet impartiale, mais ils l'ont demanare en vain Ils ont conscience de 1 immense dfeavanteg qu'ils auraient dans une enqueie (fille quitel demandent. La copulation eI^re,^' 51'®^ risée et la crainte des représailles serait . grande, que lœs tfimoins belges oseraient < neine dire toute la vérité contre leurs oppre. seurs devant un tribunal où siégeraient des A lemands. Mais les évêques ont tellemerrf foi dan la cause de leur pays que même dans ces cor ditions ils sont impatients de voir le résultat n< d'une confrontation entre leur Dav» et ses acci sateurs. Pareille épreuve, remarquent-ils, n concerne pas moins l'honneur et les mlérets d l'Allemagne que ceux de la Belgique. ■-! ell pouvait prouver ses accusations, lAllemagn rvmDorterait une grande victoire morale devar l'univers. Mais si elle continue à se dérober a défi qui lui est porté si courageusement et! directement au nom de l'élémentaire justice 1er observateurs impartiaux tireront de sa coi duite leurs propres conclusions. Ce ne aen pas à son avantage : encore moais a lavai tage des évêques chrétiens qui 1 aideraient < l'encourageraient dans une telle dérobade. Le cardinal Mercier et ses collègues d«niM dent justice et rien d'autre. L Ltat allemand 1 leur refuse. Les'évêques allemands et autr. chiens la leur refuseront-ils aussi ? » On sait que la lettre de nos évêques po' te la date du 24 novembre 191a, Jpsquic elle n'a reçu aucune réponse. Les relations postales ara la Belsip On nous corm^unicfue la note suivan' que nœïs publions à titre documentaire : « La légation des Pays-Bas oppose uni d menti formel à des suppositions faites de nièrement par quelques journaux, que 1 A' imlinistratiom des Postes oi'éerlandaises exe ■cerait pour compte «te tiers un contrôle si la correspondance belge, originaire de Fra: ce, envoyée aux Pays-Bas pour réexpéditfc subséquente en Belgique. L'Administration' a été amenée à conlr 1er', uniquement dans son propre inléri afin de parer à des abus pratiqués par (à intermédiaires internés belges qui -réexp diaient cette correspondance comme vena d'eux-mêmes, la faisant ainsi bénéficier < {rausbne de port. ». Le Cardinal Mercier est reçu triomphalement à hm La foule l'acclame et l'escortt Nous avons dit que S. E. le cardinal Mei cier est. arrivé à Milan jeudi. Aussitôt après son arrivée, le cardma s'est rendu à la basilique Santo-Ambrosi' et à la cathédrale qu'il a visitées, puis il . pris part à un dîner intime chez le cardins Ferrari. Vendredi matin, h six heures, il a célébr la messe à la cathédrale et est retourné er suite à l'archevêché ; peu après, il est mor té dans l'automobile du cardinal Ferrari c s'êst rendu à la- gare ; à sept heures, il es parii pour Rome, salué respectueuseeraar par > l'ouïe nombreuse qui se trouvait à 1 gaire. A Rome, unie foule nombreuse attendait la gare, derrière les cordons de troupes, l'ai rivée du préiat Elle lui a. fait une réreptio vraiment triomphale ainsi qu'on va le voi par les détails que donrae une dépêche d* gence : « Le maltrie de chambre du 'pape, Mg Sanz de Samper, les ministres do Belfiiou auprès du Quirinal et du Vatican, le mini: tre d'Angleterre auprès du Vatican, le coi suil do Belgique, le député belge Désirée < de nombreuses personnalités étaient pai mi les personnes présentes ; un enfanit po tait un Wuquet de fleurs avec un ruban au couleurs italiennes et belces et l'inseri] tion : « Les enfants d'Italie au grand ca dinal ». Le train est arrivé à 7 h. 15. I! a été a< cueilli par dç. grands aiwlaudissements < des cris de : « Vive la Belgique ! Vive : cardinal Mercier ! » Le cardinal, après les souhaits do biea venue, est entré dans la salle ro3'ale et e sorti die la gare. Il est monté dams une aut mobile, que la foule a entourée à un tel poil qu'elle ne pouvait avancer .que très lent ment. Le cardinal est descendu au collège belg où la foule a renouvelé ses manifestation. 1.6 cardinal a dû paraître au balcon et filé salué d'applaudissarrtents entliousiaE tes. Il a. remercié et s'est ensuite retiré. « Tous les journaux italiens consacrent la visite du primat de Belgique des articl* extrêmement sympathiques. LES FAÏTSDUJOUI D'après le correspondant suisse du Secot le gouvernement allemand a lait part c : gouvernement autrichien de son intenlii ' de proclamer le plus tôt possible l'auton i mie du royaume de Pologne. Un des principaux desseins de VAllem gne, en prenant cette décision, serait d'ir poser le service militaire à la Pologne. fWAHWOI L'impôt de guerre sur le revenu, en AU magne frappera les revenus au-dessus c 2,400 marks avec un supplément échelon! d.e 8 % jusqu'à 100 % pour les revenus a dessus de 100,000 marks. Ces derniers pay ronl donc un impôt total de 8 %J.u lieu de Les sociétés anonymes paieront un imp supplémentaire de 9 %. L'impôt sur les fc lunes acquises sera de 80 0/00 au lieu i 60 0/00. L'impôt aura un effet rétroac même pour 19Ji. l^e groupe socalisle du Reichstag a élu dépulé Ebert président, en remplaceme de M. Ilaase. MM. Grademauer et Kraetz ont été désignés comme membres du b rcau. 14WVWVWI Au Reichstag, répondant à une questù de M. Basserman, national libéral, relati à l'arrestation du consul allemand à Sa i nique, M. Stumm, directeur de la sectii politique à l'office des affaires étrangère dit que le gouvernement impérial a protes à ce sxcfet auprès du gouvernem.ent helt niqve. le rendant responsable de la sécun des fonctionnaires consulaires arrêtes. L'entente économique entre les Al lit Londres, 1! janvier. — On lit dans 1 « Daily J*iews )> : « Lé Comité commercial interparteme taire des pays alliés se réunira à Paris 1 6, 7»et 8 mars ; des représentants de l'A gleterre, de la Franco, de la Russie, de l'I . lie, du Japon et de la Belgique y seront p: ■ sents^ L'Angleterre sera, représentée nac u douzaine de membres du Parlement ; on vitera également un assez • grandi nomî d'agents des Dominions à venir prendre pi ' à la conférence. » . Un croiseur autrichien coulé_ C'bî u siix-BnrfB fmtsis pi 11 torpillé (Officiel). — Le ministre do la marine italienne télégraphie à l'amiral Lacaze que le sous-m'arin français n Foucault » a coulé un croiseur autrichien à proximité de Cattaro. D'après des renseignements uï^érieurs, le croiseur autrichien coulé appartient soit au tvDe « Navàra d, soit au tvpe ci Admiral-Spaun ». Ces twes sont tout récents. Ils datant de 1910 au moins Le déplacement de'ces navi-res est de 8.500 tonnes. Leur armement est de 7 à 9 canons de 100. Leur vitesse de 37 nœudE. Leur état-major comprend 28 officiers, et. leur équipage 285 hommes. La per-te est donc sensible pour l'ennemi. LA SITUATION MILITAIRE • i Samedi 15 janvier. ■ facteŒra moraux sont des „ im.pon- : îeïïPîa* "' i maiS qui iouent Puissamment . leui rôle a la guerre. Pour apprécier ces • ïédSnW68 ?> °n en esl ^idemmSt i ï de 1ueIques manifes- ' r >n ' P01"" "r® d'ordre secondaire, li n.d? F^i "]0me Ie sùrs indices. ..Dans id nuit du 31 décembre, — nous écrit un Sr^SP°n t front beI£e' ~ j'étais oe - ^a-nt-poste. A il heures à ma t S1!?' ~ ™"uit : 'leura allemande, -, - T" Z-Péné™le sur la ligne ennemie e! t . artifice de fusées. Et puis c'est tout - i^' Plioux pour ceux qui assistèrent h la célébration du Nouvel-An de 1915. Cet!.-uuit-la, on ne s'en tint pas dans' les tran ' chées ennemies à la poudre tirée aux cha ; rognes et aux corbeaux de I'Yser : fl v' eut oe longs chants et des cris, toute une allé-giesse mystique êt bruyante. Victoria l ulonà ! Kaiser ! Hoch I Rien ne m inona à | oet exercice vocal. Ce noa..-: -m i ,'w pas un cri; pas un chant.Ah! rcnrtoufi'i' r.i-nt est bien mort chez lus gens d'en' face . _ Tous ici nous en fîmes l'oîisterva!ion el ■■ ■ ne manque point de valeur. i> Kli o«i m roment. Certes, ce n'est point i'.inthr.o ' d'ï^ Kaiser,. la baisse du change a r,maid -~ ■ 1 étranger, le diaWe dans là bourf- m ' creux des privations à "estomac, nui perdront les batailles ^i' .iv 'deront de la v , Jowe ; mais on se bat moins bien quanl l tout cela se conjure contre, vous ; la. pa.ni-1 que est fille du découragement et rien < - - trahit mieux celui-ci que l'absence d'en thousiasme. On peut déjà dresser le bilan de ce que - rapporte aux Russes leur dernière offensive en Galicie et en Bukovine. Sur !. Stryipa, ils ont avancé de 12 à 15 kilomètre* en -moyenne ; de la frontière de la Bessarabie jusqu'aux environs de Czernowitz, ils ^ ont gagné 25 à 30 kilomètres. Les prison-j riiors faits à l'ennemi sont très nombreux " fi', leur® convois arrivent chaque jour à Z "view. Quant aux pertes infligées par le feu, elles sont énormes. Les critiques militaii"'s • russes sont d'accord pour assurer que l'ennemi est actuellement aocroché à des posi- " tfons beaucoup moins défendables que cel-j lés dont il a été délogé et ils voient donc • dans la dernière action un heureux pré;'.de des vastes opérations du printemps. Chacun 6'est demandé comment le mont e Lovcen n'avait pû mieux résister à l'as-t saut, alors que le temps est affreux et que g tout loisir a été fourni aux Alliés pour ren-i. dre inexpugnable cette position appuyée à la mer. Ce qui éclaire la situation c'est la circonstance que voici : Dès le début des hostilités des batteries de marine françai-n ses de 150 avaient été montées sur le mont e Lovcen ; mais les Autrichiens amenèrent i. alors dans les Bouches du Cattaro, des na*-n vires, dont les 350 détruisirent, en octobre • 1914, les batteries françaises dont les dé-î bris gisent depuis sous la neige de crêtes. ;. Autour de Salonique, les Alliés, renforcés d chaque jour par de nouvelles troupes et de nouveaux canons, se fortifient sur un vaste front. La destruction du pont de Demir-. Ilissar par le génie français montre que le général Sarrau entend fermer .toutes les voies d'accès de la région fortifée de la Chalcidique. Demir-Hissar est une stati-m 5 de la ligne ferrée de Salonique à Constanti-nople, sur là rivo gauche de la Strouma, au 1 nord de Sérès, occupé par des troupes grecques. Cette destruction empêchera donc is l'ennemi,arrivant, d'une part, de Macédoine, d'autre part, de Thrace, do faire aisément i.- sa jonction" ; de plus, le torrent large et s boueux de la Strouma, qui coule du nord i- au sud, coupera ainsi perpendiculairement i- les forces ennemies, comme le fera déjà S- plus à l'ouest, le cours du Vardar. Les as-e e aillants se trouveront donc aux avancées i- de Salonique dans une situation tactique et ■e stratégique des moins favorables, rt Paul CROKAERT. Vient de paraître t Une nouvelle liste de prisonniers belges Le premier fascicule de notre nouvelle liste da militaires belges prisonniers en Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 2« PAGES CRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de o fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent 6tre adressées à noire London Office, tt| Paitton Street (L«ics3t«r Square) 8. W. Joindre f PENCES. 4 U sscces de; Wîtloof «o Stasps —" O)0«- ■ ■ 1 LES CHICORÉES DE BRUXELLES MISES A TOUTES I£S SAUCES L'exportation de Chicorée do Bruxelles a été arrêtée par les Allemands. Ce légume est dorénavant considéré comme denrée alimentaire dont 1 envoi à l'étranger serait de nature à diminuer les ressources alimentaires du pays. N'était que cette mesure augmente encore les elîfficultés dans lesquelles se débattent les producteurs,elle serait réjouissante, car elle consacre définitivement la valeur du Iogurne belge et elle confirme que la faim fait de plus en plus sentir ses effets en Allemagne. L'hiver dernier, les Allemands n'avaient pas cru devoir s'opposer à l'exportation de i.i Chicorée-Witloof, mais leur arrêté prohibant les envois de légumes, entré en vigueur le 30 août dernier, ne faisait pas d exception pour ce produit. Les envois à l'étranger qui ont eu lieu au mois de novembre, n'ont pu se faire qu'à la condition pour les exportateurs, d'obtenir un permis spécial « Freigabe », et d'acquitter un drvit de "cinq centimes au kilo. Les envois se luisaient par les bateaux de Braakman, d'! Bruxelles ou Anvers à Rotterdam, d'où on ies distribuait entre les centres de consommation. Le frêt s'élevait à quinze florins les' cent kilos..- Puis tout permis fut refusé. On raconte qu'un marchand hollandais, prévenu peut-être de ce qui allait arriver, a\ait au donner moment pu- exporter d.; fortes quantités de Witioof. Depuis lors. :'Obstzentrale a le monopole d : lonunerc it s'efforce de contribuer à desserra lec tenailles que la crise des vivres applique sur l'Allemagne. Des "IrculJires ont été' répandues dans toutes les villes allemandes, signalant l'inv partance considérable que la ' li.cnrée de Bruxelles a prise dans 'l'alimentation des populations belge,' hollandaise çL français.-L'Ubst..éjïtrale peut...fournir, à prix modi que, Ufy légume d'îiiver sain et frais, jouis s'.nt a la fois, ries qualités culinaires d i Asperge et du. QjouHeur et qui, grâce i sa haute teneur en. fer, 'lêâ -'surpassé 'corn me reconstituant du sang. . - Les envois se font on-olis de 10 kilos • par chargement^de 5 000 Riies. Les recettes q:'.e rOiisfi'.euir-ailc faii msi: ; dans ■■ .aiî'r'a'.aade on qnel'c dis tribiié par. Voie de tvreuVaires, e-.-'it Ij?. adàp'toes ;uix circfiris'ânce^. On y fa.i va loir* que'le ■■ -,':'iiiie pçut^.êlée préparé sa i ai. moindre addition de marier* irj-vss.e dor, !-i pénurie esl si sensible en Allemagne.Or recommande de. conserver l'eau de dêcàc tion qui peut être-eriipioyéc dans, la cuisim cl l'urîe des recettes prévoie l'emploi d' IJrieasmeljî l Une-dame q>;i a-pu qui lier Berlin vm recenantst i*av.".',ntait que' d'aiftrv-s produi' belges, tels : que le raisin . t l'êpiiiard, doi-Y.ent àaalement ..-«es r 1 Ua.ston-'qu il y des vivres en abondance. Ils irovIsattCtt de la « Nouvelle Allemagne .iï; En ce qui concerne le raisin. U ni tion nairss -alternatuls" avaient CVSiailiilesIpn. pisé de" faire des dén arches pour rég c l exportation iers la Hollande, ï'AngieleiT ot l'Amérique. En novembre, il en fut ven du à la Hollande 700 kilos, et au prix d nuelles difficultés ! ' Kn plantes; bulbes el fleurs la Belgiqu a pu, pendant le mois de novembre, exp( dier en Hollande 371.000 kilos. Les envoi de Pommes s'élevèrent à 32.300 kilos, ceu de Poires à 1.400 kilos. De plus, les siati; tiques néerlandaises signaient la réceptio de 17G.000 kilos de produits maraîcher non dénommés. C'est le total des envois d Cl iooTée - Witioof, aucun autre légum n'ayant pu être exporté. En revanche, la Belgique a dû acheter a Hollande 437.000 kilos de pommes, 10.50 kilos de poires, 1.700 kilos de noix,4.964.90 kilos de choux cabus, 3.000 kilos de chou? fleurs,87.600 kilos d'oignons et d échalote; 400 kilos de tomates, 772.100 kilos de c£ roltes et 609.700 kilos de légumes divers Les importations de bulbes et plantt sont insignifiantes, oe qui apporte une r«-i vclle preuve du peu d activité qui regn dans les établissements horticoles. Un grand concsrî-puÈ sera donné aujourd'hui dimanche, -14 h. 1/2, rappelons-le., P31* fanfare d dépôt des Invalides de la guerre, 1 Btan-se du Havre, a vec le concours', gracie® de Mme Touirnié llerb, iîu Havre, de w Comipère, bas®g noble, d'e M. WiiJdt, ténoi et de M. Philippe Moussot Voici le programmé de œtt'e inléïessant manifestation : PREMIÈRE PARTIE ! 1. Marche de Samtrrc-ct-Meuse, Rausk (Fanfare.) ■ 2. Faust, grande fantaisie. Lerouî (Fanfaire.) 3. Le Cid (Pleurez, mes yeux). Massene •M"o Tournié Herb, soprano. 4. Eve, polka pour piston. A. Peti Sous te, M. Tafioré, Maurice. 5. La Reine de Suba (air de Soliman). M. H. Compère, basse noble. Gonnoi 6. Marie Madeleine, duo. Massene Mme Tourniô Herb, M. WiMt. ^V\1WVV\AiX4 DEUXIÈME PARTIE 1. Carmen, grande fantaisie. Furgeo (Fanfare.) 5. Hymne aux soldats morts; pour la Patrb i H. Compèii 3. Confidence, gavotte. Weslj i 4. Grand air de Louise. Giarpentàe; Mme Tourtnié Herb. 5. Les Conles d'Hoffman, fantaisie. Furgeo (Fanfare.) 6. Faust, duo. Gounoi i Mme Touraié Herb, M. Wildt. * Pour finir, la Marseillaise belge (H. c 1 Puymaly), par Mme Townié Herb < M.' WiWt, et les Hymnes inaUcmaux, par ] i Fanfares des Invalides. hs prix des place* e»t fcé à 1 franc. DERNIERE HEURE Communiqué officiel frsaçais Paris, 15 janvier, 15 heures. Nuit calme. , EN CHAMPAGNE, notre artillerie a dispersé des travailleurs ennemis et pris sous son feu un convoi en marche sur la route (TAuberive à Saint-Souplet. EN ARGONNE, échange de grenades à Vauquois. Rien à signaler sur le reste du front. LE NOUVEAU VICE-ROI DES INttSS Londres, 15 novembre. — Lord Cheîs-ford., ex-gouverneur de diverses colonies anglaises, est nommé vice-roi des Indes, en remplacement de Lord Harding, dont les fonctions expirent au mois de mars prochain. 1 DE 1816 A. 1916 L'humeur wallon et les bâches Nous recevons de notre, excellent confrère Isi-Collin cette lettre que nous publions avec grand plaisir : ;\lon cher, confrère, L A Xe Siècle du 6 janvier a publié des coupi'ets, de la Chanson des Prussiens jadis fameuse au ipays de Liège, et tous vos lecteurs wallons les auront retrouvés ttvec •joie. - Cette.; chanson aujourd'hui centenaire ' s-t pas, comme on i'a dit, du bon curé 5;;-.inoux,isauleur du « Valeureux Liégeois > j ot riu'trcKljicteiir de 1 industrie do la paîlio : dans, la du Geer. Elle fut | écrite dans lc> premiers jours de 18x6 par : un poctr- popui'-'.kc, Charlier, sur l'air 'des ; t':!; pMroiiijie;- prussiennes qui, à ia, ciu soi . parcouraient les rues de j la cit'.? • . ■.. qui dansaient devant i ; .s mu-.i'.-.r.v:, ch<miaie-ût à tue-tête les cou-. pu-u- de Charli-v» ot. les Prussiens, racon-l'.'-i. iv-j. gr.itidr-pèf-es, étaient heureux de ■•nit- [>-rup!c 6o r j''Uir ainsi de leur propre musique. Parmi :rh- Allenuirds qui occupent la ■ i n "Tires-r'vêques, beaucoup sa-' e."' ' • v:.i:on, pour avoir vécu chez nous , et la Chanson des Prussiens,» conduirait aujourd'hui les gamins de Liège dans les . -ema.te6 de la Chartreuse. i Pourtant, aux prem'ers temps de l'iiwa-: -lion, « Sav'bin çou qn'c'est on Prussien ? » repVit sa vogue d'autrefois. On. vit des co-nies dactylographiées et même imprimées. Dans les cafés, aux heures où, pour nourrir son optimisme, on inventait de si beaux mensonge?, on serinait tout bas à ceux qui l'ignoraient, l'air des fifres de 1816. Deux couplets ont échappé au souvenir du « Courrier de l'Armée, » les amateurs de folklore et d'histoire les noteront peut-être, avec intérêt : Ci sont des colons barbets A faite del colèbire, Qui n'èvont et qui riv'net, Comme des tchèis po l'armire, Is rsorinèt lés gattes, Todis so leus pattes, Li nez â vint po vèyi Si n'a rin à crohi. Volà vingt meus qu'ès l'mohon Tôt nos' manèdj èdeure ; Jusqu'à nos' chervante Djôniton Ou'en'ô Drvète ine ^nfleure» Vola les dringuèlles Qui d'nè s't'â b.ncvlles ! I fât s't'avu l'diâl'ès cou Po s'amuser avou. Vingt mois î Les Liégeois de 1916 qtfi n'ont souffert que dix sept mois de l'odieuse occupation,compteront sur leur doigts ot plaindront leurs grands parents de 1816. Croyez à mes sentiments confraternels, Isi-Collin. Ste-Margarets en Thaanes. WimmWfim iiwwviwl UNE PROTESTATTON DU GOUVERNEMENT BELGE CONTRE LA NOUVELLE CONTRIBUTION DE 4&0 MILLIONS A la. fin. dles documents jointe à leur lettre, les évêques belges signalent arts évêques aîleirtands le caractère odieux de la nouvelle ccriïtribution de près d'un demi-milliard doàt le gouvernement aUemand a frappé notre pays après l'avoir fiévasté et ruiné. Le gouvernement belge vient précisément d'é'jerver une protestation solidement motivéfc conitre la nouvelle violation du droit.interna-tior.al commise en cette, circonstance par la goii^Temement du kaiser. Voici le texte de ce document : « L'AKemagoe, après avoir exigé de la Belgique, l'année dernière, une contribution d'en.virou un demi mifeiard1 (180 rôOKentf}, ■prétend continuer à réclamer encore,, aujourd'hui une contribution de 40 millioits pat' mois. Pareille prétention est absolument injustifiable. D'après la Convention de La Haye, l'occupant peut, il est vrai, imposer une contribution extraordinaire constituant une contribution dé guerre. Mais cette faculté est soumise à deux restrictions, l'une subsidiaire à l'autre. Et c'est en méconnaissance de ces deux restrictions que l'Allemagne formule sa réclamation. ; L'occupant ne peut îéc-lamcr de contribu-' tion de guerre que pour les besoins de l'ar-1 niée ou de l'administration du territoire. Or, aucun de ces deux buts ne justifie ' t-n Belgique une récl.imation de io miSlics#

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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