Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 03 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8fj72/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N* 112 Le numéro : 10 Centimes Mercredi 3 mars 1915 i il ■ i ■ i m j*mmiiaimjj'jtfni •rédaction & administration 281« ms il la Bjjim — IB HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : fERHAïïD HEM! fontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées tt6itr,Tiie de la Bourse, Le Havre. l.OIMDON OFFICE: 21 j Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 »jar mois. » 7 fr. 50 par trime3trd Hors France.. 3 fr. » par mois. o .. 9 fr. » par trimestre Angleterre— 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7 sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 5% La ligne supplémentaire..... O fr. 2S Angleterre : la ligne 3d. Binsni1 Ëel|e défie les assauts do nssnp eted avvvvawiawv^wvwvww^vwvvvvvw'v Une protestation solennelle du gouvernement beige contre les accusations du chancelier allemand Le L/mvernement bèjge vient de faire à la jpïc - i;i communication suivante dont il iuiitile de souligner rimportaaic© : I.e 2 décembre le chancelier de l1 Empire ttlioiriaaid a- déeteré au R^ichstag ; (i Le août déjà nous avions des indices de foi fanie commise par le gouvernement il' Je n'avais pas encore à msa disposition dos preuves écrites formelles. Mais des preuves étaiient connues du gouvernement lu Lia un iffu-e. Et maintenant <fue, par les documents trouvés à Bruxelles, livrés par ini i à la publicité, il a été établi comment el •piis:-:i u'à quel degré la Belgique avait aban-<lortiiié sa neutralité en faveur de l'Angle-terre, le monde enbiier se rend compte que nos troupes lorsqu'elles ont pénétré dans lia Biuit du 3 au 4 août sur le terri taire belge se trouvaient sur le sol d'un Etat qui avait depuis- longtemps abandonné sa neutralité.» La Be'-gique, justement fière de ses traditions de correction et d'honiiour, n'entend jpas laisser passer, sans lui infliger la flétrissure méritée, la campagne dirigée con-tro son honneur par une chancellerie qui semble vraiment avoir érigé le mensonge à l'état d'instifcuition. Quelles -que soient les souffrances de l'tieure présente l'honnêteté garde aux yeux du peuple belge une valeur infinie et immuable. Jamais la Belgique n'a laissé entamer son patrimoine de droiture nationale. Seule la volonté de le garder intact dicta la décision prise dans la nuit du 2 août 1914, et l'histoire impartiale le redira aux générations soucieuses de fierté morale. UN APPEL A TOUS LES PAYS OU REGNENT LE CULTE DU DROIT ET LA RELIGION DE L'HONNETETE. Une campagne est menée pour détourner les peuples de la vérité historique; on ne recule devant aucun moyen Une fois de plus L ci"' nvei neiruwni Litige a te devoir de parler Icf. on le faisant, il s'adresse à tous les pays ■où régnent le culte du droit et la religion die I l'honnêteté. [ Au début de la guerre, l'attentat perpétré contre la Belgique était si patent et l'inté-! rC.t de i Aiilemagne à le proclamer, afin d'exercer une certaine séduction sur la victime, apparaissait si évident que la vjolàition du droit fut. constatée par le chancelier de l'empire à la tribune même du Reichstag. Et Ton alla, à ce moment, jusqu'à s'efforcer do fasciner la nation par l'appât du denier coinpensa.teu.r de l'honneur perdu. Comme si l'honneur «e reconquiert à prix d'argent. I Mais nécessité ne connaît point de lois; [ ii Mot konnt kein ge'bot !! » Tout était permis, disait-on, ne s'agissait-il pas d'atteindre d'une façoai foudroyante une nation qu'il faV.aii écraser ? Une fois de plus les événements die guerre se chargèrent de démontrer que le crime initial emporte fatalement la succession des crimes subséquents. A peine ce sol, dont l'Allemagne avait ffa-aianti l'inviolabilité, était-il envahi par elle, que déjù une partie de l'armée envahissante se dyS'honorait par l'organisation systématique, «. au milieu d'incroyables raffinements do cruauté, du vol, du pillage, de l'incendie, du v loi et du massacre d'une inoffensive population.Et tandis que se déchaînait sur ta Belgique une barbarie sans précédent, aucun acte belge n'était venu justifier l'invasion; le violateur lui-môme était en aveu sur ce point. APRES AVOIR TORTURE LE PEUPLE BELGE, LE GOUVERNEMENT ALLEMAND A ESSAYE DE LE DESHONORER. Cet état de fait plaçait en déplorable pos-ïlunrer l'Empire qui, pour vaincre .a France, torturait une nation, vierge de tout crâne. A n'importe qoei prix i.H i allait sortir d'une telle situation morale. D'une part le martyre de la Belgique innocente soulevait la conscience interiiationâle; d'autre part, exposés par le triomphe menaçant de la brutalité, à ces traitements similaires, les peuples étrangers .a cette guerre se posaient, * juste litre, les questions les plus angoissantes pour la sécurité de leur avenir. Un mois «après la déclin ration de guerre, la chancellerie allemande découvrit à Bruxelles le récit de conversa-lions échangées en 19(W et en 1912 entre les atfacliés militaires anglais et chefs de réiat-maj-or belge. Pour transformer ce r cil on document libérateur, il suffisait de tronquer et de mentir. C'était l'unique moyen de donner un caractère de à l'acte accompli contre la Belgique.Et ainsi, en meurtrissant une nation scru-i uteusement neptre, l'Allemagne aurait in-oonsaieinment, il est vrai, assumé Le rôle de jusli-eiére. Incontestable m ont-, ce thème présentarlt nu avantage nouveau, son succès permettait d'accabler sous une lionie morale, les Belges qui, par leur loyale et vigoureuse résistance, avaient fait sombrer le plan initial du grand état-major allemand; le peuple, en armes, rieïvqaie pour son honneur devait subir cotte dernière i/m-turc: il ne suffisait î>os- de le sacrifier; H- fallait le déshonorer. Et c'est ainsi qu'avec une -impudence, rarement égalée dans l'histoire, la chancellerie allemande affirma l'existence d'une convention rva.r laquelle ia. Belgique, trahissant ses engagements les plus sacrés,aurait violé sa 'neutralité au profil, de l'Angleterre. Pour impressiionner les ignorant», la bonne foi allemande stufpjprima du compte rendu des conversation-* le passage où il était dit que l'échange d'idées visait uniquement l'hvno-thèsè où la neutralité belge aurait été violée. Le gouvernement belge oppose aux affirmations de la chan.'relîerie allemande la seule réponse (fifeùles coni)k>rtent : c'est une oeuvre de men«én.\ie d'autant plus inqualifiable qu'elle émane de personnes prélen-auiit avoir vu les dossiers. LE GOUVERNEMENT ALLEMAND A TRONQUE ET DENATURE DES DOCUMENTS Quels sont les documents produits par l'Allemagne pour prouver la félonie de la Belgique. Ces documents sont au nombre de deux : 1° Le compte rendu d'en,ireliens- qui eurent lieu entre le lieutenant général Ducame ei Le colonel B;arnardiston en 19 ou. Au coui-s de ces entretiens l'officier britannique expose ses vues sur ia manière dont l'Angleterre pourrait venir au secours de la Belgique en cas d'agressiion de l'Allemagne contre celle-ci. Une phrase de ee rapport établit l'hypothèse dans laquelle se place le colonel Barnard.iston. L'entrée des troupes anglaises en Belgique ne se ferait qu'après la violation de la neutraéité belge par l'Allemagne. Dans la traduction, la Guzettc d> VAllemagne du Nord du 25 novembre omet cette phrase qui donne précisément au. document sa signification exacte. En ouire ta photographie du rapport Ducarne renferme la phrase suivante : « Mon interlocuteur fasciste sur le fait : 1°) que notre conversation était absolument confidentielile. Du mot <( conversation » La Gazelle de VAllemagne du Nord faiit « convention ». Elle fait dire au colonel Bar-mardis ton que notre n Convention » serait absolument confidentielle. Un tel procédé se nasse de commentaires. 2°) Le cbm>pte rendu d'une conversation sur le même "sujet qui eut lieu en avril 1912 entre le Lieutenant général Jun.ibluth et 1p 'i eu tenant colonel Bridges. Au cours de cette conversation, le lieutenant général Jung-blutili fit observer à son interloeuteuir qu'une intervention anglaise en faveur de la Belgi que, victime d'une agression allemande, ne pourrait se produire qu'avec notre consentement. L'attaché militaire objecte que l'Angleterre serailt peut-être amenée à exercer ses droits et ses devoirs de puissance garante de la Belgique sans attendre que celle-ci fit appel. à son concours. Cette opi-n'ion * était personnelle au colonel Bridges, ï-e gouvernement britannique a toujours partagé l'avis du gouvernement du Roi quec l'assentiment de celui-ci était nécessaire. <( LE GOUVERNEMENT BELGE DECLARE SUR L'HONNEUR... » Le gouvernement belge déclare sur l'honneur que non seulement aucune convention ne tut conclue, mais encore que fumais il n'y eut de la part dyun gouvernement, quel qu'il soit, ni pourparlers ni propositions au sujet de semblable convention. D'ailleurs jamais le représentant de la , Grande-Bretagne qui. seul avait qualité pour engager celle-ci n'intervint dans ces conver-1 sa tiens. D'à uitre part, tous les-ministres belles : sans exception peuvent en attester sous la 1 foi du serments jamais une conclusiion quel- ; conque de ces conversat ions ne fut proposée i soit en Conseil des ministres, soit à un mi- : nistre en particulier. Les dossiers découverts par les Aile- ; rnands' témoignent de tout cela.; Le témoignage est lumineux, mais à la condition que l'on ne tronque, ni ne supprime aucun document.En face de calomnies sans cesse répétées., le Gouvernement, reflet fidèle de la droiture belge, juge une le devoir commande de marquer à nouveau Le violateur de la Belgique du stigmate d'infâmie qui jusqu'à ce jour est sa seule conquête Légitime. Ln goui\rerni0m:ent du Roi saisit cette occasion pour affinner, en réponse à certaines a.lt.é-gationis dohtt l'intention malveillante apna-rait clairement : 1 °)vQu<? avant la déclaration de guerre aucune troupe française, si minime lûl-elle, n'avait pénétré en Belgique; il n'est pas de témoignage honnête qui puisse se dresser contre cette ai[irmation ; 2° Que non seulement il n'a jamais dé-< cliné une offre de troupes faite par l'une des [jouissances garantes, mais que dès la'déclaration de guerre il a sollicité énergiquement la protection militaire de ses garants ; 3° Quc, tom en ;assumant, conformément à son devoir la défense vigoureuse de ses places fortes, la Belgique a sollicité et accepté avec gratitude les concours que ses garants ont pu mettre à sa disposition pour cette défensem La Belgique, victime rie $a droiture, ne courbe la tète devant personne. Son hon-neur défie les assauts du roensorige; elle a foi dams le jugement de l'univers. A l'heure où se rend la justice, le triomphe ar.:arUen( a ceux qui ont tout sacrifié pour servir, avec consaicooe. la cause de la vérité, du 'dlrodL de l'honneur. Ki wifd ncMcst tsrco^talln LES TURCS S'EMPARENT DE LA COHRESPONDANCE DESTINÉE a UN CONSUL ITALÎEN Rome, 1er mars. — On mande de Su»z au « Corriere délia sera » : « Un agent d'une compagnie maritime .italienne, voyageant à tord du vapeur ic Massaouali », descendit à terre à l)ied-. da<l, pour remettre su ' ÊorrespondatieeMu consul, M. lîarnabei; mais tes autorités t.ur-ijuo3 l'a-rrêtèrent cl. s'omparêrenl de cette correspondance et de documents privés destinés au consul. « Le " Giornale d'Ita.lia )i confirme cette nouvelle et ajoute que te gouvernement italien n fait à Constanliuople une démarche énergique pour obtenir des explications. La bataille des Flandres Les Allemands en échec —O" Sur la route d'O&ienoe -"-O— Une plus grande activité règne sur l'Yser. A Lombaertzyde, les Allemands, incapables de reprendre la Grande-Dune, oui reste comme une sorte de terrain abandonné entre les deux armées, ont continué à faire des offorts considérables pour nous repousser aussi loin que possible sur la route de Lom baertzyde à Weslende. Ils ont reçu des renforts ù certains endroits et sont décidés h enrayer à tout prix l'effort des alliés ver* Os tende. u Depuis quelques jours, dit le correspon-d.tnt du » Daily Chronicle », une moouica-tion physique dans l'état du pays leur a fait concevoir le très grave danger dans lequel ils se trouveraient si les ; V• • ré^étraie^ connue un coin du côté de Westende. « La route de Lombaei tzyde à Osiende, qui était encore, il y a très peu de temps sous l'eau, de môme que la campagne avoisinante, est presque sèche, et, pour la première fois, il est possible d'y lancer des masses d'infanterie.« Cela n'a pas échappé a l'attention du '•ommondant allemand qui ne veut rien négliger pour empêcher un mouvement en avant das alliés sur ce point. » D'autre part, on télégraphie de Rotterdam, le 28 février, au «< Daily News » : « D'après les dernières nouvelles de la routière, un vif combat est engagé sur l'Yser. « T es Allemands ont miu de gros renforts et ont pris l'offensive d'Os tende en attaquant dans le voisinage de Lombaertzyde et de Nieuport. « Des troupes arrivées de l'Est font le service de frontière et de garnison, et les hommes.des garnisons des villes de Belgique ont été envoyés sur la ligne de bataille/» a ypres, les pertes allemandes sont considerables Amsterdam, l°r mars. — T.e correspondant du d Handelsblat » rend compte d'un engagement violent auquel il a assisté à l'est d'Ypres. <i L'infanterie alltanande, dit-il, s'avança (xn musse, mais du$ se replier devant l'ar-'illerie des alliés. d l'ennemi s'étant définitivement retiré ur ses points d'appui,- un détachement de la Croix-Rouge se rendit sur le théâtre du combat. A certains endroits que les Allemands venaient d'abandonner, les corps gisaient par groupes d'une vingtaine. On retrouva sous les cadavres des soldats grièvement blessés qui furent transportés ù- l'ambulance.- » Te journaliste houandais a remarqué, en parcourant le champ de bataille, le nombre relativement élevé de très jeunes gens enrôlés dans les rangs, allemands. Il a pu constater par les pièces d'identité trouvées sur les morts que plusieurs de ces soldats étaient à peine âgés de dix-sept ans et qu'il y avait même parmi eux des sous-officiers qu: n'étaient ûgés que de s.eize ans et demi. Le blocus naval Réponse à l'Allemagne UNE NOTE DE LA FRANCE ET DE L AN GL^Ï'LRjKE AUX PUISSANCES NEUTRES Paris, 1" Mars. — La note remise aux puissances par les représentants des gou-verneiixfcnis français et a^cjiuis, dtciare que couler des navires au moy^n de sous-marais est contraire aux ooitganous qu'ont ies uei-ligérantsi d assurer ia sécurité des équipages et de vérifier les statuts et le caraciere cie la cargaison des navires. .«-•es sous-marins sont incapables de remplir ces obligations ; la déclaration allemande substitue donc à la capture réglemen-tee ia destruction aveugle. La note termine ainsi : u L'Allemagne adopte ces méthodes contre des commerçants: pacifiques et des équipages non com-baliants dans le bat avoué d'empêcher les marchandises de toute nature, y compris les provisions pour l'alimentation de la population civile, de pénétrer dans les Iles Britanniques et en France septentrionale ou d'en sortir. « Les adversaires sont en conséquence contraints de recourir à des mesures de représailles en vue d'empêcher les marchandises de toute nature de pénétrer en Allemagne ou d'en sortir. Toutefois, ces mesures seront exécutées par !es gouvernements français et britannique sans riques pour les navires, ni cour la vie des neutres et des non-combattants en stricte conformité avec les principes de l'humanité. » Fn conséquence, les gouvernements français et britannique se considèrent comme libres d'arrêter et de conduire dans les ports, un navire portant des marchandises présumées de destination, de propriété ou de prôvenaucè ennemies.T_.es navires et leurs cargaisons ne seront point confisquées, à moins qu'ils ne soient sujets à être condamnés pour un autre motif. » Le traitement des navires et des cargaisons ayant p™? ia mer avant cette date ne sera pas modifié. » LE BLOGSJS DES COLONIES ALLEMANDES DANS L'AFRIQUE ORIENTALE —0— Londres. — Le gouvernement anglais a décide tis déclarée le blocus tie la côte allemande dans l'Afrique orientale, à partir du premier mars. Le Mocus s'étendra sur toute la côte y compris Ie9 îles de 4° 41' latitude sud à 101 40' lat'tude sud. Quatre jours de répit seront donnés aux navires neutres pour leur départ de la zone du blocus. Dernières Nouvelles CsmffiuaiquÊ officiel français du 2 mars 1915 —u— Paris, 2 mars, 15 heures. ENTRE LA MER ET L'AISNE, la journée a été assez câline. L'ennemi n'a prononcé d'à*laque qu'au sud-est de Saint-Eloi, au :>ud d'Ypres; il a été repoussé par les forces anglaises. EN CHAM'PAGNE, nouveau bombardfe mont de Reims. Cinquante obus environ ont été lancés. Malgré la tempête, nos progrès se sont poursuivis' entre Perthcs et Beauséjour pendant toute la journée d'hier, notamment au n. u'd-ouest de Perthes, au nord-est de Mes-„il et au nord de Beauséjour. Nous tenons •jCfi points culminants du mouvement terrain paralilèle à notre front d'altaque. Il est infirmé que les éléments de la Garde qui • ious ont contre-attaques dans la nuit de Ojuianche à kindi ont subi des pertes extrêmement fortes. EN ARGONNE, dans le secteur de Bagatelle-Marie-Thérèse, il y a eu des combats de mines et d'infanterie dans une tranchée avancée que nous avons réoccupée après l'avoir un instant abandonnée. Dans la région du Vauquois, nous avons progressé et conservé le terrain conquis malgré les contre-attaques et nous avons fait des prisonniers. DANS LES VOSGES, à Chapelotte, près de Celles, nous avons enlevé des tranchées et nous avons gagné trois cents mètres. LE JAPON MOBILISERAIT ? —o— Amsterdam, 25 fevr.er. ■— Du correspondant, du XXe Siècle : Les journaux d'ici reproduisent une information de .Zurich publiée par le Hamburger Fretridenblatt, et portant que les étuidîiants japonais de l'Ecole polytechnique ont reçu i ordre tèlcgraphoiquie .de- regagner leur patrie. A peu d'exceipituons près, tous se sont h us en r-ou/te. Dans les autres villes universitaires, on signale un exode pareil d'étu(L'anls japonais.1 •' ""'"ne mobilisation générale est prévue au Japon. L'effort anglais M. ASQUITH OBTIENT DES COMMUNES U MILLIARDS 250 MILLIONS —0— Londres, -2 mars. — A la Chambre des Uommnnes, M. Asquiilh demande le vote l'un crédit ae 250 ■miliiun^ ae livres ster-I ng (0 milliards 250 millions de francs), né-jessaires a lia conclusion victorieuse de la r>uiîse si juste des Alliée, Le premier ministre déclare que le gouverne,mient anglais a toutes les raisons d'être sabisfat du recrutement et qu'il n'a jamais ■Hé aussi confient dans la volonté des Alliés d'obtenir la victoire finale. u Nous avons, dt-il, beaucoup de raisons Pour nous sentir encouragés et stimulés. Rien n'ébrainera et ne peut ébranler notre foi e.-i l'esprit indomptable de la Belgique, n,n l'héroïsme de. la Serbie, on lia ténacité et aux ressources de nos deux grandes alliées oouir conserver des positions durement con-'•H-ses jusqu'à l'heure de l'irrésistible et dé-'i-iive avance. n v')an,t _ die l'arlaon des Dardanelles, M. r sqnith dit «qu'elle a été soigneusement con-•mv an jxvinit de vue sitiratiégique, politique et économique », ce qui montre qu'il y a là un plan politique d'ensemble concerté entre les puissances de la Triple Entente. 11 ridiculise ensmitc la théorie du blocus allemand et sa vainc tentative. Les Communes ont adopté à l'unanimité les crédits demandés. DES SUFFRAGETTES AU FRONT UNE INFORMATION ANGLAISE DONT ON NE SAIT RIEN A LONDRES —o— Londres, 26 février. — Du correspondant du XX® Siècle : Le (( Daily Mail » nous apprend que les femmes s'intéressent beaucoup à une information que le Temps de Paris a reçue du Havre et qui porte qu'un corps de suffragettes anglaises est arrivé au Havre "our servir d'estafettes sur le front et permettre d'envoyer un plus grand nombre d'hommes sur la ligne de feu. Notre confrère de Carmélite House a été assailli de demandes de femmes désireuses d'aller aussi sur le front, mais personne n'a pu lui fournir de renseignements à ce sujet. Ni au \Var Office, ni dans les associations de suffragettes, le « Daily Mail »>, n'a pu obtenir aucune confirmation de cette nouvelle. I AUX DARDANELLES LA FLOTTE ALLIEE POURSUIT LE BOMBARDEMENT —o— Athènes, 2 mars. — On mande de Salonique que le bomb<frde.ment des forts intérieurs du Détroit des Dardanelles a repris a 10 -heures du matin. ET L'ITALIE ? —0— LA CHAMBRE VOTE DES MESURES D'AVANT-GUERRE Rome, 2 mars. — A la Chambre, en fin de séarnoe, M. Sakirtdra a déposé un projet concernant tes mesures à prendre pour ta défense économique et mil!hure de l'Etat. La Tribuna ajoute que «o projet comprend tes mewumes contre l'espionnage, la contre-band», la limitation <te la bberté de la presse, principalement au aujet des mouve-menis milii'aircs. SOUS-MARIN A DKKE XGATCII —o— Athènes, 2 mars. — 0:i mande de Salo-nique que des soua-marins \ .;nnnt de l'Autriche ont été transportés à Dédtagatch, pour la défense de l'entrée du détroit. (N. d. 1. R. — Dédiéagatch étant port Lui-gare sur la mer Egée, il s'agit vraisemblablement de sous-marins construits par des chantiers autrichiens pour compte du gouvernement de Sofia et destinés à sauve. garder tes intérêts bulgares dans 1U région des Dardanelles. ) <i FAISONS LA PAIX ! » DIT LE PRINCE SA1ÎBA-EDDIN Le prince Sabba Eddin, l'un des chefs des groupes libéraux hostiles au comité Jeune-Tine « Union et Progrès », a télégraphié au Suit-an de Turquie, le suppliant de conclure immédiatement la paix avec les Alliés et de recevoir leur flotte libératrice, sinon, dit-il, c'est la fin do la Turctuie, vassale de l'Allemagne.SUCCES RUSSE AU CAUCASE Pétrograd, 2 mars (officielle). — Au Cars case, nos troupes opérant sur le littoral s« sont emparées, le 28 février, du port do Khopa, très impartant au point de vue militaire.Rico il signaler sur le reste du front. LE GENERAL PAU A PETROGRAD Pétrograd, 2 mars. — Un dîner a eu lieu & rAmbnssàdie de France en l'honneur du général Pau. M. Sosonoff, ministre de.s Affaires étrangères,l'ambassadeur d'Angleterre et tes ministres de Belgique et de Serbie assistaient a oette réception. LESFAITSDUJOUR L'attaque des Dardanelles continue avec, succès. M. Asquith a déclaré que cette opération avait été parfaitement étudiée au triple point de vue économique, politique et militaire. C'est l'aveu officiel de l'existence d'un accord anglo-franco-russc pour ouvrir l'accès de la Russie à la Méditerranée. T /attaque des Dardanelles n'est que la mise Ci exécution de cet accord. vvWVWV» Les derniers événements militaires des Dardanelles, de Pologne et de Galicie auraient-ils enfin décidé la Roumanie à intervenir à main armée ? Le journal roumain Steagoui, organe de M. Murghiloman, chef du parti conservateur, annonce la mobilisation de dix classes de réserve pour le 13 mars. M. Take Jonesco affirme que M. Bratiano, chef du gouvernement, .a conclu un accord formel avec les gouvernements de la Triple Entente p\our une action commune. Il en voit une preuve dans l'émission d'un emprunt roumain à Londres. M. Pommbaro, ministre roumain des Affaires étrangères, aurait déclaré au général Pau que la Roumanie était définitivement prêle a intervenir. Ajoutons que la session parlementaire roumaine est prolongée jusqu'au 7 inars. Peul-étre aussi la Grèce est-elle prêle à entrer en lice : tous les sujets hellènes et Grecs ottomans viennent, d'être convoqués à Paris pour une communication officielle urgente.nuant aux Giollitistes, ils sont si fortement engagés du côté de l'Allemagne que leur organe officiel le Stampa, conseille de u faire une tentative suprême de négociation avec l'Autriche. » M. Giolitti prépare-t-il, par cet article, son évolution et son ralliement à la politique d'intervention ? Ou bien a-t-il vraiment cru que des négociations austro-italiennes étaient possibles sur la base de la restitution amiable de Trente et de Trieste à l'Italie ? En tout cas, la N eue f-rcie Presse déclare daiis un nouvel article que l'Autriche ne cédera rien. Un journal berlinois reproduit celte déclaration, en la commentant avec une froideur visible. L'Allemagne voudrait naturellement que l'Autriche continuât à se sacrifier pour elle... WVWWVl La presse uusfro-hongroise publie une interview d'un général de division hongrois qui a déclaré que la guerre ne pourrait être poursuivie a-u délit du mois de mai, les vivres et plusieurs matières premières nécessaires à la guerre faisant de plus en plus défaut. ayvwvw) Le Times annonce que décidément le comte Ticrnstorfj va quitlrr son poste d'ambassadeur. d'Allemagne à Washington et i/u'il sera remplacé par le baron Trealler. D'autre part, le M-essagero annonce le prochain départ de l'ambassadeur de Russie à Rome, M. A. Kroupenski, el son remplacement par AI. de Giors, ancien ambassadeur h Constant inoplc. i Un a-icisn prfsideot slslaConfifâalioiisara prolsslo contre la vloialisn i la Mm A ta fôte du 1er mars, à la Chaux-de-■ Fonds, M. Contesae, l'ancien président de ' la Confédiôration helvétique, a protesté contre la violation de la Belgique on disant : - d Nous'nie pouvions pas rester indifférents et muets devairct la violation do la neutralité de la Belgique. C'est là un attentat irréparable tjiuii révolte ta conscience de tous les peuples. » L'attaque des Dardanellas LA FLOTTE ALLIEE A REPRIS LE BOMBARDEMENT Piome, 1er mars. — line dépêche d'Athènes annonce que cet après-midi, à une heure, lia flotte alliée a pénétré dans les Dardla-raeltes et a aussitôt ouvert le feu sur les forts qui se trouvent autour de Cianalc. Pendant ce temps, un cuirassé bombardait le fort de Xyros sur te lac du même nom, et un autre Jonischir. Athènes, 1er mars. — D'après des dépêches de Mitylène et de Ténédos, la flotte alliée a détruit les batteries .de- Kilid-Bahr et d.* Ghanak, et elle arrive près de Dardanelles.LES AUTRICHIENS S'EMEUVENT Home , 1er mars. — Une dépêche de Berlin annonoe que, suivant le Deutsche Tages-zeltung, la flotte autrichienne serait partie pour la mer Egée. Rome, t™ mars. — Un vapeur italien ve-rcaut de Vallona a rencontré on sous-marin autrichien qui se rendait à toute vitesse vers le canal d'Otranle. Le Sccolo rapporte que le gouvernement autrichien laisse ignorer à la population la gravité de l'attaque menée par les alliés :contre les Dardanelles. La. Heiclispost et le Vdgblatl iiifflrrriiont 'savoir die source italienne que l'attaque anglo-française contre les forts a échoué. Les pertes prussiennes dépassent un million d'hommes —0— Une dépêche de Copenhague dit qu'en vieil,t rte publier sept neuveH-es listes de pertes prussiennes (numéros 154 à 160). Elles oonitaimeiit les noms de il.4M officiers et soldats tues, blessés et di. nanis, ce qui porte le total des pertes prussiennes à 1 mil-[ lion 102,212 hommes. Il conviant d'ajouter h ces listes 156 lfe-tes bavaraises,lKj lisies saxonnes, 125 listes 1 w'ui icmbèrgeoiscs et 19 listes navales. Ls gouvernement allemand etle§ évêques belges L'interdiction de la lettre pastorale de l'évêque de îNSamur Le <i Tijd » du 19 février nous a apporté le texte du mandement de carême do Mgr Heylen, évêque de Namur. Dans son numéro du 22 février, le même journal, après nous avoir appris que oe mandement a été lu dans les églises, dit entre autres choses ce qui suiL : « De même qu'à Malin es, le gouverneur militaire n'a pas laissé passer le mandement de carême de Mgr Heylen sans censure. Même quelques passages, excessifs aux yeux du censeur, ont été simplement supprimés. De sorte que, pour te moment,, la direction pastorale est soumise à la force militaire. » Que veulent dire au juste ces lignes ? A Malincs, il y a eu interdiction de la lettre pastorale, mais il n'y a pas eu de censure. En a-t-il été autrement à Namur et le texte publié dans te « Tijd » du 19 est-il le texte tel qu'il est sorti des mains de la censure ou bien est-il le texte original iuKû excessif par elle ? Nous l'ignorons, mais h examiner le document, nous croyons plutôt que _c'est la version revue et corrigée par l'autorité allemande que nous avons entre les mains. Voici en effet, d'après le ii Tijd », la partie essentielle du mandement : LE MANDEMENT DE Mgr IIEYLEN ■i Notre souvenir ému va tout, d'abord aux vingt-cinq prêtres et religieux que nous avons dû perdre si douloureusement. C'est une dlme cruelle que le clergé de notre diocèse a dù payer. Jamais nous n'oublierons notre émotion de la seconde quinzaine d'août quand, de toutes les régions de nos doux provinces, qui étaient devenues comme une mare de feu, nous parvenaient au sujet de la grande souffrance de nos chers collaborateurs des nouvelles inquiétantes nous faisant craindre des désastres encore plus terribles. Vous connaissez tous les noms de ceux qui sont disparus. C'étaient des prêtres vertueux, doux et zélés. Quelques-uns sont tombés siur le champ de bataille ou pendant qu'ils remplissaient leur œuvre de charité comme ambulanciers do l'armée ; la ulu-part cependant sont tombés dans de tristes circonstances, comme de malheureuses vic-I imos qui, après avoir subi courageusement leurs souffrances sont entrés dans une vie meilleure. Nous ne cesserons pas de les pleurer et do prier pour eux, quoique nous ayions la confiance profonde qu'ils ont déjà reçu la récompense de leur mort do martyrs. Et s'il est, vrai, comme en témoigne saint Paul, qu'« il n'y a pas.de rédemption sans êîtusion de sang d, nous avons l'espoir que leur sang

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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