Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 December 1915
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s.n. 1915, 07 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w08w951t2c/
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2VANNÉE.—Série nouvelle. — N° 390 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES Alï FROJÎT I—wimiii m i H i,<KUitju.ii,,, ——w ili iMoniiii3ti.-ganaaapx.il OTK— Mardi 7 Décembre Kftjf RÉDACTION 5: ADMINISTRATION igur ma de la Bourse — LE HAVRE Téléphone-.Le Havre n* 14,05 Directeur : FBWtfD HSÏÏRA7 Tontes les communications concerr.an\ la rédaction doivent être adressées a S*",rue de la Bourse, Le Havre. LQNDGN OFFICE: g1,Panton Street (Leicester Square s.w). LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 pmr mois. » 7 fr. 60 par trimecte* Angleterre.... 2 sh. 6 a, par mois. sh. 8 d. par trlm«*tr« Holtande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestwa-âtttres pays.. 3 fr. » par mots. 9 ,.9 fr. d par trianuttril PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujouroêf aj Havre ou à Londres Annonces 4 page» Ofr. 40 la ligne Petit«8annonces4* page: Ofr.301aligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havrt Fausse route ?... jj »0« ' gj L'excellent journal belge qui paraît a p La Haye sous le titre de Belgisch Dagblat s; a reproché an XX® siècle, le plus amicatie- cl ir.en't du monde, de faire fausse route. Mot:! e: allégué par notre confrère : le XX® siècle a g attaqué le principe de la souveraineté na- ^ tionaik'. Est-ce aveuglement de l'esprit ou q endurcissement de l'âme ? Mais nous ne p sentons pas, en dépit d'un très attentif exa- q men de conscience, liaiguMon du remord fc nous déchirer le cosur. Nous venons de re-&r:e attentivement les dieux artâdes qui ont scandalisé le Belgisch Dagblad. Le premier est dju 8 novembre. Nous - reproduisions et c commentions un anticle publié, dans 'la c Gazette de Lausanne du 2 novembre, -par c M. Maurice Muret — et non M. Maurice p M'iUlMoud, laimsi que nous l'avons dit par ^ erreur. .... e La Gazette de Lausanne n'est ni cflérucaJe, fi ni réactionnaire, ni absolutiste. M. ^luret q non pllus. Entreprenant de 'résoudre un des douloureux problèmes que la guerre a posés, notre diisli/n^ué confrère se disait \ forcé de constater, à son corps défendant, i le cœur serré, et en protestant ' -> l'ardeur de ses convictions démocratiques, que le t système parlementaire tel qu'il *onctionne èrb Grande-Bretagne et en France comme conséquence dé Vesprit démocratique de ces deux pays les met en infériorité marquée sur l'Austro-Allemagne, militaire et absolutiste. Et il alignait à l'appui de son opinion quelques arguments s^r lesquels nous ne . serions pas fâché de connaître l'avis de notre confrère de La Haye. Nous les avons reproduits également. Et nous avons achevé notre forfait, nous voulons dire terminé notre article, en écrivant : « En sommes-nous donc réduits à choisir entre Je « parlementarisme intégral funeste à la vie fcoire » et l'absolutisme à la prussienne ? Nous ne ( le croyons pas. Entre ces deux fléaux, il y a ; place, croyons-nous, pour un régime mtermé- 1 diairc. Autorité et compétence en haut, liberté et î contrôle en bas ; un gouvernement qui veuille et sache gouverner, un parlement librement élu qui se borne à contrôler. L'homme d'Etat qui saura 1 corriger dans ce sens les démocraties modernes ] la Belgique inclusiveent — aura bien mérité de l'Europe et du monde. » Satitf- sri l'on veot faire um dogme du par- 1 lementarisme intégral — avec l'excomu-ni-caition majeure 'pour ses (blasphémateurs ; sauf si L'on veut soutenir que la démo- ; cra/tie actuelle est un régime -arfaàt, plus ; que parfait, misai parfait que Die i îui~mê- 1 me. el, non susceptible d'amendement ou de correction, on ne trouvera rien dans ces li- ■ xjnes. de quoi puissent s'alarmer les belles les plus passionnément dévoués au régime Constitutionnel issu de la Révolution de 1830. Bien plus, il ne serait pas difficile de démontrer que la lettre et l'esprit de notre Constitution condamnent également ce parlementarisme intégral que certains ont fessaJvé, à plus d'une -reprise, d'acclimater en Belgique, en réclamant, pour le Parlement-en général et interne pour chaque parlementaire en particulfier des droits et des privilèges de souverain. Mais laissons ce point de vue, du moins pour le moment. 'Notre seul dessein est de nous défendue aujourd'hui contre un reproche que nous ne trouvons pas fondé. Il nous a semblé Tie hous ne pouvions mieux faire 'e de publier à nouveau les phrases incriminées. Notre deuxième article est du 15 novembre Nous y rappelons que Banning, libéral de la vieille école et» anti-absoluitfete cllétermmé — il .le fit bien voir, à propos du Congo au Roi Léopold II — avait défendu l'idée dans un livre célèbre de soustraire à la tyrannie des électeurs les grands inté-"foêts collectifs de la nation. « N'est-ce pas dans cette voie, ajoutions-nous, que le gouvernement de notre pays restauré trouvera la solution du problème, le moyen d'accorder une liberté nécessaire avec une autorité plus nécessaire encore »? Voyez-vous là dedans trace d'un atteiv iat, contre la Constitution beige et la souveraineté -nationale ? Là nation souveraine s'est donné un régime qui fait du Parlement une des branches du pouvoir législatif. rien de plus, rien de moins. Ce souverain a eu la sagesse de poser des limites à sa souveraineté. Supposez que, au lendemain de la paix, éclairé par les événements tragiques que notre pays achève en ce moment die vivre, il entende, non -nas diminuer son diroit, mais en soumettre l'exercice à des conditions nouvelles, de far con que la défense nationale et la colonie ■par exemple échappent au caprice et à l'incompétence' de l'inconstante multitude ? Au nom de gui le lui interdirez-vous ? De quel droit me défendrez-vous d'en donner le con-seil au souverain (populaire, à nies risques et périils, et sous ma seule responsabilité personmeille ? D y aurait bien d'autres considérations ô. développer à ce sujet. Ce sera, si nous e»n avons le temips, la matière d'un, .prochain article. Bornons-nous aujourd'hui, pour achever notre justification, à attirer l'at-■tenJtion de notre excellent confrère de La Haye sur le fait, dont-il ne contestera pas llimporttatnice, que 'nous ne sommes rpia.fi seuil à envisager le problème de cette façon. Nos complices sont déjà nombreux. Ils ne se recrutent pas tous, loin de l'à. dans les partis de droite. Le réquisitoire le plus féroce. qui airt paru dans la presse contre le parlementarisme a été publié — notre confrère le sait-il — dans l'indépen/iance belge, et sans la moindre réserve de la part de ce journal. 'Bob, ce jour-là, a été aussi excessif que spirituel, et ce n'est pas peut dire. S'il avait récidivé, nous n'aurions pas hé-siité à nous jeter entre le régime parlementarisme et lui. au risque d'être .percé par eon fer die» Tolède. Le célèbre écrivain anglais H. G. Wells aussi passerait malaisément pour un réactionnaire. Les socialistes d/u monde entier le considèrent, et avec raison, comme un coreligionnaire. Ecoutons-le faire le procès, dans YOpinion (voir Gazette de Lausanne du 23 novembre), au régime démocratique. Après avoir reproché au gouvernement anglais sa lenteur, son indolence, son abus de (la. rhétorique, son jmprésionnabiiliié, M. Wells écrivait : « Si le présent gouvernement de la Grande-Bre-Jsgne — comme œlui des Etats-Unis — sont lesj. >stwald a raison et si ce n'est cette fois-ci, de lain, ou plus tard, la démocratie est destinée ; tVc complètement dépassée et remplacée pa: uelque forme d'organisation d'Etat autoritaire., es démocrates utopistes ont peine seulement • c représenter les difficultés fondamentales. E 'ils y parviennent, ils les résolvent en poussan Jus avant leur utopie : fls comptent sur la puis ance et la générosité de l'opinion publique pou lémontrej- par l'exemple que le sacrifice de se st la meilleure nolitique... La véritable question qui se pose est de savoi i la volonté collective, spontanée des Alliés occ lentaux est, en fait, plus forte et plus éclairé [lie la volonté collective et disciplinée des eir ►ires centraux. Il ne peut y avoir de doute d [uel côté s'est affirmée la plus haute efûcacit ollective. Ce n'est pas du côté occidental... Les effets et les expériences de ce conflit mor liai, peuvent, en fait, nous amener à déclare [ue la démocratie n'est pas seulement la cadett lans ce monde de l'Etat autoritaire qu'elle chei lie à détruire, mais encore qu'elle est quelqu hose de moins sur, qui attend encore un pin :omplet développement de son pouvoir et un )lus complète organisation mentale... La méthode électorale qui sauvera la dém( :ratie du politicien de parti est encore à trouva *t la démocratie a encoie à établir ses mutuellt liçriplines. Elle a encore à devenir maitress ï'elle-même. » La main dans ta main d'un pareil v con Dagnon », qui aurait peur de'« faire fause "ouite » ? -Nous esipérons fermement que 1 Belgisch Dagblad Imtfnênie voudra rrôen tôt être du voyage. Fernand Neuray. A LA RESCOUSSE... Intéressant et éloquent article, dans Mi dépendance » du 1 août, sur l'unité de con mandement et d'organisation. L'auteur, notre confrère parisien Jea Bernard, commente un vœu de M. Mauric Barrés, qui écrivit il y a quelques jours : ii Nos ressources matérielles et moral* sont immenses. Il s'agit de créer l'orgar de direction qui saura faire de ces forci un emploi sagement étudié. » Notre confrère de 1' « Indépendance » e: parfaitement d'accord avec ce « réactioj naire ». Il dit : ii C'est un sentiment qui se manifeste ( divers côtés, à droite plus qu'à gauche,ma dans tous les partis, même parmi certaii socialisées. M. Joseph Reinach dans so article quotidien du « Figaro » rappela l'exemple des Romains qui « voilaient statue de la Liberté aux heures de grandi crises nationales ». Ce sont là des états d'esprit, des indici dont on aurait tort de ne pas tenir comnte. Tout oela indique' que l'on est résolu beaUeoniiip sacrifier de nos habitudes et c notre manière de vivre pouir arriver à «ioi rrir à l'effort pour la victoire toute la for< nécessaire. Mais, ators, ddrez-voas, on réclame Sa d». fatiuire ? Non, on me la réclame pas, mais c ■weuit. une uraité de commandemejnt et uî wniMié d'organisation. Peut-être a-t-on to cihé à trop de choses ces tlemps dertniiec qiuti m'ont pas urne relation directe avec cet force morate qu'on) diéclarç iradlispensaW pour vaincre. C'est um évolution à observer. JEAN-BERNARD. Nos félicitations à Y Indépendance belg Le fait d'avoir accueilli um tel article proùn une grande liberté d'esprit. LA SITUATION MILITAIRE Lundi 6 décembre. Les Alliés ne cessent de rendre plus intin et plus féconde leur solidiair.ité en' ncuaj toujours plus étroitement les Mens <jui I< unissent. Après l'entrevue de Paris, cel de Calais marque leur détermination c faire exactemieint coïncider leurs effor diplomatiques et militaires. II n'est pou meilleur gage de victoire que celui-là. Noi île savons encore quelle sera ta forme dé; nitive et permanente <jue les Alliés u,tti hueront à l'orgaraismie dfe. direction qu'i paraissent vouloir créer ett qu'ils doivei créer. Il est certaàn que si l'on veut fai] bonme besogne, il faudra étabSr um dépa très net eniiire la « direction politique » < la. guerre et sa « direction stratégique C'est aux gouvernements qu'il appartie; d'indiquer tes « biiits politiques » >'e guerre ; mais, une fois ces buts politiqji définis et précisés, il n'appartient jjn'aï généraux, et aux généraux seuils, de don:» à la guerre sa direction stratégioue. CfiaCL étant persuadé de ces principes, que dé Clausewïtz avait mis si parfaitement < lumière, M. ne reste plus qu'à les tridui dans les faits, ce qui, — nous pouvol l'espérer, — ne 'tardera plus. Une promp victoire est à ce prix. Sur les événements de Serbie, on ne ss plus grand'chose de précis et c'est }<.u quoi la. sagesse impose de réserver tout j-gememt. La situation noue est tantôt repr sentée comme désespérée, tantôt comn très rassurante. La contradiction <>?t rat cale entre les informations. C'est ainsi qt centaines dépêches nous montrent l'a mée serbe s'abritaml. dan® les moacagn du MonténiégTo et de l'Albanie où elle sers recueillile par 50,Cip0 Italiens dont .e délvi qnememt serait comment»:, tandis q,ue d'à très dépêches persistent à nous faire (roi que le "gros de l'arcrice serbe battrait t retraite par la lisière orientale de l'AIbami C'est ainsi encore qiute l'on représente su cessivement les Austro-AUemands de v( Gaillwiitz comime marchant vers la Galici vers le Dainube bulgare, vers Mcmasti voire vers le flront d'Italie. Sur la ha teuir des effectifs, la contradiction est aui-flagramte. On a attribué aux Austro-Ail rruamds 300.000 hommes, 170,000 homme 130,000 hommes ; aujourd'hui, ils n'en a raieriit plus que 70,000. Même histoire a,v. les Turcs. Même histoire avec les Bulgare Même histoire avec les Serbes auxquels ( prête encore généreusement 200,000 250.000 hommes. Les documente cous ma quant pour temehsr le différend. Paul Crokaert. ; LaRÉBEfisaMlpiMïie t wlesansalleiils t Dû» Ç Les privilégiés qui ont depuis la bataille (de l'Yser visité le front belge en ont rap-r porté bien des impressions et bien des sou-. venirs, variés autant que leurs tempéra-e menls et leurs petites aventures. Consultez ■ leur témoignage, tous vous diront comme Ç Pierre Loti qu'un des spectacles les plus é émouvants que leur ait offerts cette région héroïque est celui de la reine Elisabeth con-r saci'ant toutes ses journées aux malheu-e reux rassemblés autour d'elle. La résidence •- royale est devenue un vaste centre d'œu-e vres pour les blessés et les enfants à èloi-s gner de la ligne de feu et en s'y promenant e on songe moins au faste des cours qu'à une cour des miracles, mais une cour des mira-r cles qui arrache des larmes sans éveiller s un sourire. , e Seuls, les Allemands sont insensibles à ce dévouement royal. A plusieurs reprises déjà, leurs avions sont venus arroser de bombes asiles et hôpitaux et il s'en est fallu e de peu, il v a quelques jours, qu'un nouvel e attentat obtint ie résultat que réclame, pa- • ralt-il. la kultur. Grâce à Dieu, ni le Roi, m la Reine ne furent atteints, mais cet acharnement à vouloir frapper jusqu'au milieu de ses protégés une souveraine dont l'existence n est, faite nue de charité et de bonté en dit long sur l'état d'esprit de nos ennemis Les expéditions qui ont fait déjà tant de victimes ne s'expliquent par aucun objectif i. d'ordre militaire. Elles sont, au- contraire, !_ une application logique des théories de Bernhardi et de Treitschke sur la conduite de la guerre. Que l'opinion étrangère, una-" nirne dans son admiration pour notre reine. "* ouvre les yeux, devant ces nouveaux crimes, sur le fond de l'Ame allemande, inhu-!S maine et inhumaine parce que allemande. L0 !S ♦ '■ ''— * ; £ asservissement : îe r^atricke-JtoHgrie IS —"" n . La Hongrie proteste contre l'extension s Zollverein. — Les menaces du Kaiser et les manœuvres allemandes s à Un article récent diu comte Andrassy, ohel le de l'opposition au Parlement hongrois, i- dans la Neue Freie Presse, c»^obore p^-« faitiement tout ce qui a été, domimation économique de 1 Allemagne et 3- le remaniement du cabinet autrichien, m Lecomite Andirassy proteste avec vigueur ie contre la tendance qui se manifeste par-i- mi certains hommes d'Etat de \ îemœ de ■s faire entrer la douMe-monarctow dans •e l'Union douanière allemande , cette ma-© nœuvre, écrit-il comblerait les vœux des Impérialistes allemands pour un asservissement total de rAutriche-Hongrie Et 1 se lamente sur la dépendance militaire et di-plomatique de son pays : Î. „ Pendant la première année de la. guerre, 'e nous avons déjà perdu le droit d avoir mie diplomatie indépendante, une armée indépendante, une voix indépendante dans les * affaires de l'Etait. « C'est l'Allemagne qw ordonne ce que no-tre armée doit faire, ce que notre diplomatie doit dire. Il nous faut prendre des mesures immédiates pour mettre fin à cet était de choses avant que l'impérialisme allemand ne réussisse à dominer complètement notre pays. » Nous n'avons pas sous les yeux le texte de la JVet«! Fret Presse, ; nous le trouvons dans une diépéche d!u Bureau (officiel) de la lt Presse étrangère à Petrograd. a Des réunions d'hommes d'Etat et de "■ nanciers ont eu lieu récemment à Vienne ^ et à Budapest pour traiter la 'question de •s 'Zdftvereiln. Le icornte Tisza s'eat opposé à toute négociation avec l'Allemagne : ® tout arrangement économique entre les dieux empires, a-t-il décllaré, est prômatu-i- eé. ^ On voit .par là que la Hongrie officiel^ "t' par ta voix de son premier ministre et 'e par la pluime du leader de l'opposition s* [Vt soulève contfe -la tentative de dominatior 'e économique de l'Allemagne. Et le fait qu< "• la censure autevichienme a autorisé la pu-i* blicatian des protestations du _ comte An-'a drassy dans un journal viennois n'est pa* 58 non plus dépourvu de signification. On dit couramment à Vienne et à Bu-i' dapœt que le Kaiser a obtenu la démissior n des trois ministres autrichiens adversaire* ià du Zollveredn en menaçant carrément d< û suspendre le ravitaillememt des armées de 'e François-Joseph. L'intendance est entière is rnpïnt aux mains des Allemands, te Pour préparer l'opinion puMique à l'ex tension du Zollverein. les Allemands fon i' état des résolutions d'unie certaines confé r- rence die commerçanits et. de financiers de; : (teux Empires, qui s'est tenue à Dresde, 1< é- 29 novembre, sous les auspices de l'Asso ie citation économique Austro-allemande. Ces i- résolutions insistent sur la nécessité d'uni ie union économique entre les deux Emnires r- et d'une convention à long terme qui assur< >s l'unité die leur politique économique, il Si des résolutions contraires ou simple r ment moins explicites avaient été votées a- pas de doute que la censure allemande lei re eut, caviardées ou corrigées ■il (L'aven1 cyni/qpie des visées alternantes e. sur l'Autriche se trouve dans ie passag< c- smtvant de la Gazelle de Francfort„ cité* ►n par l'Echo de Paris diu 6 courant : e " r' n La nomination, du prince de HohenJohf A[ comme ministre de l'intérieur signifie qu'or si ya éliminer peu à peu des ipostes les plus e_ jtlevés tous les personnages qui étaient ani més d'un esprit conciliant enivers les natio «alités non allemandes de la monarchie au s<! triirh.ienne, et. qui ne se prêtaient pas à k s politique en vertu faïquelile l'Autriohe se in trouve sous l'influence de l'Allomiagne » à —— —' ; > Le mark continue à baisser à New- York ; il cote 78 1/2 cents contre 79 1/4, soit une nouvelle baisse de 3/4 cent. LOGIQUE BOCHE 1 -Les jurnaïux allemands trompent la faim te leur public au moyen de « tartines » — l qu'on hous passe le mot — sur la violation de la neutralité greegue par l'Angleterre et la France. Leur antienne est connue. De quel droit li blâmer la violation de la neutralité belge g quand on fait si bon marché de la neutralité d grecque ? d Le XX Siècle a pris la peine, il y a qucl-: ques semaines, d'opposer à ce sophisme des a arguments de fait. Peine d'ailleurs super- r. flus. Aussi n'insisterons-nous pas. Contentons-mous de mettre en lumière à ce propos v l'originalité de la logique et de la -morale t aiteauandes. v L'Allemagne a commencé la guerre en d envahissant un petit pays neutre placé sous sa sauivegardé et garanti par ses enga-I gements. N'importe : i.l faut <Jue les Alliés ! se condamnent à respecter, jusqu'à la fin de (a graerre, toutes les neutralités, y compris te moins sincères et tes plus équivoques. De carton pour l'Allemagne, le rempart neutralité doit être de béton pour les ennemis de l'Allemagne. L'intérêt de l'Allemagne : voilà.l'unique étalon du- respect dû aux petites nations neutres ! Autre chose : l'Allemagne, l'Autriche et fa Bulgarie se sont ruées sur la, Serbie, pour la ravager et pour la dépecer. Un traité d'alliance oblige la -Grèce à secourir par les i armes la Serbie attaquée. Terrorisée par les menaces de Berlin et par le martyre de la Belgique, îa Grèce hésite, puis liiisse protester sa parole, puis parle de se tourner contre la France et l'Angleterre qui, ayant repris à leur compte ses obligations, ne lui demandent que la" liberté de passer par son territoire pour remplir à sa place le devoir auquel elie s'est dérobée. D'après la morale et la logique allemandes, il suffira que la Grèce dise non pour que ces. deux puissances soient teniuies de s'incliner, de se soumettre, de reculer... En résumé, l'Allemagne a le droit de déchirer et de faire déchirer par ses quagi-vassaux tous les traités qui la gênent. Les Alliés n'ont pas le droit d'exéouter en lieu et place de la Grèce consentante, en passant par son territoire, un traité dont la Grèce, sous la pression et la menace de l'Allemagne, trouve les obligations trop lourdes et trop dangereuses... Il s'est trouvé um général hollandais. M. Staël, pour applaudir, par deux fois (voir notamment Het Vaderland du 10 novembre), ;• ces odieux sophismes, qui défient,le bon ' secs autant çue la justice. Quand la justice I sera -bannie de l'univers, ce n'est pas dians ' l'encrier de oe Batave qu'elle trouvera refuge... F- N. LE P6CTE DES ALLIÉS — — «OM. LONDRES EN PUBLIE LE TEXTE Voici lé texte dui pacte signé à Londres par les représentants de & Quintuple-Entente, renouvellement du pacte du 5 septembre 1914 : n Le gouvernement italien ayant décidé (fadlhérer à la déclaration faite par les gouvernements brtannique, français et russe et signéle à Londres, le 5 décembre 19-14, déclaration à laquelle te Japon adhéra 1e 19 octobre 1915, les soussignés, dûment autorisés par leurs gouvernements respectifs, déofainenit, par la présente : Les gouvernements britannique, français, i-taiiem, japonais et russe s'engagent mutuellement à ne pas conduire la paix séparément, pendant la présente guerre. Les cinq gouvernements s'engagent, lors-qiuie des conditions de paix seront discutées, a ce qu'aucun des alliés ne demande des conditions de paix sans accord préalable avec chacun des autres alliés. En foi de quoi, tes sousssignés ont signé cette déclaration et y ont apposé leurs ( sceaux. Fait à Londres, en quintuple exemplaire, le 30 novembre 1915. Signé E. Grey, Paul Cambon. IMPERIALI, INOUYE, BENEKEN- D0RFF. » L'ITALIE ET LA GUERRE »o«— LA CHAMBRE ITALIENNE APPROUVE LE DISCOURS DE M. SONNINO SEULS les SOCIALISTES VOTENT CONTRE L'ORDRE DU JOUR DE CONFIANCE Après un débat de trois jours, la Chambre italienne a vote u® ordre du jour approuvant les déclarations de M. Sonnino confirmées samedi par M. Salaudra dans un (Secours très applaudi : Tous les orateurs de ces trois journées ' ont exprimé leur approbation des vues exposées par le ministre- des affaires étran-' gères. Il convient de noter particulière-1 ment tes discours de M. (Media, de l'ancien : président du conseil Luzzatti et du soeàa-' Ks-te Raimtondi. « Les principes diu chritianisme, a dit. le ; dàpuité catholique, loin d'obliger à subir la ! violence ou de permettre à la haine de ■ s'exercer librement, autorisent à faire respecter la justice par la force lorsqu'elle a été violée par la force. » Et il a conclu en approuvant l'adihésion de .l'Italie a.u pacte ; de Londres, même s'il doit entraln%r une prolongation ou une extension des hostilités.: « Une tâche digne de notre guerre, a-til ! ajouté ,sera le rafermissement du principe des niationailiités et, du principe d'indépendance qiui constituent la raison de no-; tire existence ». : L'ordre du jour de confiance a. élé voté ; par 405 voix conlre 48. les socialistes of'fi-1 ciels seuls votant contre. — Au cours d'un exercice de démonstra-' tion au camp de Satory, une explosion s'est produite. Deux officiers, un commandant du génie et un lieutenant de la même arme ont été tués sur le coup. Trois autres officiel-s ont été b esses dont deux légèrement. Un sapeur du génie a été atteint pea grièvement. La neutralité Hollanflaise JN JOURNALISTE TROP COURAGEUX EST EMPRISONNÉ Une dépêche d'Amsterdam annonce que e rédacteur en chef du « Telegraaf », M. ichroeder,condamné ces jours-ci à six mois le prison, a été arrêté par deux inspecteurs Le police dans sa maison. On lui reproche le passage suivant d'un article du « Telegraaf » contre le gouverne-nent néerlandais : ( « Nous continuerons à combattre un gouvernement qui, 60us le masque de la neu- « ralité, permet de munir l'Allemagne des rivres les plus nécessaires, la met à même le continuer la guerre et trahit, avec sa pro->re patrie, la cause de l'humanité. » M. Schroeder est le journaliste de Rolande le plus favorable taux alliés. Depuis le début do la guerre, son journal ' l pris avec un courage et une énergie di-jùes de toute notre reconnaissance la dé- . énse de la cause belge. C'est lui qui a pu-)lié les dessins vengeurs de Ramaekers qui, nieux que de longs articles, ont fait com->rendre à beaucoup de neutres les crimes le l'Allemagne. Le « Telegraaf » estimait que la Hollande *ût du se lancer dans la lutte pour défen- ; ire dans la cause de la Belgique et de ses ■ illiés sia propre existence contre les appé-/its de l'Allemagne. Impuissant à faire ;riompher ces vues, il a voulu du moins que a neutralité de son pays fut réelle et il a ■ xmrchassé tous les abus qui permettaient l'Allemagne de trouver des appuis en Hollande.Il y a quelques jours encore, il publiait un article où on lisait ce qui suit : « Quand nous voyons quelles faibles mesures notre gouvernement prend contre la propagande qui s'effectue dans des proportions énormes, en faveur de l'Allemagne, îuand nous voyons que cette propagande se pratique au détriment de notre propre peuple, dont les objets de première nécessité s'en vont en' Allemagne, quand nous voyons ['indifférence de notre gouvernement envers notre commerce extérieur, et notre abandon du marché anglais pour réaliser en Allemagne des profits extraordinaires; quand nous 3xaminons tout cela, nous nous demandons si un gouvernement qui prête une telle aide §conomicrue à l'un des belligérants, peut encore parler de neutralité. » Au point de vue militaire, il faut remarquer-que l'on a attendu quinze moit l'ordre iu gouvernement de tirer sur les zeppelins. 3n arrête les télégrammes qui annoncent le oassage des dirigeables allemands sur la Hollande,et rien pourtant n'oblige l'autorité ï agir ainsi. L'exportation des ouvriers hollandais est exclusivement au profit de l'Allemagne, cependant que les Belges en âge nilitaire sont considérés comme internés t împêchés de quitter le pays. Aucune mesure n'est prise contre l'embauchage de jeunes Hollandais par les dirigeants du service d'esoionnagé allemand. Le ministère pend à l'Allemagne tant de zinc qu'il n'en peste plus pour les besoins nationaux... » Le « Telegraaf » concluait qu'il voudrai' voir' l'équivoque se dissiper et savoir jus qi'à ouel point le gouvernement de La Haye dépend du grand état-major allemand.Sans avoir atteint complètement leur but. les camDagnes de M. Schroeder n'ont pas été inutiles. Elles ont notamment amené 'e gouvernement hollandais à voter une loi contre la contrebande qui gêne considérablement l'Allemagne. C'est ce crime surtout que va expier M. Schroeder. Son journal n'en continuera pas moins à mener le bon combat. M. Holdert, directeur propriétaire du journal, a pris le gouvernail et affirme qu'il fera tout pour défendre la cause des alliés. Au moment où M. Schroeder est frappé, pa<r haine de notre cause, nous envoyons d'ici à ce confrère courageux l'hommage de notre sympathie et de notre gratitude. LES FAITS DU JOUR Les experts financiers américains affirment que les maisons de banque de New-York, se rendant compte de la gravité de la situaiton financière de l'Allemagne, ont retiré dernièrement toutes les sommes dont elles disposaient à Berlin en vendant suc-cessivement des chèques au meilleur marché possible. IWVWVIWI Le Bercer Tagebîatt assure qu'en Autriche Vopposition entre Vêlement allemand et Uélément slave devient de plus en plus aiguë. Il publie un document très grave : c'est un ordre du iour. daté du mois de juin 1915,et émanant du commandant militaire de Kirschbach. Dans cet ordre du jour, on raconte que les troupes tchèques ont plusieurs fois refusé d'obéir aux ordres donnés et qu'eues ont même traité secrètement avec l'ennemi. (VWMWVMI C'est le 11 décembre qu'aura lieu au Reichstag l'interpellation Scheidemann sur la paix. Dans un message envoyé par T. S. F. à l'ambassade d?Allemagne à Washington, Berlin dit : « Cette interpellation est rendue nécessaire par le fait, qu'en Allemagne personne ne comprend pourquoi nos ennemis, avtès leurs défaites diplomatiques dans les Balkans et leurs échecs militaires, n'ont, pas encore entamé de négociations pour la paix. » La presse allemande domie le mot d'ordre: résister jusqu'au bout, et le parti socialiste blâme Liebknecht pour ses dernières interpellations, ù bien' qu'on■ peut être assuré d*avance que l'interpellation officielle du parti, socialiste constitue une nouvelle co~ médite. SINISTRE MARITIME Brest, 6 décembre. 'Le vapeur anglais Star of New Zèlanà (probablement) trompé par la brume, s'est jeté sur un rocher, près de Molène. Le bateau est perdu. L'équipage, comprenant 48 hommes,; est -arrivé à Brest,, LE XXe SIÈCLE ois Communiqué officiel français un Paris, 15 heures, 6 décembre. cie" Rien à aiouter au précédent communiqué.3U- i>(Xi ^ ' LE PAPE ET LA PAIX me Rome, 6 décembre. —; Dans le consis-ro_ toire de lundi, le Pape fera une allocution dia-ns laquelle 3 déplora de nouveau les [{>1_ horreurs de a guerre. Il réservera un mot de commisération „1 pour les malheureux Arméniens. jj Le P-qpe insistera pour la conclusion ra-pide d'une paix équitable et durable, qui „„ ne favoriserait aucun des groupes -beUàgé» S ™ts- >m- "°,! nés LA GRANDE-BRETAGNE FAIT DES ECONOMIES ide Londres. 6 déc. — Selon le « Daily Tel-a- en- graph », le gouvernement envisagerait 'a ses question de diminuer, à partir du l"r mars pé- prochain, le traitement de tous les membres -ire du gouvernement. jue Les députés seraient priés d'abandon; 1 i une part égale de leur traitement, ainsi que ent les titulaires de pensions politiques. [o1- »OII lait VEDR1NES S'EST TUÉ Pau. 6 déc. — Le sous-lieutenant aviateur ne- Védrines a fait une chute d'aéroplane et la s'est tué à Pont-Long. •or- »o« ne- UN NOUVEAU PROCES AUSTRO-ALLE-; se MAND EN PERSPECTIVE AUX ETATS-UNIS °n New-York, 6 décembre. — Les fonction» er. naires du gouvernement ont envoyé au dé-partement d'Etat à Washington un volumi-na_ neux rapport contenant les résultats des r3-ou^ cherches dévoilant les machinations dea on agents allemands et autrichiens. II est certain que le Grand Jury ouvrira „„ une information. ^ »«— iar- LA MAIN NOIRE ALLEMANDE dre EN AMERIQUE ins. ' te San-Francisco, 6 déc. — Le vapeur » Min- ' .Ia nesota » a éprouvé des avaries au cours de cité gon premier voyage. •»ol_ T T _ JA l, O Klokke Roeland Le nouveau livre de Mannes Jorgensen UN HYMNE EN L'HONNEUR DE LA BELGIQUE Nous avons annoncé la publication, par Joharmes Jorgensen, d'un livre consacré d la défense de la cause belge. Ce livre, écrit en danois, a fait sensation dans les pays scandina.ves où sept éditions ont été[ épuisées en quelques semaines. Une traduction en langue allemande a eu l'honneur d'être mise en interdit par la police impériale. D'autres traductions en français, en fia-mand et en anglais sont préparées, niais en attendant qu'elles voient le iour nous som~ mes heureux de pouvoir offrir à nos lecteurs une primeur qu'ils apprécieront. Un de nos collaborateurs a {ait, d'après le texte da~ nois de Jorgensen, une analyse qui permet de se rendre compte de l'énergie et de la beauté du poème en prose que le grand écrivain a dédié à la défense de notre pays : L'auteur intitule son livre « Klokke Roe-land )), par allusion à la célèbre cloche historique du beffroi de Gand qui « tintait en ca-s d'incendie et sonnait en cas de victoire en Flandre (1) ». Se rappelant ses visites et séjours à Gand5 Louvain, Bruxelles, Malines et Anvers, iî lm semble entendre des voix déses/pérées clamant dans la nuit que tout est consommé : (( Les vMles de Flandre sont en ruines, les tours sont tombées, la cloche Roland reste silencieuse ». Mais, se ressaisissant, l'auteur affirme que ces voix sont trompeuses. «La cloche Roland sonne encore. Elle sonne, plus forte, plus grave, plus claire que jamais ! Toute l'Europe n'entend-t-eïïe pas sa voix de bronze ? Elle annonce, non la. douleur et la moFr. mais la victoire et la vie — la vie et la victoire éternelles de l'honneur,-n Contre les quatre-vingt-treize... M. Stlpberger, aumônier de la cour de Munich, n'a pas craint de comparer le peuple allemand au Ghrist chargé de sa croix et parcourant la voie douloureuse (2). Jorgensen, étendant la comparaison, passe en revue les calomnies auxquelles « le nouveau Ghrist » se prétend en butte, et il examine leur réfutation par les 93 intellectuels de 420 mm. » (3) et les 10 auteurs de « te. Vérité sur la guerre » (4). Armée du scaApel d'une ironie sanglante, il dissèque les six, « il n'est pas vrai » que les 93 opposent aux six « faux témoignages » contre le « grand bienfaiteur et noble Sauveur du monde civilisé » (5). A ces négations fantaisistes coryphées de 1a « Kultur », il réfpond par (1) On sait que cette cloche portait l'inscription' suivante : Ik h^etp. klokke Roelarid : Als ik klervpe is hof bramî, Als ik luiè is het storm in Vlas.nderland. (2) St.ipberger : Ein Wortan die deutseîien Frauen. (3 Aufruf an die KulturweH. (A) Die wahrheit uber den Krieg. (5) Stipberger : Ein Wortan die deutschen Frauen»

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