Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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10 February 1915
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s.n. 1915, 10 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v69979d/
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LE XXE SIECLE 28 lit rue de la Bourse — LU EAVRE Téléphone : Le Havre n" t4.05 OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : gl, Panton Street (Broadniead House) London (S. W .)• Sirecteur : FERMS HE1M7 Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées aux bureaux du XX* SIÈCLE, q8w, rue de la Bourse, Le Havre, avec la mention : " Rédaction 1,11 "Il II iH i1 l'V i~aag8&fcJ!a>6»»j ABONNEMENTS : France 2 fr. 50 par mois» » 7 fr. 50 par t imôstro Hors France.. 3 fr. » par moi^,. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre 2 sn. 6 d. par m iis. r, .... 7oh. 6 d. par trlme3tre PUBLICITÉ Correspond mee de réfugiés et communications personn Jles .* Sur le Continent : Los 3 lignas O fr. ^0 La ligne suppl jmamaira 0 fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. PUBLICITÉ COMMALB : On traite à for Pau Quotidien beloe paraissent au Havre Les Alliai il le io:fl fin Mm Me in 5 11 ** r* J-L r* 2++sv ri S £1C m Z3JJ h/d'ûC IjO, XX0 Siècle a publié naguère uû réci circonstanciié des atrocités commises pa les Allemands dans le sud de la province d Luxembourg. Mais ce qui s'est passé dan le nord de cette, mal-heureuse province, 1; plus éprouvée peut-être de toutes re.at.ve ment h sa population et à ses ressources nu iurelles, n'était *juère connu jusqu'ici. Noui avons rencontré à Paris, ces jours der piers. quelquaes-uns de nos compatriotes d pays de Marche qui ont pu échapper, ton récemment^ l'étroite surveillance des Pru* siens. I/e lecteur trouvera ci-dessous un rc surné fidèle des récits qu'ils nous ont faite Tous ces récits sont concordants. Leurs ai teurs sont prêts à témoigner devant toute les commissions d'enquête du. monde, natif nales ou internationales. ACHARNEMENT CONTRE LES PRETKK Les premiers soldats a nia r fis qm ai ! parurent dams le pays 'le Marche étaei dos dragons. C'était les 11 et 12 aoflt. Un ti leurs, piemi-ers exploits fut l'incendie 'le u< rîmont, hameau de la commune -Jo 7 ille Ce détachement était commandé par le co.\ nel-général Senden, aide-d-3 camp dp 'en pereur. Le li a.oût au matin, un «?e ieuï escadrons, attaqué à Strainchamps ,-ar de cavaliers français, perdit 139 hommes su 140. I-e survivant put avertir le gros de 1 troupe, qui tournoya dans la contrée T-ei darnt deux jours, hésitant sur la dire.fon prendre. I-eur inquié/ile 'nit visitie O ent.enda.it tonner, jour et nuit, les canon des forts de Liège, distants de 60 kilomètre à peine. j) Le 19 août, un flot d'infanterie déferla su la contrée. Ce fait, pendant huit jours, u défilé Ininterrompu de plusieurs centaine ti de mille hommes. Les villages de la régio voisine de Marche furent occupés par deu régiments saxons, le 103° et le 106a. Ce bandits y ont laissé des souvenirs ineffao; b!es. Leurs exploits ont fait rougir de honl pi/us d'un officier allemand. Ecoutez ce q-u di'sait à un indigène, il y a une quinzaine c Jours, uni capitaine originaire de Cologne <( Vous n'avez pas trop souffert du passac de nos troupes;? demandait-il. — Ah -Moi sieur, ça été épouvantable. — Oui, je saii vous avez eu tes Saxons.Ces gens-là, voye: vous, en veulent plus à notre sainte rel gion (textuel) qu'à votre patrie; c'est don mage pour le. nom allemand »!.. Aucun prêtre n'a été fusillé d'ans la régie de Marche. Deux ont été emmenés en Ail magne comme étages. L'un, M. Hacherell curé fie Sommoleuze, vient de rentrer dar sa paroisse. L'autre, M. Roldn, curé c Grandmènil, dénorté avec 7i de se* paroi siens, est encore en Allemagne. Le curé c Maiempré, le vicat-re d'Osier, le mré c H ou m ont furent arrêtés, traités comme c vulgaires malfaiteurs, et détenus à Bast> gne pendant plusieurs jours. A Bastogr môme, où le petit séminaire, occupé milita rement, sert do bergerie, de caserne, de bi reau pour le personnel q<u;i travaille au doi iblement de la. voie ferrée Bastogne-Ma înédy, M. Main-guet, supérieur de cet ét Glissement, a été emprisonné dans le sém wiaire même,..avec M. Lorent, doyen c •Neufchûteau. Leur séquestration a duré s; ^'-'jnalnc.s. fin les empêchait môme de dii la messe. Dans chacun, des villages dé 'Rastogm . deux maisoins on t été brûlées, pas u ne c plus, pas une de moins, par cette célôbr compagnie des incendiaires dont l'organisi lion ne peut plus faire de dioute pour pe sonne depuis qu'on a trouvé le carnet ( campagne d'un des soldats de ce corps d' lite de la chevaleresque armée allemande.( document, qui est en lieu sûr, sera pu-bl après la guerre. A Forriôreb, près de Jemelle, le curé lété arrêté, conduit à Airlon, emprisonna puis relâché. Le vaillant prêtre n'avait p* craint de flétrir, cil chaire, la lâcheté et luxure — ce sont ses propres termes — d< • soldats allemands cantonnés dans su p froisse. Et il avait refusé catégoriqueme l'accès, de son église à ceux qui, se dis a catholwpjes, voulaient y assister aux office Les larmes viennent aux yeux quand on e tond raconter, par dies . témoins oculaire des actes d'un aussi magnifique .héroïsrr ■ La patrie saura récompenser, il n'en fa pas douter, cet humble curé ardenn-ais, q renouvelle à sa façon le geste: de saint A1 broise arrêtant Théodose sur le seuil t ■l'église de Mâîkm. Le mâHyre de M. l'abbé Guissarf, cure Linière, mérite d'êlre conté en détail. L Prussiens commencèrent par incendier doi maisons. Puis ils enfermèrent dlans l'égli tous les hommes de la commune, au nor nre de MO. Ce qui se passa alors dans 1 maisons, où les femmes étaient resté seules, défie toute description.Un. peu an-rè un trou fut percé clans le plafond de l'égli-puis rempli de paille et de matières infini niables. — Nous allons mettre le feu; lo flamber, tou.t le monde /c<ïpou£,r disaient 1 soldats en ricanant. Ce n'était qu'une m «ace, destinée à porter jusqu'à la folie l'a goisse de ces pauvres gens. Dans ]a soi ré les captifs furent mis en Kberlé. C'est alo que se déroula le drame dont le curé r l'innocente victime. ït était, chez lui, dans une chambre 1 l'étage, quand i-1 entendit les cris d'un ses paroissiens que maltraitaient des si dats. Affolé, il se précipita par la fenêtre i cri-ant au secours. Deux balles le frappèro en pleine poitrine. Il tomba sur le so!. Pi sieurs soldats le frappèrent à coups crosse jusqu'à ce qu'il ne donnât plus «t» de vie. Ra-massé pour mort, il revint pot tant à îa vie. Mais dans quel état! Un riment, on a. craint pour sa raison. 11 n'< plus que l'ombre de lui-même. Pei-sonne, dans ce village, pas plus qu 'a leurs du reste, n'avait tiré sur les Al J *nands : cent, mille témoins lo diront. 1 [ combat avait eu lieu,à Linières, entre Fra çais et Allemands. Ceux-ci.avaient nor-"n monde La u. kultu.r..» exigeait des victim( innocentes. A Marenne, sans l'ombre d'un prêt ex un officier saxon a fait arrêter je ctiré, a'i q~ue plusieurs de ses paroissiens Pmda qu'on les ejnmenait à Marche, en les insi t tant, en les menaçant, en leur crachant ail [■ visage, en leur annonçant tous les cent mè« ^ res qu'ils allaient être fusillés, le presby- 6,( - ière était mis au pi liage. Un témoin digne ,e i de foi a vu des officiers emporter du linge - jt des effets d'habillement, un auti-e puiser n - dans un grand pot de beuirre!.. Le curé de t; 5 Marenne passa huit jours en prison. On ra- p • conte dans le pays que d'ignobles traite- n î monts, dont on ne pourrait donner une idée t sans faire rouigiir les honnêtes gendarmes - que nous avons "parmi nos lecteurs,lui furent u > infligés.Gondamné à mort pour avoir détenu a i. des "armes : trois ou quatre vieux fusils à p .- pierre qui servaient dans les soirées drama- c s tiques die son pa-tronage, un second conseil d >- de guere commua, sa peine e"n exil. Puis on s le relâcha. p A Ortho, toujours dans la région de Mar- v r' che, des soldats se sont divertis à tirer sur ® le tabernacle, heureusement vide des sain- J1 tes espèces. Ah oui, c'est dommage pour le t nom allemand, M. te capitaine de Cologne. ^ f cVDal;heu:reiusiemen<t pour vous, ces brut al i- » tés, ces ignominies, ces sacrilèges défient £ • toute contestation. Et le jour approche où 1 u vous les paierez cher. s CRUAUTE ET GLOUTONNERIE d s n r Citons encore deux faits absolument au- g a thentiqiues. Le premier donne une idée de la o l; cruauté, l'autre de la gloutonnerie de la sol- t 6 datesque prussienne. t' ' Dans le petit village d'Ernonheyd, can- ^ ton d'Erezée, un soldat tue un officier. Un . paysan commet l'imprudence de regarùer , gigoter le cadavre. Des soldats et des of-r liciers accourent a la détonation. — Voilà n le coupable, hurle le meurtrier. Aussitôt, le , s malheureux, sans être interrogé, sans pou-voir se défendlne, est saisi, ligoté, transporté x sur le seuil de sa maison, étendu sur une v s table, torturé, finalement tué a coups de c t- baïonnette sous les yeux — écoutez bien r e ceci — de sa femme et de ses enfants. o e Dans un autre village de la même région £ 0 — nous ne le citerons pas, du moins provi- s : soirement — un soldat meurt subitement. ï e Pour l'autorité allemande, pas die dioute: il a été empoisonné par un indigène On ar- Ç r'ête le bourgmestre, on l'injurie, on le me- .] nace de mort. Le bourgmestre supplie l" cpi'on fasse l'autopsié du cadavrè. Quo - croyez-vous qu'on y trouve? Dans le pylore, ® un. morceau de lard cru çfui pesait 1 kilofi c n 400 eramniesi!.. , I ?- | <: LE CLERGE TIENT TETE i A L'OPPRESSEUR I , e J 3" — Et r-esprit de la population? Résiste- r ^ t-il à l'oppression? ( e — Il résiste admirablement, nous ont ré- c ). pondu nos compatriotes. Nos j>aysans ont 1 e la haine muette, mais d'autant plus ar- ' i- dente. Ils sont d'ailleurs soutenus par leur 1 i- clergé, dont le dévouement et l'abnégation ^ i- sont à la hauteur de toutes les nécessités. 5 I- On cite des curés qui ont vendu, tout ce * .qu'ils possédèrent pour nourrir leurs T > ouailles. D'autres se sont exposés à la mort, c le plus de vingt fois} pour sauver leurs parois- 1 x ses. Ils sont vraiment l'àme de la résistance ( •e silenrsieuse. Soutenus et encouragés par leur 1 évêque, ils bravent tous les jours les péril? 5 ■> les plus certains. Le jour de la fête du Roi, 1 e clans presque toutes les églises, un Ta ( 3 Doum solennel a été chanté. Tout le con- ( [_ seil communal, libéraux et catholiques, était - réuni dans le chœur.Dans la nef, la paroisse je tout entière. Au milieu du choeur, le dra- ( i. peau national déployé. Tout cela h la barbe ^ ;c des Allemands. Domine, salvum jac re'gem Y; nostrum Albertum!.. Tous les hommes hurlaient le verset à pleins poumons. Les femmes pleuraient. Malgré tout, on est content 8 d'avoir vécu ces émotions-là. [s Quant à Mgr de Namuir, il tient tête à a l'ennemi, du matin au soir, sans faiblir, ( sans reculer. Le jour de l'incendie de Ja , [. Place d'Armes, quand il assistait, avec les ( autres ôtages, les pieds dans l'eau, à ce si-^ nistre spectacle, un général allemamcl l'a , s< accablé d'insultes de portefaix. Le vaillant ■ [1'. évê-que ne baissait pas la tête.Encore un gui } sortira grandi de cette terrible épreuve. 0' Quand r évêque de Luxembourg, plus qu'à ' nt demi domestiqué par les Prussiens, a eu le „j triste courage d'interdire, clans son diocèse, n. les collectes en faveur des Belges, Mgr Hey-ie len ne lui a pas caché ses sentiments. — Et les soldats qui cantonnent aujour- j ie d'hui dans un village, comment se tien- ' es nent-ils? i* — Bien. Ce sont de vieux papas. I] y a, '■e dans le nombre, des hommes de CO ans. Ils 'i- n'aspiren-t qu'à rentrer chez eux. On en a vu pleurer plusieurs. A Marche, 6. Ci ne y, -S ailleurs encore, on a fait désigner par le s. sort ceux qui iraient au feu. Si vous aviez , e- vu la désolation! Des rébellions ont éclaté, u mais réprimées tout de suite, et très oaire-ment. Un officier de la landsturm a dit à un • instituteur du pays de' Marche . mauvais, e- très mauvais-; cela ne va pas; vous aurez a- bientôt une Belgique jusqu'au Rhin.. e, rs LEUR ORGANISATION; ut DISETTE DE CUIVRE On a parlé abondamment de leur mer-lG veilleuse organisation, de leur matériel de ,i_ guerre et de leur service d'espionnage. Vou-în lez-v6us des détails à ce sujet? nl Nous avions abattu, dans la contrée, en travers des routes, les arbres immenses (fui ^ bordaient celies-ci. Les Alkimands ont fait U: venir des scieuscs automobiles. En un rien ir- de temps, les troncs son: traversés d'outre en outre et les chemins déblayés par le fait "t îuêm^. Quant à l'espionnage, on a reconnu à Marchovelet[e,ù la tête d'un peloton de ca- II- valions, dans nn fringant lieutenant, un indi-e- vidu qui avait servi dan?, une ferme du vil-Tn lage, pendant sept mois, en qualité de n- vacher!.. Fait non moins certain : l'Allemagne man-!S que de cuivre. Ses soldats font la chasse, dans toute notre contrée, au métal jaune. ,o, Los églises même ont. été rV-val bées. Nous *-i voità revenus aux jours de 1793. lloureuse-nt ment, les Ardennais ont plus d'un tour dans ;I- leur sac.. F. N. j Le soldat belge i -~°— Sca hoc esprit et son courage prodamés par an cficier aaglais Le Morninq Post du 8 février publie un u lettre d'un oi'ficier d'état-major anglais doi lies fonctions ont fait qu'il a visité diverse sections du ihéâtre de ia guerre en Belc!iqu ■G et dans le Nord de la France. Il y ren 'e compte de l'impression produite sur lui pa ;r nos soldats qu'il a. appris à bien connaît i le tandis qu'il se trouvait dans les environs c 1_ Furne.s. Il écrit et nous traduisons littéral" 3- ment l'hommage qu'il leur rend : ie « Dans le voisinage nous avons renconti un grand nombre de trompes belges. Je le u ai observées de très près. C'étaient pour 1 à -plupart des hommes de taille moyenne,nia: corpulents et vifs, ayant toute î'apparenc -il d'être bien nourris. De fait, a part leur ph; n sionomie tannée par les intempéries, fo; peu d'entre eux présentaient quelque trac r. visible des peines physiques qu'ils âvaiei u subies. Cependant je me souvenais que ce [1. ihommes faisaient partie de l'armée qui, a ie mois d'août déjà, avaient défendu courage! e. sement Liège et qui, depuis lors, avaient g; gné une gloire impérissable par leur rosi il tiince obstinée sur les rives de l'Yser, enti Nieuport et Dixmude, de telle façon qu'i avaient annihilé tous lés efforts du « Hoh< Kriegsherr », du fameux seigneur suprèn de la geurre, pour atteinc'ire' Calais. Ce q me frappa lie plus, ce fut leur remarquai) n- gaieté. Je voyais passer là une compagn la ou davantage. Ils étaient en route pour 1< >1- tranchées. Quelques-uns d'entre eux cha: taient et malgré la lourde charge de Ici q. équipement ils paraissaient tous, sans e ril ception, animés du meilleur esprit. Chaci 3r d'eux portait sur son sac une paire de s bots de bois. On me dit que lorsque li sabots sont garnis de paille ils constitue: je urne excellente chaussure pour les homm-u. dans les tranchées. 16 » A un ami, un officier belge, qui se tro ie va.it à côté de moi, je fis l'observation qi le ces soldats étaient loin d'avoir l'air déco m ragé. Sa réponse fut curieuse, car il me d'il <( Ils n'ont plus de raison aucune d'êtj )n abattus, car ils ont perdu tout ce qu'ils po q. sédaient de tangible. » Si j'avais entenc tt. proféTer cet axiome par un des guerrie il basanés (lés Hindous'i que nous avions rc .r. contrés précédemment le long de la roui e. j'en aurais cherché la source dans le fat ie lisme oriental, mais mon ami, qui ave 10 "souffert tout autant que n'impo-rtc lcpitel i •e, ses compatriotes, se montrait aussi joyei 3g que les soldats. Cet optimisme s'étend d , puis les officiers jusqu'aux rangs les pl j éloignés des soldats. I » L'attitude des officiers à l'égard de leu 1 hommes est celle d'un père conscient de : dignité et bien disposé à l'égard de ses e fants et c'est, dans cet esprit qu'ils Ici adressent la parole; ceux-ci leur réponde ■é- comme des fils dévoués et heureux. Les m nt nières de ces soldats sont admirables. J'i ai vu beaucoup, en paix et en guerre, ur l'hôpital et qu'ind ils ne sont pas de se >u vice, ils sont invariablement d'une courte lS# s-ie poussée à l'extrême et savent appréci ee la moindire bon-té à leur égard. Leur br fs voure est magnifique. Un exemple. Tout r ;-t, cemrnent on demandait"une centaine de \ iS. lontai-res pour une expédil'on exlrêmeme ce dangereuse. « un^ aventuré désespérée hp Pas moins 'de six cents volontaires vinre il? s'offrir. En fait, l'aa*mée belge — mainl >i, nant fortement réduite en nombre, hélas! l'p consiste en un nombre de gentlemen tr n. courageux. » lit «*• | £e ministre 0e p.f'p î; I îoaDres nt . ^ Le Dciiltj Telegraph annonce que le coir '"T* de Lalaing, ministre de Belgique à Londin vient de rési:(ner ses fonctions pour eau ^ de maladie. p,1' Nous pouvons confinner celte nouvelle 1 ^ ajouter que le successeur du comte de I . laing sera un cle nos plus éminents par [m menitaires. | llllcfttipf û l'AnlrfcIf 1| ateinf ISO millions H ilappfs a, Ils a A QUOI DOIT SERVIR CET ARGENT •y* Los journaux italiens nous apportent u ,lc note oilicielle de Sofia dont voici ie passa ,c,z essentiel : té, ixî- » Le syndicat des banques allemandes un ■austro-hongroises cjui avait conclu avec if, gouvernement bulgare un connut d'empri •ez eîe 500 millions cie lire, Prenant en cousidération les condiiiu du marehé monétaire, qui ne permette , pas la réalisation de l'emprunt, A décidé, pour <[iie le Trésor bulgare er- se U'ouve pas embarrassé, de donner fje Bulgarie sur cet emprunt, contre des Ixj )lU. du Tré^r acceptés au pair, une avance 150 m liions, au taux de 7.50 pour cent. 75 millions seraient versés sur-le-chan en Le reste serait payé à raison de 10 m il lie jui par quinzaine, à dater du H avril. Il s'a. ait d'une opération purement financière, en convention ne sera pas soumise à la rat tre cation de la Sobranié. » a^t L'emprunt de 150 millions doit-il perm . tre uniquement à la Bulgarie de solder ^jj~ arrérages de sa dette publique et de fa ■ cVverses opérations de ti'ésorerio? Doit (l(I lui fournir les moyens de pousser ses arn menls el de marcher-en faveur de ceux c lui prêtent de l'argent? Nous ignorons ( Vn- core tout à cet égard, et la légation bulga se, a Pi,déclare n'être pas niieux inform ie. i] «^rait d'autant plus souhaitable que 'us lumière fit qu^ M. Radoslavof a exprin se- la semaine dernière encore, son ferme p iJ1s pas cle coopérer avec les adversaires l'Autriche. DEUX BIENFAITS DE LA GUERRE L'interdiction de l'absinthe et F la limitation des débits de boissons L —o— ® Paris, le 7 février 1915. \ L'alcoolisme était l'un des fléaux de la s Russie ; la guerre sainte est venue et, d'un ^ bout à l'autre de l'immense empire, Ja con-a sommation de l'alcool a cessé instantané-r rneat. e e « J'ai vu cette chose incroyable, me di-sait l'autre jour un diplomate russe : on ne t rouve plus un homme ivre à Pétrograd. n-Et la sainte abstinence décrétée par le tsar é est observée aussi rigoureusement dans les s palais que dlans ^.'.s isibas, par les boyards d> a que par les moûjvks, par les soldats que s par les civils. Jamais peut-être aucun tsar e n'avait-, d'un trait de plume, tenté une ré- " forme aussi audacieuse, aussi profonde, o *t aussi universelle. Et la réforme n'a pas e rencontré la moindre apposition. J'ose mê-it me ajouter qu'elle a été accueillie sinon a s avec joie, du moins avec piété. Et que pen-u sez-vous de ce souvoj ain, de ce gouverne- , n ment qui, dans un but de moralité, pour saaïvegarder la race, sacrifient sans hési- l-€ 3- ter, au début d'une guerre particulière- r\ e ment coûteuse, -les centaines de millions cjue rapportait le monopole cle la rectification de l'alcool ?» ^ ie ii Nous ne pouvons pas, nous Français, !c nous glorifier d'un eHort aussi héroïque.Celé' pendant la suppression de l'absinthe mérite ;s une mention très honorable. C'est sans con. î- teste'un des bienfaits de la guerre, car sans p. ir la guerre et l'état de siège, jamais le gou-vemement n'aurait réussi à triompher du n poison national. L'absinthe avait résisté à a: tous les assauts de l'Académie de M_éde-is cine, de la presse et des parlementaires. it Les riches fabricants trouvaient des com- g îs plic'es, non seulement dans les bistros, qui sont rois en démocratie, mais encore dans j. des milliers de Français amateurs de la c ]e « verte ». ci j_ Dès les premiers jours de la mobilisation, L 1 . sur l'invitation du gouvernement, les pré- j „c' fets interdisaient purement et simplement s. la vente de l'absinthe. Cette mesure drnoo- I lu m'enne ne soulevait pas la plus petite émo-.s tior.. Puis un décret est venu qui a conso-u. lidé l'œuvre des préfets. Le Parlement, en- fin, ratifiera le décret par une bonne loi. ' {l[ Dans son rapport au nom de la commis- 7 jt sion des boissons, M. André Honnorat de- ^ le mapOft à la Chambre de déclarer sans hé- ( !X siter que l'interdiction de 1'a.bsinthe sera dé. I finitive et sans aippel 6 s 1 (( Elle le demande, écrit-il, parce qu'elle a i conscience que l'abus de l'absinthe consti- ' rs tue un véritable -péril pour l'avenir de no 6 sa tre race et qu'il n'v a pas d'autre moyen <- n- de conjurer ce péril que d'en faire dispa- !■ ir raître la cause. Elle le demande aussi par nt ce qu'elle a le sentiment très net que nous a- manquerions à tout ce que nous devons à T m ceux qui versent leur sang pour le salut de { à la nation si nous ne nous efforcions pas, ? r- de notre côté, dans le domaine moins lié 1 )i- roi'que mais non moins fécond de l'action - er législative, de contribuer à son salut, au a- risque cle nous exposer nous-mêmes à cer- é- taines éventualités eru'on n*»ut affronte1 o- sans gloire, sinon sans mérite. » nt . ( ». Les défenseurs honteux de la liqueur nt Vente objectent que, pour répondre à un q. si haut dessein, il faudrait envisagor ie — problème de l'alcoolisme dans son ensem bs bie. C'est un sophisme, car il faut bien i qu'on sache cju'il n'y a pas de comparaison 1 entre le développement de la consomma i tion généraile de l'alcool en France et le s développement de la consommation de ] ^ l'absinthe. De 1909 à 1913, la consommation <J de l'alcool s'est -élevée en France de 16 % i Pendant la même période, la consommation de l'absinthe a monté de 158,000 hectolitre* à 239,000. Soit une augmentation de 51 %. i L'absinthe ne serait-elle donc pas, par elle ( même, plus nocive que toutes les autres < te boissons spiritueuses qu'il v aurait déjà un c ■s, intérêt évident à en prohiber la vente, puis 1 se que c'est de beaucoup celle dont le goût i s'est le -plus développé. ] et Par un autre décret, que le Parlement < a- transformera sans hésiter en une bonne < le- loi, le gouvernement a interdit l'ouverture de nouveaux débits de boissons alcooliques Depuis bientôt un quart de siècle que je suis < les travaux parlementaires, cette question : est à l'ordre du jour. Des centaines de pro. i jets ont été déposés et discutés qui ont fait la navette entre les deux assemblées, sans» jamais aboutir. D'un coup de baguette ma f gûque — la magie cle la guerre — le gou : vemement réalise la réforme. • 1 Le décret, comme le projet de loi, inter- 1 disent non seulement d'ouvrir de nouveaux 1 débits, mais aussi de rouvrir ceux qui sont 9 demeurés plus d'un an sans être exploités C'est une réforme aussi modérée que possi- 1 ble et nui ne lèse aucun intérêt respectable Est-elle l'un des moyens utiles à la lutle ■ contre le fléau de l'alcoolisme? Il n'en faut i et pas douter. j le jj.1 « Le débit de boissons agit, écrit M. Pierre Masse, député cle l'Hérault, au nom de la commission des boissons, en quelque sorte, ns par lui-même, sur le faible cerveau de l'ai* 111 coolique. Son existence, son voisinage cens-tituent une tentation permanente. Son en-ne seigne, ses vitres flamboyantes sont comme la une perpétuelle réclame pour l'alcool-poi-ns son. C'est un fait incontesté que l'augmen 1 de ta.tion du nombre des débits d'alcool crée par lui-même l'augmentation du nombre | ip. des alcooliques. « D'ailleurs l'expérience est faite. La ville p /le Lyon, sous l'administration de M. Au;ga- ; f'.a gneur, celle de Grenoble, l'Algérie, les Ill_ El.aits-Uni;s, la Hollande, qui ont adopté dos î-ésrlementations analogues à celle que pré. et- con i se le gouvernement, en ont obtenu d'ex-les çellents résultats. re (( Ces résultats sont établis par des sta- 1 -il tistiques irréfutables. » « ie- : !ui Ces deux mesures, si importantes qu'elles : >n- soient, ne sont, nous l'espérons bien, que re l'amorce d'une grande réforme d'ensemble. En effet, dans son. rapport au président do ■ ]a la Républi-cjuie. le gouvernement a prévu ; ié, qu'une réforme générale du régime dé l'al-cool s'imposerait certainement dans un ave-de nir peu éloigné. A. VIREY. On succès È MlMï biSge /w- » hwwvwwu " wvwwwww. • w Bombardement incendiaire à Boissons COMBÀT A BAGATELLE Taisbe en fîarrimes Paris, 9 févrior, 15 heures. EN ARGONNE, la latte engagée autour EN BELGIQUE, lutte d'artillerie inter- de Bagatelle s'est déroulée dans une des mittente. Ypres et Fumes ont été bombar- parties les plus denses de la forêt et a pris dées. L'artillerie belge a détruit une ferme un caractère assez confus. Le front a été dont les défenseurs se sont enJuis. maintenu dans son ensemble de part et d'au.- Le long de la route de BETHUNE A LA tre. Les effectifs engagés le 7 février n'ont BASSEE nous avons réoccupé un moulin pas dépassé trois à quatre bataillons de où l'ennemi avait réussi à s'installer. chaque côté. Au cours de la journée d'hier Il v a eu un bombardement de Soissons un de nos bataillons seulement a combattu, avec des projectiles incendiaires. EN LORRAINE ET DANS LES VOSGES, SUR TOUT LE RESTE DU FRONT DANS il y a eu des actions d'artillerie. L'AISNE ET EN CHAMPAGNE, notre artil- ENTRE L'OISE ET L'AISNE, notre ar-lerie a efficacement conlrebattu les batte- tilterie a abattu un Taube, qui est tombé en ries alltmœmdies. uammes dans les lignes allemandes. L'etaierie allemande i — ,e qoe ia « Kclnische Ze'rtung » osait imprimer le 1er août 1914 i —o— Il est difficile de relever tous les mensonges allemands. Ils sont trop ! ' Cependant il nous faut épingler cet arti- <■ culet que la « Kolnische Zeitung i> publiait dans son numéro du 1er août 1914-, et que te Docteur Terwagne, député d'Anvers, rap- ; pelle dans 1' « Echo Belge » : LÀ CRAINTE DE LA GUERRE j EN BELGIQUE 1 A la. frontière belge le 31 iuillet : Le con- • tinuel travail d'excitation de certains iour■ 1 nanx français qui désignent exclusivement i l'Allemagne comme trouble paix, et gui ont, en Wallonie, à cause de la langue, la pré- i po.ulérunce sur les journaux allemands, augmente la crainte de la guerre dans la partie orientale de la province de Liège,dans ] une mesure inconnue jusqu'à présent. On ne parle ae rien autre chose que d'une inva- t sion qui menacerait du côté de VAllemagne, , alors qu'un simple, pas outre frontière dé-h inra'tt complètement cet épouvantait. Et cela était imprimé par un journal gouvernemental allemand, le samedi 1er août, alors que le dimanche 2 août, au soir, le gouvernement de Berlin envoyait au gouvernement de. Bruxelles son ultimatum ! LE HAREM de S. M. islamique Guillaume il... Les jou-rnaux turcs, surtout ceux corriges à l'usage de l'Asie-Mineure, sous l'inspiration du bureau de la presse que les Allemands ont établi à Constantiriople, donnent sur la terre les indications les Dlus surprenantes,Le (t Terdjiman-I-Afkier », dans son numéro du 6 décembre, écrit : « Le discours délivré par Sa Majesté islamique Guillaume II, prononcé la semaine dernière, du trône installé dans l'ancienne Chambre du Parlement, français, est un document inoubliable de ses grands exploits. Entouré par les vaincus, il offrit son impériale main à baiser à tous les anciens députés de la Chambre française, dont les cœurs étaient touchés par la magnanimité de Sa Majesté islamique. » Le « Sa-bah », du 3 décembre, publie la dénêche suivante reçue « par télégraphie sans fil au bureau des informations allemandes » : « Le llr décembre, 25 ballons allemands sont arrivés à Andrinople et ont emporté à leur destination le 1er corps d'armée ottoman. Nous croyons que les soldats de l'Os-man infligeront une écrasante défaite aux infidèles. » On lit dans F« Hanumlar Ghazettaseh » d'Iskoudar : « Le harem de Sa Majesté islamique Guillaume Il et les harems de ses officiers d'é-tat-mamr arriveront à Constantinoiple au début 'Ui printemns. Dix des plus puissants dreadnomrhts britanniques capturés escorteront le harem impérial. » En d-ate du 10 décembre, le bureau allemand de Constantinople publiait le télégramme suivant : « Conformément à un radiotélégrammo d'Amsterdam, le gouvernement britanniquo a offert à Sa Majesté islamique 2,000 ânes chargés d'or au cas où elle renoncerait à envoyer sa flotte puissante contré Londres.» Enfin le « Dîerideh I-Sharkeveh », dans son numéro du 8 décembre, écrit : « Conformément à une dépêche radioté-légraphique reeue de Belgique au bureau allemand, toute la population du nouvenu territoire conquis par les Allemands a prêté serment de 1-ova.uté à Sa Maiesté islamique. La population belge do toutes classes s'emprese par milliers auprès des fonctionnaires àlleimands et se convertit à la vraie foi isla.mkiue. Les Éolges transforment vo-lon-tairemmt leurs églises en temples maho-méians. Puissent leurs bons exemples être suivis par les autres fidèles. » Oui, mais quand les Turcs sauront la vérité, qu'est-ce qu'ils von! prendre pour leur rhume, îes ânes de Sa. Majesté? .e cardinal Mercier et les allemands —o— 1NCORE QUELQUES DETAILS RÉTROSPECTIFS A PROPOS DE LA LETTRE PASTORALE Un de nos amis venant de Belgique nous ionne encore les détails suivants à propos le la publication de la Lettre pastorale du ardinal Mercier : Lorsque le cardinal Mercier eût répondu >ar un refus catégorique à la demande du Gouverneur von Bissing de retirer l'ordre lonné par lui à son clergé et d'après lequel elui-ci devait donner lecture aux fidèles de a Lettre pastorale du 1er janvier, le gouverneur allemand n'insista pas mais, le vendredi 8 janvier au soir,- il expédia à tous es curés du diocèse de Malines, la lettre lont nous reproduisons lc texte ci-après : « Sur mes observations concernant l'efi-i > que doit produire la lettre éniscopale cl'ex. ) citer et de troubler le peuple, le Cardinal > de Malines m'a déclaré verbalement, et > par écrit qu'il n'a pas cette intention et > n'a pas attendu cet effet. Il a principale' > ment voulu insister sur la nécessité où se > trouve le peuple d'obéir à l'autorité occu- > pan te, même lorsqu'un patriote belge se > trouve en conscience en opposition avec > l'administration allemande. Dans le cas > cependant où il me faudrait craindre un > effet 'd'excitation, le Cardinal n'insisterait > pas sur le renouvellement de la lecture > prévue à la fin de la lellre épiscopale, ni > sur la diffusion cle" ce document, » Cette remarejue préliminaire s'imposait. » En conséquence, je renouvelle ma dé- > fense du 2 janvier courant, concernant la > lecture et la diffusion de la leltre épiseo- > pale. Je fais remarquer au clergé qu'en ) agissant contrairement à mes ordres il se > mettrait en opposition avec les intentions > que le Cardinal m'a communiquées. » Signé : Le Gouverneur von Bissing.» Au reçu de cette lettre, lc Doyen de Bru-çeiles se rendit d'urgence à Malines afin de savoir si réellement le Cardinal mocli°ait ses instructions. La réponse fût que l'écrit lu Gouverneur était contraire à la réalité les faits, et que la volonté formelle de Son Rminence était qu'il fût donné lecture de la .ettre. Il paraîtrait que, dans sa réponse verbale m Doyen de Bruxelles, le Cardinal aurait léclaré à peu près ce qui suit : « Ni verbalement ni par écrit, je n'ai rien retiré et je ne retire rien de mes instructions intérieures et je proteste contre la violence fui est faite à la liberté de mon ministère pastoral. » On a tout essayé pour me faire signer 3es atténuations à rna lettre : je n'ai rien signé. Maintenant on cherche à séparer de moi mon clergé en empêchant de lire. » .l'ai fait mon devoir : mon Clergé sait s'il doit faire le sien. » A la suite de cette déclaration formelle ia lecture (le la lettre fut poursuivie dans toutes les églises de Bruxelles, le dimanche 10 janvier et terminée le dimanche 17 janvier. Cependant, la manœuvre du Gouverneur a réussi dans les campagnes où on n'a pas su le temps de consulter le Cardinal, et où pour plus de sécurité, des soldats allemands ont saisi la brochure dans les mains des curés qui n'ont pas eu la faculté, comme dans les villes, de s'en procurer un autre exemplaire séance tenante. L8 PRIÈRE POUR LS PAIX EN BELGIQUE Amsterdam, 8 février. — Le cardinal Mer. cier a officié à la cathédrale où avait lieu une cérémonie pour les prières de la paix. De nombreux soldats allemands avaient pris place dans cette cathédrale. Des imelies ie I lai Des Bruxellois récemment, venus au lia-vre ont apporté des nouvelles du vaillant bourgmestre de Bruxelles. M. Max ignore toujours pourquoi il a été arrêté. On lui a simplement dit que c'est pour l'empêcher de tt faire de la politique ». Pour le reste, sa santé est meilleure, et il prie ses amis de cesser touie démarche en sa faveur : tt Puisque je suis prisonnier, *crit-il» je préfère l'être dans une vraie prison et non dians un palace ». — Suivant la « Gazette de Berlin de Midi », le prince de Wied, ex-souverain d'Albanie, serait attaché aux troupes allemandes qui se battent dans les Carpathcs. âjâ^ANNEE. — Série nouvelle. — N" 91 Le numéro '. 10 Centimes «i Mercredi 10 Février 1915

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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