Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1692 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 11 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h98z893f4m/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

I «" ANNEE — Série nouvelle — N° ! Tj& Numéro 10 Centimes <5 Centimes au Vrorhj I I ■■■ I I m III—il —m- — DIMANCHE 11 MARS 191?. RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rua Jean-Jacques-Rotisseau, 33 PARI S Téléphone : Gutenberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE: Î8"r, rae de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE > LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leicester Square, S. V/. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France...*. 2fr.E0 pan mol» > 7 fr.SO pan trimeatf»# Angleterre. 2sh. 6d. par mois • . 7sh,6d. partrimestr» Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimsstr» PUBLICITÉ S'adresser à l'iflmioistratiBH ia Joirsa ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Saelété Européenno d» Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris» qui en a le monopole pour Paris. rwt. aoaiiiHV gT-...■>' -OK'-Awrii^ ' Onntidrpr» "hplrm rinraîssant au Havre et à Paris "LlOlËBlMipi ê Guillaume II" Assez longtemps, en Francs, on -a te Guillaume il pour un prince pacifier fcoiû qu'on attribuât le lait ù ses dispc lions naturelles, soit qu'on l'expliquât 1 la sagesse politique qui devait. Jiuâ ccns 1er de me pas risquer, dans une aventu Ja situation incomparable de l'erupure, s'accordait volontiers à reewniïaltre, ue pa résistance aux susceptibilités et £ convoitises de la mégaloniajiie chauvi l'effet d'une répugnance personnelle, d'une volonté arrêtée de ne poiint décl mer sur l'Europe les holreuiB d'une Srovable conflagration. il faut même dire davantage : cerla milieux, en r rance, gàraïasiint bien a\ été persuadés d'une prédilection parti Jière de empereur allemand pour ne pays, et «l'un désir sincère, is'il n'en p vait pas obtenir l'oubli de. trop cine blessures, du moiins d'en idiésarmer les I vantions, en ce qui le concernait. D s força, en effet, a de niuu.pies reprie d'accréditer cétfte impression, et. si avances ou ses tcoqutn i eries .se heurte ri pn général, à une instinctive réserve, a tii .'. .a ci la des auc^tes;jàlieguer ia tié méconnue de Guillaume 11 pour France dç/vini; même, à son. heure, s opjuori u.sunguee.un point ue vue « av ce », un snobisme pour amateurs que i te l'assurance de professer une itfée toirememt impopulaire. L'événement, s'il n'a pas totalement trompe tous ceux qui lurent dupes, ou donnèrent dans ce dilettantisme, nou iûi moiins libéré de ce qui n'est plus qv lieiwommuin d'avant^guerre. 11 ne ae tt serait prcSjaôiement pu-os uin Français p pouscr-ire aujourd'hui à. la thèse ci! un i -titi.iactiiement du Kaiser à la paix. Nui n site ii voir en lui te jpiiaueipal aut d'une inexpiacie agression; nui ne de île la responsabilité expresse et personn qui lui incombe dans la tragique rn qui, depuis près de trois ans epouve l'univers et épuise les forces vives de f trope-- Le seul point sur lequel on peu, co rvoir ia possibiliié d'une elivergence fc.?uteniaat celui de savoir si l'afle^iaiior (paeiltsme procédait"l'iiez -ltti, de l'inia tiu.- Od du uiùi., -><- suasiun • pialtre de l'heure, il s'assurerait î'hégé jiie, dès qu'il lui plairait de l'arracne la fortune des .aimes, ou du desseir 4>.ous emdormir par de. feintes an^abii de. nous mener tie l'amour de 1a paix, (défaillances dé la paix à tout prix, qu ,.... uatimes capitulations qm tae-reraterit sa prép.oten-ce en lui fai faire l'économie d'une guerre; ou, enc Si les conjonctures historiques n'ont tout à co.up bousculé m plans dis cette Jouté retep-se, et précipité un© «olu brataJie à ia^ûelle il se. préparait, ' tioiu a lui eut eie plus ioisiuie ae ctn le moment. En d'autre» termes, perso " sans douTe, chez nous ne «oit plus Guillaume II .ait jamais ét:é sincèrer a" subordonnej son ambition et convoitises à la paix d'u monde, mais il différait la guerre pour s'assurer te les certitudes de victoire; ou il ai'.ter du progrès de ^intoxication pacifique, tes profits d'une guerre heureuse, ou fin, pris a son propre piège, il a su! itestin qu'il = ne pouvait plus maîtrise * * * Ce n'est point, au fond, une manièi Aïoir -tirés uiîférente que icelfe de M. M ce ' .Muret, le brillant, coïlatorateur e Gazette de Làusfrnhe et. du Journal Débats, qui vient, de «tonner, sur le i Ooppement. -de l'impérialisme. chez Gu «ne II, un livre extrêmement attacha®: lide, résolument objectif, abondant .et cuments diligemment, rasseimlblés, oi niés avec méthode, commeautés avec probi'S Tanaiyse et cette richesse d' çtis que ia ic'ritique a justement 1( «ïans l'auteur d'e' l'Orgueil allëtt ■M. Muret n'opte pas entT.e. Iles trois ( cations dont'la poli-tique de GtiiUaur ^st susoepiible; il les implique en eo toutes lea trois'. Pour notre éminent b frère, l'empereur a-ÏJemanul, s'il eut. ïhaut degré l'-orgu-eiil -de sa lignée, l'i «ion d'aecroîthe le .prestige de sa d; lie ei la puissance de l'empire-, ne_ fu à proprement, parler, un prince beîiliq itiais 11 Test devenu. C'est l'objet, mêr son livre, ûe'nous faire assister à la t formation de la volonté pacifique du ver a in teon volonté, guerrière (1). EMi lté leconnamre, sa thèse que « Guili Il pendant ia première partie de son a sincèrement voulu la paix », igais « s'il à tant par vouloir la guerre, *ie.n lait, en tout .cas pour l'éviter, ! parce que lia contagion belliqueuse 1 gagnée et parce qu'il n'a pas e.u-3e sage,de tenir ''.fête à un peuple detvenu cette thèee, fort habilement présenté jh-atne malgré tout la conviction. Elte r fcuie fortemenià sur Iles -faits les m-ieu: blis : elle se trouve corrobrée pe fameuse dépèche de M. Jules Cambo figure au Livre jaune et >dans laque) itie aimbassadeiur à Berlin signale av eistance le . changement, qui s'est Mans la mentalité 'de l'empereur, c vn des symptômes 'tes plus topiques pravi'lé idie la situation en 11)13, et Kfui motivant les plus sérieuses appi fc-'on.?.. Einiim, -Ja thèse de M. Muret c'est, lui-même qui la note — ne peut «tuer d-e frapper ceux qui l'envisaf /lu point de vue plus.gén'éral d'une sophie de l'histoire : « Guillaume I! > Hiqueux, mais devenu belliqueux sout pulsion des pa-ngermanistes, semble lier les deux conceptions de l'histoir ie qui atirabue le.s faits à. la voloi jiuissanioe des masses et celle qui les feue-à la volonté de nuissan,oe des trains ». Et, quoi qu'il en sait de c iiier aspect du problème posé, la so orirric.a noy n.n .ôcriV.î> in 'rvfnrmA « + olôux comme M. Muret, a d'amples titr Bè. la •cOTtsidéraji'dQn. * * A vrai dire, le paciiTsme de Guilla me II a, même aux yeux de M. Muiret. i caractère nt-en particulier. Il est -tout verbatisnïê et ne Ikti impose aucun sac fice véritable, ni d'exigences, ni d ambitic Soldat et. auiïaora-te, le jeune Kaiser néglige rien pour créer au deiiors le s-M* timent de sa p-uissance, en r-appuyant s «• l'évidence de sa force. Il a. -une manie si- je pâii-er -de la paix qui en fait qu 'aI' cjue chose comme une protégée de 1AI 'il- magne et peut-être, dans cette premi re, période, ne dtetingue-t-i-1 pas beaucoup ( on tre les L"i~rèts de l'une et de l'au-t Lns paufj-être ce qu'il appelle !a paix n'e •UX elle qu-e l'état de choses où rien ne c. ae, trarie -l'expansionnisme allemand. « tli «t laume il, observe M. Muret, a proie: .a'1* une do-ctaâne de la paix qui faisait, à cl -ef" que instant, redouter ia guerre. » Toutefois, c'est vers 1895, lorsque l'ean ins peur, rompané'. avec la iraditi-on bisma oir tienne, engage l'Allemagne dans la P' eu- tràus mondiale, et la dote de moyens t tre litaires ide plus en plus formidables, c ou- débute vraim-e-nit l'évolution mentale < -es va te ■conduire à la- -catastrophe. En dé r'-- du caporalisme qui fait des- Alternai 'et' un peuple si naturellement servile, Gi ies. !auine il aura dès lors contribué à su: ses ter chez ses sujets un état d'esprit tel qi 'n!t> ne maîtrisera pas toujours les convt tes s,i3j riniaïuation délitante qui le-ur r mi- se regarder comme la « race élue », ©t la vis-ager l univers comme leur domaine me conime leur proje. Lorsque, débordé pal sui- propaganiîé pangerman.iste, il voudra *a1-" opposer ie respect de ia volonté .mpét n0" le, l'exaltation sera trop forte, les es rances éveillées trop impérieuses pour q dé- puisse dominer le courant. C'est pour qui donner satisfaction qu'il engage i'affe J a marocaine avec la France, et la déc 'un llm ^ produit en Allemagne la ccn» 'ou- stori .Lté cette aventure, les déconvenues our ia, guerre des Balkans achèvent de coinj y ai meUre son prestige auprès de son peu «é- i On doute de lui et c'e=-î. vers 1e prn eu-r I héritier — qui lui multiplie au contrs -uté j ie3 démonstrations belliqueuses, — que elle tournent les enthousiastes espérances -Jee seulement des hobereaux, de la caste .nte litaire, aes apôtres de Y.llldeutscht Jitt- mais et-u peuple tout entier, car c'est m ienant toute l'Allemagne qui est affi ace- ,par l'idée — -ellle tient à la fois, dit ju est ment .M. Muret, « de la manie des gi du deurs et de -celle de la persécution » — tau-- l hostiliné d'un .. mond-e -d'ennemis », d i, iui .univers qu'elle a miseicm d'org m°- ser et dt,Cominer. r a Devant ie mécontentement général c ele jes expressions virulentes lui étaient, f.-és, nl0ins en -moins épargius-, -dans cette < aux .(-ujrence tragique entre son f.ils et jus- Guillaume II a perdu le sang-froid, l'es :on- de temporisation et de calcul qui i'aiva sant jusque-là gardé des .extrémités irr.ép. ore' bles. Après les cérémonies jubilaires pas l'année 1913, 'le -sentiment belliqueux, v0" vamment surexcité, étâiv parvenu a tien degré d'exaltation qu'il s'imposa in nais . çiblement au souverain, soit qu'il l'ép Jisir | yât, soi'J qu il 1e subît : « Je suis line, ' il faut que je lies suive ». -Gui) que m9 pi es'! le -.pangermaniste par persu-a; oent „ Qu'on n'essaye pa,s d'apitoyer >le pe ses français'en lui montrant une nation . du claves conduite ù la boucherie par utis dvnastie démesurément ambitieuse, lait éDri,t l'aibbê Vv'etterlé. L'empereur Gui' •oo» m-e eût compromis sa -couronne s'il a <!1" résisté à l'entraînement général ». M. li le Tet aldopfe es jugement du vaillant pat-: alsacien qui fixe la responsabilité ce -tive de l'empereur a-Se-mand er.ide son pie.' Au surplus, cela ne fait pas -obsi à ce qu'en y distingue leurs response e de tés -propres,"e.t celle de Guillaume II : Euuri- i la plus lourde. Plus M. Muret a cl e ia ment établi que l'évolution du Kais,ei des uine suite ue défaillances devant un lève- germamissme agressif qu'il a d'abord llau- vaillé è. créer, plus il rend -écrasant so- charge qui pèse sur -oe prince de la i i' do- par compromission, devenu te Kriegsi ■don- le seigneur de la guerre Video met cette I proboque détériora sequor. Et il -aura jpet: | si l'épithète infamante dont le quali mées l'histoire. and. Raoul XARS sxpli- le 11 ..(15 L'évolution belliqueuse de CmUaun miné par Maurice Muret. con 3 Ei un ~ ;1 Laspéditis!) ie Palcstii et ie partaiB ie la ïurq autne »■ ■ règne que, A propos de l'expédition menée par il n'a. mée anglaise d'Egypte en Palestin c'est « Presse » de Paris*icrit : ■ cou' " '-a question de la Palestine dut êi [ou ,, solue diplomatiquement d'abord.étant > en. nés les intérêts multiples qui s'y ag "'s'ap. Les Etats-Unis eux-mêmes ne pouv . être tenus à "l'écart des conventions ' .' paraît s'être entendu pour laisser le; n Au i g'ais libres d'agir au mieux de la g f! I0. générale. La Palestine conquise, o , , ferait un Etat neutralisé et internat c ' * Usé, sous le contrôlé Se tous les A opere ja p,.arrCe trouvant en Syrie septei jrnmc naje ja compensation des droits iinir de la riallx celui (< Qn voit donc que tout cet ens< élien- \C5jé à renfermer les Turcs cliez eux, — pt à-dire en Anatoliè, en leur défenda^, ntan- 3êpasser ies limites, grûce à la con ;eroniti tioii d'une vaste Arménie, de quelqu phiio- ph-e d'Arabie, d'une Perse régénérée, , bel- Sis que la. Mésopotamie, cultivée-, l'i-m- viendrait un grenier abondant et me comol- leux. » e, c»l- -, , té de atitri- — Le nizoft d'Haïderabad a offert at iouve- vemement britannique, par - l'intermé a der- du vice roi des Indes, une somme de 1 r,,,1nn livres sterling, qui sera consacrée à la , pagne antisous-marinè. Le gouvernem * LWSSIEMEUT | éi Congrès ies seeklisfes l ies pays alliés Nous avons annoncé hier matin que ei- devant l'attitude hostile d'importants groupements socialistes d'Italie. d'Angle-•••e terre et de Russie, tes organisateurs de ■n- la conférence des socialistes des pay-re, alliés avaient jugé préférable d'attendre st- pour la réunir, des jours meilleurs. >n- isous apprenons a ce propos que le ni gouvernement français a refusé à -M. Ca ;sé mille Huvsmans, déjà pourvu de l'auto ia- risàtion du gouvernement belge par M. 1 baron jtievens, les passeports nécessaire pe- à l'arrivée. à Paris du secrétaire du Bu rC. reau international socialiste. Certain: ■ m. chefs socialistes s'efforcent, paraît-il, di nj. les lui faire obtenir, mais il est douleur Ilie qu'ils y réussissent en présence de-la be ' i sogne'"accomplie en Hollande par 1e dé 'l, puté de Bruxelles avec les encourage pr,'. ments des correspondants des journau: allemands. .' D'après Het Voik, organe officiel di parti socialiste hollandais (n° du 19 fé ' 11 vrier), M. Camille Huysmans a dit I ,,:i" 18 février devant la Fédération socialist îra des' travailleurs belges de Hollande : . « Le moment historique de repreixdt , tous la lutte pour la paix est arrivé. Un ■{.j victoire sur les champs de bataille e; impossible. Il est temps de crier aux goi p^" ve)nants : « Vous avez assez tué! » j'il On -comprend epie les gouvernants de lui pavs de l'Entente estiment qu'il suffit qi ire M." Camille Huysmans crie cela de i ep- Have. Un seul lies belligérants aurait il :!u- térêt à ce que M- Huysmans vint le crie de à Paris et son intérêt ne se confond pa uro- tout à fait avec celui des peuples d 0"ie. l'Entente... ice- .-B-t-c 115 LES MENSONGES BOCHES 6f? ion —x— | UNE DÊCLARATI01 S i Baron Beps sur ie £ préieBâiiss âéoouvsrtss allemand 'C'?^ Lo Temps a publié dans son numéi •on- c^Ll ^ mars des déclarations faites pi le baron Bevens, ministre des Atfair étrangères, a notre, distingué çonfrèi ipnt Roland de Mares, au sujet des pi ™; tendues révélations de la Norddeutscl , Atlgemeine Zeitung sur des^ documen a nouveaux d'où ressortirait la compl 6a" cité de. la Belgique et de l'Angleteri un longtemps avant la guerre. « Il s'agit, encore une fois, dit le mi ni s" rou" des Affaires étrangères, des conversatio ^eur de 1906 entre deux officiers supérieurs a lau- glais et belge, transformées naguère, dans icm. A'orddeutsche Allgemeine Zeitung, en conoi Kplei lions, par une altération de texte que .l'eS- journal tenta ensuite de l'aire passer pc ' ing une innocente « erreur de lecture ». u .. Les documents soi-disant nouveaux, p ;l bliés maintenant, vingt-huit mois après publication du rapport du général Ducarne vaitJ 10 avril 1906, n'ont absolument rien d'u ]VIii- révélation. Ce sont, d'une part, deux 'iota bleaux anglais, le premier donnant la co 11^ position de troupes à débarquer en France cas d'intervention anglaise ; le second, l'é Peu" journalier de ce débarquement ; d'au acte part, deux tableaux belges indiquant -b.ili- heures du transport desditesc troupes •este Belgique. * lire- w Quatre documents constituent des : 0C. nexes du rapport Ducarne, publié en i e vembre 1914 : ils y sont mentionnés à p pan- Sieurs reprises et décrits de la manière t'ra- plus explicite. Leur existence et leur nati e la sont donc universellement connues dep ,aiv plus de deux années. "7 « Ces pièces, prétendûment nouvelles, < . 5 dû tomber aux mains des Allemands en mê î0r? temps que le rapport. Pourquoi n'ont-ils ) ïhoi- reproduit les annexes avec la pièce prie iera pale, en novembre 1914 ? La raison en simple : c'est qu'elles n'ajoutent rien rapport au point de vue de la démonstrat 'Y. que l'on cherchait à èn tirer. Mais on ji aujourd'hui, qu'après deux ans passés, le ; \e II blic neutre a suffisamment oublié le rapp ' lui-même pour que l'on puisse essayer faire croire à la découverte et à la prod tion de documents accablants pour la I gique !... « En réalité, c'est nue seconde mout ai» qu'on tire du même sac. » 5 y En ce qui concerne l'incident mêi des conversations qui eurent lieu en 1£ | entre île général Ducarne et le colonel î jSS glais Barnardiston, le baron Beyens s'i UbW prime ainsi : « S'il y a dans les discussions sur les < gines de la guerre une affaire qui devait t classée, c'est bien celle des « conversati Par- Barnardiston-Ducarne ». Historiquement, a ia conversations de 1906 s'expliquent, par crainte, générale et très vive à cette épo< de voir éclater la guerre entre l'Allema ,p rA et la France, et par de graves raisons ^ fait, telles que les vastes préparatifs n clon" taires de l'Allemagne, la multiplication tent. j ses voies ferrées stratégiques à la front aient j belge, ia faveur croissante des idées pani . On I manistes auprès du public allemand, enflr ; An- publication de nombreux écrits militaires, îprre nonçant la probabilité d'un mouvement t< ^ nant de l'armée allemande par la Belgiq . toutes raisons qui faisaient redouter à l'é ion a- major anglais, comme à l'état-major be lliés, mie offensive soudaine de l'armée allema ltrio- à travers la Belgique, en dépit de la neu .émo- lite garantie de cette dernière. » Et après avoir développé cette pen imble et disséqué les documents invoqués c'est- ,]a presse allemande contre, la Belgic d'en je baron Beyens rappelle le silence stitu- servé par l'Allemagne à la fin de j e em- iet 1914 et le 1er et le 2 août quand tan- iui demandait de promettre comme rede- France et l'Angleterre 'le respect d< rveil- neutralité belge. '« Celte tactique dilatoire, conclut le — nistre des Affaires étrangères, trahit sa méditation. A ce moment déjà, l'Allemi 1 gOU- était décidée à perpétrer « l'attentat aux diaire du droit des gens » dont le chanceliei 00-000 l'empire devait, le 4 août suivant, confe carn- solennellement, devant le Reichstag, « ent a justice ». en promettant de la réparer a AD FRONT BELGE — X — Feux violents d'artillerie et d'engins de traiiciiées (Communiqué officiel hebdomadaire) ♦ Durant la semaine écoulée, les tirs au fusil et à la mitrailleuse ont été particulièrement vifs la nuit. Les engins de. tranchées ont été notamment en activité vers Steenstraete et Het Sas. Des luttes à coups de bombes en ont résulté, dont la violence a été à son maximum dans la journée dit 6. Le même jour a également marqué la plus grande activité d'artillerie sur notre front. Nos pièces ont exécuté des lus de uestruction réussis sur les travaux ennemis de première ligne dans la région de Het Sas où ils ont également dispersé des rassemblements. Xos batteries ont vigourèiïSemerit ri-t 1 posté au feu de l'artillerie ennemie, tant ! j ce l'est de Rtimscapelle que vers Dix-. i mude. ECHOS Le coût de la guerre 5 La guerre de 1870 a. coûté, £i la France, ÎJ d'après Léon Say, 11 milliards 500 rail-lions de francs "et, d'après Mathieu-Bo-" clet, 13 milliards. Tous deux tiennent J compte de toutes les pertes subies par la „ France du chef de la guerre. La guerre de 1870, si on prend Mathieu-Bodet, a, donc coûté', tant en préjudices qu'en dé-" penses de guerre proprement dites, 8 milliards de francs si l'on soustrait, les 5 milliards d'indemnité arrachés par l'Allemagne.Les dépenses de la guerre suxi-afri-u ca;ine se sont élevées pour l'Angleterre à .M 5 milliards 281.100.000 francs. La guerre russo-japonaise a nécessité j du c&té russe, une dépense de 5 milliards | 1Î8.100..000 francs et, du côté du Japon, : une dépense de 5 milliards 183.380i.000 jS- ; Aîrsncs. 1 Ces chiffres étonnent par leur moilicité, quand on les compare avec ceux de la guerre 1914-1917. En France, le montant 'o des. crédits ouverts depuis 1« 1"' août 191.1 ir est de 80 milliards 311.S04.136 francs et la es dépense quotidienne est, pour 1e preiniev 'f. trimestre 1917, de 9G millions de. francs, é- ce qui représente une dépense annuelle, ■e pour 1917, de 35 milliards 40 millions de '.s francs. Quant à l'Angleterre, elle dépense, ac-'e tuellement, 144.S75.000 francs par jour. re Découvertes Une dépêche du Caire annonce que, Da jà ninos pacha aurait découvert Cànope ■n. l'une des plus anciennes villes d'Egypte: ce qui était le centre commercial itu pays ur avant la fondation d'Alexandrie. Parmi les découvertes les plus impor Y" tantes qui viennent d'être faites, il fau; , citer des bains publics de l'époque de lJto j!" lémée : des monnaies de .bronze trouvée; ta_ dans différentes chambres sont à l'effigie u- de Ptolèmée Sriter, de Ptjrlémêe Evergètei en et de la reine Béréfiice. tat On a trouvé aussi une statue chinois! re qui déspontre que des relations ont. existe les entre là Chine et l'Egvpte, à cette époque en , ' in. Un poilu de onze ans [°~ Le jemie Cavroy, Benjamin, 11 ans, ori l'~ ginaire du Nord, vient d'être dirigé sut lr*e Angers. L'odyssée de ce jeune garçon es jis des plus curieuses et mérite d'être contée Laissé seul en 1914, au moment où le; >nt hordes allemandes envahissaient son pays ms il fut adopté par des soldats qui l'habil 'i1,® lèrent en fantassin et avec qui il fit neu esî mois de tranchées. Ces fantassins parti: au en Serbie, Cavroy fut adopté par de: on Australiens, dont il devint l'enfant gâté ige et qui le. gardèrent six mois. )u" De là, il passa chez nos soldats, jus "F1 qu'au Tour où une décision du gouverne ^ nient belge défendit aux enfants le séjou :eil dans les tranchées. ire Pour les mutilés de la guerre Sous le_j>atronage_de M. le Président d la République, de MM. les ministres de 1 Guerre et de l'Instruction publique, d |n" MM. les ambassadeurs des pays alliés ;x" des généraux Nivelle et Pau et de nom breuses sommités de France,. « L'Héro; >ri- que », — Chorale des mutilés de 1 tre guerre — donnera sa première grand Y"! matinée patriotique et artistique à Pari ja aujourd'hui dimanche, à 2 h. 1/2, dan [ue, la Salle'des Concerts du Conservatoire, sne' Au programme, un clioix d'œuvres d île Berlioz, Bizet, Chabrier, Couperin, Daquii tili- Gabriel Fauré, Maréchal, Gabriel PTerni ,de Rameau et Saint-Saëns. M. Théodore Dt , " bois, Mlle H'. âRné, MM. Charles-Reine e ' ]â Pauil Vidal, accompagneront leurs œuvve: dé- Allocution par M. te pasteur Ch. W: lur- gner. ae : Prix des places : 2, 4, 6 et 8 francs. tat- r L lge, nde Pour économiser le sucre On nous impose la carte de sucre. • faut espérer'Tjue cette restriction suffii _ et que, l'administration ne nous obligei PfJ pas à consommer le sucre à la mode c l"b: Bretagne. nil ^e' v'e"'es sens prétendent, qu'ai nn" trefois,_3ans les villages bretons, on pe: dait au plafond, exactement au-dessus c la table de famille, un fil, auquel la m nagère attachait un morceau de suer Quand venait l'heure d'assaisonner t mi- plat doux, le maître- du losis attirait. P.";" lui le morceau de sucre, le léchait lin in 'fols tnnt et 'e Passait ensuifê'a son voisin. C dp appelait cet usage prendre du sucre « sser 1° tournée ». i'in- On ne voit pas très' bien M. Herriot. il près poser ce procédé aux restaurants et at LA VEILLÉE DES ARMES — x — giiole sera li "Mégi i désespoir" di n Hiitarg? Le plus épais des secrets continue envelopper tes plans des Alliés et de l'e nc«mi dans cette formidabe veillée d armes. On voit bien les Anglais et 1 Russes, sur le théâtre excentrique < l'Asie turque, mener vigoureuseme trois opérations convergentes qui auro à tout "le moins ce résultat d'amélior notre « carte de guerre », mais nul i sait, ni nul ne dit où l'offensive de d cision sera lancée- Depuis, son éclatante victoire du Ta iienberg en 1914, le refoulement de ligne russe en 1915, le maréchal vi Hindenburg passe communément po attacher une importance capitale au fre oriental et pour avoir le dossein de mj cher vers Pétrograde, vers Moscou vers Odessa. Mais ce sont là des enti prises formidables et de longue haleim or, l'Allemagne désire une promptè pc parce qu'elle en a besoin comme de pa: Formidable aussi et de longue halei apparemment serait une offensive sur front occidental. Si le mouvement recul esquissé sur l'Ancre s'était brusqi ment étendu et approfondi, on en aur peut-être pu conclure à l'intention l'ennemi de sortir de ses tranchées, « prendre du champ » et de mener à n< Veau la guerre de mouvement. Nous n: Sommes point là*. C'est pourquoi on reste plutôt tenté croire que l'ennemi préférera sur fronts principaux se borner à conser1 ses gages territoriaux et à mainte: intacte sa bonne « carte;. de guerre tandis qu'il tâchera de l'améliorer enc< par ailleurs en pénétrant, par ex,emi dans le Lombard-Vénitien ou même dî te Piémont. Mais ce plan relativement mode satisfera-t-il la mégalomanie germanic et le « i'uror teutonicus » ? Ne faut-il i aussi s'attendre; à quelque « stratégie désespoir », qui, par son caractère ir tendu et colossal, frappe les esprits stupeur «t dicte la paix ? C'est possi et, sur cet sujeû l'imagination se doi carrière. Un fait est certain et constaté par presse ennemie : à Wilhelmshaven, grand port militaire de la baie de Ja d'immenses travaux de construction vale ont été accomplis. Ce* ne sont * seulement des sous-marins qui ont mis à Ilot, mais aussi des vaisseaux haut bord. Pourquoi? N'est-ce point pi tenter la grande aventure : la bataille mer où la nouvelle Armada, — celle bat le pavois germanique, — vainc! enfin la « perfide Albion» ? Mais vc qu'on y ajoute : Cette flotte de guerre serait que 'Favant-^arde stratégique d'i nombreuse flotte de transport destinéi jeter sur la côte anglaise une bonne p tie des quelque 40 divisions alleman de nouvelle' formation ou retirées front roumain que le maréchal von F . derburg tient en réserve. Qu'en fai ■ croire ? Nous ne le saurions dire. M ; si une telle partie pouvait être gagr : l'enjeu en serait assurément la « p : allemande » ou la « paix blanche ». Q qu'il en soit, on n'a jamais douté en . i gieterre qu ello puisse être jouée et c i pourquoi le War Office a toujours ten sa disposition dans l'île un nom considérable de divisions et de batter PAUL CROKAEBl — Le gouvernement russe' a terminé 1 de d'un projet de canal qui réunirait la tique à la Volga. Les travaux coûtera 120 millions de roubles. ' — Les chauffeurs 'de taxis, à Londres, ? nacent de se mettre en grève. ïif-s combat; 0 stiF le frojHiaijGais En Champagne, plusieurs attaques allemandes sont brisées Paris, 10 mars, 14 heures. Au sud de l'Avre, nous avoua ef.'ectué, 1 dans la journée d'hier, divers coups de main qui nous ont permis d'infliger des es pertes à l'ennemi et de ramener des pri- le sonniers. nt A l'est d'Arniancourt, nos détachements nt ont pénétré dans la troisième ligna de traiter ehée3 allemande complètement bouleversée le par nos tirs d'artillerie. e" Au nord-est de Soiss&ns, vers Orouy, au n_ cours d'une incursion dans les lignes aile- la mandes, nous avons fait une dizaine de >n prisonniers. ur Deux tentât!"?" ennemies sur nos petits nt postes de la région de Reims ont échcué u- sous nos feux, ou En Champagne, la nuit a été marquée (e" par une lutte acharnée en quelques points du front Butte du Mesni(.MaiSon3-tie. n Champagne.Les Allemands ont tenté à plu- né sieurs reprises de nous reprendre les tran- le chées que nous avons conquises. A la gau- de che du secteur, après des alternatives d'à* ie- vance et de recul, nous avons finalement rejeté D'ennemi et réalisé des progrès. Sur ,e la droite du secteur, Ie3 tentatives des Al- IU_ lemands ont été brisées par nos feux, et en nous avons maintenu toutes nos positions, Sur la rive droite de la Meuse, les Alle- de mands ont, de nouveau, attaqué ies tran- les chées reprises par nous au nord du bois '" des Caurières. Nos contre-attaiiuss imitié- lir diatSs ont refoulé l'adversaire des quelques éléments de tranchée où if avait réusâi à 'jree pénétrer tout d'abord. inJ Rien à signaler sur le reste du front. §te »> Le Japon ss joint au bloc i économique des Àlliis tne " _ _— 1 n ». i Du correspondant -du u Hèralu », a de! Rome : - : • ; . aa- « La grande ' conférence interpâTlemeri' 3as taire du commerce, qui doit' se réunir ici été dans la seconde semaine d'avril pour de élaborer le plan d'un© union économique >ur des Alliés en vue de contrecarrer les sur projets dTaccaparement commer/cial du jui syndicat austro-allemand-« Mittel Euro- -ait pa »,• va recevoir un- appoint important. »ici et presque inespéré : celui du Japon. Une ne délégation officielle du Parlement de. ine Tokio est dains ce dessein partie pour î à l'Italie. Y figure, par hommage spécial £ ar- la Belgique, M. Tsunetada Kato, membre des de la Chambre des Pairs et ancien minis- du tre du Japon à Bruxelles. ■ in- « Cette intervention japonaise achève- it-il ra de déterminer les neutres à se ranger ais, du côte "de « L'Union économique » des lée, Alliés, déjà très supérieure au syndicat aix économique austro-a.llemand par le chiffre uoi d'affaires conunerciales qu'elle représente ^n- (^ri Europe et que grossiront., avec l'aide 'est du Japon, les vastes débouchés de 1'Ex- li à trême-Orient. bre « £a coopération du Japon à T action ies. de ses alliés d'Occident va, du reste, m'assure?t-on, s'accentuer dans plusieurs domaines — dans le domaine maritime notamment. » étu- —— - Bal- ient _ un centre antigermanophile vient d'être organisé à Salonique sous la. présiden(«> de me- l'ancien recteur de l'Université de Salaman-que, M. Miguel Unamuno. Le cardinal Mercier contre les barbares Les membres de l'épiscopat français continuent à nous prodiguer des encouragements dont nous leur somme s très reconnaissants. Son Eminenee le cardinal Dubois, archevêque de Rouen et Son Eminence le cardinal Maurin, archevêque de Lyon, ont bien voulu nous écrire qu'ils se réjouissaient grandement de voir publier les œuvres admirables du cardinal Mercier « modèle de foi et de patriotisme ». Mêmes approbations chaleureuses des évêques de Beauvais, de Carcas. sonne, de Coutances et Avranches, de Clermont, de Tarentaise et de Tulle. « Cette publication fait grasd honneur à votre éminentissime cardinal et à la noble et infortunée Belgique », nous écrit Mgr de Beauvais, tandis que Mgr de Carcassonne salue dans le cardinal Mercier « une grande figure de l'époque » et que l'évêque de Coutances et Avranche# lui rend cet hommage ému : « Qui donc ne tiendra pas à lire ces pages où l'héroïque Primat de Belgique se révèle tout entier ? Qui n'admire pas son grand caractère et le rôle qu'il remplit depuis l'invasion de votre noble pays. » Rappelons que le volume : « Le cardinal Mercier contre les Barbares » est mis en vente dans nos bureaux, à 1 fr. l'emplaire (envoi franco contre 1 fr. 15 en bon poste) : 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires; 65 fr. le 100 au delà de 1.000 exemplaires; 60 francs le 100 pour les commandes plus importantes. Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton Street, Londres, S. W. Envois franco aux prix suivants : 1 exemplaire 1 sh.; liv. st. 3 le cent jusqu'à 1.000 exemplaires; liv. st. 2.15 le cent au delà de 1.000 exemplaires; liv. st. 2.10 le cent pour les commandes plus importantes. * * * En même temps que notre édition populaire, nous recommandons à nos lecteurs un beau volume in-12 : « Per Crucem ad Lucem », où les éditeurs Bloud et Gay viennent de réunir, sous une forme très soignée les lettres pas torales, discours et allocutions du cardinal Mercier. Ce volume de 326 pages, honoré d'une préface de Mgr Baudrillart, rec teur de l'Institut catholique de Paria, est mis en vente au prix de 3 fr. 50.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods