Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 13 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk56r7q/
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"3. ANNEE.— Série nouvelle. —- Ne 5 31 •^gatenta«à*-. .,.^-v-Ufrr» , --_-,-fr-|.CTJK^, o,^..ict?..*.h vaw ' Ryglfi •w Le numéro '. i@ Centimes (S CvSMTIMESS &U FRONT) Mardi 13 Juin f^lô RÉDACTION & ADMINISTRATION ?£te rua de la Bonrss — îE HAVRE Téléphone; Le Havre n' 14.05 Directeur : FSESMS HEURAT Texiles ies communications concernaa la rédaction doivent être adressées a S**7, rue de la Bourse, Le Havre, LCNOOiM OFFICE: £1, Psntcn Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franca 2 fr. 50 pan mois. » 7 fr. 50 paPtHn?83tr« dnglstorr».... g oh.©<3. par Eifctà» » .... 7 sh.Ç cf. par trlmsatfr &T*?Q9 payo.. S*î» 3Ï&1 E&Ù # . 3tr. » par'trlmestPO PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration turnai au Havre, ou à Londres Annonças 4' page: Of.-1. 43 la ligna Patitosaiinoncas^' paga: ûfr.30lal!gna Les petites arinon.cp.s sont également fecacs à Lcr^iciété Européeno di Publicitéi, io,rue delà Victoire, Paris, qu en-a Le monopole pour Caris. Quotidien tseio© paraissant su l~iâvre gMàasajggea£««TOM3sgHTi ra tr. mi mn IT ■ w ■ rsinry.w>y*" ww»«Hai La UHIM'INALITÊ ' S'ACCROIT E ALLEMAGNE Si en France et en Angleterre, la tâche de la police et ies tribunaux s'est trouvée sensiblement allégée depuis qu'une même angoisse patriotique a envahi tous les cœurs, tl n'en est pas de même en Allemagne, écrit M. Th. de Wyzewa. Sans arrêt, les variétés les plus abominables de l'assassinat et du brigandage ont continué à se développer parmi les rues de Berlin et :les autres capitales.ou grandes cités d'outre-Rhin. Jamais encore la rubrique des « faits-divers » des journaux de là-bas n'avait été auàsi abondamment fournie; les pouvoirs publics ?e montrent alarmés de la place considérable que tiennent les enfants, les jeunes garçons' d'une quinzaine d'années, dans la liste des héros de ces « faits-divers ». Ou bien ce sont de très jeunes femmes, telles que la demoiselle Ullmann et son amie la dame Sonnen-fcurg qui, l'autre jour, à Berlin, ont égorgé ■une de leurs voisines, afin de pouvoir envoyer à leurs « hommes » sur le front, l'argent qu'elles espéraient découvrir dans ses •poches. On trouve dans beaucoup de cas un mélange singulier d'inconscience quasi enfantine et de dépravatien. Ne lisait-on pas récemment l'histoire d'un petit collégien saxon .qui avait essayé d'assassiner sa propre mère pour se procurer le moyen d'aller contempler, dans les somptueux cinémas «le sa ville natale, les exploits plus ou moins truqués de l'armée allemande? (f D'année en année, écrivait Te fameux sociologue germano-américain Gustave As-chaffenburs. le nombre des crimes s'accroît «dans tout -fEmnire allemand suivant des proportions absolument effrayantes même pour l'optimiste le plus invétéré. Et ce.qui achève àe prêter à ce phénomène social une gravit/» exceptionnelle, c'est nue l'immense majorité des auteurs de ces crimes est faite de jeunes gens de toute condition. Dans toutes les classes de la société, on assiste à une extension incessante, et toujours de plus en nlus rapide, d'une nourriture morale contre laquelle le système pénal 'se montre d^ rtlus en plus impuissant,. Le « Manuel stat.istiaue de l'Empire d'Allemagne » rte 1907 était obligé de constater nue le nombre des criminels précoces, âgés de 12 à 18 ans. avait presque doublé depuis l'année 1**3. O la légende de la vertueuse Allemagne ! F» vny»* r* mie disait. * un rédacteur du « Daily Graphie » un négociant danois, M. Torssén, qui venait de passer plusieurs mois à visiter diverses régions de l'Al'e-magne : « De tous les signes de démoralisation oue j'ai observés pendant mon Voyage, l'un des plus frappants est, à coup sûr. l'énorme progrès du crime. En temps de paix, la plupart des crimes étaient commis par des hommes d'âge adulte : mais aujourd'hui, bien que ,tous ces hommes se trouvent retenus sur le front, vous ne sauriez croire à quel point le meurtre, le vol et d'autres forfaits se sont (multipliés, tout cela ayant désormais nour auteurs des femmes ou surtout de tout l'eûmes gens des deux sexes. Un magistrat de Munich, qui me signalait avec une inquiétude trop just:fiée £et accroissement du «crime pendant la guerre, ajoutait en propres "termes ceci : « Notre borme eha.nre nous a. il est vrai, épargné jusqu'à présent les angoisses d'une invasion étrangère; mais nous avons à l'intérieur un ennemi non moins terrible nue celui du dehors, et ■dont, la force grandissante constitue un grave danger •pour notre vie nationale. » I^es journauxj*?-lemands évitent «utant qu'ils peuvent d insister sur ce suiet, de manière à ne r-as trop effraver le publie; mais le peu qu'ils sont contraints d'avouer suffit nour faire soupçonner l'extrême gravité de la situation. C'est, ainsi, r>nr exemple.nue Si^d-Oupst de Berlin est tout rempli de cambrioleurs, et marrie In r>f»iRihîp f-n^At rfr> O" 'fl» bois de Vlncennes berlinois) sert maintenant de refuge à des bandes organisées de jeunrs brigands. » Du reste, la conduite des autorités et de la population allemande à l'égard de prisonniers atteints du typhus dans le camp ao Wittenbcrg, montre chez les protagonistes de la kultur un retour à l'animalité. Aussitôt que l'épidémie.eût éclaté tout ie personnel militaire et médical du camp s empressa de f... le camn, qu'on me pardonne la trivialité de l'expression. Depuis décembre 1914 jusqu'en août 1915, aucune communication n'a plus eu lieu entre les prisonniers et les autorités allemandes, si ce n est-sous la forme de commandements criés, du dehors à l'intérieur du camp. Les provisions, pareillement, étaient envoyées du dehors au moyên d'un système de wagons à trolley. C'est d'une lâcheté sans nom. bien digne de celle des massacreurs et des incendiaires de Louvain, Dinant, Visé, Ancienne, 'famines. * D'autre part, M. J.-H. Moçgnn,. professeur 4c droit constitutionnel à l'Université dr Londres, est allé s'enquérir sur les lieux des crimes commis par les Allemands dans les régions occupées maintenant par les^ troupes anglaises. Le savant professeur établit par de nombreux exemples la perversion du .sens moral ehez la race allemande. La conclusion qu'il en tire est que toute convention internationale signée désormais nn t*M adversaire ne risquerait pas seulement do demeurer vaine, mais aussi de devenir un danger positif, en raison de ce que M. Morgan apnell^ la « casuistique d'une nation de sauvages intellectuels. » Le moyen, en vérité, ajoute M. de Wv-gewa. de ne pas se défier des effets d une convention signée par des peuples de bonne foi, attachant aux mots jeur sens authentique, avec un peuple nui, selon l'expression du Vieux Thevdide « 'a prostitué les mot? jusqu'à leur faire perdre leur relation natn-re'le h l'égard des choses? » Tl y a là un problème infiniment délicat, et qui mérite bien de retenir toute l'attention dos Puissances Alliées. Evidemment celles-ci devront, même.après la paix, se préoccuper de modifier leurs anciens codes internationaux, de façon h nous garantir des « tours v et des « retours » de la fourberie allemande, Sans'cnmnter l'fïjilisat'on. pour elles de tâ cher rtf-s maintenant, h nous en garantir et préTiVrant de toutes leurs forces l'avènement, plus ou moins prochain, d'une victoire qui leur permettra d'opposer, ensuite, une digue plus solide aux futurs assauts d'une n casuistique » bien autrement dangereuse que celle des Sanchez et des Escobar ! M. d. O. lsi belges coscoumi â la mm bosse » DZ-S AUTOMOBILES BLINDÉES EELGES FRETENT A NOS TROUPES UN^APFUï PUISSANT. » C'est par cette déclaration que, dans son communiqué officiel du 10 juin, le général Bro-u s silo fi a rendu hommage à la col-abo-ration de nos auto-canonniers, de nos auto-mîtraiilleurs et de nos cyclistes d'avant-gardes qui sous le commandement énergique du major Semet, un de nos distingués officiers d'élat-ma.jor, participent aux combats qui se poursuiivejît sur la Strypa. Dans un télégramme reçu paa% M. de Bro-queville, ministre de La Guerre, le lieutenant général de Ryckel, attaché militaire belge à Petrograd, fait part au gouvernement de la satisfaction exprimée par le commandant. . supérieur russe au sujet du concours diu corps des auto-canonniers belges, dont la vaillance est au-dessus de tout éloge. Les ! pertes subries par ceux-ci, malgré les dan-\ gars auxquels les exposent les combats d'aivant-garde, ont été relativement mi-niimes. Nous avons eu un tué, le canon-nier De Becker, et cinq blessés peu grièvement.Al. de Brocueville a aussitôt adressé au lieutenant général de Ryckel un télégramme le priant d'exprimer au major Seniet et. à ses vaillants soldats les félicitations de l'armée bel-gie. Un nouvel ennemi de nos soldats QUI LES DÉLIVRERA BES MOUSTIQUES ? Nous recevons du front la lettre suivante sur laquelle nôus attirons volontiers Vattention de tous ceux qui peuvent quelque chose pour porter remède au mal qu'elle signale : Monsieur le Directeur, Je vous écris, espérant que vous voudrez bien, comme toujours, faire servir le puissant organe de diffusion des idées qu'est vfrtre journal au soulagement t^.s poilus qui « tiennent » devant l'ennemi aepuis vingt-deux mois. En ce moment notre ennemi le plus terrible n'est plus le Boche, c'est le mousticrue. Cet infiniment petit ôclot par milliards au seiïi 'de ces marécages formés par 'es inondations suir nos basses plaines de l'Yser, gorgées de sang et de détritus. Get ennemi ne nous laisse plus de repos et je ne connais pas 'le supplice plus grand que d'être, sans défense, en butte à ses ■attaques acharnées après les longues heures de garde. Pour ma part, je recevrais volontiers cent shrapneis boches tous les soiirs sur ma tranchée, pourvu que mes heures die repos soient exemptes de moustiques.Je vous le demande donc : y auira-t-il une ou des âmes charitables pour s'occuper de cette question et nous donner un, moyen efficace de combattre ce fléau ? Beaucoup de soldats parviennent à dor-iPïiir, la tete sous leur couverture ; maâs beaucoup d'autres ne le peuvent pas, dont je sfuis. Nous avons essayé de certains branchages, de la fumée de tabac. Tous moyens ^suffisants. D'autre part, il n'y a pas à songer & boucher l'entrée des abris. Les exigences du service s„ont incompatible» avec cette me-«surc.Le m lieux serait peut-être une espèce de cagoule en tissu invuilnérable, n'occasionnant pas. d^3 chaleur excessive, avec muselière en. gaze. Qui nous renseignera sur un tissu réunissait les qualités nécessaires ? Qui. trouvera la formé la plus pratfqiue pour qu'au besoin le poilu puisse fabriquer su cagou'e lui-même ? Après le masque anti-gaz, 'e masque anti-moustiques. Je préfère cent fois celui-ci à celui-là. L'un est au moins d'un secours certain et immédiat, l'autre est dum usage problématique. La question est importante. Mes camarades se joignent à moi pour vous prier de nous aider à la résoudre. A'fréez, Monsieur le Directeur, mes salutations empressées. Qui donnera, la recette d'un bon moustiquaire à nos mousquetaires ? UNE DEUXIÈME LISTE DE PRISONNIERS BELGES NOUS VENONS DE METTRE SOUF PRESS ' UNE DEUXIEME LISTE DE PRï SONNÏEES BELGES ■ -APTIFS EN ALI, ; MAGN . CETTE LIST COMPREND DT-s NOMS ALLANT DE Ur. ■ A L INCLUS ELLP, SERA EXPEDIEE FRANCO CON-i TRE L'ENVOI DE 0 fr. GO (SOIXANTE: CF;N-i TïWmS) "N UN SON P05TAL.At BURtAE DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 28ter : LE HAVRE. NOUS NE DOUTONS PAS QUE GETT^ LIST" OBTIENNE AUTANT DE SUCCEf QUE LA PRBGEDENTE. AUSSI PRIONS-NO''S CEUX QUI DESIRENT SE LA PRO-CURER DE NOUS E?.TVOYER SâNS RE-TABD LEUR SOUSCRIPTION. LAPAS L QUÊLLEPAir Les Neue Zurcher Nachrichten sont un de ces journaux « neutres » çui se sont toujours montrés empressés à se faire les courtiers de l'Allemagne pour obtenir des Alliés qu'ils renoncent à la partie. On ne compte plus les suggestions de paix allemande qui ont' paru dans les colonnes de la feuille de Zurich. Hétas ! autant en a emporté l'artillerie des Alliés. Il semble que les Neue Zurcher Nachrichten l'aient à demi compris, car, risquant, dans son numéro du 3 juin, une nouveie démarche en faveur de leurs amis de Berlin, elles la placent, pour retenir une attention qui se lasse, sous le patronage du Saint-Siège.11 faut voir les thèses incroyables qiue le collaborateur des Neue Zurcher Nachrichten prèle au Souverain Pontife, sous prétexte de lui faire honneur de travailler-à, l'avènement de la paix !... Peu M importe qui a déchaîné le fléau qui -accable l'Europe depuis deux ans. Cela n'offre à ses yeux aucune espèce d'intérêt. Ce qui importe avant tout, c'est la paix, la p$ix à tout prix, et quelle paix ! Il faut, pirèche-t-îl, que les belligérants se pénètrent qu'ils devront faire preuve de modération dans les discussions de paix. 11 fa,uit que des deux côtés on cède sur de nombreux pointe. On ne peut prétendre qu'un, des partis ait le droit de revendiquer une victoire certaine et définitive, surtout que d'araires événements impirévus peuvent encore venir modifier la situation générale... n -Les gouvernants, demande le journal suisse, osît-iils le. droit, devant Dieu et devant les hommes, de provoquer des sacrifices nouveaux et de faire se continuer la lutte sanglante ? Ont-ils le droit, pour dee buts politiques ou économiques, de conduire tous les peuples à la ruine totale ? » En toute impartialité, on doit admettre que le moment est venu où la prolongation de la lutte, d'un seul mois, constitue un crime ' contre 'le christianisme et la civilisation. » Telles sont les thèses des Neue Zurch-et Nachrichten. Pure coïncidence, évidemment si elles s'accordent avec l'intérêt allemanc et l'intérêt allemand uniquement. Est-il bien vrai que l'humanité soit inté ressée à ce que la guerre finisse tout just< au moment où les Alliés vont être en me sure de détruire le joug d-u mi-iitarism* prussien ? Est-il bien certain que le mond< trouverait sa libération dans une paix qu laisserait h l'Allemagne la faculté de recom mencer avec certitude de succès, dans ving oa dans trente ans, le mauvais coup qiui i échoué ? Il se peut qu'on le pense à Zurich mais Zurich n'est pas tout le monde civilisi et la façon particulière dont on y comp'ren* la neutralité n'est pas faite pour donner d< l'autorité aux appels et aux admonestation: qui partent avec tant d'insistance de cett< colonie allemande. Ces hérauts de la paix auraient, le diroi d'exiger qu'on les écoute, s'ils avaient eu 1. courage de se prononcer entre les bourreau; et les victiimes. Ils se sont-, au contraire obstinés à garder la neutralité entre l'inaio cence et le crime et ils n'ont jamais déploy. un peu do vigueur que pour conjurer le châ time.nt qui menace les coupables. Qu'on ni s'étonne donc pas si leurs appels sont étouf liés sous les clameurs vengeresses de tou: les pays que l'Allemagne a acculés ù i; guerre," alors qu'ils voulaient passionnémen î& paix. Ces bons apôtres de la paix s'en vont g« missant qjr'irfaut une paix qui no soit ni li paix de l'Allemagne ni la noix de "F.ïitemt mais la paix juste. Leur formule serait vrai si Les responsabilités de- cette guerre et d' ses atrocités incombaient également à cJis cuti des d'eux groupes de belligérants. Mail à moins de voir toutes choses à travers de; lunettes allemandes, il est impossible d< prétendre que les Alliés sont autant qu. leurs ennemis responsables du déchaîne ment de la guerre, de la violation et de ]i dévastation de" la Belgique, des assassinat en masses de femmes et d'enfants par zep pelins et par sous-marins et de toutes le; aulres horreurs d'une lutte dont la barbari a été systématiquement voulue par les chef de l'Allemagne et glorifiée par ses philo sophes. La paix que réclament avec tant d'insis tance les Neue Zurcher Nachrichten, 1 Tijd et les autres journaux de même neutre Ji-té. serait en réalité une paix allemande v-ar elle n'accorderait à aucune des victime; die l'Allemagne les réparations auxqiuelle; leurs souffrances leur "donnent droit et ell ne les mettrait pas à l'abri, pour l'avenir d'une nouvelle agression des criminels sous traits au châtiment. — Ed. L. LE CHANSONNIER DU SOLDÂT BELGE fL-lA.VW.-yA ' Voici un pe'Jt volume qui rdjouira bie; des cœurs belges. Soigneusement imprimé sur papier d luxe et coquettement présenté sous un couverture ornée d'un joli tableau du peirt tre Paul Mathieu, le « Chansonnier du sol *lat belqe n aura auprès du public belge ic. accueil dont est garant le svtcés qu* soi édition populaire a obtenu dans les tran chées. ..Un de nos aumôniers militaires, M. l'abb, Th. Q-. Il a réuni une centaine de chants d< chez nous, chants de Flandre et de Wallo nie. dont les accents langoureux ou alerte, suffisent à porter dans le plus lointain exi une boufléc d'air du pays. Les parole de ce^ chants sont accompa qnées de leur v.otation musicale et le volnm. ne coûte que 1i /r. 50. Il sera envoyé Iranci ' ! contre toute demande adressée, avec un boi j postal de 1 /r. 65, aux bureaux du XX" Siè 1 cls. rue de la Bourse, 2S1", Le Havre. ADMIRABLES EXEMPLES Nous lisons dans le dernier numéro du Moniteur : ..Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne, les soldats d'infanterie : _ MINNEBO, J.-B. : Pour sa conduite iiane d'éloges EN S'ENGAGEANT COMME VOLONTAIRE POUR LA DUREE DE f.A GUERRE, BIEN QU'AGE DE 49 ANS bT PERE DE FAMILLE et en donnant, t;r le front, l'exemple de la bravoure et de la vaillance. A été blessé grièvement dans les tranchées de première ligne. ADAM, A. : Pour sa conduite digne d'éloges EN S'ENGAGEANT COMME VOLONTAIRE POUR LA DURÉE BE LA GUERRE, B/ÏÏW OU'AGÊ DE 43 ANS ET PÈRE DE SEPT ENFANTS DONT DEUX FILS A L'ARMÉE et en donnant,sur le front, l'exemple de la bravoure et de la vaillance. A été blessé grièvement en posant des sentinelles dans un poste d'écoute. Nous saluons bien bas ces héros. Four te iaierEBS Jalges en Suisse Un Comité central d'assistance aux inter-nés belges blessés et malades hospitalisés en Suisse s'est constitué sous le haut patronage du baron de Grooïe, ministre plénipotentiaire de Belgique à Berne. Le Comité centra! est placé sous la présidence du comte Erreimbault de Dudzeele, ministre plénipotentiaire, et. le secrétariat est confié à M. le comte d'Assche, ancien maître des cérémonies de la Cour de Belgique, hôtel Biron, à Villeneuve. Les membres du Comité sont : -Mlle la comtesse G. de Dudzeele, présidente de la section beige du Comité bernois de secours aux prisonniers de guerre ; Mme Wiimer, présidente du Comité central de secours aux réfugiés belges ; Mime RUffy, présidente du Comité bernois ^ do secours a.ux réfugiés belges ; [ M. Octave M au 3, directeur de l'Office | belge, à Lausanne ; i M. le colonel A.-E.-M. Lefébure, attache militaire à la légation de Belgique à Be.nie. ; Le but de l'œuvre est de favoriser la constitution de comités régionaux dans les différents centres d'hospitalisation où sont inter-i liés les 1,300 internés betees arrivés en j Suisse depuis le 1" mai, an-n de : , A) Recevoir les internés à leur arrivée ' es Suisse ; ! ,B> Réunir des fonds pour la création de ' bibliothèques, salles de réunions, ateliers t dte tailleurs et de cordonniers, salons de coiffure, etc. ; C) Organiser des matinées récréatives, dies excursions, des conférences morales ou scientifiques ; D) Recommander la correction de la conduite et de la tenue aux internés, avec le concours des autorités suisses responsables et l'assistance des officiers çt gradés internés de la même nationalité ; [ E) Faciliter aux interné la correspondance t avec leurs familles et amis, leur fournir des renseignements personnels, faciliter l'échange de la monnaie au mieux de leurs in-t térêts, recueillir les renseignements qui i 'peuvent aider à amédiorer la situation ma- > tôrielie et morale des Belges internés en , iA-15-ema.gne et transmettre des renseignements aux bureaux de secours officiels, re- j commander la discrétion dans les récits de ' guerre, faire connaître les besoins en vête-] ments, lingerie, chaussures, coopérer à , trouver du travail a-ux internés dont lia " santé est rétablie, doter les lieux de réunion , de portraits de la famille royale de Belgique. 3 de drapeaux nationaux, de livres, journaux . e,t brochures, etc., etc. , Les dons en argent et en nature seronf reçus avec gratitude et peuvent être adirés- - ses à M. le comte de Duidzeele, président el trésorier d:e l'œuvre, à la section belge du Comité bernois de secours aux prisonniers de. guerre, 1, rue de l'Arbalète, à Berne. , Nous recommandons volontiers à nos lec-1 te.urs cette œuvre digne de toute leur sympathie. , ' Nos compatriotes internés en Suisse on) ; sans doute un sort enviable comparative- > ment à celui de leurs infortunés compagnes restés en Allemagne'. Beaucoup d'entre eux. ! privés de tout secours-de leur famille, nen sont pas moins encore à plaindre. De nombreuses infortunes doivent être soulagées - au plus tôt. C'est en leur faveur que nou* faisons appel à la générosité de nos lecteur*; qui tiendront sûrement à donner un témoignage de sympathie à tous nos internés en Suisse en envoyant un don au trésorier de ! l'œuvre. ' Les chèques et les mandats doivent porter la mention ; « Pour les prisonniers de guerre belges internés en Suisse ». La situation particulièrement pénible d<* i Internés belges malades et blessés, qui sont privés de secours directs de leur patrie, a , été comprise par le gouvernement belge de Havre, qui a envoyé à Berne tous les vête-' ments. linge et chaussures nécessaires au> " interné^ La réception cordiale qui a été faite au? i Belges internés, dès leur arrivée en Suisse s'esl manifestée de façon vraiment tou chante, notamment par la population suiss-" " qui leur aoporte d'ans les hôtels où ils son-' hospitalisés -mille petits objets et douceur», taibnc pipes, cigares, cigarettes, brossr--. savon, livres, journaux et revues, etc. U k Kilctet Londres, 12 juin. — On croit générale-■> meni que M. L'oyd George succédera à lord ' Kitchener comme ministre de la guerre; avec le général sur William Robertson com-1 me coadjufeur militaire, et que lord Derby • remplacera peut-être M. Lloyd Gçorge au département des munitions. LESFAITS DU JOUÏV ï»0« '• Il est impossible de se faire une idée exacte des motifs qui ont amené le Parlement italien à renverser le cabinet Salan-dra. On espère. on est môme à peu près convaincu que le seul retentissement de la crise sur la politique extérieure de l'Italie-sera dans un sens favorable à une conduite plus énergique de la guerre. Les pronostics sont pour la constitution d'un cabinet de concentration. l/VWWWWVU Le gouvernement britannique, pour résoudre là crise irlandaise, a suggéré l'application du Home Rule volé en 1913, à l'exception de la province protestante de l'Ulster. Le parti nationaliste irlandais a accepté cette solution. twvwvwiw Le blocus des côtes grecques est énergi-ruement maintenu par les flottes alliées ; plus un navire n'entre dans les ports grecs, et plus un navire n'en sort. Les derniers événements paraissent avoir un retentissement spécial sur la situation du cabinet Skouloudis, et Von envisage la possibilité d'une crise ministérielle. fcVWVWWVW Les journaux allemands annoncent que Vaccord économique austro-hongrois vient d'être renouvelé pour une durée de vingt ans, au lieu du terme prévu de dix années. On ignore jusqu'à présent, si cet accord n été modifié dans le sens d'un resserrement des liens économiques et de l'extension du Zollverein à la double-monarchie. Mvumvw A la grande satisfaction de la presse germanophile., M. Roosevelt a échoué à la Convention républicaine de Chicago. C'est le juge Hughes qui est le candidat républicain. Ses amis ont déclaré que celte dés in nation ne doit pas alarmer les pays alliés ; M. Hughes suivra la politique de neutralité du parti républicain telle qu'elle a été tracée et il rassurera les timides qui craignent l'entrée des Etats-Unis dans la guerre. Les socialiste aliénais et la plie coloniale Le secrétaire d'Etat aux colonies avait organisé, le- 7 juin, sous la présidence du duc de Mecklembourg, une conférence où se trouvaient représentés tous les partis du Reichs-ta." pour stimuler l'esprit colonial vraisemblablement abattu par la perte de tout le domaine extérieur de l'empire. M. Schwa-rze, député catholique, défendit le droit de l'Allemagne à l'expansion de soa empire colonial. Le docteur Lensch, socialiste, définit l'attitude des socialistes et du monde ouvrier vis-à-vis de la politique coloniale allemande! qui avait déjà visiblement évolué avant la guerre et avait fait de nombreux prosélytes dans ces milieux. « Mais, ajouta l'orateur, seule la guerre? mondiale' pouvait démontrer parfaitement ce que cola signifie pour un pays de se trouver sans Colonios. La sozialdemofcratie et \& monde ouvrier ont déjà la conviction fortement enracinée que cette absence de colonies ne peut être permanente. .L'intégrité ds ons possessions coloniales est- devenue une revendication socialiste. Il est impossible d'accepter aujourd'hui que la sozialdemo» kratie adopte une attitude qui favorise l'af-a ai Misse ment de notre politi que coloni ale : i! est en effet devenu par trop évident que noug courons un danger à dépendre trop exclusif , vement de l'Angleterre pour notre' approvi^, sionnement en matières premières, n D'autres orateurs prirent également la pa* rôle. M. Friedrich Naumann, député, dit que l'union économique des puissances centrales ne peux être fermement assi-se que si une vaste propriété coloniale assure les approvisionnements en matières première». « iNous*fïevons, a-t-M dit, posséder notre propre jardin tropical » M. Stresemann et le comte Westarp s'étend dirent ensuite,sur les perspectives colonia-les, commerciales et politiques de l'Allemav gne. < UtfïJ um* w^w —1 1-»^ av. w uaw - -w <>\SJ f^Cul ^. i- USkJ ^ UÎM CwC CU» LûJ SJ9&££®msîv® jfmss® LA DEFAITE AUTRICHIENNE n mm. imima mes si umis, ) SB GAUC2 8T ES 8B0OT Les Eusses font encore 35.500 prisonniers et prennent 30 canons de pins TOTAL IIT11:106.000 SOLBATS, 1.545 DFFIGJEHS ET I24CUDQ frJFJ -SEPT JOURS LE BUTIN Petrograd. — LES RUSSES ONT FAIT I,E 10 JUIN 35.100 SOLDATS, UN GÊNÉ-RAL ET 409 OFFICIERS PRISONNIERS. ILS ONT ENLEVÉ 30 CANONS ET PRIS UN ENORME BUTIN. LA SEULE ARMÉE DtU GENERAL LE-CHITZKIJ OPERANT VERS CZERNO-WITZ A FAIT 16.000 PRISONNIERS ET A MIS L'ENNEMI EN DEBACLE? Petrograd, 11 juin. — (Officiel). — Selon « des rapports parvenus, l'oizensive de nos troupes en Galicic, en Bukovins et en Volhy- • aie a continué hier et a été suivie de nou- J veaux succès. Les armées ennemies continuent à subir âen qu'en prisonniers d'énormes pertes, -ues coups fougueux de nos troupes jettent ians nos mains des milliers et des milliers de prisonniers et un butin de guerre de oute sorte, dont l'évaluation exacte est présentement impossible. Ainsi dans un seul secteur, des positions c ennemies que nous enlevâmes, nous prîmes: * .1 projecteurs, 2 convois, 2& cuisines roulan- t es, 4? trains, 9 mitrailleuses, 12.000 pouds i .a fils de fer barbelés, mille poutrelles de '* j3ton, sept millions de cubes de béton, dix c • ilie pouds de charbon, d'énormes dépôts le munitions, une grande quantité d'armes S Y 4'autre matériel. t Dans un autre secteur, nous enlevâmes t .ente mille cartouches de fusil, 300 boîtes de c -artouches de mitrailleuses, 200 boîtes de i jrenades à main, mille fusils utilisables, qua--e mitrailleuses, deux appareils optiques de v tointage, un puits Norton tout neuf pour c 'extraction de i'eau potable. v La prise d'un matériel de guerre si énor- c ne, préparé par l'ennemi pour divers travaux^ est une bonne preuve de l'opportunité z coup que nous avons porté à nos aviver- f saires. e Au cours des combats d'hier, nous avons p ait à nouveau prisonniers : Un général, 309 s .'fiiciers, 35.100 soldats. Nous avons enlevé v > canons, 13 mitrailleuses, 5 lance-bombes, ôo total des prisonniers faits Jusqu'ici au g ours des opérations s'élève donc à : un gé- f ■léral, 1.545"officiers, plus de 106.000 soldats c? ' e total des prises s'élève à 124 bouches \ t ieu, 180 mitrailleuses et 58 lance-bombes. 1 EN, VOLBYNIE Prise de Doubno — Petrograd, 11 juin. — Officiel. — Siir re:s combats, ies épisodes suivants cosi« ius jusqu'ici, sont à relever. _ La lutte vaiîlante de no3 jeunes forma-ions près fiositsche sur le Styr en ayaS ds -outsk. Sur un p-oint, Ses Allemands tentô-■er.î de prêter îeur concours aux Aut)?-;hiei?îs, mais par une attaque de notre in-anierâe. sous i& couvert de Sa grosse arîii-erie, ils furent déSoges du bourg perdant rîus de deux raile prisonniers, deux ca-ions et •des miîraiSSeuses. Wos troupes pous'* uivent tes Aiîemantis en retraite. fos troupes opérant dans la -région de la ville de Donbrïo ont pris, en talonnant l'ennemi, la ville demubno et le fort. QueSque3 éléments ont traversé i, déveioppanî leur offensive, une partie !e nos éléments ont occupé Sa région et 3ô illage de Darnc^lGkEîa, sisr ia chaussée de /llynoff à BoresîetcSmo, forçais! à sx ren-ire la garnison ennemie eiia point d'appui le Miynoff. SUR LA 8T2SYPA, rors du rïéîogement de 'ennemi de ia prinsipaîe position au nord !e Boutcfîatche, nous avons fait de nom-reux prisonniers, y compris l'état-major l'un baîaiiSon aut'ioiiieei et nous avons prié ine grande quaniSié cs'armes. Nous avons cuibuté i'ennemi dans ia ri-ière 5a Strypa. Près d'Gssovtzîo, au nord le RcutefiatcGîe, un de nos régiments enfe-a une batterie entière de quatre okusiers e tin: centimètres. EN BUKOViNE, maSgrc Sa résistanco charnée cSe i'ennemi, un vicient feu de lanc et même des tirs de barrage et des xpîo3ions de fourneaux de mines, îes troues du général Letcinitsky ont enievé la portion adverse au suri de Dofcronoyîze, à ingt versîes au nord-est de Ozernowsîz, Dans cette région sèule. nou3 fîmes pr?-onniers 13,000 soldats, un général. 347* of-icïers et primes 10 canons et au moment o l'envoi du rapport les prisonniers con-nuent à affluer par nombreux groupes. Au sud-est de Zaleszczyki, nous avons cul-

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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