Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 30 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g15t728m16/
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PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 1 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XX' SIECLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimesl. Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — ,. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Ce que c es! * que le courage civique | \ le serait malséant de prétendre définir 1e courage militaire alors que nos soldats nous en donnent chaque jour en mourant d'héroïques exemples. Mais le courage s'impose aussi aux civils pour l'accomplissement de devoir patriotique et on n'en a pas toujours une conception exacte. Dans son discours du Sénat, M. Clemenceau a dit l'autre dimanche ià-djessus des choses très iustes que chacun a intérêt à méditer : ) « Savez-vous, a demandé l'ancien Pré-i»dent du Conseil, ce que c'est que le courage ? Ce n'est pas de s'en aller tout seul, les mains dans les poches, devant une foule qui a des fusils. J'ai vu cela dans mes mauvais jours ; le courage, c'est assis dans son bureau avec une plume et du papier, de se poser continuellement la question du devoir à remplir, de ce qu'on doit y faire ; c'est non de consulter celui-ci ou * celui-là, ou tel intérêt particulier de groupe ou de circonstance ; d'écouter telle ou telle voix, mais d'aller tout rroit devant 6oi. On doit en souffrir, on sera haï, détesté, méprisé, on recevra de la boue, on n'aura pas d'applaudissements. Mais il faut savoir choisir entre les applaudissements d'aujourd'hui qui sont d'un certain t ~ prix et ceux qu'on se donne à soi-mêm* ' quand, avant de rentrer dans le néant, on peut se dire : « J'ai donné à mon pays tout ce que je pouvais.» « Néant » mis à part, il faut souscrire f à ces justes réflexions. Pour nous catholi-<Tues, qui ne croyons pas comme M. Clemenceau que cette vie soit sans lendemain, qui croyons, au contraire, qu'elle sera suivie d'une autre vie où nous serons payés de ce que nous aurons fait de bien, châtiés de ce que nous aurons fait de mal, il est cent fois plus vrai encore de dire qu'il faut, faire fi des haines et des applau-riissement§ pour aller tout droit devant soi et faire ce que l'on doit : « J'ai donné à mon pays tout ce que je devais. » Au regard de ce témoignage, les petites mesquineries d'ambition et d'intérêt personnels, ressort inavoué de trop de politiques, pèseront bien peu le jour du dernier j règlement des comptes. %" ■ ■ ■ " 1 ■AiWVV'l ■■ «w»wi—> Les Boumains ouïrent une DrècQe DE 30 KILOMÈTRES Ils capturent cl© nombreux prisonniers et enlèvent des canons 5 Officie!. Jassy, 26 juillet. NOS TROUPES ONT ELARGI VERS LE ■ NORD LA BRECHE FASTE AU FRGN1 ENNEMI ET ACTUELLEMENT TOUTE ' L'ANCIENNE POSITION ENNEMIE, SUF " UNE LARGEUR DE 30 KILOMETRES El 3 UNE ETENDUE DE 15 KILOMETRES DE 3 PROFONDEUR EST EN NOTRE POS SESSION. * DANS LA JOURNEE, NOUS AVONS 1 FAIT 1.245 PRISONNIERS ET NOUS 1 AVONS PRIS DEUX BATTERIES D'OBU SIERS DE 105, 9 CANONS DE 77 ET UNE 1 GRANDE QUANTITE DE MUNITIONS. 1 SUR LE RESTE DU FRONT, FEUX D'INFANTERIE ET D'ARTILLERIE. ». [ 1# . L'ENTHOUSIASME EN ROUMANIE. — LA SITUATION SE DEVELOPPE FAVORABLEMENT Jassy, 28 Juillet. — Les dernières infor-- mations officieles, annonçant la continuation de la victorieuse offensive des armées roumaines dans la région de Wagatzoif et ! de Kalakoul ont provoqué des manifesta- ■ t.ions enthousiastes dans la ville. Des cortè- ■ ges chantai^!'hymne national et la « Mar- ■ seillaise » s^"sont rendus devant le palais, ■ acclamant le roi Ferdinand, au quartier : général français, où les officiers français ont été l'objet de longues ovations, et devant les ministères. Toutes les nouvelles du front insistent sur le morclant extraordinaire des troupes, qu'exaltent leur premiers succès et le spectacle de In désorganisation ennemie. .Plusieurs des batteries capturées l'ont été au cours de chargeà à la baïonnette. Les divisions roumaines fortement retranchées sur la rive gauche de la Putna, • élargissent d'heure en heuire leurs succès par de puissants mouvements latéraux. CE QUE DIT L'ENNEMI _ Les .bulletins allemands "et autrichiens ont pris le parti d'ignorer la poussée de la E vaillante armée roumaine. Ils insistent l'un R et l'autre (ceux du 28 à la nuit) sur la re-■p traite des Russes, mais se gardent bien de faire la moindre allusion "aux opérations E du front roumain. Le 29 après-midi, le communiqua autrichien se décide à parler : S s Sur la Putna, l'ennemi a pu avancer son front de quelque peu près de Soveja. Ses tentatives d'attaque ont été repoussées. Nos alliés n'ayant pas encore attaqué dans le secteur turc, l'état-major ottoman * a les coudées plus franches. Il s'exprime , ainsi : $ t En Roumanie, nos positions ont été sou-mises, pendant la journée du 26 juillet, à un violent bombardement auquel nous 1 avons répondu avec vigueur. Il n'a pas été 1 observé de mouvement de l'infanterie en- 1 nemie. LE REPLI RUSSE s ,t; Genève, 29 juillet. j i Le communiqué autrichien de cet après- ! midi s'exprime ainsi : 'i Près de Kirlibaba, les troupes austro- hongroises ont chassé les Russes de leurs 1 positions des hauteurs. Le Mont Tourna- ' sik a été pris d'assaut par des régiments 1 ^ allemands. y_ ï Les forces alliées qui s'avancent au sud ! _ du Dniester dans la direction de l'est , , retraite de la tronLière occidentale de là i j Bukovinë. " Au. nord du Dniester, les Russes se re- I - tirent dans la direction de Zbruoz. Les 1 , colonnes alliées ont dépassé Jagielnica. Il î s faut également signaler un gain de ter- î rani à l'est de Trembowla et de Tarnopol LES SOLDATS BELGES K fflMUIf ' forment un « bataillon de la mort» Signalons avec fierté cette dépêche de Pétrograde au Daily Mail P Les nouvelles de Galicie confirment l'énergique résistance faite à l'ennemi par les artilleurs, la cavalerie et les co-\ saques. Les cosaques, appuyés par les autos blindées russes et anglaises, ont défendu la ligne du Sereth jusqu'à la dernière extrémité. On dit que les artilleurs suppliaient à genoux les soldats de *.^les aider à sauver les pièGes, mais ceux-ci ne voulurent rien entendre. LES ARTILLEURS ET OUVRIERS BELGES EMPLOYES DANS LÈS USI-, NES DE PETROGRADE, ET DONT BEAUCOUP ONT ETE BLESSES SUR L'YSER ET DEVANT YPRES, ONT FORME UN BATAILLON DE LA MORT QUI VA, SUR LE FRONT, DONNER L'EXEMPLE AUX RUSSES. »' ■ " WWW ■ ' ■ LES ' MOT IICÎESIJtllR SUR PARIS Les aviateprs allemands qui avaient réussi à s'approcher de Paris dans la nuit de vendredi à samedi avaient laissé tomber. avec quelques bombes, des billets où i il était dit : « Nous reviendrons demain ». Ce n'était pas une fanfaronnade ; ils sont (effectivement revenus le. lendemain,ou plutôt ils ont tenté de le faire, et ils ont eu moins de succès encore que la verlle. C'est en vain que l'on chercherait des traces de cette seconde incursion : les pirates de l'air n'ont pas même pu lâcher une bombe. Ce n'est pas une raison pour que le ^ Grand Etat-Major allemand se croie dispenser de publier un communiqué ron-^ fiant. N'a-t-il pas annoncé, à propos du 1 premier raid manqué, que des gares et établissements militaires avaient été copieusement arrosés ? La vérité est que | quatre ou cinq bombes sont tombées, celle-1 «i dans un champ, celle-là dans un pota-1 Rer : l'une d'elle n'a pas éclaté. Il y a eu I trois personnes blessées légèrement... et , deux ouvrières qui se sont évanouies au bruit des explosions. * A force de provopuer ainsi les aviateurs X du camp retranché, dont les évolutions i d'étoiles filantes ont fait deux nuit durant ;■ l'objet de la curiosité des Parisiens, les Allemands finiront par y laisser leurs, os. ^ - www r — On annonce la mort à Paris d «colonel ly "e Lanigenhagen, sénateur de Meurthe-et-Moselle,'industriel à Lunévillet i ECHOS Vtj conseil de cabinet se tiendra aujourd'hui matin, à Sainte-Adresse, sous la présidence de M. de Bro-queville, pour traiter de la question des remaniements ministériels. ww»<* Le service funèbre que l'Association louvaniste a fait célébrer à l'église de Ste-Adresse pour le repos de l'âme de M. Frans SchoJUaert, a eu lieu dimanche matin au milieu d'une grande affluence parmi laquelle on notait les ministres Poullet, président de l'Association louvaniste, de Broqueville, Renkin, Van de Vijvere, Segers, Vandervelde et Lie-baert, de nombreuses personnalités civiles et militaires, beaucoup de louvanistes, des fonctionnaires et employés des administrations de l'Etat. C'est M. le chanoine Kempeneers qui dit la messe de Requiem. M. Philippe Mousset tenait les orgues. La chorale des Invalides exécuta tes chants liturgiques ; l'excellent soliste Wilde chanta le Pater Noster de Niedermaeyer, ' et le baryton Tychon l'Agnus Dei de Bizet ; il chanta également la Brabançonne, au milieu de l'émotion générale. Devant le catafalque recouvert du drapeau tricolore, le chanoine Kempeneers récita les absoutes. vvwv» La musique des Guides a donné, dimanche après-midi, à Sainte-Adresse, devant l'Hôtellerie, un concert qui a eu le plus vif succès. Une foule considérable a applaudi les musiciens de la phalange d'élite que dirige avec le talent que l'on sait M. Walpot. \ vWV\ L'utilisation des compétences Ce n'est pas des pharmaciens qu'il s'agit, mais bien des T. A. G. (Travailleurs auxiliaires du Génie). Ce sont nos « Pé-pères » ; ils entretiennent les routes, curent. les fossés, balayent les chemins. Or, il y a parmi eux pas mal d'ouvriers métallurgistes : chaudronniers, riveurs, tourneurs, etc. Ces braves gens rendraient plus de services dans les usines de l'arrière que sur les routes de Flandre. Leur âge leur y donne quelque droit et leurs « compétences » seraient mieux utilisées là-bas que le long des routes qu'ils balayent, mélancoliquement...MMM Les milita ires du front ou des dépôts et tous les amateurs de photo ■qui n'ont pas encore fait l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à demander au Photo-Plait, 37, rue La-fayette, Paris-Opéra, son Catalogue d'été 1917 qui vient de paraître, véritable album des modèles de toutes marques (Vett-Pocfcet Kodak, Ensignette de luxe, holdings 6 1/2 + 9, Platoscoye 45 + 107, Glyjthos Richard, etc...), qui sont vendus gaj&ntig avec faculté d'échange. Le Photo-expédie partout. filslkffluscitillei à la Reine Elisabeth (.De notre correspondant particulier) Rome, 25 juillet. Commentant la remise à la reine Elisabeth, de la part du gouvernement italien, de la médaille d'or de la Valeur militaire, le Giornale d'italia rappelle les faits les plus saillants de la vie de la souveraine, et conclut : i « Cette médaille d'or que l'Italie vient d'offrir à la Reine des Belges, n'est pas seulement la reconnaissance solennelle de l héroïsme de l'auguste souveraine. La Reine Elisabeth personnifie le sacrifice de la Belgique immortelle ; les souffrances des mères, des épouses, des sœurs demeurées dans le pays torturé, affamé par l'envahisseur.- Ce seul titre justifierait cette distinction, mais celle-ci affirme tà nouveau l'union toujours plus intime de l'Italie et de la Belgique, luttant toutes deux pour leur liberté et la réalisation de leurs aspirations nationales. » En rendant à cette souveraine cet hommage solennel, le gouvernement italien a matérialisé, en quelque sorte, le sentiment de l'armée et du peuple italiens, dont la vénération pour le Roi et la Reine des Belges s'affirme en toute occasion. Bruzio Romano. * 11 WWW ■ , 100.800 Américains en France l'an prochain Washington, 28 juillet.. — Le Département de îa Guerre a faij^ savoir aujourd'hui qu'il estime qu'il y aura 600.000 soldats américains en Europe l'année prochaine. Les contingents de la Garde Nationale qui ont été fédéralisés par la loi récente seront appelés bientôt et mis à l'entraînement, Ce sont ces contingents qui suivront les troupes régulières parties en Europe. Etant donné que la plupart de ces troupes d'Etat ont fait du service à la frontière mexicaine, elles sont considérées par les experts militaires comme tout aussi prêtes que les troupes régulières. — « New-York Herald. » LES JOURNAUX FRANÇAIS A 10 CENTIMES ? La commission interministérielle de la i presse a décidé de proposer de porter à dix centimes, à partir du 15 août, le prix des ' journaux français. Bien entendu, les journaux : pourraient alors paraîtrç sur quatre pages -çin<i fois par semaine ' Laftationlettc r 4 1 chez nos marins (Correspondance particulière du » XX0 Siècle ») Les Belges exilés fêtent avec solennité les anniversaires nationaux. Ils trouvent une consolation à crier leur patriotisme, faire flbtter nos trois couleurs, acclamer le Roi, la Reine, notre armée ; affirmer, une fois fie plus, une confiance, une volonté inébranlables./Nos soldats ont double pJaisir à lancer 5 comme un défi leurs chants par dessus le t parapet des tranchées ; peut-être seront-ils -, entendus beaucoup plus loin, par delà la . ligne de feu, par les opprimés qui fêtent , dans leur cœur l'anniversaire de notre ~ Indépendance. r » i • * Nos marins ont fêté le al juillet avec d'autant plus d'enthousiasme que cette fête coïncidait, cette année, avec l'inaugu-! ration çoilennelle du « Dépôt des Equipa-s ges », servant à loger, pendant leurs séjours à terre, les marins de notre flotte s nationale. j Le XXe Siècle a déjà eu l'occasion de , parler de la réorganisation de la marine belge ; c'est-à-dire du tour de force incroyable réalisé par un petit pays exilé, _ pour instruire des marins et former des i -'quiipages destinés à notre marine marchande, celle-ci servant de base à notre future marine de guerre. La prudence nous . Jblige à quelque réserve ; it nous est cependant permis re dire que l'affaire est ën bonne voie et que, grâce à l'impulsion tenace, à l'esprit d'organisation du major M cette nouvelle arme aura bientôt l'importance exigée actuellement. A De très bonne heure, samedi dernier, le , petit port français qui sert de dépôt aux ' marins belges, était déjà tout en fête. Aux . maisons et aux bateaux flottaient, gonflés par le vent du large, de nombreux drapeaux belges et français ; le nouveau can-■ itonnement, installé aussi confortablement que possible, dans les dunes en bordure du ' -village, était superbement pavoisé aux couleurs belges et alliées et les longues guir-. landes formées par les drapeaux, flammes • et oriflammes, du pacte international, don-: naient à cette décoration une note « mari-. ne » caractéristique. Dans la matinée, les cloches de l'église du village annoncèrent l'heure du « Te ' Deum ». Celui-ci, chanté à 11 heures, fut un spectacle militaire impressionnant et une cérémonie religieuse solennelle dont les ha/bitants garderont longtemps souvenir,L'après-midi, à 2 heures, réception officielle, au cantonnement, du chef de corps et de son éta-major. Discours patriotiques, cris de « Vive le Roi !... » ((Vive la Belgique !... » Brabançonne par la musique du Dépôt, sous la direction du Eer-gent-facteur Roba. Immédiatement après, commence le . festival. D'abord, une superbe démonstration de gymnastique par le professeur , Demelenne et ses fusiliers-marins èt ca-nonniers. Ceux-ci travaillent avec un ensemble impeccable et une discipline admirée de tous. Maître et élèves furent chaudement acclamés ; les résultats obtenus par le premièr-chef Demelenne', en peu de temps et en ne disposant que d'un faible effectif où le choix est forcément limité, , permettent de bien augurer de l'avenir. La formation physique de nos futurs marins sera en bonnes mains chez ce maître d'armes qui, pour être un ancien soldat, ne s'en inspire pas moins des méthodes modernes: la culture physique par les sports. Ensuite, ce fut toute la série de jeux populaires, comme au temps où les Belles vivaient en paix dans leur pays : course dans les sacs, course aux bottines, mât de cocagne, jeu de cisaille, jeu de la barre, chanteurs, etc... Tous ces divertissements furent pour les nombreux spectateurs, civils et militaires, une suite ininterrompue d'éclats de rire. Une distribution de superbes prix aux 1 vainqueurs clôtura cette première journée de fête. Le lendemain, second jour de fête, était consacré aux joutes nautiques. Une foule immense s'était assemblée sur les bords du chenal. La tribune officielle était ar-chi-comble ; les nombreux uniformes d'officiers français, anglais et belges. étaient mêlés aux claires toilettes des dames. Nous ne citerons pas de noms; mais, -nous ne pouvons passer sous silence la présence à la fête d'un des principaux promoteurs de notre marine : le capitaine-commandant Léon Hennebicq, en uniforme de marin. Les diverses épreuves sportives, qui eurent lieu dans le chenal conduisant à la mer, furent très disputées et obtinrent grand succès. Les courses à la voile et à l'aviron ainsi que les courses de vitesse et de demi-fond en natation furent particulièrement goûtées par les spectateurs. Mlle Merlin, fille du maire de X..., fit au profit des orphelins de la guerre, belges et français, une quête fructueuse. Ce premier 21 juillet de nos marins marquera dans leurs souvenirs. Les organisateurs ont été bien inspirés de procurer à nos marins ce répit et ces distractions entre deux voyages; on en apprécie mieux encore la nécessité et les bienfaits lorsqu'on sait, comme nous, les pertes subies par nos gens de rt^er. Félicitons donc le Comité organisateur, son secrétaire, le sergent-major Deprit et son infatigable président, l'adjudant Gof-finet, qui a révélé de brillantes qualités.de directeur de fêtes et d'orateur. Une lar-' ge part lui revient du beau succès de la Fctc/natiorra2e. eh;; «os marins en 1917. F. L. ; Bataille d'artillerie et d'aviation DANS LES FLANDRES od<^~—— • * t LES CANONS SELGES DÉTRUISENT L'ARTILLERIE ALLEMANDE Victoires aériennes et raids heureux les troupes britanniques « COMMUNIQUE BELGE Au cours de la nuit, l'artillerie allemande a tiré sur nos communications et quelqués villages en arrière de notre front. La matinée a été calme. Get après-midi la lutte d'artillerie a été pius ihtentse. Fûmes, Wulpen, Pervyse et le Pont du Pélican ont été bombardés. NOUS AVONS RIPOSTE SUR DES OUVRAGES ENNEMIS ET EXECUTE DES TIRS DE DESTRUCTION SUR DES PAT-TER!ES ADVERSES. COMMUNIQUÉS BRITANNIQUES 13 heures. Des coups de main ont été exécutés, avec suc-cès, par nous, la nuit dernière, en différents points du front. Des raids effectués au nord-est d'Epehy, au sud-est d'Havrincourt, à l'ouest de Fon taine-ies-croisiile3 et vers Fleurbaix, nous ont permis d'infiigfir de nombreuses pertes à l'ennemi, de lui faire des prisonniers et de lui enlever des mitrailleuses. Nos troupes ont pénétré, malgré une très vive résistance, dans les lignes allemandes vers l'usine de produits chimiques de Rœux. Elles ont fait subir de lourdes pertes à l'ennemi et ramené 30 prisonniers, un mor. tier de tranchée et une mitrailleuse. D'autres détachements britanniques ont pénétré dans les tranchées ennemies vers Ypres et ramené 54 prisonniers et 2 mitrailleuses.Des coups de main allemands ont échoué au sud-est de Messines. 20 h. 40. Aucun événement important à signaler aujourd'hui. » L'activité aérienne a encore été très grande dans la journée d'hier au cours de laquelle la lutte s'est poursuivie sans relâche.Dans la nuit du 27 au 28 nos pilotes ont bombardé des gares importantes et deux aérodrames ennemis. Dans la journée ils ont effectué avec succès uti certain nombre d'autres expéditions de bombardement ainsi que du travail en liaison avec l'artillerie. Oe nombreux clichés ont été pris. SEIZE APPAREILS ALLEMANDS ONT ETE ABATTUS EN COMBATS AERIENS ET QUATORZE CONTRAINTS D'ATTERRIR DESEMPARES. DEUX BALLONS ENNEMIS ON EN OUTRE ÉTÉ ABATTUS EN FLAMMES. TREIZE DE NOS AERO-PLANES NE SONT PAS RENTRES. DN BEÂÏÏ SUCCÈS FRANÇAIS A HURTEBISE 14 heures. Hier, à la tombée de la nuit, les Allemands ont prononcé à l'ouest de la ferme Hurtebise, sur un front de 600 mètres, une violente attaque qui est venue se briser contre la vaillance de nos troupes. PAR CONTRE, NOUS AVONS ENGAGÉ GE MATIN A LA POINTE DU JOUR, UNE ACTION ENTRE HURTEBISE ET LA RÉGION SUD DE LA BOVELLE ; CETTE ACTION MENÉE PAR NOTRE INFANTERIE AVEO UN SUPERBE ENTRAIN, NOUS A PERMIS DE PROGRESSER SUR TOUS LES POINTS, NOTAMMENT DANS LA RÉGION DU MONUMENT. En Champagne, dans le secteur a© Tahure, l'ennemi a exécute un fort coup de main que nous avons repousse. ' Sur la rive gauche de la Meuse, après = un intense bombardement, les Allemands - ont tenté d'attaquer les tranchées récemment conquises par nous entre le bois d'A« : vocourt et la cote 304. t La précision et la vigueur de nos tira • les ont arrêtés en leur infligeant de lour- ■ des pertes. > Sur la rive drq^te, un coup de main en- * nemi sur nos tranchées à l'est de Moulaln-ville a subi le même et sanglant échec. . 23 heures. La lutte d'artillerie s'est maintenue très vive au cours de la journée dans la région : Cerny-Craonne. A 15 heures, après un court mais très violent bombardement, les Allemands ont pro-, noncé sur Hurtebise une attaque que nos feux d'artillerie et d'infanterie ont fait com-s plètement échouer. s Vive activité de l'artillerie sur la rive t gauche de la Meuse, particulièrement dana la région de la rôte 30g. ; GAND BOMBARDÉE PAR LES AVIATEURS Amsterdam, 29 juillet. Un télégramme de Sas-de-Gand annonce 1 que Gand! a été hpmbardé par des aviateurs hier matin. Le bruit de la cannonade en Belgique ai 1 atteint une intensité inconnue jusqu'ici. Les Anglais font des émissions de gaz. — L'activité de l'artillerie ennemie. Londres, 29 juillet. — Une dépêche Reu< , ter. du front britannique, dit : D'une façon générale, le vent a été favorable à" l'usage aes gaz. L'enneimi a bombardé nos communicai-; tiens de l'arrière avec des pièces à tir extrêmement rapide. 1 L'infanterie, de part et d'autre, a déployé une activité toute particulière dans des raids. Le haut commandement allemand fa4t un , etffort désesipéré pour donner l'illusion quçi l'armée allemande prend l'initiative sur1 toute la longueur du front occidental. Le Kaiser veut donner du courage à ses troupes de Flandre Genève, 29 juillet, On mande de Berlin que Guillaume II a envoyé au maréchal von Hindenburg, le télégramme suivant : « Des champs de bataille de Galicie susr lesquels nos troupes se couvrent de lauriers et par des assauts incessants et victorieux rapportent succès Sur succès, je pense d'un cœur reconnaissant aux actes mémorables des armées de l'Ouest qui, par leur telle ténacité et par leur esprit de sacrifice, ^repoussent l'ennemi, et dont le-communiqué' d'hier donne une preuve nouvelle de l'entrain pour J'attaque. « Je pense particulièrement aux vaillan- ■ tes troupes des Flandres qui, depuis des semaines déjà sont exposées à un bombardement des plus violents et attendent pleines de confiance les assauts gui vont se produire. Ma confiance est en elles comme celle de toute la Patrie dont vous défendez la frontière contre un monde d'ennemis. Dieu est avec nous 1 » (Information,) NOS BRAVES 5 Nous avons annoncé il y a quelques jours la mort au champ d'honneur du t comte d'Ursel. ; Voici le texte de la citation dont ce brave s a été honoré : Est nommé chevalier de l'Ordre de Léo-t pold 11 et décoré de la Croix de Guerre : Comte Edouard d'Ursel, 7° A., Gr. A. T., i lr6 Bie M. V. D., premier maréchal des lo-. gis chef, volontaire de guerre, candidat . officier, animé d'un bel- enthousiasme et - d'une compréhension très haute dn son de-» voir patriotique. Sous-officier d'él-03 ayant en toutes circonstances fait jireuvejde . grande -bravoure et ayant constitué p~our i ses sous-ordres un véritable: modèle de t courage, d'entrain et de mépris du danger. Remplissant les fonctions d'officier de ■ garde à une batterie de mortiers V. D. en-( tièrement neutralisée par un bombardement extrêmement violent de minemuerfer et de pièces de gros calibre ennemis, a été mortellement frappé devant Dixmude le 8 juillet 1917, alors qu'au cours de ce ' bombardement il était sorti de son abri pour obtempérer à un ordre de tir de re-, présailles, tir au cours duquel il remplit lui-même les fonctions de chef de pièce afin de stimuler l'ardeur et le courage de son personnel. — ■ — Le pjouvernement italien prescrit la fermeture de toutes les maisons dé" ,ieu. — Une épidémie de choléra a éclàté aux îles Philippines ; on signale de nombreux morts. ~ Les pan germanistes viennent d'acheter le , « Weser Zeitung ». et le même sort menace le « Hamburg Handenblatt ». — Un nouveau ministère a été constitué au Pérou sous la présiflense flo M. Francesco Tuldela qui prend également Se portefeuille des affaires étrangères. LA PART DE LA BELGIOUE Notre distingué confrère Edouard Teogan vient de rappeler, dans le Cor-: respondant qu'il dirige avec tant de talent, la part prisÊ par la Belgique & l'effort commun qui a eu raison de l'a-; gression allemande. Voici ce que M. Trogan écrit à pro-. pos de la crise russe dans son bulletin du 25 juillet qui lui acquiert un titre de plus à la reconnaissance des Belges : « La situation future dépend du succès de la répression et la ,conférence pour la révision des buts de guerre dans les Balkans en éprouvera le contre-coup. Il est à peine besoin de dire où vont nos souhaits. LA BELGIQUE AURAIT LE DROIT, DANS CETTE CONFERENCE, DE RAPPELER A LA RUSSIE QU'A L'AUTRE BOUT DE L'EUROPE ELLE S'EST SACRIFIEE POUR L'ALLIANCE. ET SA SEULE PRESENCE SERAIT POUR LES HESITANTS UN EXEMPLE OU, UN. REMORDS. » Ge que nos diplomates auraient pu rappeler autour du tapis vert, nos soldats le rappellent sur les champs de' bataille du front russe et il faut tout de meme espérer que le langage de leur héroïsme finira par être compris... A ce propos, nous Renvoyons nos lee» leurs à une information du Daily Mail que nous publions d'aut-re paari. "i 33' ANNEE.— Série nouvelle.— N" îoio ï-^o INTirmero : 1Q centimes (S centimes au Front) LUNDI 30 JUILLET 1917.

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