Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1230 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 29 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3610wz4c/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

o9» ANNÉE. — Série nouvelle.—N' 506 Le numéro ! tO Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 29 Mars 1916 m rédaction & administratif H in ras 41 la Bourse — HATKE lu f éléplïone : Le Havre n' lï.05 Directeur : FSRMMD SIEURÂ? ■ fnnlts IM communication* concernai I * £ rédition doivent êtr, I sSx";me d? la bourse,Le Havre, LOWDON OFF8CE: I gi 5 Panton Street I r. LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franoê 2 Tr. 60 par mois, » 7 fi\ 59 pa.-* t^lTi99tr^ Angleterre.... 2 sh. 8 d. par mois. » 7 sh. 6 d. par tri neatP# Autres pays.. 3 fr. » p&r mois. • . 9 fr- » par irlmestr# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres 4* Ofr. 43 la ligne Pdtites annortod34# paga: orr.SOlâUane Les petites annonces sont égatehïênl reçues à la Société Europécne dd Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour i'aris. Quotidien iselge paraissent ou Ihtevre IjiisxieauteiiiiiusEtintesfal ! de ta lettre de m Issu r su cardinal Mercier ■li». W> SiM* » • puWiô dm;, son m-fcfeo du 22 mars, un résumé do la '^e insolente adressée par lo général \on Bis-Liiut an cardinal Mercier en raison du map-Bornent do carême du vénéré prélat. Nous venons do recevoir le texte «hO*»-. Lue et intégral de ce document véritable-la! monumental. Bien que lerô8umé«ue mous en avons publié soit parfaitement Mè r^nsi (fue le lecteur pourra s'en rendre (temple ,noiis publions ci-dessous le document lui-même. [ « Je porte à la connaissance de Voire Eminence ce- qui suit : I « V m'a 616 signifié de haut lieu,, de la iioco» ht plus catégorique, où on est appeu, feu première ligne à la sauvegarde îles tnie- Iris de l'église catholique, que Votre Eminence <tarderait, après votre retour de Rome, nue complète modération. Je pouvais donc tuènàre me Votre Eminence s'ubstiendroit He manifestations qui pourraient ictcr la contusion dans las esprits de la population ïacUe.mènt irritable de la Belgique. i'ar cette [raison, j'avais aussi renoncé à avoir ime fexplication avec Voire Eminence relative fai.ï événements s'attachant ù votre voyage, Gc veux notamment parler de la lettre col tlcclii'c des cvâques belges el de l'abusivt exploitation politique du sauf-conduit que H WfBaint l'ère avait obtenu pour le voyage di W\'otrc Eminence dans un but purement reli ■ Votre Eminence, non seulement, n'a pai ■ràoi!du, par votre nouvelle lettre pastorale m'irnx assurances données par l'instance h Httto autorisée, mais Votre Eminence a 'U Mnomeav aussi aggravé vos relations avet f l'tiulorilé occupante. Il va de soi qu'il m H peut subsister le moindre doute que j'empê | cherais jamais Votre Eminence de commu Inràurr à vos ouailles ce que le Saint Péri ■«joula/f porter ù leur connaissance par votr< I ministère Mais en plus de ca Votre Emi m-lirnee se répand dans la lettre pastorale et ■discussions purement politiques, (ait contr, ■ lequel je proteste formellement. De plus, y ■ do» qualifier d'impardonnable si Votre'Uni ■ nciKc soulève d'une façon contraire aui ■ faits des espoirs infondés dans l'issue de h ■ guerre. C'est ainsi que Votre Eminence ■«pur appuyer vos affirmations, mentionne ■ (tes déchira lions inexactes de, personnalité: ■ qui ne sont pas au courant des événement! ■ rl ne peuvent être considérées comme pro M fesstonncls. A un autre endroit, vous lâche; ■ d'agir efficacement en parlant de t'évenlua ■ nié que la décision souhaitée par Votre Emi nence peut être amenée par la propagation de maladies contagieuses. Au moyen di celte action arbitraire, Votre Eminence m provoque qu'une effervescence nuisibU parmi la population crédule et l'excite à op poser v.n'c résistance active ou passive i V'activité administrative de l'occupant. » Je dois faire ressortir comme pafticuliè rrement inadmissible, dans voire lettre pas ffdraie, l'allusion & une menace de la tiberh fjdiqieusc de la population dans le terrilon< l'occupé. Votre Eminence sait mieux que lou lautrc combien est infustifiée celte suspicion Ï» Dans ces circonstances et conlrairemen [â ma longanimité habituelle, je devrai doré îiavant poursuivre sans ménagement tout ■ àctiviiç ou discorde politique de sentiment. ■ iioslil?s envers l'autorité légitime, cl con K forme. an droit des gens. -du pouvoir occu H pant, cbmme je âins ~è fuirc Scion-mort de ■ voir, en ma basant sur mes ordonnances I dans l'accomplissement de ma lâche. Si nù | qu'Ici j'ai transmis à Votre Eminence le i fautes commises par des religieux afin d les rappeler il la discipline chrétienne. j. [ dois, une fois pour toutes, y renoncer. Ca Vofre Eminence a donné Elle-même Vexent I pie de l'insubordination el par ronséquen [ jê ne puis n'attendre à aucun résultat d I votre influence. Je dois mime attribuer d plus en plus ù Voire Eminence la responsa | bilité morale que de nombreux religieux s | laissent entraîner à des procédés regretta [ blcs et s'attirent ainsi des peines sévères. E » Votre Eminence voudra île nouveau m [ répondre que j'ai mal commis quelques di I clamtions de la lettre pastorale et que j ■ leùr donne une explication qui ne répondu, pas au sens que vous vouliez leur donne] Comme de pareilles explications n'obtier mu aucun résultai, je ne suis pas dispos ! h les tolérer de nouveau. Je. suis plutôt di cidé i n.e pas tolérer i) l'avenir que Voli Entincncc çxerce encore, en abusant de vc limites fonctions religieuses et du respn i ihïà voire caractère, une effervescence pi ; ilitiqus. pouf laquelle tout simple cftoyêi ! d oit se justifier judiciairement. Je prévien \ Votre Eminence de ne plus rccommenct. une action politique. » Veuillez agréer. Eminence, l'exnressio ! ûe ma considération distinguée. » (s.) Baron von BISSING. » linutenont. général. » A Son Eminence te cardinal Mercie I archevêque de Matines. » On Irouvera plus loin dans la feïtre < I r.otre correspondant romain, lo résumé di I .commenlaires provoqués à Rome et par ■ culièroment dans les milieux du Vatiœ I Par la lettre du gouverneur allemand ; ■ primat de Belgique. M. von Bissing a l'a I dace d'iiffirmér, au début de sa lettre, qn I a reçu4u Saint-Sn'-ge des promesses et d I garanties formelles quant à la modération ■ du cardinal Mercier !... Une telle énnrire I Je mérité pns même l'omibi e d'un démen I il faudrait n'avoir aucune idée do ce qi I sont l'Iîglise caliliolique, la Papauté et B I uolt XV pour admettre, fût-ce l'espace d'i I '"st&iit, la \Taisemïîanoe d'une telle éne f ni!®. Nètre correspondant romain prêt [ néanmoins la peine de la démentir. Il te ff [ en termes catégoriques, et il ajoute que ci | iiicjnvenance toute allemande a blea I au vit ta clisnité du Saint-Siège "t prodx I \'uli.<.:in la plus pénible impression. L'article du n Corriere délia Sera » <lo I rotro correspondant romain nous envoie : .-.résume mérite aussi d'être signalé à l'atte | 'ion du lecteur. Cette ironie à la fois légé f et crualte. et parfaitement digne de la fine I so italienne, est ln seule réponse que m rite lopHre de ce Barbare <Tui écrit le ina | uis à peu prés comme les Germains m dégrossis du IVe siècle écrivaient le lat.i M. von Ripsing traite •'« cardinal Merci ^ i! ■ 1 ■ lictïi irid vnil;i la v de son insoleinoe. Quoi qu'il puisse advenir, et mémo si, se rendant aux odieuses excitations de la grande presse allemande, —■ d Vossisohe Zeitung », « Frankfurter Zei-tung i>, n Kolnische Volkszeituàg », etc., etc., — il osait se jiorter vis-à-vis du cardinal aux mesures de rigueur qu'il annonce, oe serait lui le vaincu : personne n'en doute dans l'univers entier. - . "... i " « i^>" 1 ■ 1 i ... 11 Les 41 vieux paletots " ont adressé au ïi XXe Siècle » uno vingtaine de lettres du meilleur ton, et toutes fort intéressantes.Motif : l'article qui a paru dans 1103 colonnes sous le titre « Fausse joie ». L'abondance des matières nous a un peu pressé ces jours-ci. Mais que nos correspondants se rassurent. Ce qui est différé n'est pas perdu. ^ —-—| Il y a des socialistes du kaiser ailleurs qu'en Allemagne EN ITALIfi Intérossanto lettre romaine, dans il' u E-clâir n du 26 mars, sur la « consolidation du ministère SaCandra ». On sait (fim les socialistes italiens sont.divisés, depuis la guerre, en deux groupes ennemis : ''un, les u réformistes », qui ont mis résolument la patrie au-dessus de tout l'antre, les u officiels », ' prisonniers de dogmes désuets et liés pour I ainsi dire à la fortune de la Prusse. Les ■ deux groupes ont été aux prises pendant le débat parlementaire qui s'es-t terminé par la : victoire du cabinet Saiandra. i Les socialistes ont continué jusqu'au bout i de la discussion à se montrer les plus te.na- ! ces soutiens de la politique germanophile, : qui se masque sous le nom de » neutra- : lu me ». • Rien n'a été plus cynique que 1 uderrup- • tion lancée par le citoyen Priunpolini. Le ! député Ganc-pa venait. de dire que si l'Italie ! n'avait pas rnarclié au mois de mai 19ir>. ■ elle n'aurait peut-être plus jamais marché i « Ç'eflt été beaucoup mieux ! » s'est exclu- mé le socialiste Prampolini au milieu de ! protestations générales. Avec plus de calme et plus de resiponsabi-î lilé, -le leader de ces socialistes domesti-i qués il l'influenco allemande, le citoyen Turati, a soutenu la même thèso : # Mes ï sieurs du gouvernement, disait-il, demair ; vous r. -' h Paris. Nous ne voua donnent ; pas notre sau'f-comluil. Qu'irez-vmra y tau» . pour les prolétaires d'Italie ! Vous y pré ; parères sans doute ce iproteotionnisme, c< . [/rotectionnisme dont vous nous menace/, e . qui sera une nouvelle guerre presque pàr< i que l'actuelle. Puis ce sera la paix. La pai) • viendra un jour ou l'autre, dans six mois Î ou dans six ans... Et comment oe gouver ; nement qui a voulu la guerre pourra-t-i ! porter la parole de paix ?... Aussi allons î r-ous voter contre vous des doux mains. » Cette attitude monstrueuse a été flétri» par les socialistes indépendants, qui ont se cerné le joug du marxisme allemand, i ic Votre socialisme, s'écriait le député Ca nepa, n faiit. faillite, une faillite géncrole / L'internationale a été tuée par la noire Ira bison des socialistes allemands. Le 28 juil ; lot, dans la réunion de Bi ux«"Jes{votas «vie: décidé, en cas de guerre, la grève gêné . rule. » ' ci Vous autres socialistes officiels, loir ' disait un autre député, vous ave/, moins l! droit que personne de critiquer les laoïme: de l'action gom ornementale, car vous été il.- erreurs dans la. mesur' ' où vous avez constamment fC-fûôé" " concours aux débats parlementaires, ei ' vous limitant à une attitude purement né J gativo. » ' c En touit cas, ajeutait-il, il est stupéflan qu'un parti fort et organisé comme le so i cialisme n'ait pas su affronter, pour un-, aussi girave question qme celle <le la guerre ' les responsabilités et les jisques au-deva.n 3 desquels il court dans les luttes électorales ~ Les socialistes ont pris l'attitudo louche <ii 3 neutralisme. » Ce n'ost i>as pourtant qu'ils puissen ignorer les dangers que rAllemogne faisat 5 et fait encciro courir ù l'Italie, aux prolé " laires comme à tous les autres citoyens, i ® moins qu'ils ne. se résignent au pire escla ' vage. u Si l'Italie n'wvait pas la victoire '• si l'Italie est abattue, s'écriait le député ra !: dical M-archesano; c'est un recul de m.ill f ans !... Ce n'est pas nous, M. Ïurati, qu ■" avons poussé l'Italie à cotte guerre, ce i c fui pa« non iplus, comme on l'a dit, la pojiu •' le ce. C'est toute notre histoire !... Répété •' sans cesso que l'Allemagne esl forte, qu'ell est grande, qu'elle. est organisée, qu'on n ' peut lui résister, c'est faire conunc ces Bra s vi qu:i ne se mettaient jamais contre le ty r ran, parce que, d-isaient-ls, il porle de rude coups. » EN RUSSIE Samedi, ù la Douma, le clief de l'oppos tion, qui est en même lemps le leader d parti radical, a prononcé un long disoo^r , f.oui' répondre aux allégations d'un déput socialiste, heureusement isolé dans so parti, tpii ava.it osé prétendre que le poijpl !o rasse, dans son .ensenïble, est hostile £i I !.s guerre ,l" Kn Russie, comme en Italie, il v u de " socialistes, gangrenés d'internatiorraffism II é l'allemande, qui traviillent, ronsoion ment ou non, ii faire le jeu du Kaiser, so, " en répandant des doutes sur l'issue victi 's rieuse de la guerre, soit en essayant de di '• goélor les masses des terribles' sacrifice exigés .par le sai'.ut et la paix de l'Kurop I coalisée contre le despotisme prussien, li le Russie pas plus qu'en Italie, ces mauvai e" bergers n'ont le peuple avec eux. Ils troi II vent d'ailleurs en face d'eux des homme r- qui, la veille encore leurs compagnons < ■ 1 ! leurs amis,ont ouvert les yetax,onl cornffiri ■'i la dangereuse vanité des dogmes désucl :l" qui, sous prétexte de préparer la fraternii ïé universelle,avaient livré le monde h la di ât 'minntion de l'Empereur allemand. Quand ] peup'e pourra se prononcer, entre ces si ^ ciali§tes nationalistes et les idéologues qi 'e n'ont rien aporis ni rien oublié, ce n'esl pa 11 sur ceux-ci que se portera son choix, ni e re Russie, ni en Italie, ni ailleurs s- , » — Ive Courrier de Vcvcy \ienl d'être sir al pendu pour deux 'mois pour avoir publi n que feu le conseiller d'Etat I'.renner déck liait souvent dans le cejrle do ses iniime é- cru'il exisle un traité secret' entre l'All( Le Lépuié soi-disa toatholique Erzlisrysp aurait écrit un pamphlet dasisunjaarna! siisse contra la cardinal On mande de Berne ù la date du 17 mars au ii Petit Journal » • « La perfide campagne du parti catholique allemand contre le cardinal Mercier se poursuit avec une violence croissante, non seulement en Allemagne, mais encore dans les pays neutres. Lo « Borner Xageblatt », journal germanophile de Berne, publie en première page un long réquisitoire contre l'archevêque de Mali nés. Suivant mes informations. l'auteur de ce factum anonyme n'est autre que le député bavarois Erz-berger, qui vient souvent en Suisse pour surveiller la propag-ando dans les milieux catholiques. »> Le premier reproche qui est fait au cardinal Mercier, c'est d'avoir refusé de faire le voyage de Rome en compagnie du cardinal Hartmann, archevêque de Cologne. L'auteur de l'article n'arrive pas à comprendre que le prélat belge ait préféré voyager seul. Il lui reproche ensuite d'avoir prolongé son séjoiTr ft Rome nu delà des délais nécessaires et d'avoir « simulé une maladie » pour pouvoir continuer « sa besogne d'agitation politique en Italie. » .Ce langage grossier à l'égard d un prince de l'Eglise ne mériterait pas d'être rapporté, s'il n'émanait d'un des chefs du parti catholique au Reiclistag. Mais le cardinal Mercier a commis d'autres crimes...j) De grands mouvements militaires se préparent en Allemagne Le « Bertiiier Tageblatt » d'hier annonce qu'à partir du. 12 jusqu'au 23 avril prochain, la poste n'acceptera plus de paquets pour les soldats du front. Qu'est-ce à dire, sinon que les allées et venues de convois militaires d'un front à l'antre vont entraver le service postal de guerre et que do grands mouvements militaires se préparent en Allemagne. M, Léon Thêodor est mis en liberté fil. Onrfem do Wiart a reçu lundi ce télé-: gramme daté de Bàle : , , n Le bâtonnior libéré adresse à M. le mi-» ntstre de la Justice l'hommage de son . îi patriotique dévouement. « Léon TI.IEODOR ». Le ministre delà Justice a.répondu aus-j si tôt en ces termes au vaillant député de ; Bruxelles : « Au nom du gouvernement, et en son » nom personnel, le ministre de la Justice ! n vous prie de croire à notre admiration » et ù notre, gratitude, f Vi r la dignité avec . » laquelle vous avez défendu la cause du » Droit et souffert pour elle, Vous avez . » contribué à agrandir le prestige que no-. » tre cher pays a conquis par sa loyauté, ; ». ses sacrifices et sa vaillance. » II. CARTON DE WIART. » . , — : o ' LESFAITSDU JOUR 1 L'Idia Kazionale apprend que, dans les - hauts milieux politiques de Berlin, se dessine un vasie mouvement en laveur du r'e- '■ tour au pouvoir du prince de Bûlow. t.'oppo ■ siticm contre Belhmann-Uollweg est iréi ' accentuée, même dans les cercles de la cour. j frvwwwwll Le parti catholique bavarois, réuni er : /i congrès de guerre », rient de voler ur ordre du jour demandant l'exclusion de U'utt i sentimentalité dans la conduite de lu quern i cl se terminant ainsi : . « Nous voulons le renforcement de l'Hle i magne, piais aussi le renforcement rrlv - ilieux el moral du peuple allemand tout en-, lier. En principe nous nous prononçons poui - des annexions'autant qu'elles nous sont né i> cessaires ou utiles. » i iwwm'vwvv ' S'il fallait encore, après le discours patrio .. tique et unanimement applaudi du chef de V.opposition à ta Douma, M. Milioukoff, don ,. nei une preuve de la résolution du peùpU russe de poursuivre la lutte jusqu'au bout on -la trouverait dans les deux résolution! identiques adoptées ces jours derniers. i ' Moscou par le Cmigiàs de l'Union Urbaint el le Congres de l'Union des '/.cm tvos. L'uni el l'autre assemblées se sont prononcées ci faveur de l'union sacrée cl de l'unité nalio - unie indispensable à la victoire. i Elles ont, de plus, émis un vœu en favew s de In création d'un ministère responsable. e IWVWWWX1 Le malaise provoqué e'n Suisse par le pro I, ces des deux colonels n'a pas cessé, s'il fait en croire, un article de la Gazette de Lan s sanne où le correspondant Neuc-Mtelois d< oe journal écrit : « Il a été commis dans notre Suisse di t grosses fautes. La pire de toutes est de le: , avoir laissé commettre el de souffrir ensuih qu'elles demeurent impunies, /t cette heuri J, encore, il y a des mystères qui ne sont pu: éclaircis ; îles responsabilités qu'on refus< u de préciser ; des actes coupables el des me 8. «aî-is incorrectes dont on ne veut point re chercher les auteurs, parce que, précisé s V.i-enf, on les connaît, n . | vwwwwvu s •s On annonce l'échec des négociations en ? -trèprises pour l'achat d'une :nouvelle provi '■ simi de 150,000 wagons de produits agricole: ■" par, les Allemands en Roumanie. vwwwwvu li La renonciation de Yuan-Shi-Kaï à la con , -ronne ne parait pas avoir apaisé les répu n blirains de Chine. La situation est d'autan plus confuse que le président ne parait pu. devoir compter sur la fidélité de plusicur, de scs généraux. Néanmoins, le mouvemen i- insurrectionnel ne parait pas dirigé per é sonncllentenl contre Yuan-Shi-Kal, car beau - coup de ses ennemis redoutent que celui qu s le remplacerait ne soit simplement, que • 1 qu'il s''il, un instrument entre les mains di L'ilSÉUCG 1- ¥1 Bissis a pilait à Rom e! an Yatica la dis Tira iiMoi UNE INTERVENTION PROCHAINE DU SAINT-SIEGE (De noire correspondant romain- Rome, 2.2 rnjrs. Les lettres du M. von Bissing au Cardint Mercier ont causé ici une émotion très viv< On se demande au Vatican, je le sais d bonne source, jusqu'où iront l'hypocrisie ( l'insolente audace du gouverneur prussici On y évoif*w le calme et la mesure que toi le monde a admirés chez le cardinal per da'i}l Sun séjour à rtome. i..a man.èro inc..! l enante Sont il met le Pape en cause a ri sonné dars la Ville u.terue«!ë comme un grossière injure. C'est donc uno mise en .b meure ?... disent tout haut des hommes qu hier encore, passaient pour être symps thiques aux austro-allemands. Comment expliquer l'impudente incar tade de M. von Lissing ? Plusieurs hyp( thèses ont été mises eu avant. La jili:.s p néralernent admise est que le gouverneu général, lorsqu'il fut en quelque sorte foi té, par les instances du Saint-Père, d'aï corder au cardinal le sauf-conduit néce: saire pour son voyage à Rome et son n tour en Belgique, 'espérait fermement nu Mgr Mercier se prêterait en Italie à d( manifestations dont les Allemands pou raient tirer prétexte pour lui fermer le cli< min de son pays. Grâce à la prudence i au tact du Cardinal, co calcul a été d' joué. Pa"s l'ombre d'une interview ; pas u mot de politique au cours de ses nom breuses conversaffious avec toutes sorli de personnalités : même dans son entr tien avec M. liriand, pas'un mot n'a é prononcé qui concernât les relations de : Belgique avec l'Allemagne. Le peuple it lien ne s'est pas mépris 1111 seul instant si les intentions du Prélat. Le Cardinal 1 pouvait se montrer sans que la foule r maine l'acclamât avec enthousiasme. I. manifestation qui n salué son départ pris les proportions d'un triomphe. Pas r cri cependant n'a été poussé à l'adresi de l'Allemagne ; jamais, dans aucune ci constance, pas un seul. La foule acclama le Cardinal et la « noble Belgique » ; rit de plus. Déçus de" ce côté, et hors d'éto principalement ù raison de la fermeté i Sàifii-Siege, d'empêcher le Caidinal (i» 1 gagner M'nliiies, les Allemands ont clic ché d'autres prétextes. Une fois de plu leur-ilourdeur les <1" déplorabl-ement se vis : il n'y a qu'une voix à Rome pour dire. 11 n'est pas vrai que le Cardinal excile 1 Belges contre l'Allemagne, et M. von Bi sing,en lui écrivant cette énormité,altère vérité: Il est moins vrai encore, si l'on pe dire, que la Pape ait 11 garanti » un chaiif ruent de conduite do. la part du Cardin; Parmi les conlre-vérités qui déshonorent lettre du gouverneur allemand, il n'en c pas qui ail offensé pliîs gravement la digni du Saint-Siège.A peine les Agences «vaiei elles divulgué les deux 'lettres qu'une no officiieusc. adressée par. le Vatican, il lo les journaux catholiques, faisait connaît que le Souverain 'Pontife n'avait encore .1 er ni les lettres du Gouverneur — qualifié 1 de « grave document » dans le texte de note même, — ni la lettre pastorale inc mi née* par celui-ci. L'impression générale est que le Va tic: es! disposé h -agir <jyec énergie et que, ,si gôu'Vernànient de Rei-Ttîi no Se hàlé f>â3 désavouer von Bissiiig, on verra Benoit M écrire au Cardiinl Mercier une lettre pub que de svmpathie et d'approbation, «lit tant (fiie ia conduite de l'Archevêque, iri prodiable en tout point, est pailtiilcmc conforme aux devoirs de sa charge et ai principes de -la religion. —o— UN ARTICLE DU u CORRIERE DELLA SERA » L'incident a été pour tous les journa' italiens, Vous le savez déjà, l'occasion renouveler à Mgr Mercier l'expression leur respectueuse admiration. Un des ai des les plus remarqués a passé dans u Corriere dollu Sera ». La traduction ■ plus fidèle ne donnerait qu'une idée appi ximative de son ironie el de son éloquent «De quoi peut se plaindre lo Cardinal? 1 en résumé le grand journal de Milan. I.'e torité allemande a été fort indulgente c wrs.los Belges en générai! et envers le c; , dinai on particulier. Elle a arrêté, tracas; condamné à mort bon nornb.re.de eiloyei ! mais elle n'a plus brûlé de bibliothèque, < , trait par le canon dos quartiers entiers , la ville, fusillé en masse des otages I ce qui regarde le Cardinal, cet insolent pi , lot n'cst-il pas encore en vie ? C'est la prf vc irréfutable de la magnanimité allema ■le. 11 pourrait être en prison, et il vil du , ;on Palais ! U ose cependant se rnonti ngrat pour son bienfaiteur von Bissing rende la faute du Cardinal est de s'occu;' te politique. Entretenir les Belges de la pi u-bilité de jours meilleurs ! Comme si 1 «is jours pour les Belges pouvaient ne p signifier de mauvais jours pour les Al ■nantis ! La ptfilique n'est pas l'affaire Cardinal. Surveiller la discipline dans 1 r-aroisses. s'assurer que ses prêtres adi nistrént les sacrements, bénir les médail; ■t les rosaires : voilà ce qui le regarde. Vil veut faire rf.us, qu'il amène ses oun.il à la résignation, à l'obéissance, au culte l aulontê casquée et environnée de fusilî Plus von Bissing menace Mercier, plus taille parait celle d'un nain et plus celïe Cardinal paraît celle d'un géant. » —o— LE CARDINAL GOTTI ET LA BELGÎQI On a enterré aujourd'hui le cardinal G - li C'était un saint homme el un fervent a ; de lu Belgique. Quand M. Van don Heuv linéiques jours après son arrivée à Bon alla lui faire visite, le cardinal l'accueil par ces -paroles ; n Non, .non, Monsieur ministre cè n'est pas à Votas à me prés< ter vos hommages; c'est h moi à offrir i ; miens au noble et glorieux;pays que vo ' représentez. » f —o— LA BELGIQUE A LA CHAMBRE ITALIENNE i Belle manifestation, hier', à la Chamb: I on l'honneur do la Belgique. A ceux qui ( sont pas rompus à toutes les précaulio .t., 1 .,c.-> rt/\ /1 i m 1 o 1 i/rna ln frvrnm /-1a 1\ i< hésion de l'Italie à la déclaration do Sainle-Adresse avait pu paraître un peu froide. Bien que le Giornale d'Ualia 011 eût souli- I gné toute l'importance, d'autres journaux avaient réclamé des explications au gouvernement, non sur le sens mais sur les termes de sa note à la Belgique. A la Chambre, (e député Giretli s'était fait l'écho de ce désir cl il avait adressé uno question à ce propos au Ministre des Affaires étrangères. M. Borsarelli, sous-secrétaire d'Etat, lui répondit gin ces termes ; « Par votre adhésion nous avons accepté que l'indépendance politique et économique lie la Belgique soit une des conditions de paix à imposer d. l'ennemi, et que. la Belgique soit largement in/lcmniséc des dorn-,1 mages subis. » Qeà paroles on! été accueillies, sur tous e les bancs de la Gha-m-bne, par 1111 tonnerre ■t dlaipplaaiid.isserni.'tits. On a répété à cette 1. ooaasion; la belle manifestation faite en t 1'honnciur de la Belgique, il y a quelques 1- jouirs, lorsque M. S-alandra, pour citer un 1- exeniiple do fidélité aux traités et à l'hon-1- n^ur, avait parlé db la Belgique « qui, par e sa fidélité ù sa signature, s'était attiré Cad->- miration du monde entier. » Bruzio Romano — .«*- .j i UN SUCCÈS BRITANNIQUE I l Les Anglais enlèvent, s au sud d'Ypres, ;i 600 mètres de tranchées » et font des prisonniers p- :é Lon/lres. 27 mars.'— Officiel. — nier soir a- et aujourd'hui les opérations de mines ont 1- été très actives. Nous avons fait exploser 'r avec succès des mines à la Boissellc, au siul ie de NeuvillCrSaint-Vaast et près de lu redoute '' Ifoltcnzollern. Il ,/ a eu des combats à la a suite desquels nous avons occupé .plusieurs a entonnoirs. '1 Hier soir, m face de Ilulliwh, les Alfe- •e manda ont fait exploser des mines uni Cet r- endommage nos tranchées, nous causant h quelques pertes. Nous avons occupé les cn- n tonnoirs causés par l'explosion. t, Ce matin, après avoir fait exploser des U mines sur le saiUaiit allemand d<- Saint-Moi e- (suit d ) près), nous avons p^is d'ussavt les r- premières cl deuxièmes ligiics de tranchées s, sur une longueur de 000 mclre-s, infligeant r- de lourdes pertes aux Allemands, faisant le 170 prisonniers, dont deux officiers. J.a canonnade a eu- principalement. li>"i us dans les environs d'Angres, de Wulvcr- s- ghem, de Saint-Eloi et de Wieltjc. nt (Le communiqué allemand avoué l'échoc e- près de Saint-Eloi.) -1. la i Les â'Iiis tant partait il l'ennemi en haleine '0- es . • ))0(( Mardi 28 mars, midi. Tandis que. les njaitres de la politique et d*> la guerre délibèrent à Paris dans une communauté de vues qui est le meilleur ga-rant de la viotoir-e des Aliiés, l'armée bri-,f; tan nique achève heureusement la délicate x opération de l'extension de son front. Cette v" année a ou en quel-que sorte la coquetterie de manifester immédiatement sa présence dans le*s nouveaux secteurs qui lui sont as-1,1 signés. En Artois, devant la falaise de Vimy, lx elle a repris pour son compte l'ardente lutte de mines que les Français n'avaient cessé d'y mener depuis la bataille d'Artois de mai .1915 et les Allemands s'y rendent compte que, si leurs adversaires ont changé d'uni-frrmes, ils n'en sont pas moins redoutables îx aujourd'hui qu'hier. Au sud d'Ypres, A la de cro'sée des routes nui mènent l'une à Mes-cle sines et l'autre à Warneton, k l'endroit dit li- Saint-Eloi, les troupes anglaises ont mené le une attaque qui leur a valu G00 mètres de la tranchéos ennemies et rruelqùos nrisonniers. *o- î-es Allemands doivent se persuader que :e. l'armée de Sir Douglas ÏTaia va leur rendre lit chaque jour la vie plus dure : cette armée ,U- oeeivne maintenant 150 kilomètres du front ,n total, mais elle dispose déjà le tris effectifs Lr- que toutes les entreprises lui sont permises malgré l'extension de son front, d'autant ts, nue ses effectifs ne vont cesser de croître ra-[é- pidement: dès l\ présent, l'ennemi pourra de apercevoir dnns les attaques le feutre beige ,^n do« soldat^ d'Australie à côté de la casquette kaki du Tommie. u. Voilà don/1 l'armée française mieux que n_ jamais car»?»ble dp ronfor-eAr son front nui ns compte encore quelque six cents kilomè-eI. tre« et de rinoc^r A toute nttanue nouvollp !\ Verdun ou ailleurs, en attendant que ses Vr masses dp rbnc puissent de nouveau'entrer ):g. dans 1? carrière. (je L'action si opportune des armées russes as du rf/.nA^nl TCAuvonatkine ef du général Tva-l(l nnf donne li°u A d^s eommorvt.,iirea aussi va. riés' rrue coutvad'Vtoi^po H'aimuns veulonf g.p v voir une nnus«ée générale tendant à une ^ mritnre du fror»l ennemi entre le ffoKe rte ,es Ricfft et Vilna. D'autres estiment nue la îon-j.'j ?tia nérioHe du d'f,ffel oui est proebainp en-q5, fravera n^ppscairemr»nf toute aotjon offpn-de RÎvr an^ v'° donc vo>r dans les.oné-rat;on<; nftueltes rrue des aetions tendant fi sa nm^b'orer ]>? f'îont.nisse pi n]^ppr l'ennenii dans la situation la nlu«« dîffieiîe. sans tran-ehées solides et san« abris, avec de« vni>s fr po^munîoat.inn bouleversées, au moTn^nt d^ la fonte de<= n'lî(tilP. Mous nou3 cfardorons JE de IrAno^er ^ "a f .d'an t a n t mi'jS guerre la nart d»1 rinmr^vu es-f eonsidérable et nue nj (mit «uppAk inatfpndu nput ampnpr le rom-D| mnn,don-ienl ru^se nrépim'fpr l'aetion OMni-l0, qu'il en soit des événements en C.ourlande |-2. ei en T ifVmanîp oi'i 1p elimat est affrpux. les , Or>éT>,q}înns on TÎTiVnvine, Tnpnées nar le f'é-(_ né'1 ni Tvanof, .pourraient b'en prendre nlus prnmnte^^nt fmirnnre. innrnauv mn-^ mainq concîdirent que r^pmowitz e=t d<">ià 1 eou^^ dp Tvr.lnm^a et nrAtpnrtent ebi^rer h 2 millions d'hnmmes T'ari-née rnyp h ontrer en pam^affnp sur re «wp'pvir '1" front. TTn.p virtOM^euse o^pt>oîvp dpq Alli^a au no*vi cte Sfl^nirrue. ni*i ra*rîv£p dp raviru>e >e. ç-pi^he ^ra nnrtpr leur pPfepfif fr i-On.OOO bnrtv ne mes, spnnrnît sfnffiili^^mpnt les intérêts ns du général Ivanof en P11,rovîno I. PftMl r.ROK/VFRT. DERNIERHEURE Communiqué otiicicl français Paris, 28 mars, 15 heures. Nuit calme à L'EST DE LA MEUSE', Assez grande activité des deux artilleries à L'OUEST DE LA MEUSE, dans la région de Malancoui't, et aussi EN VOË-VRE, dans le secteur du pied des Côtes-de-Meuse.EN LORRAINE, dans la forêt de Parroy-nous avons exécuté un coup de main sur un ouvrage ennemi dont les occupants ont été tués ou faits prisonniers. Nous avons fait sauter un ouvrage en nous retirant. Aucun événement important ù, signaler sur le reste du front. —.—))Olt LA NEUTRALITÉ ESPAGNOLE -o— Madrid, 28 mars. — Dans la réunion du parti libéral, où l'on a proclamé la candidature du comte Romanonés aux élections générales, lo Président du Conseil a déclaré que l'Espagne gardera la neutralité jusqu'au bout, car lo désir de tous cst'lct paix. LES FINANCES DE L'ESPAGNE —0— Madrid, 28 mars. — L'emprunt de ceni millions, eu obligations du Trésor a ét4 couvert. Le rameau d'olivier du socialiste Haase est suspet! à M. Clémenoeau Nos lecteurs ont pu suivre, au jour le jour, les manifestations de la crise qui divise actuellement la représentation parlementaire du parli socialiste allemand. M. Ilaase, lieutenant de Liebknecht et ancien président du groupe, a déclaré sans ambages, nous l'avons dit,que tout le monde ost maintenant convaincu OU'IL N'Y AURA DANS CETTE GUERRE NI VAINQUEURS N' VAINCUS, et que les MEILLEURS PATRIOTES DE TOUS LES PAYS PRECONISENT UNE PAIX SINCERE. La presse alliée, comme do juste, so réjouit de celle confession publique, signe sensible du découragement nui a fini par gagner la population allemande. Car un député socialiste qui a voté avec enthousiasme, le 1 août 191-i, tes crédits pour la guerre no se serait pas avisé de tenir co langage s'il n'avait la certitude d'exprimer le sentiment d'un grand nombri do prolétnirés allemands. La résistance faiblit et l'espoir diminue dans l'empire : voilé co nui est démontré li l'intc 'vidence nar le discours de M. Haase. Réjouissons-nous-en sans réserve, mais prenons nos précautions tout de"même. On ne nons Afera nas de l'idée mie si M. Haaso a pu librement faire cette déclaration, c'est avec la permission du gouvernement imné-rial, A qui les moyens ne manquent pas pour museler les dériutés récalcitrants. ï.'iiidi-gnution du'Reiclistag, socialistes impériaux compris, ne change rien h l'affaire. Oui sait si lo gouvernement, acculé aujourd'hui h la paix, ne s'est pas proposé ô'- faire servir lo découragement populaire ot l'indignation do M. Haase lui-même ù la préparation d'une naiv boiteuse, d'une paix faussée, d'une paix allemande en un mot? Supposez aue le prolétariat socialiste des nations alliées se laisse persuader nar M. Ilaase mie personno n. peut être vainqueur ne.serions-nous nas bien près de la pai.v boiteuse nue le gouvernement de Berlin cl le peuple allemand ap-pellept de tous leurs vœux? Sincères ou non, M. Haase el ses amis n'en sont pas moins enfarinés. Il y a lieu de prendre des précautions Tel narall être l'avis de M. Clémcneeau, mii écrit dans 1' u Homme enchaîné » du 27 mars : « On n-'attond pas de moi mio je discute ■sérieusement « ta paix fourrée » de M. Hanse. 11 n'est ,pns un Français pour s'arrêter è ces niaiser'es. N'eus avons dit, avec nos alliés, nue nous ne ferions la nnîy nu'a-nrès la victoire, et ou'auéiui sacrifiée ne nous coûterait pour en arriver là. Nos soldats ont as^ez Blorleusement tait voir on'ils n'avaient pas 'd'autre pensée, One Guillaume II et ses socialistes cherchent, narmi nous, (race d'un désavh)'î ! Ce que nous avons dit, nous le pensons^ nous le voulons, nous ne pouvons pas même nous sonstraife là nécessité de le faire, n.uistiue nous n'au-riens nlus. si nous pouvions donner des signes de faiblesse, tnr'à oh ni ci r entre des formes nlus ou moins humiliantes de f.'l-'-lAantissement. La u paix fourrée » de M. Haaso, et tonte autre paix oui n'est nas la oAtre. ont donc, aunrès de nous, mènes chances de succès. Nous ne savons pas co nue cela vent dire, ou plutôt nous le savon9 trop Passons. » Il nous paraît seulement assez remarquable nue le député du nouple allemand oui ose le nremier parler de paix au Reiclistag soit précisément celui nui so présenta, au jour de la déclaration de truer're. pour prendre sa part de .responsabilité daps te déchaînement do massacre mie l'empereur e1 ses bohereaux, et.ses agents de tout o». dre. avaient voulu, préparé, organisé, décrété. C'étaient les hommes du i: pacifisme international » nui, sans mi'il fût nos-, sible (?o mettre è noire charge d'autre provocation mie le fantastique vo! d'nvmns français sur Nuremberc. venaient proclamer. ani'ès le honteux simulacre de la cop. févence de Rerne, nue l'hénre était venue d'en finir avec nous. Aussi bien nue M Hel-fferich lui-mémo, nans avons entendu ces choses. Pas plus quo lui, nous ne les avons

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods