Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 25 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/930ns0mw1x/
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23* ANNT E. — Série nouvelle.—K* 6® Mardi 25 Juillet 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION m £i la Boarsa — LE HAVRE TÉLÉPHONE:n«64BELOE BUREAUX A PARIS • 33} tua dean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICE! M. PANTON STBBBT Leicester Square, S. Ht, Me» : TOMBI IM7 mivwvwwm lO cent, le fai° LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS France. ».... 2 fr. 60 par mots > 7 fr. 50 par trlmsstr» Angleterre. - 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . S fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçue' à la Société Européenne de Fabllcité, 10, rue de la Victoire, Parit, tui en a le monopole pour Paris. ——»0a—» 3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Un poison boche Faute d'avoir pu conquérir la Belgique, les Allemands voudraient l'affaiblir en la divisant. L'admirable fidélité dtu peuple flamand à îa patrie belge ne décourage pas les journaux d'outre-Rhin qui ont reçu de la chancellerie impérial© l'ingrate mission d'exploi-ïer au pratit. de l'Allemagne les querelles de feuigue en Belgique. La Gazelle populaire de Cologne se> distingue au premier rang par sa perfidie et son obstination. Maiheureuse-unent pour elle, elle brille davantage encore par la maladresse. Dans son numéro du 9 juillet, l'organe de M. Bachem, après avoir imprimé, pour la centième fois au morns, que la domination allemande a délivré les •Flamands de l'oppression franco-wal-lonne (l) — voyez Louvain, voyez Ter-inonde ! — avoue ingénument qu'il cumpte sur les Flamands pour emipècher la Belgique de s'agrandir après la guerre. L'intérêt du peuple flamand, d'après la Gazette populaire de Cologne, est que a Belgique reste ce qu'elle était avant 1914 : neutre, mal défendue, ouverte sur toutes ses frontières à l'invasion, ouverte surtout aux commis-voyageurs et aux espions allemands. Dus jour où la Belgique serait forte, bien gardée, bien protégée, impossible à surprendre, c'en serait fait, à l'entendre, des droits du peuple flamand.!... Le jour où "M. Julius Bachem daignera nous expliquer, dans sa Gazette populaire fie Cologne, comment l'abandon de notre malfaisante neutralité et la réunion à la Belgique des régions nécessaires à sa défense stratégique pourraient empêcher le gouvernement belge d'établir une Université flamande, nous ne manquerons pas de faire . connaître à nos lecteurs ses explications. Faisons-leur admirer, en attendant, l'ingé-ïsaité de ce soi-disant Ulysse de la presse d'outre-Rhin. Les Flamands ne sont-ils pas intéressés, comme tous les Belges, à la liberté, à la force, à la grandeur de la Belgique ? La Belgique a trop longtemps vécu de la vie humiliée et précaire d'une nation de deuxième classe. Elle a trop longtemps subi l'humiliation de trembler au seul froncement de sourcil d'un voisin insolent et puissant, qui ne s'est jamais privé d'intervenir, • iqmnd, il croyait avoir intérêt à le faire, dans nos affaires intérieures. Autant que îeurs frères wallons, les Belges de langue flamande souhaitent eue cette vassalité prenne fin. Ce serait leur faire injure que d'en douter. De môme que la prospérité d%ne famille accroît le bien-être et la dignité de tous les enfants, de même la grandeur et 1a puissance de îa patrie profitent à tous ses fils. Sous les duics de Bourgogne, princes français, et sous les archidiucs, souverains espagnols, la splendeur et le rayonnement die la Flandre sont sortis, comme l'effet de la cause, de la force et de la restauration de la Belgique L'Histoire confirme, ici encore, les données de la raison. Fils d'une nation fortifiée et respectée^ nous n'er réglerons que mieux, entré nous et pr frètes, les difficultés qui résultent de la diversité des mentalités et des langues. # & A Loin de compromettre le succès des légitimes revendications du peuple flamand, l£ complète victoire des Alliés et l'entière libération de la Belgique l'assureront poui jamais. Une seule chose pourrait le contra lier, à savoir l'imprudence ou l'iaintelii gence" des Belges qui voudraient s'obstine.] dans un particularisme désuet et antmaiio nal. La Belgique n'est pas un composé d< deux peuples étrangers l'un à l'autre, don l'idéal est de voisiner, sans se pénétrer e quasi sans se connaître, dans un Etat aitifi aie! et par conséquent précaire, Il n'y a pa: deux peuples en Belgique, un ilamand et ur wallon. Il n'y en a qu'un seul, le petipli belge, formé' de citoyens parlant deu: feagues différentes, mais -unis depuis dei siècles par de grands souvenirs communs tous les deux originaux, m'assimila bles pa: ceux de leurs voisins 'qui leur ressemblen le plus, trempés enfin au feu d'une eîfroya ble épreuve. Pour surmonter tes périls auxquels s) situation-géographique et l'état de ï'Europ< exposent une petite nation serrée entre d puissants voisins, il faut que la Belgique s soumette, plus docilement qu'aucune autre à toutes les conditions imposées par la poli tique et l'histoire aux nations qui veulen vivre et durer. Il faut que les Belges soien unis, attentifs aux mouvements de l'Eu rope, plus préoccupés du péril extérieur qu fies disputes internes, prêts à tous les sacri fi-ces pour la sécurité et la force de la pa trie L'opinion publique montrerait du doigt, ai lendemain de la, victoire dont 011 entend bal ire et palpiter les ailes, quiconque essaierai de détourner les Belges dé cet idéal néces saire, aussi indispensable à la défense ne xionale que les soldats et les canons. * tT; A Si l'intérêt de tous les Belges, à qnieiqu langue et à quelque parti qu'ils appartier niant, est que la Belgique sorte de la guéri aussi grande et aussi forte que possi'bùe l'intérêt de l'Allemagne est tout juste 1 contraire."Nous rappelions l'autre jour l'hii 'toire de la Pologne. On n'évoquera jamai assez le souvenir d'une noble nation qui péri bien plus des divisions de ses enfant que des trahisons de la fortune. Entretenue et cultivées par la Prusse, les divisions d peuple polonais ont affaibli, troublé, désa: roé, paralysé l'Etat. Et il a suffi d'une eh quenaude pour abattre le colosse qui ava sauvé l'Europe, un siècle plus tôt, du jou des Turcs. Il est manifeste à tous les yen que l'Allemagne s'apprête à traiter la".Be gique, faute d'avoir pu la conquérir, comm « a traité la Pologne. Elle compte èur lf 'Flamands comme Frédéric comptait sur 1 noblesse polonaise. Elle se promet de lf exciter contre leurs frères, puis contre 1 Patrie elle-même. Ses journalistes %s exho tftnt à espérer, demain, tout à l'heure, l'a.] pui de l'Allemagne contre les Wallons qi ee sont battus "avec, eux et oour eux. < contre la France qui les a sauvés de l'op-1 pression allemande. Même délivrée et indépendante, la Belgique ne serait, devant l'Allemagne armée pour là revanche, qu'une vaine et fragile barrière si, neutre et mal défendue par ses anciennes frontières, elle restait livrée par surcroît aux discordes in-estines.îa Gazette populaire de Cologne (10 juillet) ■sait parfaitement ce qu'elle fait quand elle iHibîie, en trépignant de joie, le programme d'une soi-disant Union nationale flamande cjui se serait constituée à Bruxelles il y a puelques semaines. « Nationale » et « flamande » sont aussi mensongers l'un que '•'autre : 'e lecteur va tout de suite en juger. « La Flandre et la Wallonie devront former me Confédération d'Etats sous le nom d'Etats-Unis de Belgique. .Le flamand sera appliqué et ejnployé dans l'Etat flamand et le français dans l'Etat wallon. Chaque Etat aura son gouvernement, sa représentation, et sa législation propres. La capitale de l'Etat flamand sera Bruxelles, et la capitale wallonne sera Liège. Il n'y aura qu'un ministre des Affaires Etrangères pour les deux Etats. Les affaire^ suivantes seront communes : affaires étrangères, droits d'entrée, chemins de fer, postes, télégraphes et téléphones, fmanCes et défense nationale. Le chef de l'Etat aura le commandement suprême des forces de terre et de -mer. Un conseil fédéral sera constitué par deux délégations de dix niembres par Etat. » C'est-à-dire qu'il y aurait deux Etats dans l'Etat, deux patries ■ dans la Patrie, deux peuples presque étrangers l'un à l'autre, trop faibles l'un et l'autre, entre deux puissants voisins, pour 'durer bien longtemps. C'est-à-dire qu'à une nation qui a besoin de s'unir, de se concentrer, de se resserrer, de faire bloc, on ose proposer la séparation, îa division, tous les poisons qui provoquent l'anémie et la mort. Oui, tel est le poison que des Boches déguisés en Flamands préparent, pendant que nos soldats se battent sur l'Yser, pour affaiblir une nation qu'ils n'ont su conquérir. Ne nous en plaignons pas trop. Grâce à cette audace et à cette maladresse, voilà la marque d'origine imprimée sur le flacon, et pour toujours. Pour les mauvais bergers qui essaieraient, après la guerre, die diviser en deux compartiments, sous prétexte de droits raciq-ues ou linguistiques, un peuple qui a besoin, plus qu'aucun peuple au monde, d'unité et d'indivisibilité, notre réponse est faite. Ce que les Boches désirent- si passionnément et conseillent avec tant d'insistance, pas un Belge, sous peine d'être traître à la Patrie, ne pourra l'accepter. Femand NEURAY. t Embuscade Comme suite à l'article publié sous ce titre dlans notre numéro du 12 juillet, nous recevons de Londres la lettre suivante : « Vous avez raison de . dénoncer « certaines manœuvres anticipant sur l'application du prochain arrêté-Loi ». Le lait e&t grave — et, malheureusement, pas tout à fait isolé. Vis-à-vis de-l'immense majorité des patriotes belges heureux de voir une mesure, attendre depuis longtemps, appeler la Belgique à partager avec ses grands alliés tout lé devoir et tout l'honneur, — se dresse une poignée de mécontents, gradés par quels motifs ? nous ne voulons pas le savoir. « Se dresse » est inexact. Il faudrait plutôt dire : « se cache ». Ces protestataires honteux n'ont même pas le _ courage de leur triste opinion, et, forcés d'applaudir ouvertement aux mesures prises, m rêvent qm d'en annihiler l'effet. C'est du sabotage de guerre, — le plus méprisable et le plus dangereux des sabotages. A tout instant l'on rencontre de bons açô très qui vous disent, avec une mine qu'ils l essaient de rendre désolée : « Vous savez., t la nouvelle loi.!, c'est un geste. On ne veu - pas des hommes au-dessus de trente ans On s'arrangera pour traîner'les choses et longueur. On combinera les sursis et les remises de façon à ne pas envoyer avant si: mois les nouveaux appelés... dans les dié pô.ts. Et. d'ici au jour où leur kislructior sera terminée, la guerre le sera aussi. » Ils ajoutent : » Ceci tout à fait en tri t nous », puis vous quittent pour raconter ai ■ voisin la même petite histoire, avec la mê-mi i-'j/bilation intérieure et le même masque d< i désolation. On peut toujours essayeT ; n'est-ce pas Cela coûte si peu. ï Eh 'bien ! on ne peut pas essayer, et il fau 3 que ce-la coûte très cher à cetux qui essaient , En connaissance de cause, après mûre: - délibérations, un gouvernement d'union, re t présentant toute la Belgique, a lancé l'appe t aux armes : il est criminel de faire suspec - ter la sincérité «e cet appel. A de pareille 5 allégations, d'ailleurs, des faits précis, dan - un avenir très prochain, donneront le p-flï-. éclatant démenti. i (1 ne nous reste plus qu'un mot à dire - Certains, 'aiorès avoir lu votre article d.i t 12 juillet, se'sont demandé quel était celu - « des innombrables bureaux de Londres - où s'était organisée l'entreprise d'embuscad dénoncée. Ét ils semblaient croire qu'a avait visé un bureau militaire. Il n'en est rien, et il est bon, d'éviter tout e .éqmvoque. Les services militaires de Loi: ' dres ont eu une importance capitale,- surtewj e au début de. la guerre, quand, blessés, m;: lades, évadés 'affluaient en Angleterre e cuard la France, menaceé d'invasion, dleva: tendre toutes ses énergies vers ses iror 3 Mères. A ce moment, le personnel be ge d a Londres était nombreux, et devait l'être. s La situation a changjé. Quelque important s que soient demeurés les services de Lot u dres, ils occupent beaucoup moins de pei "" sonnel Une très grande partie des militaire !" qui y étaient employés ont rejoint le fror " depuis, plusieurs mois. S'il y a eu des abu< S l'autorité est intervenue avec vigueur pou ,x y mettre .fin. I- Ce n'est d'ailleurs pas un des moindre e soucis du lieutenant général Orth, l'énei :S ffique chef de notre mission militaire en Ar a o'eterre, que d'assurer le nettoyage comph lS | et définitif de tous les coins sombres où lf a : embusqués croiraient encore trouver refug< r- Qn peut être assuré qu'il n'y faillira pas < qu'il apportera à sa. t,Ache toute la belle ht meur et toute la netteté'qu'il a montréf ;t i lo rf«h,ii+ dre la ctiip.rre. sur notre tirant. £e succès h " H8 Siècle " an front Nous avons dit notre gratitude aux nom-breux journaux français qui ont bien voulu annoncer avec sympathie la publication de notre édition parisienne. Il nous faut main-, tenant dire un « merci » tout particulier à nos lecteurs du front, dont le nombre s'est accru si considérablement depuis quelques semaines. Le premier numéro de notre édition parisienne a paru le 27 juin. Moins d'un mois après, NOTRE VENTE AU FRONT A AUGMENTÉ DE iO POUR CENT et tout, nous 'permet d'espérer une augmentation plus considérable encore. C'est dire qu'officiers et soldats ont goûté les améliorations que nous avons apportées à notre organisation \ pour pouvoir leur donner un journal vraiment belge capable de rivaliser avec les grands journaux parisiens les mieux informes.Un çjouiat Pour faire croire que la population belge s'accommode du joug allemand et trouve admirable l'administration de l'envahisseur, des voyages de journalistes neutres en pays occupé sont périodiquement organisés et de longues correspondances sont publiées sur ces visites, notamment dans le « Nieuwe Botterdamsdhe Courant ». Le ton de ces articles indique naturellement qu'ils sont ins pirés par ia chancellerie berlinoise. La dernière correspondance, inli-.ulée : « in Vlaan-deren », est consacrée à une visite faite par les journalistes neutres à la villa royale d'Ostende. Notre confrère flamand, Auguste Monet, y répond de bonne encre dans le «Te-légraaf » d'Amsterdam : « Mais où ce correspondant manque le plus de tact, c'est bien dans sa visite de la villa royale d'Ostende. Les correspondants « neutres » furent conduits à travers les appartements particuliers du roi Albert, de sa femme et de ses enfants, et c'est avec le plus vif plaisir que 'le correspondant du « Nieuwe Rot'er'damsche Couvant » nous raconte comment il a pu jeter un coup d'œil dans la vie privée de la famille royale belge, et comment ils ont découvert des choses intéressantes de la vie de feu le roi Léopokl en visitant les armoires et les tiroirs. » Nous ne pouvons exprimer tout le dégoût que ressent tout homme .bien éduqué devant une telle visite de .tiroirs d'un roi décédé et du ieunc et vaillant souverain qui se trouve avec sa femme dans les tranchées. Mais ce correspondant comprendra peut-être bien cette comparaison : Que dirait-il de nous si, pendant son absence, nous nous faisions inviter par des carn brioleurs afin d'aller ouvrir ses. tiroirs et si nou-régalions nos lecteurs de ce que nous avons sur pris des particularités de la vie intime des mem bres de sa famille ?... et qu'en fin de compte nout nous appellerions encore son ami et son frère comme le journaliste néerlandais le fait avec les Belges. » Il est superflu de dire que nous nous asso cions de tout cœur à la protesta tien de note confrère et que nous sommes reconnaissant! | au grand journal hollandais de l'avoir ac cueillie dans ses colonnes. ' , iimiliiliiiililll i s Nous avons annoncé hier, d'après une dé : pêche d'agence, que la dépouille mortelle d. - Léon XIII avait été transportée de la basi i lique Saint-Pierre au tombeau qui lui es préparé depuis 1907 à Saint-Jean de Latran ; Il y a là une erreur. La. nouvelle sépultur i de Léon XIII est à Saint-Pierre même e > reste donc provisr ire. ; En 1903, le grand pontif avait été dépos , dans ]a tombe provisoire des Pap.es qui S' trouve au-dessus de la porte d'entrée cou t dnisant à la coupole. Samedi soir, aprè t l'Ave Maria et toutes portes fermées, e. 3 présence de S. E. lé cardinal Merry del VaJ . archiprêtre de la. Basilique, le cercueil a ét l transféré à la chapelle de la Présentation. ïl ressort de là qu'on a renoncé à tram j porter avant, longtemps les restes de Léo 3 XTTI à Saint-Jean de Lafan. Le Vatican 3 esiiiné qu'un transfert clandestin serait cor traire à la dignité de la papauté et à la moire de l'illustre défunt. U s'est souven j d'autre part des scènes scandaleuses qi: j marquèrent, le 1?, juillet 1881, le transfei () des restes de Pie IX de Saint-Pierre à Sain p Laurent hors ies murs et où il s'en fallut d peu nue le cercueil du Pape défunt ne fî jeté dans le Tibre. Sans doute la situation a bien changé ' on n'avait pas à craindre le renouvelle mer T de telles scènes. Malgré tout, Je Vatican n'a, pa.s osé a fronter l'épreuve et le Pape actuel, pou ; laisser disponible la tombe provisoire de 1 Papes à Saint-Pierre, vient de décider d'i " riger dans la basiiique une tombe spécial e où les restes de Léon XIII seront déposé en attendant, mie les circonstances perme s teiif de les transporter dans le tombeau "d !" Saint-Jean de Latran. « Par une singulière anomalie, écrit le coi s respondant romain de la « Ciâzette de Lai t sanne », Léon XIII possède donc deux ton H beaux : son tombeau officiel à Saint-Jeai r surmonté de sa statue et orné d'une épit; phe, et sa tombe réelle dans Saiht-Piern s où reposent^ ses restes. Si le Vatican n'a pas osé profiter de I t- j période exceptionnelle de pacification rel -t gieuse que nous traversons pour exécute s le=; volontés de Léon XIII, tout porte '■ croire que le transfert de sa dépomlte fi nèhre à^son tombeau est ajourné indéfin i- ment. C'est un épisode curieux d" la pn s sente situation de la papauté dans la Vil £'offensive alliée de la Picardie à Riga m Sri Picardie, où le tonnerre du canon se g dAciiatnait depuis plusieurs jours, l'armée j 1 bi tannique est repartie àJ'attaque de Po- ' * zières à Gu-illemont, c'e&t-à,-dire depuis la ; t route de Bapaume jusqu'à ia route de Com. < b.3-s. Pozières, dont les maisons sont bâties , i Le long de la chaussée, est sur une crête, à j ! la cote 160. Partis d'Ovillers, qui est à la < cote 129, tes soldats britanniques ont dû ] donc fournir un rude effort pour gravir îe glacis sous le feu ; ils ont pu cependant, at- j teindre Pozières et se battent dans ce village et aux alentours. Il y a là de i'infante-rur australienne, — superbe troupe qui s'est couverte de gio-ire dian-s les falaises fie Gal-lipoli, — et d'es bataillons de territoriaux anglais, — soldats entraînés, car les « territoriaux » avaient déjà reçu en temps de paix une bonne instruction militaire, possédaient des cadres et constituaient une réserve jou:ie et nombreuse pour l'armée anglaise de- métier. On sait qu'à l'instar des soldats an jais de métier, les « territoriaux » étaient recrutés exclusivement par voie d'engagements volontaires. De Pozières à Gu.ille-mont, il y a environ sept kilomètres. Au milieu de ce secteur, orienté vers le nord-est, se trouve le fameux bois des Foureaux (Hic/h Wood). Les bulletins de Londres disent que la lutte est aussi engagée sur toate la « courtine » comprise entre les « bastions » de Pozières et de Guillemont, mais sans préciser. A la droite, Allemands et Anglais se disputent, dans le feu et le sang, les villages de Longueval et de Guil e-mont. Si la bataille est si acharnée," c'e3t qu'il s'agit pour les Allemands de défendre Fa partie maîtresse de leur troisième position. Au delà de celle-ci. le terrain ne cesse de s'abaisser et s'ouvrirait tout en perspectives aux tirs dé l'artilérie alliée qui pourrait d'aïuitant mieux te battre qujg., comme nous Pavons, dit déjà, tous les ^plissements diu terrain convergent vers Bapaume. î? & A ' Petrograd. né cesse de prodiquer les bonnes. nouvelles. En Vo&ynie, les échecs de von Linsin-gen prennent vraiment figure de défaite. Ces dteaniera jours, sur le Styr et la Lipa, ce général, a encore laissé aux mains des plus de 27,000 jr'igofinters. Nous nous ganterons bien cependant de dtire que le général B-russiloff - est dfjà en' marche vers Kamiouka et Busfe.- Dans la guerre moderne, tes succès tactiques doivent avoir une envergure presque formi-diable pour provoquer des conséauences- stratégiques, -- ce qui 'explique par le grossissement de -tous les acteur mis en jeu. La victoire de la Lipa ;t du Styr eût jadis conduit les Russes jus-pui'à Lemtoerg et aux Carpatlies ; aujoux-t'hui, elle les conduira peut-être jusqu'aux ùves de rOstrowka, — qui coule en Gaiicie lutriehienne, à quelques kilomètres au sud Lu champ de bataille, — et encore n'est-ce )as bien sûr. Mais la grande nouvelle du jour est l'an-ion»e officielle de l'offensive du général iouropatkine dans te secteur de Riga. Les dusses ont leur droite appuyée sur le littoral méridional du golfe à la hauteur de tvemmem., c'est-à-dire à environ 4)5 ki'lo-nètres à l'ouest dé la ville de Riga. De Kenu nem. le front s'incurve rapidement vers le sud-est pour rejoindre le. cours de la Dvina à la hauteur de la tête-de-pont d'Ux-tall, en amont d'e Riga, C'est dans ce secteur que, pendant quatre jours, on .s'est battu furieusement. Partout les Allemands ont été repoussés et le long des rives du golfe (région de Kemmern) leur recul a atteint 20 verstes (environ 20 kilomètres), les villes de Tukkum et de Mitau doivent donc être fort menacées. L'armée allemande qui lutte dans ce secteur comptait, au mois de mai,, cinq divisions d'infanterie : la 6° division, la 76® division, le Ier corps d'ar méè (2 divisions) et, la,lr0 division de land-vvehr, et une division de cavalerie (la 6a), Le combat est arrêté ; mais il est probable qu'il reprendra et s'etendra. Dans les Carpathes, les troupes du général Letchisky poursuivent leurs marches et leurs occupations, encore que l'on prétende que l'armée autrichienne des Balkans, sous lés ordres du général Kowess, interviendrait pour défendre les boulevards de la Hongrie. Ce théâtre des Carpathes du 6ud est incontestablement intéressant ; mais il est excentrique et, par conséquent, secondaire, comme l'est, sur le front .occidental, le théâtre de l'Alsace. Gomme celui-ci, il a surtout une importance sentimentale et politique. Le théâtre principal est au nord et au sud du Pripet, et le rôle du général I,etchisk3' pourrait fort bien se borner, —-sans que" les opérations générales en pâtissent, — à. établir un puissant crochet, défen-sif de Kimpolung à Delyatin. ' Ëii Arménie, le grand-duc Nicolas a fait reprendre, après ses dernières victoires, la marche vers Erzindjian. Ses troupes ont franchi l'Euphrate occidental qui couvre par une large boucle la puissante cité turque. Paul CROKAERT. ECHOS- =-; —))0«— Nos grenadiers à Paris : Nos grenadiers ont encore eu un beau 1 succès à Versailles. Ce n'est pas la première fois que notre belle musique vient, & Paris"; elle y vint en-[ cotre il y a quelque vingt ans. Cette fois-la, j c'est en grande tenue et coiffés du colback que nos grenadiers débarquèrent à la gare du Nord et ils firent grande impression. Un loustic les avait fait, précéder d'un ga-j min perteur d'une pancarte sur laquelle on lisait : « Voilà les p'tits Belges »! O'n rit beaucoup de cette plaisanterie qui ne diminua d'ailleurs en rien l'enthousiasme avec lequel notre "belle phalange musicale fut accueillie par la population parisienne. Les Belges du I-Iavre émettent le voeu de pouvoir entendre à leur tour, dans la « capi-■ taie provisoire de la Belgique », une de nos 3 deux musiques militaires actuellement à • Londres et à Paris. t — — -> t Une église militaire anglaise à Rouen 5- Samedi soir, a eu lieu à Rouen la béné- 3 diction de l'église catholique militaire an- " glaise du Chairsp-de-V! ars, placée sous le 5 vocable de Saint-Georges. La cérémonie 1 était présidée par Mgr l'éyêque de Khar- • touiîi. chapelain général adjoint des aimees ^ britanniques, et Mgr Dubois, archevêque de Rouen, y assistait pontificatement. , L'assistance était très nombreuse • gene-ictëux, officiers 6i soldats des armées britsn-1 nique française et belge ; M. Haemers, " consul de Belgique ; M. Kuntz, procureur de la. République, etc. . . . , ? La. cérémonie a prod-uat sur toute 1 assis-1 j tence une profonde impression. —~o— 0 t Les Belges en Suisse t Sur la proposition, de la Chambre de. Coin- ,t merce italienne et dans le but de trouv er les bases d'un accord qui leur permettrait de '- sauvegarder leurs intérêts communs dans r la, lutte économique qu'elles auront à soute- s nir, et d'établir un lien plus étroit entre i* elles, les bureaux des Chambres de Com- e merce belge, italienne et française de Ge- s oève, représentés par : Chambre belge : 1- Servranckx, président. ; Lanmée, vice-pré- e sident ; Bruylants, secrétaire général. Chambre italienne : Caviagni, président ; •- Vinci, de Genève, Della-Vedova, de Zuricl}; i- yice-présidents : Rasario, à Genève, S. Bon-i- danini, à Lausanne^ assesseurs. Chambre i, française : Vars, président ; Sauvaire, Mail zuv, vice-présidents ; Recordon, secrétaire >. général adjoint, se sont réunis dans les salons de la Chambre française sous la prési-a dence de M. Vars et ont, après un long i- échange de vues, adopté ce qui suit : ,r 1° Pour tes Certificats d'origine : se signa-à 1er réciproquement les individus et les mai-]. sons suspects do trafic avec les pays en-j. nemis ; 5- 2° Réhabilitation et protection : instituer •s une commission mixte d'arbitrage pour protéger et, réhabiliter tes maisons ou cominer- oin! 1?^ ?Fo STS a 3^ B?Tâ oifa çants qui auraient- été accusés ou suspecté? à tort ; 3° Défense réciproque des intérêts des Al liés dans les pays respectifs des trois compagnies en attendant ia création des Chambres russe et anglaise ; 4° Enfin la question des déserteurs a été discutée et adoptée ; chaque compagnie se réservant l'approbation de ses membres, une réunion ultérieure* consacrera définitivement l'entente intervenue. ^ t Avis aux permissionnaires De passage à Paris ne manquez pas d'ailei déjeuner ou dîner au Restaurant Saulnier, 1151, rue Montmartre. Le rendez-vous de* Belges. L'UNION CONTRE LES BOCHES ios caojiatrieies opprimés cootMeiit à nous éiw i'ixeiplf M Xl ' Toutes les voix qui nous viennent directe ment ou indirectement de la Belgique oppri mée nous apportent les mêmes oonseiii d'union. A preuve encore .cet entrefilet que non; trouvons dans les « NouveMes de Maes tricht » sous le 'titre.: « L'union sacrée » : '<i La séance du conseil communal de Bruxellei du 19 juin a été marquée par une curieuse mani lestation de l'esprit nouveau qui anime les rèpré sentants des partis .historiques, qui, jusqu'ai jour de la déclaration de guerre, se combattaien avec âpreté. Cléricaux et anticléricaux ne négli geaient aucune occasion propre à mettre en lu miore l'opposition de leurs " tendances. Telle, étaient, entre beaucoup d'autres, les demande: de crédits en faveur d'œuvres charitables contes sionnelles ou rationalistes, c'est—dire inspii^ée, des principes du libre-examen. Toute concilia iion était radicalement impossible sur ce terrain Mais depuis la guerre tout cela est changé non que les partis aient renoncé à leur idéafres pcctif, mais parce qu'ils entendent écarter toute les questions irritantes entre Belges et parc qu'ils veulent par dessus tout, donner à l'occu pant le spectacle d'une nation étroitement unis résolue à mettre à l'arrière plan tout ce oui U pas trait à la reconstitution de la patrie.* Voilà pourquoi, le 19 juin, les conseillers com munaux catholiques de la capitale ont confond! leurs suffrages avec, ceux des libéraux et de socialistes, en faveur, de l'Orphelinat rationaliste En revanche, les membres libéraux et socialiste du conseil communal ont cessé toute oppositioi aux demandes de crédit des œuvres confessior nelles, qui, maintenant, sont approuvées à l'une ni<nité. » Tant il est vrai «ne plus on est près de Boches et plus en comprend la nécessité d se serrer les coudes. Nous prions nos lecteurs et abonné d'adresser toutes les lettres et commun cations destinées à la rédaction ou à l'adm nistration du « XX0 Siècle ». RUE DE L. F.mïRRT? 9'fi ter. T.T. HAVRT1. U fywie et le; ispiratiois i Se li Belftie Le No voie Vremia a consacré son éditorial du 24 juin/7 juillet à la Belgique. La-place que lient le grand journal de Petrograd dans la presse russe rend particulièrement intéressantes les réflexions de notre confrère sur les efforts tentés par l'Allemagne pour créer Nt-n malentendu entre la Belgicjue et la Holland'e. Le'Novoie Vremia raille -M. voit Jagow d'avoir fait accuser la. Belgique, par ses agents, de chercher à conquérir toute une série de provinces hollandaises. Le grand, journal russe souligne Le, caractère ridicule de cette manœuvre et luf oppose tes désirs légitimes de ia Belgique-quant à la garantie de son avenir. Le Novoie Vremia traite cette question; avec la plus grande sympathie pour note pays et nous l'en remercions bien sincère-5 ment. Que notre grand confrère russe nous 'permette cependant de lui faire remarquer ■^u'il commet une erreur en attribuant au directeur du XXe Siècle la paternité dra Petit catéchisme national exploité par l'Allemagne contre la Belgique. Ainsi que nous l'avons déjà dit. le XX0 Siècle est absolu, ment étranger à la publication de ce catéchisme.NOTES DU FRONT. lui! d'artillerie — Quelle heure avez-vwus ? — Deux heures trente cinq, mon Général » — D accord. Dans cinq minutes exactement nos- batteries vont ouvrir le feu. A quelques kilomètres en arrière du front quatre drachen-ballons orientés par le vent dans le même sens, luisent au soleil immobiles. Des avions apparaissent et viennent virer au-dessus des lignes au milieu du crépitement des mitrailleuses qui essaient vainement de les atteindre. Tout près des tranchées de première ligne de petits groupes. Ce sont les observateurs et tes téléphonistes de l'artillerie. Quelques obus se croissent dans l'air : c'est le petit échange habituel.Detux heures quarante ! Le téléphoniste, l'oreille collée au récepj teur, se tourne vers nous : i — Parti 1 Jumelles et périscope sont braqués sur le but à atteindre ; un puissant blockaua , bétonné. Une forte détonation retentit à l'arrière'-Quelques secondes après seulement, comme c'est un mortier à trajectoire courbe qui tire, se distingue un mugissement qui se rapproche très vite et augmente d'intensité. Une demi seconde de silence, puis ; une explosion violente. De gros flocons ventrus d'une fumée' noire et épaisse jail- ■ lissent à proximité du but fixé. Le vent . s'en empare les déchire et les éparpille. . Ce n'est plus que fumée transparente et brunâtre. Le tir est bon, mais un -peu trop ! à droite. : — Plus cinq, annonce l'observateur. Et le téléphoniste répète : plus cinq ! Puis les coups se succèdent à intervtaite ies à peu près réguliers. Quelques coupa qui touchent en plein le '-massif de béton font un bruit effroyable. D'autres péné; trant à l'intérieur d'abris de l'ennemi y broient ou bien en extirpent tout ce 'qu'il contient. Une chaise, presque intacte, file . ainsi à 30 mètres en l'air au-dessus du panache de fumée. Le3 éclats d'obus, nié lé-4 aux débris du béton, retombent en pluie aux environs. Sur le toit en tôle ondulée de l'abri voisin, on croirait entendre s'abattre de gros grêlons. Les éclats en retour qui viennent heurter de grosses poutres de bois sont relancés au loin comme les. petites balles dures sur un tamis. De gros" éclats, qui retombent en sifflant, s'en-ioncent avec un bruit mat dans 1e sol mou. ■ Un obus tombant dans l'Yser soulève une gerbe d'eau étroite à grande hauteur. Les | gouttelettes viennent asperger les environs.1 Un obus, qui s'enfonce dans 1e sol sans éclater, provoque un ébranlement violent des tranchées. Les sacs à terre sont littéra- ■ lement secoués. Maintenant, les Boches ripostent par saJ- > ves de batterie. Mais nos 75 entrent à leur tour en action et la trajectoire de leurs > obus, tissant une véritable trame sans fin,. ■ s'en va mordre à grands coups dans tes lignes ennemies. Le vacarme est assourdissant.s Hors de portée des coups, des groupe» ■ de nos braves pio'ttes, debout sur les bau- - que t tes de tir', les bras croisés sur les pa-1 rapets, contemplent le spectacle, jugeant ' les coups. Ils ont tous la mine joyeuse, le sourire aux lèvres, l'œil brillant, car les Boches encaissent partout à la fois. Il nfii doit faire bon nulle part dans leurs tranchées.Voici que commence maintenant un, duel à coups de bombes de tranchée. Nos projectiles allongés à ailettes, décrivent une trajectoire courbe régulière, gracieuse. Les bombes ennemies, avec leur forme de tonnelets arrivent en culbutant dans l'air. A plusieurs centaines de mètres, on peut tes voir arriver. Nos batteries redoublent leurs coups, bien que l'ennemi cherche à les contrebai-, trei Ici un de nos groupes tire ses douze coups à la fois. Douze éclairs surgissent - presque en même temps de la haie, eler-i ri ère la cruelle'nos pièces sont dissimulées. 5 Les Allemands en ripostant ont coupé de . grosses branches aux arbres qui bordent s la route. Celle-ci en est presque rendue iin-i praticable. Plus loin la route est encore battue. Ici ' Les écloits d'obus ont coupé des milliers et des milliers de feuilles aux arbres. Le chemin est entièrement recouvert de verdure s comme les' rues d'un village un jour de e procession. Quelques soldats s'éparpillent au pas de course dans les champs voisins, t car l'ennemi tire sans interruption. s i- *** i- \ D'autres tranchées maintenant, Il v fait , /*r> 1 m r\ f visc* a'3 FVao vnictiolûfc mi S is* 4-.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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