Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 20 June. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 05 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t745/
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ANNEE. — S£rïe nouvel . — IV 97 ï_(© ÎVuméro : lO centimes (C> centimes au Froni t* jnn /"vn nn t n/-v tttt\t REMClIOÎi ET ADDlRISTRATlOIi 3, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE : 28'", Rue de la Bourse, 28t0 LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR. Fernand NEURAY LE XXᴱ SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 et. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre, Autreë pays 3 fr. — par mois d 9 fr par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, paris< oui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris La belle paix DES Socialistes il Mm Nos lecteurs connaissent les déetar: lions faites à Stockholm par les sociali tes majoritaires allemands. Certains jou naux socialistes avaient d'abord mis e doute l'authenticité de ce document, ma le Voruiaerts en a publié le texte, et ( texte répond parfaitement à la version d Daily Clironicle. C'est bien la thèse c paix allemande, sans recherche des respoi fiabilités, sans réparation pour les dor mages causés aux pays envahis, sans 1 bératios de la Pologne ou de l'Alsace-Lo raine. Comment s'en étonner quand c voit ces bons socialistes du Kaiser posi en principes inattaquables 1° que l'Ail magne a fait ce qu'elle pouvait pour ter ia guerre ; 2° que depuis le début c la guerre la Sozialdemokratie a fait toi Son devoir envers l'Internationale ouvri re I Qui1 S'étonnerait, dass ces condition de ne trouver dans ce chiffon de papii qui pourrait aussi bien porter la signatu] de Guillaume II ou de son chancelier ai cune protestation contre l'invasion de Belgique ? Pour les auteurs de ce factur la Belgique a, dans cette guerre, la mên (responsabilité que le gouvernement d Kaiser. Aussi n'est-il pas questios un in tant de lui fliyer un sou d indemnité poi les deuils et les ruines accumulés ch nous depuis trois ans par les armées ir périales. Pas un mot de protestation, p< une promesse de réparation à propos < ces déportations et de ce pillage qui m nacent la classe ouvrière belge d'une ruii irrémédiable au profit des ouvriers et i dustriels allemands. Sans doute les soci ystes du Kaiser jugent-ils tout à fait d placée l'émotion provoquée par les aboir nables pratiques et l'attribuent-ils à cet idéologie bourgeoise que le kamarat Nooske reprochait dès septembre 1914 ai Belges coupables d'avoir voulu faire ho: neur à leur parole. Etonnons-nous plutôt de voir certaii écrivains socialistes opposer triomphal ment le si timide couplet des majoritair socialistes en faveur de l'indépendance < la Belgique aux revendications audacie ses des conservateurs et des autres a nexionnistes allemands. La papelardi des pèlerins de Stockholm ne peut fai oublier si facilement les thèses annexio nistes qu'ils développent en des jou meilleurs et qu'ils appliqueraient à coi sûr, si la fortune des armes les favorisa de nouveau. Pour nous, tous les Boches valent, mais s'il nous fallait choisir, noi serions tentés de préférer ceux qui avouci franchement leurs convoitises à ceux doi les déclarations doucereuses risquent d' veugler les naïfs. Quelle générosité vraiment, quel amoi de la justice dans ces Boches qui subo donnent tranquillement la libération c la Belgique à l'abandon de l'Irlande, ( l'Egypte et de l'Inde par l'Angleterre du Maroc par la France, mais qui réel meri en même temps le Cameroun poi l'Allemagne et veulent garder la Pologi à la Prusse ! Di|u merci ! ce n'est pas parmi les s cialistes belges qu'on trouve des gens prê à s'abuser sur ce que M. Clémenceau a "pelle justement « l'éhontée tartuferie d dévastateurs qui osent écrire que_ les d vastations sont le fait des « amis » a tant que des ennemis ». Il n'est pas t Belge "qui hésite un instant sur le poi de savoir à qui il doit les maux horribl dont son pays souffre depuis trois ans - —«www ■ -—- Les déportations belges et le Vafici Rome, 19 juin. Les légations de Prusse et de Baviè près du Vatican, dont les titulaires ré. dent actuellement à Lugano, onl fi connaître que le Pape adressera inct samment, par la voie diplomatique, w protestation contre la reprise des dépc talions belges. Cette protestation est l fée sur les récents rapports parvenus > Vatican de la part d'un évêque belc, (Radio.) UN JOLI COCO Singulièrement édifiant cet extrait de chronique des tribunaux de la Vic(o (n° du 19 juin) : Meneurs de grève Agé de vingt-quatre ans, Belge d'origi 3ean Brooard. ne se soucie guère île reconq •rir la Belgique et do faire triompher, con le militarisme prussien, le règne die la libea Son premier soin, depuis la guerre, fut se faire naturaliser Hollandais. Après qi il vint en toute tranquillité travailler France, à l'usine Brochoux, où U gagnait . journées de vingit francs. Cela ne l'empêchait point de fomenter grève. ,, , Dès le mois die janvier damier il declai aux forgerons do l'usine que •< les tourne se mettraient en grève le 1er juin et que i ne suivaient pas le mouvement, eux les J geions, on les sortirait ». iinsi, dès janvier 1917, il savait quo la f v; éolated-ait en juin. Depuis, sa propagia: .jt ses menaces n'avaient fait que s'acoentt Pour entrave à la liberté du travail, la chambre correctionnelle l'a condamné hie quatre mois d'enprisonnament. Espéronp qu'après les quatre mois prison, il y a encore des camps de conc HnofiATi rv-m-n lck<a nnrn<3 flf>. ËSDèce. TOUS LES BELGE!: sont-ils éaaux devant la loi?... Nous recevons d'une personnalité belg' % qui habite la Hollande la lettre publie* | ci-dessous. Le lecteur t/I appréciera l'in I térêti Elle ajoute un document non dénu d'importance au débat ouvert dans no colonnes, sur les sentiments des Angl^i vis-à-vis des Belges, par notre distingu collaborateur et ami Gutt. Débat intile 3" dangereux même, d'après certains « offi r~ ciels » ; débat nécessaire, répond le publi n qui sait, et que le XX0 Siècle aura 1 LS mérite d'avoir institué... •e ,u Monsieur le directeur du XX® Siècle le 1. J'ai lu avec intérêt la réponse que, d 1. la tranchée, on a faite dans votre nu j. méro du 26 mai, au Journal « John Bull >: r_ Je l'approuve en tous points. Non, oi n ne peut railler notre roi et son héroïqu »r armée. Mais ne vous semble-t-iH pas que 3. par certaines mesures maladroites, nou provoquons la critique ? Voyez plutôt : [e « J'ai un fils, évadé du territoire occu pé au début de 1915. Il est sous les arme depuis cette époque. Il avait laissé ei Belgique un ami chez lequel la voix d' 3 devoir ne parle pas assez haut, et ave lequel il a presque rompu du reste. Oi qu'apprend-il ? Cet ami vient, de s'évade j. 5 son tour, par crainte des déportations a II est arrivé en Angleterre et chercha u: 1 emploi. D'obligations militaires,_ il n'en (è aucune, parce que sorti de Belgique aprè u le 21 juillet 1916. Et sous ce fallacieu 5. prétexte, il restera jusqu'à la fin de 1 Lr guerre, exempt de tout devoir, pendan >z que mon fils et ses camarades du front de 1. fendent seuls In pays. Est-ce juste ? ls La loi de milice ne doit pas faire d le distinction entre les réfugiés. Ceux sorti e. après le 21 juillet 1016 ne sont pas d'un ie autre argile que les autres, et s'ils vet 1. lent donner à l'étranger le triste spects a_ cle de l'égoïsme ou du dévouement, la le doit les en empêcher. » i- - Veuillez, etc... le I p ■ www : Les Rois et le «toe» e- — ÎS le Une discussion académique u- i- Nous trouvons dans notre courrier cett >e lettre à laquelle nous nous voudrions nu re de mort à changer un mot : i- rs Monsieur le Directeur. J? Votre honorable journal a rendu comp 1 l'autre jour, d'une petite scène qu'il y aura ;e eu dans un café <le la rive gauche. Un oi is vrier français taipa;t sur Les rois ; alors, u it poiiu beige s'est levé, et il a réclamé poi it noire roi, pour le roi Albert. Et l'ouvrier fra: n. çaûs aurait dit « Ça c'est vrai, le roi des Be ges, il n'y a rien à dire. » Je me permets de vous écrire, Monsieur ir Directeur, pour vous dire que ça n'est p* r- arrivé tout à fait comme votre honorab le journal l'a rapporté. Moi, j'étais là ; c'est me Le le poilu belge qui ai trouvé à redire pari et qu'on tapait sur tous les rois, sans tirer a. nôtre du paquet. Les autres, je ne les ai 'j* mais vus ; le nôtre, je le vois tout le temps ir élans les tranchées, dans les hôpitaux, ie même élans les cimetières ; notre roi, ce n'e pas un roi comme les autres. o- Alors, Monsieur le Directeur, comme je su ts en congé, et que la chaleur ça donne soif, p. suis retourné prendre un verre à ce petit caf oc cl j'y ai retrouvé mon Français. ^ _ Tiens, qu'il fait en me voyant, voi e" l'homme des rois 1 Eh ! bien, mon vieu u- qu'est-ce que tiu fais die Constantin ? m il croyait peut-être m'ennuyer en me disa at ça. Mais on ne m'a pas si facilement ; je 1 es réponds : — Constantin ? ça prouve que, à la tête d i pays, il vaut mieux avoir -un roi qu'aut chose, tiens ! "* _ Oui ? Et comment donc ? — C'est bien simple : Constantin gênait l « alliés il était prêt à nous tirer dans le de 'il comme un Boclie qu'il est, au fond. On 1 emlbairiqiué, C'est fini ! Le tsar, — on dit qu vaulaàt faaire la paix avec les Allemands lui, on l'a débarqué. Tiens, pour parler de Russie, est-ce que tu crois que ça irait aus re vite, maintenant que les voilà en Répub • aue ? Va donc t'y retrouver, dans le mic-m ' -, eie gouvernement, de oonseiLs, de ministr llf- et de délégués, qu'il y a là-bas. •S- Monsieur le Directeur, vous me croirez ie vous vouiez, mais il n'en reyenait pas. M< j'étais lancé, et je continuais : r" _ j'ai été à l'école moyenne, chez nous a- et notre professeur d'histoire était à la ha lu teuir. Et puis, au front, quand! on n'est p ■p trop bombardé, au repos, dans les cantonr rnents, on s'est remis à lire. Il faut bien p*1 ^er le temps. J'ai vu que des rois avaient é pis que ekrtrônés, pour n'avoir pas bien fr — leur besogne. Il v en a eu un, en Anglcten voilà bien longtemps. Vous-mêmes, en Franc vous en avez eut un, qui était pourtant i i brave homme, à ce qu'on dit. Mais ce n'( T.'.as assez d'être un brave homme,pour un r< Celui-là tiens, c'était Louis XVI, voilà q son nom me revient ; celui-là penchait ve lo l'étranger et ne servait pas bien son pays. ( lui a coupé la tête ; va-t'en donc couper ■re cou à tous les braillards, à tous les imbéci] qui en Russie et peut-être ailleurs font, re moment, le jeu des Boches ! Avec un r. on sait à quoi s'en prendre quand les aff; res du pays ne vont pias. n y a un respom ïe, w,e— aé- Je ne sais pas, Monsieur le Directeur, 5 tre était tout-à-fart, de mon avis. U n'a tout té. même plus beaucoup discuté ; il avait l ; de tout drôle, comme ele penser à des tas «i, choses ; et il m'a offert «un verre avant en s'en aller. ,, . les C'est que, voyez-vous. Monsieur le Dit teur les Belges, les soldats surtout, depuis la guerre ont eu le te mps elle lire-, et de ré fié cl surtout. Il en est beaucoup que La guerre ait bien changés... nrre ' 46 ,Us -wvw. LE PROCÈS SCHRŒDE rrè- ude Amsterdam, 19 juin r à La haute couir de La Haye a cassé jugement rendu par la cour de La Ha de contre M. Schrœder, rédacteur en chef en- Telegra-af, et a renvoyé l'affaire deVE une nouvelle couir. : La ensile lettre almiâs ; - de paix séparée avec la Russie Le conseiller fédéral suisse Hoffmann a été obligé de donner sa démission L'incident Grimm a pris soudain ■ proportions très graves. Il ne s'agit p: , simplement 'de l'action d'un député soc t liste suisse que le gouvernement de Pet . grad a été obligé d'expulè>v parce qi avait eu le tort de le laisstV entrer i Russie. Comme nos lecteurs l'ont vu h s à nos dépèches de dernière heure, c'est , membre du gouvernement helvétique, c' s le ministre des Affaires étrangères suis qui est compromis au point d'avoir dû d - ner sa démission. Un communiqué offii s publié à Berne, mardi après-midi, a ; i noncé que le conseiller fédéral Hoffma i avait donné sa démission. c Cette démission était inévitable, ap , les révélations du Social Demohraten, i r le rûle joué par M. Hoffmann au pri • de l'Allemagne. Comment l'opinion sui t aurait-elle pu apprendre sans émot i que l'ancien président de la Confédérati s un chef, dans le gouvernement actuel < département des Aff res étrangères, av i chargé le ministre suisse à Petrograd t transmettre au député Grimm une n - sion pacifiste allemande ? Comment les gouvernements alliés l raient-ils pu ne pas s'étonner de cette s çon de comprendre la seutralité ? e On s'est rendu compte de tout cela Berne 'nnsi que le prouvant le= événeme j dont la capitale fédérale a été le théài La nouvelle de la publication des pêches échangées entre Grimm et H" iVann est arrivée au palais fédéraj au i . ment même où les collèguVs de M. H mann venaient de lui offrir, à l'occas de son GO anniversaire, leurs félicitati< et une gerbe de fleurs. L'émotion fut c sidérable. Le Conseil fédéral tint une premi séance dans la matinée. M. Hoffmann connut l'existence- des faits;incriniiiiés revendiqua pour lui tout seul les resp e sabilités de son acte. Deux autres séan j eurent lieu au cours de l'après-midi. A première de ces séances, M. Hoffmt n'assistait pas. Des divergences de v s'étant produites entre les conseillers déraux sur la suite qu'il convenait de d ;e ner à l'affaire, il y eut une nouvelle sé u ce lundi soir. Mardi matin, les chefs n groupes parlementaires se réunissaien ir leur tour et on apprenait peu après i- AÏ. Hoffmann abandonnait ses fonctic l- îs Les protestations de la presse sui Les journaux suisses avaient expr I® dès mardi avec énergie la réprobation ! l'opinios publique. C'est ainsi qu'en publiant les dépec d de Stockholm, la Tribune de Genève accompagnait de ce commentaire : D'après ce que nous savons jusqu'à te sent cette démarche ressemblerait beauc é- à un' effort nullement neutre fait par un m bre du gouvernement suisse dans lintére' ^ l'Allemagne, aux dépens des Alliés. Nous K- servons notre jugement en attendant le dict du peuple suisse sur cet acte. Les Commentaires du • Bund • m ce D'autre part, on télégraphie de Bc que le journal Der Bund commente termes extrêmement sévères la conduite S conseiller fédéral Hoffmann. 11 fait 'à sortir tout ce que cette conduite a d'u U r*issible surtout de la part d'un homme - ne cessait d'affirmer que lu Suisse, ég ment indépendante des deux groupes ? belligérants devait éviter scrupuleusen V même l'apparence d'abandonner, ne fi »s qu'un instant, la neutralité la plus c " plète. L'affaire Ritter avait déjà mo si les dangers que l'on court à vouloir i >i. plir l'office de médiateur. Le conseille! déral Hoffmann n'aurait pas dû oui • non plus la manière et les soupçons ; lesquels les puissances de l'Entente ava f accueillis la nouvelle du voyage de Gri s- en Russie. Enfin, au moment ou la i ïé se à intérêt à ménager ses relations lit l'Amérique, ce njétait pas le moment porter ombrage a ses susceptibilités. :e- faits sont là. La Suisse subit une hum "î tion II sera désormais impossible aux 5 nistres de Suisse à Petrograd d'expt ie des télégrammes chiffrés. Sans douti irs conférence de La Haye légitime les te )n tives de médiation, mais il est clair 1® des nations qui sont engagées dans es lutte à mort verront dans la démarch ™ M Hoffmann un acte inamical. S' Le Conseil fédéral ne peut couvrir 1' :a- du chef du département politique et il a qu'une issue, la démission imméc 'il de M Hoffmann. Le peuple suisse ne de pas que ses chefs s'immiscent dans de: iir trigues étrangères, surtout lorsqu il de çn résulter seulement et pratiquemen de renforcement du parti de la guerre. I contraire à notre sentiment déinocrat la que des missions secrètes viennent I iir bler nos relations extérieures. Une a tique de cabinet qui laisse ignorer autorités responsables les faits les Importants est contraire à notre coi "* tion suisse. Quiconque va à l'encontr n ces principes élémentaires de notre vu blique n'est pas à sa place à notre à la tête du pays. A noter aussi que le journal socic le de Berne « Die BerneT Tagwacht », ye Grimm est le directeur,, se refuse, du son numéro du 18 juin (soir), à consic tnt comme vraie la nouvelle de l'expulsic Grimm. Le journal socialiste traite d -VVWU les lent mensonge l'affirmation que Grim us était un agent de l'Allemagne et met ia- gouvernement provisoire russe au défi ro- soutenir cette calomnie par des argumet l'il décisifs. en La Neue Zurclier Zeitung et les Zureli ier Nachrichten blâment aussi les démarch un de M. Hoffmann. est se, jef « C'est une véritable consternation.., ln* écrit le ■ Journal de Genève » nn Berne, 19 juin. Le Journal de Genève écrit : )fit La nouvelle de l'échange de dépêches q -ep a eu lieu entre M. Grimm et le conseiller déral M. Hoffmann, au sujet d'une paix : 011 parée entre La Russie et l'Allemagne, a eau ^ une émotion considérable dans les coulo: du de rassemblée fédérale, où elle s'est répand ait hier, vers la fin de l'après-midi. de Tous les groupes la commentent avec ar tjg. mation. On ne parvient pas à comprend comment un homme aussi calme et aussi pi dent que M. Hoffmann a pu se laisser al: iu- à commettre un acte aussi irréfléchi et au: fa- compromettant pour la Suisse. Ajoutons q M. Hoffmann tient lui-même à prendre se x et personnellement la pleine responsabilité a son acte. Il n'a, en effet, prévenu aucun nts ses collègues, ni aucun de ses chefs de s re. vice. dé. Si douloureuse que puisse être cette soi rr tion, on n'en entrevoit pas d'autre, dans i ' " eouioi-rs de l'assemblée fédérale, que la < n£" mission immédiate de M. Hoffmann. C'< 3h- d ailleurs aussi, croyons-nous, l'avis de ion Hoffmann lui-même, et de la plupart e )ns membres du conseiil fédéral, il est possil 3T1. que cette démission soit un fait accompli moment où paraîtront ces lignes. Le Conseil fédéral a tenu trois séanc ère lundi, pour s'occuper de cette affaire. Les p re- siients des groupes parlementaires sont cc éi voquto pour,.mardi matin. t - - on- D'autre part, on écrit de Zurich au Joi ces nal de Genève : ]a Ces nouvelles produisent ici une vérita.1 consternation. On ne comprend pas comnu M. Hoffmann a pu se compromettre avec Grimm dans cette affaire. fe- L'opinion est unanime à réclamer la < on- mission immédiate de M. Hoffmann. an- des a/vww b Les affaires de Grèce Où est Constantin ?"On dément de Luga qu'il doive s'y fixer, comme on l'avait d , bord annoncé. Une agence suisse annoi "j6 que l'ex-roi se rendra directement aup: ^ de sa famille en Danemark ; d'autre pa Excelsior affirme que Constantin s'étaJ l|es rait à Baden-Baden, en Allemagne. l€S A la Chambre des Communes, un dép: a, le plus sérieusement du monde, demar au gouvernement s'il était vrai .que reine de Grèce fût à Londres. Lord Rob emp Cecil a répondu, gravement, que rinfora (je tion était certainement fausse. ré- Le roi Alexandre travaille avec M. 2 ver- mis ; il a signé des documents, reçu ministre russe. Les denrées abondent : les marchés d'où elles avaient dispari les prix baissent. La cause de M. Venize bénéficie de cette amélioration de la sit' rne tion économique. L'attitude franchem en hostile de la population de Janina aur Ju forcé les sêputés antivénizélistes à se ré res- en Vieille-Grèce. Et Volo aurait f; lad- aUlX troupes françaises d'abord, aux dé qui vénizélistes ensuite, une réception ale. thousiaste. de lent s Le grand gala beige il cl il 29 «Juin ilier îvec Le 29 jtùn prochain aura lieu au Th u;s_ tre des Variétés, boulevard Montman xvec ure 'Jrande maiijiée de gala, donnée (je profit, des œuvres militaires belges i Les vantes : ilia- Le Foyer du. Soldat, la Lecture du i mj. dat, et le Théâtre Belge au Front. [lier Cette matinée est donnée sous les c , ia piees du XX0 Siècle, avec le concours d' nta- ments extrnordinairement intéressants. que Citons parmi les artistes qui ont acco une à ce jour leur concours : Mmes Madcle a de Ttoch, de la Comédie-Française, fler Bovy, de la Comédie-Française, Mari acte Sully, de l'Opéra-Comique. Marguerite n'y val et Guy on fils joueront un sketch i iate dit. Mistinguett et Chevalier joueront veut grande scène avec danse, entourée ; in- Girls de Mme Rasimi. M. J,bel Tarridt doit Mlle de Mornand joueront une scène ■ un amusante. On applaudira jour à tour i est TioseUi, de l'Opéra, Mme J. du Plessg, ique Cotiséum de Londres, et la grande ved ,rou- cinématographique Musidora qui jov poli- un sketch nouveau de Léonce Paco c aux Adrien Lamy, l'exquis baryton Dcfreyi plus de nombreux autres artistes. On y vt ,cep- le célèbre comique populaire G. Libi e de directeur fondateur du Théâtre belge pu- front, entouré de la vaillante troupe avis l'accoinpagne dans les lignes belges r les représentations officielles. Les cl sonniers Bastia et Saint-Granier serom .liste la tète également. dont Pour que tout le, monde puisse assi dans à ln fêle, le prix des places sera mainti lérer sauf les baignoires, les Inqes et les av n de scènes, mises en souscription à la ai inso- sition des généreux donateurs. LES SACRIFICES DE NOS HÉROS } „ 1 Ce que coûte ■ la garé de l ise; Dans sa brièveté voulue, le commt niqué belge donne une idée peu exact du rôle de notre armée sur l'Yser, d< difficultés avec lesquelles il lui fat compter, du prix dont elle paie ce qi nous reste de terre libre — en barrar in de son corps meurtri, la route de Calaii le Cette concision — que nous n'oseiror ts appeler lapidaire — jnermet les appri ~ dations les moins fondées, les moir er flatteuses sur nos soldats. Un de ne 2S officiers nous envoie des chiffres di pertes subies par son régiment, du £ avril au 20 septembre 19)6. Le sectei tenu par ces troupes n'est pas un d< „ plus mauvais secteurs du front belgi Il en est — au moins — quatre autr< plus dangereux, bien connus de ceux c iios alliés qui, voyant les Belges à l'œi R're, les connaissent et les apprécient. Le front gardé par ce régiment s'< ui tend sur une longueur de ... m 'é- très. Du 20 avril au 20 septembre 191' — soit en cinq mois, — le régiment rs perdu : fantassins — nos braves piotti ae -- 115 tués, 390 blessés, 16 disparus au total, 521 ; Le « personnel de trai re chée », soldats du génie, artilleurs c •». tranchée (recrutés en général parmi 1< er fantassins) : 20 tués, 96 blessés ; soit a iS' total : 135 tués (auxquels il faut ajoutf ui 114 de morts de leurs blessures, ou 1" de tués), 486 blessés, 16 disparus, soit 6: de hommes, 123 hommes par mois. îr" Il y a, au front belge, peu d'engiag ;U;- ments meurtriers ; peu d'attaques coi es teuses — mais triomphantes ; il n'y jamais ou presque, la joie d'arracher o y boche un lambeau saignant de la P es tjie. Il y a, dans l'eau, dans la bon >ie dans l'ennui des jours toujours les m au mes, la garde qu'il faut monter et qt ÎS, l'on monte, au prix de jeunes vies et i i-é- longues douleurs. Voilà à quoi sont o in- cup'és nos soldats, sans grande gloi mais non sUns héroïsme... or- île ^ www — î POURQUOI il îaut enlever à la Pruss la rive g-auche du Rhin M. Lampué, doyen d'âge du Conseil m nicipal de Paris, l'a dit lundi en rouvra no la session de cette assemblée, et nous i 'a- nons d'autant plus à souligser cv P ice rôles énergiques que les opinions social, •es tes de M. Lampué le mettant à l'abri rt, tout soupçon d'impérialisme ou de még >li- lomanie : Mes chers collègues, a dit M. Lampi par les paroles les plus flatteuses venu l de toutes parts, qu'on a bien voulu no â prodiguer, on a reconnu que la France toujours été une vaillante ouvrière po ia~ le mieux-être de l'humanité dont elle •• grandi le capital moral. On a reconnu aussi qu'elle a suppoi :uns très large et très lourde part da . le drame acharné et sanglant qui se jo i ' depuis trois ans ; qu'elle a été la tête ™ le cœur de la belle coalition mondi: qu: doit écraser la rac • ma'idite qui r :„it jamais rêvé et ne rêvera jamais que < k. vastations, pillages, assassinats et vo :« Espérons, nous les bons Français, qu' moment où le continent européen va s ~ bir des transformations profondes et in; ' tendues, espérons que la Conférence de paix où seront réunis les hommes ép: _ de justice du monde entier, espérons qu' voudront bien lendre à notre France mée sa frontière, plus que millénaire, Rhin, qui seule peut la mettre à l'a) des invasions des bêtes de proie de barbarie toujours ivre de sang et d'orgue La France* au Rhtyi, c'est la garantie la liberté, de la justice et du droit étefr dans le monde, c'est la civilisation asi éd- rée de vivre. re f-a. France sans le Rhin, c'est la Frar aù avec ses frontières de nation vaincue ui- huir. i'iée. La France sans le Rhin devra se tel loi- toujours armée et toujours prête à repoi ser de nouvelles invasions. us- La France sans le Rhin ne saurait < élé- blier que. de 1792 à 1914, elle a dû su six invasions : en 1792. en 1793, en 18 rdé en 1815, en 1870 et en 1914. ine Enfin, la France sans le Rhin n'aur the Plus qu'à courber la tête et attendre ce frontière ou la mort. De- www— — né- une Lire en Dernière Heure les communiqi des militaires. » rt. ',rès ' " J» Ls nouveau cabinet iuxembourgei era vec Râle, 19 juif \ra âne dépêche du Luxembourg en date .all 19 dit qu'à la suite du refus de M. Cali aù de prendre le portefeuille des finances. nui ministère suivant a été constitué : qut Présidence, affaires étrangères, ftnan an- et cultes. M. Kauffmann, ancien direct ; de des finances ; Travaux publics, M. Lefort ; ster Agriculture et ravitaillement, M. Fab ■nn< Justice et instruction publique, M. M m{. trier ; Spo- Intérieur, M. Hardel ■ Industrie, M: Colin. La omrtpe résistance ls m fomtBDiires * A SI ï RflFWfFS fiil Elle crée un obstacle sérieux le à la séparation administrative ! S'il est juste de clouer au pilori les quel- . . ques misérables qui ont aidé von Bissing lJ et son successeur dans leur œuvre de sé- . paration administrative, c'est un devoir i. aussi de rendre hommage au- patriotisme s et au caractère des nombreux lonctionnai-?- .res qui ont préféré se laisser emprisonner s et déporter plutôt que d'accorder leur con-i,5 cours à l'ennemi. lg Nous avons dit que parmi, c-ux se trouva q M. Jules Reuault, inspecteur des Ecoles Normales. M. Renault s'est acquitté de ses" r fonctions aussi longtemps qu'il a pu- y ser-:S vir son pays, mais le j-our où on a voulu, se servir de lui pour une œuvre de divi-* '■s sion, il a refusé de faire le jeu de l'ennemi, e Pèire d'une famille nombreuse, il a préféré l- l'exil et la ruine à la trahison et depui| le 15 mai il est interné au camp de Holzmiu--den pendant qu'à Bruxelles son bureau est s>_ occupé, au ministère des sciences et des " arts, par quelque triste sire à l'àme trou-J' ble ou à l'échiné souple qui ne rougit pas a de devoir son avancement à la félonie. ^ , Peut-on croire un instant que le peuple î «belge ne fera pas ds différence entre des • i- hommes qui ont compris si différemment [ie le respect de leurs serments ? Ce serait >s s'abuser étrangement. ^ Plus on va, écrit l'Echo Belge, plus il sem--r ble que la décision die nos ministres de fraip-0 r>er les traîtres de peines die pinson de 5 à 20 t7 ans n'est pas assez rigoureuse. Vous verrez qu'au pays occupé urne manifestation monstre se produira pouir demander La lôte die ceux -- qui ont vendu leur pays. A-t-on peur des 1- Boxans et des Henderickx, encore chevaliers a die l'Ordre de Léopold II et d# Léopold ? On finirait par le croire. Or, nos chefs doivent; 11 donneu* une ianpiression de force. C'est Le seul 1- moyen d'en imposer à la clique des renégats, a La séparation administrative doit être un ^ fait accompli le 15 juin. Les Boches ont cru "" qu'il n'y avait qu'à ordonner... ie Mais ils se heurtent à l'implacable volonté le des fonctionnaires wallons qui prétendent 2_ rester à Bruxelles, là où le gouvernement ^ lelge leur a assigné leurs postes. Plusieurs L d'entre eux- ont été déports à Berlin. Les autres refusent éheirgiquemeut de quitter la capitale.— Nous rie cédeironâ qu'à la Jjorce, ont-iia ^ déclaré- Et voilà les Boches bien ennuyés ! La, population bruxelloise -eisit dans un état d'exaspération indescriptible. Si le gouverne-jneat belge na nous débarrasse pas à tout jamais de cette crapule, dôjt-on, noms rendrons G la justice nous-mêmes. Qu'on y prenne garde ! La condamnation impitoyable des traîtres est la seuile garantie que l'ordre s?ra respecté Loirsque nos diri-r géants rentreront au pays. Jjl Est-il nécessaire de rappeler que le ) XX8 Siècle a fait entendre, depuis long-' temps, cet avertissement ?... s- .. \ww ■» d" Les mésaventures é, s des pacifistes anglais nr « Bonsoir, monsieur Macdonald 1 » 'té ns On connaît les tribulations de ce pauvre* ae député anglais Rannsay Macdonald qui et voulait aller à P.étrograd et qui ne j>ut .le quitter le sol anglais. l'a M. Philippe Millet donne i. ce propos lé- ians l'Œuvre, de savoureux détails : ls .ri Samedi, 9 juin, écrit-il, M. Macdonald mon-tait en wagon incognito à la station de Ivings Cross quand une te te yuirgit à La portière et , lui dit aimablement : « Bonsoir, monsieur. la Macdonald. » A l'arrivée au port, mime agréais ble surprise. Un pic/cet die mariai» l'aocbmpa-ils jgixa jusqu'au bateau et 'eout la malice die lui ii- laisser embarquer ses bagages. Après q-uoi ]u l'équipage, âe rassemblant sur le pont, invita M. Macdonald et son associé le socialiste Y Jovvet à regagner le quai. Les deux mission-, .a Iflùres rentrent à l'hôtel. Lis en sortent quel-il- ques heures après, mai* pour retrouver le • de n?ème pic/cet qui les escorte partout a dàs-iel t^ice respectueuse. Il ®n eût été cle même ;u- dlns tous les autres ports dut Royaume-Uni. M. Macdonald ne songea même pas à offrir une tournée sur le zinc et reprit gravement x le train pour Londres, d'où U écrivit une et grave lettre à ses électeurs. Jo ne sais s'il finira par réussir à- gagner îir Pétrograd. Ce qui est sûa*, c'est quie- l'excelleniti îs- tour joué par le .Syndicat des gens de mer vaut mieux qu'une simple farce. Il y a en m Angleterre trois millions et demi d'ouviiers > syndiqués, dont l'immense majorité éprouve-,, ueu de tendresse pour les pacifistes d'ailleurs iécente durée de Leeds, où M. Macdonald, as-récente durée de Leeds, où M. Macdonal, as-ait sisté du directeur radical de la Nation, M. tte Massingham, et de quelques autres personnages de même ordre, a émis la prétention de .parler au nom du peuple anglais, a fortement —irrité un monde ouvrier qui est. liabitué_ depuis longtemps à parler pour lui-même. ,és Qu'ils aillent ou non à PetrogTad, les pacifistes vont passer en Angleterre un mauvais quart d'heure. Il est vrai qu'ils connaissent des compen-> ! « sations. C'est ainsi que l'Arbeiterzeitung de Vienne dédie à la gloire dé M- Ramsay Macdonald un article'd'une colonne et demie où elle venge ce « grand et indépen-i. dant penseur » des reproches des ouvriers du anglais... ûes je ■ - ■ -www ■■ ■ - ™ LE PROCÈS VON GEBLACH Rome, 19 juin. er ; ou- On annonce que la sentence dans le procès en haute trahison, intenté à Mgr von Gerlach et consorts, sera prononcée samedi prochain. [RadicS

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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