Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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17 February 1916
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s.n. 1916, 17 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cp7m/
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22'ANNEE. — Série nouvelle.—N° 46 J e niirném • 10 Centimes f5 CENTIMES AU FRON T?«(îî 17 FPW5pi< 1Q1A BÉDACTION & ADMINISTRATION ai» rae ds la Bourse — LS HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : F5UM) SSUS&? Tentes Les communications concernan la rédaction doivent être adresscei 3 8*', rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: El ,Panton Street (Leicester Square s.wj. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par trlmastrû Angletewa.... 2sh.8d. par mois. » .... 7sh.8d. par ftutres paya.. 3fr. » par mots. s . 8 fr. » par trlmostro PUBLICITÉ S'adrosser à l'Administration du jouitoaJ au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Of>. 40 fa ligne Polîtes annonces^* paga: Ofr.SO.'alîgn Les petites annonces sont égalemen-reçues à La Société Européenne cJe Publ cité, io, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. m jnbjBi'.jbbluhhhh A Quotidien foeloe paraissant au Havre UNE 'ffiPONSE AUX MANOEUVRES ALLEMANDES Il itljii! t! b il! i'iPPl! ï'ilSil i btM esa^ isp'i 11 Atte niiiBiK Le gouvernement belge sera appelé a participer aux négociations de paix te Ministère des Affaires Etrangères nous commaniquc^u siujei de. la déclaration jljue mcras avons aanoaicée hier, la note suivante ; Lundi 14 février, MM. les Ministres de France', de la Grande-Bretagne et de Rus-lÉfe aaprès de S. M. le Roi des Belges, se sont présentés au Ministère des Affaires •Etrangères, de Belgique, à Sainte-Adresse, et M. le France Koudacheff, prenant la $Kot)ic au nom de ses collègues, s'est adressé en ces termes au Ministre des Affaires Ëteogères ; i h Excellence, » Les •Puissances alliées, signataires des imités qui garantissent lindépendance ht ta neutralité de la Belgique, ont décidé de renouveler aufourd'lmi, par un acte •solennel, les engagements qu'Elles ont pris envers votre pays héroïquement fidèle ià ses obligations internationales. » En conséquence, News, Ministres de la France, de la Grande-Bretagne 'cl de la tlussia, dûment autorisés par nos Gouvernements, avons l'honneur de faire la décla• tation suivante : » Les Puissances alliées et garantes déclarent que, le moment venu, LE GOUVERNEMENT BELGE SERA APPELÉ A PARTICIPER AUX NEGOCIATIONS DE <PA1X et qu'ELLES NE METTRONT VAS FIN AUX HOSTILITES SANS QUE LA ^BELGIQUE SOIT RETABLIE DANS SON INDEPENDANCE POLITIQUE ET ECONOMIQUE, ET LARGEMENT INDEMNISEE des dommages qu'elle a subis. Elles Affréteront leur aide à la Belgique, pour, assurer, son relèvement commercial et. fimtn» Le baron; Bêyens a répandu : « Le Gouvernement du Roi est profondément reconnaissant - aux Gouvernements jfes trois Puissances garantes de l'indépendance de la Belgique, dont vous êtes auprès jfte lui les Représentants, de la généreuse initiative qu'ils ont prise en lui apportant litujtyar'i'h.m cette déclaration. Je vous en exprime ses chaleureux remerciements. Vos fcparotes mirant mi vibrant écho dans le cœur des Belges, soit qu'ils combattent sur le jjfnmt. soit qviils souffrent dans le pays ocewpé ou qu'ils attendent en exil l'heure de tto dé&vrtmce, tous ave-c un égal courage. Les nouvelles assurances que nous venez jïfe me donner continueront leur conviction inébranlable que la Belgique sera relevée te; ses ruâtes et restaurée dans sa complète indépendance politique et économique. bb sB% certain d'être leur interprète en vous disant que VOUS DEVEZ AVOIR fPLEINE CONFLbNCE EN NOUS, comme nous avons confiance r.n nos loyaux garants, 'kar NOOS SOMJIfiSS TOUS RESOLUS A LUTTER ENERG1QUEMENT AVEC EUX fcjHSOP'AL TRIOMPHE DU DROIT, pour la défense duquel nous nous sommes Wttxifiés sève hcsiiaiiim, après la violation injustifiée de .notre Patrie bien-aimée. u 1 M. le MMstre d'Italie a annotfcé de son côté à M. le baron. Beycns que l'Italie, pas sa notaire des puissances garantes de l'indépendance et de la neutralité kte te, Belgique, faisait coœnalime Qu'elle n'avait aucune objection à ce que la déclara-teesB snsdSte fftt faite par ses Alliés. ; De son côté, le Gouvernement japonais a {ait une communication idsnëque,, i i Canota eja'on vient de lire constitue une qui lui ont été causés et lui garantisseï (réponse très nette à la campagne menée leur aide pour assurer son relèvemea ktepuis quelques semaines par l'Allemagne commercial et financier. jwcï persuader la Belgique de se séparer Enfin, et c'est peut-être là le point capit; de ses alliés. de cette déclaration, les puissances allié! La presse allemande s'était efforcée de proclament que la Belgique a conquis . fieter le trouble dans l'opinion belge par droit de disposer elle-même de ses dest toutes sortes d'infonnjations et d'insinua- nees. Elles promettent, en effet, que le goi 'fjons. A en croire certains de ses organes, vemement belge sera appelé à participa lies Kiandes puissances se désintéressaient a^:x négociations de paix au lieu de devo rte la. Belgique qu'elles tenaient pour quan- attendre, comme au temps du traité d Ifcité négligeable et à. qui elles refusaient * de la neutralité qui nous a coûi tetute déclaration publique de solidarité. S1 cher, le bon plaisir des grandes puissai ■D'autres, au contraire, criaient à la lassi- ces- tnde de la Belgique et affirmaient que no- ,]! , P33 sans raison que le gouvein. tre gouvernement n'attendait qu'une occa- ment belge remercie le^ puissances allié' Bion favorable pour séparer son sort du . ,, , dertaration qui ouvre une cre noi Eort de la Quadruple-Entente, le principe velle dans ! mstoire de notre^pays. Il en pr Ida la neutralité lu-i interdisant d'aileiirs lui-même to s^s en deïfarant express Hc prendre aucun engagement vis-à-vis 'ous tes Belges sont résolus à lu 'des graaides puissances. Ces journaux in- J®? ^n€rgiàuem;ent avec teurs allias jusqu'à iVofjuaient même à l'appui de leur thèse le \ccsh Vî? l,us(Iaa Ja,vi fe.it que la Belgique n'avait pas encore metl,ra 1 Allemagne hoi iadhéré au pacte do Londres. 0 <? Y PortC! dc noaveUes atteintes. , , -r, i • 1' ™ ffue ces .paroles énergiques ai On, vient de lire la réponse de la Belgique Ient déti-uireà Berlbi les deraiei-s estwii I de ses ailles. d'une défection beige. On, peut être assuj Les puissances alliées reconnaissient so- qu'elles y seront accueillies avec dépi tennelloment la part accomplie par la Bel- Quant aux Belges, aucun d'entre eu gique dans l'œuvre cranmune, déclarent ne s'y trompera et tous salueront ave qu'elles érigeront la restauration de la Bel- joie dans la manifestation solennelle qui le gique dans sa complète indépendance et unit plus étroitement à .leurs alliés la pii «ne large réparation, de tous les dommages réception de leurs ennemis. LES FAITSDUJOUR ïi se confirme que le jrrésident du consci italien, M .Salandra, viendra rendre à Pu lis la. visite des ministres français à Rome loi/ cours du mois de mars. Le président du conseil italien, serait a.c compagne de M. Barsilai, ministre san: portefeuille, du acnéral Vaeppelli, ministre vie la guerre, ci de M. Daneo, ministre de: finances, fWVWVVWW Le bruit court dans les milieux diploma Hiqués d'Athènes que des pourparlers se ]traient engagés en ce moment-ci entre le ! Grèce et la Roumanie, en, vue d'un rappro■ Ichement et d'une collaboration plus intime, iles deux Etats, destinés à servir leurs; inte Scêls communs dans les Balkans. ivwwwwvt Selon les journaux berlinois, le rapport ta cotïUe Bemstorif concernant l'affaire Hu Lrasitainia est arrivé à Berlin. Il confirme que le rapprochement entre les deux gouvernements a eu lieu. L'Amérique a renoncé à 'certains points 'inacceptables pow l'Allemagne. L'affaire serait déjir^tivement et officiellement réglée dans quelques fours. On-eonjirttie la nouvelle de la préparation PB i» Allçpicatds des; Etats-Unis, d'ui vaste complot militaire contre le Canada Le gouvernement des Etats-Unis a donné Ottawa l'assurance formelle qu'il ne pei mettrait pas qu'une expédition militaire, fû , organisée sur le territoire de la république AU FRONT BELGE : Hgs aviatsiirs belges bombardent l aérodraE bb Mûrnm 15 février. L activité a diminué aujoui dliui sur le front de l'armée beige où se? développée la canonnade habituelle. En représailles de récents bombarde ments, ,par les avions ennemis, une de no escadrilles a lancé avec succès, au cour d-? la nuit passée, seize gros projectiles su 1 aérodrome de Handzaeme. — Berne. — On annonce de Copenhagu à la «: Gazette de Francfort » que le mi nistre de la-guerre du Danemark soucie I tra prochainement au Parlement un proje abaissant l'âge du service militaire de 'S. ans à 20 ans. — La municipalité de Vienne a décidé d. faire enlever la toiture en cuivre du Vieux Eathaus (Hôtel-de-Vile), poor l'offrir «au mi i G artère 'ie la gueraï. Ils s'acharnent sur les hôpitaux Des avions allemands bombardent un hôpital belge près de La Panne L'armée allemande vient de se distinguer de nouveau par un acte qui témoigne de son respect pour le droit des gens, samedi • dernier 12 février, à 1S h. 30, des avions aî-temandis ont jeté sur le hameau beige de Saint-IdesbaM, près La Panne, six bombes dont quatre encadrèrent i'hô«ital belge de très près, à une distance comprise ermro soixante et cent, mètres de la clôture. L'une des bombes est tombée près du, laboratoire. l'alites près du pavillon n° 1 qui fui heurté par des éclats et dans —>el pénétra la fumée de l'explosion ; deux autres tombèrent devant l'hôpital à douze mètres l'urne de l'autre. Les der,x premières bombes ont été lancées par un seul avion., volant à faible hauteur. L'hôpital mesure 210 mètres su-r 100 ; il est isolé dans les dunes : il a donc certainement été visé, f est à noter nue, depufs sa création, il porte d'une façon apparente, des croix-rouges e. qu'il ne contient que des malades civils, parmi lesquels beaucoup d'enfents. Une échauffourée en Belgique occupée QUATRE HABITANTS D'ASSENEDE TUES PAR LES ALLEMANDS Le. journal hollandais « Nieuws van der Dreg qui parait à Amsterdam, reçoit l'information erue jeudi dernier il y a ci des collisions entre la population du villa ge d'Assenede (Flandre Orientale) et leî soldats allemands. Ceux-ci firent usage de leurs armes ; i y aurait quatre villageois tués et un cer tain nombre de blessés, parmi lesquels ur soldat allemand. On ignore les causes de cette échauffera rée.. NOUVEAUX DETAILS Amsterdam, 16 février. — L' « Echo Bel g.e » confirme la nouvelle ele l'écliauffourèi dAssenedo. La poulation du village- s'éia.i rassemblée devant la justice de paix poui protester contre les réquisitions exorbi tantes de l'autorité militaire. Il y aurait, d'après 1' « Echo Belge » trois tués et dix blessés. Un garçon Se café 02 Jfrisxellks assassiné par les Allemands C'EST LUS QUI AURAIT EXECUTE LE TRAITRE NEELS, QUI DENONÇA MISS CAVELL Une prœlaniation allemande collée feui ^ les murs de Bruxelles, annonce, écrit li ^ « Handelsblad » qu'un garçon de café d< Bruxelles, nommé Louis Bril, a été « con ^1 damné à mort et exécuté, pour le meurtrt •s du nommé Neels, lUs d'un officier belge. > g Neels n'est autuô que le traître gui, dan: i- la croyance commune, a dénoncé Miss Ca l* vell aux Boches ; rappelons qu'on a troow( r sll)' lui une série de papiers établissant r qu'il était au service de l'Allemagne. e 6 ' " - 1 La Douma veut la guerre l jusqu'au M U UNE ENERGIQUE RESOLUTION Voici dans quels termes le rapportera 3 sénéral de la commission du budget, de U . Douma a conclu, un mémoire sur les dé £ penses et recettes de 1916 : é « La Douma se rend clairement compte des difficultés de caractère financier et éeo-K nomique qui attendent le pays. c « Mais quelque pénibles qu'aient été les s malheurs éprouvés, quels que soient ceux à e venir, la commission, comme auparavant, est fermement convaincue que la, Russie sortira a.vec honneur de toutes les épreuves Çi et que la conscience des pertes futures ne doit et ne peut ébranler la résolution prise. « La guerre jusqu'au bout, coûte que j coûte ». Celte déclaration a été accueillie nar les t acclamations unanimes de l'assemblée. Les officiers français d'état-major iront an fronL Le général Gdttéoi, vient de prendre une | décision des plus importantes. Dorénavant., I tous les oftotirs d'etat-major reprendront, au couirs de la campagne, un contact intime et nécessaire avec les éléments combat-7 tants, c'est-à-dire que tous les officiers d'é-' taUmajor vont aller dans les tranchées. « Ils rempliront, écrit le ministre de la - guerre, d'autant niieux le rôle auquel les 3 appellent leurs études antérieures, qu'ils 5 auront jugé par eux-mêmes des difficultés r ou facilités d'exécution des ordres qu'il? ont charge d'élaborer pour le compte du 1 commandement- dofot • ils ont à traduire et î transmettre les décisions. » En conséquence le général Gelliénâ or- - donne que jusqu'à la fin des hostilités, au-t cun- officiel' appartenant à l'année active, 2 qrae'l qu'en soit le grade, lie pourra être, affecté à un état-major aux armées. exce>p- : tion faite des états-majeOT de brigade, s'il - n'a exercé depuis le début de la ,guerre le ■ cemrmandement effectif d'me unité de cani- ©agnfi pendant au moi£s trois mois, a De Cardinal Mircier à Rome VISITE D'HOPITAUX Le cai'dinol Mercier a visité, lundi, uni école d'infirmières,puis l'hôpital Sainte-Mar thç, où il a, été reçu par les représentant; de l'Ordre de Malte". Les directeurs ont offert des fleurs au car dînai. Celui-ci a adressé à chaque soldat de; paroles de réconfort. A sa sortie, les convalascents, rangés ei double file, ont acclamé la Belgique et le pré la t. Le cardinal Mercier s'est rendu ensuite ; l'hôpital français Saint-Charles, où il a ét; reçu par Mme Barrère et ies autorités, et oi il a été acclamé chaleureusement. UNE LETTRE DU CARDINAL 5ÏERCIER AU CARDINAL BOURNE Répondant à une lettre du cardinal Bour ne, -primat d'Angleterre, le cardinal Mercie lui a écrit de Rome : « Je suis exiirèmenient touché de la le-ttr aue Votre Eminence m'a adressée au nom cl l'Episcopai d'Angleterre et de Galles. Je l'a lue avec le plus vif plaisir, et je l'emportera avec moi en Belgique, où elle ne servira ; r;on d'autre qu'à nous consoler et- nous en cou-rager, car en ces jours de terribles épreu ves rien ne peut mieux soutenir notre coura go et notre force que les sympathies affec 1 tueuses, sincères et dévouées de nos confre res dans l'épiseopat. r| Jj3 remercie sincèreinen-ti Votre: Emi nenœ et les autres archevêques et évêquo lyAnglteteiï-e et de Galles des sentiment! ttue vous m'avez exprimés avec, tant d'e: fusion dans les circonstances présentes, e je pris le bon Dieu de vous récompense: vous et votre pays, pour cela et pour tout votre charité pour nous. » Avec vous, j'exprime aussi l'espoir qu 1 les liens <le charité qui unissent aujou-rd'liu ■ si étroitement, voire" pays au nôtre siibsis - tenit toujours, que leur force même gran ■ dïsse, et qu'ils produisent des fruits abo-n ; dants de salut pour vous et pour nous. » ; fc FÉpSilSE È HplESûpË dRMl i l'épspt teSp' »0« Le « Tiijd « publie dans son.numéro d ■ 9 février, cette dépêche de son._ coiTespor 1 daait de Colonne, datée du 8 février : <( B-ien qu'il soit certain qne les évenuç ' d'Allemagne et d'Autiiçhe ne «e raljieî'or ■ pas h la proposition connue .de l'épiscopc beii^c au sujet d'une enquête impartiale su , les tristes événements en Belgique, la noï sibilité subsiste qu'ils publieront une décJi ration où ils feraient connaître leu>r attiti 1 de à est égard. Afin (\ù se concerter su cette question, mais en même .temps pou »regler quelques affaires isUe^iocé^airies ils se réunissent aujourd'hui et demain i( «au palais archiépiscopal. » Déjà sont arrivés Mgr Ernst, évêqu d'iliLdesheim, M^r Po.cr.genburg, évêque d (Munster, Msir Berning, évêque d'Osna b.nuck et Mgr Kprum, évêque de Trêves t ainsi' que le vicaire-général Klein, délégu de Mgr Sehulte, évèque de Paderborn. IJ se sont aussitôt rendus au palais archiié^i^ ' copal où 'ils ont été reçus par le cardiœ 5 von Hartmann. » > Attendons la suite. On -se rappelle qu'un plaidoyer officiel! publié nar 1' <c Agenzia Infonnazioni » ava prétendu qu'il 6tia.it impossible aux èvôaue allemands de tenir en ce teanps de guerr la réunion nécessaire ]x»ur se concerter vue d'une réponso collective. La réunio: de Cologne prouve que nous avions raiso de repousser cet argument comme peu se rieux. \ r—— "«-1 £«s socialiste tetges d les socialiste 3li«& Le « Vorwacrts » a publié dans son nu méro du- 11 février une courte note l'Clative; l'attitude des socialistes belges vis-à-vis de . socialistes aUëmtuids. I.e « Socialdcmocraten, » de Copenhague avait écrit, en déplorant la chose, que le socialistes français et belges ne voulaien pas se réunir avec les socialistes allemand: à ta Ilave, tant qu'il y aurait des soldat allemands en, France et en Belgique. Li « Vossisehe Zcitung », nous dit le « Vor waerfcs », annonce maintenant que le che socialiste belge Camille Huysman-s a envoy. une lettre au « Sooia-kiemacraten- « affir inant que ïroforro&tion pa*eniière était er a"on.'ée en ce qui concea'ne la Belgique. Cette information se trouve confirmée par m billet de M. Camille Hutemans lui même quo vient'de publier 1' «Humanité » En voici le texte : La Haye, 28 janvier 1916. Mon cher Diewin-ne, Je lis dans 1' « Humanité » (réponse de: socialistes danois à Oewinne), que les so cialistes belges ont refusé eie se rendre i La Haye. Cette information est inexacte Les Beiges sont venus les premiers et offfi cielilemènl. Je te serais reconnaissant de faire rectifier ce point. Bien à loi. Camille IIuysmans. Il serait intéressant de savoir quels so cialistes belges se sont ainsi rendus à Le Haye. Des incidents récents ont prouve que M- Camille IIuysmans n'incarne pas ; Uni seul, tout le socialisme belge, loin de là. Dans F Adriatique Deux sous-marins ennemis seraient coulés L' « Echo de Paris » dit qu'il y a toul lieu de croire nue depuis ces trois derniers (jours deux sous-marins emnemis, peut-être bien trois, ont été coulés dans j'Adria-éMwe. Ls voyage ie I Briand et le resserrement de l'entente taco-Menne CERTITUDES ET CONJECTURES ' (Correspondance particulière ' du « XXe Siècle » ! Rome, le 11 février. Les dépêches d'agences vous auront donné 1 et vous donneront encore d'abondants dé-; tails sur le voyage de M. Briand à Home. Ce [ qu'elles ne pourront exprimer complètement, c'est l'atmosphère de confiance et d'entente vraiment intune dont, la visite de la mission française en Itaâie a été baignée. L'avenir, un avenir -peut-être très rappro- - ché, dira quelle influence cette visite a eue r sur la conduite de la guerre, mais déjà M. Briand et M. Salandra ont déclaré l'un etj'au- 3 tre qu'ils étaient "enchantés de leurs entre- 2 vues, qu'elles auraient d'importantes consé-l quences et qu'elles seraient -suivies bientô! i de conférences politiques et militaires qui a-s t sureront mieux l'unité d'action des puissan . ces de l'Entente. On commente naturellement heaucouj . dans les -milieux italiens les toasts échangé-. entre les représentants de la France et d( . l'Italie au cours de ces journées historiques Peut-être, d'aucuns auront-ils été surpris ; l'étranger de trouver dans le discours de M 5 Sydney Sonnino plus de réserve que de lyris . me italien. Ici on ne s'en étonne pas, ca: . on sait que cette réserve est dans le tempéra t ment anglo-saxon de cet homme d'état a qu la Rome antique eut décerné le nom de mi j nistre silencieux. On le sait tellement ennemi des vaines :pa 3 rôles et si hardi tout ensemble qu'on ré-pam • rie son diswurs très modéré de ton des com mentaires -extrêmement enthousiastes. S'i lau-t en croire ce qu'on se chuchotait ce jours-ci au Capitale, au palais Farnèse et i la villa Borghèse, on peut s'attendre d'ici ; la prochaine rentrée parlementaire à de * événements graves, très graves. On pari de la publication d'un nouveau Livre Ver qui conduirait à une déclaration de guerr contre l'Allemagne et à une étroite coopéra S tion militaire franco-italienne. Nous ne ta: i derons, parait-il, pas à être fixés là-dessus L'opinie.n publieiue qui* s'est livrée à de a nranif es talions dout la chaleur a, je le tien _ de source très sûre, étonné M. Biiand lui même, est très colme.Elle fait complètemen s confiance à MM. Salandra et Sonnino qui n ,t l'ont déçue en rien juscpi'ici. Elle souhait { la guerre contre l'Allemagne, elle la croi ' inévitable, mais elle s'en remet -aux chefs d la nation du soin de décider l'heure et le me _ de de la décision. Une chose se dégage de tout cela avec un j. certitude aveuglante, c'est que le peuple ite r lien reste unanime dans sa volonté de. porte la guerre partc.ut où le. demandera l'intérî i de l'Italie et de ses allies et à faire cett guerre jusqu'au bout. Si les Allemands or e espéré ébranler cette volonté, .ils seront ei: c .c.orê une fois déçus. L'union étroite des alliés continue d'ai , leurs à s'affirmer cliaque jour sur tous le l points de la péninsule. ïémeân le suc-cè s remporta par vos trois députés Destrce.; Le i. remd et Vermeisch partout où ils vont pai 1 1er de la Belgique. M. Destrée est, en ce moment, dans le M: di pour une nouvelle tournée de conférence s et il vient de faire applaudir votre pavs- pa t un nombreux auditoire à Reggio di" Cak s bria. Ailleurs, le même succès accueille se e collègues et partout tes journaux consacres { à cette occasion, à l'héroïsme belg«, des. ai î tictes enthousiastes. 11 y a là du bon trav.-n T dont les effets sont, profonds dans les clas . ses populaires, éclairées ainsi sur la vérita ble situation el'un pays que des agents bc elles cachés sous toutes sortes de déguise îrents dépeignent encore sous des couleur absolument fausses. La divulgation de la lettré des évêques bel , ges dont un groupe de vos compatriote i \ient de publier une traduction italienne f;' ra beaucoup aussi -pour éclairer définitive ment l'opinion italienne. A part le seu . « Osservatore Romano » dont le mutisme es i d'ailleurs sans grande importance, tous !-• . journaux italiens publient de larges extrait 3 do ce document et soulignent la significatioi - du silence do lépiscoped allemand. i Vous voyez c[u'ainsi la Belgique, sons tau t tes sortes de formes] continue à contribue: ; activement à la lutte menée ici traître l'Aiie 3 inagne. J'ai la conviction que vous ne tarde i rez pas à constater que ce .travail n'a pa; - été vain.' ■ Ta crise laiië'rs en liâïi LES AVEUXiET LES CONSEÏLS D'UN ECONOMISTE ALLEMAND L'économiste Arthur Norijen signale daiis le a Berliner Tageblatt » le sérieua de la situation financière de l'empire, i « Il faut à tout prix, dît-il, mettre un ter- ■ nie à l'accroissement de la circulation eies billets. U y a qu'un moyen pratique d'y parvenir : Vulgariser l'emploi du chèque : . 'le chèque postal en particulier devrait être b&y.uûo'up plus employé qu'il ne l'est actuellement. Il convient pour cela, de l'affranchir du droit de timbre et d'inciter les banques à en faciliter de toutes les manières la circulation. » Il y a lieu également d'empêcher l'étran. ger de profiter de la baisse du mark, de s'approvisionner à bon compte dé marchan-aises allemandes, étant donné que l'étî'.sn-iSer. n'achète actuellement en Altomagiie que ce qu'il ne peut absolument as se procurer ailleurs- L'Allemagne aurait intérêt à mlajorer considérablenient les prix des produits livrés à l'exportation. Nous n'avons pas à avoir pour les neutres de particuliers égards on cette matière. Ils exploitent eux aussi la situation à notre détriment. i> ■ Cette phrase en dit long sur le= sentiments des Allemands vis-à-vis des neutres et le sort qu'ils voudraient leur réserver. — Il parait que le gouvernement portugais a réussi à négocier à Londres un emprunt de 30 million» de £r«se®. DERNIÈRE HEURE UÎ3 vLC Commaaiqsd ofSeiel français Paris, mercredi 15 heures. Aucun événement important à signaler, au courant de la nuit. EN CHAMPAGNE, nous avons repris à coups de grenades quelques boyaux à l'est de la route de Tahure à Somme-Py, DEPART DE LA MISSION ITALIENNE EN GRECE Athènes, 16 février. Le Roi Constantin a reçu, en audience, les adieux de tous ies officiers et membres rie la mission italienne, qui -rentreront incessamment en Italie, LES DEGATS A SALONIQUE i Athènes, 16 février. —Les journaux ££n« ; noncent qu'à la suite d'un accord intervenu ; entre la Grèce et les Alliés, ceux-ci paieront, à la lin de lia campagne, des indemnités pour ■ J?s Pertes éprouvées -par les négociants pai -ticuliers grecs, à la suite du t>ombaMemenî . ae Salonique, dont la Grèce remettra la lis-îe. " 1 ' **^ 1 - ■ o 1 Ce fOEPital as peEf êfee ■ çse m CEOTÏIMSS bu s mmi? - eœ ân§ïsêerpa, .5 cssfs ea j îlellasa^a la Easiépa. ! AUTOUR D'ERZEEOUI ! MSOP F3R7S TOUS | m m lis mm } Pelrograd, 15 février. — Officiel. — P&U " dant. une offensive dans la région d'Erse- n roum, c.t après une préparation d'arîiUeriet ^ nous avons encore pris d'assaut un fort de r la place cTErzeroum; nous nous sommez "• emparés de plus de vingt pièces et de muni' 't lions et nous avons fait des prisonniers. Pelrograd, 16 févriet. — Officiel. ~ Outre s les deux forts qui sont défA entre leurs !L mains, lés Russes s'emparèrent de sept noti-veaux forts à Erzeroum. ® Mercredi, t6 février.. Neuf forts d'&-2erounr scsnti donc priis. s Sont-ils tombés e^omme chàteaiux de cartes * sous les coups ita la grosse artillerie russe 1 ou ont-ils été enlevés de vive force ? C'est 1 ce que les laconiques communiqués de Pe- - trograd: nie nous, disent point.. L'événement est d'importance, car Erzô- - rou-m est le cœur et la citadelle de I'Armé- - nie ; mais Erzeroum est aussi la porte des 5 lâches provinces ottomanes dont Kharpoui est la capitale et d'où le Grand Turc tire ta - meiteur ete ses troupes, — grenier et camp 5 de son empire. Erzeroum, avant que cette - guerre- eût montré la fragilité dès défenses ; permanentes modernes, était réputée inex-1 pagnable, derrière ses lignes saccessi-ves J de toits et die. redoutas bâtis en amphithéà-; tre, l'ace à l'Est,^ sur les tiauteurs de Dévé-' Boyoun, par où passe la s:eiule chaussée qiui, dans cette région, mène du Caucase en Arménie. ; Représentez-vous, à l'orient de 1a. piaine où Erzeroum poinie ses minarets aigus ei groupe ses maisons cubiques, un vaste hé-, niieyele rocheux eiont la convexité est tournée vers l'ouest et qui fomie par lui seul un iniimense bastion naturel. Au nord, cet hé-' micyde s'achève dans d'infranchissables marécages ; au sud, il se prolonge par d'autres montagnes qui forment la cT&'e de partage dtes eaux de l'Eu-phrate et- du Tigre. Coûte que coûte, l'armée d'invasion venant du Caucase doit aborder de front l'hémicycle rocheux et l'enlever pour, se frayer un chemin jusqu'à Erzeroum. La roula qui franchit l'hémicycle est si encaissée entre les rochers qu'elle laisse à peine; place pour le passage du charroi. De 1882 à 1891. les Turcs, ejuii ne possédaient là que des fopti-ftca,tiens de fortune hâtivement construites tors de la guerre dë 1877, bâtirent tout un système de forts modernes disposés te ; long de 1'toémicycle rocheux en deux lignes (paralffiias distantes flou» Ub Tarati-s d'un kilomètre environ. Tous 1^ feux de cet ouvrage so flanquent ; de plus, La seconde ligne, — c'est-à-dire 1$t ligne la plus rapprochée du; corps de la place. — est généralement établis sur des positions dominantes et son canon protège la première ligne au point qu'il- semble devoir noyer sous ses teu-x toutes les colonnes d'assaut. Et cependant voici neuf de ces ouvrages que l'on pouvait croire inaccessibles aux mains de la vaillante armée russe du Caucase. Pour autant que les cartes que nous possédons nous permettent de compter exactement le nombre d'es ouvrages du camp retrandié d'Erzeroum, c'est à peu près toute la première ligne de défense qui doit être tombée et, dès lorsv la chute de la -seconds ligne n'est plus vraisemblablement qiu'iine question de jours. Ce résultat at. teint, 1e drapeau blanc devra être hissé sur Erzeroum. car cette place ne sera plus qu'un nid à obus ; de plus, elle manque d'eau et. ne saurait supporter un long siège. On peut dès à présent mesurer l'importées militaire et DOlitiaue de la chute d'an»

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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