Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 09 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zw18k7664p/
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208 ANNÉJR __ RM N° lift Le numéro : 10 Centimes Mardi 9 mars 1915 D ACTION & ADMINISTRATION iB ter rte de la itarss — LE HAVRE Éléplioiic : Le Havre n" 14.05 irecîeur : F mm mm tes les communications concernant rédaction doivent Cire adressées rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: , Panton Street (Broadmead Kouse) LE XXe SIECLE Quotidien beioe paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par tr'mestro HorsFranc9.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.6 d. par trime6tr« PUBLICITÉ Correspondance do réfugiés 4t communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 6$ La liQne suppfémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. LU liil île m kl» Elle est plus forte et mieux outillée qu'au début de la guerre Le Bureau Documentaire Belge nous corn-m uni que lu noie suivante sur l'état de l'armée beige au début de la campagne de 191-5. Depuis le début de janvier, les journaux «dleuiarids publient des notes dans lesquelles ils répètent avoc insistance que les effectifs de l'armée belge ont fondu au point de représenter à peine l'effectif d'un corps d'armée; les hommes restants, seraient, au surplus, démoralisés, mal habillés, mal équipés, l'artillerie serait à court de munitions, les cadres seraient inexistants; enfin, il serait impossible d'augmenter les maigres effectifs actuels, car s'il y a quelques milliers de recrues dans des camps d inslruc lion, «fies ne sont ni équipées, ni armées. Le caractère tendancieux de ces allégations est visible. Sans doute, après la terrible bataille de l'Yser,succédant à la fatiganteretraite d'Anvers, l'armée belge, quoique exaltée par le succès de sa soi end i dé résistance, avait besoin d'être renforcée en effectifs et réorganisée, au point, de vue matériel. C'était d'ailleurs .aussi fa situation de l'armée allemande avec cette différence toutefois, au désavantage de ccl'lo-ci, qu'elle sortait vaincue de sa furieuse offensive sur Calais. Tous les rouages nécessaires furent immédiatement mis en œuvre par le haut commandement belge, pour ce renforcement. Avec quel succès /les communiqués officiels français l'ont dit récemment en signalant ijue « l'armée belge s'était -réorganisée avec une rapidité remarquable » et « que son état matériel et moral était excellent. » C'est la vérité même. Il ne nous appartient pas d'entrer dans le létail des moyens employés pour atteindre 3o résultat, nous pouvons au moins dire seci : L'année belge était entrée en campagne ivec six divisions d'année et une division 3e cavalerie. Actuellement elle compte tou-erurs ses six divisions d'armée, mais deux H visions de cavalerie au lieu d'une. Toutes ;oi)t parfaitement organisées, armées et Squipées, Chaque unité possède son. effectif .ormal et, le cadre nécessaire. Tout récemment plusieurs milliers de recrues ont re-.nnt leurs aînés. La dotation en mltrailleu-;es a été augmentée; l'artillerie est. au commet et renforcée par des pièces (le gros aliibre: le nombre des unités de pionniers 'est accru. Toutes les divisions so^J-pov.r-'ucs des services nécessaires. Le moral est splemii.le, tant chez les an-iens que cliez les recrues; tous les chefs attestent d'ans leurs rapports; les troilipes elges n'aspirent qu'à chasser, à quelque irix que ce soit, l'ennemi hors du territoire ational ou à l'y écraser. Ajoutons q'ue plusieurs milliers dfe rerues ei de volonitiires continuent leur ins-rueticin dans les camps et forment une imi-ostmte réserve d'alimentation, constituée 'éléments de premier ordre. Leur nombre 'augmente tous les jours; les dispositions rises par le"gouvernement par l'enrôlement e jeunes gens le feront s'accroître notabJe-lent encore. Les cadres sont largement suf-sants pour l'instant; au surplus, une école Jnctionoe pour la formation de jeunes ofli-iers, choisis parmi des éléments d'élite. Les lèves sont très nombreux. Quant à l'effectif total actuel de l'armée elge, le grand état-major allemand nous ispensera de lui donner lù-dessus des précisons dont il lui incombe de s'infonner pal' es propres moyens. Si, comme il le fait ire. si s'imagine n'avoir pins devant lui ue l'effectif d'un corps d'armée (40,000 hom-ies) tant mieux : l'armée belge se chargera 3ie-.même très prochainement de le détrom-er d'une façon" dont il ne se vantera pas en i ?s bulletins. I Le blockhaus j É lois Le Prêtre Paris, 7 mars (Officiel). — Ainsi que Ta it connaître le communiqué quotidien, )ns nous sommes emparés, le 1er mars, au lis Le Prôtre (près de Pont-ô-Mousson) un blockhaus ennemi. Cette attaque, très itta.mment menée, a fait tomber entre nos ains, après une lutte assez vive, une ngtaine de prisonniers parmi lesquels un licier et quelques pionniers du génie. Les Allemands n'ont, pas voulu rosier sur t échec. Ils ont esquissé, à diverses repri-s des tentatives de contre-attaque, raipi-meïit enrayées par le feu de notre infan-rie et de nôtre artillerie. Ils ont ensuite cherché ù. démolir le bloc-laus en le couvrant de projectiles et d'ex-îsifs de toutes sortes. Cette activité, qui était d'ailleurs sans reliât, a amené de notre part, dans la jour-e du 4 mars, une riposte énergique. Nous ons lancé sur 1a tranchée ennemie fci us rapprochée deux bombes puissi-m-?nt chargées. L'une éclatant sur le para-t, rasa complètement la tranchée sur une loueur de huit mètres. L'autre fit explo->n dons la tranchée elle-même, et l'on i sauter en l'air les cadavres, les sacs de 1 Te et les fusils projetés dans toutes les di- j îtrons. L'ennemi cessa aussitôt son bombarde- ' înt. Vers minuit, le lancement des bombes et ; 3 grenades reprit. Et soudain les Aile-nids, en poussant des hourras frénéti- ( es s'élancèrent vers ie blockhaus. , Mais nos troupiers étaient en éveil. Ils cueillirent l'ennemi par une fusillade ' unie. En même temps nos organes de ( iKpïemont entraient en action. , .es assaillants vinrent, se heurter à une t rrieade en sacs de terre que nous avions j panifiée en avant du blockhaus. Ils tenté- < tt vainement de s'y frayer un passade, t rencontrèrent devant eux une forte ré- i tance. Pris en mémo temps d'enfilade ( ' notre feu, ils furent obligés de se re- 1 >r après avoir été fortement éprouvés. î l'est le quatrième échec allemand devant r blockhaus perdu. ^ Prisonniers français et geôliers allemands Pourquoi ceux-ci sont roulés par ceux-là. — Comment Paul Dé-roulède faisait enrager son gardien.(De notre correspondant particulier) Sur nos prisonniers en Allemagne, nous ne possédons que deux renseignements bien certains : c'est qu'ils ont faim et que, malgré cela, ils ne perdent ni la confiance, ni la belle humeur. Que leur nourriture soit tout à fait insuffisante, la chose n'est malheureusement pas douteuse. Dans toutes leurs lettres, ils réclament à manger. Et ce n'est point seulement pour varier leur ordinaire, car voiei qu'ils demandent du pain grillé, des biscottes, du biscuit de soldat, et que des boulangers in génienx inventent le pain de prisonnier. Leur confiance n'est pas seulement un acte de foi : elle est basée sur des informations très -sûres et très précises qui circulent à travers les camps, maUrré l'étroite surveillance des geôliers. Pour recevoir et faire passer des nouvelles, nos prisonniers escomptent — toujours avec succès — la lourdeur d'esprit cl l'outrecuidante suffisance de ceux qui sont chargés de lire la correspondance... .l'en pourrais citer quelques exemples personnels très curieux. Fin décembre, un jeune lyonnais m'adressait de là-bas, la carte postale la plus inoffensive — du moins en apparence —. Je compris sans peine ce qu'il attendait de moi. Ma réponse fut Une lettre d'une trentaine de lignes d'une impeccable calligraphie et innocente comme une épître de Carmélite. Mais j'ai une nombreuse famille et j'éprouvais le besoin de donner des nouvelles de tous ses membres à mon petit Lyonnais. La rép-liqne m'arrivait l'autre jour, mais sous une forme beaucoup plus compliquée et avec une audacieuse précision. Il m'a failli le concours de trois amis avisés pour déchiffrer la missive. La supercherie était d'ailleurs en partie si visiMe, que mon correspondant avait prévu le cas où elle serait découverte, et déguisé son écriture et pris un faux nom. Les Boches n'y ont vu que du bleu. Kt cela n'a rappelé les anecdotes que Paul Déroulède aimait tant à raconter sur sa captivité en Allemagne et qu'il a consignées, pour la plupart, dans sos « Nouvelles feuilles de route ». Le jeune officier des zouaves était interné à Breslau où il avait pour gardien le général von der Linden. Celui-ci se targuait d'une parfaite connaissance du " parler français d et des finesses de notre langue. Déroulède l'avait indisposé par une controverse sur le bombardement de Strasbourg où il avait indirectement comparé le Roi de Prusse au roi des vandales. Mais la discussion avait été si courtoise dans la forme, de la part de notre héros, que le soudard allemand avait dù refréner sa colère. 11 se rabattit sur la correspondance de son contradicteur. Chacune des phrases en était passée au crible, non de la justice, mais de la colère. Il interprétait à offense tout ce qu'il ne comprenait pas. De son côté, Déroulède prenait un malicieux plaisir à l'exciter par la tournure de ses lettres. Rien n'exaspérait le généra] et ne l'intriguait autant que les locutions proverbiales auxquelles se heurtaient ses lectures. « Lo style, c'est l'homme ». Que signifie ? interrogeait soupçonneusement le Boehe casqué. Et Déroulède de s'étonner que M. te Gouverneur ne connut pas mieux Buffon, qui avait pourtant écrit l'histoire de tous les animaux. Coût : deux iours de séquestration. Dans une autre lettre, ce lambeau de pro verbe : « Oignez vilain... », avec trois points de suspension, lui attire un Ilot de questions, une tempête de reproches et 48 autres heures de plus de cellule. Un matin, communication est faite au rapport d'une décision prévenant les officiers internés que ceux d'entre eux qui désiraient changer de garnison de captivité n'avaient qu à. adresser une demande A la K omrn a n -dantur.I.A-dessus, déluge de ].lacets et fureur du général, aussi surpris qu'irrité de ce débordement de sympathies à rebours. Au rapport suivant, nouvelle décision qui prévient les officiers qu'il ne sera donné suite a aucune demande. En racontant cette virevolte à son frère, Paul Déroulède terminait son récit par cette traduction libre de l'incident : Il Vous voulez, tous quitter Brcs.'ivj. nous a dit notre excellent général ; c'est bien entendu, c'est, bien convenu ? Toucbcz-ià, vous n'aurez pas ma fille ». Le général n'avait pas mieux lu Molière que Buffon ; il fit mander Déroulède dans son cabinet. Celui-ci l'y trouva marchant à grands pas ; il tenait ln. fameuse lettre à la main : « Monsieur, dit-il sévèrement, quand est-ce que j'ai parlé de ma fille au rap-I/ort ?.. » Un rire fou s'empara du jeune officier ; il riait encore en montant l'escalier qui conduisait à la cellule où il devait passer quatre nouveaux jours. A. VIREY. ?nr la blcssfc >$ M. Poincaré, président de la République,a visité le dépôt belge de convalescents, rue 3e Colombes, à Courbevoic, où il o. été reçu ■>ar le baron Guillaume, ministre de Belgique à Paris ; M. Mering, maire de la loca-ité ; Mme Viville, présidente de l'Union i les femmes de Franco. Le président, au cours de sa visite, a in-errogé de nombreux soldats et a eu pour 1 ous un mot de réconfort et d'encouragé- < nent. < Il a laissé en partant, une somme do cinq 1 lents francs destinée à améliorer l'ordinaire t le l'établissement. — A Londres, la duchesse de Somerset lient de donner dans sa belle résidence de 1 îrosvenor Square, un magnifique concert ' tu profit des blessés belges, qui réunit une ) insistance d'élite et fut un très grand succès iu point de vue artistique comme au point ' le vue des recettes. La Princesse Christian ' ille de la Reine Victoria, airiva accympa- 1 (née de ia Princesse Napoléon, née Prin- n esse Clémentine de Belgique, et suivie de d a Comtesse Zia et la Comtesse Nada Tor- h iv. Un des plus grands succès de cette réu- J lion artistique fut remporté par le célèbre il ioionistc belge Ysaye, qu'on acclama. g Il lirais inlanie imû en Belgique Ils créent des tribunaux d'exception pour obtenir les services que refusent les juges belges —O— Quand nous disons « la dernière infamie des Allemands », il s'agit die la dernière en date évidemment, car ces messieurs n'on>t pas épuisé leur sac à vexations. Quoi qu'il en, soit, voici la dernière machination imaginée par eux pour soustraire encore de l'argent aux malheureux belges déjà si pressurés • Tous ics Al'lemaindis qui, au lendemain de la déclaration de guerre avaient baissé leurs volets et étaient retournés dans leur pays, sont, on le sait, dès le jour de l'occupa t. on, rentrés en Belgique, insolents et agressifs. Leur premier geste fut de tenter, sous prétexte d'e dommages qui'ris auraient sulbis, j d extorquer de l'argent aux villes qui leur | avaient accordté naguère une si généreuse hosp. 'alité. Se basant sur les termes du Dé-cret de "Vendémiaire qui pi*évoit la responsabilité des \illes en cas de dégâts causés par des bandes et rassemblements chez un P^cu'her 5 ^'s réclamèrent des dommages-intérets 4 nos diverses villes. Un jugement intervint qui déboula un des demandeurs Gela n'était pas M't pour gêner les Allemands. Les tribunaux belges ne dansaient pas au son de leur fifre, on allait leur faire entendre une autre musique ! Et le 3 février dernier, le général von Bissing prenait un arrôté- instituant une juridiction nouvelle et d'occasion. " égard, dit-il, aux obstacles juridiques et de fait qui s'opposent h l'anphca-tion de la procédure sommaire et rapide prévue au Titre V, article 2 et suivants du décret dtu 10 Vendémiaire, An IV, et dais le but de permettre la constatation du dommage causé par les excès qui ont été commis au mois d'août 1914 dans plusieurs communies de la Belgique, ainsi que lu fixa-tion des dommages^intérêts qui seraient dus rtJJSt V CS al;t!cks 2 ù 8 titre V dudit décret sont remplacés par les dispositions suivantes... » M- vo-i Bis6ing crée un tri-bunal arbitral par province, tribunal composé de trois membres : un président et un assesseur nommés par tes Prussien» ot un deuxième assesseur désigné par la dépma--Avec ,œ tribunal ainsi composé les adm.imstrat.ions communales sonit certaines d avance de leur sort. Mai voici mieux encore : 11 Art. H. — Si la décision du tribunal arbitral prononce une condamnation à des dommages-intérêts, celle-ci sera, envoyée en déans les trois jours par lo président, du tribunal ti l'administration civile de la pro-ymee. Celui-ci sera tenu de renvoyer dans les cinq jours à l'Administration communale condamnée. » Art. 7. — La commune 6era tenue de verser, endéam® tes rinx jours, le montant des dommages-intérêts a la caisse ou au Burean des COTkngnatîons que lo président de 1 administration de la province indiquera î j/r,a"jX ., '' «tre remis aux intéressés A défaut de paiement d.aus les délais sus-rodiqués les dispositions prévues aux arti- r "? a J'li're v seront appliquées, n tiWiiv'2. j ?' ./wsanl fl décisions an-teiienres des tribunaux belges, (lit . ~ Les demandes en dommages, intérêts qu on aurait déjà fait valoir au un?, aMl,re Procédure seront renvoyés dans l'état où la procédure se trouve au moment de la m'ise en vigueur du pré Ivwt' devant le tribunal arbitral com-pt,xent pour y être poursuivies. » jv?*"1' .dii? t"0 ccltc innovation est tout Lîff • 5)tliralrIe aux prescriptions de la Con-vention de La Haye, à laquelle a adhéré . ^Allemagne. L article 43 de cette Convention : I « L'autorité du pouvoir légal avant nasse ' entre les mains de l'occupant, celui-ci pren- ' dra toutes les mesures qui dépendent, de lui on vue de rétablir et d'as-surer, autant que ' possible l'ordre et la publique en res" > pectant toutefois, sauf eniDêchement absolu les lois en vigueur dans le pays. » Il est superflu de dire qu'il n'y a eu au- i cun „ empêchement absolu » quelconque à t faire observer en la matière les lois exis- ; tantes, mais les Allemands veulent enlever aux Belges tout ce qu'il leur est. possible de leur enlever et l'institution de ces tribunaux d exception peut nous en faire prévoir d'au- • très encore pour le jour où les tribunaux ' belges refuseront d'admettre la légalité des / taxes décuples sur îles impositions person- ! nelles. j C est une bande de voleurs qui s'est installée en Belgique, la chose est certaine. Mais un jour viendra qui tout paiera, et ce s jour là il y aura des tribunaux pour con- '! lamner les voleurs, qu'ils soient gouver- " leurs militaires ou simples uhlans I c ■ •» — |( Les PtaMs i ta . q ivwtww (* L'ESCAUT RESTE BLOQUÉ On mande d'Amsterdam, 5 mars, à T « Ex-ihange Telegrapli » c ? li Dans une interview publiée par le m Bec- h iner Tageblatt », l'amiral allemand l.ourati, i( lui commande le port d'Anvers, a déolaiï' e, [ikil avait pris de telles mesures pour forii- V ier ce po-rt, que l'ennemi m s'y casserait les lents » s'il essayait de le reprendre. Pourtant, avant de quitter Anvers les mains anglais avaient réussi « barrer l'Escaut ri coulant le vapeur ci Gneisenau » en fera- fï' '«« de ce fleuve : mais le jeu des marées a ni par déplacer l'épave et il paraît que le -euve est redevenu partiellement navigaiil»' ,es Allemands ont. cherolié à enlever tota'e-' lent l'épave ; il's n'y ont pas réussi. Il leur urait fallu 1111 matériel si>écia,) qu'ils ont emaindé à la Hollande ; celle-ci le leur a re-îsé, déclarant que ce serait un acte contrai- m e à la neutralité, attendu que le .1 1 Incise- pt au » avait été coulé dans «ne opération de de uerre. rtt Dernières Nouvelles CoœmuBiquô sfosisl français du 8 mars 1915 Paris, 8 mars, 15 heures. EN CHAMPAGNE, rien d'important ù ajouter au communiqué d'hier soir. Les progrès annoncés ont été élargis à la fin de la j.>uinée. Nous avons en outre en-levé des tranchées au nord-ouest de Souain. Les tranche ?s conquises par nous entre Perthes et Beauséjour représentent quatre à cinq cents mètres. Nous avons fait des prisonniers ,pa,rrni lesquels plusieurs officiers. DANS LA REGION DES I1AUTS-DE-MEUSE, notre a-rlillerie lourde 0, déclarent des prisonniers, gravement détérioré un canon, de & centimètres récemment mis en batterie par l'ennemi. Cette pièce a dù être démontée et envoyée à l'arrière pour réparations; epjota-o servants ont été tués et sept blessés. EN LORRAINE, nous avons progressé au nord de Badouviilers, DANS LES VusuES, au Reichockerkopf, lcs Allemands ont violemment, contre-atia-qué ù la fin de l'après-midi d'hier. Ils ont pu un instant prendre pied sur la crête, majis après on furieux corps ù corps, nos chasseurs les ont rejetés et sont 1 estes définitivement maîtres de Beichackerkopl'. Les pertes subies par l'ennemi sont extrêmement lourdes. EN HAUTE-ALSACE, au sud de la gare de Bumhan.pl, une attaque a été tentée contre nos positions avancées; elle a été dispersée par le feu de notre infanterie. NOUVEAUX PROGRÈS DES RUSSES —0— Pctrograd, 8 mars- (officiel). — Nous avons repoussé les Allemands sur la RIVE GAUCHE DU NIEMEN, dans 1a direction die Lej-puty.Les combats continuent sur la RIVE DROITE DE LA NAREW. Dans les CARPATHES, les attaques edé-rites des Autrichiens continuent, dans la direction de BaJigrod. En GALICIE ORIENTALE, nous avons fait descendre les Autrichiens de leurs positions fortifiées de la rivière Bystricn.Nous avons fait des centaines de prisonniers. Noire offensive continue. LES AUTRICHIENS RECULENT EN UUKOVINE —0— Londres, 8 mars. — On mande de Novose-litza, au n Daily Chroniele .11 que les Autrichiens reculent partout en Bukovine, pourchassés durement par les Russes. La. reprise de Czemotvitz par les Russes ^ ^ DANS LE CAUCASE —n— Petrograd, 8 mars (Officielle). — Au Caucase, les engagements continuent dans la région de Transtcliorokh et de Khoii. FAVEURS IMPERIALES AUX SLAVES DES PAYS OCCUPES PAR LES RUSSES Petrograd, 8 mars. — L'Empereur, n exprimé au conseil des ministres son désir de voir certaines faveurs accordées aux originaires slaves, sujets des pays ennemis et qu'ils trouvent un accueil favorable de la par tdes autorités. Le conseil des ministres a envoyé aux autorités locales des instructions conformes au désir de l'Empereur. L'AGONIE DE L'HOMME MALADE Sofia, 8 mars. — Selon les derniers avis reçus de Constantinople, beaucoup d'habitants des Dardanelles se réfugient à Constantinople et à l'Ile des Princes. I.e gouvernement se prépare à aller en Asie Mineure, quoique le Sultan désirerait rester à Constantinople, n'ayant rien à craindre des Anglo-Français. On mande qu'Abdul-IIamid a été transféré à Koniah, où la Banque ottomane transférera son or. In. défense de Constantinople est confiée exclusivement aux Allemands, sous les ordres de Liman von Sanders. Des comités sont formés à Constantinople pour prendre des mesures en cas de prise de la ville. RENFORTS EN GALLIPÔLI —0— On mande de Dedcagatch, que l'on envoie hâtivement tontes les troupes d'Andrinople et de Demotika vers Gallipoli. LA CRISE GRECQUE —0— Athènes, 8 mars. — On s'attend h ce que le Gouvernement soit constitué aujourd'hui, M, Zairnis prendra probablement le portefeuille des Affaires étrangères. LES ALLEMANDS AUX PRISES AVEC LES ARABES ! —0— Londres, 8 mars. — On monde du Caire au 11 Daily Ma.il » qu'un conflit a éclaté en- rant la retraite de l'armée turque. Dans la bagarre, près de Jérusalem, il y 0, eu 300 tués. LA REPONSE AU BLOCUS ALLEMANO Londres, 8 mars. — On maade de Copem hague, au n Daily Telegraph », que la nota anglo-française produit déjà son effet sur lo commerce allemand, qui sera forcé de cesse* toutes les exportations. I.es armateurs Scandinaves ont décidé de reluser de transporter des marchandises d'origine allemande. Les armateurs haîton. dais et italiens ont pris la même décision. NOUVEAUX SOUS-MARINS —0— Le 11 Daily Telegraph » appn-end de la meilleure source la construction de 15 sous> marins d'un type nouveau à Kiel. Ces sous-marins qui seront de petites dimensions cl auront un équipage de huit hommes, euffi» ront aux reconnaissances dans les eaux alla mandes de la Baltique UN VAPEUR AMERICAIN' SAISI PAR LES ANGLAIS —0— Washington, 8 maire. — Selon certaines imVn mations, un croiseur anglais aurait saisi le steamer américain cotonnier Pacijio ailunt. en Allemagne. I.e gonvem-ement américain attendrait dsfj informations' «lus détaillées 6 ce sujet avant d'agir M. DERNBURG ESSAIE D'ETENDRE SA PROPAGANDE EN ANGLETERRE —0— Londres, 4 mars. — Du correspondant ùii XX' Siâclj : M. Dernburg, 1e .délégué impérial aux F-i.its Unis pour fa propagande germano. philo, continue, avec ses elnployfo, & travailler dur lo dossier de ce qu'il appelle 11 le cas de la Belgique », et qui comprend leg fameuses u archives secrètes » (le document! Barnardiston).qne les Allemands prétendent) avoir découvertes à Bruxelles. M. Dernburg vient d'envoyer d'Am'ériqua en Angleterre des ballots d'une brochure où! toute l'argumentation germanique — orobi. imrne des lecteurs du XX' Siècle — est eiu u-e une fois ressassée. L'effet de cette bro. •hure ici est nul, car on sait que dans lo ocument Barnardiston il est d5t expresse^ nent que lés éventualités envisagées — li l'y u jamais eu d'accord ni de traité formels - étaient subordonn Ap.S il Virt*\nciriYi iln tni LESFA1TSDU JOUI Un jait tout à lait inattendu s'est prodo tamedi ù Athènes. On sait que M. VenizeU ugeait le moment veliii pour la Grèce d'un ■es ellorts à ceux de la Triple-Entente co re la Turquie. Le roi Constantin ne parti icant pas cet avis, le premier nMnistre lonnc sa démission. Constantin I", comme Ferdinand 1" : toumanie, désire ne rien risquer. De mép gaiement que la successeur de Charles J' ! attend le dernier moment pour se pronoi cr contre l'Avstro-Allemagne.Avant d'inte <eniiM:ontre elle il veut être assuré qu'eh l'a jiïïts de chance de vaincre.Ces deux soi crains ambitionnent de récolter sans avo emé. L'avenir décidera. Constantin 1" hargé M. Zaïmis, ancien minisire, ancic ouvernevr de Crète, chef du gonvernemei pirote, de former un nouveau cabinet. A aïmis est un patriote ù la {ois avisé t ardi. Il n'a pas accepté définitivement. 11 n'est pas germanophile comme M. Thét ikis, mais il est, dit-on, partisan de la net "alité. muni v A Home, l'indécision continue. M. Satan ru, président du conseil. a eu, suivant l tamps, un entretien de deux heures ave l. Giolitti. vwvwvvv S'il faut <>n croire les dépêches de Madrid y a maintenant deux rà.publiqtuzs portu aises au lieu d'une. En effet, les démocra s portugais, réunis A Lamege, ont procla .r, 'le. général Correa Barreto, président d< , République du nord du Portugal. Bien qu'on doive accueillir cette depêcfu rus réserves, il faut cependant se rappelé: Cil a a quelques iours les démocrates,c'est dire l'une des fractions du parti républi lin au Portugal, ont mis hors la loi le pré dent Arriaga et le gouvernement extrapar ment aire du général Pimenta de Castro. De Lisbonne même, on mande que le mi stre des finances a, donné sa démission e, i.e le ministre des affaires étrangères c é chargé de l'intérieur. wwvwv* Le gouvernement chinois rient de proro-ir pour qmitre-vingt-dix-neui ans la « loca-)n « de Port-Arthur au Japon.D'aulre part. Coi-riere delta Sera dit que les troupes punaises ont occupé les villes de Maschang île Foutchaou, qui sont situées au nord de ut-Arthur et sur le territoire chinois. iwwwi [.■■ congiès de Haïti a élu le i mars le lierai Vilbrun Guillaume Sam président la République. JSIOS JBItJkVJSS ^o Jeuno fils du baron Delbeko, oneien nistre des Travaux Publics, qui faisait rtie de la Compagnie des mitrailleuses son régiment, est tombé glorieusement fiant l'ennemi, le 28 février dernier. jgg"■ " —aoEBOwassm l Le feu à k?û É transatlantique "ïoum' Le transatlantique Touraine, du port du j. Havre, se trouvait au large de l'Atlantique, j. venant de New-York, lorsque le l'en éclata a dans une des- cales. Par radiiotélé,graphie, la Touraine lança immédiatement le signal de détresse S. O. S. 'e qui fut recueilli par les paquebots Rotter-e dam, Arabie, Swanmore et Cornisham et '', par un croiseur anglais. Ces bâtiments se !- portèrent aussitôt au secours de la Tou-"- raine. e Le Rotterdam arriva le preMer et, son as. 1- slistaniv. ayant été jugée suffisante, dies r dépêches radiographiques furent envoyées a aux autres navires pour les aviser que leur n concours n'était pas nécessaire. t Les dernières nouvelles sont tant à fait rassurantes. Le capitaine Coussin, qui com-( mande la Touraine, espère se rendre maître du feu et. compte arriver au Havre, avec l'escorte du Rotterdam, lundi soir, si tout va bien. 1) y a à bord de la Touraine 38 passagers de l'c classe et 4(i passagers de 2° classe. LA 1 TOURAINE n EST ARRIVÉE j, —°— ; I.e transatlantique n Là Touraine » est arrivé au Havre, lundi avant quatre heures, avec tous ses passagers à bord, sains r-, saufs. L'incendie aurait &té éteint en coins de route. JSGMO© Nos romanciers Dans sa deuxième conférence donnée à l'Hôtsl-de-Ville du Havre, M. le proie ; eir Doutrepont a parlé de Camille Lemonnier tt de la pléiade'ei brillante de nos rommeiore de Flandre et do Wallonme, sans ou iiier notre romancier du terroir binxcU.ois, IVo-pold Couronble, véritable créateur du wnre Beulemans, tout imprégné de philosophie sérieuse et d'amicale ironie. M. Doutrepont a magistralement évoqué tout ce qu'a eu d'original et de vigoureux cette renaissance ou plutôt cette naissance ne notre romain national et il a peint à fresque toute cette noble lignée de nos roui ineice dans l'œuvre de qui bat notre sang et pjlpite notre cœur. Le public très considérable a fait à M. Doutrepont un vif succès. t< Les Barbares en llelqiquo ». Disons que le volume de M. Pierre No-t.homb que nous avons signalé à nos lecteurs dans notre précédent numéro a été édité par la Librairie Pcrrin et Cie, quai des Grands Augustins, 35, à Paris et que ce volume in-16 de 2Gi- pages, est en vente chez tous les libraires au prix de 3 fr. 50. Sympathies espagnoles. Dans tonte l'F.spagne se poursuivent les démonstrations du sympathie à l'égard de la Belgique. A la Corogne, le consul belge a reçu du comité des amis de la Belgique un album couver! do plus de 9.000 signa-turcs, et aussi une adresse à MM. Coore- ma.n et Carton de Wiari, flétrissant l'invasion de la Belgique et la violation par l'Allemagne des traités internationaux. que disent les socialistes allemands n AUCUN PARTI N'A A CŒUR LA VIC-TOtRE DES ALLEMANDS AUTANT QUE LE PART! SOCIALISTE » DECLARE LE DEPUTE H/ENSCH. — LES PROTESTA. TIONS DE LIEBKNECHT RESTENT! iSOLEES. Encore denx documents à joindre au dos» F™ Es s™alistes allemands» Le premier est un bel exemple de l'équivcn cjuc l'i ils s -eiforcent de créer. Au cours de la discussion du budget p™,c= fe Otnwnlsre des députés da Plusse, le député socialiste Hœnsch a dit! qu «1 faut laisser-- de côté les Luttes intérieu-J L,s, ttaas 1 witerêt de la patrie, qui est aussi la patrie des socaBstes. Aucun parti n'a a cœur la victoire des Allemands autant oua ^c paiti socialiste. (Vifs applaudissements sur les bancs des socialistes.) Après cette eclaration 1 orateur a continué en ces ter-mes î «Quand la, paix sera rétablie, une pais victorieuse, honorable et sûre, quand le terrain, sera préparé pour de nouvelles luttes intérieures, alors nous présenterons de nouveau énergicruement nos anciennes revend^ cations. La. lutte de classes ne peut et no | (Jo:t pas cesser, mais il faut la mener d'ailé un toiiit autre esprit. Les ennemis nous appellent des Huns el des Barbares. C'est là une ignominie, car; c eus sommes un peuple civilisé de premier u-die. On nous a appelé des sans patrie, ci) reproche est injuste, car nous sommes dû bons Allemands. Nous considérons que 1,'lt oultuireallemande estime source inépuisalilo de développement « culturel ». Nous sommes Allemands, mais nous sommes aussi des socialistes allemands, par conséquent, cri tant que socialistes, de bons Européens et do bons citoyens diu monde. Nous voulons être à la fois nationalistes et internationalistes». (Applaudissements). » • Au cours de la discussion du budget d<3 l'intérieur, le député Liebknecht a fait entendre une nouvelle protestation contre la guerre. « Nous reconnaissons de plus en plus* a-t-il dit, dans la ioutc-puissttnce d^ la bureaucratie et dans le régime personnel les causes de la guerre. Nous on avons assez de l'hypocrisie de la paix à l'intérieur. Notre mot d ordre est contre la guerre par lo, lutte internat»wialle des classtvs eni vue de iei libèi'atiOîl du prolétariat. » Le député national libéral Fricdborg a r<> pondu que le discours de Liebknecht no représentait point l'opinion de la grande majorité du parti socialiste et celte affirmalinm n'a, en effet, nas été contredite par les menu» bres de Textiéme-gauche. — A Saint-MaJo, sœur Cécile, Ta dernière descendante (îe Jacques Cnrtiw, l'c célèbre navigateur qui découvrit te Canada^ vieni dé trouver uinc mort, héroïque : elle a succombé à une maladio contracta au chcrd (te .soldats btessfe»

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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