Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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18 February 1918
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s.n. 1918, 18 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/542j679s2g/
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QUATRIEME ANNEE. — N* 2013 Le Numéro : X O centimes 'LUNDI 18 FEVRIER m». PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXe SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY ' LE HAVRE 28"*, Rue de la Bourse, 28'" Téléphonai 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 çar mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sb. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois ■— . 9 fr. par trimestre LA PAIX gue veut l'Allemagne ifjuz veur 1 Allemagne < Istende et Zcebrugge doivent être consentes d'ane façon ou d'une autre EN TUE DE LA PROtHAIM GlEltRE... » Il n'est, plus personne qui doute que e6 soient les partis miiitdllpé.et panger-maniste qui détiennent actuellement la direction de la politique allemande. On va voir, d'après un journal socia-'liste minoritaire allemand, quel est le programme de paix de ces partis qui restent maîtres-des Hertling et des Kuhl-mann.La Leipziger Volkszeitung du 4 février 1918 a publié un compte rendu édifiant d'une conférence organisée le 2 février.à la salle des fêtes du Jardin zoologique de Leipzig par'lo parti de la patrie allemande. Cette conférence a été donnée par le pasteur Kappus de Dortmuttd devant une salle comble.' La Conférencier attribua l'origine de la guerre à l'esprit de vengeance de la France, à l'esprit de domination de la Russie et à la jalousie do l'Angleterre. Après avoir exalté la grandeur de l'Al-:emagne et parlé de l'insécurité des anciennes frontières, il développa le pro-grame" annexionniste connu, qu'il veut voir réalisé « eu égard à la prochaine guerre ». A noter ce passage : « .4. VOuest, Bricy et hongwy doivent '« être annexés. On devrait dire de celui « qui prétend que ce bassin, doit, être « restitué à la France : « Que Dieu lui « pardonne.il ne sait pas ce qu'il dit ! » « OSTENDE ET ZEEBRUGGE DOl-.< VENT ETRE CONSERVES D'UNE « KAÇON OU D'UNE AUTRE. Ils cons-« muent une torpille dirigée vers le « cœur de l'Angleterre, et celle-ci aura « d(m<: jieur de commencer une nov-« relie guerre. Pendant LA PROCHAI-« NE GUERRE, nota devrons être in-« dépendants au point de vue économi-« qire et avoir plus d\p pain.' L'A Hema-« gîte a donc besoin de la Courlande. » L'orateur exige -encore la Livo^ie et l'Esthonin. II se rend compte que les Allemands n'obtiendront plus de marchandises à l'étranger après la guerre, » et en conclut qu'il faut exiger la livraison do matières premières. II demande en outro uno forte indemnité de guerre, payable éventuellement en matières premières, et pour finir, .de grandes conquêtes dans le domaine colonial. Après quelques attaques contre Trotsky t*fc ses amis en Allemagne, le professeur Kappus annonça que l'heure de la grande victoire est, proche. Et le pasteur "Kappus fut fort applaudi...- ' — 1—; VWWW LES IDÉES QUI MARCHENT El Belgique, les lois sans caractère^ politique avaient de singulières destéîs pirlemeniaires, dit un de nos députes à propose de lias intérêts maritimes 11 nous .est arrivé de nous voir accuser de sacrilègie et de desseins ténébreux pour avoir osé dire qu<e le régime parlement.-,are n'avait P-V toujours compris sa mission comme il l'aurait dû dans laii^lgiquo d avant la guerre, eî que nos grands intérêts nationaux avaient souvent souffert de la façon dont ils avaient été traités par !s pouvoir législatif. U nous sera b::n përmis de soufligner quelques réflexions d'un parlementaire bolge qui apporte a ]\u:,piîi de nos doléances up exempt concret et bien édifiant. Nous les trou. yOns;dan, un discours prononcé par Al. Stan-ciaert, d:èp'uté de Bruges, à la pramière séance (Pli'eorïlWe consultatif da la navigation inté-I riesre, séance tenue A Londres récemment et I signalée dans un de nos derniers numéros. Voici comment M. Standaert s'est exprimé sur notje législation maritime : , Notre loi maritime de 1908- tut. à certains égards un progrès. Personnellement., j'aurais voulu une loi séparée, un code spécial de la ■batellerie ; on me fit observer qu'en insistant je risquiis de né rien obtenir, que la Chambre n'était guère attsntive à ce genre de dis-cussiom*, ce dont, je pus me convaincre aisément au cours des débats. Car dans le bon pays de Belgique d'avant-guerre, les lois sans caractère politique avaient de singulières destinées parlementaires. Notre nouveau code maritime, loi importante entre toutes, fut enlevé en cinq ou six séances de la Chambre des représentants. Pendant toute la durée de la discussion nous étions régulièrement sept à dix membres présents. On discutait, ou plutôt on causait du sujet des pins importants problèmes du droit maritime, puis gravement on volait les articles par assis et levé, — il me souvient qu'un de mes amendements fut adopté pur quatre voix contre une ! Quand il m'arrive parfois de lire l'éloge de l'œuvre législative importante et progressive en matière de droit maritime accomplie par la Chambre belge en 1908, j'avoue que cela me rend rê-veur.« 9^rfâOIlc jurer que la marine seule nJS-iËÏ*• °^lû7 n0U5. de côo mœurs parJe- LÂ BELGIQUE, gage entre les mains de l'Allemagne, UNE NOUVELLE MANŒUVRE BOCHE La « Germamna » de Berlin, organe: du parti du Centre, et qui passe pour l'officieux du chancelier von Hertling, publie» au sujet de la Belgique un curieux article où se.dessine uhie nouvelle manœuvre destinée, dans la pensée de l'Allemagne, à diviser les Alliés. En voici le passage intéressant : ' II importe dïinsister sur cc point que seule ïine déclaratiqn de nos ennemis, au sujet du respect.de Vintégrité territoriale de VEmph'4 allemand et de se$ alliés, peut nous amener à .fournir des assurances an sujet du rétablissement de la pleine indépendance de la Belgique. Le premier engagement est la condition du second ; c'est contraints'par la nécessite et pour défendre notfe existence que nous sommes entres cii Belgique, ce n'était pas seulement notre droit, mais un devoir sacré envers nous-mêmes ; mais la nécessite qui nous a été faite alors subsistera tant que nos ennemis nç nous auront pas fait connaître leurs intentions à notre égard d'une façon claire et non■ équivoque. Il dépend, don.c d'eux d'obtenir tout éclaircissement sur la Belgique, IL leur suffit de faire le premier pas et c'est d eux qu'il appartient de le faire ; le reste s'ensuivra. Qii^nd l'Allemagne.parle de son intégrité territoriale, les affirmations en sens contraire contenues dans les derniers, discours de M. Lloyd George, du président Wilson, du comte Czernlin et du chancelier von ■ Hertling ne laissent subsister aucun doute là-dessus, c'est à TAlsace-Lorraine qu'elle fait allusion; Elle considère donc la Belgique occupée comme un .gage du main-, tien de l'Alsace-Lorraine dans les limites de l'Empire. Par rt.re pays envahi en violation du droit international (voir le discours du chancelier von Bctbm.ann le 4 atfût-1914 au Reichstag.), elle' prétend ga- , ranlir le profit, du vol copimis en*1871 aux dépens de la France. Le résultat espéré par elle est de semer la division entre les 1 Alliés en opposant aux inicrûts et aux ISgfr- ! tïmes revendications de la France Eespoir indéfectible du .peuple belge et l'honneur -britannique engagé spécialement dans i l'œuvre de libération et de restauration do \ nof.ro patrie. < l- Vaine manœuvre d'une diplomatie -lis-' j créditée. Vains espoirs d'un ennemi déjà ■ mis sur les genoux et,qui n'espère plu« la vie sauve que d'un relâchement des liens de nos alliances. Le sentiment et la raison s'accordent, de ce côté-ci de la 'bamcado» pour répudier toute connexion entre deux problèmes qu'il faut résoudre l'an et l'au- i tre selon les voies de la justice, et ion ; l'un pap l'Autre d'après les suggestions i d'un ennemi cauteleux. f Dans le <t Temps » d'hier, M. Jean Her- r bette expose lumineusement le point de vue { si simple, si naturel des Alliés : L'idée qui. consiste à traiter la Belgique cr comme un gage, écrit-il,' peut se comprendre £ de deux façons. Ou bien le gouvernement allemand cherche uniquement à diviser les r Alliés entre eux, ou bien il suppose vraiment r que des négociations de paix générale pour-a'aient s'ouvrir sur la base définie par la « Germania ». ( Offriir' l'indépendance de la Belgique contre 1 l'intégrité de l'empire allemand, c'est essayer t de mettre l'Angleterre en* opposition avec s France : c'est présenter en effet la restitution r de l'Alsace-Lorraine, revendication capitale { de la France, comme incompatible ;j,vec la restagj.rait.ion de la Belgique, revendication capitale• de l'Angleterre. En outre, la « Germania » n'offre 'que L'indépendance de la c Belgique, mais non l'évacuation dies départements français qui sont .envahis. Le cl^n c cellier allemand, se réserva doae toujours, • comme il te faisait, le 24 janvier, d'entamer uue négociation spéciale avec, la France poi;r* € déterminer « les conditions et les modalités 1 de l'évacuation, qui devront tenir compte des intérêts vitaux de l'Allemagne ». On devine c les exigences que la diplomatie allemande j. démasquerait alors, et les prétextes qu'elle r inventerait à cette occasion pour créer encore £ d'autres difficultés entre les Français et les Anglais. Si tels sont les desseins- qui se cachent r entre les %nes de la « Germania a, on peut C] leur donner dès aujourd'hui la réponse qu'ils e méritent, .'sans attendre le discours du comte ci Hertbing. Les Alliés forment un bloc et conti- t nueront à former un bloc La question de l'Alsa.ee-Lorraine et la question des départe- s ments français envahis intéressent solidaire- F ment toutes, les nations qui luttent contre d l'impérialisme allemand. L'histoire et la géo- t graphie montrent, d'ailleurs, que c'est l'an- c nexrion de r Al sace -Lorraine qui a rendu pos- r sible l'invasion de la Belgique. Le gouvernement de Berlin, quoi qu'il dise et quoi qu'il r fasse, ne désunira pas des peuples ni des pro- 11 blêmes si solidement unis. d . M; 0 ■ ■ ■ ■■ Tmn * • AU FRONT ITALIEN (Officiel.) . home, 37 février. . 7 Actions d'artillerie assez vives à VOuest - du Carna, à l'Est de la Brenta. Sur le ? Fiave Moyen, nos batteries ont efficace- 1 ment concentré leurs feux sur des troupes ennemies en mouvement à l'Est du Val Fre s Zela et sur le versant du col de Perrctta. L'artillerie lourde anglaise a exécuté des tirs de contrchatterie devant le mont Vcllo. Dans le val de Larjrina e tau Sud de Ca-t nove (Asiago) des patrouilles ennemies ont é été repoussées par notre fusillade. Sur le Grave di Papa Bon poli, une de i nos patrouilles a causé une vive alerte dans e les lignes ennemies. „ —— ■ c — Le budget des dépenses de 1917 en France L s'élevait, k 40 milliards S2o millions de francs. — Selon le « Fremdenblat.r, le mouvement en faveur de la création d'une Bohême aile-e mande prend toujours plus d'extension. 212 i- villes et 58 comités locaux se seraient pronon. pour qMe roesui». La ġuerre va recommencer entre la Russie et l'Allemaġne »• L'Armistice a expiré. — Concentrations de troupes , allemandes en Ukraine. — Que fera l'Autriche? —A.WWV . , ■ :fi- 'r lie* Cle Les nouvelles d'Allemagne annoncent es_ fin de l'armistice conclu avec les lîusses (jj. le rappel des délégations de coalisés ( tg. noyées à Petrograde pour négocier dit rentes questions connexes à la paix. U dépêche, adressée au « Tijd », annonce q uc les milieux Bien informés de Berlin con au dèrent comme inévitable la reprise de _ c guerre contre l'armée russe transformée 'ut garde rouge. Des troupes allemandes i déjà été concenhées en Ukraine; elles ; n taqueront prcljablement les bolchevik# semaine prochaine. -1?' QUELLE SERA L'ATTITUDE DE L'A ;cs TRIGHE DANS LE CONFLIT rc RENAISSANT? IS- ïtc Amsterdam, 1( février. lc- Le correspondant du Tijd télégrapl ws que le comte. Czernin a informé le ^ouvt ;re neinent allemand que les troupes aut ux chiennes ne seraient employées contre 1 ji- Russes que comme mes une de défense cc os tre le pillage et non pour soutenir une'ï c i litiq\#e qui ne serait pas autrichienno . jN.D.L.JR. — Une 'autre dépêche de soui [i q ennemie fait connaître que l'Autriche int/ viendrait néanmoins dans le conflit, mais donnant à son action le caçcctère d'une si' irs pie coopération avec les Lkraniens.] n, on LA SEDITION S'AGGRAVE EN FOLOGh Zurich, 17 février. el_ Suivant le Loknl-Anzeigcr, une grève.£ n. nérale formidable aura lieu lundi da es' toute la Pologne et la Galicie, grève à J c.n quelle participeront même les fonctionna l_ res, les professeurs, les écoliers et les ei 1p ployés de chemins de f.er. Cette manift tation contre la paix avec l'Ukraine dure 24 heures. J Les journaux polonais paraissent enc r, drés de noir et le Lokal-Anzeiger décla ^ que i'excitrftion est a, son comble à Vars vie et dans "toutes les villes de Pologne. ,ir La presse laisse sous-entendra qu'i ^ mouveiiient révolutionnaire' polonais, e soutenu par le^- troupes russo-polonais ^(- placées sous le commandement du génér • Musnicki et qui se trouvent actuelleme LS" cantonnées aux environs de Minsk et < ,îft Mobile f. la as ® Le bilan de Brest-Lilcvsk .(?, • ix s'il est .de bonne foi, ,1e pacifiste le pb u- invétéré admettra cette vérité que, >n XX® Siècle répète dejprui6 .trois ans : « C is ne discute pas avec l'impérialisme, pru sien. On le détruit ou l'on se soumet, r- Trotsky lui-même, pacifiste jusqu'à la o îe pitoila'tiôn, est acculé à la guerre. Berlin a publié samedi un communiqi officiel, relatant sans doute les résolutioi ^ an'êtées au Quartier Général : nt Le 10 février, nous dit-on, Trotsky ûs refusé de signer un traité de paix ;l'a 111 mistiçe du 15 décembre avait pour raisc ,r" d'être, les pourparlers de pai.x*. Eu reno cant à la paÊt, la Russie renonce donc re l'armistice. En conséquence, suivant l'a er tiçle de l'armistice qui iixe un délai i se sent j ours entre ïa dénonciation et la r > prise des hostilités, celles-ci recommence] le dixnsept février, là dénonciation étai censée faite le 10. » r. Trotsky a beau protester, il cédera • c la c'est de nouveau," la guerre. e- Que va faire Hindeoburg ? Il faut bea Q coup dé troupes pour s'enfoncer dans ]« immensités russes. Que devient alors : JT» grande offensive annoncée avec fracas si és le front ouest ? ?s Les proletaiTes allemands étaient c îe grève il y a dix jours à peine, parce q.i ie les prétentions de Ludendorff mettaient e le péril la paix. Que vont-ils faire en présent ^ d'une reprise de la guerre ? Et l'Autriche 7 Ses socialistes sont pli 1t pacifistes et plus las de la guerre encou Lit que les social-démocrates, allemands. L'i ls gencé officielle de Vienne annonce dej te que <( depuis la paix avec l'Ukraine, .l'Ai }• triche-Hongrie ne possède plus avec la Ru: Jf sie aucune frontière commune et ne serai e par conséquènt, pas obligée de se livrer -ë de nouvelles opérations militaires de froi d- tières. L'Autriche n'en défendra pas mbir i- ce qu'elle a gagné dans la paix ave s- l'Ukraine. » ?: La presse autrichienne approuve et Bei ! lin doit tenir cofnpte de l'état d'esprit qi domine dans la Double Moparchie puisqu la Frankfurter Zeitung écrit : L'AlLçfnagne ^t l'Autriche-Hongrie ont coi clu un' arrangement aux ternies duquel k mesures miLifeires qui pouïtaient être- encoi nécessaires dans les régions Liinitropnes c la Russie incomberont à l'Allemagne sur 1< confins de la Grande-Russi-fe, et à l'AutTicli! Hongrie sur les contins de l'Ukraine. La vérité est qu'à Berlin on s'inquiè! de l'attitude de l'Autriche. C'est sans dont . à cette inquiétude qu'il faut attribuer l'or à gine du bruit qui court dans les sphère gouvernementales allemandes : on y r( 0 parle d'une démission du comte Hertling a )t de la rentrée imminente conlme cliancelie du prince von Biilow. • t Mais dans les cercles diplomatiques d Berne, où on est souvent 'bien informé, o e croit que* cette fois encore la candidat'm s Bulow au poste qu'abandonnerait le comt Hertling est uniquement agitée afin d mettre un ternie,, pour employer Pexpre; siùn de la, « Deutsche Tagesz&itung », <c ; û la politique égoïste et personnelle du comt • Czernin. » Le bruit se confirme en effe de plus en 'plus que le gouvernement auc 2 tro-hongrois a fait'savoir qu'A désapprou 1 vait la reprise des, opérations militaire Ventre la'Russie et qu'il était décidé, pou -www . , ■ fa son compte, à ne pas s'y associer. La me-5 cl nace du retour du .prince de'Bulpw no se-t'ii- rait envisagée que comme u*ne réponse al-ffé- lémande à cette attitude. lus D'autre p-%rt, il est avéïé qu'on se de-^ue mandé avec appréhension a Berlin ce que isi- va faire le peuple allemand en présence de la la reprise des hostilités. Si celles-ci avaient «n uno issue malheureuse, on se réserverait la Vnfc possibilité de représenter le comte Hertling at- comme l'adversaire du parti militariste; on la conserverait donc le chancelier qui serait qualifier pour inaugurer une politique moins militariste. ^0- A Pétrogrado, on continue à se fairo de dangereuses illusions. Ainsi, les journaux bolcheviks déclarent que « la défense du territoire rus^e est confiée aux .ouvriers austro-allemands et qiiê la déclaration «c ni paix ni guerre » constitue nne paix con-er- due entré les peuples en dehors des gou- vernements ». ' :s Quelle naïveté ! Ces illuminés ont donc ou- oublié le meeting de- Bruxelles du 30 juiï-P.o- let 1914, où Vandervelde et Jaurè» confiaient la cause de la paix du inonde à ces rce social-démocrates allemands qui devaient, ter- cinq joijrs après, ' voter à l'unanimité les en crédits de guerre demandés par le Kai-im- ser ? Le - danger que le maximalisme a fait Y E courir à l'Allemagne justifie cette réflexion de la Koelischc Volkszaitung à propos de la prrix de l'Ukraine : « Le danger couru ry£_ par <( la paix du pain » croît chaque Sis » ja_ En semant cette "paix hâtive, les Em-ai_ pires centraux ont récolté la sédition en ,m. Pologne. L'Autriche est.dans une impasse. es- T,e comte Czernin s'efforce, dit une dépêche :ra de Genève, de rallier au cabinet Seidlèr les socialistes de langue allemande, afin d'assu-ca- rer le vote du budget provisoire sans le con-LrG cours des Polonais. Les négociations se font en dehors du Parlement autrichien. Le comte Czernin . promet ii ses interlocuteurs que la monarchie hongroise ne jecominonceia pas un la guerre contre la Russie. est •es Et pourtant, le comte Chemin est forcé r,aj d'envoyer des troupes en Ukraine. Les forint1 ces maximalistes aidées, dit-on, de divine sions de l'armée active, luttent victorieusement contre Ja Rada de Jitomir et incendient les meules de blé. en > gerbes, de ce blé tant convoité par l'Autriche affamée. [ M- yn Kuhlmann a bien, travaillé à Brest-Litovsk... mais serait-ce pour l'En-us tente ? ♦ # le PERCY. Encore un Raid sur Londres ; UN AVK)N ALLEMAND ABATTU Londres,. 17 fé^-rier. (Officiel). — Une escadrille ennemie ; traversé la côte du Ként de l'estuaire dè I Tamise hier soir, . un peu avant dix lieu res, et s'est dirigée vers Londres. Le raid continue. Jusqu'ici, on ne signale qu'une, seul bombe lancée à Londres. NOUVEAUX DETAILS , Londres, 17 février (Officiel). Lord French annonce Qu'une' demi-dtui zaiime environ d'aeroplanes sont arrivé hier soir, à 9 h. 45, à l'embouchure de h Tamise et ont décidé une attaque contr Londres. Ils furent tous obligés de rebrousser ehe min, sauf un, qui pénétra au-dessus de i: capitale longeant, la ligne du fleuve e jeta dans le quartier sud-ouest une seui bombe qui diémolit une maison sous les dé combres de laquelle furent.ensevelis un otf ficier blessé, sa femme*et ses deux enfants D'autres bombes furent jetées dans le: faubourgs extérieurs de l'est, sur Le par cours suivi par l'avion pour.arriver au-des sus de la capitale, mais on ne .sigmaîe n pertes ni dégâts causés par ces bombes Une attaque dirigée oontre Douvres' ver 10 h. 45 du soir, fut rejpoussée. Quelque, bombes tombèrent en pleine •campagne. 'Plusieurs de nos piloies engagèrent 1< combat avec l'ennemi. La bataille se livrj au-dessus du comté de Kent, et bientôt oî vit du rivage ' un grand appareil ennem s'abîmer dans la mer. On n'a pas encore reçu les rapports d< police concernant les pertes et les dom inages qui paraissent légers. AU FRONT FRANÇAIS ■es * re- r . 14 heures. 3r Nuit marquée par une assez grande acti-j vite des deut, artilleries dans la région de ' Chavignon, à l'Est de Reims et en Ctiam-' pagne. Un»coup de main ennemi à l'Est d'Aubc-. rive n'a. -pas donné de résultat. ae Nuit calme sur Te reste du front. ÎS- à . 23 heures, to Actions d'artillenc assez vives entre la et Miette et l'Aisne, sur le front du bois Le ls- Chaume et en Ha.ute-Alsace.. u- •Au Sud de Metzcral nous avons repoussé es un coup de main ennemi. ur Joiirp-ée col&e partait ailleurs. Contre l'Afrique internationale £1. --— llue lellr'e de ,11, Fuss-Amoré au XX'Sièclt j, Notre, confrère et ami Gust&ve Fuss Amorè. dont no.us avons eu, plus d'uiu t'ois, l'occasion de louer le talent et le pa triotisme, nous • a adressét au lendemain du discours prononcé à la Sorbonne, le dv e_. manche 10 février, par M. J. Ilenkiv, l'élo-c quente lettre ci-dessous. Neveu de Paul Janson, H. Fuss-.lmort appartenait en Belgique au, parti libéral. Cc n'est pas la première fois que nous avons L„ la bonne fortune, ainsi qu'il veut bien ' lt je raVPeler lui-même, d'être d'accord avec lu, , sur une grande question nationale. On re-i trouvera dans sa lettre toutes les qualités de fond et de forme qui distinguent ses bel-^ tes chroniques au Mercure de Franc<^: ^ Monsieur le Directeur ,e et très estimé Confrère, \q L'autre dimanche, à la Sorbonne, devant ix les fresques magistrales de Puvis de Cha-lu vannes, .c'était'une belle manifestation de rs notre fierté naiionaJ-e.Naus étions ii.quel-ni ffues milliers de Belles, Flamands, Wal-ii- Ions, de tous les partis, de toutes les concU-u- tions sociales, à vibrer d'un même sentiment d'admiration et de reconnaissance ic pour les troupes du général Tombeur qui il- ent si vaillamment contribué à la con-u- quête de l'Est Africain allemand et, dans 2S nos cceurs d'esilés, pénétrait .comme un it, rayon annonciateur de la Victoire. Ts Sans doute,' avez-vous reçu aussi des 'jet-très des nôtres qui sont là-bas et conaer-vez-vous pieusement, conune je le fais, les petites vignettes de la poste qui symboli-sent notre victoire coloniale; ce sont des timbres de l ancienne possession libella mais ils portent en surcharge noire sur fond bleu ces deux simples mots : Occuna-jj tion belge. n Notre petit pays ne. s'est pas borné, au c piix de sacrifices héroïques, à arrêter la ruée allemands contre, la Civilisation de » l'ftecident. Il a encore contribué à déjouer *s les plans d'hégémonie africaine poursuivis 1" par l'Allemagine conjointement, à ses des-ut soins do suprématie européenne et h doter te l'Entente d'un gage territorial considéra-la ble. Voilà.deux résu.ltats-positi£s. 18 De tels servie» Valent et devront ôtre payés leur prix légitime, quand, après la :(j victoire, viendra l'heure dés réparations et r. des garanties. j. Je me permets de croire, Monsieur le Di-e. recteur, que ces choses doivent être dites, ]. soulignées, répétée répandues à profu-, :e sl°n parmi .les Belges et les Alliés, sans crainte de paraître iîppayer et insister. Né à cédons pas au respect humain et à la i- fausse modestie, dans une heure o.ù le sens vigoureux des réalités, .une de nos qualités nationales, se fait plus nécessaire que ja-• mais. Ne nous laissons pas énerver par de I dangereux sophismes. Sachons percer ]e mensonge des mots par lesquels on voudrait nous leurrer. Pour parler sans fard, faisons eu sorte, Belges de tous les partis, qu'on ne nous roule pas, ni nos alliés ni nous. D'aucuns parlent d'« internationaliser ». I'Afriqnie. Qui sont ces personnes ? Exactement les mêmes qui, en 190fi, en 19» K etn 1508, cherchaient à nous enlever l'Etat Indépendant du Congo et, d'intelligence avec Casenuent, pendu depuis pour tralîi-a son, a/vec le défaitiste Morel et avec M. a Paix-Séailtes eravers qui je m'interdis de prendre parti puisque la justice de son pays est saisie de son cas, menaient campagne contre l'œuvre du grand Roi clair-e voyànt Léopold, e.n faveur d'intérêts privés et ara nom d'une soi-disant « libert.é du commerce » qui signifiait réellement l'octroi de la liberté de rafler à une bande de financiers internationaux, au détriment de l'intérêt national belge. g Nos .amis de l'Entente ont failli nous j traiter bien injustement dans lè cours de cesj pénibles années, et, sournoise, l'Allemagne escomptait la brouille. Je ne crois s pas me tromper e,n éc»ivan4 que, si cette j brouille fut évitée, le mérite en revint à la f netteté et à la loyau.té du gouvernement g J>elge de l'époque. Au oommeripamienl de 1908, au mois de maTS pour préciser, je. n'ai pas hésité à denonoer des manœuvres tortueuses. De !| ces manœuvTes, j'avais été le témoin; on cher,cta à m'y entraîner, mais je ne fus pas " long à m'aperceivoir qu'elles étaient com-; mandées par les intérêts peu avouables dos o^iversafres de l'expansion alçicaine belgie. j 11 faut bien convenir que j'apportais des s précisions telles que ces personnes durent battre en retraite, non sanli se voiler la -, face. ■ • * [ Des journaux libéraux belges voulurent , b'eu în'appuyer. Mais comment aurais-je j perdu le souvenii- du concours, qu'à cette occasion, m'apporta le u XV Siècle ,. Déjà, en'.mars 1908, par .dessus les stériles . questions' de parti, nous savions, en Belgique, quand l'intérêt nattonal'l'exigeait, faire le bljc de l'intérêt nati.o,pal. 11 reste dans notre histoire quelques exemples de ces sursauts. . • Comme par hasard, un hasard sitigiiliè-rement troublant quand on l'examine à la lumière des événements d'à. présent,, les mêmes personnes qui dénigraient avec des . pensées de derrière la tête nos -réalisations . africaines, « travaillaient >. pour le rappro-, chemenl franco-allemand et anglo-alle-, mand, faisaient caTnpagne « contre la folie des armements et allaient s» faire ber-. ner à Berne et ailleurs... » Voici 'que nous les retrouvons disons-nouV, sous d'autres masques il est Vrai, .mais les masques qu'un peu de perspicacité belge rend transparents. Leur langage i n'a pas varié-quant au fond ; ils se sont ' bornés à rafraîchir leur vieux v.*abvlaire.: ils disent maintenant « Socicjé des Na-' tions ; paix saris annexion ni indemnité ; libre développement économique de l'AUe-jnasme.„ a Ils ssvit .ûw^ritniWafc ,^at n bonté d'âme », se chargeraiént-ils da faire le bonheur de leuis ennemis et le • malheur de-letys amis ? , Tous ces mots ne signifient que nuée malfaisante, gaz moralement asphyxiants. J'ai fait plusieurs fois l'expérience et les résultats ne se-sont pas démentis. Jamais, on n'a pu me traduire ce pathos en termes concrets. On essayait de s'en tirer en me Clt disant que c'étaient des « aspirations ». Mais des « aspirations.» et rien du tout, ss- c'est à peu près la r/ièrne chose, la même. ne calembredaine. Pas tout à fait, non pas 'u- tout h fait.. Dans ce moment décisif de la un grande tragédie mondiale, alors que vient <le sonner le fameux n quart d'heure » qui l0~ décidera de tout, les cogitations 'dans le , vide seraient, réellement déprimantes et ire dangereuses. « Internationaliser l'Afrique », en bon ns français, cela veut dire, en ce qui concerne !'e. la Belgique, donner .«m Congo à tout le lu monde, c'est-à-dire le lui enlever. [■?" La défense de Liège, la victoire de, l'Yser, •es la. contribution à la conquête de l'Est-Afri-ei" cain allemand méritent assurément mieux que cette internationalisation ! C'est ce qu'a très éloquemment proclamé à la Sorlxnonne •nutre ministre des Côlonlês. Il avait a ses !'e. côtés le ministre socialiste Emile Branei nt et, le député libéral Paul Neven. Un a,udi-ia. toire de plusieurs milliers de personnes a fie acclamé ses paroles, ,si nettes, que votre 3j. journal a reproduites. Un accord unanime des partis belges dans l'exil s'est réalisé jj. sur ce point que nous ne voulons pas voir « internationaliser » notre .Congo; que nous entendons qu'il demeure belge, soii-j mis à -un souverain, le roi Albert, à qui le monde entier peut faire confiance. ~ Cependant les sophismes ont la vie d'autant plus dure qu'ils sont dangereux. Il . faut donc les combattre opiniâtrement, comme nous savons le faire. Votre journal, qui a groupé dés adhésions et des colla-•r" borations de tous les partis, grâce à son e.3 attitude loyalement ' nationale, me paraît qualifié pour défendre les intérêts positifs es belges contre les succès malsains de nos hof i 'adversaires, conscient^ et inconscients ^ Que penseriez-vous d'une' ligue pour la. défense des .intérêts belges en Afrique ? Lancée par vous, cette idée serait suscep-tu tible do réunir de fermes et nombreuses la adhésions, d'aboutir à des résultats heu-:ie reux contre les propagateurs de confu-er sion, les « videurs de crânes » pour les apis pèler par leur nom. Le but serait le main-is- tien intégral et garanti de notre Belgique, er telle que l'avait agrandie par l'apport du a- Congo le génie du roi Lécfpold et le labeur coJonisatenr des Relgf-s re En vous priant .de dormir Miospitaîitê la à cette lettre, laissez-moi, M. le Directeur et et très» estimé confrère, vous présenter l'assurance de mon estimé confraternelle. >i Gustave FUSS-AM<^RÉ. s, i, — — VWWV 11 ' ■'ECHOS Mort d'UrlUur Sasliet). e Des nouvelles de Bruxelles anrioncent la e mort, de M. Arthur Bastien, député socia-- liste .de Mons, président de la Fédération , socialiste républicaine du Borinage* M. Ar-. thur Bastien, qui fut avec Alfred Defuis-i seaux à l'avant-garde du mouvement socialiste en Belgique entra à la Chambre , des députés en 1894 puis il passa'au Sénal. Depuis le début de la guerre, il s occupait t surtout du comité de secours et de ravitall-t lement. dè la ré0on de Mons. M. Arthuc , Bastien était âgé de fiï ans. fcVMAV Sympathies brcsiliermet Le journal « La Epooa », de Madrid, signale, dans son numéro du 29 janvier 1918, une nouvelle manifestation de sympathie du Brésil envers la Belgique. Sous le haut patronage du gouvernement, les dames brésilienes viennent de fonder une ligue de secours aux veuves et enfants des -ol-dats belges tombés au champ d'honneur.. L'œuvre organise, dans les 21 Etats de lal République, de grandes fêtes au bénéfice de ses protégés. Tous nos compatriotes et "nos soldats en particulier, seront très sensibles à cette nouvelle marque de sympathie de la grande République. wvtvt. Horrible... » —... aiujourd'iiui les Allemands font toutes sortes d'objets en papier, vêtements, bouteilles, même des- siphons à eau do Seltz. , — Naturellement! de's siphons de papier I ■ | ■ Il I .1,—WVW* Empliis et stages agricoles au Congo bslgé Un certain nombre d'ingénieurs agricoles et forestiers, diplômés des instituts de Lou-vain et de •G^mblcux, seront engagés prochainement pour compléter les cadres du» service de l'agriculture au Congo belge.' Le tiaiteinent initial d^t fixé à lO-OOO 'rancs par an pour.les ingénieurs agricoles, les ingénieurs en sciences ag/onomiques et les ingénieurs forestiers. Un emploi de botaniste est à conférer ; traitement, initial 12.000 francs r le candidat doit être docteur en sciences (botaniques et s'être spécialisé dans l'étude.de la. flore tropicale africaine. Adresse-» les demandes et copies des diplômes à M. le ministre des Colonies. 3 .Regent Street, 'Britisk Columbia House, Londres. • ' Des ^personnes désireuses de s&tablir comme planteurs au Congo fèdge pourrmû être admises à faire un stage dTun an dans les plantations de café, cacao, caoutchoac, coton et les stations expérimentales culture et d'élevage de l État, à la condition * d'y travaillér en qualité .de contre-mai tre. L'Etat supportera une partie des frais do voyage et de stage. Pour de plus amples renseignements, s'adresser également au ministère des Colonies, 3. Relent Street,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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