Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 31 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v40js9jf7s/
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22* ANNEE. — Série nouvelle.—N* 508 Le numéro ; 10 Centimes (S CENTIMES AU FRONT) Vendredi 31 Mars 1916 : rédaction & administration îf ai nu de la Boarae — LE HAVRE Téléphone -. Le Havre u" 14.05 Directeur ; FERNAU2 NECRAT TonUn tes communications concernai la rédaction doivent être adressée» û5'",rue de la L ourse,Le Havre■ LONDON OFFICE: 1 21 j Panton Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Frano» ....... 2 fr. 50 par mois. »> 7 fr. 53 par trinsstre Angleterre.... 2 9h. 8 d. par mois. » 7 3h.8d. par trino*trô Autres pays.. 3 fp. » p*p mois. » . 9 fp. » par trimestre PUBLICITÉ S'arfpssssr à l'Administration du journ*) au Havre ou à Londres Annono93 4* pige» Ofr. 43 la ligne Petites annonces** paga: 0fr.30îa5igii0 Les petites annonces sont également reçues à la Société Européens de Publia cité, ro, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. Quotidien beige paraissant au Havre La conférence de Paris eti'opinion I Là Conférence a une bonne, une très tonne presse. Citons le commentaire ne l u Action française, net et vigoureux, et où (s'exprime parfaitement lo sentiment géné-i ru! dt * journaux : I « r.o note en quatre articles, pour la plupart Lnlircs- t nets, est do naturo il satisfaite et à Epatenter les bons citoyens, en mémo temps Imi'ù donner de l'espérance aux citoyens meil-li'iirs il ceux qui se battent. Le maxime « pus |<te paix séparée » a été nfflrméo une fois de.plus ket WralW. Il y a désormais huit peuples, LeinWUùit- MO millions d'être? humains, qui ne .■essorent de porter les armes ensemble Ils ne [ les déposeront que d'un plein accord. Cela est 1 f ij'atiord en soi. Et puis parce que cela continué ce qui était. La politique du 5 septembre (1914 établie par l'accord anglo-russo-français, tî signé <lu nom de M. lielcaSSfif se trouve continuée et déveloiipée par la déclaration du i!ô mars IfiiG qui est- revêtue du nom de M. i Eriantl. » ! Après vingt mois de guerre, la résolution [des Alliés est aussi ferme qu'au mois de : septembre 1911. l'as de paix séparée, bien : que l'Allemagne ait frappé ii plusieurs j partes, et plusieurs fois, en mendiant la ; paix, l'us de poix séparée, au lendemain dit [sanglant, du terrible échec de Verdun, et fi I la veille ilu jour où une offensive française S lait reculer, sur la rive gauche do la Meu-: se, l'ennemi épuisé. Cette résolution aurai j rendu plus terrible, dans l'Allemagne divi-rfèe et inquiète, le fracas du canon de Ver-I dlUL I Au xvm" siècle, Frédérid TI, entouré de [ puissants ennemis et plus, qu'à demi vaincu I sauva sa couronne, son pays et sa race en S divisant, h force d'intrigues, la coalition [ qui allait l'achever. La Prusse de 191 fi ne [ peut se permettre rien de pareil. Les Alliés i forment un mur de ciment et de fer. Ni la [ jalousie, ni la méfiance, ni l'intrigue, après vingt mois; n'y feront la plus petite brèche : i voilé la signification de la Conférence de Paris. J Pas trop d'illusions... Nbus avons signalé les réserves faites i par M. Clémenceau sur l'absolution que ! certains sont trop pressés d'administrer au député Ila-ase et aux autres socialistes du : ileiafistEg." " ■ ' • * La n Victoire » de M. Gustave Hervé et le i: Temps » insistent aussi sur le danger d'illusions trop généreuses. Le grand jour-| nal parisien fait remarquer à la minorité t socialiste allemande qu'il est trop tard [ pour se laver les mains -comme Ponce-Pi-| late et que les dix-huit -sécessionnaires ont., I comme les autres,les mains rouges du sang | iimttoent férocement répandu. ! Nous ne pouvons ipas l'oublier non plus et I si nous étions tentés do l'oublior, nous le | poierions très cher. Lire da&s le H9 Siècle de dessaisi : AVEC NOS SOLDATS AU CONGO BELGE par Ernest flenrioa EîSfflHfflsrasœssffiHfflKa LESFAITSDU JOUR Le chroniqueur financier île ht Gazette de Lausanne, dont nous avons déjà signalé les \ éludes forteine.nl documentées sur la situation financière de l'Allemagne, admet qu'il a élé souscrit an auatrième emprunt allemand un milliard GÔO millions seulement de bons du Trésor à i 1/2 % ; ces souscriptions onl constitué le seul apport d'argent frais. Des informations puisées à bonne source à Berlin, et qu'on a reçues à Genève, disent que la haute finance allemande refuse maintenant de fournir des fonds ou gouvernement. . - fwwwwvwv Le ■ gouvernement britannique vient de se rallier complètement au système de lord Tfeibij, qïti permetra en particulier d'extraire des seules occupations commerciales 250,000 hommes qui seront verses Sans l'armée.Sir Edivard Carson a déclaré (\ la Chambre des communes qu'avant, peu le gouvernement se trouvera forcé d'adopter le système obligatoire applicable à tous. Un projet de loi sur le service obligatoire sera présenté, d'autre part, à la prochaine session du Parlement de la Nouvclic-• Zélande. &wvwwvvu Le général Polivanoiv, ministre de la iiuerre de Russie, est relevé de ses fonctions, sur sa demande, par Vempereur, qui a nom-nié ministre de la guerre le général Chou-va'icw, intendant en chef. vywwwwvf M. Pachitch a fait des déclarations optimistes sur la situation dans les Balkans. ■— Nous connaissonc, a-Wd dit, les forces de l'Allemagne et de l'Autriche dans les ler-; Titoires serbes occupés. Elles ne dépassent pas. trois à quatre corps d'armée. Quant aux Bulgares, dont les troupes ont été affaiblies 'par des pertes sensibles, ils ne peuvent pas opposer plus de cinq corps d'armée à une ((flaque éventuelle des Alliés. l/WWVWWW Les inlormalions de Lisbonne disent que le Portugai se tient prêt à mener la lutte partout où l'exigera l'intérêt dé la cause commune ; l'attention des autorités militaires ef navales se porte particulièrement sur I éventualité' d'une attaque des sous-marins wemands contre Lisbonne. t/VWWVWWi Le président de la Chambre roumaine a flûwic sa démission parce qu'il y avait di-^^gcnce'dé vues entre lui et le gouverne' Le Vatican et la campagne allemande contre lu Cardinal Mercier On est très irrité à Rome de la mauvaise toi de l'Allemagne —O— Notro conespondant. romain nous envoie une nouvelle lettre fort intéressanto sur l'impression produite li Homo par les agressions allemandes contro le cardinal Mercier. On y verra signaler d'abord une infor-mati m <ksnt il cfli- ient de .montrer encore le caractère fantaisiste. Personne n'a jamais pu imaginer un instant que 1e cardinal Mercier consente à quittor iibremen! 1e peuplo belge qu'il défend avec un admirable héroïsme contre la brutalité allemande. Toutes les informations publiées ii ce sujet paraissent tèindaneieuscis et sont, on tout cas dénuées de fondement. Notons, au contraire, que notre correspondant romain confirme, au sujet des conditions dans lesquelles le cardinal "or^r <i quitté Piomo des détails que le u XX* Siècle » avait fait connaître h ses lecteurs dès le 1G mars, enveloppant seulement cette information de réserves cfuo nous commandait alors la discrétion : r>ome, 26 nrors. Le u Corriere d'Iiaiia » publie uno dépêche datée de Zurich dans laquelle on dit que d'après des nouvelles do source offl cieusu le Gouvernamont bel^e au Havre aurait fait savoir au cardinal Mercier que d'accord, avec |o Gouvernement français i! serait le otenvemi à Sainte-Adresso dans l£ cas oOi lo conflit avec -von Bissing prendrait une tournure trop âpre. Le même journal reçoit do Ltigano unt dépêche suivant laquelle le cardinal Mer cier n'aurait pas encore répondu à la lettre de von Dissing. Au Vatican, on affirme que vendredi on a reçu une dépêche du nonce de Bruxelles disant que le cardinal Mercier n'avait pas encore répondu. D'après mes informations, il v a eu ce: jours-ci entre lo Vatican et l'Allemagne ur très actif échange do correspondance. Deux très longues dépêches, l'une d< Vienne, l'autre de Munich, sont arrivées ai Vatican vr-nilf-di. Samedi, le cardinal Gaspard a reçu, suivant l'usage, le corps diplomatique. Il a eu avec M. Van den Ileuvel un très long entretien. De nombreux journalistes ont inter rogé le ministre de Belgique à sa sortie de l'audience, mais il leur a opposé la discrétion dont il s'est fait une règle avec une délicatesse qui est chaque jour pins appréciée;Dans les cercles .dju Vatican, on assort que ni le général von Bissing, ni le gouvernement allemand n'ont envoyé des plaintes au Pape oontre lo Cardinal Mercier. Le Sou verain Pontife est d'ailleurs décidé à faire respecter par- l'Allemagne l'autorité pontifl cale, et il a adressé à ses nonces*des ins truciions très sévères et trèfj catégoriques. Si von Bissing osait accomplir un acte quel conque contre la liberté du cardinal Mercier, -Rome ferait entendre sa voix. On dit aussi qu'à la veille d-u départ de eardim&l de Rome, un haut personnage étranger lui avait fait connaître cpie l'Allemagne avait pris des mesures pour s'opipo ser Ji son retour. Ce fait a été connu par le "Pape qui a été très affecté du rnanqoe de parole de l'Allemagne, et qui a fait savoii au gouvernement allemand qnie lo oardina Mercier n'ayant rien fait de répréhensible personno n'avait le droit de s'opposer à soi retour. L'AUomaSno faisant bonne mine h ma-u vais jeu, élut so plier d'evant l'énorgie di Souverain Pontife, et le cardinal put rentrei en Belgique. La cam-naane de la presse allemande con Ire le cardinal Mercier, coupable soulemen d'avoir répété fidèlement les paroles dt Pape en faveur de la restauration de h Belgique, a produit ail Vatican un effet dé sastreux pour l'AHcmagno. Bnizlo îîomano. La nenlralité in Etats-Unis UNE LETTRE DU PRESIDENT ROOSEVELT Le 1er juin 1915, M. Théodore P,oosove! i adressé' la lettre suivante à- Mme Louis Sill : u -Osier Ray Long Island, « 1er juin 1915. -— » Chêne Madame Sill, » Si les hommes, actuellement i, la têt le notre gouvernement, sewit trop fous o rop timidas pour parler, moi, je me elécid i prendre la parole et je suis extrêrnemen -icu-reux de le faire. a J'abhorre la neutralité à la Poncc-Pilat de notre peuple dans le conflit actuel. » Si nous avions agi avec fermeté, je n ■ense pas que nous aurions été entraîné i la guerre ; mais nous aurions dû fair •e qui ««t juste-, sans nous -inquiéter s'il de /ait s'en suivre,. pour nous, la guerro o mon. » Théoetore ROOSEVELT. ». û'AVIS D'UNIE VICTIME DU « 3USSEX Lo grind philcssûphe a-mérioain Baldwio qu'on a cru noyé avec les 101 passagère d « Siussex », mais epii a édMbppé h la exilas Irophe, a fait l'importante déclaration su, vante : « En tant. qu'Américain, je puis vous dir ceci : je considérerais comme une hont ponir mon pa^s qu'il no fit pas son devoii après un crime sramblaMe. ii La position du gouvernement de VVas bington est légalement très forte. Les dei niàres notes de l'Allemagne prametlaien q-uc los navires non aimiis ne seraient plu tnnpillés I u Sussex u n'était pag armé Cela est certain. Conciliez. « C.'ost d'ailleurs Ce que j'ai dit aux on voyés de l'ambassade omifericaine e>t a' ComaiBoî raraiÉE ito!!enne a passé ÏMm dons So neige Èe ilps LES MESURES PRISES PAR LE COMMANDEMENT SUPREME Noùs avons publié, liier, le résumé des opérations brillantes accomplies par la vaillante Q.rmée italienne. Le correspondant romain, qui nous avait fait tenir cet exposé, nous fait parvenir au^si un exposé des excellentes mesures prises par lo commandement suprême de l'année italienne pour assurer la vie des troupes dans les régions ûlpestres. L'organisation de la vie des troupes dans les montagnes Un des plus imporiants problèmes que le Commandement suprême de l'Armée italienne ait eu à résoudre était celui de l'organisation de la campagne d'hiver. Il fallait. que plusieurs centaines de miiLers d'hommes pussent passer la mauvaise-saison dans les meilleures conditions malgré qu'ils vécussent dans des zones montagneuses dont l'attitude dépasse souvent 2.000 et môme 3.000 mètres, où le froid est d'une extrême rigueur. Le premier soin fut de rendre non seulement inexpugnables mais habitables les tranchées creusées sur la longue ligne du front Les parois ot le fonds des tranchées furent autant ffuo possible recouverts de paille et de bois. On dut ensuite construire des hangars en bois pour les troupes de ré-j serve ou au repos. Le matériel dut être I transporté au moyen de bê-tes de somme ou à dos d'homme. Il fallut établir souvent dans des zones battues par lo feu de l'ennemi des petites usines et des hangars pour la construction de ces baraquements, et on dut aussi percer des gialeries dans les ro-» chers ou tirer parti de cavernes naturelles en les aménageant pour servir de refuge. La protection contre le froid demanda un grand travail d'organisation ; pour les besoins d'un seul corps d'armée il fut né-> ces&aire de transporter 280.000 couvertures, 80.000 paletots d'hiver, 00.000 pelisses et 10.000 sacs de fourrure. Les précautions très nombreuses prises pour éviter la con- • gélation des membres ont donné d'excellents résultats, si bien que lo problème peut être considéré comme résolu. Pour assurer l'hygiène et la propreté, des désinfections ^an± *>&Eir»dixfuatisnt- pratiquées et des établissements de bains-douenes ont été installés ainsi que des buanderies. Le pain est produit par des l'ours en briques expressément construits ; un repas chaud est assuré à chaque soldat tous les jours. Dans les endroits du front où l'eau manquait on a dû établir des conduites pour la transporter dans les positions les plus avancées. Les voies de comvwirifaation durent cire multipliées La saison d'hiver rendit nécessaire l'exécution de grands travaux de voirie pour assurer la permanence et là multiplication des communications entre les troupes avancées et l'arrière ; dans la zone des montagnes? les routes étant très peu nombreuses et fort escarpées on a dù en plusieurs endroits en construire de nouvelles. Celles qui existaient déjà ont exigé de grands soins à c°use de ïa grande quantité de neige tombée. Pour faciliter les transports on a dû. doubler certaines voies de che-1 min de fer, construire de nouvelles lignes, ; organiser des transports en traîneau ou à dos d'homme. Grâce aux dispositions [ prises par les autorités, les troupes italien-nos ont ; pû passer l'hiver dans des zones L de montagnes où la température s'abaisse souvent iusqu'à 2° de^res wiq 7éro, dans • d'excellentes conditions sanitaires. : Quant au moral et à l'énergie phvsique des belles troupes du généralissime Cador-na. on no sait crue trop à quel magnifique ■ degré, leur patriotisme, leur discipline ci t leur entraînement militaire les ont portés. - Nos listes - de prisonniers L'accueil fait par le public à la listé des prisonniers que. nous avons publiée naguôrt a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a élé exprimé, nous nous sommes vus obligés de ( procéder ii un tirage supplémentaire. Ce ■. tirage est naturellement réduit et nous engageons tous ceux qui désirent se procurer celic brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Ra-ppelons qu'elle contient, en VINGT-s QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, J les noms de quelques milliers de militaires ^ belges dont les noms sont compris entre la lettre A et DET inclus. 3 Cette brochure, d'un si grand intérêt poui s les Belges, sera expédiée franco contre l'en-1 voi de o fr. 60, en un bon postal, au bureau - du- journal, rue de la Bourse, 28 tei, Lt j Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent être adressées à.notre Lon.Jon Office, 21, Panton Street ?Leicester Square! Londor S. W. Joindre 6 pcnce. ; La guerre aérienne ^ ' ——.HO"'; ECHEC D'UN RAID DE ZEPPELINS SUR L'ANGLETERRE 0 La première. . mention . relative à i'écJiee el'une tentative d'attaque des Zeppelins con ' tre le littoral orienta! britannique n été faite mardi à. la Chambre des communes par ur ' député qui a demandé si les aéroplanes b.ri " tan-niques n'avaient pas, Je 19 mars, chass.' 1 los Zeppelins. 9 M. 'l'ennant, sous-secrétaire d'Etat, a ré • pondu : « lïffee-tivement, le 19 mars, elef Zeppelins ont élé signalés on vue de la cét ; - certaines rnosures luiront prisas ; elos aém ,t planes partirent ; c'est tout ce qu'il est ctj La Beliip ie demain el l'opinion étrangère ——))0:t UN INTÉRESSANT ARTICLE DE LA"GAZETTE DE LAUSANNE" —O— Nous avons signalé naguère le très intéressant article do la Gazette de Lausanne où M. Maurice Muret meltai ton lumière les motifs qui exigent que la Belgique ait dans l'Europe de demain des frontières la protégeai mieux contro une attaque nouvelle. Cet article a valu à notre grand coniir&re suisse une lettre fort intéressante dont M. Maurice Muret a fait part à ses lecteurs en môme temps qu'il leur signalait la brochure de M. Maurice des Ômbiaux sur Les Revendications territoriales de la Belgique (numéro du 26 mars). Citons la fin de cet article : « M des. Ombiaux, qui ne met pas en doute li défaite "allemande, ne prévoit pas de dilti-cultés du eût6 do l'Allemagne, réduite à merci. I Las rectilicalions do frontière à concerter avec la Hollande seront plus délicates Mais de co côt6-lil aussi, avec de la bonne volonté des deux paris, on s'entendra. r> Nos lecteurs so rappellent peut-être que qous avons déjà soulevé cette question dans un bulletin du 20 février, il noiis a valu de 'a part d'un Hollandais quelques observations extrêmement intéressantes : « Je dois reconnaître avec vous, écrit notre correspondant hollandais, que la Belgique dont l'indépendance est nécessaire ù l'existence de la Hollande, ne peut être absolument en sécurité sans la possession des deux territoires éloignés du cœur de la Hollande, géographiquement indéfendables par celle-ci et qui no lui ont été adjoints, à l'intervention de la Prusse, qu'afin d'affaiblir sa voisine du sud. » » Mais la France, pendant longtemps, menaça la Hollande. lit c'est pourquoi celle-ci avait pris soin do maintenir a sa frontière sud. un Etat tampon entre ello et la Franco : « La Hollande, dans un intérêt do défense vital, dut prendre les deux rives du P>as-Escaut ot exiger la fermeture de celui-ci. Elle se fit au sud de la Meuse, limite proprement dite do la République, à l'aide d'une large bande de terre, conquise sur le Brabant, un très solido boulevard, en occupant -militairement sur la Meuse la citadelle de Maestricht, qui appartenait a la principauté de Liégo; olle mit un solide verrou a j une porto par où pouvait passer l'invasion française. Nous fûmes'forcés de faire on sir te que, I dès 1648, la Belgique n'eût plua do frontières sérieuses ni au nord-rst, ni au nord, ni aucune sortie sur la mer libre. » » Matra crjKBesiiondani poursuit : » Si on pout ligitimeraent, on se menant au point do vue belge et même européon actuel, regretter • cet état de choses, il n'en. est pas moins vrai qu'en lo créant la Hollande n'a pas cédé à' quelque' sentiment do haine, mais au souci de sa sécurité. Co n'était surtout pas la revanche espagnole qu'elle redff tiit au sud, car en so cantonnant au nord d<* .vfoerdijk- elle n'eût provoqué aucun o'ésir do revanche. C'était la puissance française, fort dangereuse de co temps et. que la Belgique n'eut ou ariêter, que col. étal do choses vfcnifc oxoTusîwm^nl. Il c-4 évident que si lo péril, au lieu do venir de la France, fût venu de l'empire, les provinces unies, nu lieu de se fortifier au sud. so- fussent fortifiées ù l'est. Sur la carte de l'Europe, la i Hollande nu lieu d'être orientée du nord au j sud. f^ont^e la France, eût été orientée de l'ouest I a l'est, contro l'Allemagne. » l » Citons encore la conclusion de noire enr-respond^rvt hollnnd^îs : « Ln oui dn^a deux siècles.la trnd'tion.le consentement b*cnf'H sincère et fidèle des populations ont cristallisé les formes de la Hollnpvip soinn son nH'ludo du début. Son geste s'est et s'il ne répond ohis ;) '&> qui semble devoir devenir la vér:!/' i'^cr-nn-tiannle. peut-nn la maïtraiter par^o qu'elle n'a pas eu roccn.sion d'évoluer, de pivote^ - sur ëîlè-I niArric. de se modeler selon sa vocation et sa | condition de vie ; faire f«co hardiment au ni us ; fort? .Te ne prétends tirer do ces considéra lions crue cette conclusion : c'est que in force de fa -Hollande est aussi nécessaire à l'F.'urone et a l.1 Bekdque elle-mAme que la fome <-1^ la Belgique. c'est nue l'on ne pourra fort'fier celles-i ver« l'est. s«n.s fortifier en même temps sa voisine du no^d, c'est qu'elle ne pourra cPer aucune parcelle de son territoire nour lo restituer à la Belrr-îffue sans les voir compen^r seïon la loi ltislorioue r>ar un remonr-f sol-Me vers le r»«vs qui constitue îe néril d'aujourd'hui et qui restera celui de demain. » t T,'article fru'nn vient do lire a paru, nous 1 avons dit. d°ns la CrU-pIte rjp Lausanne du mars. T.o 9.9 m* rs le m Ame journal a publié une le|tre d'un Hollandais protestant 'Contre tonte idée de cession d'uîne na,r-tie quelconque du terriotire hollandais et d^la-rant quo les Pavs-Raa « n'accenteix)nt jamais de oomnen^afions territoriales ». Cette protestation n'enhVve rien ?i la force des considérations développées na,r lo correspondant de M. Maurice Mure t. —-o— L'GPÏN.TOM tvhn fîTiAMn .TOURNAL RADICAL FPANCATS est aussi à éo in trier. Le Unpvel, dans son numéro du 28 mars, se réjouit de -l'opinion émise sur cette question par la Gazelle de Lausanne et ajoute : « Non ! personne ne peuE nous en vouloir de nrép^ror un 6f.nt de choses qui nous permettra de vivre tranquillement chez nous, de reconstruire sans crainte nos fiorpeures ruinées, uns usines démolies et dévalisées, nos grands édifices profanés. » Non ! personne... Personne, sauf ceux qui ont des yeux et qui ne voient pas oû est le sah't de la France.de sa voisine et de sa sœur de souffrance, la Belgique. » u TORPïïiAMirsîJssËr UN SOITR-jViAPJN ALLEMAND A TENTE DE TORPILLER TTN D^STROVER ANGLAIS QUI R-RWTM.AÎT DES NAUFRAGES.. Londres, 29 mars. — L'amirauté Riiglai vi annonce qu'elle a non seulement In preuve, consistant en fragments de la torpille, que le « Sussex » fut attaqué par un sous-marin allemand, mais oussi que, pendant epfun torpilleu râiifî-iais recueillait des survivants . à (mis heures le lendemain matin, après ! nue les victimes avaient été pendant douze . heures à la merci elC3 flots, un sous-marin allemand a tenté il deux reprises de le lor-; jjillor. ' "cOMBUlilOUE BELGE 29 mars. —X'artillerle a été relativement peu active, de piut et d'autre, sur lo front De Verdun à la Dwina Batailles frontales et guerre de mtaent Jeudi 30 mars, midi. Tout n'est que conjectures dans le jeu des prévisions ù, quoi les non-initiés se livrent ces jours-ci sur le lendemain de Verdun. La vive contre-attaque menée par les Français dans le secteur d'Avocourt et l'extension du combat à l'ouest de ce secteur autour du bois de Cheppy fait croire à certains quo l'armée française va passer, après une defensivo passive qui a duré plus d'un mois, à une défensive active et même à une défensive-offensive sur la Meuse. D'autres prétendent que les projets des états-majors alliés en ce qui concerne la grande offensive du printemps ne seront affectés en "rien par la bataille de Verdun, encore que les Allemands se flattent d'avoir ruiné nos desseins par leur formidable effort. A la vérité le secret est bien gardé et, s'il paraît vraisemblable que quelque chose sera tenté, il est impossible de dire ce qui sera tenté, ni où il sera tenté, ni quand. Une seule chose est certaine, c'est que les Alliés, tout aussi bien que les Allemands, livreront une fois de plus uno « bataille frontale », appliquant les leçons qu'une expérience de vingt mois de guerre de tranchées a permis de libeller. Ni les Alliés, ni les Allemands, — et celà pour des raisons sur quoi il n'est pas besoin d'insister, — ne joueront le grand jeu. Nous appelons ainsi le ieu de guerro qui consisterait à abandonner l'immense front linéaire tendu de la mer aux Vosges et qui, après avoir couvert directement les quelques rares points stratégiques qui devraient absolument l'être, ferait prendre aux armées des positions de concentration en retrait de la ligne actuelle d'où elles s'ébranleraient, en un ordre de batailo et un ordre de marche nouveaux, vers les grandes destinées de la guerre de mouvement. L'expérience nouvelle de bataille frontale à quoi se livre l'armée russe du général Kouropatkine sur la Dwina et dans la région la custre n'aura vraisemblablement pas La signification que d'aucuns avaient défà cru pouvoir prédire. Le dégel est cleià survenu là-bas et va arrêter les opérations. Les. Russes ont atteint jusqu'ici le but immédiat qu'ils se proposaient : une heureuse | rectification de leurs lignes Après le dégel, l'entreprise sera sans doute recommencée sur frais nouvea-ux, conformément à la resolution maîtresse de la Conférence des Alliés cfui a p'roclamé le principe salutaire de l'unité d'action sur l'unité de front. Paul CROKAERT. £a propagande belge en Suisse M. Ch. Biliot, professeur il l'Institut supérieur de commerce d'Anvers et, depuis • nçvenibro 1911, secrétaire permanent de la Section genevoise du Comité suisse de 8e cours aux Réfugies belges, vient ele terminer, avec un grand succès, une tournée de conférences qu'il avait entreprise, sous les auspices do 1' u Association Suisse pour la Navigation -du Rhône au Rhin n, élans les cantons de Genève, ele Vaud et de Neu-chAteS.'S'aid-nnt de nombreux clichés, M. Biliot s'est attaché il exposer on même temps q e 'les nuheSses industrielles el commerciales de la Belgique 1'oirganisation économique de notre outillage maritime et fluvial. L'accueil qui lui a été -fait partout ne peut que contribuer à accentuer dans l'avenir les relations d'affaires -entre les deux pays. Faire connaître la Belgique ost une chose exœllenle ; des conférences comme celles de M. Bihot atteignent parfaitement ce but * « De la musique pour nos soldats Un de nos soldats au front nous demande de lui procurer des trios pour piano, violon et violoncelle, ù l'intention d'un petit oawhestre qu'il a fondé et qu'il dirige. Il possède déjà les airs suivants : Henri IV, le prologue do Paillasse, les couplets de Mireille, la ballade de 1 Africaine, l'arioso ele la jeune (111e tic Perth, la sérénade de la Damnation de Faust, l'Attaque du Moulin, l'hymne de Février /l ceux qui pieusement sont, morts pour la patrie. La plupart de ces morceaux ont été exécutés dernièrement devant les blessés au cours d'une matinée musicale donnée par la troupe a.u repos ; lé post-scriplum du nrogrammo disait : u Au cas où le rappel pour la G. O. G. serait sonné avant la fin de la représenta, lion, on ne rendra ni Forgent, ni le vestiaire, mais les tickets seront valables pour la première représentation au théâtre de la Monnais à Bruxelles, n La revuette d'actualités en un acte et un nr-ologuie donnée dans la deuxième partie était intitulée Tout i pouf. On volt ejuc lo moral reste excellent u là--haut ii ; nous sommes persuadés quo nos -lecteurs continueront ù le maintenir dans ■et état en nous faisant parvenir, à l'intention de nos soldats, les morceaux de musique dont ils pourraient disposer. Nous les remercions d'avance au nom dos u poilus musiciens ». — : -<* . LES GREVES DU PAYS DE GALLES LES EFFORTS DES MENEURS Il a été révélé mercredi à la Chambre des Communes que des tentatives violentes avaiont été faites pour ebH'elevpper la grève sur ki Clyde dans les fabriques de muni tions, et que les meneurs avaient réussi à débaucher des hommes dans cinq chantiers différents où on construit en toute hâte des canons lourds et des affûts. En vertu do la loi aur la Défense Nationale, cinq meuours ont été arrêtés. On espère que la grève sera ^ MRS R0DR1QUS 912» SMS SERA PLACÉE DESORMAIS EN TÊTE DE NOTRE 3° PAGE ; LE MERCREDI ET LE VENDREDI, EN TÊTE DE NOTRÇ SECONDE PAGE. ECHOS Les notaires dans les departementa envahis La « Gazette de Cologne n a signalé dan; son numéro du 22 mars un décret par le. quel lo gouverneur général allemand de Bruxelles se réserve lo droit de désignei dans les départements occupés des remplaj ç.ants pour les notaires absents. —o— M. Emile Vauthier De mauvaises nouvelles nous étaient ve. nues, en ces derniers temps, de la santé d« M. Emile Vauthier, artiste-peintre, conseiller communal à Ixelles, actuellement h Paris. Son mal, bénin au début, a brusquement dégénéré en affection d'un caractère dos plus dangereux. Nous avojrs le plaisir d'ap prendre que, grùee il une intervention clii rurgioale, M. Vauthier se trouve aujour. d'hui hors -de danger. —o— Pour la Croix-Rouge belge U»e matinéo au profit de la Croix-Rougf belge a été organisée dernièrement -à ''Ope. ra, ii Paris. Elle a rapporté une recette net . te de 50.000 'freines qui ïut adressée à li reine des Belges. Ala suite ele ce don, la reine Elisabeth ; adressé ti Mme la comtesse Greffulhe, pré sidento de l'œuvre, la elépOclie suivante : u Grand quartier général belge, n Comtesse Greffufho, Paris, n Je vous remercie vivement du don si gé néreux que vous m'offrez pour notre C,ix>ix Rouge. Veuillez exprimer ma gratitude a! . Comité ele l'Union pour la Belgique et ( pays alliés et amis, ainsi qu'aux artistes ( il tous ceux qui ont contribué au succès di cette manifestation. I) ELISABETH. » —o— Des imperméables peur nos gendarmes. Un gendannes nous écrit : « Officiers, soldats, combattants, travail leurs et gendarmes sont égaux devant let balles allemandes qui les guettent à tout-l heure du jour et de la nuit, mais ils ne II sont pas sous la pluie, presqu'aussi dangereuse que les projectiles de l'ennemi. « La plupart de nos frères d'armes ont 1< droit de porter le pardessus imperméable, mais nous, on nous refuse inexorablemenl le droit de subir l'averse avec la môme indifférence que le marmitage. Nous ne sommes pas d'une autre nature que no! camarades des tranchées ; la pluie nous mouille comme eux, et si nous pouvion: nous protéger efficacement contre les cataractes du ciel, il y aurait dans les hô. pitaux quelques bronchites et quelques pneumonies de moins. <( Qu'on nous donne donc des imperméa bles. Mais j'y songe : comme nous sorn mes gens de taille, on recule peut-être de vant la dépense... Les veaux de mars ne sont pas encori passés. L'abbé Moreux dit même qu'ils du reront jusqu'en mai, C'est une raison d| plus pour qu'on se hâte do couvrir no tri gendarmerie nationale. —o— Un maréchal-ferrant nous écrit : . « No pourriez-vous rien faire pour amg liorer la position des vieux maréchaux-feu rants? On devrait donner à. un maréchal ferrant par régiment le grade de maréchal des-logis : nous serions ainsi sur le mêmi pied, ou li peu près, que nos collègues dei aimées do France et de Grande-Bretagne, » Nous sommes tous porteurs du brevet de maltre-maréchal ; nous comptons en moyenne vingt ans de service : nous som-mes au front avec nos unités depuis 1( commencement ele la guerre : nous ne sorn mes assurément pas moins méritants qui nos collègues français et anglais, n Signalé ii qui de droit. La circulation des belges en Francs Le ministère français de l'intérieur fai savoir officiellement ejue -les sujets belge* ont la faculté de circuler dans la zone d et armiéos tuu imoyen de eaufs-eo-nduils ordi naires. —o— Souvenir M. Victor Bayle, 3S, quai d'Orléans, aï Havre, a pris samedi au service funèbr< célébré i Sainte-Adresse pour M. Davignos deux photographies très réussies. —o— Pour économiser sur les frais d'éclairage M. André Ifon-norat et plusieurs de ses collègues de la Chambre des Députés d! France, viennent de déposer une proposi lion ele loi ayant pour objet d'avancer d'un! heure l'heure légale pendant, la duréo de la guerre. L'exposé des motifs explique qu'il y an rait « imprévoyance coupable à ne pas édio 1er toutes los mesures qui peuvent ménage! les ressources du pays'. » Autrement dit, il s'agit de faire common. cer la vie sociale une heure plus tût le joui peur finir line heure plus tôt la nuit ot, pat ce moyen, d'économiser les dépenses d'une heure sur les consommations publiques. LEON CANONNE, tailleur civi? el m-:ir,.irs de la rue Royale, & Bruxelles, /, l'honneni d'informer sa clientèle qu'il peut lui fournie rapidement ot sans essai, d'après mesures, tous genres de vêtements civils ét militaires h. des nrix très avantageux. 131

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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