Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 10 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/183416v17b/
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85e ANNEE?. « Série nouvelle, » Na 990 s'- Ue Numéro : 1Q oentlmeg (g> centimes au Front) " MARDI i0 JUILLET 1917. PARIS Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone t Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, iO, rue de la Victoire, Paris3 gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE LE HAVRE 28tûr, Rue de la Bourse, 28ter TélépJaoae i ©45 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestrâ Angleterre • • 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. G d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY ftiw1 WHiuaiBatti«iaBK3aBB3Ma -vrimsimMmwammsatsn LE COUP DE THEATII allemand Xrsbirgir centre leihmaa-SaUwît j; Cest un véritable coup de théâtre q s est produit samedi à la commission pri expale du Reichstag. Le gouvernement c Kaiser y avait fait, par l'organe des mini ires de la guerre et de la marine et c chancelier, ces déclarations que le s-ecr taire d'Etat des affaires étrangères Zir tciônnann résumait l'autre jour en quelqu formules lapidaires : « La situation mil taire est excellente/ pour l'Allemagne. I guerre sous-marine produit d'excellents r sultats. Les Etats-Unis ne seront pas, avai longtemps, d'un grand secours aux alliés.. M. de Bethmann-Hollweg n'y ajouta qu'ur 'précision en concluant quie, dans ces co dirions, il ne pouvait être question poi l'Allemagne de consentir à une paix sai ^annexion et sans indemnité. C'est cette d claration qui déchaîna l'orage et coalis fcontre le chancelier les nationaux-libérau le centre et les socialistes, c'est-à-dire majorité du Reichstag. Le député Erzberger réclama du chanc lier des déclarations catégoriques au suj des buits de guerre et fit à son tour de situation politique et militaire un expo: qui semble avoir été beaucoup moins rassi Tant que l'apologie du général von Stein i de l'amiral von Cappella La guerre sou marine de ce dernier paraît avoir déçu toi particulièrement le leader du Centre, qi a déclaré tout net que la conduite de cet guerre est un gros obstacle aux manœuvri en faveur de la paix et a même ajouté qi le Pape refuse catégoriquement de prêt< son awie à aucune négociation de pai aussi longtemps que l'Allemagne ne renoi cera pas à la guerre sous-marine. M. Erzberger donna ensuite des rense gnements fort ' peu encourageants rappo tés d'un voyage à Vienne et conclut en di mandant la démission du gouvernement < <en offi-Ttnant la nécessité pour l'Allemagn dis sife déclarer prêté à urne paix sans ai necrion et d'éntrer dans la voie des réforme démocratiques. Ce discours, qui a fait sensation, ft ôprement combattu, au nom des conserve teurs, par le comte Westerp qui proposa g faire appel aux lumières d'Hindenburg t de Ludendorff. Une dépêche d'agence .«r ffionçait lundi soir que le maréchal et so collaborateur étaient venus à Berlin t qu ils avaient eu avec l'empereur un entrf tien après lequel ils étaient retournés a grand quartier général. r»i * *; Si .mal connus qu'ils soient dans leur graves' C6S sont évidemment des plu Jjf1'/6 réfléchir à la personnalité il nouvel adversaire de Bethmann-Hollwe £?;Lmo?Urer î'lrnPortance de sa manifa; tation et aussi pour se mettre en gard fcontre toute erreur d'appréciation Erzberger est, depuis trois ans, l'un -le «gents les plus dévoués de la politique in pénale. Il 1 a approuvée et servie dans tou ses desseins et dans tous ses exploits. Il été des pjuts acharnés à réclamer de lara"° a*?1.!»*1011? ^ à l'Ouest, comme il iété des plus cyniques à justifier les crime des zeppelins et des sous-marins « 1 guerre étant d au tant plus humaine qu'ell est plus impitoyable », comme il l'écriva sauvagement dans le Tag. Pour qu'aujourd'hui, il désavoue et le rêves d annexions et la piraterie souis-m£ changé Y ^ (JUiel<Jlle chose d Ce qui est change', n'en doutons pas, c'e< I opinion de M. Erzberger et de ceux dor il se fait l'organe sur l'état des affaires ail, mandes. M. Erzberger s'est rendu compte que l'A Jemagne ne peut plus espérer la victoire e que des catastrophes la menacent. L pierre sous-marine n'affame pas l'Anglf terre et elle nous vaut l'aide des Etats-Uni sans qu'elle puisse empêcher l'arrivée t Europe des formidables armées américa nés. D'autre part, il n'y a plus rien à esp( Ter ni de la révolution russe, ni des mené: pacifistes dont Erzberger s'est chargé e Suisse auprès des catholiques,comme Sche demann les avait dirigées à Stockholi auprès des socialistes. C'est l'aveu de toutes ces défaites qu'o a le droit de lire dans la sommation adrêi sée à M. de Bethmann-Hollweg par le le£ der du Centre qui ne veut pas, les chose se gâtant irrémédiablement, rester solidair d'une politique qui conduit tout droit l'écrasement militaire et économique d ^Allemagne. M Panons bien garde que c'est là le fond d différend entre Erzberger et Bethmanr Hollwog. L'un et l'autre veulent une pai allemande, mais M. Erzberger ne croit plu que cette paix puisse être celle qu'il avai qu'il avait longtemps rêvée avec les plu forcenés des pangermanistes. Pas plus qu son allié Scheidemann, Erzberger ne re clame la paix sans annexion pour l'amou du droit, mais uniquement pour l'amour g l'Allemagne. Que celle-ci use donc des avar tages que la guerre lui a donnés et qu l'avenir peut lui enlever, pour offrir au Alliés une paix que ceux-ci n'oseront pa refuser et qu'on s'efforcera de 'Vendre 1 plus avantageuse possible aux intérêts aile mands. Telle est la politique que le bloc condui par Erzberger réclame de M. de Bethmann Hollweg. Mais, M. de Bethmann-Hollwe: J>eut«il la faire ? Prisonnier de son passé de sa guerre et des pangermanistes, 1 chancelier du chiffon de papier pourrait-; faire accepter une paix blanche au peupl à qui il répète depuis trois ans que l'Aile magne est victorieuse ? M. Erzberger ne pa raît pas le croire et il n'est pas difficile d< F voir se profiler derrière lui la silhouette di P prince de Bulow avec qui il a collaboré e intimement — mais si vainement 1 — de [_ puis 1914 en Italie et en Suisse. Si danga reuse que puisse être pour les ennemis d< l'Allemagne, à l'heure actuelle, la politiqu< de von Bulow, un seul homme paraît d< taille à la faire considérer cornue asse; allemande par le peuple allemand : ce' homme, c'est Hindenburg. Hindenburg es' . allé à Berlin. Nous ne tarderons pas à savoir s'il consent à ce qu'on tente le sauve tage de l'Allemagne ou s'il préfère jouei ji son va-tout. n. STYLO. u , —«—>—vww\) l UNE BOSSE NOVELLE POUE NOS SOLDATS 1 La Gaule-paie dans l'armée t IHBEH11TÉS DE COMBAT i- ir is Le ministre de la Guerre vient de dé-é- cidier qu'A PARTIR DU 1er AOUT 1914 la il est alloué aux militaires de rang su-balterne ayant accompli deux années d'e a présence sous les drapeaux l'allocation journalière dite : Haute-Paie. Cette al-location se répartit comme suit : a Soufc-afAciers 0.40 >é Caporaux et brigadiers.. 0.25 i; Soldats 0.15 3_ D'autre part, une indemenité spéciale it de 1 franc dite Indemnité de Combat ii sera allouée aux militaires en-dessous e du rang d'officier, pour chaque journée « pendant laquelle les intéressés sont en- e gagés directement dans le combat. La ;r moitié de YIndemnité de Combat est x payée en mains des ayant-droit en 1_ même temps que la solde. L'autre moi- j_ lié, ainsi que la totalité de la Haute-Paie de Guerre sont réservées pour consti- i. tuer un pécule à remettre aux intéres- it sés lors de leur licenciement de l'armée e ou à La démobilisation. î- S " " ' ' 1WWV ■ i ■■ ■ DES AÉROPLANES AIGIAIS "t bombardent l'aréodr®me de Ghistelles t Londres, 9 juillet. -- Un communiqué officiel de l'Amirauté 11 annonce que, dans la nuit de samedi à dimanche, l'aérodrome de Ghistelles a été bombardé par des aéroplanes diu service aérien anglais. Malgré une défense très violente des ® canons anti-aériens de l'ennemi, des bombes ont pu être lancées avec succès j et ont parfaitement atteint leur but. rr Tous les avions anglais sont rentrés j3- indemnes à leur base. [Radio.) e ■ - ■ www ■■ ■ i ■ ■ » MIT JOURS DE RÈGNE 3 1 : Nouvelle abdication • DE L'EMPEREUR DE CHIIfi s Pékin, 8 juillet. — L'empereur a ahdi-e qué. Tehang-Hsun, profondément affecté par ;t 'l'échec de sa révolution de palais, a remis t sa démission à l'-eimpereur, qui a déjà pu-:- bl-ié le décret de son abdication. [La restauration -de l'empereur d'e Chine a !- été de bien courte diuirée. Le jieune emipereur it a d'ailleurs eu orne vie dôjià inoiuviamieintée. a a l'âge die 30 mois, il monta suit le tirônie. a , C ans il en font diôpossétdlé, enfin à 11 ans il est 2 die nouveau empereur die Chine.] tl Tuan-Chi-Jui a attaqué pendant la nuit i- de vendredi las monarchistes près de j. Lang-Fang et les a mis en déroute. Les 9 troupes républicaines ont avancé de dix n milles dans la direction de Pékin en i. poursuivant l'ennemi. tl Les républicains occupent tous les points stratégiques autour de la ville. a LA DEFAITE DE CHANC-HSUN s Pékin, 7 Juillet (retardée en transmission), c — Les partisans de Chanfr-Hsun ont battu en à retraite vers Fongtai, après un court enga-» gement qui a eu lieu à Lang-Fung. La canon-" nade a été entendue ce matin dans cette direction.La situation de Chang-Hsun est désespérée. Il ne peut plus compter que sur des forces . insignifiantes, le plus grand nombre de ses partisans ayant déserté. Un fort contingent républicain garde le sud- * est et le sud-ouest, tandis que la retraite des s partisans de Chang-Hsun vers la voie ferrée t de Kalgan est coupée par une autre force ré-s publicaine qui tient Nankou. ' e LA PROTECTION DES LEGATIONS r 3 Pékin, 7 juillet (retardée en transmission). — Un contingent de deux cent, cinquante Amé-" ricams. Japonais et Annamites sont arrivés 3 à Péikin. ï s LE PALAIS IMPERIAL BOMBARDE e Pékin, 7 juillet, (Retardée en transmission-) — Un aéroplane volant à ue grande t hauteur a lancé trois bombes vers onze - heures du matin sur la cité défendue du ? quartier impérial tuant un homme et oc-, casionnant des dégâts aux bâtiments si-e tués pès du quartier impérial de Chang-1 Hsun qui semble avoir été l'objectif de e l'aviateur. Les Russes enfoncent l'ennemi près de Stanislau 7131FEISOSB, 48 UÏE La cavalerie esf lancée à la poursuite de l'ennemi Officie!. Pétirograde, 9 juillet. FRONT OCCIDENTAL. — Dans la direction de Zolotchov, au sud-est de Brze. zarty, duel d'artillerie intense. DANS LA DIREGTION DE D0LSNSKA3A, AU COURS DE LA JOURNEE D'HIER. APRES UNE PREPARATION D'ARTILLERIE, L'ARMEE DU GENERAL KORNI LOFF S'EST LANGEE, VERS M-îDI, A L'ASSAUT DES POSITIONS FORTIFIEES DE L'ENNEMI, A L'OUEST DE STANISLAW. SUR LE FRONT DE JAMNITZA, AYANT ENFONCE LA POSITION PRINCt-PALE DE L'ENNEMI, NOS TROUPES SE SONT AVANCEES EN COMBATTANT ET ONT OCCUPE LES PLAGES DE IESOUPOL, TZENJOVO, RIJMNO, PAVELT-CHE ET LA GARE DE LYSETZ. NOTRE CAVALERIE, LANCEE A LA POURSUITE DE L'ENNEMI EN RETRAITE, A ATTEINT LA RIVIERE ZEMNITZA. LES PRISES DE LA JOURNEE SE COMPOSENT DE 131 OFFICIERS, 7.000 SOLDATS, 48 CANONS, DONT DOUZE DE GROS CALIBRE, ET D'UNE GRANDE QUANTITE DE MITRAILLEUSES. Nos aviateurs ont bombardé la gare de Pinsk. FRONT DU CAUCASE. — Sou3 la pression des Turcs, nous avons évacué Ha-nykin et Kasrichïrin. I.a nouvelle offensive russe a été prononcée au sud du Dniester, sur un front d'une trentaine de kilomètres, depuis la région de Jesoti.pol, siar le Dniester, jusqu/à celle de Bogorodtcihany, sur la Bystritza, de part et d'autre de la ville de Stanislau, qui est au pouvoir de nos alliés depuis 1 automne dernier. L'ennemi a été reïoulé sur toute la ligne, de la vallée de la Bystritza veTs celle de Louvka et de ses affluents la Loukavitza et le Tohamy. Les localités prises sont du nord au sud : I.esouipol, sur le Dniester, Teznjoyo ou Ciezov, à l'ouest die la Bsyrtritza, Pavel tohe et Ryhno, sur un affluent de gauche de la Bystritza, la gare de Lisetz, sur la voie ferrée de Stanislau à Bogorodtchany. Les détachements de cavalerie russe ont atteint les rivières Loukavitza et LoUkva r pi Allemands avouent, on le verra plus loin, avoir été refoulés, sur une étendue de doutée kilomètres, jusqu'aux hauteurs qui dominent Tchemy, affluent de droite de la Lou- KlLe'"générai Kornilov, qui Conduit cètt"é;oï|c'iww; avait"'et'é'^fait* prisonnier en iQifi At s'était évade dans des circonstances particulièrement périlleuses, traversant t&iito f, Hongrie pour atteindre la Rofcmanie. La Révolution fit de lui le gouverneur mn'Li-S de Pétrograde ; on se rappelle qu'il donna sa démission et retourna au front les décrets du Soviet contrecarraient ses ordres. 1 LA REPERCUSSION DE L'OFFENSIV A PETROGRADE Pétrograde, 9 juillet. La nouvelle de l'offensive et de son &u< cès militaire a produit à Pétrograde un impression inuobliable. Il ne reste Ta trace de la disposition d'esprit de certain partis ayant manifesté en faveur de paix à tout prix. Hier, le général Rousski parcourut e automobile le quartier ouvrier de Wybor connu pour ses opinions manximaliste; Les ouvriers, ayant appris la nouvell victoire, poussèrent des acclamations _ er thousiastes. D'imposantes manifestation eurent lieu dans les principales rues d Pétrograde. Dans Morskaia, une fjul énorme suivit le général Rousski, les off: ciers des puissances alliés et Kerenskj suivis de soldats portant des drapeaux. L'enthousiasme de la foule est inda= criptible. Des automobiles parcourent le rues, répandant des feuillets annonçm la victoire. L'ENTHOUSIASME DES TROUPES EST EXTREME : ON ENVOIE DES RENFORTS Pétrograde, 9 juillet. Des nouvelles parvenues du front ari noncent que ce fut avec un indescriptibi enthousiasme que les détachements de 1 marine de la mer Noire, engages dans le régiments allèrent à l'attaque. M. Kerensky continue à demeurer a-front, encourageant personnellement l'oJ fensive, nommant officiers des soldats qu se sont distingués. Parmi les soldats combattent beaucou; de volontaires, élèves-officiers. _ La répercussion de ces dispositions d'es prit s'étend toujours davantage à l'ai rière. Aujourd'hui partiront des ren-fort provenant du régiment Préo'brajensîci un régiment de mitrailleurs,_ particul^rç nient traviaillé par les maximalistes, d€ cida d'envoyer des mitrailleurs au fronl Les Allemands reconnaissent ce nouveau succès Zurich, 9 juillet. Un communiqué spécial du grand état major allemand publié hier à huit .heure, du soir, s'exprime ainsi : THEATRE ORIENTAL. — Les Russe ont attaqué de nouveau aujourd'hui prè de Stanislau et ont gagné du terrain. Le 9 juillet, à 14 heures, les Allemand ont publié un nouveau communiqiïé oi il,5 prétendent que la nouvelle avance de Russes a été enrayée : FRONT LEOPOLD BAVIERE ET GE NERAL ERMOLLI. — Tandis que entr la Strypa et la Zlota-Lipa, il n'y a ex qu'une vive activité d'artillerie, des atta ques isolées nous ont valu des prisonniers près de Stanislau il y a eu de nouveau: combats : de violentes attaques russes on refoulé sur les hauteurs ■ boisées de Czar ny... les troupes qui se trouvaient à ce endroit,entre Ciezow et Zyaguiodz (12 kil.) L'arrivée des réserves allemandes a arrêta l'attaque de l'ennemi. FRONT ARCHIDUC JOSEPH. — Dan: les Karpathes, l'activité des batteries rus E à être vive ; des Vaques endroit s.63 * écU°Ué en Plus^urs ■- 8 rntre 16 bulletin autrichien <fc e a juillet au soir ment effrontément • s THEATRE ORIENTAL. - Dans lei s Carpathes, le tir de l'artillerie a été d'in i tensite moyenne ; très -faible activité dt reconnaissances. É n Près de Stanislau, dans la journée d'hiei 5 et la matinée d'aujourd'hui, l'ennemi r ;. renouvelé ses attaques avec un Tanc, C acharnement. Après avoir tenté sans ré- - ultat une assez faible attaque, il a, vers s une heure de l'après-midi, engagé de vui<; e auxSnôf^ng/ntS' suPérieurs nombre aux nôtres, dans une action qu'il voulait tâ<11^61° ', 1U>r P°'sitions des deux cô-' t t, r e Stanislau-Kalutz. Toutes ses attaques ont échoué, grâce à Vénérai s Vntle'n fnCC, de notre divii!ion de « Mis-kolez » et a la parfaite liaison de toutes les armes. Sur quelques points, l'ennemi avait réussi à pénétrer dans nos tranchées avancées ; mais il en a été rejeté aussitôt par notre contre-attaque. Dans la soirée inie nouvelle attaque a été enrayée vat le tir de notre artillerie. Ce matin uni tentative operee sans préparation d'artil lerie est restee éqalement 'sans résultat e prè^le Huta rÂl By?tritza-S°l°twinska', ;près ae tiuta, l ennemi a poussé à Vnttr s Tn'0 -e\ c1ontinQeTLtjs assez importants Sur ce point le regiment d'infanterie de SOéfù « Empereur et roi François 7" „ w. i t ■_ reu*sh o.u cours d'un combat acharné a maintenir toutes ses positions ' Dans tes secteurs sur lesquels avaient lation importante en dehors d'une infrue zZ'ow i ennCmie au ^-ouesFde S | CURIEUX PRISONNIERS Pétrograde, 8 juillet. Du Moscovski Litstok ; Parmi les prisonniers austro-allemands captures au cours de la dernière offensive russe se trouvaient un grand nombre d interprètes qui avaient été spécialement affectés à la « fraternisation ». -A/VVWt . Crise sur crise en âulriche-Hongrie { 5 Amsterdam, 8 juillet. — Du Neuo s Pester Journal : La démission du compte Czemin est s attendue prochainement et celle du cabi-i net Seidler dans deux semaines s — Wl/WX ; crise Hunisiuu u j Londres, 8 juillet, t Le Weekly Dispatch reçoit la nou- - l'elle que le cabinet jeune-turc aurait t remis en bloc sa démission. (Radio.) ■ ■■ UUVV — On apprend à Zurich que de de nouveaux et graves désordres se sont produits à s Hambourg. Le 6 juillet, à Cologne, il y a eu - de nouvelles émeutes dues à la faim. LE mmi SE u msp Encore 3tocatte | Des représailles des Élals-Unis coalre les déportations ? Maestricht, 7 juillet. — Les Nouvelle. annoncent que vingt Belges ont été fu sillés lundi dernier à Bruxelles ; dix huit autres l'ont été le même jour i Liège. REPRESAILLES AMERICAINES Washington, 9 juillet. On s'attend à ce que le gouvernemen ' procède à Varrestation des Allemand: de marque résidant aux Etats-Unis comme mesure de représailles contre le: . récentes déportations belges, si le gou vemement allemand ne se décide pat sans tarder à renvoyer en Belgique la sujets déportés. (Radio.) www Lire en 4e page : LES DEPORTATIONS DANS L'ARRONDISSEMENT DE NAMUfi (Suite). DANS L'ARMEE BELGE ; NOMINATIONS ET PROMOTIONS- m ■ ■ ■ ■ ■ . TOUS LES BELGES égaux devant ia loi Nous avons reçu die Londres la îettae ci-dessous : Samedi, 23 juin 1916. Monsieur le Directeur, Votre numéro du 20 juin contient une lettre de Hollande que la plupart des Belges résidant en Angleterre approuvent entièrement.« Ne vous semble-t-il pas, demande votre correspondant, que, par certaines mesures maladroites nous prove-quons la critique ?» " Sans aucun doute. Mais ces mesures ne ■ sont pas que maladroites. Combien de Belges ont tout quitté pour s'enrôler ? Com-: bien sont venus, qui d'Amérique, qui d'Es-. pagne, qui de Chine mène, sans attendre : l'appel suprême de leur Roi, et font en ce moment d'amères réflexions ? La fla-çon dont sont accordés les congés : sana solde prête particulièrement à la cri-: tique. Voici, entre beaucoup, un example . dont je puis garantir l'absolue authenti-- cité : Un célibataire d'âge militaire, fils d'Allemand, demande un sursis sous prétexte : qu'il est attaché, comme « ingénieur-conseil », à une usine-fonderie depuis novembre 1916. (Soit dit en passiant, un ouvrier aux munitions doit, pour obtenir un sursis, être inscrit avant juin 1916). Des démarches de toute nature restent infructueuses ; les cours de sursis et les tribunaux d'appel rejettent le pourvoi. Vous croyez peut-être que notre homme est en ce moment au service du Roi — au camp de...., par exemple, où tant d'autres sont campés ? Point ; au moment du départ, il a pu annoncer fièrement que « le soldat X... était en congé sans solde, comme indispensable à l'usine Z..., en sa qualité d'ingénieur-conseil ». Cet homme rentrera donc en Belgique avec le titre de soldat. Notez, au reste, qu'il n'est pas plus ingénieur que... le plus vieux bourgeois de Bruxelles. On eût pu lui demander de produire son diplôme ; on eût pu se renseigner à l'Association des Ingénieurs belges, dont le siège est à Londres. On s'est contenté des allégations de l'intéressé, et peut-être, des influences qu'il a fait agir. Cependant l'arrêté-loi appelant tous les Belges au service de la patrie, en son article 25, menace des peines prévues par le Code pénal militaire ceux qui, pour se soustraire à leurs obligations militaires, ont fait aux tribunaux d'appel de fausses déclarations, ceux qui auront fait usage de documents falsifiés. Nous pourrions ajouter : ceux qui ont surpris la bonne foi du ministère do la Guerre et aidé ainsi à obtenir ce congé sans solde. Nous, dont les fils font leur devoir au front, nous applaudissons à la campagne que vous menez, Monsieur le Directeur, et nous vous demandons de la continuer. Nous croyons inutile de camtrciianter cette lettre. Nous la soumettons tell© quelle aux au/tori/tés compétentes ; nous leuir demandons de n'acicord-er de sursis ou de congés sans solde qiu'à bon escient, et ogirè» vérification, sérieuse des titres de l'interressé. Nous les prions surtout de veiller, avec une spéciale sollicitude, sur les deTnis-B...elges trop hiaibi-les à abuser de leur bienveillance, à égarer leur équité. — -WWW — m 2TATS - DÎIS II 1ÊOTII contre toute propagande suspecte New-York, S juillet. Le journal socialiste de Philadelphie la Gazette du Peuple vient d'être interdit à la suite de l'arrestation de quarante-neuf socialistes poursuivis pour déclarations séditieuses. (Radio.) Les Belges repoussent I mi aine i lipie Au Ciiemin-dcs-Dames, les Français reprennent 1.500 mètres [ de positions ; COMMUNIQUÉ BELGE Hier soir une tentative ennemie précé* dée d'un violent bombardement contre nos postes avancés de la région au sud d« Dixmude a été arrêtée par nos tirs cfa barrage de l'artillerie et des mitrailleuses. L'artillerie ennemie a été faiblement active aujourd'hui, notamment dans la légion de Steenatraete. COMMUNIQUÉS FRANÇAIS 14 heures. Dans la région au sud de Filain la lutte d'arîiîierie a atteint une grande violence Au milieu de la nuit, les Allemands ont lancé une forte attaque qui a été brillamment repoussée. Entre les Bovettes et l'épine de Ghovri. gny nos troupes ont cciUre-attaqué lea tranchées que l'ennemi avait occupées hier. Après un combat très vif, mené avec un admirable entrain, nos soldats ont brisé la résistance énergique de l'ennemi, et l'ont rejeté de nos éléments de première ligne sur un front de quinze cents metrc9 environ. Ge brillant surccè3 nous a rendu la majeure partie des avantages obtenus par l'ennemi au cours de sa puissante action d'hier entre !e Fanthéon et la ferme Froid-mont.D'aprèa des renseignements nouveaux, cette attaque avait été conduite par des éléments appartenant à trois divisions différentes, renforcées par des unités spéciales d'assaut, par des pionniers et des détachements de lance-flammes : au total, une douzaine de bataiiions frais. Nos troupes, dont la belle attitude au cours de Sa défense a été digne d'éloges, ont infligé aux Allemands de cruelle pertes confirmées par les prisonniers. En Champagne, un coup de main sur un de nos petits pestes vers la route Saint-K/aire-Saint-Soup!et a échoué. Sur la rive gauche de la Meuse, nous r/vons repoussé deux tentatives ennemies sur le saillant que nous avons conquis à l'ouest du Mcrt-Homme. Rencontres de patrouilles en forêt de Pa» roy ; nous avons fait des prisonniers. 23 heures. L'activité des deux artilleries s'est main-tenue assez vive au sud de Filain ainsi que dans la région de la cote 304. En Alsace, un coup de main ennemi sur nos tranchées du bois de Carspach a échoué sou® nos feux. Rien à signaler sur le reste du front. COMMUNIQUES BRITANNIQUES Un coup de main, exécuté avec succès, la nuit dernière, au sud-est d'Argicourt, nous a permis de faire 35 prisonniers, dont un officier. Un raid allemand a été repoussé, au début de la matinée, au sud-est de Lcos. 22 heures. Des détachements ennemis sont parvenus, la nuit dernière, à pénétrer dans un de nos postes avancés à l'ouest de Warae-ton et dans nos tranchées à l'est de l.a-ventie. Quatre de nos hommes ont disparu-Activité de l'artillerie allemande au cours de la journée vers Bullecourt, Ypres et Nieuport. Un épais brouillard et des nuages à faible altitude ont rendu impossible l'activité des deux aviations dans la journée d hier. •WWW AU THÉÂTRE A propos de « l'Elévation ® On annonce que la dernière pièce de M.Henry Bernstein n'aura plus que quelques représentations. Dès lors, Peut-être est-il trop tard pour pairler encor [d'elle, et pourtant, il semble impossible de paraître souscrire sans réserves au succès qu'ai enregistré la critique et plus encore à l'interprétation qu'elle en a donnée. A l'en croire, l'accueii du public aurait revêtu un caractère de grave enthousiasme qui s'expliquerait davantage par la portée morale que par la puissance d'émotion du sujet, moins par l'intensité que par la qualité de son pathétique. S'il en était vraiment ainsi, ce serait quelque chosi de tout à fait considérabls et qui ne se serait pas vu au théâtre depuis longtemps. On y est plus accoutumé, en effet, à la peinture complaisante (}ç nos défaillances et à l'apologie directe ou sophistique des prétendus droits de la passion, qu'au redressement de la conscience déréglée et qu'à l'austère leçon du devoir. A quelques belles exceptions près, la théâtre de notie temps n'est point une école de grandeur d'âme : le drame postule nos vices, et la comédie ne censure que nos ridicules. M. Henry Bernstein,- qui n'est pas sans avoir sa part de responsabilisé dans cet état de choses, aurait compris, sous le coup des formidables événements qui s'accomplissent, qu'il faudra-désormais un plus mâle aliment à une société régénérée par la grande guerre. Rompant hardi-iment avec le nassé anarchioue. il inajismr»

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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