Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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19 September 1916
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s.n. 1916, 19 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 09 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kf6r/
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Quotidien belge paraissant au Havre et a Paris RÉDACTION & ADMINISTRATION 23Mr. ru di U Boirst — LE HA?BE TÉLÉ7.»H ONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS 83, M Jôan-Jacques-floussiai, 83 flQtt- » i» LONDON OFFICE I 11. PANTON STREET Lticester Square, S. W. Oiractenr • rËïiSD SEJRAT WVWVWW1 10 cent, le |N|° ' Ib AJ0fby!\.]i-yj2 fr. 60 par mol» i Çntkr ' * • ■ t7 fr'B0 par Vma3'-p* jCi©- • tigh/ 2 «h. 6 d. par mol* 1 7 6h. 6 d. par trimestra ^jUmrjpayi. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimMtr* • 1 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal tes petites annonces sont également rtrrt/c« à la Société Européenne do Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, lut en a le monopole pour Paris. S cent, aù front Un droit pénal international M. Asquith a fait récemment à la Chambre des Communes deb déclarations qui ont eu un profond ralentissement. « Le Gouver-» nciuoiii, a-i-il dit, — est ûécxde à ne pas » tolérer la reprise des relations diploma-» tiques avec 1 Allemagne après la guerre, d aussi longtemps que réparation n'aura a» pas été obtenue pour le meurtre du capi-» taine Fryatt. Certains de nos alliés ont » souiierl d'atrocités encore plus graves et » sur une échelle plus étendue quts nous-» mêmes de la pari des autorités alleman-» des. Nous sommes en pourparlers avec » eux sur les mesures les meilleures et les d plus efficaces à prendre et sur les condi-» lions qui seront insérées dap.s le traité de » paix pour assurer une réparation qui sait tisfasse la justice. » Il a agit donc d un plan nettement conçu et bien arrête. Let> humants d Liat anglais sont ooruius pour la rés/jrve qu ils apportent tuaaù icuiu ueciaraUoiAs oiiicienua. us ont eoubume de pct>er soigneusement leurs mois et de nexpocex que deo desseins mûrement étudiés. L/îù parades de -VI. Asquith indiquent donc >ane décision înebraniaiiie, une vuiuai.é deiaberee et rénechie. Mais faisons;, absiracuun des événements aclueio. principe pose .par le premier 1111-Biatre anglais a une portée plus etendue que les tau s présents. 11 ne tend 4 rien moins qu'a 1 établissement a un droit pénal international, qui n'expie pas jusqu'ici et dont on a souvent déploré l'absence. Le droit international! a, pendant longtemps, été considéré avec un certain dédain. On le tenait plutôt pour un exercice d'écone que pour un droit pratique ; pour une science piutôt morale que politique. Le grave deiaut qui faisait douter de son efficacité, voire même de son utilité, était son ■ manque de sanction. Le droit posuif des peuples repose, en effet, sur 1 autorité du législateur et sur la sanction judiciaire. Aucune législation écrite ne peut se priver de ces ba^-as fondamentales du droit. Ces deux éléments faisaient complètement défaut au droit'international jusqu'au moment où la Conférence de la Paix fut invitée a codiner et a mimer ies uoks de la guerre ainsi qu à étudier les moyens de provenir ûes conilits antre peuples. Comme tribunal international, le rôle de jœite coGiér^nce a été çoi^p^tôment ûuL Depuis qu'elle ft tenu «es assises, il n'y à jamais eu autant de guerres, ni de si ef-troyables. Mais il n'en a. pas été de même de son r61e législatif. Elle a codifié un certain nombre de maximes et jeté les bases d'un droit international plein de progrès notables sur ce qui s'était fait précédemment. Elle a, notamment, fait des lois de la guerre un droit positif, droit écrit et adopté par toutes les'Puissances civilisées. El • fui h Parlement du Droit International et lui donna l'autorité législative qui lui manquait jusque-là. *** C'est seulement à la seconde Conférence de La Haye que pour la prenuere iuj.s i îuee de sanction lut introduite dans les obligations internationales. Larticie 3 des acies de iihji u^uaid me ceUigeiant res^vusanie» des actes commis en violation du règlement « par toutes personnes taisant parue de sa force ariuee » et créa le droit à 1 indemnité pour les victimes, conformément aux principes du droit privé. C était introduire uans le droit international le principe de la res-ipoosabilité et oeiui de la réparation du dommage causé. 11 est piquant de rappeler que linitative de cetle proposition fut prise par la Délégation allemande. Mais 1 îûee de sanction adoptée par les Puissances représentées à La Haye était encore nien limitée. L assimilation du fonctionnement du droit international au droit privé n eiait pas suffisamment avancée. On ne prévoyait encore ni clause pénale, ni pi-océdure d'application, ni organisme judiciaire pour rendre effectif le respect des conventions internationales. Il n'est cependant pas plus possible d é-tablir un droit international pratique sans sanction qu'on rie pourrait faire respecter le droit privé si l'on ne prévoyait les sanctions données à sa transgression. Ce qui est vrai pour les individus devrait l'être pour tes collectivités, pour les peuples. La neces-sité d'une sanction effective aux actes commis contre des lois internationales établies, apparaît aux yeux de tous. L initiative pris€ par M. Afcquith aura fait faire au droit m Wnational le pas le plus considérable d^ aon hiistoiire. L'idée de créer un droit pénal international pouvait paraître, et paraissait, en effet, u topique jusqu'ici. On ne voyait pas la pas sibuité de la réaliser, si ce n'est par des étapes successives et fort espacées. Il es certain qu'elle présente dans la pratique d< grandes, difficultés. Mais celles-ci ne son' pas insolubles. . La question est mainetenant posée en fai devant la conscience des peuples. Le pro blême ne peut manquer de progresser, uin fois qu'il a été nettement exposé. Il est vrai semblable qu'une solution, au moins par tiet'ô, limitée peut-êiire aux belligérant-seuils, sortira de cette étude. Même si ce 11 solution ne règle pas la question entière ruent, même si elle ne régi*, qu'une parti* <j, n es-. le fait seul d>n avoir pro clamé le principe, de l'avoir fait passer di domaine de la pensée dans celui de la réa lit6 aura causé une révolution profond* jfci.ns les rapports entre Etats. Il en sortir; forcément une amélioration notable des re lati-ons internationales. L'idée de justice e d'équité, qui domine de plus en plus les se ciétés humaines, facilitera l'extension d< principes juridiques qui seuls peuvent ar rê'.er ou retarder les conflits internationaux RYCKMAN-BETZ. N. D. L. R. — H n'est pas sans intéré de m ter qu'au moment même où notr d-stingiié 'collaborateur écrivait l'articl qu'on vient de lire, M. Briand déclarait ai Parlement français cjue les Alliés veufen tt Ifi paiy par,la victoire, une paix soîiri <■* dursbV'. gsraritro contre tout retour d violence r»ar des sanctions internationale appropriées ». LE PATRIOTISME FLAMAND jj Les conditions de la paix et l'avenir de ia Belgiwue • i L'avocat Laurent Fierens fait appel à l'énergie et à l'union de tous les fils de la patrie Belge Les Nouvelles ont public dans leur nu- tion n'était pas allemande, mais mixte. méro du 29 août le compte rendu d'un beau, El'le avait appelé à son secours Louis XIV d'un réconfortant discours prononcé à et Napoléon. En 1815, la situation en- Eu-i'Uniun nel^e de Maastricht par M. Laurent rope présentait précisément 1 inverse de *:e Fieieus. qu'elle nous olfre au.jourd hui. Il s agissait Nous sommes heureux d'applaudir, avec axirs de constituer une barrière contre la les Belges qui ont eu la bonne /ortune de i raaice. Pour salisfaire aux réclamations les entendre, aux paroles énergiques du «les Riuénans, on pix>p^sa de constituer, d« distingué avocat flamand. Elles achèvent leurs provinces, un royaume indepcndiaiit; de dissiper les gaz asphyxiants boches et ce furent les intrigues prussiennes qui de rneUre en belle lumière l'ardeur du pa- firent-échouer le projet. La région rhéraane, triotisme dans lequel Flamands et U al- i pénétrée de civilisation gallo-roinaine, de-Ions sont- indissolublement unis contre l'en- vint ainsi allemande, prussienne. Ce serait nemi commun ; la reconstituer dans le passé, que de la remettre sous l'influence française, tout au IL FAUT DEPECER L'ALLEMAGNE i moins en ce qiu concerne la paiiiè au sud j d«i la Moselle. Pour l'autre partie, la ques-« U faut depecer 1 AKemagne . a dit ^ po-se de savoir si elle ne devra pas M. Fierens. Cest une nteessité. Mau- être jointe à la Belgique. Ici. M. Fierens se rioe Barrés définissait cette puissance garnie bien die donner s^n opinion. Il signale malfaisante «un cotosse de vio-enoe servi, s>Lmp!einent la question die savoir si ;es pai' un inoomparable outillage de meutie », j intérêts rtg l'avenir <les puissances de l'En-et il considérait avec ra.S'on son impéria» - tenle n exigeront pas que la Belgique entre Usine comme « un ferment néfaste de 1 Eu- ; dans ia voie de ce que l'on a fori impropre-rope ». C'est lui qui, par son souci de rom- ment appelé les annexions. Et il constate pre l'équilibre européen, a dccianché la ca- qu>'il y a une fouile de nos compatriotes qui tastrophe. - . s'inquiètent de toutes les solutions pos- II faudra détruira la dynastie impériale gjbles. Oeux-là pensent que le pays ne et établir la responsabilité du souverain. | voudra plus de la neutralité qui a failli la Cette opinion a semblé heurter l'ancien conduire à l'abîme. Ils réclameront pour dogme de 1 inviolabilité des empereurs et demain la liifoerté comme La responsabilité des rois. Mais il suffit une fois encore de entières. Mais il faudra, dans ce cas, que se souvenir du passé et d en appeler aux ie pays soit mieux garanti. Ils demandent principes pour reconnaître qu on n a jamais ^ conséquence qu'on examine quels sont hésité devant pareille sanction et qu elle ne 1^3 éléments dont la réalisation e»t pf-ssib'e rencontre aucun élément de raisonncmeiiit sans sortir du îesipect scrupuleux que nous qui soit un obstacle à sa mise en pratique. Rêvons à tous les droits des tiers. »» Pour bien moins que les crimes accumulés en ce moment, Napoléon a été interne dans » pn t>t nriuratxt une lie et il a fini ses jours sur le rocher LES DEVOIRS DE DEMAIN " Tels sont, conclut M. Fierens, les éîf-f ments de cette Paix dont la vaillance mé- ? ^ i traditions-ton® m queWes branlable, r incomparable entrain et \a rnif ,f te^SSr M•ÏS ÏShS; instance inlassabiV de nos soldats nous Lii ? ®, ® forgent les certitudes Elle dressera devant zoîiero soient tenus pour solidairement » devoir de désacer ésalement les responsables des iniquitési sans nom et.d^e ^«dela^^e potfr q?,e Sus ay S s de mmes monstrueux. ma ont marqué cette %lle<i lout , fl+ qw.e]!e aura pu com. guerre vouuue daiMeu^ par eux. (Long* i>orter_ Nous ^11r0flsHà carter de nous ajppJauriissemente0 tou.tes les philosophies mauvaises. La ter là O» p« iÀntr vi V. pSjte fi rsf {ras®; ^ .e . , „ h'«t, h m ut ^ous devrons donc plus que jamais respec- ^rijsjsssst ?sssz,*siiA ****?» % « - i 7a„j0- i*.- "iiwasec it-ms et es prendre pour seuls guides dians tes SfCmiS les classes, dans J^prop^eJns au sujef des tous les muieux „ pat ,11K.; rnodiaîitiés de la paix. Nous devrons nous La S* Aspirer du dmt strict, nous abstenir du r,^îSS^ vH^'le rni'h la Belaioue système des représailles pures et vaines, tatue une qiiestaon . . ., > - n'existera montrer un respect extrême des droits de pour ™ rZ^mwr/ k éirl Mais nous aurons aussi à pratiquer «ussî long tmp ^ Ft (i ^ nA1^| une justice froide et implacable dans l'en- P tière réalisation de notre sécurité future, permanent de conflit. » La oonclusion vers laquelle nous devons r a r'onn.TT-'Tr'Tîf rut «WTTM tendre est certainement celle du mieux LA FRONTIERE DU RHIN ètre. n faut nous laisser emporter- par « Comment dissocier, comment détruire ? ia flamme du patriotisme If plus pur. le se demande ensuite M. Fiere-ns. plus profond amour de la Patrie. Ennoblis- II faut rétablir te frontière du Rhôn. sons toujours notre attitude par de hautes Quand on examine cette idée, on revient à idées. Faisons le sacrifice ccmple-t de notre la conviction qu'elJe n'a rien d'abusif et ne iniérét personnel et ne dispersons pas nos comporte rien qui dépasse les limites du activités dans de fallacieuses qu«reffles ; droit II s'agit simplement d'en revenir aux conservons-les au contraire précieusement, notions anciennes et à la situation de fait pour la résurrection et la vie nouvelle de qui existait en 1815. Jusque-là, il y avait sur ]& Belgique par cette Union sacrée tndispcn- Le Rhin une p'runcipajuté ecclésiastique in- sable, dont ici à Maastricht, il faut procla- dépendante avec les vilîes de Cologne, r.o- mer que le plus bel exemple nous aura été bltence. Trêves, Mayence, etc., formant ce d<mné l » (Salve d'applaudissements pro- que l'on appelait un aréoprétre. La popula- tegés.) L'AVEU DE L'ENNEMI —»o«—■ L'Allemagne pleure sa derniere colonie ! Nous tenons à souligner ici l'aveu qu'arrache à la « Koelnische Volkszeitung » la t conquête que nos soldats achèvent avec - l'armée britannique dans l'Afrique Orientale allemande. Voidi ce qu'écrit le grand journal pan-germaniste du Centre en commentant les nouveaux succès de nos troupes : « Un des drames les plus émouvants de.ee conflit gigantesque semble approcher de " sa fin. Le peuple allemand déplorera la 1 perte de sa dernière colonie. " || n'est pas exagéré de dire que l'Afrique i orientale était la colonie la plus capable de - développement parmi toutes les colonies al-t lemandes. » Voilà qui commence déjà à nous payer : du torrent d'injures et de calomnies déversé sur la Belgique depuis le début de la ' guerre oar le journal catholique de Colo-zne. Qu'i1 ménage ses pleurs ! Ce n'est pas fini... t ■ l Lire en 2» page : t Les sociPli^tcs allemands et îa guerre. B Dans l'armée. L'Allemagne et les petits paya. "J L'anneau d'or, par J. Flament, ZïH&ç&r&éïs jPffli la Isïi ia m lie Nous avons reproduit l'appel fait à la générosité britannique en faveur de nos sadats par un groupe de dames de la société anglaise et nous avons exprimé l'espoir que tous nos compatriotes qui le peuvent voudront les aider dans leur œuvre. M. Emile Vandervelde exprime le même vœu dans ces lignes que nous insérons volontiers ; u Pour la Noël de no3 soldats, qui vont passer leur troisième hiver, loin de chez, eux, taisant front à l'envahisseur, l'admirante générosité britannique va se manifeste; une lois de plus. On a pu lire, dans tous les grands journaux, l'émouvant appel adiessé, à cet effet, -par des femmes dont le dévouement n'a cessé d'être acquis aux œuvres de guerre : la Duchesse de Rutland, la Duc lies se de Norfolk, ia Comtesse de Plymouth, lu Comtesse de Sandwich, Constance, Lady Wenlock et Mrs Asquith, femme du Pré-mier Ministre d'Angleterre. Nous signalons le fait, d'abord et avant tout, pour les remercier, de tout cœur ; ensuite, parce que nous savons que les Belges réfugiés en Angleterre, ne manqueront pas, eux aussi, d'apporter leur obole pour ia Noël de nos soldats. Déjà, en 1914 et 1915, les Britisii Gifts for Belgian Soldiers ont organisé la Noëj du soldat belge, avec un succès qui fait le plus grand honneur à l'esprit de solidarité de nos compatriotes. Cette fois encore, nous en sommas convaincus, ce ne seront pas seulement les Anglais, mais les Belges qui répondront à Vappel des Dames anglaises cl enverront, à la" demande de celles-ci, teur souscription au Trésorier des Brit.ish Gifts, Hôtel Cecil, Slrand, Londres W. C. » 1 1 1 _ 11 ■ ■ ■ i ■ - ■ -1 i — » In Immp français àla"LiWeliip" «Toute l'Europe t'admire et fait des vœux pour toi», crit le « Temps » à l'adresse du vaillant j journal bruxellois f t Le Temps a rendu, dans son numéro du 17 septembre, à la Libre Belgique, puns iôrocernent et piuis vainement traquée que ç jamais par les sûires de von Blssing, un i hommage que nous sommes heuieux de re- ] produire ici. « Le grand journal parisien célèbre << l'héroïque ténacité, la (ubuleuse résistance de cette admirable Labre Belgique, gazette-(aniome, tournai de conte de (ees, rcdtge par de mystérieux esprits, imprimé par d'invisibles lutins et colporté par les petits génies bienveillants des ï landies mai lyres )iour la plus grande exaspération de leurs bourreaux impuissants. Insaisissable petite aile blanche qui voltiges de toit en toit, qui viens batire doucement aux vitres closes et te glisser sous In portn des 'or.is on l',>n pleure pour y faire briller un peu de foie et d'espoir, ne remplis-tu pas une mission sublime ? » C'est toute la foi d'une race que résument tes précieux feuillets, c'est toute l'irréductible loyauté des captifs que tu cries à travers les barreaux d'une prison. Feu-follet dansant que rien ne peut éteindre, ironique petite flamme, tu fus allumée (i la lampe sacrée de l'autel de la Patrie en deuil et c'est toi qui éclairés et réchauffes .l'âme douloureuse' du peuple opprimé. » Toute l'Europe t'admire et fait des vœux pour loi, tout l'univers civilisé se ' réjouit de cette victoire de la faiblesse sur le forer el t'amuse dp 'ri fureur du taureau germanique harcelé par un taon ! Et tu es encore wie hautaine îevauche du « • 'uiicn de papier » qui, pour la seconde fris, triomphe de la puissance aveugle d'un tijrçm ! ». Noue espérons que le XX* Siècle, qui pair vient souvent jusqu'à Biruxelles, for-tera aux rédacteurs de la vaillante petite feuille ce témoignage de l'admiration d nt leur admirable ardeur patnoiiqie est l'objet à, si juste titre. Que se DassB-l-U ai josîe àlatoffireMMo-MiG? ——»Q« Nous n'avons reproduit que sous réserves les dépêches de Londres et d'Amsterdam signalant les mesures inattendues prises à la frontière hollando-belge par les Allemands.— Vous avez eu raison, nous disait hier un de nos officiers d'état-major, car tout ce qui s'y trouve n'est pas exactement exact. Les Allemands ont peut-être supprimé leurs gardes à la frontière, — soit afin de diminuer le danger des désertions qui se succédaient chaque jour plus nombreuses parmi leurs soldats, soit dans l'obligation où ils se trouvent d'envoyer au front tous les hommes valides de l'arrière. Mais ce serait une erreur de croire qu'ils ont décidé de laisser passer librement nos compatriotes de Belgique en Hollande Je puis vous dire, en.effet, que si les garnisons des communes frontières ont été évacuées en de nombreux endroits, les Boches ont remplacé partout les hommes par une troisième ligne de fiùs de fer électris'és. Donc... Set Koningin ElisaM's kk ■ i ■ ■ iQ«■ i ■ UN HOMMAGE D'ECRIVAINS NEERLANDAIS ET FLAMANDS A NOTRE REINE La « Nederlandsche en Vlaamsclie Veree-niging van Letterkundigen », qui a pour secrétaires Madame Anny Grotne-Twiss et M. Frans Bastiaanse, a pris l'initiative de réunir des témoignages d écrivains et d'artistes hollandais et tlamanos exprimant leur admiration envers la renie Elisabeth et leur sympathie, pour la Belgique. Ces hommages ont été réunis en deux gros vetumes luxueusement édités et richement reliés qui seront prochainement offerts à notre souveraine. On y trouve d'abord une poésie de Frans Bestiaanse. Viennent ensuite des pages de MM. Aug. van Cauwplaert, • Toi» Naeff, Dekking, René de Qercq, Dr Terwagne, Léonce du Castillon, Adéma v. Schetiemu, Aîberdingk Thym, Emmanuel de Boom, Henri Borel, Buysse, erlc. Presque tous les poètes Néerlandais s'y rencontrent avec beaucoup de Flamands. De même les peintres, les dessinateurs, les scuîpteurs, les architectes et notamment : Cuypers', Deke, Du puis. Toor3p, Coîette, Priris, Rie Cramer, Mondriaan, Kromhout, V. Duyil, Ramaekers et d'autres encore. L'art dramatique est représenté par Madame De Boer, van Ryk et Alida Tartaud. Madame Grbthe-Twiss ferme l'album par ces mots : « Ce que nous avons pu faire pour Vous, afir) de Vous témoigner notre admiration, est peu de chose et cependant cela vous semblerait beaucoup si vous pouviez évaluer les sentiments d'amour et de respect dont Ses feuillets de ce livre sont les messagers. » Il v a là une belle manifestation dont tous les Belges seront reconnaissants è ceux qui en ont assuré le succès. Il nous sera cependant permis de nous associer aux regrets de notre confrère flamand Monet qui s'étonne dans un journal hollandais de voir Rpné de' Qercq parmi les signataires du a Koningin Elisabeth's boek » et juge d'un goût douteux l'idée de faire offrir à la reine Elisabeth l'hommage _ d'un fonctionnaire révoqué par le roi Albert. Tront unique Succès multiples En totalisant le nombre des prisonniers apturés hier sur les divers théâtres de >ataiile du front unique, on atteint le chif-re de 6,427, — ce qui suppose une perte otale d'au moins 20,000 hommes. Si nombreux et si puissants encore que swent :ios ennemis, leur nombre et leur puissance ne pourront prévaloir longtemps ■ontre de tels ié-chets. Sans dout", les Allés subissent ausis des pertes par le feu, naiis, sans compter que leurs ressources ;n hommes sont presque indéfinies, ils ne laissen* que peu ou ' pas de prisonniers aux ma''ns de i'ennemi. Là est le gage de la victoire finale dont la pertp de tArr in par l'adversaire n'est que l'indice. Cette guerre est. en effet, une et d' rumination, puisque, comme le proclamait le kaiser en août 1914. les ,r f « : «fieront a jusqu'au dernier souffle !e "homme et du cheval ». Et ils le feront comme ils l'ont dit. Même sur lacarte à très petite échelle, on \'o-it m t rten nt se# former irès nettement, sur le-s deux rives de la Somme, le saillant de l'offensive anglo-française. Mesurez ce saillant : il est deux fois plus long cjue le front rectiliigne du 1er juillet. En rrfrae temps donc qu'ils s'aff'iibrssent, les Allemands sont obligés d'étendre leur fiont de bataille. C'est le phénomène in. verse de o*lui qui se produisit à Verdun l à, sur la Meuse, en même temps que les Français se repliaient vers la place, leui îi nt ?e t»s-.e mit. Il formait un énorm« saillant au début. Aujourd'hui, il ne des sine plue qu'un petit angle droit. A chaque pas en arrière leur front se renforçait e le nombre d'hommes exigé pour la défens< diminuait. En Picardie, au contraire, c'est à chaque pas en avant des Alliés, toujour! pl'UO d'hommes et de canons qui sont né cessaires à l'ennemi ; en outré, la form< de «a liane d° défense devient de plus ei plus défavorable à la défensive. Les nouveaux progrès réalisés par le: admirables trouves britanniques et k"an ça;ses au nord de la Somme, autour a Thiepval et de Combles, resserrent à te point les nwii'Jes du filet autour de ces « for teressies » qu'on se représente malaisémen comment celles-ci peuvent encore se ravi tailler. Thiepval ne communique plus ave l'arrière que por le nord-est ou des passe relies doivent avoir été jtfées sur l'Ancre Combles ne peut p-tas être alimenté qu' l'est, par un étroit couJonr large de new kilomètres. Le péril est tel, îes deu* étac çons de la ligne ennemie sont «si •'•brnn-ié déjà, que des journaux allemands n'ont p « se retenir de proférer le mot terrible de « rupture du front ». Ces mêmes journaux se flattaient tout récemment encore de la valeur individuelle 1 du soldat allemand. A les en croire, celui-ci ne reculait que devant le « Trommel-feuer », mais qu'un combat corps à corps «engageât et il y triompherait aisément. Or, le communiqué britannique de diman-i tire nous décrit précisément un combat i furieux à l'arme blanche entre une brigade «Fernande et deux batailTons anglais, où ! ceux-ci restèrent maîtres du champ ! I^es Italiens continuent à avancer sur le * pl-atenu du Ca rso et au Trentin : les routes de Vlstre, d'une part, et, d'autre part le , ch*m>in de fer de Trente à Bolzano sont de plus en plus menacés. Il y a df>ne çros à parer que le rriaréchal von Hindenburg ne ^orrra pas retirer du front d'Itaîiie les mvit-p divisions que devaient contribuer à fermer la <i phalange » destinée à une grande offensive sur fe théâtre orienta!. T.a manoeuvre, en Macédoine, se dessine de plus en plus nettement sous les traits eue- nous avons mdiaués h ses déK-nts. T'ivotant sur la droite fSfronma), le centre des APiiés fVardnr'i avance lentement, tan-dfiis que l'ai'e gauche (corps franc^-riiBse et -irrnAp serbe) marclîe victorieusement vers Fliirina et la plaine de Monastir. reeueil-''onï du butin et prenant aux Bulgares n-o canens sur les quelque 70 bouches t feu dont ils paraissaient disposer dans ce secteur.En DobrmiwJîa. les Roumains et les Ru«ses ont l'infentiion. dit-on. de se retrnn-: cher à «rueloue dix-hir' kilomètres en avant t de la voie ferrée du Danube à Constantza, : sur un front de 50 kilomètres an-puyé aux , 1 maréraees du fleuve et à la mer. Ils y ■, trouveront îes vestiges de l'ancienne mu-. , raPl'e de Trajan et v pourront, sans doute, i en amendant des renforts, offrir une ré-sis-i tance invincible comme ce-Ile que les Turcs onposèrtpmt. en 1912. dans les lignes de 5 Tchatchalda. Dans le même temps,, les . Roirm«>ns, persistant dans leur dessein ; rmrmtif, pooreuivept leur offensive en-1 Transylvanie. | En Ga.Hcie orientale, où la bataille n'« l cessé de faire rage autour de Rrzezany et _ d'Halicz, les Russes, qui ont été renforcés, ont foufroj un nouvel effort et celui-ci a été ^ -victorieux sur l"un et l'autre point. Les K Allemands et les Turcs, qui défendent Ha-licz, ont été défaits à l'endroit le plus fSR".- * siibl» et la ville parait débordée par le nord. i Paul CROKAERT. APRÈS DEUX ANS DE GUERRE I L'état de la santé publique EN BELGIQUE Un Intéressant rapport d'un médecin américain I qui a pu visiter nos provinces I La « Commission for Reidet in Belgium » avait chargé le docteur William Palmer Lucas, directeur de la section des maladies infantile-s du Collège médical de l Univer--sité à California, de faire en Belgique une enquête eur les conditions générales de l'hygiène, spécialement en ce qui concerne l'état de santé des enfants. M. Hoover, pré>sicient de la Ommiission du Relief, a. lors de son récent passage au Havre, remis à M. le ministre de l'Intérieur une copie du rapport qu'a la date du lor août écoulé lui avait fait parvenaa* le docteur Lucas.. « Il est difficile, dit celui-ci, de porter un jugement général sur l'état de santé de toute ia population d'un pays même en temps normal, alors que l'on peut disposer de toutes espèces de statistiques de mortalité et de morbidité ; c'est pourquoi toute tentative de généralisation à propos de la Belgique, étant donne l'arrêt actuel des fonctions civiles, c»t encore plus difficile. Cependant, j ai eu a ma disposition beaucoup de statistiques 'locales, de rapports d'hôpitaux et de déclarations privées et individuelles, contenant des renseignements sur lesquels j'ai pu londcr mes conclusions. » Et le docteur nous apporte tout d abord cette constatation : « Il convient de déclarer qu'à l'exception de la tuberculose la population a étonnamment été exempte d'épidémies ou de maladies contagieuses ; la Havre typhoïde, et' les maladies infantiles contagieuses, par exemple, ont diminué d'une façon ma-quée et, à part l'influenza qui a régné l'hiver et le printemps derniers, il n'y a pas eu d'épidémies sérieuses depuis l'occupation. La haute capacité du corps médical belge, son dévouement pour la population, la surveillance constante de l'armée d'occupation en vue de protéger ses propres intérêts, ajoutés aux restrictions militaires apportées à ia circulation de la population, ont probablement contribué à ce résultat. » M. Lucas a divisé la population en trois catégories. Et voici, dans ses grandes lignes, le résultat de son examen : Classes aisées. -- Dans tous les pays, les classe- aisées sont les dernières à souffrir d'une pénurie de nourriture, et ces classes en Belgique peuvent être écartées immédiatement, comme ,- ayant plutôt ti-é bénéfioe d'une économie et i d'une tempérance forcées, que subi un dommage j du fait d'une mauvaise alimentation. Bien plus, • fait que cette classe a presque totalement rem pli le devoir- qui lui incombait de venir en aide ■ aux moins fortunés, leur a fourni une occupation avantageuse, un stimulant, qui a, au moins jusqu'à un certain point, neutralisé le préjudice, qui aurait pu résulter du surcroit d'inquiétude. Classes agricoles-, — Les centres agricoles dans toute la Belgique sont eux aussi dans un très bon état physique ; en effet, autant qu'on puisse en juger, leur situation matérielle n'a fait qur s'améliorer constamment depuis la récolte de 1915. Etant les premiers à avoir accès aux productions du sol, il est évident qu'ils ne se privent pas eux-mêmes ni leurs familles de la nourriture qu'ils récoltent, et les hauts prix qu'ils reçoivent pour .le surplus ont augmenté leurs ressources de sorte qu'à la date d'aujourd'hui ils sont probablement dans une situation aussi bonne, sinon meilleure, qu'avant la guerre. Ces deux classes comprennent probablement environ 35 p. c de la population entière du territoire occupé de la Belgique. Classes industrielles et petit commerce. — isi l'on se tourne vers les centres industriels dans les grandes villes, qui ont une proportion plus grande de leur population dépendant pour leur existence des industries et du commerce nationaux actuellement paralysés, on trouve un étal sanitaire plus sujet à caution et en tout cas il ne se maintient que grâce à l'organisation intensive des secours et des mesures de protection. En général, une moyenne de 9 millions de livres de graisse et de 160 millions de livres de céréales sont importés mensuellement de l'extérieur par la Commission for Relief, et distribués en majeure partie à (es classes. C'est de ces fournitures, et des produits nationaux disponibles, que leur alimentation doit être assurée. Comme ces classes comprennent environ 5 millions d« Belges, il est évident que la nourriture qu< leur est fournie est très près des nécessités réelles de l'alimentation. C'est donc principalement sur l'efficacité des fournitures faites pendant ) ès de deux ans, et sur les résultats de l'alimei 'a- I tion de la population, que l'enquête a porté. Il convient de dire immédiatement que,même avec l'aide de ces fournitures, la population a vécu dans les limites le? plus étroites des nécessités | alimentaires, et qu'il faut être constamment pré. occupé, comme par le passé, de faire se balances trèe soigneusement les valeurs on albumine, en graisse et en carbo-hy<frates de ces rations mi* nima ; de même qu'il importe de veiller et d'arriver ft ce que la situation au poin! de vue des fournitures en viande, qui se modifie oimstani- j , ment en raison des ottsïiaerawfs (te wisoo el * . j G 23e ANNfiE — Sér!e Nouvelle.—N 651 / Mardi 19 Septembre !916 / ,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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