Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 December 1915
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s.n. 1915, 25 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/zp3vt1hx0h/
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21e ANNÉE.— Série nouvelle. — N* 409-410 Le numéro : 10 Centimes (5 GSMT3MES AU FRONT) Samedi 25 et Dimanche 26 Décembre 1915 )ÉD ACTION & ADMINISTRATION Jfijt rue is la Sonrse — LE EAYRS êlépHone : Le Havre n' 14,05 Directeur : FERNMS Tontes ces communications concernant la rédaction doivent être adressées a8**iru,e de la Bourse,Le Havre• LONDON OFFICE: «1 ,Panton Street (Leicester Square s.w). LEXXeSIECLE Quoildien oeige paraissant au Havre ABONNEMENTS Franca 2 fr. 50 par mots. » 7 fr\ 50 par trimestre Angleterre 2 8h. 8 d. par mois. • .... 7sh.3d par fcrlmestr* Hollande.. 1.25 florin par moié. » .. 3.75 fîor. par trimestre», Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 8 fr. » par triftteetm PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal aj Havre ou ï Londres Annonces 4* pagej orr. 40 la ligne Patltasannanoos4- paj : : 0fr.30!ailgn* Les petites annonces sont, également reçues d la Sooiété Européenne de publi-oité, 1o, raede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Propos de Noël Cette année encore, Noël passera sans apporter au monde dévasté par la guerre la paix promise aux hommes pendant la première nuit chrétienne. Il est vrai que cette paix-là, pas plus que celle que n'ont jamais cessé de souhaiter les Puissances coalisées pour repousser l'agression allemande, n'était une paix à tout prix. <i°Pais eur la terre aux hommes « de bonne volonté ii chantaient les anges au-dessus de la crèche où vagissait' l'Enfant-Dieu. Ce n'est pas la faute des Alliés si cette condition, après dix-sept mois de carnage, ne se trouve point remplie. C'est encore moins s'il est possible, la faute du peuple belge. S'il y a au monde un peuple qui a aimé le paix, c'est bien le nôtre. On ne peut nous reprocher que de l'avoir trop aimée, d'avoii trop cru en elle, d'y avoir cru au point d'imaginer qu'il nous suffisait de l'aimer e! de la vouloir pour jouir éternellement,même désarmés, die ses bienfaits. Nous prêtions fi ÎAlemagne des sentiments humains et des vertus chrétiennes. Nous fondions notri paix sur sa bonne volonté. Erreur funeste et qui nous a coûté cher. Nous n'y pour rions retomber sans folie et sans crime. Puissent l'expérience et la raison protège: tous les Belges, particulièrement les catho Jdqpes, contre tes. attendrissements de la foi de la sentimentalité ou de la tradition pen dant ces jours oû l'anniversaire de ! naissance divine incline les cœurs chrétien à la douceur et au pardon. Aux Allemands qui exploitent ce senti ment comme ils les exploitent tous, bons e mauvais, et qui ne rougissent pas d'enri! 1er au service de leur Kultur, selon les m( ments et selon les latitude^, l'infinie douceu du Christ et la férocité de Mahomet ; au complices ou aux dupes des Allemands qi osent fonder sur l'ardeur de notre foi dan im Dieu de Justice des spéculations profitt Mes à leur injustice et à leur rapacité, oj posons simplement, mais fermement la pf rôle même sur laquelle ils font reposer leu édifice d'hypocrisie et de mensonges. Nou ne voulons pas de la paix allemande parc au» nous ne croyons pas à la « bonne vc lonté >1 allemande, parce qu'il nous est in possible d'v croire, parce que la paix offert aux Alliés et particulièrement à la Belgiqu par les ambassadeurs et les commis-voy; Seurs de l'Allemagne laisserait l'Europe e péril et notre pays ouvert à l'invasion. * !» » Un heureux hasard nous a permis t voir, aussi clairement que si nous les 1 sions dans un livre, le développement i leur plus récente manœuvre. C'est d Rome, siège du Pêcheur, qu'ils lancent filet où ils espèrent prendre et enveloppi les Belges. Vainement d'ailleurs, te Sain Père et son entourage immédiat sont assi gés d'inventions et de mensonges. App< rentes ou réelles, les inévitables mais s epredaires contradictions des témoins et d» informateurs qui renseignent le Pape, distance, sur les événements de Belgiqu sont exploitées, insidieusement et sans r Sàche, contre notre pays. 11 s est mênr trouvé des termites en soutane, parfois lis r-ée de violet, pour saper — pour 1 essay tout au moins — la loyauté du Cardinal < Malines. Puisque le Cardinal na pas é mis en prison, on a menti en parlant de st « arrestation »... Un évêque de avait donné sa parole que I officier pru sien chargé de consigner le .Cardinal dai ea demeure, le lundi 4 janvier av® fait faction 'dans la chambre à. coucher c Prélat. Or ce guerrier na pas quitte salon... Conclusion : l'épiscopat belge même a voulu tromiœr le Pape ! Mous croirions manquer aux égards q» nous devons h nos lecteurs en d'aussi misérables distinguos, riœ d»gn éestarément de Byzance que de Rome-TO a été savamment combatte, dans la prêp ration de cette guerre d'antichambre, poi diminuer, avec la confiante, lestimç, pour donner au peuple belge clergé cor Kris, sur l'auguste théâtre de Rome, la ph. sonomie d'une race intraitable, dont jh meur difficile explique, excuse même bu des choses, et qui devra finalement se tao ver bien iherareuise, si la magnanime AU ZîTpar déférence pour le Souvera Pontife, toi offre un die ces jours de remettre dans son, état d avant la guierr »bre sans doute, mais aussi neutre <fi Bbre .c'est-à-dire aussi désarmée qiue po Bible devant la première tentative d© r vanche prussienne. «** Est-il certain que les prêtres assassini étaient tous innocents ? Le cardinal Merci en. a donné sa parole ; pareiltement Mo eedgnew de Namur. Touites les demand d'ennjuiêite contradictoirei, lie gouvernerne prussien les a esquivées mielleusement. I i'emcmrête conduite dans nos provinces p un prêtre ennemi, donc prévenu' comt nous, enquête ausi écrasante pour les bon reaux allemands que décisive et glorieu pour la mémoire ue nos prêtres, toutes i conclusions sont restées, par ordre, soi te boisseau. N'importe : des antichambi érf des salons romains entendent, aujov rl hni encore, non seulement dies réserv outrageantes, non seulement des chuchol mentis calomnieux, mais des accusatio: Carmélites auxquelles il ne manque, po être décisives, que les noms des soi-disa coupables, évidemment impossibles à cite « Beaucoup de curés, en Belgique, cha salent et braconnaient ; on est toujours i peu l'esclave des vieilles habitudes ; q;uei tentation de décrocher le fusil pour faire coup de feu contre l'envahisseur !... » C'e par de tels propos que des prêtres au se Vice de l'Allemagne travaillent à souïl1' votre mémoire, curés et vicaires de B< gione assassinés, éverrtrés, torturés, m< tyirs die la Patrie et souvent môme marty de la foi catholique ! Nous disions tout l'heure que la majesté — le mot n'est p trop fort — de notre Cardinal lui-même r point trouvé gràœ devant ces vipères, pl tiîxres, hélas ! de déshonorer l'Eglise, dai lia capitale de l'Eglise et de l'Italie, que cardinal Mercier ne l'est en Belgique remplir tous les devoirs de sa charge ap< toliquie. Il a été accusé, le croiriez-vou; de s'être diérobé, pax peur de l'opinioni, devoir qiui l'appelait à Rome, et d'avoir mieux aimé désobéir au Pape et esquiver le Consistoire que de braver> l'impopularité ! Sottises évident^, et qui né trompent personne,, et le Pape moins que personne, mais sottises reliées par une trame grossièrement savante ou, si vous aimez mieux, airrangées à la manière d'une partition musicale par le chef d'orchestre de Berlin. Il ne s'agit de rien moins que de défigurer la pure gloire de la Belgique. Il s'agit de disposer te Pape à remrerciar et à bénir l'Allemagne le jour où Guillaume II essaiera de détacher la Belgique des Alliés en lui offrant de la rétablir en même temps dans ses frontières et dans sa neutralité. * L'autre jour, au Reichslag, M. von Beth-manri'-iioilweg a laissé entendre que l'Allemagne ne songe présentement, en ce qui concerne la Belgique, qu'à prendre ses sûretés contre la France ei l'Angleterre Quel-, quigs joursi plus tard, (un compère, alle-i ■ iiiaind at suisse, renvoyait la balte au chancelier. « On a constaté avec bonheur en ; Belgique, se faisaient écrire de Bruxelles : les Neue Ziircher Z,eitunq (numéro du 14 décembre), que le chancelier demande, nun i pas l'annexion, mais des « garanties seule- • ment ». Attendons-nous, pour un de ces jours, à un discours plus précis. Les ru- . meurs romaines, sur ce point encore, qui est l'essentiel, achèvent notre conviction. • La garantie, la principale sinon la seule - garantie eue l'Allemagne s'apprête à exiger , de la Belgique, soi-disant pour se protéger, - l'innocente ! contre l'Angleterre et contre la i. France, c'est le rétablissement de notr... an-3 cienine « servitude »; c'est le renouvellement du contrat qu'elle a déchiré de ses mains, - c'est notre résignation enfin aiu carcan de t la neutralité obligatoire, cause principale de - notre faiblesse et de notre malheur. L'Alle- - magme veut faire de la Belgique ce que fait r an soldat de la place forte epi'il est hors ç d'état de défendre et de garder. En neutra-' lisant la Belgique, elle la démantèlerait, de s façon à avoir le chemin libre, dans vingt ■" ans, dans dix ans peut-être, ejuand elle se H croira assez forte pour recommencer la !" partie. Pendant qu'elle nous inondera, à la r laveur de la neutralité, de sa cameloV. de s ses commis-voyageurs et de ses espions, e les Belges se disputeront, comme ci-devant, sur la question de savoir si la neutralité l" 6'acoommode d'un, établissement militaire e oméreuix. Du moins l'Alleffiagne fait ce cal-e oui, et il faut reconnaître que le passé auto-L" rise assez une telle espérance. Q Notre gouvernement, qui n'est pas, sans doute, moins bien imfon-mé <ju» nous, fera à ces avances, le jour où elles se préciseront, la seule réponse qu'elles méritent. En de-e hors de lui, les Belges qui combattant dans i- la boue de 'lYser et les Belges qui résistent, e. dams le pays occupé, à l'insolence du yain-e queiutr peuvent seuls se permettre d'exprimer e un avis sur le moment et les conditions die ta :r paj.x. Si nous en croyons les nomneBes qui nous arrivent du pays et du front, on re-K doute, ici et l'à, la neutralité plus quie la l~ guaire et la prolongation d« ses calamités, ï- tto obscur et infaiWibîe instinct pousse les :s pdus simples et 'les plus ignorants à prété* à rer l'aotuel Calvaire, dût-fl même s'aggia-ver, à une paix qui, en rouvrant la source 5" de 'nos maux, rendrait stériles tous les sa-f onifioes de la nation. Que tes Allemands de -■ Beriin et les Allemands de Romie tisseinl ? leurs toîles et dressent leurs appeaux, s'il? Il en ont le triste couragie, jusque dans la j; crèche de Noël. Ni au front, ni dans la, Bel-j" gique opprimée, personne ne sera drape. ^ I.'eraand NBORAY. I» A l'occasion de la fête de Noël, le « XX' Siècle » ne paraîtra pas de-16 main ; par contre il paraîtra le lundi 27 décembre. A cause des interrup-,t tions de service dues à la Ghristmas, i- nous nous voyons obligés de prier ir nos abonnés et lecteurs d'Angleterre 3,1 d'excuser le retard avec lequel l"ur parviendra le numéro du 27. AU PILORI e, iw*»*»vuu 16 s- Nous lisons dans 1' « Echo belge » : c" « La « VUkamsche Stem » a annoncé que Dr. A Jacob venait d'être rappelé en Flan dre. Ce qui a rappelé Dr. A. Jacob en Flan Sj dre, c'est la sainte frousse dé devoir allei >r servir aux côtés de nos soklats à l'Yser Nous croyons savoir que Dr. A Jacob n'£ ,c pias 25 ans. Par son geset, il rend s ervice à notr( >e armée. Elle ne pourrait- que souffrir de iî îjr présence d'un triste personnage de son es re pèce. r. Le Dr. Jacob est arrivé à Roosendael J ' jeudi, dans l'après-midi, porteur d'uni L lourde valise, qui n'avait rien de diploma jK, tique, mais qui était cependant bourrée d< documents. On raconte qu'il passa la plui grande partie de fera., dans la chambn " d'hôtel qu'il avait louée, à mettre de l'or f dne dans ses paperasses. Il n'était pas seu à accomplir cet absorbant travail. Bon fi .p dèle bailleur de fond l'accompagnait. p. On dit aussi que le Dr. A . Jacob s'ins ™ crivit ainsi qu'il suit sur le registre d< l'hôtel : A Jaoob, né à Boom (Belgique) s" 26 ans venant d'AmstCTdlam, allant en Bel ',n gique. L'inscription de son âge trahit un< , véritah'e hésitation. Il semble qu'il voulai ? écrire 25 ans — mais qu'il se ravisa. En tous cas. Antoon ne rendit pas visit-i r" au consul allemand de Boosendael. Ses pa f,r piers étaient en règle, naraît-il. Et le ven dredi 10 décembre, à 1 h. 40 de l'après r" dîner, ce fâceirax individu partait pour li r? pays ai*e, durant son séjour en HoUa^d'- il i-ahii ^ans vergogne si souvent. ^ Nfus sommes curieux de savoir quelli L,g rtieption on lui aura faite « eu Flandre » us —— """ " " le — Un jeune Annamite, Nuiyen-Than de Khiet, a brfflamment soutenu, devant li is- I Faculté de Montpellier, sa thèse de docto t ? rat en droit : il est le deuxième AnnaimiU aureîu docteur en pair cette Faculté. «■■■■■■■■■M—i—i—— Vient de paraître : Une nouvelle liste de prisonniers belges Le premier rascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND F0R< MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brochure, d'un si grand Intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 0 fr. 60 EN UN DON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. La question des munitions en Angleterre iiBiiiiii (De noire correspondant particulier.) Londres, mandi 21 décembre. A l'heure ou ceci vous parivendira, vous connaîtrez sans doute, en résumé, le discours prononcé la nuit dernière par M. Lloyd George à la Chambre des Communes, au sujet de la production industrielle en artiHerie lourde et en munitions. Mais les journaux n'auront pu décrire encore-l'impression profnde .produite par ce discours.Fait typique à constater : les révélations du ministre des Munitions se produisent, à quelques jours près, en même temps que le ances de la Chambre française consacrées à l'interpellation sur les marchés militaires et à la réponse du général Gallié-ni. Au même moment, le chancelier, de l'Empire allemand affirme qu'en Germanie tout va ie mieux du monde, qu'on lie manque pas de nourriture et que l'argent abonde. o^ux procédés. Deux races. D'uA côté, l'obéissance et la résignation passives, les pires menonges acceptés d'avance, l'aveuglement voulu, prémédité, commandé, — jusqu'au jour de la désillusion finale, de l'immense écroulement. De l'autre,la grande-lumière, génératrice de confiance et de santé ; la grande lumière sur tout, sur les tares et sur les blessures, pour mieux les panser et les guérir. *** H faut retenir la franchise éclatante, éloquente de Lloyâ George. Non seulement pour en admirer l'éclat, mais pour en tirer les leçons nécessaires. L'on serait deux fois impardonnable de rééditer dans l'avenir les fautes commises, lorsqu'on nous montre l'effroyable résultat qu'elles ont eu — surtout celui qu'elles auraient pu avoir — dans le passé. Ici je m'expose peut-être à répéter ce qiue vous savez déjà. Mais peut-être la forme (même, cette forme inci-sive et frappante i dans laquelle l'orateur a résumé les passages essentiels de son discours, n'a-t-elle pas été reproduite, dans sa concision et dans sa force. Je ne citerai que quelques-unes des phrases, — mais combien significatives ! « TI y a eu indiscutablement manque de munitions. Nos troupes J.e savaient. Les ennemis aussi. Mais ni les uns ni les autres ^ se figuraient à quel point nous manquions d'obus. » Ceci, c'est la grande crise, qui a précédé immédiatement la réaction nécessaire, et la constitution du Ministère des Munitions, au débu de mai. Et cette crise, -la voici, en ' deux mots, en trois chiffres : « Lors de la constitution du Ministère des Munitions, les Allemands fabriquaient 250,000 obus par jour : nous en faisions 2,500 et 13,000 shrapneHs. » D'autre part, on le voit, les autorités militaires, au début, s'attachaient surtout à. la production de shrapnells, à raison des services rendus par ceux-ci dans la campagne de l'Afrique du Sud ; nous pensions que les jours des autres ocus étaient comptés, ceux-ci étant réservés aux canons de • siège. Ce n'est que tardivement et comme à rebret que nous avons été convertis. » -L'état actuel est satisfaisant, mais que de progrès encore à réaliser ! « Nous pourrons parler 'de dépasser la production des Allemands seulement le jour où nous l'aurons atteinte. » Et pour cela il faut réunir les efforts de tous, des patrons, des ouvriers : combien i d'usines sont, vides encore ! M. Lloyd George réelame 80,000 ouvriers expérimentés, et , °.<y> rvx) autres qui travailleront sur leurs ' ordres. ' Et voici l'évocation suprême pressante ; dans sa simplicité, dans' son terre-à-terre i voulu : <( Je me demande s'il ne sera pas trop tard, — Jes mots fatals dans cette guerre. Trop tard en nous remuant ici. trop tard pn arivant là. trop tard en aboutissant h telle décision, trop tard en nous laneant dans elle entremise, trop tard en la préparant. Les pas des alliés ont été enfhatr»pf! \ par ce spectre ironique : « Trop tard ! » Et, à moins que nous aierélérionr nos mouvements, le malheur tombera sur cette cause sa-erée pour laquelle a coulé tant de sa.nc courageux. Je supplie les patrons et les ou-' vriers de ne pas laisser ces mots : » Trop " tard » écrits sur Je portail de leurs usines. • Tout, dans les mois qui vont suivre, dé- • pend de cela. » > *** 1 II est beau qu'un ministre se fasse applaudir, en disant ces vérités, du haut de ■ la tribune nationale. Il est beau aussi que i d'autres les aient écrites, dussent-ils ne ré-- colter, au lieu de bravos, que des sarcas-. mes et des injures. Le ciel nous préserve de toucher, paême d'un doigt léger, aux courants d'opinion: contraires qui existent chez nos Allié: comme dans toute nation. Tel préfère ui homme, un parti, un journal. Tel profess d'autres idées. Mais il est permis, pourtant sans froisser aucune conviction person nelie, d'admirer la grande presse, qui, con tre ses adversaires, contre ses amis même dit ce qu'elle croit devoir être dit, révèle a' public ce qu'elle estime qu'il doit savoir dans l'intérêt même de la nation. A cet égard, la campagne du « Times > de la « Morning Post », du « Dailv Mail > fut passionnante. En mai dernier, on voua ce dernieraux gémonies, et on en brûla par monceaux les exemplaires -h la Bours de Londres, en signe d'exécration, parc qu'il avait annoncé la disette d'obus et ri cJamé la constitution d'un Ministère de Munitions. On le traitait de mauvais p< triote. Les événements d'avant-hier, le discours d'hier sont sa meilleure justifie* tion. Il importe de signaler de tels faits, à u double point de vue (lequel, je le répète, n aucun rapport avec des questions de po! tique intérieure qui nous regardent moir que jamais.) D'abord, parce qu'ils nous réconforten en nous montrant ce que peut faire 1 Presse, la grande, la vraie Presse, apnuy* sur sa dignité, guidée par son patriotism Ensuite,/ paree nu'ils augmentent en eore, si c'est possible, notre estime pour u pays. oiï. maJgré les iniArèts,Iés réssenl ments, les critiques fondées ou injuste-cette Presse a pu s'e\rprimer en toute 1 berté. (Test une grande force que de su; porter la critique, de. la laisser se dévelo.; per, — et d'en profite ■. Sous ce rappel l'Angleterre n'a pas manqué à sa vertu ditionnel'le. Ç. LA SITUATION MILITAIRE Vendredi 2-i décembre. Il parait n'y avoir point lieu d'ajout foi aux nouvelles de source anglaise anno çant un débarquement des Russes à Varn. car le communiqué de Péftrograd relate sir plement une action de torpilleurs contre 1 batteries du port. Ce n'est pas à dire qu'i débarquement, sur ce point, n'est pas i événement possible ; mais chaque jour q passe le rend moins probable, puisque 1 Bulgares et les Allemands ont ainsi temps d'y braquer des gros canons. Van est un bon port, situé au fond d'une ans dominée au nord et au sud par des collin de 200 à 300 mètres de hauteur. Comn position stratégique, Varna a de l'impc tance, car les voies ferrées de Bukarest de Sofia y aboutissent, ainsi que trois gra des chaussées reliant la ville avec la Ko manie, l'intérieur du pays bulgare et Turquie. C'est sa position exceptionnel qui, en 1854, l'avait fait choisir par les A glo-Franc;ais pour y débarquer les 5(1.0 hommes destinés à combattre l'armée rus qui avait mis le siège devant Silistrie. < siège, on s'en souvient, fut bientôt levé les Franco-Anglais, ne se souciant pas suivre les Russes dans les profondeurs la Bessarabie, préfèrent porter leur ei'fc en Crimée. Aujourd'hui, on ne sait tr quel sera l'objectif des forces que les.Russ ont réunies en Bessarabie et auxquelles < a peut-être un peu trop tôt donné le no d armée. Alors que hier on les disait embe quées en route pour Varna,sinon déjà mis à terre, d'autres dépêches nous les repi sentent maintenant comme attendant q le Pruth, — qui forme la frontière de Roumanie et de la Bessarabie, — soit g( pour franchir ce fleuve, sous les ordres < général Laurentieff, et agir en liaison av 1 année russe de Bukcvïne. Nous renonço à voir clair dans ces contradictions, coiîn aussi à déchiffrer l'énigme roumaine, i vaut hien l'énigme grecque. Passer sur Pruth gelé, c'est entrer en Roumanie et qi accueil y serait réservé ail général Laurr tieff et à ses soldats ? Sans doute, les IVi ses et les Roumains assiégèrent «t prirc naguère ensemble Plewna, mais ils fur plus unis dans la guerre que dans la pu Nul ne fera l'injure aux Roumains de i comparer aux Bulgares ; cependant les pe pies Balkaniques paraissent mener une' i litique si étroitement réaliste que !a pl grande circonspection s'impose lorsque ci éventualités, bâties sur le sentiment se envisagées. Rkm ne serait plus heureux qu'une pi chaîne action coordonnée de tous les Alli clans la péninsule balkanique et cette a< ti n'est pas chimérique. On peut fort bien < visager une offensive des Italiens et cl Serbes en Albanie, venant à la rescous des Franco-Anglais des lignes de 'Saloniqi tandis que les Alliés à Gallipoli oontim raient à fermer la mer aux Germano-Tui et mis les Russes attiraient énergique»lien Bessarabie et en Bukovine. Un tel -th ta^ie serait grandiose et bien fait pour r; fermir encore notre conviction dans 1 grands événements attendus. Paul GKOKAEKT, I €t nunc eruMmini... HOMMES POLITIQUES, GARDE A VOUS !... C'est aux rois que Bossuet adressait cette exhortation biblique. C'esJ aux souverains parlementaires que l'écrivain suisse M. Georges Batault, dans la libérale et démocratique « Gazette de Lausanne » (n° du 22 décembre) donne le conseil de se mettre à l'école des événements actuels : « La France a changé depuis la guerre, leur dit-ii en substance ; s'il ne vous plaît pas, ou si vous êtes incapables de changer avec elle, gare au régime parlementaire et gare à vous. »... Loin de nous la pensée de nous mêler des affaires de Ja France. Même si nous avions la compétence .railil faut pour cela, la discrétion nous. retiendrait de le faire. C est aux hommes politiques et aux parlementaires de notre pays que nous dédions les i conseils de M. Batault et de la « Gazette de Lausanne ». Voici le début de l'article qui! envoie de Paris à son journal : «( La désaffection du public pour le Parlement et l'état de discrédit .croissant dans lequel lom- > beat les « représentants du peuple »cûnsLit.ueui 5 un phénomène curieux et significatif auquei on i aurait tort de n'attacher qu'une importance su- > perficielle. Le fait qu'un abîme se creuse, ena que jour plus profond, entre îe peuple et ceu> ' qui s'intitulent ses représentants peut etre gro* de conséquences pour l'avenir. .» Des deux Chambres, la première, la Clham , l>re des députés, est certainement celle qui soui i fre du plus grand discrédit ; le Sénat, élu ai ; second degré, fait en général preuve de plus a« mesure et ne présente que des passions plu: , atténuées, des passions au second degré. Ce n-' sont jamais des raisons qui dirigent les grande \ assemblées, mais des passions. Dans la r rane née de la guerre, dans cette nation transformée ■t' si pleine de. vraie grandeur et d'abnégation, 1 e Parlement représente le passé, la France d hie î bouleversée par des passions mauvaises et qu >- voyait se dresser les uns contre les autres se = fils révoltés. , . . » Le Parlement élu avant la guerre est 1 mu ge amplifiée d'un pays troublé, torturé par 1 s haine et l'envie. Il reste comme la rançon d L" désordre civil et des erreurs de la France. Liu pour des œuvres de discoïde, pour des lutw n acharnées de parti, les parlementaires rempli: a sent fidèlement leur mandat ; ils comprenner i- mal que l'on vienne le leur reprocher et s etoi <= lient et se lamentent de se sentir entourés d ur atmosphère de • méfiance et méconnus Ils r l font rien qu'ils- n'aient déjà fait, ils sont resu 1 dans leur tradition... mais .la France a chant a sous la pression des.événements, parce quel •e veut vivre et rester française. 3. » Aujourd'hui,, la notion de patrie est pli - forte que tous les systèmes sociaux et que toi n les idéals contradictoires qui trament leua î_ nuées sur les cielp du ^-mf\s da .paix. Le^ pa ; sions politiques qui rongeaient la France comn un cancer, et qui sont faites d un mélange ( 1- raisonnements idéalistes et d'intérêts materne )- très réalistes., se sont brusquement atlenuees ( > éteintes dans le pays: elles son t restéesi ido t, tiques à elles-mêmes au Parlement. De là, di i eordance et malaise. » Notre parlement à nous a donné au d but de la guerre un grand, un magmhqi exemple. Pendant toute la durée de guerre, les critiques les plus difficiles n o. rien ou à lui reprocher, attendu quil i s'est pas réuni. N'importe : il n'est pas ma vais d'inviter les hommes politiques de toi les partis, particulièrement ceux qui viye; en France et en Angleterre, à méditer 1< conseils adressés aux parlementaires Ira cais par la « Gazette de Lausanne ». La n l'ion de la Patrie est plus forte aufourdh «ue fous les systèmes sociaux et m» toi les idéals contradictoires (jui trament leu *r nuées sur le ciel du lemps de paix... Si ce > "" vrai de la France, c'est plus vrai enco 3' de la Belgique, parce que notre pays e ®- cehii qui aura le plus longtemps et le pli îs durement souffert, non seulement des hc 111 reurs de la guerre, mais aussi des Pjjssioi n polUiques. Avis donc aux porteurs dwlé m contradictoires, aux avocats de systèmi 3S qnciaux et aux chevaucheurs de nutts le quiconque refuserait de mettre ta Patrie a ta Susde ses intérêts, de ses passions po e (innés de son idéal de classe et de par îs s Reposerait à la colère publique et prêpai îe rait sa déchéance. r" Combien d'hommes politiques serate et Hrrviït aitraliq'ueir, mais à rebours, Quand a- SSl Belgique, la çél&ire pa.rc u" dle'sievès : « Qu'était uni députe ou un sen la tour '"Tout. Où'estce qu'il est aujourd hui le Rian n. Les vatem-s et tes idées comptero "■ pkis qiuie les titres et tes mandats, vo 30 verrez. , 3e Nous supplions amis et adversaires -e voiir dans ces lignes aucune P®ns e1 amfere. aucun désir taquin. Le pirenu te mouivœnenit de lliomme politique cootm te mu' rani journal est de se caibrer. Le secoi 'rt 1 est de s'emporter contre lie « follaoutarie >P q,ud ose être d'un autre av^i <jve le pu, gant M. X... ou. le tirés haut M Z... Fi dor m 'les plus prompts à manift •r_ tier ces beaux dédains soll'. citaient, ni< e<s pour l'argent ou la gloire, pour la réclair •é- Z île caâiet. l'hosipiMité des journauç je Xdl ajivtre faisait mieux, ingénieux à cueal la les roses de la presse sans se piquer ai ié épines. Mais ce n'est pas encore le mome lu d'insister là-dessus... ec i LESFAITSDU JOUI el n" èignalons soujS toutes réserves des dèy s; fhes de Copenhague disant que le bn i cowrt à Berlin Que te Kaiser est en ce m ment très gravement malade et aurait : x; subir une opération pour un cancer à aovne. Fait à noter, en tout cas, le voyage i Kaiser à Rruxellés, où il devait être ^ 19 décembre, n'a pas eu, lieu. NWWVVVW A l'issue d'un conseil de cabinet tenu < T palais royal, le chef du gouvernement esV qnol M Bomanonès, a annoncé la sign 5n ture ' du décret de suspension des séanc n" du Parlement, te décret de dissolution p 71 raUra la semaine prochaine. [s, qouvernement a décidé le retrait il ' médiat du Maroc d'une brigade compos de quatre bataillons d'infanterie, trois, esc drons de cavalerie et plusieurs batteries d'à tillerie. tes retraits continuerons dans ,f! but de ménager le budget. gg wvwvwv* Le Chambre des communes s'est ajoui-m au i- ianviey vrochain. DERNIERE HEURE Communiqué oficisl .français Paris, 24 décembre, 15 heures. Bien à ajouter au communiqué d'hier soir. WOC DANS LA MARINE FRANÇAISE Londres, 24 décembre. — Ont été nommés dans l'ordre du Bain : chevalier-commandeur, l'amiral Boué de Lapeyrère ; compagnons : les amiraux Dartige du Fournel, Fàvereau et Guépratte. Ont été nommés dans l'ordre de St-Mi-chel et Saint-George : Chevalieir-comman-devrr, l'amiral Fouqu» de Jonquières ; com-ipagnon : tes amiraux Ronarch, Biai'd, Huguet et Charlier. LES AVATARS DE L'ARGUE PACIFISTE Copenhague; 24 décembre. — Le pacifiste • Ford, invoquant uin ireipos ordonné pa.r tes [ médecins, serait parti à l'insu du reste de ! l'expédition. ; Seilon le Stiftstidende, il aiurai-t quitté i Christdanda secrètemetit pour Bergen, où il : s'embarquerait pour les Etats-Unis. , LA CRISE GRECQUE i Athènes, 24 décembre. — M. Gouinaris 3 insisite pour que te cabinet garde Je pouvoir, mais il est probable que des changements i[ se produiront ckms la" composition du mii a Biistère. Ï JOURNÉES DU POILU e e Nous engageons nos lecteurs à prendre | généreusement leur part des « journées du c poilu », organisées aujourd'hui et demain s dans toute la France. s En imitant, à cette occasion, l'exemple s des nombreux Français qui viennent en aide à nos soldais, nous affirmerons une le [ois de plus la communauté de sentiments ls 1 nui unit désormais nos deux vaus. L'Arbre de Noël de l'Union Française des Cheminots it —— 'e L' « Union Nationale des Cheminots cW France », organise pour aujourd'hui samedi, à i4 heures, à Paris, au Palais du Trocadé-,s i'o, un Arbre de Noél au bénélïce des enfants des Cheminots belges et des entants des 0. I Cheminots français des départements envahi ; his ou incorporés dans tes unités cambat-,s i tantes. •s i Cette fête sera présidée par M. Viviani, la i Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, re | assisté de MM. Marcel Semiat, Ministre des st" Travaux Publics, Dalimier, Sous-Secrétaire is d'Etat aux Beaux-Arts, Segers, Ministre r- des Chemins de fer de Belgique, et le baron is Guillaume, Ministre Plénipotentiaire de Bel-Is gique. ;s Un concert aura lieu avec 1e concours : d'artistes de l'Opéra, de la Comédde-Fran-u- çaise, de l'Opéra-Comique et de l'Odéon et li- de la Musique de la Garde Républicaine, ti, La distribution des jouets et des effets aux c- ènfants aura lieu à. l'issue de la cérémonie. Les billets d'entrée sont en vente à 1' « U-nion Nationale des -Cheminots », 42. rue de js Londres, à l'Agence des Théâtres, 38. ave-jg nue de l'Opéra, chez Durand, place de la a_ i Madeleine et au bureau de location du Tro o : cadéro. Chez les socialistes du kaiser iio= jft LA VALEUR EXACTE DO MOUVEMENT id DISSIDENT j'i Tout en notera qiiç les divergences de ct ( vues entre les socialistes allemands s'accentuent à mesure que la majorité s'en-s. fonce davantage dans l'impérialisme, le ,r Temps esii-me lui aussi (n° du 24 décçm-tore), qu'on se tromiperait. gravement en' , fondant sur ces dissentiments de vastes es-^ pote. 1X Nous recommandons à l'attention de nos lecteurs, ce passage où le grand journal! parisien met très bien toutes choses &]i | point : — j « La polémique entre la^wiorité qui re-■j "présente tes très nombreux fonctionnaires \ diu parti, les syndicats et les coopératives, c'est-à-d.ire toutes les forces électorales du pai-ti, et la minorité qui se compose sot-tout d'intellecuels et d'une partie de ceux i( qjui, à Dresde, condamina-ient Te réformis-g_ me naissant, s'aigrit, au point que l'organe ciffici*'. de la Soz-ialdemokratfe allemande j a publié un appel aux dissidents pour les métïre en garde eoratre 1e danger d'uoie . scission. Ce n'est pas te premier avertis-. sement de ce.genre qu'a donné le comité di-recteur. Atj cours d^ conflit qui dure de-,ppjis douze ans dans le sein du socialisme allemand, ces appeds à l'union ont été souvent répétés. Jusqu'à présent ils n'ont m jamais manqué leur effet. » Les radicaux reconnaissent dfaiTleurs leiur impuissance. Ils hésitent à quitter le "s parti où le terrain se dcirobe sous leurs a" pieds .sachant que le résultat de la guerre a été de leuir ôter l'appui des masses. , Dans la Neue Zeit, la revue die Kautsky el *e l'orgwnc de minorité intransigeante et in-i- feltectueïle du socialisme, un des plus purs r- représentants dai radicalisme, M. Strusbel, le (reconnaît lui-même qu'un schisme ne sers réalisable qu'après la paix. Il compte sui la dépression économique qui suivra. la 'gueirre pour amener une réaction violente ■e i contre les tendances impérialistes actuel» les de la Sozialdemok-ratie. Les radLaus

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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