Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 September 1915
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s.n. 1915, 29 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c24qj78w60/
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LE XXE SIÉCLE rédaction ^administration îftit nt di la Boarsa — LE HAVRE Téléphone: Le Havre a' 14.OS Directeur : FEPAÎÎD HE5RA? Toutes tes communications concernait la rédaction doivent être adressée} 98^,rue de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFiCE: 21,Panton Street (Leicester Square) s. w. ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmastre Angleterre.... 2 sh.8 d. par mois. » .... 7 sh. 0 d. par trlmestr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Patitesannonces4* page: Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publia cité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien betoe paraissent au Havre le mûm selitijo iultiir Les aumôniers allemands sa réjouissent d'être imposés aux prisons belges pour y servir de policiers au kaiser Il v a quelques semaines, une proclamation 'officielle nous apprenait que le gouvernement allemand venait d'jmaginer un nouveau raffinement "clans les tortures morales infligées à nos compatriotes pour les punir de leur attachement à leur pays. De-'sormais, dans toute la Belgique, seuls les aumOniers militaires allemands auraient accès aux prisons où sont détenus des ci-Ijyils belges. L'admirable organisation allemande pénétrait ainsi dans un domaine dont le respect aurait dû lui être doublement sacré. Elle violait le sanctuaire intime d'âmes déjà privées de leur liberté et accablées par le malheur. A ces Unies, elle arrachait le réconfort de prêtres partageant leurs angoisses et possédant leur confiance pour ne plus loîur présenter la religion que sous une livrée odieuse, souillée d'un sang que rien ne pourra laver. Pensée bien prussienne et qui a de quoi révolter toute conscience droite. * * * ► Lés prêtres allemands dont on a, de la •sorte, infligé aux Belges prisonniers le pè-■tnible contact apportent-ils au moins quelque délicatesse dans l'accomplissement de leur mission ? On ne peut plus l'espérer après l'incroyable article que l'un d'eux vient de publier dans la « Koelnische Volks-zeitung », C'est dans le numéro du 16 septembre du journal catholique de Cologne que nous trouvons les premières impressions de cet «aumônier. ko collaborateur de la « Koelnische Volks-«eituner » veut bien reconnaître que la décision du gouverneur général « peut paraître étrange à première vue », mais il s'attache à démontrer qu'elle se justifie complètement. c Dïins la plupart des cas, écrit-il, il s'agit d'es-.pïonnage ou de tentative d'espionnage, de lettres défendues, de distribution d'écrits ou d'imprimés interdits, de tentatives de passer la frontière, /d'insubordination ou dru fait de cacher des ormes. ». En d'autres termes, ce sont surtout des crimes de « patriotisme » que des Belges de tout âge et de toute condition expient dans 4g» e^Oles allemandes. Et c'est bien pourquoi l'aumônier de la « Volkszeitung » se réjouit et déclare que ; s'ouvre là pour les prêtres allemands « un champ de travail fécond et agréable » !... <c Par ces soins aux prisonniers, écrit-il, le prêtre allemand arrive à avoir une meilleure idée des intrigues tramées contre tout ce qui est •allemand et a appi-endre à connaître les dispositions profondes, les pensées, les plans, les souhaits et les espoirs de chacun et du peuple en général.:» Est-il bien nécessaire de traduire brutalement des pensées aussi claires ? A ce nroifit immédiat s'en ajoute un autre qui n'importe pas moins à la cause- allemande<; Ici, écrit cet aumônier zélé, il sera possible Île réussir tîans ce qui est sans cela si difficile, (notamment do prendre pied dans la po'puiation civile belge. » Sans doute est-il plus facile d'atteindre run Belepe entre les quatre murs d'une prison que n'importe où ailleurs ! Quant à l'intérêt qu'on lui porte, nous en avons tout de suite la mesure : <t Evidemment, ils inventent de façon extraordinaire et il leur est facile de-transformer le • blanc en noir et pour cela presque tous pensent qu'ils n'ont rien fait et sont.coniplèlcment innocents, ce qui n'est naturellement pas le cas. » Ce « naturellement » n'est-il pas admirable ? Contre des inculpés qui sont ainsi déclarés coupables d'avance, l'autorité allemande a « évidemment >» le droit de sévir aussi durement qu'elle le voudra : ! «( Evidemment, l'administration a le droit de réprimer même de petites choses dirigées contre son travail et ses efforts et elle se doit à olle-v môme do procéder avec une certaine sévérité et ' rudesse, car elle doit prendre en considération ses propres intérêts. » m 'oici la conclusion de CÊtte apologio : I « En tout cas, j'ai l'impression que dans ces sarns moraux donnés aux prisonniers par les R&res catholiques s'ouvre un champ où ils peuvent-agir de I çon vraiment rt-m-unnair/ce. où s peuvent saisir et tenir des fils qui leur aplanissent le chemin vers la population et qui peuvetft amener un rapprochement ; et dans l'intérêt do la cause allemande, cela n'est pas ù, 'dédaigner. » *** « L'intérêt de la càuse allemande... » Voilà ce qui préoccupe uniquement cette âme de prêtre et ce qui lui fait trouver naturel, juste et louable ce qui nous apparaît à nous simplement monstrueux. L'intérêt des âmes des prisonniers ? Il n'en est pas question un instant dans cette lettre devant laquelle on est obligé de se demander comment un prêtre peut oublier à ce point son caractère et sa mission. L'Eglise nous présente le prêtre comme le chargé d'affaires de Dieu auprès des hommes et l'ambassadeur des hommes auprès de Dieu. Il est chargé do faciliter à ses frères l'ceuvre ardue d\i salut. Dans 1 organisation allemande, le prêtre garde une mi3Sion de réconciiialeur, mais il iie s'agit plus pour lui que ûe réconcilier ,:ivec l'Allemagne les malheureux qu'elle '!>l'oie sous sa botte. Avant d'être leministre ■de Dieu, il est le feldwobel du Kaiser et il ne .montre plus le signe de la Rédemption qu'à ■travers la croix de fer... Et le malheureux loin d'en rougit ne songe qu'à s'en vanter et il publie son cri de joie dans un grand journal catholique dont .toute la clientèle partagera sa fieré. Quelque attristante que soft une tlle déchéance. elle ne doit nous étonntr qu'à demi. Elle nous offre une image trop fidèle du rôle auo le gouvernement allemand assigne à l'Eglise et aussi, hélas, de lidéal que. se propose le catholicisme allemsnd : mettre au service de l'intérêt supéi'ieui allemand toute l'autorité et tout le pres.ige de l'Eglise, fût-ce au mépris des devers les plus sacrés, voilà à quoi se réduit dtns la Kultur la mission divine du catholicisme, lit c'est pour cela que certains catholiques (les pays neutres s'obstinent, à souhaiter )é-Crasement des Alliés par l'Allemagne !.l a,b. r| I Les Avocats frites SSOCHES, DEMI-BOCHES OU EMBGCÏH' Nous avons dit que le traître Fritz No den, avocat h la cour d'appel de Bruxelle fils d'Allemand, avait reçu la récompense ( son pamphlet où, récompensant la Belgiqi comme un Boche récompense le pays qui 1 nourri lui et les siens, il lui crachait au \ sage. Le gouverneur général allemand f la Belgique recommande, en. effet, le cal net du traître Norden à la clientèle ali mande. Mais ce traître n'est pas seul k rec voir ainsi le tribut, de la félonie. Voici, < effet, ce qu'on lit dans la « Frankfurter Z< tiuig » du 18 septembre : « Pour obtenir la rentrée des créances s> les Belges. » A ce sujet, la Chambre de commerce i Brème a reçu du chef d'administration a près du gouverneur général en Belgique i avis dont nous reproduisons ce qui suit : » Les deux institutions bancaires ai! mandes existant en Belgique : succursa de la Deutsche Bank à Bruxelles et succu sale de la direction de la Diskonlo Geseï: chaft d Anvers, sont disposées à essay d obtenir paiement -de tous chèques, acce talions, traites-et quittances qui leur so ; envoyés. Celui qui n'aboutit pas à se fai ; payer de celte façon n'a plus que le recou aux tribunaux réguliers pour obtenir le pa; ment par contrainte. Ainsi, cependant, n'y a pas à escompter une solution nrornnl parce qu'une ordonnance du 4 août 19 donne aux sujets belges le droit d'accord aux débiteurs des délais de paiement. Cel . qui désire charger un avocat de ses inl , rôts, on lui conseille de s'adresser à l'i des avocats suivants : Dr Fritz Norde rue aux Laines, 40, Bruxelles ; Dr W Tti ; Jen, rue Wynants, 31, Bruxelles ; Dr Bogaert, rue de Ruysbroeck, 61, Bruxelle Pour nommer un avocat dans les autr , piovinces belges, on est prié de s'adress . au président de l'administration civile < la province en question. Dans certains' ca .une action est, en outre, tentée sur le dél teur par l'entremise de l'administration < | vile. Si des marchandises, des machine etc., ont été réquisitionnées nar les Ali mands chez le débiteur, les créanciers pe vent s'adresser à la Reichsefilschadigur Commission de Berlin, Si, dans certain' 1 circonstances, il y a moyen d'aboutir c s adressant au département des matieri premières du ministère de la guerre pru sien, c'est ce que l'on apprendra en s'adre sant directement à ce département. » On connaît le « pedigree » du sieur Fri Norden : celui-ci n'a jamais acquis la n tionalité belge. Voici maintenant Ie « pedigree » des dei autres avocats à la Cour d'appel que r commande von Bissing : V. .^Yj^y'ThcIen est le fils d'un major r traite de 1 armée hollandaise, aujourd'h décédé. Nous ne savons s'il a obtenu p; option ou par naturalisation la nationaJi belge, mais nous croyons bien qu'il n'en e rien. 2° Bogaert est, — hélas ! — Belge. Il épousé Ja fille d'un grand bijoutier bruxe lois. Comme Thelen, il appartenait à i groupe de flamingants exaités qui firei surtout parler d'eux en présentant, il y quelques aimées, ù Bruxelles, une liste ( candidats pour la. Chambre. Cette lis] échoua piteusement. Le Barreau de Bruxelles, qu'anime la pli pure flamme patriotique, saura venger se honneur lorsque l'heure de la libéralir aura sonné. Les traîtres;seront chassés. E plus, appliquant dans son esprit et son tex le décret de 1810, qui est <sa charte consl tutipnnelle, le barreau exclura les Boch< et les derni-Bochcs qui s'étaient glissé dans ses rangs. Une croix de guerre s. v. p Encore une lettre du front à l'appui d'ur requête sur laquelle on ne salirait tre attirer l'attention : « Mon cher « XX« Siècle », n Je viens de lire ce malin voire pe! articulet relatif à la n Croix de Guerre belge. En effet, pourquoi ne donne-t-on pt chez nous aussi une « Croix de Guerre » Nous rencontrons très souvent nos am français, fiers de leur croix, insigne de lei courage. Et, chez nous, nous n'avons riei Comme citation à l'ordre du jour, on von remet un exemplaire de l'ordre joumalif dans lequel cela a paru et puis... c'est tou Avouez pourtant que c'ost peu de chos' Los Allemands ont lenir croix de fer, le Français la croix de guerre et. les petii Belges, les plu-s abandonnés, n'ont mêrr pas la consolation de voir épinglée sur lei poitràne la croix, insigne de leur valeu Croyez que quand ils vont en congé ou a ropos, nos petits .soldats seraient bien non lente s'ils avaient n aussi quelque chose sur le'jr noble -poitrine. Croyez, mon cher n XX Siècle ». à me r-eilléurs sentiments. » La classe de 1915 11 en coùie de « faire la bête »... La commission d'appel pour les milieier appelés à faire partie de la classe de 191 siège chaque jour au Havre depuis un quinzaine, sous la présidence do MM. ls ministres Cooreman et comte Goblet d'A viella alternativement. Quotidiennement, la commission examin le cas d'une trentaine de réclamants qu au total, sont environ six cents. La plupai ont été exemptés par les commissions méd cales avant la déclaration d© la guerre.Ceu qui ne possèdent pas de documents pou établir leur situation sont invités à prêt€ serment. Un cas amusant : un solide gaillard £ présente l'autre jour devant la commissioi nanti d'une, attestation établissant qu' était atteint «d'imbécillité notoire ». Les médecins examinent le bonhomme i émettent l'avis qu'il est parfaitement api au service et tas atteint d'imbécillité d tout. Ce dont l'intéressé se charge aussitôt d donner lui-même UI.O preuve éclatante : — Je suis prêt à ;urer sur ma tête, s'i cria-t-il, que je suis atteint d'imbécillité. Il a pris aussitôt Codirection d'un cam d'instruction. V Unifions nos cernes S Un de nos compatriotes nous adresse 1 p. petit article ci-dessous, qui résume pai 3 (alternent de nombreuses observations, voir l' véariminaMoris entendues ppwr ainsi dir< ^ tous les iours : ,.a Les œuvres au profit des prisonniers, de -1' estropiés, des réfugiés, des Belges en g( \e néral, sont considérables. De toutes part on voit surgir des initiatives. On enten e" oarler du môme projet de dix côtés à 1 fois. Chacun travaille sans se préoccupe du voisin. On tire à hue, on tire à dia :i" l'affaire ma relie,elle marche tout de môm< mais tant bien que mal. ir Au point où nous en sommes arrivés, le œuvres deviennent tellement nombreuse due pour •qu'elles ne se paralysent pas. le unes les autres, mais «produisent tout leii in effet utile, il .importe de les coordonner.K (v moment, plus que jamais, notre vieil! devise 1' « Union fait la Force » doit servi de règle -de conduite à tous nos efforts. r~ La nécessité d'unifier toutes ces oeuvre s" «îcvient de plus en plus impérieuse. On e ■v obtiendra ainsi un plus grand rendemen P" Lorsqa'+l faut improviser toute une orgari rjt sation, les frais absorbent, on le sait, a pe re f rès le montant de oe qu'a -produit l'œuvn rs de sorte qu'en a travaillé, on s'est donn leaueoup de pf ino, on a sollicité la eharit ll et on i'a fatiguée dans une certiaine mesi p» re, à peu près en pure perte. I* L'unificatiion supprimerait les double 3r. emplois et toutes les dépenses inutiles < augmenterait l'élan de la générosité p; 0- biiqu-e. parce cfu'on ne s'adresserait plus in elle qu'à^ecrip sûr. ^ Il faudrait aussi que chaque œuvre ev 5" une comptabilité en règle, tout comme un • iraison de rommerce ou d'industrie, de fc s- con que l'on puisse toujours se rendr 3S compte de ce qu'elle produit et- des frai qu'elle entraîne. *e Enfin, toutes devraient être soumises s. un contrôle unique, responsable envers 1 'î~ Gouvernement. -1" II s'agit, non point, de faire de la bureai s» erafie, il y en a déiè assez comme cek e" ruais de mettre de l'ordre et de faire cesse u" cet état d'anarchie de la bienfaisance. 'g ÎS ► rmRfgtfM ls a. Tiato tz POURQUOT LES ALLEMANDS ONT DI a- POî'.Tfi LE BÂTONNIER BRUXELLOIS x l'n de nos amis nous écrit, "de Druxolk s- le 6 septembre : « M. Théodor, bâtonnier de l'ordre de e- avocats, a été appelé le mercredi 1er se; ri tembre h la u KommaJidantur » où on 1' ir arrêté et mis au secret. M« Bodson n'a. ét té autorisé que le dimanche suivant à s'entr< st tenir avec lui. La nouvelle rie cette arrestf lion a naturellement suscité une vive ém< a lion parmi les habitués du Palais qui ignt 1- ront encore au moment où je vous écris le n raisons auxquelles le gouvernement gén< it ra,l a obéi. Dos versions nombreuses cil a culent à ce suiet. On raconte notammer te qu'un avocat. M" Dcmoor, avant écrit u e article dans le « Messager de Bruxel.lês i journal emboclié soumis à la cehsu.r* |S aurait été puni de ce chef par le conseil d À discipline. C'est h ce fait qu'il faudrait a n l.iibuer l'arrestation du Mtonnier. ,e L'ox-plication est, je le crois, très dUtt e rento. M. von Bissing chercivait depui j. longtcmns à atteindre M. Théodor dont, le ,g plaidoiries trop ardemment patriotique :s 'ont fait grand bruit dans le public. M. vo Bissing lui en voulait aussi pour le-s lettre qu'en sa qualité de bâtonnier M. Théodo ~ avait pris la liberté de lui écrire. Ces le très, bien que respectueuses dans la foi I. me. constituaient en réalité une critiqu cinglante des aoles du gouverneur en ma tière judiciaire. Répandues à profusion grâce h la dactylographie, elles avaient ét e lues avec un très vif plaisir dans tous le ■P milieux. Lundi, dernier, M. Théodor avait ndress au gouverneur général une nouvelle -sive. Il y protestait, cette fois, avec ind u gnatiion contre une perquisition pratiqué " d'une manière insolite au domicile de den ■® personnalités du barreau MM™ Alexandr ' Brann et i?-ra.ncis Wiener chez qui les ai 13 gousins de la rue de Borlaimont avaicu ir saisi des dossiers ayant trait aux affaire >■ de la princesse Louise. Ces deux avocat IS avaient protesté auprès du bâtonnier cor ■r ire ce procédé arbitraire et. c'est pour fair '• écho à leurs doléances que M. Théodo ' arait signalé au gouverneur allemand c 9 gravie incident dans une lettre où il lui raj s pelait que la convention de La Haye in toi dit à l'occupant de violer le secret pnofeF r sionnel du médecin et celui de l'avocat. '• rais! H.ltok nQLq u 3e sa li;*er 11A u lîst-oe 11 goutte d'eau qui a fait dSBor'de 1_ le vfeë 1 Tout me porte h le croire, c<T? 1 " kommandanl.ur avait classé depuis long temps M. Théodor parmi les «indésirables* s II n'y aurait donc rmiJlement lieu de s'éton nar si l'autorité allemande profitait clc ce incident pour envoyer M. Théodor en Aile m Vile pendant quelques mois, et-même jus qiu'à la fin des hostilités, oommo eWe Fa fai pour M. Max et pour M. de Lalieux.» Noire correspondant, ne se trompait pas LC-soir même du jour où il nous écrivait, 1 s vaiOlamt avocat était, sans jugement, enivoy 5 en Allemagne I e l- no mhvre" e ^ ■' i CONFERENCE AU GRAND THEATRE x C'est le Samedi 2 Octobre prochain qu'ai r ra lieu au Grand Théâtre la Conférence J r M. M.-F. Siron, Membre du Comité de D reotion de l'Allianoe Franoo-Belge, au pre ® fit des Soupes Populaires de Belgique * (> des Provinces françaises envahies. " Cette conférence intitulée : « CE QUI J'AI VU EN BELGIQUE n et agrémenté d'une importante coilection de phofogr-e plries en projections lumineuses promt u d'être des plus intéressantes. Le conféra cier relatera ses voyages à Tcrmonde, Mî e lines, Lierre, Louvain, Aerscliot, Visé, Li< ge, Andenne, Namur, Dinant et Tamines. i- Une audition d'œuvres choisies interprt tées par des artistes de l'Opéra, de la Ce p médie-Française et de l'Odéon, terminer la soirée.. - La fsurberiB des socialistes du kaig@? 3 ,i J ( 0 C(—— 0" ILS ONT REFUSÉ 1)15 VOTER UN VŒU , EN FAVEUR I»E L'INDÉPENDANCE DE LA BELGIQUE. On se rappelle que, le 16 août dernier, le s groupe socialiste du Reichsiag avait voté •- une résolution fixant l'atilitade du parti sur s la question des annexions. d Cette résolution so prononçait contre toute a annexion et réclamait ■■ le rétablissement r de ta Belgique ». Les détails que nous ap-; porte l'Ilumanilâ du 27 septembre sur le vote do cette motion montrent qu'on aurait eu tort de croire à la générosité dos socia-s listes du kaiser. s En réalité, les socialistes allemands ont s refusé de s'exprimer clairement sur le sort r qu'ils réservent à la Belgique. Dans un senti liment apparent de justîice et. de récipro-e cité, les socialdémocrales répudiaient pour r l'avenir toute annexion contraire à la libre disposition des peuples ; « l'unité do l'Alle-s magne «n serait affaiblie et 'es annexions n porteraient le plus grand préjudice ù ses S. relations politiques extérieures », i Ge dernier paragraphe a donné lieu aux u 'discussions les plus vives. Dans le tex!*: . primitif, le Dr. David écartait la raison de l; justice : sa résolution demande formelle-é ment le rétablissement de la Belgique ; i- mais non, comme le remarque le correspondant de l'Humanité, de la Belgique éco-s nomiquement et politiquement indépen-;t dante. « l'Allemagne ne pouvant tolérer que . la Belgique devienne un avant-poste et un instrument de puissance politique pour l'A-ngieteire... i> Ces lignes si caraetérls-t, tiques ont été prudéHimenit effacées. Lieb-e fcnecht opposait un amendement repoussant expressément Wut rattachement jorcé, e politique et économique, de la Belqique, s conjirmée dans son absolue autonomie et ind&pendance intérieure et extérieure. Cet », amendement a réuni utic forte minorité de e 50 voix contre 90. •i C'est, par suite, ù, une majorité de . 90 voix contre 50, écrit l'Humanité, que te groupe social-démocrate au Reichstag alle-Ç. mand et le Parteiausschuss, la plus haute autorité du parti après le Congrès national, se sont, refusés à approuver ta seule phrase qui no permettait aucun doute à l'égard de la DcUjique. L'internationale socialiste devra porter ce lait à son livre des responsabilités ! o) « Ces textes pleins de contradictions, remarque le Journal des Débats, de sous-en-tendus, de rélicences et de fourberie, ces dévolutions, ccs amendements, ces voles et ; ces petits papiers, destinés il changer le sort s de l'Europe et tous bons à jeter au panier, que les socalistes prodiguent dans leurs . réunions, achèveraient de nous éclairer, * s'il en était nécessaire, sur ce que vaut a l'opposition de la majorité social-démocrate s à l'impérialisme altemand. n : LESFAITSDU JOUR S )îQ ((r — ■- . La nouvelle des succès des Alliés a pro- t duit partout une impression considérable. il Ce n'est pas seulement dans les pays belli- ', gérants qu'on l'a accueillie avec erithou- !, siasme. A Genève, des manifestations de e sympathie pour les Alliés ont eu lieu dans r les salles de spectacle. î iwvwvwv s Le Dailv ChronicHe annonce que M. As-s quith vient de nommer un comltfi spécial s qui sera-particulièremcnt responsable de la 1 surveillance de la conduite de la guerre. B Ce nouveau comité, qui sera une sorte '' d'exécutif du cabinet, comprendra M. As- - quith, lord Kitchener, MM. Lloyd George '- et Bal[our, lord Lansdowne, sir Edward e Grey, MM. Winston Churchill cl Bonar ' Laui. La constitution de ce comité, dit le Daily - Chronicle, signifie que la guerre va être 5 conduite par l'Angleterre avec plus d'énergie que jamais. Aux Etats-Unis, on croit que l'accord est ? virtuellement fait sur ta question de l'em-< prurit franco-anglais. e II y a lieu de croire que les propositions auxquelles on s'arrélcra seront les sui-' vantes : un emprunt de C00 'millions de 3 dollars environ sera obtenu au moyen de la 3 vente de bons sur le double crédit de la ' Grande-Bretagne et de la France, avec cette s cla\se que lé produit de l'emprunt soit dé-£ pcmé en totalité aux Etats-Unis. ; Le Pape et l'Espape >I0«— r i BENOIT XV DECLINE L'INVITATION DE QUITTER ROME I,c ii Journal des Débats » annonce dans t son numéro du 28 septembre que le « Corrco - Espanol » vient de publier une lettre de - Benoît XV à l'archevêché de Tolède et à t l'épiscopat de la Péninsule. Le Souverain Pontifo exprime sa gratitude pour l'offre qui lui a été faite d'un asile en Espagne au cas 1 où le séjour en Italie lui deviendrait ma-laisé. « Néanmoins, aioute-t-il, en témoignant Notre affectueuse reconnaissance, d'abord à l'Auguste Prince, et ensuite à vous tous, Nous faisons des vœux et Nous prions Dieu avec ferveur pour qu'il ne Nous soit jamais nécessaire de recourir, ne fût-ce que pour peu do temps, îi l'hospitalité que Notre très cher fils le roi Alphonse et vous Nous promettez. Car Nous ne Nous exilerions pas i sans que l'Eglise en éprouvât un deuil et un i grave dommage, ainsi que vous-mêmes le i - redoutez, si les dures circonstances où se i e trouve le siège apostolique aboutissaient à - cette extrémité. » i On se rappelle les termes de l'invitation, t Le 28 mai 1915. le cabinet de Madrid, d'ac- i cord avec le roi, offrait au Pontife le palais : 2 de l'Escuriflil pour le cas où le successeur i s de saint Pierre jugerait onnortun de quitter i - la Ville Elernelle. Cette proposition fut re- ! t nauvelée dans un message de l'épiscopat à - Benoit XV, daté de Madrid le jour de la fête ! ■- du Sacré-Cœur. ■ i- Jusqu'ici, le nonce s'était contenté de i communiquer à la. presse madrilène une 1 - note spécifiant qu'il n'avait, en ce qui le i - concernait, « fait aucune démarche dans la i question de l'invitation au SaintrPère de se 1 rendre en Espagne », I LA PEAU DE L'OURS —-nou- On sait que te roi do Bavière a remis, le 22 septembre, à Nuremberg, le bâton de feld-niaréchal bavarois à l'empereur Guillaume II. Les te Neue Zurclier Nachrich-toi't », organe germanophile suisse, reproduisent dans lefir numéro du 23 septembre 1915 le compte rendu officiel de cette cérémonie. La rédaction du journaJ y ajouté le commentaire ci-après : « Sans doute peut-on voir dans la rencontre de l'empereur Guillaume avec le roi Louis la confirmation extérieure des conversai ions qui ont eu lieu la semaine dernière à Munich entre le chancelier von Beth-mann-Hollweg et le premier ministre comte von I-Iertling ; ces conversations auraient porté, suivant les informations qui nous sont parvenues, sur des questions de la plus grande importance, comme, par exemple, le sort futur du royaume de Belgique, ainsi que la constitution de Ja Pologne, etc. » Les aviateurs be!ps bombardent des oanfonnemeiîts ennemis —o— 2? septembre. — Dans la nuit du 26 au 27, léger bombardement de nos postes avan-cés.Nos aviateurs ont bombardé avec succès, sous un feu violent, l'artillerie, l'infanterie efc les mitrailleuses des cantonnements ennemis de Clercken, Lessen, Keyer et les baraquements de Traet-Bosch, provoquant sur ce point de violents incendies. Aujourd'hui, violent bombardement de Ramscapelle ; bombardement de quelques-uns de nos postes avancés d'Oost-kerke et des tranchées au sud de Dixmude. LEUR BLUFF »0« Un consul allemand en Chine offre sa protection à des missionnaires beSges ! La Métropole dit qu'une dépêche de Pékin annonce que le consul allemand à Tchang-Tchcou a invité les massionniaiires belges résidant dans cettie locallité à. se mettre sous sa protection. La raison de oette attitude est d'influencer les Chinois afin 'de Leur faire croire à la toute-puissance de l'Allemagne. Dans d'autres localités les Allemands ont avisé les Chinois (le n'avoir plus ù. reconnaître la nationalité belge. Les adjoints tTéiai-ïîiajop et les Gûfflgnfaents des troupes Nous apprenons que le Grand Quartier Général a invité les généraux commandants de division à faire prendre le commandement temporaire d'une compagnie par tous les officiers adjoints d'étal-major qui n'ont pas encore exercé de commande ment de troupes au cours de la guorre.La décision est excellente et son principe est approuvé par tous. Mais il paraîtrait que ce « temps d'épreuve » serait limité à un mois. On ne sait toutefois si c'est là une décision du Grand Quartier Général ou de l'un ou l'autre général commandant de division. L'opinion à oet égard est que pareille période est Mon courte, d'autant qu'elle doit être coupée par des ropos et que. dès tors, le stage ne portera guère les fruits qu'on en attend. DERNIÈRE HEURS Gemmqui sffieiel français Paris, 28 septembre, 15 heures. EN ARTOIS, nous tivons. dans la soirâi et pendant la nuit, gagné du terrain de proche en proche vers les crêtes Est et Sud de Souciiez. EN CHAMPAGNE, les Allemands résis* tent sur leurs positions de repli, protégées par des réseaux de fil de fer étendus et dis-simulés. Nous avons réalisé quelques nouveaux progrès vers la cote 185, à l'ouest de la ferme de Navarin et vers « Justice », at» nord de Massiges. EN ARGONNE, les attàfînes obstinées menées hier par l'ennemi acec six à huit bataillons contre nos tranchées de première ligne à la t: Fille Morte n et à Notante, ont abouti à un sérieux échec.~~~l.cs contre-attaques exécutées par nous au cours de la nuit nous ont permis d'expulser les fantassins allemands de presque lous les points où ils avaient pu pénétrer. Le terrain devant nos. tranchées est couvert de cadastres ennemis. Nuit relativement calme sur le reste du, Iront. fLes crêtes est et suid-est de Souchez sont la ligne ou faite de la « falaise de Vimy » qui surplombent de 60 à 70 mètres la plaine de la Scarpe, vers Douai. — La Feime de Na^ varin est à mi-route .entre Souain et Sora^ me-Py. C'est le point culminant de la large ondulation de terrain qui sépare la vallée de l'Ain au sud de la vallée de la Py au nord, tous deux, affluents de la Suippe. -< Massèges est à l'est du secteur d'offensive, f 2 kilomètres de Villers-sur-Tourbe.] —»0([—■— LE TZAR DE RUSSIE FELICITE L'ARMÉE FRANÇAISE Paris, 28 septembre. — L'Empereur il Russie a adressé â M. Poincaré, le télé» gramme suivant : « Nous avons appris la nouvelle d'un grand succès remporté par la glorieuse ajy née française. « Je saisis avec plaisir cette heureuse occasion pour vous adresser, ainsi qu'à la vaillante armée, mes félicitations les plus chaleureuses et mes vœux sincères poui! un avenir immuable et la prospérité de la France. « NICOLAS. » M. Poincaré a répondu en ces termes : tt Je remercie Votre Majesté des félicitai lions qu'elle a bien voulu adresser à nos armées, à l'occasion des beaux succèd qu'elles viennent de remporter, avec le coa< tours des Alliés, sur l'ennemi commun. » Je prie Votre Majesté de recevoir elle* même mes plus, chaleureux compliments pour la magnifique vaillance dont les trou-' pes russes donnent l'exemple quotidien et qui fait l'admiration du monde entier. i « POINCARE. » . »o« LE GENERAL MARCHAND BLESSÉ Pétris, 28 septembre. — On annonce que le .général Marchand serait grièvement blessé. On garde l'csipoir de le sauver, bien que 1a colonne vertébrale soit atteinte y f ■««*• •*" -w v --f -«•• ^ - —' — —' --- \e ; Les Alliés poursuivent leurs succès *+* En Artois oûm en CSiampape Im offensive progresse « malgré la résistance allemande Mardi 28 septembre, midi. Si' Paris était Berlin, — ce qu'à Dieu ne plaise I — les cloches de tous les clochers eussent carillonné ces jours-ci. Mais on nous a changé la France et l'Allemagne. Au soir tragique de Sedan, les soldats de Guillaume I™, dont les bivouacs- encerclaient la ville où agonissait l'armée impériale, célébraient leur allégresse en chantant gravement des u lieds » mélancoliques, tandis que, dans le même temps, Paris s'abandonnait aux fièvres les plus extrêmes. Aujourd'hui, le grave peuple de France reçoit dans le recueillement l'annonce inattendue et merveilleuse des succès, alors que, hier, le peuple berlinois saluait par de nerveuses manifestations la marche dTIindenbourg en Russie. Le moral des peuples, comme celui des armées, est la pierre de touche de leur résistance, et la victoire sera à qui résistera le plus longtemps. A s'en tenir aux derniers communiqués, les troupes du maréchal French sont renar-■ ties à l'attaque, à l'est de I^oos : les Français reprennent haleine, à l'est de Souchez, après leur intrénide course jusqu'aux abords de la crête de Vimy ; enfin, en Champagne, les troupes françaises abordent les tranchées de la deuxième ligne. Un débat s'est ouvert sur la nuestion do savoir si la première ligne allemande est aussi puissamment organisée quelles autres lignes ou si, à l'instar des principes fortificatifs adoptés nar le génie français, elle n'est formée que de petits postes. La réponse est, croyons-nous, que la première ligne allemande est continue 'et solidement fortifiée ; mais, comme elle est nhis aisément battue par les feux et comme il parait aussi que les Allemands auraient coutume de tenir leurs meilleures troupes on réserve, il en résulte que l'assaut se rend peut-être plus aisément maître de la première ligne que des lignes subséquentes. Ouoi qu'il an puisse être, des armées qui. en une ruée, s'emparent de 23,000 prisonniers et de 70 canons, sont capables de tous les exploits, et mii franchit une tranchée est capable de poursuivre l'effort. On ne sait encore si le feu gagnera de proche en proche et si, sur d'autres secteurs, les Alliés ne prendront pas aussi l'offensive, ne fût-ce que pour retenir les troupes de secours que, sinon, l'ennemi se rait tenté d'amener aux points les plus'm» nacés. Une généralisation de notre effort serait pour l'ennemi une conjoncture terrible, car l'on prétend qu'il ne dispose plus sur lu front occidental que d'une cinquantaine de corps d'armée, soit environ 1,800,000 hommes. et l'un de ces corps au moins a déjà' succombé dans les derniers assauts. A propos des perles subies, il est bon de faire remarquer que la capture de 300 officiera allemands et de 23,000 prisonniers correspond ù l'anéantissement de huit, régiments, comportant chacun près de 3,000 hommes et de 40 officiers. Ce sont donc" bien des unités complètes qui ont été capturées et non des « enfants perdus » ou des soldats débandés, et cela accentue encore la signification diu succès. Ajoutez aux prisonniers les tués et les blessés, en nombre au moins égal, et l'on comprend que le communiqué de Berlin soit, contraint à avouer des « ner-tes considérables en hommes et aussi en matériel de toutes sorles. » Malgré l'interdépendance des théâtres d» la guerre, quel que soit l'espace qui les sépare, il est certain que la reprise d'activité sur notre front n'a pu avoir encore son retentissement heureux sur le front de Russie. Cependant, lii-bas, les affaires parassent se rétablir, et cela est. dû apparemment au flot de munitions et de vivres qui arrivent maintenant aux troupes moscov^-s. La résistanoe valeureuse du *al 1 Roussky sur la Dwina, autour de muia-bourg et dans la région lacustre de Widsv, d'une part : les combats heureux du général F.bert. à l'ouest de Wileika, de Smorgono et sur la Gawia. d'autre part, ont, non seulement, assuré la retraite heureuse do l'armée de Vilna, mais ont fait avorter jus-ou'ici le plan de rupture du front russe dont l'exécution avait élé commencée par le raid de la cavalerie allemande poussant enlre Dwinsk et Vilna vers Minsk. Plus au sud, de Rarandwitschi à l'est de Pinsk, c'est-à-dire du Niémen au Pripet, le duc Léopold de Bavière, dont les colonnes s'allongent interminablement, sur d'étroites routes, se heurte à une résistance obstinée et à des contre-altaques impétueuses. F.nfin, au sud du Pripet., en Volhvnie. sur la route de Ko-ve! et sur la frontière galicienne, les Autrichiens connaissent de nouveaux déboires. Ce qui caractérise tous ces combats, c'est Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mercredi 29 Septembre 1915 21e ANNEE. — Série nouvelle . —N° 522

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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