Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 September 1916
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s.n. 1916, 21 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3j39020c62/
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23e ÂNNËE - Série Nouvel! . N# 685 Jeudi 21 Septembre 19Î6 RÉDACTION & ADMINISTRATIOP 23ter. rua ds le Bourse — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n«64BEi.GE BUREAUX A PARIS • §3, A/a Joan-Jacques'ffousseakv 3é LONDON OFFICE i 21. PANTON STEEET Le/cester Square, S. ff. ffimtesi : rimsB mm IWWWWWXl lO cent, le f^° LE XXE SIÈCLE AWWiWft Franc* 2 fr. 50 par mois pgjn 7 fr. 60 par t^mestra IttA&Çftçrf.. 2 sh. 6 d. par mots u^"t^C' 7 8h" ® d* par trirn«8tr* 3 fr. — par mois Aihr^^'yï 8 Tr' ~~ paP ' 'g /0 PUBLICITÉ f Administratifs du Journal Les petites annonça sont également •fçwei à la Société Burot>e:sn« do Publicité. 10, rue de la Victoire, Paru, lut en a le monopole pour Paru. " »Ofl'"■■ S cent, au front Quotidien belae Daraissant au Havre et à Paris La Roumanie et la Belgique UN BEL ÉLOGE DE NOTRE PAYS par le ministre de Roumanie Nous avons publié la lettre yue M. la baron Doyens ministre des Affaires étrangères a adressée à M. Dfuvara, ministre de Roumanie, à l'occasion de la déclaration de guerre à l'Autriche-Hongrie. Nous sommes heureux de pouvoir publier également le texte de la réponse de M..Dfuvara, en le remerciant des sentiments affectueux que le distingué diplomate y exprime à l'égard de la Belgique : Mua cher Ministre et ami, Votre belle lettre m'a profondément ému. à cette heure déoisive die notre histoiite.Not espérances communes nie font momentaoïé-mant oublier les impressions douloureuses d'Anvers et d'Ostende, où, plus que jamais, j'ai senti, en 1914, les liens profonds qu: m'attachent à l'héroïque Belgique. - Je n'ai pas attendu, l'actuelle manifestation de votre vitalité nationale, pour en ad mirer tes sources fécondes: ; il suffisait d< remonter dans le -passé de votre vailla.n pays, pour constater l'existence de oetU « âme beige », qui réunit, dans le plus puj des alliages, lés races wallonne et flaman de. Sur ce point encore vos ennemis e< sont trompés, comme jadis se sont trom pés ceux qui comptaient désunir les « Va laques » des « Moldaves » ; se souvient-oi encore de ces dénominations surannées Le nom de « Roumain » en est sorti, tremp-comme l'acier par les souffrances séc.ulai res des deux anciennes provinces danu biennas. 11 en sera de même du nom d< « Belge », à l'heure prochaine, où les ca riïoas de la délivrance sonneront à voi augustes cathédrales ; cette délivrance,tou homme, qui a le cœur haut placé, l'atteni anxieusement. Le parallèle entre nos deux pays est vrai ment frappant : — comme vous, placé entre de grandes Puissances rivales, non avons subi des invasions innombrable? sans nous laisser abattre, car, comme d un proverbe roumain : « Apa trece, petrel ranan » ; — comme vous, nous avons er duré la domination étrangère, nominal* ment sinon de fait, sans que les fibres ir times de ïa racé en fussent affectées ; -comme voue, ou plutôt à votre exempt* nous avems adopté une Constitution libéré le, inspirée des vieilles autonomies conc tramâtes, sansjamais verser dans la démt gogie ; — comme vous enfin, nous avon Cherché notre Dynastie par delà les fror Mères et la Providence a aidé les deux pay à choisir des Souverains remarquables, qi se sont identifiés aux intérêts réels des pei pies sur lesquels ils devaient régner, e donnant ainsi l'exemple d'un patriotism et d'une abnégation qui touchent au subi me. Vous te .savez ; dès le commencement d cette .guerre abominable, j'ai dit : un pay; comme la Belgique, qui fut respectueuse d ses devoirs internationaux et qui s'est se crifièe pour l'honneur, ne peut pas,, ne do pas succomber ; autrement, on devrait dt sespérer de l'avenir de tous les petits étal indépendants*. Ils se trompent lourdemen ceux qui croient qu'il suffît de s'organise scientifiquement, pour étrangler impun< ment ies faibles ; Dieu merci, nous ne son mes pas aux temps d'Attila ou de Tame; lan ; il y a tout de même une solidarité er •tre pays civilisés. La force ne compte eu si elle 'est mise au service du droit, ou pli •tôt la force, c'est le droit. Si on en abus, l'expiation ne peut pas tarder, car tout* tes autres forces auront vite fait de se grot per pour ■châtier ceux qui veulent s'imp ser justement aux peuples qui représentei les idées de liberté et de justice. C'est ce qui est en train de s'accomplir -ce sera un grand titre de g'oire pour « peuples belge et roumain d'avoir été ass< ciés à cette moderne croisade contre les o' presseras éternels des nations in dépend®! tes et d'avoir pu contribuer, dans la mesui de leurs moyens, au triomphe du droit < au rétablissement de l'ordre dans 1 hum ni té troublée pair un accès de mégaloman sanguinaire. Et lorsque la paix sera réalisée, la pa: telle que l'entendent ceux qui poursuive) l'écrasement total des Empires hantés c conquêtes médiévales, nous r^tournero? apprendre les arts et les belles-lettres dai cette chère et douce Belgique, terre ixmn cière des Meunier, des César Frank, d< Maeterlinck, des Verhaeren, mais au s terre fécondée par l'industrie et le comme ce, suivant la tradition glorieuse des corp [ - rations d'Ypres et de Gand. Communiant avec vous dans les méni' sentiments de iustice internationale, vous prie, mion cher Ministre et ami, < me croire invariablement votre tout d I- voué. (S.) : D.TUVARA. LA LIQUIDATION DE L'EMPIRE ALLEMANI Cest l'empire colonial français qui s'e accru de la colonie allemande du Cam roun, conquise l'aimée dernière par vaillance des troupes coloniales angl franco-belges. Le gouvernement frança: vient d'v envoyer un commissaire généra M. Lucien Fourneau, qui. se chargera < liquider les restes de la domination ail mande dans ce pays. Au Toscqland et dans le Sud-Ouest Afi oain. aujourd'hui dénommé Bothaland-, <x te liquidation est en train de se faire, poi le compte de "l'Empire britannique. C'e ainsi qu'on oouvait voir dans les journal anglais de la semaine dernière de grand réclames annonçant la vente publique d droits, concessions et installations des pl grandes compagnies allemandes de c deux colonies. Bientôt, ("e sera la liquidation de l'F Africain allemand, que les nôtres vont h . ter de ton1 leur pouvoir. En attendant grande débâcle, aussi inéluctable que c petites faillites de succursales... Le tigre dor de nos africains Sur la proposition du ministre des Goto nies, te Roi vient de signer les promotioni et nominations suivantes dans les ordres nationaux : , La Croix de guerre est décernée à M 1® tendant de 1" classe Henry, gouverneu général du Congo belge : « Attaché aux services de l'armée belg' en qualité d'intendant de lrt classe depui le début de 1a guerre, a toujours fait preuv dans ses fonctions d'u plus grand espri d"'in£'tiaitàve et du dévouement le plus al soiu ; désigné pour assumer tes fonction de gouverneur général au Congo beige, s depuis son retour en Afrique, consacré so activité à fournir a.uix troupes en opératio: diçsns l'Est tes moyens nécessaires à leu action. » Sont nommés : Commandeur de l'Ordre de l'Etoile Africain avec attribution de la Croix de guerre . M. l'intendant de i™ classe Malfeyt, vic< gpuverrieur général de la Province Oriv t-ale du Congo belge : « Pour te zèl'e et 1 dévouement avec lesqjuels cet officier supi rieur a assuré, durant la période diffici; de l'organisa.tioo des troupes de l'Est, 1« mesures propres à opérer la concentra tio des troupes et l'acheminement du m-atéri d'artillerie, des munirons et des approv ftiannements de toutes espèces vers front. » Chevaliers de l'Ordre de l'Etoile Africain avec attribution de la Croix de guer, avec palme ; MM. le capitaine commwndipnt De Buege les Eeutenants Russchaeri et Collignon, li sous-lieutenants Behaege, Ort-a et Ga.st.ai « Ces officiers, qui' constituent te perso: nel de' l'escadridle belge d'aviation opéra; 3 à la. frontière orientale du Congo belge « liaison avec les troupes coloniales, ont f£ " preuve d'un courage, d'une énergie rema 3 quables et d\mi mépris absolu du dange s en procédant, bien que ce fût la premdè ', focs que des vols étaient exécutés dans cet partie de l'Afrique, à des reconnvM'ssano e nombreuses au cours desqueites ils efff ^ tuèrent des bombaii-dements efficacets d. ^ pôsrtiions et des vapeurs ennemis et d iristatletions allemandes situées à plus " 100 kilomètres de leur base. » S ;■ Comment nos soldats t- i! accueillent ies attaques l par gas asphysiasl e On nous communique, — extrait d'u i_ lettre venue du front belge, — ce passa it qui constitue un tableau vivant et pit >. resqùe d'une attaque par gaz asphyxiant s « En attendant la grande attaque, ta t, espérée et si impatiemment désirée, la i r ici, aux tranchées belges, est toujours même : des balles, des obus, de la boue i- depuis quelque temps, beaucoup de g asphyxiants. L~ » A leur première apparition ceux-ci no e ont tous vivement impressionnés. Je d> l~ mais, bien- vautré dans la paille, insensi] aux « .cake-waik » des puces, au milieu c 's hommes de mon peloton, tous pareillerm las. Tout-à-coup, un bruit msolite me veille, et me frottant les yeux j'entends 1 loin sonner le clairon à coups redoubla des pas précipités se font entendre auto ,f de la, baraque. Les clairons de la compagi iS à leur tour donnent l'alarme celle-ci se -1" pète d'un cantonnement à l'autre. A -1". -1" riôre, à un des rares clochers encore < }' bout, le tocsin sème l'alerte parmi les ca pagnes. Tout ce vacarme achève de me 3t veiller. On crie : « Attaque par gaz ». D'autres voix font écho ; un caporal cri ie « Debout 1 debout l » en pinçant les moil des dormeurs de son escouade. « Les m x ques vite, les masques ! » Je'clame à. m " tour'au miheu du bruit. Le sommeil an 10 définitivement quitté, je comprends clai IS ment combien je suis responsable de la '? de ces hommes qui s'agitent autour de n 1_ et qu'il faut à tout prix prévenir tout tri ble. Le visage découvert, pour inspirer SJ confiance, je fais les dernières recomm; r* dations. L'ordre est vite rétabli, toutes prescriptions sont rigoureusement obs vées et calmes, nous voici tous affublés *s l'appareil protecteur. Mais comme j'ai l'â. Ie agitée en dépit des apparences ! Rien n' 'e plus pénible "que de se sentir ainsi frô é- par la mort. On la devine partout dans ténèbres, guettant nos imprudences, r maladresses, rampant 1e long de ino corps, s'insinuant dans nos habits, se g sant contre les bourrelets du -masque. H reusement cette sensation ne dure pas et > demeure un peu honteux de m'être senti J chair si faib.îe. en dépit de ma volonté. » La semaine dernière, en une nuit, n< avons eu cinq alertes semblables. st » Qu'on dise bien là-bas aux recrues . p* craignent peut-être ce danger qu'il n'y la pas lieu de s'effrayer outre mesure. Les f °* sont moins terribles qu'ils le paraissent ? s'agit seulement, comme toujours, de •1 m, , ;-.r ;-.-Limes et de se conformer .prudt le rn.pnt à toutes tes instructions.On peut.d' e" leurs, avoir UNE CONFIANCE ABSOL dans le masque dont est muni chaque f 'i- n faut toujours l'avoir, même la ni à portée de la main. » ,st ' ~ ~~~ es | j JS % Nos lecteurs trouveront en < es % troisième page, toutes tes ï it- | nouvelles de la guerre et les \ fà i dépêches de la dernière heure j es ' ? ^ ' .»\A/WVVVVVVVVVV»A1.VVVV'VWV\VVVV\ WWWKtWW ]Le bluff de von Bissing Ce m vaut la poignes fl'avooats au'ii a réussi à embrig .der en ïaYeur : ne son université âe Garni 5 5 La centaine de traîtres qui ont signé te manifeste approuvant la création de l'Uni-; versité von liissmg à Gand ont pompeusement fait suivre leurs signatures de leurs litres et qualités. Ils esperaient ainsi im-ï pressiotnnfer 1 opinion. >vOtre confrère 11a-5 m-and Monet a déjà dit ce qu'il faut penser î de la plupart de ces signataires. Nous t croyoni bon cependant de montrer combien ces. signaïaires sont peu « représentatifs > s en cueillant, à titre d'exemple, dans la fa-i meuise liste les noms des- avocats qui y i figurent a 1. — Adelfons Henderickx s'intitule avoca' r à la Cour d appel de Bruxelles. N est pas e n a jamais été inscrit au Barreau de Bruxel les. Lst înci'it au Baireau d'Anvers. PudIk pendant la gueire un journal emuoclie, pa-e raissant sous la censure allemands. k!. — F. Bogaeris, avuuai a la ujur d'ap pel de Bmxeiies. A été recounnanae par is t- Koimnandantur aux Boches qui oui de; >e procès u soutenir a Bruxelles, v 3. — L. ue bougne, avucat à Anvers. -e Jeune stagiaire uoni la .place serait au: ;S tranchées. n 4. tt J. Desonedt,-avocat à Bruxelles. Jeun. 3-1 stagiaire dont la place serait aussi au: i- tr cUichoes. [e 5. — J- van Eggen, avocat à la Cour d'ap pel de Gand. A'cuUaouré à la <i Viaamsch Post » \appelee la Vlaamsche Pest), joui . nal soudoyé par la Konimandantur. 6. — B. Huybrechts, avocat a la Cou d'appel de Grand. — ? ? r- — A. Jûûufc.x, avocat à la Cour d'an îs pei de Gand. — Avait eéja révélé avant 1 : guerre un singulier deiaut d'équilibre mer tal par des articles baroques parus d'an -jj une feuille locale. 8. — Maurits Josson, avocat à la Cou d'appel de Bruxelles. — N'est apparu n£ r_ guère au Palais de Justice que pour y ètr r" condamné a des doanmages-intérèis,du ch-rg de dniamauori, dans le procès Niellun, a t0. cours duqued il soutint que lindépendanc a de la Belgique avait été une infortune pou c_ celle-ci ! . ,s 9. — F. Maes, avocat à Anvers. — N'été p' pas inscrit au Barreau d'Anvers avant 1 ^ guerre. A suppo.-er donc que c'est un jeun stagiaire dont la place serait aux tranchée: lu. — Hector Plancquaert, avocat b 1 — Cour d'appel de Gand. — Suffisammen connu... 11. — Willy Thelen, avocat à la Cou d'appel de BruxeEes. — Fils d'un. majo hollandais et d'une mère altexnande. L'i vrai Belge et un vrai Flamand, comme o le voit ! Se livrait déjà, avant la guerre, la propagande pangermaniste. A été recon mandé pa* la Kommandantur aux Boche qui ont des procès à plaider à Bruxelles. l!® 12. — J. van den Broeck, avocat à Ai vers. — Se distinguait déjà avant la guen par son prosélytisme pangermaniste. Ri ne pandait surtout "la mauvaise parole dans k „e cafés boches du port. 13. — Vander Mensbrugge, avocat à J ^ . Cour d'appel de Gand. — ? ? ? 5 ' 14. — Van Heeke, avocat à la Cour d'à] ■nt pel de Gand. — ? ? ? ''e 15. — Van Roy, avocat à la Cour d'app l,a de Gand. — S'est signalé à l'attention pubi 3tl que lorsqu'en 1913, lors de l'Exposition c az Gand, il alla siffller'la Comédie Français invitée officiellement à venii donner une r us présentation ! ir- 16. — R. Van Roy. — Frère de l'autre. )le 17. — E. Wildiers, avocat à Anvers. -es Auteur' d'une lettre de félicitations à vc snt Bissing. ae" Il y a donc 17 avocats belges qui ont s iS gné le Manifeste des Traîtres. Or, oïl comp ul\ en Belgique près de 3,000 avocats. Aucu des 17 traîtres n'a jamais été membre d'u rti_ conseil de discipline. Le Barreau d'Anvei 3r. compte plus -de 200 membres, dont un je_ bonne centaine font partie -de la «Vlaamsct rn. Conferentie der Balie ». A Bruxelles et rty Gand, à Louvain et à Bruges, existent aus des Conférences Flamandes du Barreai. ; ; Aucun des dirigeants de ces groupement »ts ni aucun de ces groupements eux-mêm-iS. n'a adhéré au Manifeste. C'est assez dire < on que les avocats flamands pensent de celui-< Va Ce ne sera certes, point faire injure à re- vérité que de dire que plusieurs de ces av «e cats traîtres avaient acquis beaucoup pli ioi de -réputation dans les bars qu'à la barre. >u- Ce "qui montre le « bluff » puéril de ces s la gnatures du manifeste c'est l'étalage di in- « titres ». C'est ainsi que chacun des av les cats signataires fait précéder sa qualité < er- la mention : « docteur en droit », comme ; de en Belgique, on pouvait être avocat s ai .ne être docteur en droit ! est Le Barreau Belge, — corporation profo 1er dément pénétrée de patriotisme et que d les hommes comme le bâtonnier Theodor et os bourgmestre Max ont couverte d'honneur, tre rejettera après la guerre, hors de ses rang lis- cette infime poignée de traîtres et de nus eu- rallies. ■ je * 1 la LES BELGES EN HOLLANDE ms Notre excellent confrère Louis Piéra: a„ i'antrc semaine, donné _ à Am.sterdar sous les auspices de 1' « Union Belge », ,ui TU' conférence sur la psychologie du eold a belge. ;az Piêrard, qui a été au front, a conférant ; 11 au milieu de nos soldats et a parlé av de" esprit, avec verve et a\-ec cœur. « Piérard nous a cité mille traits am j1}1" sauts, curieux ' ou émouvants, dit 1' «Ecl ' E Bei;ge „ ; j; nous a lu des Lettres pittore q-u-es ; il nous a expliqué l'argot du soldât Jlt> il nous a révélé son caractère emporté.ro chonneur, ma.is bon garçon ; il a surtout ff — revivre sa bravoure admirable et son extr ordinaire bonne humeur. Et il a in-sis-t -vo avec beaucoup de tact, sur les excellen rapports îjui régnaient entre Wallons Flamands. C'est au front qu'or, parle moins de la question des langues, car il n a pas de neutres, là-bas, pour attiser n< anciennes querelles : l'ultimatum alternai a mis tout le monde d'accord. Quand doi comprendra-t-on cela, à l'étranger ? » Notre confrère atteste le vif succès obi nu ipar l'excellent conférencier. L effort écrasant de l'Allemagne * Le "Sphynx" de Bucarest La progression en « dents de scie » des troupes irançaises et britanniques en Pi cai'ûie leur permet aujourdhui d investi presque compieiement tus « forteresses > ue l'iiiépvàl ei de Combles, au nord de 1; Somme, et la « forteresse » de Barieux, ai sud du fleuve, où la « torteresse » de Cn'a-uJ nés est aussi en péril, d investissement l, est un résultat considéraoïe ; mais ii | pàln a côté du vrai résultat militaire d ceute bataille^ qui est i exterimnaiion d uj grand nombre et ennemis. A cet égare nous avons le témoignage de l'etat-majo ; oriiannique, dont on connaît la loyàie en con-speciiton : d après ce témoignage, le ■ Allemands ont successivement engage, e. s Picardie, devant le front oritannique 3 • divisions, dont 29 ont dù être retirée: epmisées, après leur défaite. 11 n'est pa - t^meraire de supposer que l'ennemi a d l opposer un égal nombre de divisions c s i attaque française, si bien donc que 7 divisions allemandes seraient déjà appt - rues en Picardie sur les quelques i^u a : visions que 1 ennemi aiisfne de Nieuport la frontière suisse et, de ces 70 division! 3 58 om été fort maltraitées. C'est donc i î moitié -le l'armée allemande du front occ dentale qui a été jusqu ici saignée au: - quatreis veines. 11 n est pas de meilleu' -- caution de la victoire. Les Allemands doivent, en effet, fair Jront de toutes parts en ces jours d ofiei r sive generaie aes AU'r-s. bans eux, ieui ; vassaux autrichiens, bulgares ei turcs ai - | raient depuis longtemps les reins rompu i , Ayant exigé de ces vassaux une obéissait* - i puasse, les Allemands se vo.ent conlrain s d'assumer toute la responsabilité de t ■ lutte sur tous ies secteurs du front un r : quu eé a y payer de leur personne, ue iei ; matériel et de leur or. C'est une crtar< e ciasante même pour le coiosse.geirnai: ;f que. u j ii paraît que l'Allemagne serait enco e-j parvenue à constituer, au cours de cet ét r ; en suimombre de ' ses 120 divisiot.a c ' front occidental et de ses- 60 divisions c t j front oriental, une douzaine de dîvisioï a nouvelles. Ce doivent être des divisions e 3 régiments chafcune, composées par d pre.ÈA eiuenl-s sur les divisions existant a 1 et par des unités de nouvelle formatic t tfirées des- dépôts. 'Ces 10 ou 12 divisiôi ont dû vraisemblablement déjà fotirn r das renforts sur le Dniester où la batail r de Galicie -se poursuit avec acharnemei i Ce qui peut en rester est. sans doute, dt n tiîiê à la Transylvanie, où les Autricniei à n'ont cessé iusôu'ici de céder du .terrai et aux Balkans."Tout ce théâtre oriental i ;S la guerre, - où les étapes sont longues âpre le climat est un creuset où ces np velles divisions allemandes fondront yit .e Que restera-t-il alors à l'Allemagne po C subir, au printemps prochain, les assa/u ;s des nouveaux -miiJions de soldats russ et, anglais qui emreront en ligne à câ „ des divisions alliées aujourd'hui à d'à; saut ? î- On a beaucoup parlé du « sphynx -1- Bucarest » avant la déclaration de guei i- roumaine. U s'agissait alors de politiqi e On peut encore aujourd'hui parier c -, « sphynx de Bucarest » ; mais il s'a: -- maintenant de stratégie. Quel est le dessein de l'état-major du B Ferdinand ? On n'en saurait rien dir - D'après les apparences actuelles, l'arm n roumaine poursuit son offensive en Tra sylvanie où les Autrichiens ne réagisse j. jusqu'ici que dans la vallée de la Stre-i -e au nord de Petroseny (pointe occident; n de la Roumanie). Si, vraiment, l'armi n roumaine a r>our ambition d'atteindre, -a liaison avec l'armée russe des Carpath e la plaine hongroise, l'objectif est intéri lt, sant tant au point de vue militaire qu' ^ point de vue politique. Dans cette hyr sj thèse, les Roumains se borneraient à fa t là part du feu dans la Dobroudja ju&qt s l'entrée en Mgne de l'armée russe d'Odes yg dont seules iusqu'ici les avant-gardes r ':e raissent engagées. ;j La grande poussée roumaine, au sud i là Danube en direct'on de Nich et de Sof 0. prévue attendue, espérée. — puisque 1S couperait les communications des Ernpii centraux avec le Bulgare et le Turc, ii. dodl-eite être considérée comme n'av'ant ',J mais été conçue ou comme avant été abs o- donnée ? C'est bien possible et ce sera le aux apparences, regrettable. ii, Paul CROKAERT is r i Le Pape et la guerri -JîOv" — On annonce de Venise que te Pape _ adressé à Mgr Lafontaine, patriarche de vaille, la lettre suivante : «Vous nous annoncez l'incursion aérien 'd accomplie sur cotte visite si chère à no i cœur et si préaie use pour la religion iè l'histoire de l'art; et vous inous apprer at que Fégl.se Sainte-Jean-et-Paul n'a. r échappé aux coups 'aveugles et qu'elle ié subi ces dommages ' heureusement rej 3c râbles. , , J, , » La niou-velle in-foirtune,' précédée de p u- de je/uig de la chute près de la faça 10 Saint-Marc d'un obus auquel la Provider e- n'a pas permis de rester tristement mén ; rabîe, nous rappelle notre deuil pc n- l'égllise de ' Samte-Marie-Formoeo, comr .it celle-ci avait rouvert dans notre cœur a- cruielie blessure pour l'église des Scalzi é, » Ma:!heureusemeo-^ les paiera elles s ts liaitodes que, comme vous te savez, no st n'avons pas manqué de déployer pour ci te jiure-r de tels malheurs, n'ont pas prod 'y cet effet que nos âmes désiraient si_ vi" >s ment et, par suite, la lou.rd-e menace n'a y? id pas été détou.rnée la tête de nos fi îc nous devons également déplorer le m veau genre de calamités qui pour nous n'< e- pas te moins grave parmi tes conséquent de la guerre. » Sscore un bel hommage â la Belgique M. Ru.y Barbosa vient dë prononcer, an couirs d'une fête de la Ligue des Alliés à iBâo-d'e-Janeiro, un nouveau discours qui a soulevé l'enthousiasme par une apologie vibrante die la Belgiquè, de la France et de l'Angleterre : « Voyez, a dit notamment l'orateur, dans un superbe élan oratoire, cette Belgique à qui la, Providence a réservé la 'mission d'être, par son étonnante résistahee au premier c.ho-c des masses envahissantes, la barrière décisive de la civilisation contre la barbarie, sauvant l'Europe, le monde latin, b l'avenir de Vhumanité du déluge de la, force! 1 Voyez, planant sur son peuple, le souve-, tain immortel, image auauste et pvrr de ï l'honneur et du droit, qui, du haut de sa ■ royauté expatriée, inspire l'admiration de 3 la, terre entière et mérite la justice de 2 l'Histoire par la voix même de ses contenu 3 porains ! » 'é M. Ruy Barbosa a rendu hommage avec ^ la même é-loquentoe à « la France civllésa-L trice par excellence du monde moderne >: j et à la Grande-Bretagne, « race entre toutes franche, féconde, créatrice ». TVwh tes Bekres seront reonnn«issian'ts ^ à l'éminen.t homme d'Etat brésilien du now. ; veau témoignage de sympathte qu'il vien* à d'accorder' à nôta,e pays, i - ■ . —— — L'intrépidité de aos aviateurs Deux citations qui rendent un hommage mérité à nos vaillants aviateurs . Ont été nommés : Chevalier de l'Ordre de Léopold et décoré " de la Croix de guerre : GILLES, lieutenant observateur aviation. Observateur d'artillerie d'élite, d'une habileté très grande, d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. A été tué à, la suite d'un atterrissage brusque nécessité par une avarie produite au moteur de l'avion par le tir ennemi. Chevalier, de l'Ordre de Léopold II et décorés de la Croix de guerre : C1SELET, 1er sergent-major d'aviation : Pilote d'un mérite exceptionnel, d'un courage et d'un dévouement à toute épreuve. A été grièvement blessé à la suite d'un atterrissage brusque nécessité par une amrie produite au, moteur de l'avion par le tir ennemi. Lire en 2* nage : Les automobHes blindées. Un Beige qui se distingue dans l'armée anglaise. CONTRE L'ENVAHISSEUR 1- ^ \ | Lévêque è Namur revendique i les droits É patriotisme belge 6, i m... . i ■■■ » ■ ■ '■ ■1 ■ • i lu i Dus répajss éiriips is I5' Heyla, an ifiral von Bisii, S pi wtt iMpj la CûsraiM is La Haja caiitre ls jatiMsœ I Iss prête îî ies rtliceni 6eSps le «...Elle assure le respect de ce qu'il y a dans n l'âme humaine de plus élevé et de plus noble, ^ l'amour de la patrie. « Or, nous subissons à ce sujet de douloureuses Q1- violences et c'est ce que nous déplorons avec le ts plus d'amertume dans l'occupation allemande. » UJ té i- Nous avons dit, il y a quelques fours, que Mgr Heylen venait d'adresser ou général von Bissing une courageuse lettre où il ie protestait avec énergie contre les excès du Te pouvoir occupant. Nous sommes heureux te. et fiers de pouvoir mettre aujourd'hui sous lu les yeux de nos lecteurs le texte de la lettre adressée à l'évéque de Namur par le gouver- . neur allemand et la réponse que lui a faite 01 le vaillant prélat e. n- Le gouverneur allemand se plaint S k patriotisme du clergé belge tle te Voici ce que le général von Bissing avait sn osé écrire à l'évéque de Namur : ï's ' 4 -s- A Sa Grandeur Monseigneur Thomas-Louis au Heylen, Evêque de Namur. tore Bruxelles, le i juin 1916. Monseigneur, a- Votre Grandeur devra convenir avec moi que les manquements des ecclésiastiques vis-à-vis du , pouvoir occupant et les répressions inévitables . qu'ils amènent sont chose lort regrettables, .le f-'1- dois, en tout c-as, conclure des demandes en "e grâce qui nie sont adressées, combien on roses sent péniblement ia situation que crée le retrait dos ecclésiastiques o- leur ministère, u ,1 occa ia^ sion de leur emprisonneift^nt. Cette situation est n- regrettable surtout pa;oe que lesltme et la ui-n gnité de l'état ecclésiastique en souffrent. On fait certes toujours ressortir comme excuse le patriotisme ardent de l'ecclésiastique : ou bien 1 on cherche des circonstances atténuantes en ce qu'ils se sentent obligés, de répondre aux sentiments patriotiques du peuple, bien qu'ils n'ignorent pas qu'en agissant aiW ils transgressent, k mes ordonnances. Je dois si g a. .ier cette concep-à tion comme une méconnaisseu-ce foiakî de ji ' situation vis-à-vis de l'autorité occupante. Car la Convention de La Haye, qui m impose par l'article A'?, le devoir de maintenir 1 ordre et =•• n bien-être dans le pays, a été ratifiée en 1010 par , les représentants du peuple boise E,l e a donc la force <i'une loi du -pays, à laquellei toute la population. par conséquent aussi lés ministres du ne culte, doivent l'obéissance. Je devrais me ]«ire4 r-» moi-même le r^pioc-he d'un fléchissement a^la 7? loi si i'accordais. par des éaards spéciaux, oes et exceptions à l'état ecclésiastique. La conduite ez légale de. l'administration de la justice.n admet aucune différence de personnes. Ce sera.it aussi a contraire à l'esprit du droit de «race s; je re->a- mettais svstématiquement la pénalité mflipLe aux accusés. Cela ne veut pas dire qjue la :u -lion en justice d'ecclésiastiques isolés, exclut tout ^ tnlévtutCekenir que ios condamT.a.i^is ce eniant évitées, on .ne peut l'attendre que d une îo- conduite calme et exempte de politique des c ur olésiastiques eux-mêmes ne Et c'est pour cette raison que je ni artre^c i la Votre Grandeur avec la prière d'agir sur vos ?•' bordonnés de manière qu'ils s'abstiennent t.an-r»l- lVxerrice du ministère sacré, et ailleurs encore us de toute activité no'itique. et moin% encore qu'ils m- se rendent coupables de transgressions graves ,it de mes prescriptions. Il importerait surtout de ,-P les détourner de la diffusion d'écrits madm.ssi-nt bles, à laquelle des ecclésiastiques ont réc.em-! â '' nient pris une ycande part. M'est-il permis de prier Votre Graid»ur de J: mê faire savoir si je puis compier sur colla-ist boration dans 1e sens indiqué? Au surplus, je «S ne demande que la tenue des garanties auxquelles l'Epîscopat a souscrites, en son temps, en ce qui concerne la bonne conduite du clergc Dans les sentiments de considération distu guée, je suis, de Votre Grandeur, le tout dévofi (S.j Baron von Bf^sing, Colonel-général. L^epe k Namur aïiirme le droit èu peuule Mgs an iitrioti!!!! Mgf Heylen a fait à cette 'lelïfê la répons qu'on va Lre ; Namur, 15 juin 1910. Excellence, Je suis heuieux de constater, par la le fie de Votre E^oalience en date du 4 judr qu'elle sa rend paifaitement compte d iétïet déploraiile et excitant que prootuis^r sur le peuple .b.eïge tes awèsfations journ* lièies d'ecciésiaàtiqûes, leur biiipiisonn< nient, leur condamnation, la déportaUo d'uin certain nombre dans les prisons ou le camps de l'Allemagne. A plusieurs reprises, j'ai fait connaît! ii'ion sentiment sur .ces objets et je 1e red irai aujourd hui à Votre Excellence, ave une eaitiëre franchise. Le maintien de i IraniquiiMé dans te .pays n'est pas iaveïiss — loin de là — par ces jwTOédés d'intisn dation et de violence ; ii s'ebtfeiim-a:! plu efticaceiTuent par une conduite qui serait, e harmonie avec le tempérament du peupl belge ; et les mesures de rigueur nuise) moins à la considération ci u la dont est auréolé, aux yeux du peu-pie, l'étc ecclésiastique, qu'elles ne portent nrèiyAk au prestige et à l'autorité de l'armée ail mande elle-même. Mais ces mesures- seraient, dit-on, jusf fiées par la conduite du clergé ; «t Voiti Excellence en appelle ici à l'article 4-3 d de la Convenitism de La lîaye. Il est superflu de redire à Votre Exce lence qu'en plusieurs circonstenfees j'i rappelé au ete-rgè les devoirs qui lui iï combenf. Nous sommes fermement rêsofu d'y rester fidèles. L'autorité allemande pet compter sur notre concours, dans l'aven-i comme dans le passé, pour le maintien a l'ordre publie. En fait, les traitements infligés, à e»lt heure'aux ministres du culte &<"mt-i<!s bi'e le résultat de manquemente graves à l'ai torité* occupante ? Nullempnf. T ps nrétre que te peuple s'étonne de voir mener enti les batonnseties ou dont 1e presbytère es envahi par la police secrète, ils ont él l'objet d'une dénonciation- anonyme, » bientôt, après un. examen sommaire, il sont reconnus innocents, o-u bien îls soi miculpés d'un manquement anodin concei nant ''tes passeports, lia circulation, l"'un ot itViufre des prescriptions militaires^ qi règlent .maintenant la vie-journalière ■p-lùs rarement encore, on a relevé à leu Charae un acte ou une parole inspirée po f« vertu patriotique. Sur ce point, L'AUTORITE ALLEMAND NE PEUT OUBLIER 01 "ELLE A AUSS DES DEVOIRS A REMPLIR, ET NOU N'AVONS PAS -MOINS LE DROIT QU'EI. LE-MEME D'EN APPELER A I,A CO> •VENT ION DE LA HAVE. Celte Couvant k»

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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