Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 October 1917
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s.n. 1917, 07 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cv0t/
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TROISIEME ANNEE N9 1079 3Lj© Numéro ; iO oentimc DIMANCHE Y OCTOBRE 191V, PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone : Central 33>G4 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces, sont également reçues r> la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand ISTEUR.AY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28t4p Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par «»is — 7 fr. 30 par triiwrff Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois .. 7 sh. S ë. par trim. Autres pays. 3 fr. par m«is — . 9 fr. par trimestre NOS JlNNIVERSaiRES GLORIEUX La défense héroïque du fort de Waelhem 23 SEPTEMBKE-2 OCTOBRE 1914 Nous soulignions i par un officier de Vé, connaissant l'influenc la victoire de la Marr quelques semaines pli L'histoire de nos vaili voquer ici un peu dt risé de la défense d'u rée permit à notre t ce et rendit possible < Déjà s'estompo dans le brouillard du passé le souvenir des principaux acteurs du drame gigantesque qui mit en présence la petite armée belge de 1914 et le colosse envahisseur. Il est bon que les jeunes générations conservent religieusement dans leurs esprits et dans leurs cœurs fimpression vivifiante de l'energie morale et physique déployée par nos héros. Il est de notre devoir, à nous qui recueillons petit à petit des détails complémentaires sur les actions d'éclat accomplies, de les livrer à la publicité et de façonner ainsi l'âme belge de demain. Fatigué de la menace, constante sur son flanc droit, de l'armée belge qui le harcèle par ses sorties du réduit national, immobilisant devant elle des forces qui eussent été si précieuses sur les théâtres principaux d'opération, le haut ^commandement allemand se décide à attaquer le camp retranché d'Anvers. Il faut que l'enlèvement de la place soit effectué avec le maximum de rapidité. (Aussi l'ennemi a-t-il fait amener pour la réduction rapide des forts de première iigne ce matériel formidable auquel ne résiste ni le béton ni les blindages. i LES PREMIERS OBUS Hors de la portée des canons des forts sont installés les 420 et les 305 qui vont, méthodiquement, avec une précision mathématique, marteler, effondrer, anéantir coupoles, caponnières, massifs bétonnés.Les forts de Waelhem et de Wavre-Ste-Catherine, situés dans le secteur d'attaque, vont recevoir les premiers la terrible mitraille. C'est la longue agonie du fort de Waelhem que je me propose de rappeler ici en en fixant certains détails. Le lundi 28 septembre 1914 vers midi, le premier obus pénètre dans les œuvres vives du fort. Le capitaine commandant de Witte, qui commande le fort, se rend compte de la supériorité irrésistible des I projectiles ennemis. Immédiatement, il fixe sa ligne de conduite : entretenir le moral des 500 hommes qui constituent la garnison du fort et prolonger sa résistance jusqu'aux limites extrêmes en causant à l'adversaire le plus de mal possible. Le bombardement atteint dès le début de l'attaque une violence très grande. Les 420 pénètrent dans le massif, le désorganisant par tranches. La riposte est impossible, car les coups partent d'Hofstade, hors de la portée des pièces les plus puissantes du fort. Les observateurs ont été refoulés dans le fort depuis la veille. DANS LES TENEBRES Le mardi vers midi, un obus perce un magasin à poudre et provoque une explosion épouvantable. L'installation électrique est détruite. La caponnière du front de tête s'effondre, ensevelissant cinquante hommes. Cinquante autres malheureux sont terriblement carbonisés. Impossible de les évacuer. Leurs gémissements dans la nuit des poternes vient augmenter l'horreur de cet enfer dans lequel grouillent, noircis par la poudre, les survivants impuissants. L'une des deux grosses coupoles est mise hors de service. Le commandant décide alors de faire le mort et d'attendre. Le mercredi, l'adversaire croyant le fort détruit arrête le bombardement et envoie une reconnaissance commandée par un officier. La reconnaissance s'ap-proehe jusqu'au bord du fossé sans être inquiétée. Mais, à ce moment, elle est fauchée par une bordée de balles et de mitraille . Dix minutes après, le bombardement recommence. Le lendemain, même tactique et cette i fois c'est avec une véritable rage que le bombardement reprend. Les locaux s'effondrent les uns après les autres. A chaque arrivée, le sol et les murs tremblent comme dans un cataclysme. Il faut des nerfs de fer pour résister. L'on compte à ce moment jusqu'à dix obus par minute.CE QUE C'EST QU'UN CHEF je moral des hommes est fortement entamé. C'est ici qu'apparaît l'influence du chef. Toutes les heures, il rassemble le personnel. Il l'exhorte. le réconforte l y a quelques jours, l'hommage rendu 'at-major allemand à notre armée en re-e des sorties de la garnison d'Anvers sur te. La défense d'Anvers devait ajouter, is tard, de nouvelles pages de gloire à 'ants soldats. Nous sommes heureux d'é-'■ cet héroïsme en publiant un récit auto-n de ces forts dont la résistance désespé-\rmée une retraite qui fut un tour de for-'a victoire de l'Yser. par tous les moyens possibles. Chaquo fois, il parvient à surexciter le patriotisme de ses soldats et, quand il les quitte, ils sont enthousiasmés.... Mais l'horreur du spectacle des morts, des moribonds, des locaux qui s'effondrent dans un vacarme indescriptible dépasse pour quelques-uns les limites de la résistance humaine. Certains se suicident sous les yeux de leur commandant. D'autres se jettent affolés dans le fossé et s'y noient, ou sont tués par les Allemands. Dans la nuit du mercredi au jeudi, un officier de l'état-major de la position d'Anvers vient au fort avec mission d'annoncer au commandant que Sa Majesté le Roi, estimant que ce brave a fait tout son devoir lui décerne la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold pour la belle résistance du fort. Néanmoins, le commandant estime qu'il peut résister encore. LE COMBAT SUPRÊME Le jeudi 1" octobre au soir, le fort de Waethem a subi trois jours et douze heures de bombardement. Tous ses moyens de défense sont détruits. Il ne lui reste plus que sa défense vivante et ses canons à tifr rapide de 5,7". On annonce au commandant qu'une attaque de vive force semble se dessiner. Le bombardement se ralentit et on aperçoit des silhouettes sur le glacis. Tout le personnel est porté sur les remparts et on installe les mitrailleuses. Trois attaques sont repoussées pendant la nuit. Les projecteurs étant détruits, on n'aperçoit les assaillants qu'à la lueur des coups de canon. Le matin du vendredi amène un calme de mort. On devait apprendre plus tard par les Allemands eux-mêmes qu'ils avaient perdu 2,500 hommes devant le fort. Mais bientôt le bombardement reprend avec une violence nouvelle. Après un retour offensif belge qui donne aux défenseurs une lueur d'espoir, les intervalles cèdent à nouveau vers 14 heures et l'infanterie se retire. Alors l'inévitable s'accomplit. L'HOMMAGE DE L'ENNEMI Des batteries s'installent sur les côtés du fort et lui défoncent les flancs tandis qu'une pluie de projectiles y pénètre de front. Les munitions sont épuisées. Tous les organes de la défense sont détruits. L'infanterie ennemie entoure le fort et y pénètre. Des 500 hommes de la garnison, 320 sont tués ou blessés. Le commandant de Witte, les lieutenants Fiévez et Crespin qui ont si vaillamment secondé leur chef sont faits prisonniers avec le reste de la garnison. Ils reçoivent les honneurs de la guerre et défilent en armes devant un général allemand et une compagnie qui leur présente les armes. L'amiral von Schroeder et le feld maréchal von der Goltz expriment leurs félicitations au commandant du fort. Inclinons-nous à notre tour devant la bravoure et la ténacité des défenseurs de Waelhem. Ils ont écrit dans l'histoire de notre héroïque armée une de ses pages les plus glorieuses. XXX. AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Divers coups de main ennemis sur nos petits postes de la région Hurtebise-Craonne sont restés sans succès. Sur la rive droite de la Meuse, une tentative plus sérieuse sur nos tranchées au nord-ouest de la côte 344 a donné lieu à un vil combat. Nos soldats ont rejeté un groupe d'assaillants qui avaient pris pied dans nos élé'ùients avancés. Notrs ligne est intégralement rétablie. De notre côté, nous avons réussi plusieurs incursions dans les tranchées adverses au sud de la Butte de Souain, au nord-est de Faye-en-Hayç et au nord-ouest de Regnéville. Nos détachements ont pénétré jusque dans les lignes de soutien, détruit de nombreux abris et ramené des prisonniers. 23 heures. Assez grande activité des deux artilleries dans la région de Braye-cn-Laovnns et sur la rive droite de la Meuse au Nord du bois Le Chaume. Dans les Vosges, nous avons réussi un coup de main dans la région de femmes. > CHIMERES et REALITES Un des journaux où on retrouve aujourd'hui une partie de l'argent do Bolo Pacha avant fait campagne pour l'annexion de la rive gauche du Rhin à la France, certains en ont conclu aussitôt que cette campagne n'avait pu servir que l'intérêt allemand. Il s'est même trouvé, paraît-il, un député pour assurer que cette campagne avait permis aux pangermanistes d'exciter contre la France les Allemands bien intentionnés (!) A ces braves gens, a déclaré cet homme d'Etat, il a été facile de démontrer , au moyien des articles des journaux « annexionnistes » qu'il ne servait de rien à l'Allemagne de faire preuve de bonne volonté (?!) en présence de la voracité de la Franco ! Vraiment ? C'est à croire que le peuple allemand a attendu ces campagnes pour se révéler conquérant ! Les gens qui veulent à tout prix lui faire ce crédit se montrent d'une naïveté déconcertante. La, vérité, c'est qu i! on est aujourd'hui de l'Allemagne entière comme il en ali.iit de la Prusse quand Mirabeau disait que la guerre était pour elle une industrie nationale. Toute l'Allemagne, de son Kaiser à ses ouvriers socialistes en passant par ses professeurs, ses industriels et ses commerçants, a voulu la guerre pour conquérir, pour piller, pour détruire. Les trois ans que nous venons de vivre le démontrent à suffisance et il faut être incurable-ment aveugle pour n'en être pas convaincu. Maie le coup a raté. La guerre ne tiendra pas ce qu'elle avait promis et ces bons Boches ont fini par s'en rendre compte. Il faut, du moins, qu'elle paie dans une certaine mesure et c'est pourquoi nous les voyons s'appliquer à en tirer le plus possible par le moyen des négociations et des mai-chandages. Que se passe-t-il, pendant ce temps-là, du côté des Alliés®? Beaucoup de gens s'efforcent de se faire le plus petits possible. Il semble qu'ils aient peur de la victoire ; ils redoutent que nous ne soyons pas assez modérés et ils découvrent on ne sait quel danger d'impérialisme chez des peuples qui ne sont que trop tentés de se nourrir de rêveries et d'utopies généreusjs. Cette préoccupation leur fait perdre de vue les réalités les plus concrètes ou le« leur fait juger d'après les critères les plus extravagants. On ne peut tout de même pas prétendre que l'aventure de Rr>io mod-ito en rien l'histoire de l'Allemagne ou la géographie de la France. La question n'est pas de savoir si ce pacha a parfois volé l'Allemagne en trahissant la France, mais d'empêoher que la France pacifique puisse être envahie aussi pacifiquement qu'elle le fut six fois déjà. Karl Marx constatait en 1871 que l'Allemagne a toute facilité d'envahir la France et que la possession de la ligne du Rhin est nécessaire à la défense de Paris. Cela était vrai alors comme il y a cent ans et il n'est pas de pacha au monde qui puisse empêcher que cela reste vrai aussi longtemps que l'Allemagne restera une nation de proie. Les Allemands doivent bien s'amuser, quand ils voient dénoncer dans les pays alliés le danger d'exciter les éléments modérés d'outre-Rhin. En réalité, il n'y a chez nos ennemis que deux sortes de gens : ceux qui croient encore possible d'imposer leur volonté au monde par la force des armes et ceux qui comptent plutôt pour atteindre le même but sur la diplomatie et la ruse. Les uns et les autres sont tous d'accord sur le résultat à obtenir et il faut plaindre les alliés qui ne voient pas clair dans ce jeu boche : avec les meilleures intentions, ils livrent leur pays au joug de nos ennemis. Pour notre part, nous stm-mes bien décidés à ne pas nous laisser berner avec eux. II faut savoir choisir entre la paix et la guerre : unefois qu'on a préféré la guerre au déshonneur, il faut la conduire avec toutes ses forces au lieu de perdre son temps à vouloir séduira les loups avec des houlettes enrubannées. — Stylo. ■■■ - 1 1 vwvu ■ Le souvaau ministre Us Belgique en Suisse Le <c Moniteur belge » publie dans r->on numéro de dimanche un arrêté royal nommant M. Fernand Peltzer, ministre plénipotentiaire, envoyé extraordinaire près du gouvernement de la Confédération helvétique, en remplacement du baron de Groote, déchargé de ses fonctions. On sait que M. Fernand Peitzw était, avant la guerre, conseiller de la légation de Belgique en Allemagne et qu'il a continué à taire preuve au ministère des affaires étrangères do Sainte-Adresse du patriotisme et de l'intelligence qui l'avaient distingué à Berlin. Issu d'une famille de grands industriels Vârviétois qui a donné aussi à la politique des parlementaires de valeur, M. Fernand Peltzer a épousé Mlle Jeanne De Mot, fille du défunt bourgmestre de Bruxelles, et a trouvé en elle une collaboratrice aussi charmante que dévouée à toutes nos œuvres charitables. IJn trait encore qui atteste le patriotisme ardent de sa famille : huit Peltzer, dont plusieurs ont conquis leurs galons sur le champ de bataille, sont dans les rangs de notre armée, tous volontaires de guerre. La Belgique aura en M Peltzer un représentant de choix. Nous lui. souhaitons, au poste délicat qu'il va occuper, tous les succès qu'il ambitionne dans le seul intérêt de son pays ■ ——WWW '■ I" . " — Des nouvelles qui parviennent d'Allemagne font savoir que l'accueii fait au septième emprunt de guerre est loin d'être satisfaisant. — Le Reictostag a adopté le projet de loi portant, création d'un poste de vice-ohance-lier. Seuls les socialistes majoritaires et minoritaires ont voté contre. — Le gouvernement portugais vient, de conférer à la ville de Verdun l'ordre de la Tour et de l'Epée. \ La poussee britannique en Flandre 380 NOUVEAUX PRISONNIERS LES AVIATEURS BOMBARDENT LES GARES BELGES COMMUNIQUES BRITANNIQUES LES COMMENTAIRES DE LA PRESSE BRITANNIQUE Avr es-midi. L'ennemi a montré une plus orande ac- b,ft®r^ dlï Timcs au froîlt tivité d'artillerie sur le front de bataille, 1 ^ • mais n'a tenté aucune action d'infanterie. jamais une armée n'a été aussi harcelée Une tentative de raid sur nos tranchées, que l'armée allemande l'est autour d'Ypres ; nu sud de Hollebeke, a échoué sous nos jamais l'armée allemande d'Ypres n'a été feux d'infanterie et de mitrailleuses. martelée tomme elle l'a été aujourd'hui. Les Gallois ont effectué avec succès un D-aucuns parlent de cette bataille comme m/tin mr in linvr r-nvrmir au a nne victoire décisive pour la guerre ; c'est T/J,'pnJm,rt m nvfZtcwTé Ppu«tre beaucoup dire.1 Nous avons de nou- sud-est de Gou^caucourt^ Ils ont attaqu, vea uataqué l'ennemi et atteint tous nos objeo- les abris a la grenade et fart subir des fer- tifs qtLij pai. end&its, sont à près de 2.500 tes aux occupants. mètres en avant de nos anciennes lignes. Soir. Nous avons atteint la partie centrale de la a* Vnfiiriif crWe d€ Passchendaele avec la hauteur d'A.- Notre artillerie a d. l ati ■ bralxam et les villages de Boesingiie. Gravens- tout le jour sur toute l etendue du front de tafej et R^tei, et d'innombrable? positions ''^faille. Le* tirs de l artillerie anevianac défensives. Ce faisant, nous avons décimé ont été dirigés surtout contre nos nouvelles au moins trois divisions allemandes et plus positions le long de la crcte à partir des au moins endommagé quatre autres divisions. Bois de Broodstinde en direction Au Sud. Nos pertes ont de nouveau été légères. Aucune contre-attaque ne s'est développée. _ n -, N . Le chiffre de nos prisonniers s'est accru ' i,°"» • de trois cent quatre-vingt unités au cours Tant pour sa signification stratégique uuê des dernières vingt-quatre heures. Aucun pour les résultats matériels obtenus, la vic- événement important à signaler sur le toire britannique à l'est d'Ypres es* nettement reste du front. Le temps qui est demeuré un événement des plus complets et des plus hier variable et nuageux a rendu d'fficile décisifs de la guerre. lin quinze jours, sir les opérations aériennes. Le travail d'or- Douglas Ha,* iillafi/* ot rf/> nh nfn/ïrnv)hi P n n fflJI fTL^in? ('tf £t3nt- (Σ pOTtç© StriCtCTTlCnt *îmité£ St tillerte et de photographie a néanmoins eut entierement couronné de succès. poursuivi avec succès. Nos pilotes ent bom- La luttê d.hier complête la prise de la crête bardé les camps d aviation de la région de de Passchendaele et nous donne la posses- Ixlle. Ils ont attaqué dans la journée les sion du carrefour qui domine le chemin de gares de Westrooscbcke, d'Iseghem et de fer de Roulers. Les résultats stratégiques de Court-rai et renouvelé leurs attaques sur cette opération peuvent difficilement être ces deux derniers points au cours de la aJèc e2?lfi2£?e? les. résul- nuit. Plus de deux tonnes d'explosifs ont ^ ^^conS^raWes et dtf^insS été jettes. teuses depuis celle de la Marne et qui aura L aviation allemande a m&ntre d*, l ac- profond® influence sur la gnerrft tivité dans la zône de bataille. Qua.tre appareils ennemis ont été abattus et trois au- De la Morning Post : très contraints d'atterrir désemparés. Cinq , •. riez vôtres ne sont vas rentrés Les aiouivelles du fiont britannique sont des nôtres ne sont pas rentres. splendides et excessivement encourageantes. Le général Haig a frappé d'une manière Les tirs progressifs de l'artillerie britansii- da;?s. ^ secteur d'Y près. Nous attendue. — L'importance des positions tonfian.ee bataille avec une pleine conquises. — Un difficile travail www de liaison (De notre envoyé spécial) |Pas de socialiste allié La mésaventure"'des cinq divisions aile- « i i r, jr» mandes — il y en avait bien cinq : trois 3 13 KOOierence Qe BeflSe en ligne ert deux en réserve — hachées par l'artillerie (britannique au moment où elles se proposaient d'attaquer, jeudi à G La Vossische Zeitung avait prétendu heures du, matin, reporte l'attention sur — et nous l'avions signalé d'après Yln-la puissance extrordinaire des tirs de bar- transigeant — que M. Jouhaux de la 'Tesfen^faœ du bois du Polygone, et Vn dans l'intention cte le reiprendre, que s'é- syndicale de Berne. Iî est avère que M. taient massées les forces allemandes ; l'at- ^ounaux na pas quitte Pans et que la taque devait comiprendre un front de trois reunion de Berne n'a compté aucun so- i-4i .ac- i .çf,A a 11 i à ECHOS l'attaque âllemande fut noyoe dans le sang. Ces tirs de destruction « progrès- ie monument belge à Londres sifs » sont vraiment formidables ; ils vola- misèrent tout sur leur passage. Comité du Monument belge a Lon- II n'est pas sans intérêt de donner l'opi- ^res a reçu de LL. MM. le roL et la reine nion d'un des rares hommes qui a fait Belges une donation de dix mille une expérience comparative — bien malgré "'ancs. lui — des deux tirs de barrage. Un soldat Nos souverains ont ainsi voulu s'asso- anglais fait prisonnier le 25 lors de la con- ci®5" au témoignage de gratitude que les tre-attaque boche sur Tower-Hamlet subit Belges exilés veulent donner à la nation quelques heures après les feux de barrage britannique qui les a si fraternellement ac- suceessiïs de ses compatriotes avant d'être cueillis. Ce geste royal est hautement fi- délivré par eux. gnifieatif; il ne manquera pa3 d'impres- — Le barrage des Huns, dit-il, n'est sionner nos compatriotes qui auront à qu'une rosée à côté d'une averse, un coup cœur de suivre un si noble exemple, de tonnerre à côté d'un tremblement de Rappelons que les souscriptions doivent terre- être adressées au Comité du Monument Belge, 6, Burlington Gardens W. I. Prescrue toute la ceinture de collines qui , . entourent Ypres est maintenant aux mains htjseigjjeuietit supérieur des Alliés. Les nids d'artillerie boches qui, un, arrêté royal décide que le jury il v a quelques semaines encore, étaient chargé d'homologuer les certificats d'étu- contre-battus avec difficulté, sont mainte des moyennes et de procéder aux épreuves nant pris sous un feu venant de plusieurs prgparatoires siégera 'dans une localité directions. mw désignera le ministre de* Sciences et Juste retour des choses d ici bsus, le sail- <jes Arts lant d'Ypres, jadis redouté des Britanni- " «uvma* ques, est actuellement devenu un enfer , t - , , , , , pour les Boches. En même temps, il eonsti- « ' J,es fpjuleiirn de patio tue une menace à la fois pour Lilla et sont avisés tfu'une nouveauté sensatian-pour le littoral belge. nello -vient de nous arriver : le Vest Pocket Si l'on trace sur la carte un méridien Ansco, format 6x9, modèle militaire. Cet passant par Broodseinde on remarquera appareil de haute précision, tout en métal, qu il touche l'agglomération Lille-R-cubaix- (j'une rigidité absolue, est à mise au point Tourcoing, passe par Coniines et, plus au automatique ; il fait l'instantané depuis Nord, franchit en son milieu la distance 3/100 jusqu'à 1/500* de seconde. Prix : d'Ostende à Blankenberghe. {45 franco avec Anastigmat permettant La crête de Passchendaele se_ continue d'opérer même l'hiver. Il n'est vendu qu'au vers le Nord, qu'on veuille bien 1 observer, photo-Plait, 37, rue Lafayette, Paris-Opéra, par West-Roosebeke, Staden et Clercken, ql[j adressera sur demande, gratis et; jusqu'à Dixmude ; la ligne de collines à franco, SOn Catalogue général d appareile moulins qui barre l'horizon du soldat belge je toutes marques, Kodak. Richard, Mode Dixmude à Noordschoote en constitue nohi0ci etc... les derniers contreforts. Cela suffit à indi- ' www quer dans quelle mauvaise posture se Equipement?, trouve l'armée allemande des Flandres. l'on* les «ffîciers beiges s'habillent et « • «'équipent, à des prix raisonnables chea' * * Lévv, 6, boulevard Saint-Martin, à Parts, r (.m™ nvj>nt ««fv-oiri u fi-a f*urniss«ur du Ministère des Colonies d« Le mauvais temps a>ant entrave,le tia- n.lpr:mil, ou écrire! vail de l'aviation, ce fut tout un problème "eW"6- (Visiter ou eenre). d assurer les communications avec les </*•»/»« postes de commandement et des états-ma- UN SOUVENIR DU TEMPS DE QUERRE jors Les fils téléphoniques avaient été ar- Faites-vous faire un beau portrait chez ie radiés par la tempête, et la pluie rendait photographe bruxellois Dupont-Emera. Ses invisibles les drapeaux des signaleurs. La ateliers d'art sont T, ru» Auber, Paris (der- tempête acquit à un moment une telle vio- nère 1 Opéra). Ses prix sont avantageux. lence que le haut commandement renonça à l'aviation ; seuls quelques aviateurs vo- !5S£VS& IES S0GIAL1TES HOLLANDAIS braves : tout le long du jour les positions ennemies furent survolees par deux avi-a- et 1 emprunt OOCQe teurs au moins. . D'aéroplanes allemands, pas l'ombre... A MATACNE Amsterdam, 6 octobre. De nombreux socialistes hollandais pro- ~~~ " testent dans le « Volk », organe officiel du Lire en quatrième page : parti, contre la publication faite par ce . . ...p. mu ■«•«■m» journal, d'une annonce relative au sieptiè-*,A VIE l¥llLITAIRE me emprunt allemand. — (Radio. 1 EN RUSSIE Le bilan de la conference democratique De Pétrograde, nous recevons la' clé d'une petite énigme. Le « XX' Siècle » a signalé les dépêches d'après lesquelles la Conférence démocratique aurait tour h tour adopté et rejeté dans la même eéance> le principe d'un gouvernement de coalition. L'explication est qu'il y eut un veité sur le principe, lequel fut adopté ; puis, par des votes successifs, on accepta deùîî amendements restrictifs si bien qu'au vdta sur l'ensemble personne n'était satisfait et la motion fut rejetée par 813 voix contr» 80. Mais le principe de la coalition l'emportait néanmoins ; l'aceord fut réalisé'à la dernière séance et, à une très grande majorité, on décida d'organiser le gouvernement sur les bases du programma Tcheidze formulé à Moscou. Le gouvernement sera responsable devant un organisme eréé par l'a-ssemblée et dont la fonction sera de négocier avec les partis et groupes lors de la constitution du pouvoir gouvernemental. Les Maximalistes, usant du procédé des minorités vaincues et exaspérées, ent refusé de prendre part au vote et ont quitta la salle des séances- Ce petit fait est significatif èv rassurant. Le pouvoir s'organise donc en Russie sans les éléments troublants et contre ceux-ei. Le nouvel organisme, on lai a déjà troi> vé le nom de « Prépaiiement », comprendra 305 membres. C'est trop, pour une assemblée où l'on doit travailler beaucoup et parler peu. Le Soviet de Pétrograde, dans lequel dominent, les éléments bolcheviks n'est pas content. C'est encore un bon signe. Le Se-viet socialiste de Pétrogra<de est responsable de toutes les misères qui accablent la Russie. Comme toutes les assemblées avancées et peu expérimentées i) e'eeet lalwsé entraîner à faire de la surenchère d^mayoçi-que. Par un juste retour des choses, ce sent les éléments sains du parti socialiste qui ont le plus contribué # faire triompher enfin les idées d'ordre i ki Conférence tMrrwt-cratique. Ce -sont en effet, les re^Hwitt-tants des coopératives, des sociasJitf*» a'tc-cupant. surtout de questions éronoutiquM qui, se rangeant du côté de Kerenshy, lui . ont apporte la majorité. Quelle condamnation dn Marxisme d'importation allemande I Bien entendu, les Maximalisées ont votiîtt faire exclure les coopératives de l'aeseîm-hlée, sous prétexte que ces cooipérativea ne s'occupaient, pas de politique. Pour les Maxim al ia tes donc, la, politique est quel«fî* chose d'abstrait qui ne doit s'appuyer e* rien sur les intérêts de la nation. T«tus les hommes sensés seront d'accord au extraire pour dire que la politique est pas un but, mais un moyen pour le« groupements de servir leurs intérêts, leurs aspirations intellectuelles morales cm religieuses.Si la Russie veut désormais, en dépit idéologues, marcher dans cette voie, ell« peut se sauver. Kerensky forme son ministère de coalition, et qui est d'excellent au* gure encore. PERCY. P. S. — On annonce officieusement aujourd'hui, à l'issue du conseil du cabinet-, que la crise provoquée par l'affaire Koïni-loff est à la veille d'une solution favorable et qu* les mesures qui vont être prises à, ce sujet sont de nature à rétablir la pai* entre les citoyens. . La lutte contre l'alcoolisme iWiimsi n liimw Le « spécialiste » qui a donné au XJL* Sîè-s de. sur cette question, plusieurs article si justement remarqués, nous aAresstdt hien la note ci-dessotts, dont le lecteur appréciera l'intérêt : , : (f, f ■ Mon dernier article aor te «• l'alcool a soulevé quelque émetia® 4tas certains milieux semi-offieiete. On y ». VU des critiques directes contre la CewaiiS-eion d'étudew du régime de l'adcool; *r> est allé jusqu'à prétendre qu'après #.vwir félicité le gouvernement d'avoir posé nettement la question de la suppression ftoe èl-cools de bouche, le « XX* Siècle » #aÈM0fc machine en arrière et combattait cette suppression.Il n'y avait évidemment rien de aeaMi-ble dans ce que nous avions écrit N«us voulions simplement mettre la CommtssioR en garde contre certaine dangsrs que 1* parti-pris pouvait faire courir à le cans4 anti-alcoolique elle-même et, rappelant qu* le mieux est parfois l'ennemi du fcien, nous préconisions l'étude non seulement de la; solution idéale, mais aussi des différer)ton solutions qui poureuefnt se présenter. 1 • I * «r Quelque désiraiie que puisse être la solution radicale, la prohibition complète d» l'alcool de bouche, surtout si l'on veut es même temps limiter la consommation de certaines bières et de certains vins, ne sera pas aisément acceptée par la population, appelée à se prononcer en dernier ressort. Quiis soient fondés ou non, les motifs d'apposition ne manqueront pas. Peur ;pai eonnaît les Belges du pays envahi, le seul fait, qu'il s'agit de maintenir une mesur» prise par les Allemands, risque de la rendre impopulaire. On ne doit pas oublier non plus que cette réforme a toujours été représentée comme une réforme anti-démocratique; ce n'est pas du jour au lendemain qu'on pourra faire disparaître cette

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