Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 31 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xs5j961j3m/
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LE XXe SIÈCLE 21e ANNEESérie nouvelle. — N9 261 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FR©NT) "Samedi 31 Juillet 1915 Rédaction ^administration ZBtii tM de la tesa — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n-14,05 Birecteur : FERHAHD HEUEA7 y eu tes les communications concernait ia rédaction doivent être adressées s8itrfrue de la Bourse,Le Havre» LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Sroadmead House) Oaiotidiesr beloe paraissant &u Havre ABONNEMENTS Pr-anoQ 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmostre HorsFranoe.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlmastr® Angîeterre.... 2sh.6d. par mois. • .... 7 8h. 8d. par trlmostn^ PUBLICITÉ S'Adresser à l'Administrât' jn du Jour n ai au Havre ou à Londres Annonces 4' page* 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page: 0fr.30laligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publi« cité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. I lointain pièce»1 te Guillaume il Un savant belge de nos amis, orientaliste Ve la plus liante distinction, nous adresse Û'Egypte la curieuse, lettre ci-dessous : 3e feuilletais. ces jours-ci, la « Slra », à savoir le récit canonique des gestes de Mahomet, texte considéré comme oificiel au sein du vieil islam. Je le lisais dans une des rédactions les plus anciennes, exposé dé-aa»é des plus fortes exagérations ajoutées par la .crédulité des âges postérieurs. Nous v retrouvons un Mahomet, pas toujours authentique, mais tel du moins que lont una-iginé tes générations voisines des débute âe l'hégire. Depuis un an, le Prophète fugitif de la Mecque, avait trouvé asile à Médine, dénué de tout, mais assoiffé dedomination, à la tête d'un groupe d'adhérente mecquois aussi gueux, aussi avides que lui. En cette dernière ville, les juifs occupaient le premier rang ; ils tenaient la banque, le commerce, l'industrie, l'orfèvrerie et tout spécialement la fabrication des armes. Ils possédaient lés plus riches palmeraies de cette 'fertile oasis : autant d'objets qui ne tardèrent pas à enflammer les convoitises du visionnaire mecquois. Comme il était diplomate, — et même fort expert, — il jugea a propos de s'engager envers les juifs par un traité en bonne et due forme, destiné à endormir leurs soupçons en leur offrant le bénéfice de la neutralité. On en était là lors-que (Soudain l'ange Gabriel apporta la révélation suivante, consignée .dans- le Coran (Vin, 60) : « Si tu appréhendes quelque trahison de la part 'd'un peuple, hùte-toi -de le prévenir • Allah n'aime pas les traîtres. » Te- » traîtres » n'étaient autres que les iuifs obstinés à demeurer dans les limites ie là neutralité et à méconnaître les prétentions surnaturelles du Prophète. S adressant. à ses .sectateurs : » Les juifs, leur dit-il, m'inspirent des inquiétudes ». et ajoute la n Stra », rf s'autorisant de cette révélation, Il résolut d'attaquer les juifs ». Quinze jours fui suffirent pour réduire leurs donjons fortifiés et amener les occupants à composition. lueurs biens furent confisqués et eux-mêmes envoyés en exil. En lisant ce trait, je ne sais comment mon esprit a subitement substitué le nom tlu kaiser h celui de Mahomet et j'ai cru v découvrir les raisons profondes de sa vieille sympathie pour l'islam. Guillaume rf Mahomof, oce douv hommes n offrent-lis n'as plus d'un noint de ressemblance ? Ne professent-ils pas les mêmes principes politiques ? A la place des juifs de Médine, mettez les Belges que garantit un traité de neutralité signé par Guillaume : à la place Ses donjons médinols les forts de la Meuse. Te récit de la n Stra » reproduit, mot. pour mol la comédie jouée pondant la première moitié d'août 1914 : on y retrouve jusqu au chiffre de deux semaines employées pour abattre la résistance de Liège et de N a mur. " Serait-ce la seule leçon recueillie par h Iladji Ghilioun » dans les pages sanglantes de ce recueil ? Treize siècles avant lui, Mahomet a pratiqué la « terreur » comme méthode militaire. On connaît les exploits des retires allemands contre les non-belti-aônanta : les femmes et les enfants. Ici, il Saut traduire littérai'gtnent ia « Vie » du 3rophèle, abandonnant au lecteur le soin 'de souligner les rapprochements, « line femme de Médine, nommée. Asmà. vitupérait l'islam et-dans ses poésies excitait ses compatriotes contre le Prophète. Sur tort-Ire du maître, un musulman s mtroduisil de nuit dans la demeure de 1 împruidlente .poétesse. H la trouva couchée au milieu de ses petits enfants, et l'un d'eux prenait juste* le sein do sa mère. Se dirigeant, „ tâtons dans l'obscurité, il écarta le nour risson de la poitrine de sa mèro, puis J plongea son épéc jusqu'à la garde. Aprèî quoi il vint réciter la prière du matin à côtt 'du Prophète. En l'apercevant, oelui-ci lu 'demanda : « L'as-tu achevée 1 » « Vous pouvez être tranquille, répliqua 1 assassin. Aurais-je à rédouter les conséquences d( mon acte ? » « Aucune, répliqua Mahomet rien ne bougera à Médine ; « nous n'y assis v. torons pas même à u.ne bataille de chè t> vros. » Ce fut. la première fois qu'on en lendit cette expression, devenue depuis pro iverbiale pour désigner un incident sans im portance. » . Et l'inoubliable von B-elow. le digne re présentant du kaiser à Bruxelles ! Lui auss » son protolvpe dans la « Slra ». le juif mé dinois Kaab était poète. Ce précurseur d( Déroulède avait vu clair dans les projet: ambitieux de Mahomet, et il ne cessait d< .mettre ses contemporains en garde. Ui jour, on entendit le Prophète s'écrier : « Qu me débarrassera de ICoali 1 » Ce fut sot arrêt de mort. Un groupe de fanatiques s'of Trit pour satisfaire les rancunes de Maho met. Mais Kaab se tenait sur la. défensive Pour endormir ses soupçons, il fallait di toute nécessité recourir à la ruse et à si forme la plus déloyale : au mensonge. L Prophète accorda sans hésiter toutes les dis penses. La nuit destinée pour l'attentat, lui-même-accompagna les siçairos et., avan de les quitter, voici ses dernières paroles k Allez de l'avant ; je vous garantis la béné ■Bretton et l'assislance d'Allah I » C'est, si j ne m'abuse, l'équivalent islamique du « Got mit uns ». L'escouade des séides était corn mandée par le frère de lait de Kaab. El reconnaissant dans la nuit cette voix amie le poète se laissa entraîner hors de sa de meure fortifiée. Ses derniers soupçons s'évanouirent quand il les entendit maudir la tyrannie du Prophète ot proposer de h: acheter des armes pour se, débarrasser d l'intrus mecquois. Le malheureux expia pa la mort son excès de confiance. Quan Mahomet jugea ses ennemis suffisammen •terrorisés par ces assassinats, suivis d< 'quelques autres non moins retentissante il poussa l'audace jusqu'à offrir aux juif un nouveau traité, dont lui-même dicta le ^conditions,. N'est-ce pas le. geste .impuder de Guillaume, a.près les incendies de Loi vain, de Dinant. de Termonde... ? Je crois inutile do pousser plus loin le '^'Comparaisons ; elles risqueraient de dev< nir fatigantes. Les rapprochements indi 'qués n'aldenUls pas à mieux comprendr les tendresses islamitcs de Iladji Ghilioun Tôt. ou tard, les deux conceptions deva.ier finir par se rapprocher, par se superpose) De part et d'autre, on constate la mêm « Wellanscliauunc », pour employer u: ■terme cher à la Kultur,— le culle-dé la fore brutale, devenue le signe providentiel de raceS élues, le recours aux mêmes-procédé barbares, 1a conviction enfin que le succès absout de tous les crimes. Allah, le despote divin imaginé par le Coran, contemple avec complaisance sa doublure dans le « vieux j dieu » des hordes teutonnes l UN TEMOIGNAGE PEU SUSPECT I18 cardinal-archevèpe de Vienne défendis clergé belge etle cardinal Mercier contre les accusations allemandes Nous avons signalé d'après le « Politi-ken » de Copenhague et le « Tijd »> a Ams-terdam l'enquête conduite en Belgique par le cardinal Pill, archevêque de Vienne, sur le martyre du clergé belge. Les conclusions de cette enquête, on s'en souvient, confirment les accusations du cardinal Mercier et de Mgr Ilevlen et sont en contradiction formelle avec les affirmations du gouvernement allemand. Le correspondant viennois du journal catholique hollandais « De Tijd », dans une lettre du 17 juillet {« Tijd », n° du 2o juillet 1915) raconte que le cardinal Pift, archevêque de Vienne, a fait à un prêtre amu du correspondant des déclarations qui achèvent de montrer qu'on commence à se rendre compte en Autriche des crimes commis en Belgique par les troupes allemandes. « Sur la Belgique et ses malheurs, a dit le » cardinal Mercier,on a déjà beaucoup écrit » et on écrira encore plus. Ce n'est qu'après » la guerre que la vérité sera connue. J'es-» père que la postérité ne jugera pas trop » sévèrement. Tout savoir signifie ici aussi » beaucoup oublier. Je sais qu'on comprend » maintenant dans des milieux allemands » qu'il y a eu en Belgique des violences re-» grettàbles. On juge aussi avec plus de » justice LE CLERGE BELGE CALOMNIÉ. » Pour ce (lui concerne S. E. LE CARDI-» NAL MERCIER, je l'appelle LA FIGURE » LA PLUS VENERABLE DE TOUT LE » COLLEGE DES CARDINAUX 1 » Est-ce pour son pays et ses alliés que je cardinal-archevêque de Vienne espère l'indulgence de la postérité ? Son espoir serait vain. Quant à nous, nous ne craignons rien du verdict iin l'histoire, et l'hommage que le cardinal Pifl se voit obligé de rendre au cardinal Mercier et au clergé belge prouve assez notre bon droit. Dans la même interview, le cardinal Pifl déclare qu'en Galicie aussi des actes déplo. râbles ont été commis contre le clergé catholique par les troupes russes. « De plus de 3,000 prêtres ruthènes, a dit le cardinal Pifl, 600 au moins ont été empri. sonnés, internés ou évacués; 14 ont été pendus; trois tués par les Russes; 50 exilés în Sibérie. Actuellement il y en a encore environ 200 internés; <42 sont morts, parmi lesquels le vénérable évêque de Przemysl, Mgi Czechowycz. a Est-il besoin die dire que le jour où de tels faits seraient établis avec les preuves et les précisions nécessaires ils soulèveraient la même réprobation que ceux dont a souffert le clergé belge ? Les accusations de cruauté contre l'armée russe sont parties d'une officine romaine qui s'est distinguée toujours par ses sentiments ant.i-français et son manque de scruu pules. On n'a apporté jusqu'ici à leur appui aucune des précisions, aucun des témoigna/ ges, aucune des offres d'enquête impartiale ■ qui ont permis à tous les neutres impartiaux de sff convaincre depuis longtemps de la réalité des crimes commis en Belgique par les troupes allemandes. Aujourd'hui ces crimes sont tellement bien établis qu'ils forcent le cardinal primai d'un des pays av c lesquels nous sommes en guerre à, les déplorer et à venger leur! victimes, infligeant ainsi un, démenti cinglant à toutes les protestations du gouver ■ nement allemand et de sa presse. Ce fait reste oapital, quoi qu'il puisse ad- ■ venir des accusations imprécises par les ■ quelles certains polémistes voudraient et criant aux crimes russes faire oublier cf ' qui s'est passé en Belgique. i i Les familles qui meurenl i »Ol( i 1 Très juste entrefilet de la « Croix d< . Paris » : « La mort, c'est aujourd'hui l'événemen i cruellement banal. Il en est tirât qui meu [ rent ! Les circonstances, la raison saeréi , de ces morts héroïques les transfigurent 1 mais quel deuil, quelle désolation momi sur les familles qui meurent. t C'est la guerre aussi qui les tue, qui 'e: : achève plus tôt qu'elles n'avaient oru. Elle; se donnaient l'illusion de .pouvoir se sur î vivre dans un unique rejeton. La jeun t pousse est brisée et le tronc est desséché . Elles seraient mortes plus tard : la guerr 1 a précipité leur ruine. Pauvres familles d deuil qui s'épuisent par la mort d'un seul 1 .parce que la vie n'y était pas entrée, n'; avait pas été admise assez largement, assî 3 généreusement, i On loue tous les jours les « belles farnt! e les » qui, elles, ont donné à la patrie d r nombreux défenseurs. Celles-là n'avaient ; 3 donner que le fils « unique ». Lui mort, I t foyer s'écroule, une race, un nom — cett grande chose, le nom fuit-il modestie, s'il -sa , sans tache — disparaît de l'humanité et d s la vie. s Toutes ces familles ont droit à la pitié t elles souffrent. Elles ont 'droit au rec.pect, à l'admiratior quand le dispairu, l'unique, était le demie s d'une source qui se tairit. Il ne leur restai i- qu'une goutte de sang, une goutte infini ■ rr.ent précieuse ; elles l'ont donnée, e 'Mais ces autres familles qui, par cailcui 1 par égoïsme, ont dressé des barrages pou t enrayer ce flot de vie qui pouvait et qi: ■. voulait couler... e ... Il ne faut pas les accabler. Leur expia i t.ion est trop dune, ot l'on songe avec effir e h cette vieillesse sans douceur, sans aiïe< s tvon, que ne viendra même |>as consoler 1 s souvenir du devoir accompli. »' Les cailolipes espagnols et la gerre HEUREUX SYMPTOMES DE RESISTANCE à >a PROPAGANDE ALLEMANDE {Correspondance particulière du XXe Siècle) Barcelone,, le 24 juillet. Le travail de propagande réalisé en Espagne depuis cinq mois par la Belgique et les Alliés commence à porter ses fruits. Las carliste®, in.égristes, néo-mauristes, n'ont pas évidemment été ébranlés dans tour germanophilie stupidle : je strie de très bonne source qu'ils- font honte aux Aile-rnandis eux-nataies. Mais la masse catholique et conservatrice est passée à un étal de scepticisme qiui n'attend' qu'un dé-clan-chôment pour se déclarer contre l'Aile-imagne. Ce n'est évidemment pas très beau, mais c'est si-humain ! Dans cette m'asse même, les esprits le: plus éclairés, les plus pondérés, qui, remar quez-le bien, ont toujours été sinon toue avec les Alliés, au moins avec la Belgiquf dont la noble cause leur a paru hors de doute, ces esprits-là se rendent en,tir compte que leur adhésion silencieuse à "4 justice ne piera-t pas suffire. Il faut prenidw position dans la grande lutte entre le D-roi' et la Force brutale. Il y va de l'intérêt 'h l'Espagne et diu catholicisme lui-même. Om vient de publier dles brochures qu sont à oe point de vue symptomatiqu.es. Le première, due à l'un des hommes- les pluf éminents du catholicisme espagnol, .es intitulée ; La Causa de Belgica (1). I.'auteui y développe très objectivement, très posé ment, sous lia. signature « Venidious » toutes les raisons qui démontrent la fétonii de l'Allemagne à l'égard de votre malheu roux pays. L'auteur, qui assista à Madirii i la conférence qu'y donina M. l'abbé Lu gan sur la neutralité de la Belgique, h Droit chrétien et l'Histoire de l'Espagne avait été frappé par les arguments exposé; ot il a tenu à apporter sa contribution per sonnelë à la dléifense du Droit outragé. S) brochuirle, tirée à 12,000 exemplaires, me en parfaite lmimière la loyauté et la valeu; belges. L'aimtaur y montre très bien la situa tiàn faite à la Belgique par la neut,ralit< que lui imposaient les grandes puissance* et. justifie l'attiluiicile gardée par le gouverne nuenit. belge avant la guerre et. devant l'ulti matum que lui a adressé l'Allemagne voie bientôt un an. Il réfute aussi les accusa tlians titrées, ooin'tre la loyauté belge, d'ei din/11 ivmr:n.Titt l.r/u ni,----; à. Fir, i v-, I le = ot ramolli en ap'peliainit die ses vœux « une paix justi cière qui répare le passé et garantiss-l'avenir d'aipràs les règles imprescrip titoles du Droit naturel et du Droit chré tien ». D'autre part, la conférence die M. l'abb •Luigan, qui, partout où il a pu la donner a en un succès considérable, est en traii d'être publiée par l'hebdomaxteire Iberia qui dlôfend vaillamment à Barcelone li cause des Alliés. On espère que cette confé rence séria tirée à part et distribuée a,bon idarnmen't. D'autre part, M. l'aibbé Lugan 1 .puibMé une importante brochure en cas lilitain, sous ce titre -.Aux germanophile catholiques d'Espagne et d'ailleurs. Pou que vous en compreniez tout l'intérêt et ïi portée, je vous traduis les titres des cha pitres : « 'Lé germaMophilisme de t;uelqfues catho liquies cispaiginols est contraire "aux intérêt die la pdtiti'qMe intériieuile de leur propn nation. — Il est contraire aiu-x intérêts d' &a poliWiquie extérieure, commerciale e conseirvatrioe. — Le granid patriote Jolquii Costa, d'accord avec le grand patriote Vas quiez die Mêla sur la politique extérieur de l'Esipa^ne contre l'Allemagne. (Il s'agi diu Vasquez die MteEa de 1896). — Les pré tentio-iu pangermaniaties contre l'Espagn. en parfiiou'lSer et contre l'e latinisme en gé nérail. — La doctrine du ohàtiment par I moyen, die la diéroute, appliquée à la Franc et à la B'elgiicjue, est insoutenable. — L'Ai ; lemagne contre le catholicisme. — Ni l'Ef pagne, ni les- autres nations, ni le cathoM «ternie en général, ne .gagneront rien ai triomphe (die l'AIllemagrte. — L'affaln Ferrer. » Ce tiiwail a été tiré à 40,000 exemplaires par les soins du, Comité français de propa gande à Madrid. Je sais de bonne sourc • qu'il commence à porter des fruits, en rai son surtout de la notoriété de son auteu en Espagne. Mais la brochure la plus significative es peut-être encore celle qui vient de panaîtr ; à Madrid avec ce titre « Coups de fouets ai « Correct Espafiol. », à ses congénères et ; ses lecteurs » et signée par un u Catholl que espagnol ». Vous savez que le « Corre . Espafiol » est le grand responsable de I; germanophilie extravagante de nos coreli gionniaires dans la Péninsule. Les cons t ciences droites se révoltent enfin... Pour n - pas être trop long, je vous parlerai pre chainement des « Coups de Fouets ». Luis L9PEZ, : Pour nos invalides 3 C'est donc dimanche, S trois heures, qu' . lieu, au Grand-Théâtre du Havre, la fêt D organisée au bénéfice de l'Œuvre des Invi ; lides de la guerre (dépôts de Sainte-Adresc , et du Havre). Le comité fait appel aux non • breux fonctionnaires des départements por j assurer le succès de cette entreprise, à 1< quelle les meilleurs artistes parisiens pri _ tent gracieusement leur concours. Le nri 3 des places n'a pas varié, en dépit de l'in l portance du spectacle. Un merveilleux pri = gramme-soirvenir, exécuté par un arlist 3 retour du front, sera mis en vente au pr t minimum de 50 centimes. Mais comme bénéfice de la vente est destiné à t'œuvr chacun pourra exercer sa charité en ; payant aussi cher que ses ressources le h permettront. H M. HELLEPUTTE A ROUEN »OR— C'est le dimanche 1er août, à cinq heure. > que M. Helleputte, ministre de l'agricultui r. et des travaux publics, donnera, à l'hôtel c 1 ville de Rouen, la conférence que noi avons annoncée. ; Tous les Belges de Rouen et des enviror 1 y sont cordialement invités. s (1) Madrid, Gran Imprenta catolica, A buquorque, 12. ILESFAITSDUJOUR Tous les journaux italiens insistent sur ta nécessité pour l'Italie Renvoyer des troupes aux Dardanelles coopérer avec les Alliés aiuc, opérations de Gallipoli. L'Agenzi-a delta Stiampa publie une note à ce sujet ailirmant qu'en raison de la question des céréales l'Italie est également forl intéressée par l'ouverture des détroits. La note conclut en disant que les Dardanelles doivent être ouvertes dans le courant d'août. On mande de. Lugano que la jronlière italienne est complètement fermée aux voyageurs de nationalité allemande. l)e Luxembourg, on annonce que le gouvernement allemand a invité le ministre d'Italie à quitter le pays. I/VWWWVI» Nous avons déjà signalé le.s eljorts de l'Allemagne en laveur d'une union économique austro-allemande et l'opposition rencontrée en Autriche par celle idée évidemment inspirée par le souci de VhégémonU allemande. On préconise à ce propos, dani certains milieux berlinoist une réunion pie nière des Parlements d'Allemagne, d'Au triche et de Hongrie. Le Vorwaerts lait remarquer à ce propos , aue le Parlement autrichien n'a pas siégt : depuis un an, et qu'au Parlement hongrois , "les représentants de. l'industrie sont hostiles 1 à ce projet. VVWWVll l La situation des Balhans ne sy éclair cl 1 guère. A Athènes, on dément_ l intemieu. , (lermanophile d'e Vancien ministre des a/ v | (aires étrangères Streit. ■ t De Bucarest, on apprend que, malrjre lei , ' mesures prohibitives du fjouvernc.mcnt, lei ' munitions traversent j>n (raude la Roumanit . . assure aussi aiu 1 ' ■ • , . ... -A- _.jj D'autre part, les autorité. 1 autrichien îles ont arrêté et retenu pendan ■ plusieurs iours un agent de change roumait t qui se r enduit à Paris pour affaires per son t nelles, et on mande de Maestricht que_ ntu '■ sieurs étudiants roumains ont quitté Liège - sur le conseil de leur consul, en raison de, i difficultés qui pourraient surgir entre. U > Roumanie et les empires centraux. De Serbie, on signale deux interviews ■ intéressantes. L'une, du Secolo, dit que J a i mais les Serbes ne céderont rien de la Ma ■ crdoine aux Bulgares et sont décidas < 5 affronter plutôt une nouvelle guerre. Un i f. l , I -pc JnfswtMU, Ipnhliào fifir lo Rfitift P/LH - snob, dit au contraire qu'avec un peu a< î bonne volonté on finira par s'entendre. I/WWWVWI s Enfin, à Saint-Pétersbourg, la presse jug 1 ' sévèrement la nouvelle convention turc0 ! bulgare. Le Novoié Vrèmia dit que la liuI qane aurait payé la cession de territoire ; par 85,000 jusils Mauser qui, en lanqaq, diplomatique, auraient été échangés contr un nombre égal de fusils bul-gares pris pa ; les Turcs en 1912-1913 De plus, lu Bulga . rie se serait engagée à fournir aux Austro . Allemands 30 wagons d'œujs et de lève [. quotidiennement. Enfin, la diplomatie bul , gare aurait pris l'engagement, de mettre . la disposition de l'Allemagne tout ce qu restera de la récolte de cette année, aprè qu'il aura été pourvu aux besoins du pays Les journaux russes avertissent la diplc ' malie bulgare qu'elle aura à se justifier d \ tout cela le jour du règlement des comptes t 1 I On annonce, que le gouvernement améri ï cain prépare une note à VAllemagne, requè rant de cette puissance le payement d'un ~ indemnité pour la destruction du vapeu 1 Lœ-Lanaw, en se basant sur la violation d< , traité de 1828. » Les nouvelles reçues via Amsterdam mon trent que la presse allemande continue se violentes insultes à l'égard des Etats-Uni et qu'elle accuse ouvertement le présiden . Wilson, M. Lansing et le ministère tout en , lier des aUaircs étrangères, d'être les ins ' truments de sir Cecil Sprint7 Rice, a-mbas sadeur d'Angleterre à Washington, gualifi ' de « maître intrigant », au bénéfice duque 3 travaillent les premiers magistrats de Etats-Unis. La presse allemande demande le refu Immédiat à toutes les réponses américaines t de jacon qu'il ne subsiste aucun doute au; i Etats-Unis sur l'attitude de l'Allemagne. L'ambassade des Etats-Unis à Berlin es ! gardée par la 1 mlice, dans la crainle d'un 'manifestation hostile. -, YWVWWVM 1 On apprend que le. ministre d'Allemagn A Buenos-Ayres a fait de vives représenta ' tions au gouvernement argentin à prop-i e de manifestations anti-allemandes qui 01 ' salué le départ de volontaires et réserviste italiens. Le diplomate allemand a déclar que le fait de. laisser partir un paquebc ' chargé de réservistes et de volontaire pouvait être considéré comme, un acte hos tile. Le gouvernement argentin a répond qu'il ne pouvait empêcher des émigrés d repartir pour leur pays et que, dès le débi a de la guerre, cette liberté avait été laissé e aux émigrés autrichiens, allemands, frar ^ çais et autres. 1- — o — ———- H UN DËSHYEU x Nous avions regretté dans notre niimér du 14 juillet ,de voir le nom de M. limi] e Vanderveld© figurer encore dians la list x des membres du Comité de patronage de 1 e « Voix de l'Humanité » qui apporte chaqu ®' semaine son appui à une campagne pac • fiste dont l'Allemagne seule 'peut tirer pn 11 fit. Nous apprenons par une lettre de M.Vai dervelde à un die ses amis du Hâvre qu c'est à son insu que M. Broda, dont il étia: avant, la guerre le collaborateur pour le « Documents du Progrès », l'a inscrit pa: 5i mi les parrains de son organe pacifiste. IV •é Vandervefde a aussitôt prié M. Broda d _e faire disparaître son nom de cette liste, s Nous en prenons acte avec plaisir. C'éi la deuxième personnalité qui prend cong s de ce pacifiste du Kaiser. M. Fcrdinan Buisson s'était déjà séparé, il y a quelqu - temps, de la Compagn ieBroda. M. Viandei 1- velde s'en sépare à son tour. Nous nous e réjouissons vivement. Remise solennelle de eMx delà Iiégiond'tfonnear et de eroix de Guerre LINE EMOUVANTE CÉRÉMONIE Vendredi, à huit heures, il fut donné aux I-Iavrais qui se lèvent tôt et à de nombreux Belges aussi d'assister à une bien impressionnante cérémonie : la remise solennelle, par le général Goiran, commandant. territorial des armées, de croix de la Légion d'honneur, de médailles milil aires et de croix de guerre aux vaillants soldats de la garnison du Havre qui se sont distingués sur le champ de bataille, ou à leur famille pour ceux d'entre eux tombés devant l'ennemi. Les troupes de la garnison se trouvaient rangées boulevard François-I0', sous les ordres du colonel Caloni, adjoint au gouverneur du Havre. Au centre, près de l'état-major du g'énéral Goiran, un groupe de personnalités comprenait notamment : M. le . préfet Talon, commissaire général du gou-i vernement. français près le gouvernement belge ; MM. Helleputte, ministre des travaux publics, représentant le gouvernemen1 belge, le commandant. Biaise et le .capitaine Dupont, représentant M. de Broqueville, ministre de la guerre ; le calorfW comte de , Grunne et le capitaine Brouyère, du service ' territorial belge ; le colonel Asser, commandant la base anglaise ; le colonel Welsch, chef die l'état-major anglais ; M. Ancel, dé-. puté, etc. i Lo général Goiran, ayant, passé la revue I des troupes, les clairons ouvrirent le ban, , et l'on vit s'avancer des officiers, sous-offl-cler3 et soldats de diverses armes, éclopés pour la plupart, celui-ci ayant laissé sa jambe à la bataille, celui-là son bras, cet au-, tre ayant perdu un œil. Au nom du président : de la" République, le général les fit successi-. vement chevalier de la Légion d'honneur, et leur accrocha la décoration sur la poitrine en leur donnant l'accolade. Parmi les jeunes officiers appelés à rece-! voir la Légion d'honneur, figurait le lieute-nant Du Rulle. neveu du général, grièvement blessé le 6 septembre, à la bataille de la Marne, et pas encore complètement guéri. Le général Goiran voulut laisser à " l'oncle de ce vaillant, l'honneur de lui décer-ï 11er la croix, et ce fut. le général Du Rut-le , qui eut ta joie d'épingler la croix sur la poitrine de son neveu et de 1 embrasser, au 'y allt.-u doo o.oolamatioA0 JÏJI public. Mais l'émotion étreignit tous les cœurs lorsqu'on vit s'avancer, endeuillés, des vieil" lards, des femmes,, des enfants... Le gou-î vernement. de la République a pris récem- - ment l'excellente décision de faire remettre " aux familles les croix destinées aux officiers Î et soldats morts au champ d'honneur. Par- - ml ces braves gens ayant donné qui un fils, ; qui un mari, qui un père à la. patrie, se - trouvait une femme, son petiot sur les bras , - le général lui remit, la croix de guerre que - son mari avait noblement^ gagnée ; puis, s prenant tendrement, le petiot qui lui sou- - riait, au milieu de l'émotion de tous et tandis l que des pleurs mouillaient, tous les yeux, 4 il déposa sur les joues de l'enfant deux bai-s sers .paternels... . Mais voici que les clairons ouvrirent a - nouveau le ban et s'avancèrent les braves 3 auxquels la croix de guerre allait être décer- ^ leur tête, la tête droite, l'allure juvénile, était le gouverneur du Havre, le contre-amiral Biard. ... Le général Goiran, d'une voix forte, salua - celui auquel le gouvernement de la Républi-? que conférait la croix de guerre « pour 1 é-r nergie et le talent qu'il a déployés en sau-1 vant son navire le « Gaulois », frappé de plusieurs projectiles dans les Dardanelles, - troué de toutes parts et qui paraissait voué 5 à une perte certaine. C'est par sa science f nautique autant que par son énergie que le t capitaine de vaisseau Biard est parvenu a - sauver le « Gaulois »■ La foule salua de ses vivats la figure sympathique du contre-amiral Biard, qui pa-i raissait très ému, et qui l'était sans doute ! plus que le jour où il se trouvait sur le pont s du « Gaulois » menacé. . La place nous fait défaut pour citer ici s les nombreux faits d'armes des vaillants > qui reçurent la croix de guerre et qui atles-c lièrent une fois de plus l'héroïsme des soldats français. t Le défilé des troupes de la garnison, ? scandé par l'entraînante marche de « Sam-bre-et-Mcuse », suivit, la distribution des croix, et ce fut un défiié magnifique. Comment ne pas admirer l'allure martiale " ie ces territoriaux âgés tous de 40 à 45 n,ns, - jeunes soldats de quelques mois seulement, s et dont le défilé superbe eût fait pâlir d en-' vie la garde prussienne ! s On les acclama justement, comme les é vnillants fusiliers marins, tout_ fiers de la ' distinction qui venait d'être attribuée à leur s chef. A l'issue du défilé, le général 9®',1nrl Tf" k. ni or en a vivement M. le ministre Helleputte e et les représentants des troupe® an- l glaises ot belges de leur (présence h In, eéré- e monie patriotique qui venait d'avoir heu. • EICORE UN CERTIFICAT La « Belgique », publiée à Bruxelles sous 0 les auspices de la kommandantur .par un e consortium de gens tarés ou véreux conti- e nue à mériter la sportule de la Deutsche a Bank. , e Les « Munchener Neueste Nachrichten » i- reproduisent avec admiration un article du 1- journal amboché, déclarant que « sous l'administration allemande les crimes ont pres- 1- que disparu, grâce à la bonne organisation e allemande ». t Joignons ce certificat, à tous ceux qua d mérités déjà la feuille bruxelloise... IUN RAID DES AVIONS ALLIÉS SUR LA COTE BELGE it . -'°~ é Londres, 30 juillet. — On mande de Rot- d t-erdiaim au Daily Mail que des aviateurs al- e liés ont effectué jeudi un raid de onze iie>u- '- re-s sur Zce'briiigge et Knocke. n Ils ont causé de graves dégâts au môle lira-versant le canal maj-i finie. LA SITUATION MILITAIRE En attendant que quelque vaste opéra, tion déchire la muraille de tranchées suï notre front, la « guerre de siège » qui s y poursuit met, chaque jour, en œuvre toujours plus de moyens scientifiques : bombes, grenades, fusées lumineus s, cornues de gaz et bonbonnes de fumées, toute la chimie et toute l'alchimiv prodiguent les trésors de leurs laboratoires et les découvertes de leurs alambics. Une nouvelle arme est apparue également sur les parapets de sacs à terre : c'est le « fusil télescopique » dont, parait-il, les Allemands possèdent déjà un grand nombre de specimens et qui est fort ingénieux. On n'en dit pas plus pour le moment. Au front belge, oas derniers jours, il y eut quelques combats. Notamment au soir da noLe fête nationale, une forte colonne allemande se jeta à l'attaque d'une tranchée où se trouvaient entre autres troupes des mitrailleurs de cavalerie. La ruée se transforma en déroute sous la trombe de balles et d'obus qui brusquement balaya l'ennemi. En Pologne, où la bataille se déchaîne depuis dix jours, les Austro-Allemands piér tinent et le ton de leurs bulletins, hier encore si « avantageux », porte la marque de leurs déceptions. On y parle beaucoup dans ces bulletins de « situation inchangée » : or, c'est là l'expression caractéristique de l'arrêt d'offensive et des revers : Attaque figée, attaque brisée. Au nord, dans la forêt épaisse d© pins et de chênes qui couvre de sa toison verte le bec formé par la Narew et l'Ora. une furieuse bataille s'est livrée où l'ennemi a été fauché et rompu, ce qui, a arrêté net sa progression dans la région de Ro»an. A l'ouest, de l'aveu même de Berlin, les Allemands sont encore à 23 kilomètres du front fort;fié de Varsovie. Aussi no • parvenons-nous pas- à saisir les motifs qui font croire à certains critiques que Varsovie, étreinte de trois côtés, devrait être évacuée avant qu'il fût longtemps. D'autant qu'au sud, les affaires ont un cours tout ài fait favorable : Sur la ligne Lublin-Cholm, l'ennemi, épuisé de sang, parait hors de souffle et sur le Bug, vers Sokal, il a subi un véritable échec. Il se ressaisira, c'est vraisemblable; mais, s'D pousse de l'avant, il trouvera les Russes retranchés sur une seconde ligne plus puissante encore que la première. Ainsi Sisyphe poussait son rocher...Les Autrichiens doivent décidément t roui-ver que les « joueurs de mandolines » leuj| -éenrchfint les oreilles et de rudeiacon : Sur le plateau de Cars-o, une contre-attaque ennemie a été foudroyée et un régiment, d'alpins d'Autriche a été anéanti. Sur ce, les Italiens marchent de l'avant, oe qui nour fait croire que la crête du plateau est tous entière maintenant dans leurs mains et qu'ils vont pouvoir bientôt descendre 'es pentes vers Gorizia et la chaussée do»Lai-bach. Ce jour-là, Trieste sera à la veille dfl recevoir le baiser farouche du vainqueur. Paul Crokaert. DERNIÈRE 11111 Comsraiquê officiel français Parût, le 30 juillet, 14 h. 45. EN ARTOIS, près de Souciiez et au Labyrinthe, pendant toute, la nuit, lu-tte à coups de grenades et de pétards de tranchée à tranchée. ENTRE OISE-ET-AISNE, sur le plateau de Quenvevières, activité continue de (.'or-tillerie et du lance-bombes. ENTRE BOUREUILLES ET VAUQUOIS ET AU BOIS MALANCOURT (ARGONNE), des explosions de mines ennemies n'ont produit aucun dégât. AU BOIS LE PRETRE, une tentative d'attaque allemande à la Croix-des-Carmes a été facilement repoussée. Un avion allemand a lancé SUR NANCY quatre bombes qui n'ont causé ni accidents ni dégâts. DANS LES VOSGES, au Barrenkopf, la lutte a continué jusqu'au milieu de la nuit avec un grand acharnement. Une nouvelle contre-attaque allemande a été repoussée. Nos tirs de barrage Ont fait subir d l'ennemi de lourde.s pertes. L'EXPEDITION BRITANNIQUE SUR L'EUPHRATE O— Les T'ircs ont perdu 2,500 hommes à NasrieH Londres, 30 juillet. — Officiel. — En Mê* sojtotamve, les Twrcs ,dans les combats d» Nasrieh, ont perdu 2,500 hommes en morts, blessés et prisonniers ; 41 officiers ont été faits prisonniers. Nous avons capturé en oulre 15 canons et d" nombreuses munitions. Les pertes britanniques sont de 564 tués, dont 9 officiers, et 27 blessés. LES PERTES DE L'ARMÉE ALLEMANDS Londres, 30 mal. — Une déjpêohe do Copenhague au Daily Mail dïit que les vingt der. nières listes des pertes prussiennes mentionnent 112,528 tués, blessés ou disparus. Cinq généraux ont été tués. Les pertes prussiennes s'élèvamt ainsi S 1,616,761 hommes. Les pertes allemandes s'élèvent à plus d« deux millions et demi ot, en y ajoutant les listes non, publiées, eBes- seraient évaluées à trois millions et demi. PRECAUTIONS JUSTIFIÉES New-Yortc, 30 juillet. — Les menées dea agitateurs aJleiwands d'accenikiaint, les m«M snires les pta5 sévères auraient été ordon^ nées pour la protecliirm des personnalités en vue, notamment, de MiM. Wilson et Roekfel-ler, ainsi que des fabriques de munitions. La vente des armes et des explosifs aurait été interdite.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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